Les concepts économiques

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1. Les indicateurs économiques et de

développement
2. Le marché du travail
3. Le niveau de vie
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1. Les indicateurs économiques et de développement

A. Le produit intérieur brut (PIB)
B. L’indice de développement
C. Le Bonheur national brut
D. L’indice mondial de l’innovation
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A. Le PIB
 Le PIB est un indicateur économique qui permet de
mesurer les richesses créées dans un pays au cours d’une
période donnée.
 Pour calculer le PIB, il faut additionner les valeurs
ajoutées de tout ce qui est produit dans le pays
 Le PIB, c’est la richesses créée par les activités de
production
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 Pour cela, on utilise l’indice des Prix à la consummation
(IPC) mesuré par l’INSEE et on obtient le PIB réel.
 Selon l’INSEE, l'indice des prix à la consommation (IPC) est
l'instrument de mesure de l'inflation. Il permet d'estimer,
entre deux périodes données, la variation moyenne des
prix des produits consommés par les ménages. C'est une
mesure synthétique de l'évolution de prix des produits, à
qualité constante.
 Le produit intérieur brut réel (en volume) est le PIB
mesuré à prix constants, c'est-à-dire en volume. On
obtient les estimations du PIB à prix constants en
exprimant les valeurs de tous les biens et services produits
au cours d’une année donnée, aux prix d'une période de
référence.
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 Pour comparer le niveau de richesse entre pays, il faut
convertir les PIB dans une monnaie unique, le dollar PPA
(parité du pouvoir d’achat) qui permet d’effacer les
differences de niveaux de prix entre les pays.
 Il faut aussi prendre en compte le nombre d’habitants par
pays. Plus il y a d’habitants plus la production globale
peut être important. On divise alors le PIB de chaque pays
par le nombre d’habitants et obtient le potential de
richesse de chaque habitant : le PIB par habitant
 Le PIB par habitant est un indicateur économique qui
permet de comparer les niveaux de richesse créée par
différents pays, car il calcule le rapport entre la valeur de
la production finale d’un pays et la population de ce
dernier sur une période définie. 
 Source: https://planificateur.a-contresens.net/classement_par_pays/PIB.html
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 Question: Quelles sont les limites du PIB en tant

qu’indicateur de croissace?
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B. L’IDH
 L’IDH est calculé depuis 1990 par le “Projet des Nations
Unis pour le Développement” (PNUD) afin de classer les
pays selon leur développement qualitative et pas
uniquement économiques.
 L’IDH correspond à un indice composé calculé chaque
année par le PNUD afin d’évaluer le niveau de
développement des pays en se fondant non pas sur des
données strictement économiques, mais sur la qualité de
vie de leurs ressortissants.
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 L’IDH intègre trois facteurs :

 l’espérance de vie à la naissance, car elle est significative
des conditions de vie à venir des individus (alimentation,
logement, eau potable…) et de leur accès à la médecine ;
 le niveau d’éducation, qui détermine l’autonomie tant
professionnelle que sociale de l’individu ;
 le revenu national brut par habitant, révélateur du niveau
de vie des individus et ainsi de leur accès à la culture, aux
biens et services, aux transports…
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 L’IDH se présente comme un nombre de 0 à 1. Plus le

niveau se rapproche de 1 plus le niveau de développement
du pays est élevé:
 De 0 à 0,5 : IDH faible
 De 0,5 à 0,7: IDH moyen
 De 0,7 à 0,8 : IDH élevé
 De 0,8 à 1: IDH très élevé
 Source: humain IDH. (ECONOMIE ...youtube.com
 Source: IDH dans le monde - www.elodie-salzenstein.fr
Source:
https://www.journaldunet.fr/patrimoine/guide-des-finances-personnelles/1170004-classe
ment-idh-2020/
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 Si le PIB est un indicateur quantitative ( qui mesure la

richesse), l’IDH est un indicateur qualitative ( qualité de
vie de la population)
 Un PIB élevé peut engendrer une augmentation de l’IDH,
mais un PIB élevé n’entraîne pas forcément un IDH élevé.
 Des écarts importants existent entre les continents et les
pays:
 Hormis les pays de l’OCDE (qui regroupe les pays les plus
riches du monde), dont l’IDH s’élève à 0,880, cet indice est
le plus élevé en Amérique latine et Caraïbes et en Europe
et Asie centrale (respectivement 0,748). L’IDH atteint
0,896 dans les régions au développement humain très élevé
, contre 0,505 dans les pays les moins avancés (en Afrique
subsaharienne )
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C. Le Bonheur national brut
 Le produit intérieur brut (PIB) mesure la richesse ou
l’activité économique d’un pays. Pour ce faire, il calcule les
résultats obtenus à partir de l’industrie, des services, de
l’agriculture et de l’élevage et de la consommation des
familles, des entreprises publiques et privées, ainsi que des
exportations et des importations.
 Malgré tout, cet indice ne tient pas compte des facteurs
importants de satisfaction de la population. C’est pourquoi
on a créé le bonheur national brut (BNB), qui analyse le
bonheur d’une population au-delà de sa croissance
économique. Elle prend en compte les aspects
psychologiques, culturels, sanitaires et bien d’autres encore.
Bhutan – Pays du bonheur
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 Cet indicateur a été créé en 1972 par Jigme Singya

Wangchuck, le roi du Bhoutan. 
 Le BNB est fondé sur la certitude que le bonheur est le but
le plus important de la vie humaine et que c’est le but du
développement. Cela doit être la responsabilité de l’état
de créer un environnement qui permet à ses citoyens
d’atteindre un certain bonheur. Le concept insiste sur la
nécessité d’une vie équilibrée: les nécessités matérielles
du corps doivent être en synergie avec les besoins de
l’esprit. (Allocution du 1er ministre bhoutanais, ONU
assemblée générale 26.09.08)
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 Il repose sur 4 piliers: - Bonne gouvernance -
Développement durable - Protection de l’environnement -
Préservation de la culture
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 Neuf facteurs sont utilisés pour mesurer le bonheur

national brut (BNB) :
 bien-être psychologique – évalue les émotions d’une
personne par rapport à sa vie, son estime de soi, sa
confiance en soi, son stress, son optimisme et son sens des
compétences ;
 santé physique – confère l’efficacité des politiques de santé
par des critères tels que l’évaluation des comportements à
risque, la nutrition, la qualité du sommeil et la pratique de
l’exercice ;
 l’utilisation du temps – qualifie le temps de loisirs et
l’interaction sociale avec la famille et les amis, compte tenu
du temps passé au travail, à la circulation et à l’éducation ;
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 vitalité communautaire – analyse les relations et les

interactions avec la communauté, en tenant compte du
niveau de confiance et de sécurité dans la communauté et
les gens, de la qualité des relations affectives, du
sentiment d’appartenance et de la pratique bénévole ;
 éducation – examine la participation à l’éducation
formelle et informelle, le développement des
compétences, les valeurs de l’éducation, l’éducation
environnementale et la participation à l’éducation des
enfants ;
 culture – vérifie les traditions locales, la participation aux
événements culturels, culture – vérifie les traditions
locales, la participation aux événements culturels
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 environnement – réfléchit sur les indicateurs des espaces
verts, l’éducation environnementale, le système de
collecte des ordures, la perception sociale de la qualité de
l’eau, du sol, de l’air et de la biodiversité ;
 gouvernance – observe la perception qu’a la population du
gouvernement, des médias, du système judiciaire, des
élections, de la sécurité publique, de la citoyenneté et de
la participation des citoyens à la vie politique ;
 niveau de vie – tient compte du revenu familial et
individuel, du niveau d’endettement, de la sécurité
financière et de la qualité du logement.
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 En-dehors du Bhoutan, aucun pays ne mesure son BNB.

Seules quelques villes ont tenté l’expérience, comme Sao
Paulo ou Seattle.
 Toutefois, des tentatives sérieuses de développer un
indicateur du bonheur ont vu le jour. Ainsi, l’OCDE a créé
en 2011 le Bonheur intérieur brut, un indicateur agrégeant
onze thématiques (logement, emploi, santé, sécurité,
éducation, environnement…) et établi un classement des
pays où il fait "bon-vivre". 
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 En 2016, c’est la Norvège qui avait été élu "pays du

bonheur", devant l’Australie et le Danemark. La France,
elle, n’était que 18ème (sur 38 pays classés).
 Dans le même esprit, des chercheurs sont missionnés par
l’ONU chaque année pour établir un rapport annuel du
bonheur sur des critères similaires.
 En 2018, c’est en Finlande qu’on est le plus heureux,
devant la Norvège et le Danemark (la France est 23ème).
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D. L’indice mondial de l’innovation
 L’indice mondial de l’innovation (ou Global Innovation
Index, GII), publié par l’Université Cornell, l’Institut
européen d’administration des affaires (INSEAD) et
l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle,
tente d’évaluer, de comparer le niveau d’innovation des
pays du monde.
 Cet indice croise 80 indicateurs relatifs aux résultats et
aux capacités d’innovation en se fondant notamment sur
les données subjectives et objectives issues de plusieurs
organismes, dont l’Union internationale des
télécommunications, la Banque mondiale, et le Forum
économiques mondial
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 Cet indice qui peut obtenir un score entre 0 (pour les
moins bonnes performances) et 100 (pour les meilleures
performances), est calculé sur base de deux sous-
indicateurs: les inputs (institutions, ressources humaines
et recherche, infrastructures, sophistication du marché et
sophistication de l'environnement des affaires) et les
outputs (connaissances et technologie, créativité) du
système d'innovation. 
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 Par exemple, l’édition 2014 de l’indice mondial de

l’innovation s’attache à étudier le rôle des individus et
des groupes dans le processus d’innovation.
 Elle fournit des informations sur différents aspects du
capital humain nécessaire pour parvenir à l’innovation,
notamment une main d’œuvre qualifiée, l’accès à
l’enseignement supérieur, l’articulation entre capital
humain, capital financier et capital technologique, la
capacité à retenir les talents et la mobilisation des
diplômés de l’enseignement supérieur. 
 Source:
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 Dans son classement annuel des économies mondiales du

point de vue de leurs capacités et de leurs résultats en
matière d’innovation, l’Indice mondial de l’innovation
montre la stabilité des pays en tête année après année,
mais fait état d’un déplacement progressif de la
géographie de l’innovation vers l’Est, un groupe
d’économies asiatiques – notamment la Chine, l’Inde, les
Philippines et le Viet Nam – ayant connu une progression
notable dans le classment.
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 La Suisse, la Suède, les États-Unis d’Amérique, les Pays-
Bas, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont en tête du
classement en matière d’innovation, et un deuxième pays
asiatique – la République de Corée – se classe parmi les 10
pays les plus innovants pour la première fois (Singapour
arrivant en huitième position).
 Le classement des 10 pays les plus innovants est dominé
par les pays à revenu élevé.
 La répartition géographique de l’innovation continue de
se déplacer, comme le montre l’Indice mondial de
l’innovation 2020. Au fil des années, l’Inde, la Chine, les
Philippines et le Viet Nam sont les pays qui ont le plus
progressé dans le classement. Ces quatre pays figurent
désormais tous parmi les 50 pays les plus innovants.
Carte mondiale de l’innovation 2020 (Source: Cartographique numérique)
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 Le classement de 2020 montre que l'innovation est

devenue un phénomène mondial.
 “L'innovation est cruciale pour stimuler la croissance
aussi bien dans les pays développés que dans les pays
émergents, surtout à une époque où l'économie mondiale
est encore en train de se relever” (Soumitra Dutta,
professeur de commerce et de technologie à l'INSEAD
(chaire Roland Berger) et responsable de l'étude).
 “Le GII est devenu un outil de comparaison précieux pour
encourager le dialogue entre les secteurs public et
privé, notamment parmi les décideurs, les chefs
d'entreprise et d'autres parties prenantes.”
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 Selon le directeur général de l'OMPI, M. Francis Gurry:

 “l’innovation est un facteur clé de la croissance
économique et de la création d’emplois de meilleure
qualité. Elle est également essentielle à la compétitivité
des pays, des industries et des entreprises”.
 “L’innovation et les nombreux avantages qu’elle procure
nécessitent un investissement en termes de temps,
d’efforts et de ressources humaines et financières”.
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 L’un des principaux bienfaits de l’innovation est sa

contribution à la croissance économique.
 Pour présenter les choses simplement, l’innovation peut
entraîner une hausse de la productivité, autrement dit,
une augmentation de la production avec les mêmes
intrants.
 Une meilleure productivité se traduit par une progression
de la production de biens et services, c’est-à-dire la
croissance de l’économie.
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 L’innovation et la croissance de la productivité sont

extrêmement bénéfiques pour les consommateurs et les
entreprises.
 Les salaires des travailleurs augmentent à la faveur de la
hausse de la productivité. Ils peuvent ainsi acheter
davantage de biens et services.
 Les entreprises, quant à elles, accroissent leurs bénéfices
et peuvent investir et embaucher.
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2. Le marché du travail
A. Principes clés
 Le marché du travail, plus communément appelé marché
de l'emploi, désigne un endroit théorique où se
rencontrent les offres et les demandes d'emploi. 
 L’offre de travail émane des travailleurs qui proposent
leur force de travail. 
 La demande de travail provient des entreprises qui ont
besoin de la force de travail pour produire.
 La rencontre de l’ofrre et de la demande aboutit à un
prix, le salaire d’équilibre et à une quantité échangée de
travail.
 Source:DocPlayer.fr
 Source:DocPlayer.fr
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B. Éléments et analyse
a) L’offre du travail : l’ensemble des capacités physiques et
intellectuelles que les hommes mettent en oeuvre pour
produire les biens et les services. 
 La population active : l’ensemble des personnes qui
exercent un employ et celles n’ayant pas d’employ,
désireuses d’en occupier un et menant une recherche
active pour cela
 La durée du travail: durée journalière, hebdomadaire,
annuelle. La tendance est à la baisse de la durée du
travail: diminution du travail hebdomadaire, allongement
des congés payés, prolongement des études, baisses de
l’âge de retraite
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 Le volume de l’offre de travail: dépende de l’évolution

de la population active (démographique, solde migratory,
montée des taux d’activité féminins et baisse des taux
masculine) et de la variation de la durée du travail (en
function de la legislation sociale).
 La qualité de l’offre de travail: s’observe à travers de la
productivité du travail, de la qualification des actifs et de
la structure par âge de la population active ( une
population trop jeune manque d’experience et une
population trop âgée manque de dynamisme
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b) La demande de travail
 La demande de travail est fonction du prix du travail:
pour les auteurs néoclassisques, l’entreprise ne demande
du travail lorsque le salaire (prix du travail) est inférieur à
la productivité marginale. En outre, lorsque le prix du
travail est trop élevé, les entreprises substituent du
capital au travail.
 La demande de travail dépend de la demande effective:
entreprises : anticiper l’évolution de la demande – déduire
le niveau de production à réaliser – niveau d’emploi
( possibilité: la demande effective est inférieure à la
réalisation de la demande) 
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c) Le marché du travail 
    Au sens courant, le marché du travail désigne la situation
d’emploi à un moment donné dans une économie donnée
 Le travail n’est pas un bien homogène: il est difficile de
déterminer un salaire unique qui vaudrait à la fois pour un
employé du bâtiment et un ingénieur commercial. Il
existerait alors autant de marches du travail que de nature
de travail.
 La segmentation du marché: un marché primaire du travail
qui concernerait les grandes entreprises ( emplois mieux
payés) et un marché secondaire ( petites entreprises,
précarisation des emplois, une moindre rémunération
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C. Compléments: la flexibilité du travail

Flexibilité de la demande de
travail

Flexibilité quantitative:
- Adaptation du nombre de Flexibilité quantitative
salaries aux variations de la - Mobilité Flexibilité salariale
demande (interim, CDD - Variations des salaires en
géographique des
- Adaptation du nombre function de la
salaries
d’heures de travail aux - Mobilité performance des salaries
variations de la demande - Variations des salaires en
professionnelle,
(recours aux heures function des performances
polyvalence du
supplémentaires, de l’entreprise
personnel
annualization du temps de
travail

Flexibilité de l’odre de travail

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 D’une manière générale, la flexibilité constitue la capacité de

l’entreprise à s’adapter aux changements de son environnement. Il
s’agit d’une flexibilité au niveau micro-économiques qui est
obtenue en flexibilisant le facteur du travail, au niveau micro et
macro- économiques.
 Pour les économistes néoclassiques, si le marché du travail
fonctionne librement (sans intervention de l'Etat ou de syndicats), il
permet l'équilibre entre offre (provenant des travailleurs) et
demande (provenant des employeurs).
 Plus concrètement, si les salaires réels peuvent baisser en cas
d'excès d'offre de travail (de la part des travailleurs), les
employeurs augmenteront leur demande, les offreurs baisseront la
leur et le chômage disparaîtra.
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 Il n'existe pas d'indicateur du marché du travail mais
seulement des indicateurs de sa situation. Ainsi, le taux de 
chômage (nombre de chômeurs/ nombre d'actifs) mesure le
déséquilibre existant entre offre et demande de travail.
 Un autre indicateur complémentaire est la durée du
chômage donnée en mois ou en années ; cet indicateur est
très important car un taux de chômage élevé mais avec une
durée faible est sans doute moins problématique
individuellement que l'inverse
 Avec des frontières peu nettes entre emploi et chômage,
l'importance des emplois précaires est un indicateur là 
aussi complémentaire avec les précédents sur la situation
du marché du travail.
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 Enjeux:
 Avantages et inconvénients d'un rééquilibrage du marché
 du travail par les variations des salaires. L'avantage est
en théorie de réduire le chômage. Mais est-ce que cela ne
nécessitera pas une baisse des salaires réels à  des niveaux
trop faibles pour être acceptés ?
 Dès lors ne pourrait-on pas réduire les cotisations
sociales ?
 Mais comment financer alors le système de 
protection sociale ?
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 Les variations du salaire à  la baisse se traduisent par une

baisse de la demande donc de la production et finalement
de l'embauche. Il n'existe pas de mécanisme régulateur du
marché du travail donc pas de marché du travail au sens
plein du terme.
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3. Le niveau de vie

   Qu’est-ce que “Le niveau de vie”?

 - En économie, le niveau de vie est une notion qui cherche à

évaluer le niveau de richesse et de prospérité d'une
population. Il se traduit en général par une mesure de la
qualité et la quantité des biens et services qu'une personne ou
une population peut acquérir.

-  Selon l’INSEE, le niveau de vie est égal au revenu disponible du

ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (uc).
(INSEE)
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Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus

d'un même ménage.

 Fonction: Pour mesurer les inégalités à l’intérieur d’un pays

ou entre plusieurs pays

 Distinction : niveau de vie ≠ qualité de vie qui va au-delà

des aspects matériels en prenant en compte des facteurs
plus subjectifs comme les loisirs, la sécurité, les
ressources culturelles, la pollution, etc
Liste des pays par PIB (PPA) par habitant
( source:frwikipedia.org)