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Faire une 1ère lecture pour cerner l’ensemble de l’affaire puis une lecture approfondie pour identifier les idées
importantes et dégager la structure de la décision
Dégager le plan en repérant les mots charnières (attendu que, par ces motifs…) qui donnent la clé de la
construction du texte donc du raisonnement juridique (l’argumentation, la décision…)
Pour repérer rapidement les informations utiles, faire apparaître en surlignant (marqueurs fluo de couleurs
différentes) les éléments de réponse ou les idées principales
1. Les faits
Exposer les faits sans entrer dans les détails, résumer rapidement l’histoire à l’origine du
litige en respectant l’ordre chronologique
Se contenter d’énoncer les parties en présence, la nature du contrat qui les lie par exemple
et la nature du litige
2. La procédure antérieure
Pensez à préciser quels sont les tribunaux qui ont eu à juger de l’affaire
1
3. les prétentions et l’argumentation des parties
il faut relever l’essentiel des arguments juridiques de chacune des parties, les textes invoqués pour
défendre leur position
4. Le problème de droit
Il faut se mettre à la place du juge et formuler le problème juridique auquel il est confronté
Formulez-le par une phrase interrogative de préférence
Quelle est la décision du juge ? Quelles sont les raisons avancées pour justifier cette décision ?
6. le dispositif
dispositif = solution introduite par « par ces motifs » - il s’exprime par un verbe (condamne,
rejette…)
Utilisez les mots de liaisons : ex. étant donné que : noter les faits
en vertu de : noter la règle de droit applicable
il résulte donc : noter la conclusion
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Cour Interjeter Appelant Confirme le jugement du arrêt
d’Appel l’appel Intimé 1er degré (donne raison
aux juges du 1er degré)
Infirme le jugement
(donne tort aux juges du
1er degré)
3
Analyse d'une documentation à caractère juridique
3. Identifiez dans l'arrêt les éléments nécessaires à la mise en œuvre de cette responsabilité civile.
5. Quelle aurait été la condition pour que le transporteur soit exonère de sa responsabilité ?
ANNEXE 1
Attendu que les consorts X...qui avaient effectué le 29 octobre 1999 un trajet par autobus après
avoir déposé leurs bagages en soute ont constaté à leur arrivée la disparition de ceux-ci ; qu'ils ont
assigne la société Evotrans, leur transporteur, en réparation de leur préjudice matériel.
Attendu qu'il est fait grief à l'arrêt (Saint-Denis de la Réunion, 25 octobre 2002) d'avoir retenu la
responsabilité contractuelle du Gie Evotrans et d'avoir fait droit aux demandes des consorts X...,
alors, selon le moyen :
1)- Que la seule mise à disposition gracieuse d'une soute à bagages pour le temps de trajet des
voyageurs entre deux arrêts ne met à la charge du transporteur aucune obligation contractuelle de
surveillance et en décidant le contraire la Cour d'appel a violé les articles 1134 et 1147 du code civil
;
2) - Qu'en affirmant que le préposé du transporteur ne se serait pas assure à chaque arrêt et
ouverture de soute que les bagages s'y trouvant ne puissent être soustraits, sans a aucun moment
préciser l’origine d'une telle constatation, la Cour d'appel a violé l'article 455 du nouveau code de
procédure civile;
Mais attendu que le transporteur de voyageurs est accessoirement tenu d'une obligation de résultat
relativement au transport des bagages places en soute, de sorte qu'il est tenu de répondre de leur
disparition ; d'où il suit qu'en statuant comme elle l'a fait, la Cour d'appel a légalement justifie sa
décision;
Article 455
(Décret n° 98-1231 du 28 décembre 1998 art. 11 Journal Officiel du 30 décembre 1998 rectificatif
JORF 13 février 1999 en vigueur le 1er mars 1999)
Le jugement doit exposer succinctement les prétentions respectives des parties et leurs moyens. Cet
expose peut revêtir la forme d'un visa des conclusions des parties avec I'indication de leur date. Le
jugement doit être motive. Il énonce la décision sous forme de dispositif.
CODE CIVIL
Article 1134
Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites.
Elles ne peuvent être révoques que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi
autorise. .
Elles doivent être exécutées de bonne foi.
Article 1147
Le débiteur est condamne, s'il y a lieu, au paiement de dommages et intérêts soit à raison de
I'inexécution de I'obligation, soit à raison du retard dans I'exécution, toutes les fois qu'il ne justifie
pas que I'inexécution provient d'une cause étrangère qui ne peut lui être imputée, encore qu'il n'y ait
aucune mauvaise foi de sa part.
Article 1315
Celui qui réclame I'exécution d'une obligation doit la prouver. Réciproquement, celui qui se prétend
libéré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit I'extinction de son obligation. .
Article 1382
Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il
est arrivé à le réparer