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LES LABELS ÉCOLOGIQUES

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Le marché de la cosmétique « verte »

Cosmétiques biologiques et naturels : 3 % du marché mondial des cosmétiques en


2015, soit environ 9 milliards d’euros.
En Europe :
• Allemagne : 8 % de part de marché en 2014
• France : 4 % pour un volume de 450 millions d’euros.

10% de croissance par an, les cosmétiques Bio restent un marché de niche qui se
structure et se positionne à l’export.

Les marques « Bio » se multiplient : Le nombre de marques adhérentes à Cosmébio


est passé de 96 en 2006 à 453 en 2014 pour 9143 produits labellisés. 2
Le marché de la cosmétique « verte »

Distribution : principalement en mode parallèle

o Magasins spécialisés (25% des ventes),


o Internet (21% des ventes) ; le nombre de boutiques en ligne explose.
o Instituts de beauté,
o Pharmacies et parapharmacies pour 12 à 13 % chacun,
o Les grandes et moyennes surfaces ne représentent que 7% des ventes.

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Qu’est-ce que le « BIO » ?

Le terme « bio » désigne un produit ou une denrée issus de l'agriculture biologique.


Le mode de production agricole est naturel et n'utilise aucun produit chimique de
synthèse, comme les pesticides, les herbicides chimiques, les fertilisants artificiels
ou les hormones de croissance.
On utilise des matières organiques naturelles recyclées et le principe de rotation
des cultures.

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Qu’est-ce que le « BIO » en cosmétique?
Produits contenant un maximum d’ingrédients naturels, issus du règne végétal comme les huiles végétales, le
karité ou les extraits de fruits, les huiles essentielles et les eaux florales.

Sont interdits:
1) Les silicones (non biodégradables), parfums de synthèse, colorants et pigments de synthèse.
2) Les conservateurs trop puissants détruisant la flore cutanée protectrice ou réputés allergisants.
3) Les matières premières non renouvelables : huiles minérales, paraffine, produits éthoxylés (PEG) issus de
la pétrochimie.
4) Les ingrédients obtenus par des procédés de fabrication non respectueux de l’environnement et les
matières premières supposant la mort d’un animal.
Enfin, les produits ne sont pas testés sur des animaux vivants mais sur des personnes volontaires.
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LES LABELS « BIO »

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Les Labels « Bio »

Nature & Progrès : le plus exigeant


La certification Nature & Progrès est très stricte :
• Les matières premières végétales et animales (miel, lait…) proviennent de l’agriculture biologique.
• Les ingrédients pétrochimiques, synthétiques (sauf rare exception), les OGM, l’huile de palme… sont
interdits.
• Les procédés de fabrication doivent être mécaniques ou issus de processus chimiques et physiques
simples.
• Les exigences portent aussi sur la gestion des déchets, les emballages, l’entretien des locaux…

http://www.natureetprogres.org/

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Les Labels « Bio »

Natrue
Natrue rassemble quelques entreprises de l'industrie des cosmétiques naturels ou bio. Le label :
• privilégie les ingrédients naturels ;
• limite les ingrédients d’origine pétrochimique et transformés ;
• n’accepte aucun produit artificiel sauf certains conservateurs, pigments et minéraux et pour autant qu’ils
existent dans la nature ;
• exclut toute une série de composants indésirables : parfums et colorants synthétiques, silicone, OGM…

Le label Natrue propose 3 niveaux de certification (du plus au moins strict) :


o Biocosmétiques : au moins 95% des ingrédients naturels proviennent de cultures biologiques contrôlées
et/ou d'une cueillette sauvage contrôlée.
o Cosmétiques en partie bio : le pourcentage descend à minimum 70%.
o Cosmétiques naturels : les matières premières naturelles sont de préférence bio. Ce niveau autorise une
plus grande part de produits transformés d’origine naturelle.
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http://www.natrue.org/
Les Labels « Bio »
COSMOS
La certification COSMOS unifie différents labels : BDIH (Allemagne), Cosmebio et Ecocert Greenlife (France), Icea
(Italie) et Soil Association (Royaume-Uni). Dans la phase de transition, vous trouvez la mention COSMOS apposée en
toutes lettres sous les visuels de ces divers labels.
Ils respectent tous au minimum les standards de COSMOS. Ceux-ci interdisent les OGM, les nanomatériaux, certains
procédés de fabrication (comme le traitement au mercure).
La certification du produit cosmétique se divise en :

o COSMOS Organic, le plus strict :


 Au moins 20% du produit total est bio (10 % pour les produits à rincer, les lotions et les produits contenant au
moins 80% de minéraux ou d’ingrédients d’origine minérale).
 Minimum 95% des ingrédients issus de l’agriculture, de l’aquaculture ou de la récolte sauvage et transformés
physiquement sont bio.
 Certains ingrédients sont tenus d’être toujours biologiques (une liste précise d’huiles végétales, fruits,
éthanol…).

o COSMOS Natural : il n’y a pas de minimum requis pour les ingrédients biologiques. 9
Les Labels « Bio »

BDIH

BDIH est un standard assez strict :


• Il comprend une liste de matières premières végétales qui doivent toujours être bio.
• Il interdit certaines substances nocives : parfums ou colorants synthétiques, silicone, paraffine et autres
dérivés du pétrole.

On distingue :
o BDIH organic : minimum 95 % des ingrédients qui peuvent être certifiés bio sont bio. Il s’agit par exemple
des huiles végétales, des parfums… mais ça ne concerne pas l’eau et les minéraux.

o BDIH natural : moins de 95 % des ingrédients certifiables sont bio.

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Les Labels « Bio »

Cosmebio
Le label Cosmebio :
• impose 95 % d’ingrédients naturels ou transformés d’origine naturelle ;
• précise des critères environnementaux pour les différentes étapes du cycle de vie : les matières premières,
la transformation, la biodégradabilité du produit final…

Le label se décline en 3 niveaux de certification (du plus au moins strict) :


• Cosmebio Bio : minimum 95 % des ingrédients végétaux et 10 % du total des ingrédients sont issus
de l’agriculture biologique.
• Cosmebio Eco : les pourcentages descendent à minimum 50 % d’ingrédients végétaux et 5 % bio.
• Cosmebio Nat : ce label équivaut à la certification COSMOS Nat

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Les Labels « Bio »

Ecocert

Le cahier des charges :


• impose 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle ;
• Interdit certains ingrédients comme les OGM, silicones, parabènes, parfums de synthèse…
• requiert des emballages biodégradables ou recyclables.
On distingue (du plus au moins strict) :

• Ecocert Cosmétique biologique : minimum 95 % des ingrédients issus de plantes et 10 % du


produit sont bio.

• Ecocert Cosmétique écologique : les chiffres diminuent à 50 % issu de plantes et 5 % bio.

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Les Labels « Bio »

Biogarantie et Ecogarantie

Biogarantie est le label officiel belge pour l’agriculture biologique. Il peut être apposé à côté du
label COSMOS Organic si le produit contient des ingrédients qui satisfont aux exigences de
production de l'agriculture biologique.

Ecogarantie concerne les produits transformés. Il privilégie les ingrédients biologiques et


équitables. Il met en avant des procédés écologiques, une biodégradabilité maximale…

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Les Labels « Bio »

Demeter

Les matières premières végétales et animales doivent provenir de l’agriculture biodynamique ou biologique,
à défaut. Le label interdit les ingrédients dérivés du pétrole, les nanoparticules, les
procédés agressifs...

L’impact du produit sur l’environnement est aussi réduit à toutes les étapes : production, emballages, eaux
usées…

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Les Labels « Bio »

Écolabel européen

L’Écolabel européen est le label écologique européen officiel, reconnu par tous les pays de l'Union
européenne. Il certifie les cosmétiques à rincer : savons, shampoings, après-shampoings, mousse à
raser…
Ce label est peu strict mais a l’avantage d’être très répandu, notamment en grandes surfaces. Il garantit :
• moins de substances dangereuses pour la santé et l’environnement ;
• moins d’impacts négatifs sur le milieu aquatique ;
• une meilleure biodégradabilité qu’un produit classique ;
• moins d’emballage.

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Les Labels « Bio »

Slow Cosmétique

La mention Slow Cosmétique n’est pas un label mais une récompense. L’Association de consommateur du
même nom l’attribue aux marques qui privilégient les ingrédients naturels et biologiques, des procédés
écologiques, les circuits courts… La Slow Cosmétique favorise aussi un marketing sain et raisonnable.

Certains critères peuvent éliminer une marque : la présence d’huile pétrochimique, de formaldéhyde,
d’ingrédients causant la mort d’un animal, une fausse allégation bio…
La mention répond à une méthodologie d’évaluation (pas à un cahier des charges). Sans faire appel à un
certificateur externe, elle attribue aux marques (du plus au moins strict) :
• 3 étoiles : la marque répond à plus de 90 % des critères de la charte de la Slow Cosmétique.
• 2 étoiles : la marque respecte plus de 75 % de la charte.
• 1 étoile : la marque honore 60 % de la charte.

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Les Labels « Bio »

Labels concernant le bien-être animal

De manière générale, les labels pour cosmétiques interdisent les tests sur les animaux.
Certains labels se concentrent uniquement sur le respect animal. Ils certifient des cosmétiques sans
tests sur les animaux. Bien que la législation les interdise en Europe, ces labels garantissent le respect
de cette règle, en Europe et dans les autres pays.

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Les Labels « Bio »

Leaping bunny

Les entreprises reçoivent la certification Leaping bunny si elles garantissent l’absence de tests sur
les animaux pour les produits, formulations et ingrédients.

Le label n’englobe aucune exigence en matière d’environnement ou de santé du consommateur.

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Les Labels « Bio »

One voice

Le label One Voice existe en deux variantes :

• One Voice bleu certifie des produits non testés sur les animaux, l'absence d'utilisation de leur travail
et aucun ingrédient d'origine animale, à l'exception du miel, du pollen et de la cire d'abeilles biologique.

• One Voice orange demande en plus l'origine 100% biologique des ingrédients agricoles.
Ces deux labels peuvent aussi afficher un chevron en "v" (pour vegan) qui interdit les tests sur les
animaux et les ingrédients d'origine animale (produits de la ruche inclus).
Ces labels disparaissent peu à peu pour être remplacés par le totem-tigre d’ici 2020.

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Les Labels « Bio »

Cruelty-free

Le label Cruelty-free est une initiative de la PETA (People for the Ethical Treatment of Animals).

La certification interdit les tests sur les animaux. Elle peut aussi garantir l’absence de produit animal
(miel, cire d’abeille…) dans la composition du cosmétique. On repère alors la mention « vegan ».

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Les Labels « Bio »

Vegan

La société Vegan Society délivre le label. Il garantit :

• l’absence de tests sur les animaux ;

• une fabrication, un développement du produit, des ingrédients qui n’impliquent pas de produit
animal, sous-produit ou dérivé ;

• une prévention des risques de contamination non-végétarienne lors de la fabrication.

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Exemple de calcul de conformité de formules
aux critères de labels « bio »

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CREME A L'ARGILE

Limite Compo %
Matière Fonction Statut
IFRA (%) w/w

1 Eau déionisée Solvent Eau - 38,5500


2 Argile Absorbent Minér. - 45,0000
3 Acide gras Emulsifying Végét.transf. - 0,5000
4 Huile végétale 1 bio Emollient Bio - 4,00000

5 Alcool gras base naturelle Emulsifying Végét.transf. - 0,5000

6 Alkyl glucoside (52%) Emulsifying Végét.transf. - 0,3000


7 Extrait de plante bio 2 Soothing Bio - 4,0000
8 Gomme xanthane Viscosity Nat. transf. - 0,2500

9 Huile essentielle non bio Tonic Bio - 0,1000

10 Huile essentielle 3 bio Tonic Bio - 5,0000


11 Huile essentielle 4 bio Tonic Bio - 0,7000
12 Triéthanolamine Buffer Synth. - 0,3000
13 Conservateurs Preservative Synth. 1,0 0,8000
100,0000

ECOCERT COSMEBIO ECO COSMEBIO BIO COSMOS ORGANIC COSMOS NATURAL


Bio 4,7,10,11 13,70% 10,00% OK 5,00% OK 10,00% OK 10,00% OK 0,00% OK
Végétaux 3,4,5,(6*0,52), 7, 9, 10,11 14,96%
% végétaux bio/végétaux 91,60% 50,00% OK 95,00% NON 95,00% NON 0,00%
23 OK
Synthétique max. 12,13 1,10% 5,00% OK 5,00% OK 5,00% OK 5,00% OK 5,00% OK
% naturel 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 98,90% 95,00% OK 95,00% OK 95,00% OK 95,00% OK 95,00% OK
LES MATIÈRES CONTROVERSÉES

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Les Matières controversées

Conservateurs et bactéricides (1)


• Les Parabens (parabènes: esters de l’acide para-hydroxybenzoïque) : certaines études (pas confirmées)
avaient établi un potentiel cancérigène et un rôle de perturbateurs endocriniens ; encore largement utilisés
• Le Kathon CG (mélange d’isothiazolinone CIT/ MIT) est sensibilisant et peut créer de l’allergie de contact.
Utilisation interdite dans les produits cosmétiques non rincés et le règlement UE 2017/1224 de la CE
interdit la vente de produits cosmétiques à rincer contenant de la MIT (méthylisothiazolinone) à des
concentrations supérieures à 0,0015 % à compter du 24 mai 2018.
• Le Formaldéhyde : cancérogène par inhalation (et classé comme tel par le CIRC, allergisant et irritant (pour les
yeux qu’il peut brûler et les bronches en cas d’inhalation). Il n’est autorisé que dans les produits pour ongles.
• Les libérateurs de formaldéhyde en génèrent au contact de l’eau; certains en libèrent peu, d’autres beaucoup
plus. Le risque, difficilement quantifiable, existe pourtant, notamment pour les Bronopol (2- bromo-2-
nitropropane-1,3-diol), Diazolidinyl Urea, DMDM Hydantoin, Imidazolidinyl Urea, Quaternium-15, qui sont
présents dans toutes les catégories de cosmétiques.

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Les Matières controversées

Conservateurs et bactéricides (2)

• Le Phénoxyéthanol peut être sensibilisant ; déconseillé pour les produits pour bébés. Considéré comme sûr par
l’AFSSaPS. Dans toutes les catégories de cosmétiques.
• Autres éthers de glycol : certains sont connus en milieu industriel pour provoquer stérilités, avortements
spontanés et malformations congénitales. Ils pénètrent facilement par la peau. Leurs caractéristiques et
propriétés toxicologiques très variées. Ceux dont les dangers sont avérés figurent déjà sur la liste des
substances interdites. Ceux qui sont encore autorisés sont limités en concentration et considérés, à cette
condition, comme inoffensifs pour la santé.
• Le Cetrimonium bromide peut entraîner des allergies et des irritations cutanées.
• Le Triclosan (Irgasan DP300) est soupçonné d’être un perturbateur endocrinien influant sur la thyroïde;
peut créer de la résistance bactérienne
• Iodopropynyl butylcarbamate : Conservateur allergisant, comme tous les dérivés organiques de l’iode.
Dans toutes les catégories de cosmétiques.
• Methyldibromo glutaronitrile : Conservateur antimicrobien allergisant.
Dans : les produits à rincer (gels-douches, shampooings…) 26
Les Matières controversées

Antioxydants
• Le BHA (Butylated Hydroxyanisole) et le BHT (Butylated Hydroxytoluene) : sont des antioxydants
chimiques utilisés pour éviter le rancissement des corps gras.
Le CIRC classe le BHA parmi les cancérogènes possibles et le BHT parmi les substances dont l’innocuité
n’a pas pu être établie. Toxicité pour le système digestif seulement s’ils sont ingérés à très hautes doses.
Dans : savons liquides, gels-douches, shampooings, crèmes de soins, huiles de massage, mousses à
raser…
• L’ EDTA : Agent chélatant, il contribue à la stabilité de certains cosmétiques. N’est nocif que lorsque qu’il est
ingéré en très grandes quantités. Il traverse difficilement la barrière cutanée, mais il peut favoriser la
pénétration d’autres substances. Irritant pour les yeux et surtout critiqué car peu biodégradable. Dans : les
savons, gels-douche, shampooings…

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Les Matières controversées

Conservateurs et bactéricides:
Les matières controversées peuvent être remplacées (en cosmétique bio) par :

Conservateurs antimicrobiens naturels


utilisés comme conservateurs dans les cosmétiques bio :
• l'acide benzoïque et ses sels
• l'acide sorbique et ses sels
• l'acide salicylique et ses sels
• l‘éthanol bio issu de la fermentation de végétaux

Conservateurs antioxydants naturels


utilisés dans les cosmétiques bio :
• la vitamine E (tocophérol et ses esters)
• la vitamine C stabilisée et ses esters (par ex. palmitate d’ascorbyle)
• certains polyphénols (présents dans le bois, les fruits à noyau, la carotte, etc...)
• certains flavonoïdes (présents dans de nombreux végétaux)
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Les Matières controversées

Colorants et filtres UV
• Colorants
Certains colorants sont très allergènes, comme la p-Phenylenediamine, autorisée pour les seules teintures capillaires…
Nombre de colorants pour cheveux sont associés à des risques de toxicité ou de cancers, mais les études manquent
encore pour leur attribuer une responsabilité précise.
Les autres colorants sont souvent évalués parfois différemment d’une législation à l’autre. Les azoïques font partie des
plus décriés. Certains, interdits aux USA, sont largement autorisés en Europe ; d’autres, strictement limités chez nous,
sont couramment employés ailleurs.
Seuls les composés minéraux ou végétaux semblent faire l’unanimité sur leur innocuité.
Dans les maquillages et colorations capillaires, et dans tous les produits cosmétiques pour donner un aspect engageant.

• Filtres UV synthétiques
L’activité de type œstrogénique (et à terme cancérogène) des Benzophenone-1, -2, -3, des 3-Benzylidene camphor, 4-
Methybenzylidene camphor et de l’Ethylhexyl methoxycinnamate est avérée sur l’animal, sans que l’on puisse en déduire
un réel danger pour la santé humaine. Certains de ces composés sont des allergènes avérés.
Dans les produits solaires, crèmes de jour, maquillages, et parfois aussi capillaires … 29
Les Matières controversées

Matières minérales

• Les sels d’aluminium : la totale innocuité des sels d’aluminium (pierre d’alun, chlorhydrate d’aluminium, …)
n’a pas réellement été prouvée, ni leur absence de lien avec certaines maladies nerveuses (Alzheimer…)
ou certains cancers (sein). Leur pénétration transcutanée est importante et ils peuvent se fixer dans nos
organes. D’autre part, en bloquant le processus naturel de la transpiration, ils peuvent provoquer
irritations, réactions inflammatoires et eczémas.
Principalement dans les anti-transpirants et certains produits se présentant comme déodorants.

• Le dioxyde de titane : n’est mis en cause que sous la forme de nanoparticules de moins de 40 nm,
soupçonnées d’être à l’origine d’allergie des voies respiratoires, rhinites, asthme, bronchites, troubles
cardio-vasculaires, et même cancers. Mais absolument aucune évidence à l’heure actuelle. Présent dans
les produits solaires et maquillage (même bio).
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Les Matières controversées

Dérivés pétroliers

• Les huiles minérales et les paraffines : non toxiques mais issus de la pétrochimie (source non renouvelable)
• Les silicones et dérivés silylés : non toxiques, mais peu biodégradables et occlusifs. Notamment dans les
capillaires et antiâge
• PEG et dérivés éthoxylés : non toxiques mais issus de la pétrochimie. Leur procédé de fabrication n’en
reste pas moins très polluant, et nombre d’entre eux sont irritants quand ils sont utilisés en grandes
quantités. Dans toutes les catégories de cosmétiques.
• Toluène : Comme les gaz propulseurs, ce solvant fait partie des composés organiques volatils; il est
également irritant pour la peau, les yeux et le système respiratoire. Dans : les vernis à ongles.
• Les alcanes (butane, propane, isobutane, pentane) sont présents dans la plupart des aérosols. Ils sont
issus de la pétrochimie et, étant des COV, jouent un rôle dans le réchauffement climatique. Présents
notamment dans les produits pulvérisés (laque, déodorant…) et les mousses (mousse à raser, dépilatoire)
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Les Matières controversées

• Chaque année apporte son lot de nouvelles matières critiquées pour des raisons pas
toujours très objectives ou scientifiques

• Le formulateur devra néanmoins prendre en compte l’importance du phénomène de rejet


en fonction du positionnement du produit, du circuit de distribution et de la communication
faite par les concurrents.

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Merci pour votre attention !

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