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Trois sujets n’ont pas été traités : l’enquête préliminaire, la présomption d’innocence,
la représentation en justice
A- Le non-lieu partiel
Le non-lieu partiel est prévu par l’article 216 du code de procédure pénale :
- Lorsqu’au cours d’une enquête, il n’y a pas de suffisante de preuves suffisante le juge
prend une ordonnance de non-lieu ;
- Le non-lieu partiel peut pris avant l’exécution d’un mandat d’arrêt ou un mandat dépôt
prévu à l’article 215 du code de procédure pénal.
B- Le non-lieu total
- Concernant le mineur, le juge des enfants peut estimer qu’il n’y a pas de charge
suffisante pour condamner le mineur, donc il prend une ordonnance de non-lieu selon
l’article 812 alinéa 6 du code de procédure pénal ;
- Si l’inculpé avant sa condamnation a pu prouver son innocence
- Si le juge d’instruction estime que les faits ne constituent pas une infraction
- Soit l’auteur de l’infraction reste inconnu ;
- Si le juge estime qu’il n’y a pas de charge suffisante.
A- La remise en liberté
- L’inculpé provisoirement emprisonné est mis en libéré (article 211 alinéa 2 du code de
procédure pénal);
- Si l’inculpé avait payé un premier cautionnement lors de sa détention, la première
partie du cautionnement est acquise à l’Etat malgré la décision de non-lieu prévu par
l’article 186 alinéa 2 du code de procédure pénal;
- Si l’inculpé avait payé un premier cautionnement, le montant affecté à la deuxième
partie du cautionnement lui est restitué (article 187 alinéa 1er du code de procédure
pénal) ;
- Le juge statue sur la restitution des objets saisis (article 211 alinéa 3 du code de
procédure pénal).
B- La contestation du non-lieu
CONCLUSION :
Au terme de notre exposé, nous pouvons dire que la péremption d'instance intervient donc
comme une sanction à l'inaction des parties à un procès.
Le prononcé d'une décision d'itératif défaut, intervient seulement dans des cas précis et
produit des effets. Notre analyse de ce sujet s'articulera donc autour des Deux axes que sont
les conditions d’ intervention de la décision d'itératif Défaut et les effets de cette decision.
- Le prévenu doit avoir formé opposition contre le premier jugement par défaut dans les
formes et délais prévus par la loi
- Le prévenu doit être absent à nouveau à la date fixée pour connaître de l'opposition par lui
faite
- Cette date est celle soit à lui notifiée verbalement et constatée par procès verbal au moment
où l'opposition a été formée soit celle contenu dans la citation à lui délivrée
- l'opposition formée est non avenue, elle est considéré comme n'avoir jamais existée
B- A L'ÉGARD DU PRÉVENU
- la décision d'itératif défaut s'applique à lui comme une décision rendue contradictoirement
I-CONDITIONS
-L’individu doit être traduit devant le Tribunal criminel.
-Une ordonnance de prise de corps est rendu par le Président du tribunal criminel (art 277
CPP). En cas d’absence non valable de l’accusé.
-L’accusé ne comparaît pas, dans ce cas le Président renvoie l’affaire à une autre date. Et si à
cette audience, l’accusé ne comparaît pas, le Juge continue la procédure et rend un jugement
de condamnation de l’individu.
Lorsqu’une information judiciaire est ouverte, le Juge d’Instruction compétent peut accomplir
tous actes lui paraissant utiles à la manifestation de la vérité, conformément à l’article 98 du
code de procédure pénale. A cet égard, il peut notamment effectuer des visites dans certains
lieux de son choix ; et on parle dans ce cas de transport sur les lieux, objet de notre analyse.
Pour une meilleure compréhension du sujet, notre travail s’articulera autour de deux points :
les conditions de régularité du transport sur les lieux (I) et les implications de cette
opération(II).
N.B : Le juge d’Instruction prend une ordonnance dite de transport sur les lieux.
……………………………
En dernière analyse, nous pouvons retenir qu’à travers le transport sur les lieux, le Juge
d’Instruction peut accéder directement à des informations très précises sur tel ou tel point
de l’affaire dont il est saisi. Toute chose qui contribue à aiguiser son efficacité dans les
orientations qu’il pourrait donner à l’information.
SUJET 6 : L’EXEQUATUR
Notre étude porte sur l’exéquatur. Prévu par les articles 345 à 350 du Code de
Procédure Civile, Commerciale et Administratif, l’exequatur est un procédé par lequel une
décision judiciaire étrangère, contentieuse ou gracieuse, est rendue exécutoire sur le territoire
de la République de Côte d’Ivoire. Selon l’article 350 du code précité, les jugements étrangers
rendus en Côte d’Ivoire sont exécutés conformément à la loi ivoirienne.
Nous analyserons dans un premier temps l’obtention de l’exequatur (I) et dans un second
temps ses effets (II).
I- L’OBTENTION DE L’EXEQUATUR
- Le jugement émane d’une autorité judiciaire compétente selon les lois du pays où il a
été rendu ;
- La partie condamnée a été régulièrement appelée devant le Tribunal qui a rendu le
jugement et elle a été mise en mesure de se défendre ;
- Le jugement est passé en force de chose jugée et est susceptible d’exécution dans le
pays où il a été rendu ;
- Le litige sur lequel a statué le Tribunal étranger ne relève pas, selon la loi ivoirienne, de
la compétence exclusive des Tribunaux ivoiriens ;
- Absence de contrariété entre le jugement étranger et un autre déjà rendu par une
juridiction ivoirienne, sur la même cause, le même objet et entre les mêmes parties et
passé en force de chose jugée ;
- Conformité de la décision étrangère à l’ordre public ivoirien ;
- A titre de réciprocité, les jugements rendus en Côte d’Ivoire peuvent obtenir exequatur
dans le pays dont émane la décision ;
- La sentence arbitrale n’est susceptible d’exécution forcée qu’en vertu d’une décision
d’exequatur rendue par le juge compétent dans l’Etat Partie. (Article 30 de l’Acte
Uniforme relatif au droit de l’arbitrage).
B- LA PROCEDURE D’EXEQUATUR
- L’instance en exequatur est engagée par voie d’assignation selon les règles du droit
commun;
- Le tribunal compétent est celui du domicile ou de la résidence du défendeur en Côte
d’Ivoire et à défaut, celui du lieu de l’exécution. En matière gracieuse, l’instance est
dirigée contre le Ministère Public.
En définitive, retenons qu’une décision de justice rendue par une juridiction étrangère
peut faire objet d’exécution forcée en Côte d’Ivoire lorsque certaines conditions sont réunies
et selon une procédure bien déterminée.
Toutefois, notons que l’exequatur permet de consolider les relations entre les Etats.
SUJET 7 : L’EXTRADITION
Pour assurer au mieux la répression des individus qui commettent des infractions dans
les Etats et qui se retrouvent hors de ces Etats, des mesures sont prises pour que ces individus
soient ramenés dans les Etats victimes et punis par ceux-ci. Parmi ces mesures figure
l’extradition qui peut être définie comme la coopération judiciaire internationale par laquelle
un ETAT au moyen d’une demande formelle obtient d’un autre Etat la remise d’un individu
poursuivi ou condamné pour cause d’infractions de droit commun pour qu’il puisse y être jugé
ou pour exécuter la peine prononcée contre lui. Ainsi donc comment se présente
l’extradition ? Quels en sont les conditions ?
Nous verrons donc les conditions de forme et les conditions de fond qu’implique la
notion d’extradition.
I. CONDITION DE FORME
A. Règles relatives à la compétence
● Compétence de l’Etat requérant : infraction commise soit sur son territoire ou par son
national
● Compétence de l’Etat requis (ne doit pas être apte à juger)
A. Infractions extradables
● Nature des infractions : infractions de droit commun (exclusion des infractions
politiques et des infractions militaires qi ne sont pas de droit commun)
● Nécessité d’une double incrimination
● Conditions relatives à la peine : infraction doit être punie à un minimum de 2 ans
Pour mieux comprendre notre sujet nous analyserons d’abord les fondements juridiques de
l'entraide judiciaire (I) pour ensuite aborder sa mise en œuvre et ses effets (II)
- Il s’agit d'accords signés entre deux États dans le cadre d’une collaboration en matière
répressive
- C’est par exemple le cas de l’accord entre le Mali et la Côte d’Ivoire le 10 Mai 2018
pouetr faciliter la procédure d’extradition des terroristes entre les deux États
signataires
- Demande d’information
- Partage de données criminelles
- Extradition vers un autre États
- Arrestations transnationales
- La recherche d’auteurs
- Le jugement devant les tribunaux nationaux pour des faits commis dans un autre État
« Seul, on va vite. A deux, on va loin !» Cet adage invite chacun à coopérer avec les
autres pour un meilleur développement. Quand la collaboration se fait entre plusieurs Etats,
on parle de coopération internationale. Il s’agit pour les Etats de travailler de concert dans un
ou plusieurs domaines particuliers. Et en matière de procédure, la coopération est visible au
plan pénal. Ainsi, comment se présente la coopération internationale ?
*Pour procéder au jugement des individus situés dans d’autres Etats ou pour leur appliquer les
sanctions prévues.
Prévue par le protocole additionnel 1 applicable au conflit armé international en son article 88,
elle vise effectuer un partage d’informations au niveau de la procédure relative à une
infraction grave au droit des conflits armés.
N°2
La mise en œuvre du service public de la justice dépasse parfois le simple cadre national,
surtout lorsqu’elle met en relation plusieurs Etats. Dans ce cas, et dans l’optique de garantir
une meilleure justice, la collaboration des différentes institutions des Etats concernés
s’impose inévitablement dans les procédures : c’est la coopération internationale en matière
judiciaire. Véritable instrument de l’exercice du pouvoir judiciaire à l’échelle internationale,
elle s’entreprend dans un contexte diplomatique en constante évolution. Mieux, le recours à la
coopération internationale devient de plus en plus important, permettant ainsi de prévenir
éventuellement les conflits de lois. Mais, il convient, à l’effet de mieux la cerner, d’analyser
d’une part ses différents domaines (I). C’est alors que nous nous intéresserons, d’autre part,
aux moyens employés (II).
Le placement d’un individu en garde à vue obéit à des conditions tant de fond que de
forme
Conclusion
I) LES CONDITIONS
A) LE TITULAIRE DE L'ACTION
- toute personne qui se prétend lésée par un crime ou délit peut, en portant plainte se
constituer partie civile.
- le tilaire de l'action doit donc avoir personnellement souffert du dommage causé directement
par l'infraction
B) LE MOMENT
II)LES EFFETS
- le magitrat instructeur après une information ouverte sur constitution de partie civile peut
rendre après une ordonnance de non lieu dans ce cas les personnes visées par la plainte
peuvent demander des dommages et interêts à la partie civile pour abus de constitution de
partie civile.
- lorsque la constitution de partie civile est faite à l'audience , le tribunal apprécie les
recevabilités de la constitution de partie civile et ,s'il échet, declare cette constitution
irrecevable
- l'irrecevabilité peut egalement être soulevée par le ministère public , le prévenu, le
civilement responsable ou une autre partie civile.
En definitive , notons que l'étude sur la constitution de partie civile nous aura permi de
comprendre que la victime d'une infraction devient partie à un procès pénal lorsqu'elle se
constitue partie civile.
SUJET 12 : LA PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE
CIVILE
A- Conditions de fond
● L’infraction en cause doit être un crime ou un délit. Les contraventions sont exclues du
champ de la plainte avec constitution de partie civile. (art.96 et 106 du code de
procédure pénale)
● Le préjudice dont la victime demande réparation doit tirer sa source de l’infraction.
● L’action publique ne doit pas avoir encore été mise en mouvement. Dans ce cas, la
victime doit seulement se constituer partie civile.
B- Conditions de forme
I-LES CARACTERISTIQUES
⮚ Non contradiction
⮚ Procédure non contradiction
⮚ Elles sont exécutoires sans délai
⮚ Elles peuvent être rétractées
⮚ Elles peuvent être prises dans tous les domaines
⮚ Elle est exécutoire sans délai
II-PROCEDURE
Il rédige sur requête qu’il dépose au Greffe qui le transmet au Procureur de la République
tribunal ou au Juge délégué.
La requête est accompagnée de pièces justificatives sans qu’il soit tenu et la partie adverse
ne soit entendue.
1-Refus de l’accorder
Rejet de la requête : appel par requête adressée au 1er Président de la Cour d’Appel.
SUJET 14 : LA PROCEDURE DE FLAGRANT DELIT Art 402
CPP
N°1
N°2
Procédure de jugement qui peut être ouvert en cas de délit flagrant Art 77 CPP
Les procédures d’urgence sont des procédures permettant de demander à une juridiction
qu’elle ordonne des mesures provisoires mais rapides tendant à préserver les droits du
demandeur. Elle facilite également l’obtention rapide une décision du tribunal. L’inconvénient,
est qu’elle permet à la partie qui use de cette voie de ne pas avoir de contestations sérieuses
car le juge ne statue pas sur le fond du litige. Pour mener à bien notre réflexion sur ce thème,
il convient d’analyser les conditions pour procéder à la procédure d’urgence et les effets qui
en découlent.
Les procédures d’urgence ne peuvent être mise en œuvre que si certaines conditions sont
réunies. Ces dernières, une fois réunies, produisent des effets juridiques.
- Les exceptions de procédure doivent être soulevées simultanément avant tout moyen
de défense au fond.
- Pas de nullité de forme sans texte.
- Pas de nullité sans grief : pour obtenir nullité, il faut justifier d’un grief et ce peu
importe que la formalité soit substantielle ou non.
- Elles relèvent en droit commun de la compétence du juge de la mise en état et doivent
être soulevées in limine litis (dès le début de l’instance).
- Dans tous les cas où un juge de la mise en état est désigné, il est seul compétent pour
statuer sur les exceptions de procédure.
B. NULLITES DE FOND
SUJET 19 : L’HOMOLOGATION
Dans le but de désengorger les tribunaux, les autorités ont développés des mécanismes de
résolution amiables des différends. Dès lors, afin de consolider la force des accords issus de
ces négociations, elles doivent être soumises à l’homologation du juge. Cette dernière faisant
l’objet de notre étude. L’homologation entant qu’approbation par un tribunal des accords
obtenus à la suite d’un processus conventionnel de règlement des différends est soumise à des
conditions d’octroi (I) avant de produire ses effets (II).
A-Les jugement pris en chambre de conseil revêtus des mêmes caractères que les
jugements intervenus en audience publique
-les mêmes obligation de rédaction (exposé des motifs, arguments des parties, dispositifs)
-La même force obligatoire et exécutoire
B-l’appel des jugements pris en chambre du Conseil soumis aux mêmes règles et
conditions des jugement rendus en audience publique pour les appels
-les délais ;
En définitive, nous retenons que les jugements pris en chambre du conseil dans les cas prévus
par la loi. Exceptées les raisons, ils produisent les mêmes effets et sont soumis aux mêmes
règles que ceux intervenus en audience publique en ce qui concerne l’appel.
Considérés comme des ordres d'une autorité judiciaire tendant à s'assurer d'une
personne ou à la faire comparaître d'où résulte sa mise en examen, les mandats de justice sont
des instruments juridiques. Il en existe quatre types, à savoir : le mandat de comparution, le
mandat d'amener, le mandat de dépôt et le mandat d'arrêt. Ces mandats, soumis à certaines
règles juridiques(II), sont l'apanage de certaines autorités judiciaires (I).
A- Le principe
- Le Procureur de la République
- le mandat est daté et signé par le Magistrat qui le décerne, et revêtu de son sceau ;
Les quatre types de mandats peuvent être regroupés en deux grandes catégories : les
mandats aux fins de comparution et les mandats aux fins d'incarcération provisoire.
- Les mandats aux fins de comparution tendent à faire comparaître l'inculpé devant le
magistrat instructeur. Il s'agit d'une part du mandat de comparution, lorsque la personne qu'il
vise ne répond pas aux convocations. Ce mandat lui est notifié généralement par un
commissaire de justice, mais dans certains cas par un officier ou agent de la police judiciaire
ou par un agent de la force publique. Et d'autre part le mandat d'amener, qui est notifié et
exécuté par un officier ou agent de la police judiciaire ou par un agent de la force publique, ou
encore par le chef d'établissement pénitentiaire si l'individu est déjà en détention pour une
autre cause.
SUJET 23 : LA PERQUISITION
-La perquisition peut se faire avec l’autorisation d’un magistrat ou sans que cela
ne soit nécessaire selon des cas précis.
-la perquisition doit se faire avec l’accord du perquisitionné ou sans que cela ne
soit nécessaire dans certains cas.
-L’heure
-le lieu
-la présence ou non du perquisitionné
SUJET 24 : L’INCULPATION
A- La notion d’inculpation
B- L’acte d’inculpation
- Le Juge d’instruction constate l’identité de l’individu lui notifie les charges qui
pèsent lui. Cet acte s’appelle l’inculpation.
- L’individu soupçonné est alors inculpé.
- Toutes les pièces de la procédure lui sont alors communiquées, Article 133, code
de procédure pénale ;
- Lorsque le Juge d’instruction décèle un mandat d’arrêt contre un individu, cela
vaut inculpation.
- le laisser en liberté.
- L’inculpé peut attaquer tous les actes d’instruction par la voie de l’appel,
- L’inculpé a droit à un Avocat, il peut être entendu ou interrogé,
- Lors de l’inculpation, l’individu peut garder le silence.
NB : L’inculpation prend fin, soit par une l’ordonnance de règlement, soit par l’ordonnance de
clôture ou par une ordonnance de renvoi.
En définitive, il convient de retenir que l’inculpation est le fait de rattacher les faits
infractionnels à un individu pressenti par le Juge d’instruction pour être l’auteur desdits faits
incriminés par la loi pénale. C’est donc à ce niveau que le Juge d’instruction recueille toutes
les informations relatives au mis en cause. Cependant, l’inculpation n’est pas sans effets. Elle
suscite des effets tant à l’égard de l’inculpé qu’à l’égard des actes d’instruction du Juge. Pour
notre part, l’inculpation est d’autant plus importante que nécessaire dans un monde où la
violence est devenue la règle d’or. Etant donné qu’en matière pénale, il est admis la
responsabilité personnelle, il devient nécessité, voire impératif d’attribuer la paternité des
faits infractionnels à leurs auteurs présumées, d’où l’inculpation.
Dans l’optique d’éviter le renvoi de l’auteur d’un délit devant le Tribunal correctionnel et
d’instaurer un dialogue entre l’accusé et le Procureur de la République, un mode de traitement
de certaines infractions qualifiées délits, consistant au terme d’une procédure allégée à
proposer au prévenu une peine inférieure à celle encourue, en échange de la reconnaissance
de sa culpabilité a été mis en place. Il s’agit de la procédure de reconnaissance de culpabilité,
désignée en droit positif sous le vocable de procédure de comparution sur reconnaissance
préalable de culpabilité. Ce mode de traitement régit par les articles 521 et suivant, du code de
procédure pénale obéit cependant à des conditions de mise en œuvre et est soumis à une
procédure propre.
*Art 521: l’accusé doit avoir reconnu les faits qui lui sont reprochés
A- Le déroulement de la procédure
SUJET 26 : LA TRANSACTION
La transaction est une procédure par laquelle le Procureur de la République propose à l’auteur
d’une infraction le paiement d’une amende. Ainsi dit, pour mieux appréhender la transaction il
convient de voir dans un premier temps les conditions d’exercice de la transaction (I) et dans
un second temps ses effets (II)
Au terme de notre analyse il est à retenir que la transaction vise le paiement d’une amende
proposée par le procureur de la république au délinquant en tenant compte des peines
d’amende prévues par la loi. Par ailleurs, la transaction est soumise à des conditions et
comporte divers effets dont l’extinction de l’action publique.
(603 CPP)
SUJET 28 : L’OPPOSITION
L’opposition exercée tant en matière civile que pénale, s’entend d’une voie de recours par
laquelle une partie condamnée par défaut sollicite de la juridiction qui a statué la rétractation
après débat contradictoire, de la décision rendue.
A-CONDITIONS DE L’EXERCICE
- Condition de fond : Décision rendue par défaut
-Condition de forme : L’opposition est introduite suivant les formes et règles établies pour la
saisie de la juridiction qui a statué. Elle est faite par exploit de commissaire de justice, par
voie d' assignation selon l'article 157 du code de procédure civile et par voie de requête en ce
qui concerne les recours contre l’ordonnance du Président du Tribunal.
-Délai d’opposition : L’opposition doit se faire dans un délai de 15 jours, selon les dispositions
de l’article 154 et 158 du code de procédure civile.
B-EFFETS D’OPPOSITION
L’opposition a pour effet de mettre les parties en l’état initial suivant les dispositions de
l'Article 158 du code de procédure civile.
A-CONDITIONS
-Conditions de fond : arrêts ou jugements rendus par défaut selon les dispositions de l’article
514 du code de procédure pénale.
-Le délai de l’opposition est de 10 jours si le prévenu réside en Côte d’Ivoire et 1 mois pour les
autres cas selon les dispositions de l'Article 516 du code de procédure pénale
B-EFFETS D’OPPOSITION
Elle a pour un effet suspensif ou instinctif du jugement par défaut non avenu dans toutes ses
dispositions et le tribunal statuant sur opposition rend un nouveau jugement.
En définitive, nous pouvons retenir que l’opposition est une voie de recours ordinaire ouverte
au défendeur défaillant et à toutes les parties intéressée, dont l’exercice obéit à des conditions
et produit des effets.
SUJET 29 : L’APPEL
L’APPEL (art : 162)
L’appel est la de recours par laquelle une partie sollicite de la cour d’appel la reformation de
la décision rendue par la juridiction de première instance. Il faut distinguer l’appel que l’on
soit en matière civile ou en matière pénale.
CONDITIONS DE FOND
CONDITIONS DE FORME
CONDITIONS DE DÉLAI
-1 mois à compter de la signification par la partie diligente en oublier que les délais peuvent
augmenter comme le prévoit l’article 34 al 2
-L’appel suspend l’exécution décision entreprise, sauf si l’exécution provisoire a été ordonnée.
-L’appel a pour effet de remettre la cause en l’état où elle se trouvait avant la décision
entreprise.
A-APPEL DE JUGEMENT
- Cet appel, formé par déclaration au greffe du tribunal, est interjeté dans les vingt-
quatre heures à compter de la notification de 1' ordonnance. Le procureur général a
également dans tous les cas le droit d'interjeter appel, lequel est formé par déclaration
au greffe de la cour, dans les dix jours qui suivent la notification de l’ordonnance du
juge d'instruction au procureur de la République. Une expédition de la déclaration
d'appel est transmise sans délai au greffe de la juridiction d'instruction intéressée.
NB : Les décisions susceptibles d’appel articles 162, 163 CPC. Article 164 CPC parle des
différentes formes d’appel. Article 168 CPC parle des délais d’appel.
SUJET 30 : L’ASSIGNATION
Pour remédier par voie judiciaire à un contentieux né entre deux ou plusieurs individus le
législateur selon le code de procédure civile, commerciale et administrative a prévu deux
modes d’introduction de l’instance qui sont notamment la requête et l’assignation. Cette
dernière prévue par le code de procédure civile, commerciale et administrative en son article
33, fera l’objet de notre présente étude. Pour bien élucider ce thème a nous soumis, il est
judicieux de se savoir : Quelles sont les différentes formes d’assignation et quels en sont ses
effets ? Répondre à une telle interrogation nous emmènera à analyser les formes et le contenu
d’une assignation (I) avant aborder les implications(II)
A- FORMES
Il existe deux types d’assignation à savoir :
⮚ l’assignation par voie électronique et écrite (ordonnance de 2015-180 du 24 mars 2015)
⮚ un acte extra-judiciaire qui émane d’un commissaire de justice (article 32 CPC)
B- CONTENU
⮚ Sous peine d’assignation doit contenir (l’objet de la demande et l’exposé des moyens)
⮚ L’indication du tribunal compétent avec la date et l’heure de l’audience ou de
comparution (article 33 et 246 CPC)
II- PROCEDURE ET EFFETS
A- PROCEDURE
B- EFFETS
L’assignation introduit l’instance et fait naitre à la charge du défendeur des obligations.
S’il ne comparait pas il peut être sanctionné par le juge.
Pour finir retenons que l’assignation est la voie royale pour introduire une instance qui obéit à
un formalisme très exigeant sous peine d’irrecevabilité.
-(art 225 cpp) sont considérés comme charges nouvelles les déclarations des témoins, pièces
et procès-verbaux qui n’ayant pu être soumis à l’examen du juge d’instruction, sont cependant
de nature soit à fortifier les charges, soit à donner aux faits de nouveaux développements
utiles à la manifestation de la vérité.
-(art 234 cpp) la chambre d’instruction peut, dans tous les cas, à la demande du procureur
général, d’une des parties ou même d’office, ordonner tout acte d’information complémentaire
qu’elle juge utile et décerner des mandats.
-(art 235 cpp) la chambre d’instruction peur d’office ou sur les réquisitions du procureur
General, ordonner qu’il soit informé à l’égard des inculpés ou prévenus renvoyés devant elle,
sur tous les faits principaux ou connexes susceptibles de qualifications pénale résultant du
dossier de la procédure, qui n’auraient pas été visés par l’ordonnance du juge d’instruction ou
qui auraient été distraits par une ordonnance comportant non-lieu partiel, disjonction ou
renvoi devant la juridiction correctionnelle ou de simple police.
-(art 238 cpp) il est procédé au supplément d’information conformément aux dispositions
relatives à l’instruction préalable soit par un des membres de la chambre d’instruction, soit
par un juge qu’elle délègue à cette fin.
-(art 289 cpp) le président, si l’instruction lui semble incomplète ou si des éléments nouveaux
ont été révélés depuis sa clôture, peut ordonner tout acte d’information qu’il estime utile.
-il y est procédé soit par le président, soit par un de ses assesseurs ou un juge d’instruction
qu’il délègue à cette fin : dans ce cas, les prescriptions relatives au juge d’instruction
s’appliquent.
-(art 285 ccp) le tribunal commet par jugement un de ses membres pour y procéder, ce
dernier dispose des pouvoirs prévus aux articles 188 à192, sauf celui de décerner mandat de
dépôt ou d’arrêté. Le supplément d’information obéit aux règles des articles 135 à 139.En
outre, le PROCUREUR de la REPUBLIQUE peut obtenir au besoin par voie de réquisition la
communication d’une partie du dossier à toute époque de la procédure.
*devant le tribunal de simple police :(art 547 cpp) s’il y’a lieu à supplément d’information, il y
est procédé par le juge du tribunal de simple police, conformément aux articles 135 à 139 du
cpp. Les dispositions de l’article 485, alinéa 3, sont applicables.
Le prononcé de bien de décisions de justices dépend parfois d’un évènement dont la prise en
compte est impérative pour la suite du procès. Ce qui justifie que le juge puisse être amené à
sursoir à statuer lorsqu’il est saisi d’une affaire. Ainsi dit, le sursis à statuer objet de notre
analyse s’entend, en l’absence de définition légale en droit ivoirien, d’une décision prononcée
par le juge dont la vocation est de suspendre le cours normal de l’instance jusqu’à la
survenance d’une date fixée ou d’un évènement déterminé. Il se rencontre en procédure civile
et se distingue du sursis à exécution qui a pour but de suspendre l’exécution d’une décision de
justice aussi bien en matière civile, pénale, qu’administrative. Il présente des caractéristiques
singulières (I). Une fois ordonné, le sursis produit des effets(II).
✔ Il faut entendre par là que le juge doit suspendre l’instance lorsque la partie qui
demande le sursis dispose d’un délai pour accepter ou refuser la succession. Il en est
ainsi car, l’article 43 de la loi relative à la succession prévoit que pendant le délai de
prescription, l’héritier ne peut être contraint à prendre qualité
✔ Ce délai est de 5 ans conformément à l’alinéa 1er de l’article 42 de la loi relative aux
successions qui dispose que <<la faculté d’accepter ou de répudier une succession se
prescrit par cinq ans à compter de l’ouverture de la succession>>.
- Des bénéfices de division et de discussion en matière de cautionnement
✔ Le juge est amené à suspendre l’instance lorsque la partie qui demande le sursis jouit
d’un bénéfice de discussion ou de division. Le premier permet à la caution d’exiger du
créancier qu’il saisisse et fasse vendre les biens du débiteur avant de l’actionner.
✔ Quant au second, il autorise la caution à exiger du créancier qu’il divise préalablement
son action et la réduise de la part et portion de chaque caution.
- Des questions préjudicielles adressées à un juge administratif ou tout autre juridiction
spéciale
✔ Il convient de noter dans cette partie que, quand la solution d’un litige dépend d’une
question qui soulève une difficulté sérieuse relevant de la compétence de la juridiction
administrative ou de toute autre juridiction spéciale, la juridiction judicaire
initialement saisie transmet la question à la juridiction compétente et sursoit à statuer
jusqu’à la décision de ladite juridiction sur la question préjudicielle.
✔ Le juge sursoit à statuer aussi lorsqu’en cours d’instance, il est soutenu qu’une
disposition législative est contraire à la constitution et que le conseil constitutionnel
est de ce fait saisi pour vérifier la conformité de cette loi à la constitution.
✔ En vertu de cette règle, le juge saisi d’une action civile doit sursoir à statuer sur celle-ci
tant qu’il n’a pas été prononcé définitivement sur l’action publique lorsqu’elle a été
mise en mouvement. (Exemple d’une action civile exercée en réparation du dommage
causé par l’infraction pour laquelle et engagée une procédure pénale).
- Des cas de poursuites criminelles en faut principal (il est sursis au jugement de la
cause, si elle ne peut être jugée indépendamment de la pièce arguée de faux selon
l’article 98 alinéa 1 du CPC).
✔ Le juge peut sursoir à statuer lorsque l’une des parties invoque une décision frappée
d’une tierce opposition, d’un recours en révision ou d’un pouvoir en cassation. A
condition que la décision dont se prévaut le demandeur soit susceptible d’avoir une
incidence sur la solution du litige qui lui est soumis.
- Le faux incident civil ou le juge n’est pas obligé d’accorder l’enquête, s’il est
suffisamment éclairé
(Selon l’article 92 du CPC, celui qui évoque la fausseté ou la falsification d’une pièce
produite au cours d’une procédure peut être autorisé à prouver le faux qu’il évoque.
Mais, le juge peut rejeter la demande d’inscription en faux si elle est dénuée de tout
fondement ou sans intérêt pour la solution de l’affaire).
Il faut noter que le jugement ordonnant ou refusant le sursis à statuer, une fois rendu est
susceptible d’appel (Art 98 du CPC).
Le sursis à statuer ne dessaisi pas le juge du contentieux initial, de sorte qu’il dispose de la
faculté de revenir sur sa décision, a tout le moins d’abréger ou de proroger le délai fixé. Ainsi,
à l’expiration du sursis, l’instance est poursuivie à l’initiative des parties ou à la diligence du
juge, sauf la faculté pour lui d’ordonner, s’il y a lieu, un nouveau sursis. En effet, Il est dit de la
juridiction saisie qu’elle n’est pas dessaisie de l’affaire en ce sens qu’elle n’a pas encore rendu
de décision au fond. Laquelle décision peut être influencée par les résultats du sursis.
En définitive, il convient de retenir que le sursis à statuer est une mesure de sauvegarde des
droits et de préservation des intérêts des justiciables qui permet à l’autorité compétente saisie
d’une affaire de différer sa décision. Fort malheureusement, un seul article lui est consacré
dans la législation ivoirienne, en l’occurrence l’article 98 du code de procédure civile. Il
apparait donc opportun que le législateur puisse envisager à l’avenir une règlementation plus
complète de la notion.
- Le juge chargé de la mise en état autorise les parties qui invoquent leurs témoignages à
les faire comparaître (Art 77 du code de procédure civile, commerciale et administrative);
- Le sourd-muet à la possibilité de témoigner par écrit ou par des signes s'il en est capable
(Art 79 du CPP).
- Les officiers de police judiciaire procèdent à des enquêtes lorsqu'ils reçoivent une
plainte ou des dénonciations (Art 29 du code de procédure pénale);
- L'officier de police judiciaire convoque la personne qui fait l'objet de l'enquête, il dresse
un procès-verbal de ses déclarations (Art 62 du CPP).
- S'il doit procéder à des constatations d'ordre techniques ou scientifiques, il peut avoir
recours à une personne qualifié dans ce domaine (Art 64 du CPP);
- L'officier de police judiciaire à seul avec la personne experte dans le domaine technique
ou scientifique connaissance des documents avant de procéder à leur saisie (Art 65 du CPP);
- L'officier de police judiciaire peut procéder sous son contrôle sur toute personne contre
laquelle il existe des soupçons d'avoir commis ou tenté de commettre l'infraction aux
opérations de prélèvement nécessaires à la réalisation d'examens techniques et scientifiques
(Art 66 alinéa 1 du CPP).
Le domaine de la mise en état s’étend tant à certaines mesures (A) qu’aux incidents de
procédure (B)
Le régime juridique de la mise en état concerne ses effets (A) et les recours contre les
ordonnances du juge (B)
Mettre le dossier en état d’être jugé et permettre ainsi au tribunal de mieux statuer car le
dossier de la procédure est complet. Il a pour effet de purger la procédure de tous vices.
-les ordonnances du juge de la mise en état ne sont pas susceptibles d’opposition. Elle ne
peuvent êtres frappées d’appel ou de pourvoi en cassation qu'en même temps que la décision
du tribunal, sauf si elles mettent fin à l'instance
Le classement sans suite doit être motivé par des circonstances liées à la commission des
faits.
- D’opportunité ;
Existence d’une infraction insuffisamment caractérisée (problème de preuve) ou la
personnalité de l’auteur
-JURIDIQUES
Aussi, les conditions de qualification du jugement contradictoire diffèrent selon qu’on se situe
dans une procédure pénale ou qu’on est dans une procédure civile.
Quelles sont les conditions au vue desquelles l’on peut qualifier un jugement de
contradictoire ?
La réponse à cette interrogation commande que l’on fasse une distinction entre le jugement
contradictoire en procédure pénale et le jugement contradictoire en procédure civile.
I- LE JUGEMENT CONTRADICTOIRE EN MATIERE PENALE
Principe : le jugement est contradictoire lorsque toutes les parties ont comparu.
Exceptionnellement il ressort des dispositions des articles 420 et 421 CPP que le jugement
est contradictoire alors même que le prévenu n’a pas comparu lorsque :
- il est établi qu’il a eu connaissance de la citation régulière le concernant bien qu’il n’ait
pas été cité à personne
- il a adressé une lettre au président du tribunal demandant à etre jugé en son absence à
condition l’infraction commise soit passible d’une peine d’amende ou d’une peine
d’emprisonnement inférieur à deux ans.
L’article 144 du CPCCA pose par ailleurs les conditions de qualification de jugement
contradictoire lorsque les parties n’ont pas comparu.
D’après ce texte, il suffit que la partie contre laquelle a été rendu le jugement ait eu
connaissance de la procédure pour que le jugement soit contradictoire. Cette
connaissance résulte :
Il importera donc de voir les conditions avant d’aborder les effets de la décision
définitive.
L’introduction de l’instance est le moyen par lequel une action est portée devant une
juridiction.
Traditionnellement, elle est introduite soit par la voie d’une assignation, soit d’une requête,
toutefois il arrive des situations où l’instance est ouverte du fait du consentement des parties,
elle est dite la comparution volontaire inscrit dans la loi n°72-833 du 21 décembre 1972,
modifiée plusieurs fois, portant code de procédure civile, commerciale et administrative en
son article 39. Quelles sont dès lors les conditions requises pour l’application de la
comparution volontaire? Pour mieux cerner cette préoccupation, nous allons subdiviser notre
travail autour de deux grands axes, d’une part des conditions de fond (I), et d’autre part des
conditions de forme (II).
D’un commun accord, ils s’entendent pour aller devant l’instance. Cette procédure permet aux
parties de définir leur position dès le départ.
Les parties se présentent, sans avoir été assigné par l’une ou l’autre partie et demandent que la
justice soit rendue à leur profit, donc être jugé spontanément.
Ainsi en matière pénale comme en matière civile le juge peut rendre des jugements dits
jugements de défaut.
Pour mieux comprendre notre sujet il convient d'abord d'analyser les critères de qualification
d’un jugement de défaut et les effets juridiques qu'emporte ce type de décisions.
- La partie jugée par défaut peut attaquer la décision par la voie de l’opposition
(rétractation) surtout si c’est une décision rendue en dernier ressort
- La partie jugée par défaut peut attaquer la décision par la voie de l’appel
SUJET 40 : LA REPRESENTATION EN JUSTICE ??????
La prescription est un mode ou une cause d’extinction de l’action publique résultant du non
exercice de celle-ci avant l’expiration du délai fixé par la loi dont la survenance résulte du seul
écoulement du temps. La prescription de l’action publique est le temps écoulé depuis la
commission de l’infraction ou depuis le dernier acte de poursuite ou d’instruction jusqu’à un
délai après lequel aucune poursuite n’est plus possible.
Condition de fond
Cependant, les infractions de génocide, de crime de guerre et de crime contre l’humanité sont
imprescriptibles.
Condition de délai
A – l’effet principal
-Aucune action relative aux faits infractionnels ne peut plus être poursuivie ni par le
procureur de la république, ni par la victime L’auteur ou le complice devient libre.
B- EFFETS SECONDAIRES
-L’action civile demeure si elle a été engagée avant la prescription de l’action publique
seulement devant les juridictions civiles.
Pour une fluidité de notre argumentation nous analyserons d'abord les conditions préalables
au prononcée de la contrainte par corps (I) pour ensuite voir ses effets (II)
- La contrainte par corps ne peut être exercée que contre les personnes dont la
culpabilité à été établie par décision de justice devenue irrévocable (article 742 cpp)
- La personne doit avoir été condamnée à une amende pénale ou civile, aux frais, aux
dommages et intérêts ou tout autre paiement au profit du Trésor public
- La personne condamnée doit être âgée de plus de 18 ans et ne doit pas avoir 60 ans au
moment de la condamnation (article 724 cpp)
- La personne condamnée est emprisonné pour une durée fixée suivant la valeur de sa
dette (article 741cpp)
- La contrainte par corps est réduite de moitié pour les condamnés qui justifient de leur
insolvabilité en produisant un certificat (article 743 cpp)
B- Les effets sur la dette
- Le condamné qui a subi la contrainte par corps n’est pas libéré de sa dette (article
753cpp)
- Il peut toutefois faire cesser les effets de la contrainte par corps en fournissant une
caution solidaire ou en payant ou consignant une somme suffisante (article 752cpp)
En cas de refus de mettre en liberté provisoire, le prévenu peut faire appel contre les
ordonnances de refus.
Prévue par l’article 51 et 788 du code de procédure pénale, l’opportunité des poursuites du
Procureur de la République, objet de notre étude, est une faculté reconnue au Ministère public
lorsqu'une infraction lui est dénoncée de déclencher ou pas l’action publique. Il convient donc
de mieux approfondir l’étude cette notion (I) avant de voir ses limites (II).
A - SIGNIFICATION DU PRINCIPE
-Un pouvoir reconnu au Procureur de la République
-Il faudrait que l’infraction concernée ne soit pas une infraction aggravée ou contre les biens.
Le Ministère de la justice reçoit une liste venant de la Direction des Affaires Pénitentiaires des
prisonniers éligibles à la grâce. Le Garde des Sceaux prend un projet d’arrêté qu’il soumet au
Président de la République qui prend un arrêté.
II-EFFETS
-Dispense totale ou partielle. La grâce n’a pas d’effets lorsqu’une mesure de sûreté ou
d’internement dans une maison de sûreté est prise ou une confiscation.
CONCLUSION
SUJET : LA CONSIGNATION
I-LA CONSIGNATION EN MATIERE PENALE
A-Les cas de constitution avec partie civile (articles 106 à 109 CPP)
C- ?
NOTION
Le travail d’intérêt est une peine principale en matière pénale qui contraint l’individu à
exécuter un travail sans toucher de rémunération pour le compte d’une collectivité publique,
d’une association agrée ou d’une personne de droit privé. Un décret viendra fixer les modalités
d’exécution du travail d’intérêt général.
-il doit s’agir d’un délit ou d’une contravention. La peine d’emprisonnement n’excédant pas 3
ans.
II-LES EFFETS
-A défaut d’exécution de travail d’intérêt général, il va exécuter la peine initialement prévu
SUJET : LA REQUALIFICATION
Requalifier un fait c’est donner une neutre qualification.
II-LES EFFETS
⮚ Amélioration du sort de la personne poursuivie
⮚ Effet sur la compétence des juridictions
⮚ Effets sur la nature de l’infraction
SUJET : LES ORDONNANCES DU JUGE D’INSTRUCTION
I-LES DIFFERENTES SORTES D’ORDONNANCE DU JI
A-Ordonnance prise à l’ouverture de l’ordonnance
⮚ Ordonnance d’incompétence art 111 CPP
⮚ Ordonnance de refus d’informer
⮚ Ordonnance d’irrecevabilité
Lorsque le JI choisit une solution personnelle, plusieurs proposées dont le rejet peut faire
grief.
⮚ Fond : L’existence d’un condamné ayant subi une peine privative de liberté. Il doit
donner des preuves suffisantes de bonne conduite.
⮚ Il doit présenter des garanties de représentation
⮚ Purger la moitié de sa peine
⮚ Le récidiviste doit avoir purgé les 2/3 de sa peine
⮚ Le condamné doit avoir purgé les 15 ans de prison.
⮚ Forme : Le droit d’accorder la libération conditionnelle est accordé par le ministre de
la Justice sur avis du ministre de l’intérieur.
⮚ Exception : Par décret du Président de la République. Dans ce cas, il n’a pas besoin de
suivre une quelconque procédure.
Le condamné fait sa demande de libération conditionnelle, le chef de l’Etablissement
pénitentiaire donne son avis et transmet le dossier au JAP.
Le ministère public donne sur avis. Le Préfet du lieu d’habitation donne son avis.
⮚ La libération conditionnelle art 736 CPP.
II-L’EXECUTION
⮚ La durée est fixée dans l’arrêté de libération conditionnelle.
⮚ Elle diffère d’une peine temporaire à une peine perpétuelle.
⮚ Peine temporaire =la durée ne peut être inférieure au restant de la peine non susis.
⮚ Peine perpétuelle=durée comprise entre 5 et 10 ans.
⮚ Arrestation.
L’exécution forcée, c’est lorsqu’une décision est rendue et que le vaincu refuse l’exécution
volontaire. Dans ce cas, on a recours à l’obligation forcée.
SUJET : LE REFERÉ
Il existe deux procédures d’urgence à savoir : le Référé et les Ordonnances sur requêtes
Acte d’assignation est un acte d’Huissier. L’une des parties est convoquée.
Voie de requête :
La fonction de Juge de référé est exercée par le Président du Tribunal. Il peut déléguer cette
fonction. Il existe 2 types de référés :
A-EFFETS
⮚ Exécution immédiate de la décision nonobstant appel ou voie de recours.
Article 227 CPC ;
⮚ Certaines décisions sont exécutées sur minute et avant enregistrement.
⮚ La minute est la décision rendue par Tribunal écrite de sa propre main et conservée au
Greffe.
Article 256 CPC.
⮚ La Grosse : une décision de justice revêtue de la formule exécutoire.
B-RECOURS
⮚ La voie de l’appel est ouverte à la décision de référé devant la Cour d’Appel (Article
228 CPC) dans un délai de 8 jours.
⮚ La voie d’opposition n’est pas ouverte contre le référé.
SUJET : LES ACTES DES COMMISSAIRES DE JUSTICE
La présentation du Commissaire de Justice à travers la loi no 2018-974 du 27 Décembre 2018
portant statut des Commissaires de Justice (Huissier de Justice et Commissaire-Priseur).
⮚ L’Assignation est un acte par lequel une personne saisit le Juge, elle ouvre les portes de
l’instance.
⮚ Au cours de l’instance en justice, il fait assurer la police de l’audience.
⮚ Les décisions avant dire droit sont signifiées d’abord par l’autre partie.
(Article 10 CPC)
⮚ En matière commerciale :
-Si c’est un commerçant article 13
-Si c’est un non commerçant article 9 de la loi sur les juridictions de commerce de
2016.
⮚ En matière administrative : article 15 CPC
⮚ En matière fiscale : article 16 CPC.
Elles sont le fait d’un Juge d’Instruction de mandater un autre Juge d’Instruction pour mission
d’exécuter des enquêtes pour lui. Article 188 CPP.
A-LES CONDITIONS
Article 188 al 3 et 4. (1ere condition)
-Le Juge d’instruction peut décerner tous les mandats sauf des mesures de garde à vue.
A-LES CONDITIONS
⮚ L’existence d’un accord de coopération judiciaire entre la CI et ce pays.
⮚ Il doit informer le Procureur de la République du TPI qui à son tour informe le
Procureur Général de la Cour d4appel et le Ministère de la justice et ce par voie
diplomatique à l’Ambassade de ce pays.
Le dossier est transmis au ministère des affaires étrangères qui le transmet par voie
diplomatique.
II-LES EFFETS
Le Magistrat instructeur du pays étranger va poser tous les actes d’instruction dans le seul but
de parvenir à la manifestation de la vérité.
Prévue par les articles 157 à 173 du CPC, la tierce opposition consiste pour une personne non
partie à un jugement mais dont les effets de ce jugement lui font grief ; et qui demande sa
suspension à son égard.
-Elle peut être dirigée contre toute décision de n’importe quelle nature même si elle a été
exécutée.
B-LA FORME
-Elle est introduite par voie d’assignation ou des requêtes.
-La consignation de la somme de 5 mille francs sauf s’il s’agit de l’Etat ou les personnes
bénéficiant de l’assistance judiciaire.
II-LES EFFETS
-Elle ne suspend les décisions rendues ; sauf décisions contraires du Juge des référés.
-La transaction
Elle est la décision rendue par le Juge qui découle de la minute qui est conservée au Greffe et
consignée par le Juge. On parle d’expédition d’un jugement, d’un arrêt, d’une ordonnance.
-Expédition par les Commissaires de justice parce qu’ils gardent l’original dans leurs cabinets.