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1/ Références de l’arrêt : date de l’arrêt et juridiction qui l’a rendu (sa formation = chambre,
s’il s’agit d’un arrêt de la Cour de cassation).
3/ Introduction de la première instance (si on a les éléments dans l’arrêt sur la 1ère instance
seulement)
- Détermination des parties (demandeur et défendeur à l’instance) ;
- Détermination des prétentions du demandeur.
4/ Procédure
Détermination des étapes de la procédure après l’introduction de l’instance jusqu’au pourvoi,
en s’en tenant à ce que l’on sait sans rien inventer. Il est possible qu’il n’y ait aucune
information au sujet de la 1ère instance. Mais il est parfois possible de déduire le sens de la
décision de 1ère instance s’il est indiqué que l’arrêt d’appel est infirmatif ou confirmatif (arrêt
confirmatif > confirme le jugement rendu par la juridiction précédente ; arrêt infirmatif >
censure le jugement rendu par la juridiction précédente).
5/ Argumentation
Arrêt de cassation : retracer le raisonnement de la Cour d’appel (motifs de la Cour d’appel)
Arrêt de rejet : retracer les arguments du demandeur au pourvoi (moyen)
6/ Problématique
Il s’agit de la question de droit à laquelle la Cour de cassation a dû répondre.
Elle doit être générale, pas générale dans le sens trop vaste, mais dans le sens où elle doit
pouvoir s’appliquer à toutes les situations aux faits semblables (elle doit pouvoir se lire
indépendamment de la fiche d’arrêt pour saisir l’enjeu de la décision). Raison pour laquelle elle
doit se détacher des faits de l’espèce et ne pas nommer les parties.
Ø Il faut bien réussir à l’identifier et ne pas l’exposer de manière imprécise ou
confuse.
Il faut une seule problématique s’il n’y a qu’un seul problème de droit dans l’arrêt.
Ø Consignes :
- Les titres (faits ; procédure ...) ne doivent pas apparaître expressément dans la fiche d’arrêt,
elle doit être une suite de paragraphes aérés, qui retracent les différentes étapes. Les
subdivisions vont alors apparaitre implicitement.
- De manière générale, il ne faut pas recopier l’arrêt, mais plutôt le reformuler/synthétiser. Mais
si on cite l’arrêt, cela doit être entre guillemets.
Ø Exemple de fiche d’arrêt rédigée : Cass. 2e civ. 18 janvier 2001, n° 96-20.912 (de la
séance 1)
(Références de l’arrêt) L’arrêt objet de notre étude est un arrêt de la deuxième chambre civile
de la Cour de cassation en date du 18 janvier 2001. Il traite de la définition du lieu de la livraison
effective de la chose en matière de compétence territoriale.
(Faits) Une société fournissait directement une société sous-acquéreur, sans passer par la société
revendeur ayant passé commande, mais elle a cessé ses livraisons.
(Solution) La Cour de cassation répond par la négative à cette question et rejette le pourvoi, aux
motifs qu’au sens de l'article 16 du nouveau Code de procédure civile, le lieu de livraison
effective s'entend de celui où la livraison a été ou doit être effectué. En l’espèce, dans la mesure
où les parties sont liées par un contrat prévoyant un lieu de livraison, le demandeur peut se
prévaloir de l’option de compétence. La juridiction compétente peut donc être celle où la
livraison devait être effectuée, peu importe l’absence de livraison effective. Il s’agit de la
Bretagne en l’espèce donc le TC de Rennes est bien compétent.