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• Obligation de respecter les BPF : norme NF EN ISO 22 716 (publiée en janvier 2008)
• Obligation de respecter les BPF : norme NF EN ISO 22 716 (publiée en janvier 2008)
Risque microbiologique
2) Risque microbiologique
• La norme ISO 29621:2010. Appréciation du risque microbiologique
Les produits finis évalués à faible risque par cette norme ne nécessiteront pas la mise
en œuvre des normes microbiologiques relatives aux cosmétiques
Facteur physicochimique Limite Exemple
Contrôle d’atmosphère
Echelle
Fabrication industrielle
Contrôle des surfaces
Contrôle de l’hygiène du personnel
Contrôle microbiologique du produit vrac
• Normes ISO
– NF EN ISO 21 148 : généralités(2009)
– NF EN ISO 21 149 : dénombrement et détection de la flore mésophile aérobie (2009)
– NF EN ISO 16 212: dénombrement des levures moisissures (2011)
– NF EN ISO 22 718: détection Staphylococcus aureus (2009)
– NF EN ISO 21 717 : détection Pseudomonas aeruginosa (2009)
– NF EN ISO 21 148 : détection Escherichia coli (2009
– NF EN ISO18 416 : détection Candida albicans (2009)
– NF EN ISO18 415 : détection des micro-organismes spécifiés et non spécifiés (2011)
Contrôle des produits finis
Préparation de la suspension mère :
• le temps qui s’écoule entre la fin de la préparation et le moment où l’inoculum
entre en contact avec le milieu de culture ne doit pas dépasser 45 min
• La suspension mère est préparée à partir d’un échantillon d’au moins 1 g ou 1 ml
du produit d’essai mélangé avec soin.
Dilution d= 1/10
Dilution d= 1/10
S (g ou mL) de produit
S (g ou mL) de produit
S = 1g produit de catégorie2
S= 5g produit de catégorie 1
Contrôle des produits finis
Neutralisation des propriétés antimicrobiennes d’un produit
Composés chimiques pouvant neutraliser Exemples de neutralisants adéquats et de liquides de rinçage [6] [7] (pour les
Conservateur l'activité antimicrobienne des conservateurs méthodes de filtration sur membrane)
Sels métalliques (Cu, Zn, Hg) Bisulfite de sodium, L-cystéine Thioglycolate de sodium, 0,5 g/l ou 5 g/l.
L-cystéine, 0,8 g/l ou 1,5 g/l.
Organo-mercuriels Composés sulfurés, acide thioglycollique Bouillon neutralisant D/Ea.
Liquide de rinçage: thioglycolate de sodium, 0,5 g/l.
Contrôle des produits finis
Neutralisation des propriétés antimicrobiennes d’un produit
• la neutralisation des propriétés antimicrobiennes du produit
doit être vérifiée et validée
• La validation est réalisée en contaminant le produit avec des
souches de référence et en effectuant le dénombrement
contre un témoin sans produit.
– Staphylococcus aureus ATCC 6538
– Pseudomonas aeruginosa ATCC 9027 ou E.coli ATCC 8739
– Candida albicans ATCC 10231
1 mL en masse
1 mL en masse
0,1 ml en surface
0,1 ml en surface
10 mL filtration
10 mL filtration Si inefficacité du neutralisant
Géloses TSA
Réfrigérateur N T
(détection des particules)
72 H ± 6H
72 H ± 6H
32,5 °C ± 2,5°C
32,5 °C ± 2,5°C
Validation si N >50% (0,3 log)de T
S = 1g produit de catégorie2
S= 5g produit de catégorie 1
DÉNOMBREMENT ET DÉTECTION GERMES AEROBIES MESOPHILES
Norme ISO 21 149
Détection Validation de la Détection
Pseudomonas aeruginosa
1 mL
V mL de bouillon Eugon + Staphylococcus aureus
V mL de bouillon Eugon
à 102UFC/mL
Dilution d= 1/10 Dilution d= 1/10
S (g ou mL) de produit Témoin sans produit
S (g ou mL) de produit
1 ml en masse
20 H minimum
20 H minimum
32,5 °C ± 2,5°C
32,5 °C ± 2,5°C
0,1 ml en surface
0,1 ml en surface
Gélose TSA
20 à 24 H
32,5 °C ± 2,5°C
Validation si 100 à 500 UFC/mL
48H ± 6H
48 H ± 6H
32,5 °C ± 2,5°C
32,5 °C ± 2,5°C
Validation si présence de colonies caractéristiques
S = 1g produit de catégorie2 Jaunes pour St.aureus
S= 5g produit de catégorie 1 Verdâtres pour Ps aeruginosa
Et absence de colonie sur le témoin
DÉNOMBREMENT des levures et moisissures
Norme ISO 16 212
Dénombrement Validation du Dénombrement
Candida albicans 1 mL
V mL de diluant neutralisant
à 103 UFC/mL(masse) V mL de diluant neutralisant
à 104 UFC/mL ( surface)
Dilution d= 1/10 à 102 UFC/mL (filtration) Dilution d= 1/10
S (g ou mL) de produit
S (g ou mL) de produit Témoin sans produit
1 mL en masse
1 mL en masse
0,1 ml en surface
0,1 ml en surface
10 mL filtration
10 mL filtration
Géloses SDA
Sabouraud dextrose agar
Réfrigérateur N T
(détection des particules)
3 à 5 jours
3 à 5 jours
25 °C ± 2,5°C
25 °C ± 2,5°C
Validation si N >50% (0,3 log)de T
S = 1g produit de catégorie2
S= 5g produit de catégorie 1
DÉTECTION des GERMES PATHOGÈNES
Validation de la Détection
Détection Pseudomonas aeruginosa
1 mL
Staphylococcus aureus
V mL de bouillon Eugon
E.coli V mL de bouillon Eugon
20 H minimum 20 H minimum
32,5 °C ± 2,5°C 32,5 °C ± 2,5°C
0,1 ml en surface
48H ± 6H 48 H ± 6H
32,5 °C ± 2,5°C 32,5 °C ± 2,5°C
Validation si présence de colonie caractéristiques
Et absence de colonie sur le témoin
S = 1g produit de catégorie2
Identification S= 5g produit de catégorie 1
DÉTECTION des GERMES PATHOGÈNES
Souche et Ps. aeruginosa St aureus E.Coli C.Albicans
norme (ISO 21 150) (ISO 21 718) (ISO 21 148) (ISO 18 416)
Milieu Cétrimide Baird parker Mac Conkey SDA
Isolement (TSA)
Gram
Non oxydase +
Catalase + oxydase -
Présence de Présence de
Présence de Présence de
Escherichia Candida
Staphylococcus Pseudomonas
coli albicans
aureus aeruginosa
Orale : préparation non aqueuse 103 102 Escherichia coli (1g ou 1 mL)
Enquête
Retraitement
T14
1 g de produit
Essai Témoin Témoin inoculum 1 ml
1 ml en masse en masse 48 à
Nx 72 H à
32,5 °C
± 2,5°C
T28
48 à 72 H à 32,5 °C ± 2,5°C 1 ml
en masse 48 à
Nvf Nvn Nv
Nx 72 H à
Validation si Nv 100 , Nvn proche de Nv et Nvf 0,5 Nvn 32,5 °C
± 2,5°C
Taux de réduction logarithmique (Rx = lg N0– lg Nx) requis
Micro-organismes Bactéries C. albicans A. brasiliensis
Temps de
T7 T14 T28 T7 T14 T28 T14 T28
prélèvement
Critères A ≥3 ≥3 et PA ≥3 et PA ≥1 ≥1 et PA ≥1 et PA ≥0 ≥1 et PA
Non Non
Critères B ≥3 ≥3 et PA ≥1 ≥1 et PA ≥0 ≥0 et PA
réalisé réalisé
•critères A:
la formulation est protégée contre la prolifération microbienne pouvant présenter un risque potentiel pour l’utilisateur et aucun autre
facteur n’est pris en compte.
•critères B:
le niveau de protection est acceptable si l’analyse du risque démontre l’existence de facteurs de maîtrise non liés à la formulation indiquant que le
risque microbiologique est acceptable pour le produit cosmétique.
J0 2,3.10
1,6.1055
J14
J2 5.10
<1 4 <1
5 2
J28
J7 3.10
<1 2 3
5 NI
3
Conclusion
J28 <Conservateur
1 non efficace
5 sur les mycètesNI
Conclusion Conservateur efficace sur Staphylococcus aureus
Liens internet
Règlement 1223 : 2009
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:342:0059:0209:fr:PDF
DÉCISION D’EXÉCUTION DE LA COMMISSION du 25 novembre 2013 concernant les lignes directrices pour
l’application de l’annexe I du règlement (CE) n°1223/2009 du Parlement européen et du Conseil relatif aux
produits cosmétiques
• http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2013:315:0082:0105:FR:PDF
Critères de qualité microbiologique d’un produit cosmétique
http://mon.univ-montp2.fr/claroline/backends/download.php?url=L0NyaXTocmVzX21pY3JvYmlvb
G9naXF1ZXMucGRm&cidReset=true&cidReq=XLCH404
Stabilité microbiologique Le contexte réglementaire et sociétal
• http://www.cosmetic-valley.com/images/1-Contexte%20r%C3%A9glementaire%20et%20soci
%C3%A9tal%20-%20S%20Guyomard_1.pdf
Intertek
http://www.intertek-france.com/cosmetique/analyses/microbiologie/
Normes ISO
PHARMACEUTIQUE
• Les produits pharmaceutiques sont analysés selon les
directives
– de la pharmacopée française et européenne pour les produits
destinés à l’exploitation dans la CE
– des pays de vente comme les USA (USP) ou le Japon (JP) qui disposent
de leur propre pharmacopée.
• Les pharmacopées distinguent deux types de produits :
– Les produits qui doivent être stériles :
- Les préparations pour usage parentéral (introduction d’une substance dans
l’organisme par une autre voie que la voie digestive, exemple : Injection sous-
cutanée, intraveineuse ou intra musculaire).
- Les préparations ophtalmiques.
- Les pansements chirurgicaux et le matériel chirurgical.
- Les autres préparations devant être stérile…
– Les produits non obligatoirement stériles :
- Les matières premières
- Les médicaments à usage non parentéral
A)CONTRÔLE D’UN PRODUIT NON OBLIGATOIREMENT STÉRILE.
1 MICROORGANISMES RECHERCHÉS.
2 TECHNIQUES
• Préparation de l’échantillon avec
– un diluant avec neutralisant tamponné pour arrêter l’action des
antimicrobiens présents (PA ou conservateur)
– un tensio-actif pour mélanger les produits de nature lipidique
• Méthode de dénombrement
• Filtration
• Dénombrement en milieu solide (produit non filtrable)
• Les milieux de culture recommandés par la
pharmacopée sont :
– Milieu gélosé aux peptones de caséine et de soja pour la
FMAT
– Milieu Sabouraud glucosé gélosé + ATB pour les levures
moisissures
2.6.12. Contrôle microbiologique des produits non stériles :essais de dénombrement microbien ....................
2.6.13. Contrôle microbiologique des produits non stériles :recherche de microorganismes spécifies..............
CONTRÔLE D’UN PRODUIT NON OBLIGATOIREMENT STÉRILE.
ANCIENS CRITÈRES.
La limite prescrite dans la contamination microbienne dans des produits non
obligatoirement stériles est
102 micro-organismes par ml ou par gramme.
Limite maximale d'acceptation 5.102 micro-organismes par mL ou par gramme.
• Si absence totale de développement, rendre < à 1 micro-organisme par ml ou par
gramme.
• Si développement, choisir le résultat le plus défavorable.
– Si le résultat est > 102 micro-organismes par ml ou par gramme, réaliser une coloration
de Gram.
• si bacilles Gram +, faire une recherche de spores et pas d'identification.
• si bacilles Gram-, faire une identification.
• si coques Gram +, faire une identification.
La conformité ou la non conformité du produit dépend du micro-organisme identifié et du traitement appliqué
au produit.
– Si le résultat est > 5.102 micro-organismes par ml ou par gramme, effectuer un deuxième
essai sur le même échantillon et éventuellement un troisième essai sur un échantillon
différent du même lot.
• Si le deuxième essai est bon, rendre comme résultat: produit conforme; de même pour le troisième essai.
• Si un des deux essais terminaux est non conforme, le produit est rejeté.
A)CONTRÔLE D’UN PRODUIT NON OBLIGATOIREMENT STÉRILE.
5.1.4. Qualité microbiologique des préparations pharmaceutiques et des
3 CRITÈRES D’ACCEPTATION. (PH Eu 8.0 2014)
substances pour usage pharmaceutique non stériles (5.8.)
Orale : préparation non aqueuse 103 102 Escherichia coli (1g ou 1 mL)
http://www.eprofeel.tv/v
/102,charles-river-le-dos
age-des-endotoxines.htm
l
B) CONTRÔLE DES PRODUITS STÉRILES
2- RECHERCHE ET DOSAGE D’ENDOTOXINE.
• Lors de la mise en présence du LAL et
d’endotoxines, la formation de coaguline
s’accompagne de l’apparition
– d’un trouble (base de la méthode turbidimétrique)
• Leur agrégation conduit à la formation
– d’un gel (technique par gélification)
• La protéine coagulogène peut être éliminée du
réactif LAL et remplacée
– par un substrat chromogène spécifique
de la coagulase (méthodes chromogéniques)
– Par un substrat fluorogene spécifique
de la coagulase (méthode par fluorimétrie)
B) CONTRÔLE DES PRODUITS STÉRILES
2- RECHERCHE ET DOSAGE D’ENDOTOXINE.
Un petit volume de l'échantillon (10 pi) est combiné avec le Limulus Amebocyte
Lysate, et les endotoxines de l'échantillon déclenchent l'activité protéolytique du
facteur C.
Lorsque le substrat chromogène est ajoutée, il est catalysé par la protéase activée.
le clivage produit de la p-nitroalinine (pNA), de couleur jaune qui peut être
quantifiée en mesurant l'absorbance à 405 nm (A405) et par l'extrapolation à
l'encontre d'une courbe d’étalonnage.
B) CONTRÔLE DES PRODUITS STÉRILES
2 DOSAGE DES PYROGÈNES « TOTAUX ».
C) CONTRÔLES QUALITÉ.
• Afin de valider les contrôles sur les lots de fabrication, il est nécessaire de
vérifier la conformité :
- des milieux
- des diluants
- des produits à examiner.
• Les tests réalisés sont :
- des tests de stérilité des milieux et diluants:
ils permettent de contrôler leur non contamination lors de leur préparation et de leur
conservation en les plaçant (milieu prêt à l’emploi donc conditionné en boite et non ensemencé) à
l’étuve pendant le temps et à la température d’incubation utilisés habituellement.(voir TP)
- des tests de fertilité des milieux :
- ils permettent de déterminer si le milieu a conservé les qualités nutritionnelles attendues au
cours de sa préparation ou de sa conservation.
- On ensemence le milieu avec une suspension bactérienne de référence (ATCC) de concentration
connue de façon à retrouver environ 100 colonies sur le milieu.(voir TP)
- L’absence de culture ou un résultat < 30 colonies traduit un problème de fertilité.
- des tests permettant de vérifier l’absence d’antimicrobien dans le produit
examiné.
- Il consiste à mettre en contact le produit avec les souches de référence et de comparer les
résultats obtenus avec un témoin réalisé sans produit.(voir TP)
• Nouveau règlement européen no 1907/2006 sur
l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la restriction
des produits chimiques
• Entré en vigueur au 1er juin 2007
• Tout producteur d’une substance chimique doit fournir un
dossier contenant les informations physicochimiques,
toxicologiques et écotoxicologiques la concernant
Liens internet
• Pyrogènes
• http://
www.merckmillipore.fr/chemicals/pyrodetect-system/c_loysHfET05QAAAE
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