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management
Adapté de © Duchastel & École des HEC de Montréal, 2007. Tous droits réservés. page 1
Lente évolution
Management transitionnel
1700 1800 1900 1950
Smith Babbage
Taylor
Fayol
Weber
Ford
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Les caractéristiques du management traditionnel
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Adam Smith (1723 – 1790)
Moraliste écossais
Observe son époque
Contributions:
Fait l’éloge de la rationalité économique
Les déséquilibres du marché sont
naturellement rétablis à long terme par
« l’égoïsme » et « l’opportunisme » des
hommes (action réaction) = concept
de la « Main Invisible »
La division du travail et la spécialisation
sont économiquement bénéfiques sous
certaines conditions
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Charles Babbage (1792 – 1871)
Mathématicien anglais
Pionnier de l’industrialisation
Contributions:
Invente les cartes perforées pour le
tissage (automatisation)
Cherche à faire baisser les coûts
en faisant baisser les coûts de
main-d’oeuvre
Monétarise le geste du travail: Plus
ce geste est ou devient simple,
moins il mérite salaire. Le
découpage d’un travail complexe
ne le rend pas plus productif, mais
moins coûteux
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Frederick W. Taylor (1856 – 1915)
Ingénieur américain
Personnalité compulsive
Contributions:
Systématise une pratique de
spécialisation qui se pratiquait de
plus en plus dans le monde
industriel
Veut combattre la « flânerie » en
éliminant les tentations et les
temps morts
Organisation « scientifique » du
travail et parcellisation des tâches
(taylorisme)
Début des préoccupations
ergonomiques
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Applications du taylorisme
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Les 4 principes du taylorisme
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Contexte d’élaboration du taylorisme
Le taylorisme se développe en
réaction au contexte du travail de
l’époque:
Pauvreté extrême (absence de
classe moyenne)
Précarité d’emploi
Manque de compétences des
travailleurs
Mécanisation partielle des
processus de production
Analphabétisation des travailleurs
Émergence de nouvelles
technologies de production
Apparition de nouvelles techniques
d’investigation scientifique
(photographie, mesure du temps,
etc.) Analyse photographique du mouvement
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Dérives indésirables du taylorisme
Contribue à la
déshumanisation du travail
Parcellisation du travailleur
(travail à la pièce)
La formation des ouvriers n’est
pas faite; le travailleur devient
encore plus remplaçable
L’augmentation de la valeur
ajoutée n’est pas répartie
équitablement entre le dirigeant
et l’ouvrier
Division sociale grandissante
entre cols bleus et cols blancs
Charlot et les Temps modernes
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La déshumanisation progressive du travail
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Max Weber (1864 – 1920)
Sociologue allemand
Penseur de la bureaucratie efficiente et
objective
Contributions:
Séparation de la propriété privée et de son
management
La bureaucratie fonctionne selon des
règles. Elle ne doit pas accommoder les
situations particulières, sauf dans les cas
d’exceptions que les dirigeants doivent
cependant baliser par de nouvelles règles
La bureaucratie est une hiérarchie : chacun
est situé à un poste où il y a des supérieurs
et des inférieurs.
Postes rigoureusement définis dans leur
compétence et dans leur domaine, ce qui
implique la spécialisation de l’individu qui
l’occupe.
La compétence se juge sur des critères
impersonnels (ex: les diplômes)
L'individu n'est pas propriétaire de son
poste
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Henry Ford (1863 – 1947)
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Nuances sur le fordisme
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Évolution du fordisme au-delà du management
traditionnel
Henry Ford a dirigé sa compagnie jusqu’en 1945. Il a
donc vécu plusieurs des changements managériaux
apportés par le management transitionnel (École des
Relations Humaines), et dans certains cas, en a même
été le précurseur, notamment dans la protection de ses
travailleurs (fonds de pension, programmes sociaux,
lutte à l’alcoolisme) comme dans le rôle social que doit
jouer le gestionnaire auprès de sa communauté (Ford
finançait beaucoup les institutions religieuses,
caritatives et scolaires).
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Henri Fayol (1841-1925)
Ingénieur de terrain
École des Mines de Paris
Bourgeoisie française,
aristocratie napoléonienne
Premier « gourou » du
management
(consultant et conférencier
très apprécié à l’époque)
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Fonctions d’entreprise (FAYOL)
Marketing, vente
Commerciale
Gestion ressources Gestion des opérations,
Humaines, entretien et Gestion de la production,
maintenance Fabrication, etc.
De sécurité Technique
Administrative
Planification, organisation,
Direction, coordination,
contrôle
Comptable Financière
États financiers, Gestion financière,
Inventaires, analyse des gestion des capitaux
coûts de revient, etc.
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La fonction administrative
révoyance
(Planification)
ontrôle rganisation
oordination ommandement
irection
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Les 14 principes d’administration de FAYOL
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Les 14 principes d’administration de FAYOL
1. Division du travail
Efficacité, spécialisation, « rouage d’une mécanique » organisation scientifique
du travail (taylorisme)
2. L’autorité
Le chef doit avoir le pouvoir de sanction ou de récompense
3. La discipline
Obéissance, assiduité, respects des règles
4. L’unité de commandement
Un employé doit n’avoir qu’un seul chef
5. L’unité de direction
Un seul chef par département
6. La subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général
Objectivité à tout prix, l’entreprise constitue une entité « à part » et autonome
7. La rémunération
L’employé est récompensé essentiellement par un salaire, celui-ci doit être
équitable.
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Les 14 principes d’administration de FAYOL
1. La centralisation
L’entreprise est dirigée par un « cerveau » d’où partent tous les ordres
2. La hiérarchie
Les ordres du « cerveau » vont du haut vers le bas.
3. L’ordre
Rationalisation des choses et des personnes, définition de tâches et de
procédures, rigidité
4. L’équité
Agir en « bon père de famille », être juste, être impartial.
5. La stabilité du personnel
Rotation minimale du personnel, tradition et rigidité des structures
6. L’initiative
Participation de chacun… selon ses responsabilités et capacités
7. L’union du personnel
Recherche d’harmonie, éviter les tensions
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Ce qui N’a PAS été retenu de Fayol
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Points forts et points faibles du fayolisme
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Les effets du management traditionnel
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