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 L’introduction et la conclusion vous sont données.

Vous devez
travailler dessus pour en retrouver la structure. Faites la apparaître en
utilisant différentes couleurs ainsi que des alinéas :
 3 éléments à distinguer dans l’introduction (alinéas)
 3 éléments dans l’entrée en matière de celle-ci (couleurs)
 3 éléments en conclusion (alinéas)

Comment  Tous les paragraphes vous sont donnés : à vous de les lire puis d’en
proposer une remise en ordre
travailler ce  Associer le bon titre à chaque paragraphe

cours ?
 Répartir les paragraphes dans les 3 grandes parties
 Proposer un ordonnancement logique des parties et paragraphes
 Transformer / améliorer les titres de paragraphes en phrases annonçant
chaque fois l’idée principale de chacun

 A chaque fois, transformer ensuite les titres de paragraphes en


phrases annonçant l’idée principale de chacun
 Rédiger 2 phrases de transition entre les parties
 Faire le tout dans ce même diaporama que vous allez
réorganiser
 Au final vous devrez avoir13 diapositives : introduction puis 3
paragraphes puis 1 transition puis 3 paragraphes puis 1

Rendu final transition puis 3 paragraphes puis la conclusion


 Intituler votre fichier « Prénom Nom LIMES.pptx »
 Envoyer ce fichier à patrice.minart@ert.tn au plus tard jeudi à
8h du matin. Tout retard quelle qu’en soit la raison pénalisera
votre évaluation. Idem si les consignes ne sont pas suivies.
 Depuis le IIe siècle avant notre ère, Rome connaît des succès
extérieurs majeurs qui lui permettent d’étendre largement sa
domination sur un véritable empire en Europe puis tout autour
de la Méditerranée. Politiquement, la République laisse
d’ailleurs la place à l’Empire à partir de -27. Multipliant les
Introduction conquêtes face à des peuples jugés « barbares », Rome doit
repousser mais aussi protéger ses frontières et le limes rhénan
face aux Germains est, à ce titre, fortifié. Mais cette « ligne de
front » n’a-t-elle qu’une fonction protectrice ?
Attention, elles ne sont pas
forcément dans le bon ordre…

 Une zone de peuplement et d’échanges


Voici les 3  Les frontières mouvantes d’un immense empire
grandes parties  Le limes de Germanie

Ci-dessous les 3 diapos des titres : à vous de les numéroter


correctement et de les remettre dans l’ordre.
 Une frontière sensible
 Un réseau plus qu’une ligne
 Une frontière à repousser
 Une présence humaine importante
Voici les titres  Des frontières plutôt fluctuantes
des 9  Des échanges culturels aussi
paragraphes  Un immense empire
 Des constructions défensives
 Des échanges commerciaux
– Le limes de Germanie
– Une zone de peuplement et
d’échanges
– Les frontières mouvantes
d’un immense empire
 Pour assurer la sécurité de son empire, Rome met en place un
réseau de surveillance de ses confins, le Limes. Il ne s’agit pas
vraiment d’une frontière au sens moderne du terme car son
tracé ne résulte pas de l’accord entre deux Etats souverains
mais de la seule décision de Rome qui fixe des limites, les
maintient ou les modifie. Sur les milliers de km que
représentent les frontières de l’empire, le Limes fortifié avec
mur de pierre, palissade, tours de guet, est une exception. Les
montagnes, le désert ou les fleuves sont des éléments naturels
sur lesquels s’appuie aussi l’organisation de la défense de
l’empire.
 La Germanie, au contact de la Gaule conquise par César au
milieu du Ier siècle avant J.-C., devient un espace voisin. Le
projet de conquête initié par Auguste fait de ces confins un
secteur militaire actif et stratégique nécessitant l’envoi régulier
de troupes. Mais la pacification de la Germanie est un échec et
en l’an 9, le massacre de trois légions romaines contraint les
troupes à se replier sur le Rhin où sont créés des camps
permanents de légionnaires comme à Strasbourg, Cologne,
Mayence… Ces camps deviennent de véritables villes de
garnison, bien équipées, vitrines de la puissance romaine.
 L’Empire romain est le fruit d’une expansion ancienne, dans
toutes les directions depuis l’Italie passée sous son contrôle dès
le IVème siècle avant J.-C. La question du contrôle d’un si vaste
espace conquis se pose rapidement et est résolue par divers
procédés militaires mais aussi par l’intégration politique et
culturelle progressive des peuples dominés et enfin par
l’établissement de frontières. En effet, Rome se trouve en
contact avec des espaces et des peuples non soumis à son
autorité et avec lesquels les conflits sont fréquents.
 Le Limes rhénan est une sorte de zone tampon, une bande de
territoire mise sous contrôle militaire et surveillée pour
empêcher des attaques extérieures ou envisager une prochaine
expansion. Ainsi, pour compléter la ligne de défense entre le
Rhin et le Danube, l’empereur Domitien fait il la conquête
entre 83 et 85 de la région des Champs Décumates, une riche
plaine s’enfonçant vers le sud-ouest entre les deux fleuves,
espace à la fois fertile et qui menaçait de devenir une brèche
face aux menaces des Barbares.
 Ces contacts entre les Romains et leurs voisins contribuent à la
diffusion du modèle romain aux limites de l’empire. Si certains
Barbares ont pu attaquer le limes (Alamans en 258) voire le
franchir (Vandales, Burgondes, Suèves… en 406), d’autres ont
été progressivement assimilés, romanisés, et ont participé au
système de défense (Francs et Saxons fédérés à Rome). En 212,
en accordant par édit la citoyenneté romaine à tout homme libre
dans l’empire, l’empereur Caracalla confirme que le limes est
une zone de transition entre le monde civilisé et le monde
barbare.
 Un réseau de routes transversales est mis en place à la fois le
long de la vallée mais aussi selon un axe pénétrant est-ouest
afin de permettre la circulation des troupes entre l’empire et
l’extérieur. Soldats romains et auxiliaires y patrouillent ainsi
que des navires sur le fleuve. Dans la seconde moitié du IIème
siècle, ce limes fortifié est doté de 550km de palissade de bois
ponctuée de 900 tours de garde pouvant communiquer entre
elles à distance et complétée d’une centaine de forts. En avant
de cette frontière, l’espace est déboisé pour dégager la vision
des soldats en poste.
 Le limes n’est donc pas une rupture, un obstacle, mais plutôt
une interface, une zone de contacts et d’échanges entre
Romains et peuples barbares progressivement romanisés. Le
commerce touche ainsi les zones frontalières des deux côtés du
limes. En avant de celui-ci, certains barbares les plus proches
font des échanges réguliers de marchandises courantes
(céramiques, vin, céréales) tandis que ceux plus éloignés
reçoivent seulement quelques objets prestigieux et luxueux
(bronze, verre, argent).
 Le Limes est donc un réseau de routes (l’origine de son nom) et
de forts dont la fonction est principalement militaire mais qui
ne cherche pas à devenir une barrière infranchissable. C’est
davantage un filtre qui vise à contrôler les mouvements de
population et marquer la présence de Rome face aux Barbares.
Après les opérations de conquête, les Romains maintiennent
des unités militaires destinées à mener d’éventuelles opérations
contre les peuples voisins. Des camps permanents sont
installés, certains aux mains de légionnaires romains, d’autres
confiés à des troupes auxiliaires issues des peuples conquis.
 Celle-ci tout le long du limes est d’abord militaire avec l’armée
romaine composée de légionnaires (citoyens romains) appuyée
par des forces auxiliaires (soldats non romains). Dans l’arrière-
pays, les soldats sont suivis par des civils (commerçants,
femmes, fonctionnaires) et finissent parfois par s’installer sur
les terres conquises récemment. Cette présence doublée d’un
réseau routier favorise le développement des activités
économiques et des villes comme Cologne ou Mayence le long
du Rhin qui deviennent des cités importantes.
 Conclusion
Le limes est une zone de contacts et d’échanges avec les peuples
voisins. C’est aussi, à cet égard une sorte de « front pionnier », de
zone avancée de la romanisation. Il remplit donc des fonctions à
la fois politiques et symboliques (délimiter la zone d’influence de
Conclusion la civilisation romaine), militaires (protéger le territoire),
économiques (commercer avec les barbares et taxer les échanges)
et intégratrices (romaniser et assimiler des minorités barbares).
Ainsi le limes va-t-il bien au-delà de sa fonction défensive qui ne
suffira d’ailleurs pas à empêcher l’invasion de l’empire et sa
chute en Occident en 476.

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