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Exposé sous thème :

Le Management Interculturel

Réalisé par:
SIKWE Yannick
BENSALEH Mohamed Amine
Encadrés par
Mme. KOURAD
 Savoir définir le M.I

 Pourquoi le M.I ?

 Comment s’applique le M.I ?

 Quels problèmes freine cette politique ?

 Elargir le sujet
« La culture encadre les manières d'interagir des
membres d'une communauté sans pour autant les
déterminer de manière univoque.»
nouvelle conjoncture économique, sociale et scientifique

apparu dans les années 80

grande entreprise créant des filiales étrangères essentiellement à


des fins de distribution et de service après-vente
le cas d'une entreprise qui en rachète une autre à l'étranger et
cherche à l'intégrer.
le cas des joint-ventures qui se créent entre des entreprises
relevant de cultures différentes.
Les limites
 politique qui ignore les différences et impose un modèle
dominant (supposé universel)
 Face aux frustrations, aux souffrances, voire aux pathologies
qu'engendrent l'immersion dans un environnement culturel
étranger
Nouvelle politique ( le M.I)
« la volonté d'améliorer l'efficacité économique des entreprises
multiculturelles et de l'exigence éthique du respect des
différences. »
« construire des articulations entre tous ceux qui sont de cultures
différentes afin de minimiser les conséquences négatives des
différences pour les individus et les entreprises et de bénéficier
des ressources potentielles qu'offre chaque culture. »
Le dilemme de l'ordre et de la
liberté

une liberté suffisante pour


ordre suffisamment strict qu'il accepte de mettre ses
pour qu'il respecte les capacités d'initiative et de
orientations communes création
A prendre en compte

 différence de langage, différences de rapport à la


communication non-verbale

 différence des rapports au contexte

 différence quant à la gestion du temps

 différence dans la division des rôles entre hommes et


femmes

 différences dans la prise de décision

 Etc…
Le management interculturel, empruntant des concepts à
la psychologie interculturelle ainsi qu'à la linguistique,
propose cette distinction entre :
 les règles universelles qu'il convient de respecter dans le
management.
 les règles dont le respect est nécessaire dans des cultures
locales.

KAGITCIBASI( Dr psychologie) distingue :


 « universal constructs » : gestion globe selon un modèle
similaire
 « indigenous constructs » : gestion des particularités de
telle ou telle
Dans l'application pratique du management interculturel,
on a donc plusieurs approches :

 une approche ethnocentrique : entreprises


multinationales, marquée par la culture nationale d'un
seul des pays concernés.

 Une approche polycentrique : entreprise qui n'est pas issue


d'une seule culture nationale, combinaison d'indigenous et
d'universal constructs.
approche ethnocentrique
Pour la culture d'entreprise globale (ethnocentrique)
avantages en termes de :
 communication
 fiabilité
 identification
 efficacité

Exemple dans un groupe industriel où management


interculturel est pratiqué sur le mode suivant : les
cadres étrangers prévus pour des postes de direction
s'acquittent d'un séjour prolongé à l'unité centrale afin
de se familiariser avec la philosophie de l'entreprise.
Une approche polycentrique
Pour la culture d'entreprise polycentrique avantages en
termes de :
 spécialisation
 flexibilité
 créativité
 capacité à résoudre les problèmes.

Dans ce cas, il importe particulièrement que les futurs


managers fassent des expériences dans les filiales à
l'échelle internationale. Il leur faut savoir se comporter
quasiment en caméléon, étant donné qu'ils peuvent avoir à
passer d'une société à l'autre au sein du groupe.
 Faire émerger une culture de métier :
La familiarité avec un même univers technique induit des
savoirs, un vocabulaire et des préoccupations communes
chez les membres d'une même profession.
Capitaliser sur la culture de métier pour dépasser les
différences culturelles revient à coordonner les acteurs
par la standardisation des qualifications.

 Faire émerger une culture d'entreprise :


Cette approche prévoit la recherche de la convergence de
tous vers une norme institutionnelle définie par la
recherche d'une coordination par les processus de travail
ou bien la recherche d'une coordination par l'idéologie des
valeurs partagées.
mode de fonctionnement ad hoc
Cette approche repose sur la prise en considération de plusieurs
constats :

 il est impossible de déterminer à priori les méthodes de travail


en situation interculturelle.

 la compréhension des systèmes de sens locaux est nécessaire à


l'établissement de modes de fonctionnement appropriés.

 il faut rejeter l'idée du relativisme culturel absolu car elle


abouti à l'incommunicabilité entre les cultures.
Ce modèle propose donc l'intervention structurée d'un
médiateur culturel qui accompagne une équipe (au cours
de réunions pendant lesquelles les personnes présentent
leurs difficultés concrètes et le sens de leurs actions) dans
la mise au point de manières de faire acceptables par
tous.
CONDITIONS
 la volonté des parties de chercher des modes de
fonctionnements communs
 l'équipe doit disposer d'une marge de manœuvre pour
mettre au point des modes de fonctionnement
éventuellement en décalage par rapport au reste de
l'organisation
 l'équipe doit disposer de temps
Tour de pise en
Italie
l'élévateur à grains
Transcona
La photo de la tour de l'horloge de Finale Emilia, brisée en deux sur
toute la longueur , dimanche 20 Mai 2012
 Les fissures d’origine sismique sont le fruit
de poussées latérales, infligées au bâtiment.
D’orientations diverses, elles fragilisent
gravement les édifices, si ces derniers ne
sont pas bâtis dans le respect des normes
sismiques.
Une reconnaissance détaillée et
complète du site de votre bâtiment est
obligatoire pour en assurer le service et
la sécurité.
 Lorsqu’un élément vertical de construction soumis
à un effort de compression dans le sens de son axe
longitudinal devient trop élancé, il risque de «
flamber »
 Déformations dues à un chargement qui dépasse
la résistance des ces éléments horizontaux
 Faux- aplomb
(Principe de la verticalité des murs porteurs)
Lors de la mise en œuvre, le mur porteur doit être
monté de niveau afin que la charge soit
entièrement reportée sur la semelle (fondation), ce
qui évitera les faux aplombs, sources de fissures
dans le temps.
 Bouffement

Il y a bouffement lorsque les deux parements du


mur sont désolidarisés par une fissure intérieure
au mur et parallèle à ses parements. Le
bouffement est un cas grave et évolutif de
flambage qui affaiblit considérablement la
résistance du mur.
 Bouffement
Une bonne conception et un
dimensionnement conforme aux
normes ,à la réglementation en vigueur
et au contexte du bâtiment sont
fondamentaux .
 Les causes :
-présence de chlorure, oxygène acide et
sulfates…
-porosité importante du matériau
-présence des fissures
-carbonations
-circulation d’eau libre.
 Les conséquences
-expansion de l’acier(5 fois le volume)
-apparition de la rouille
-décollement du béton
-Eclatement de béton
 Phénomène du vieillissement naturel qui
conduit a la formation de carbonate de
calcium par réaction entre la portlandite (la
chaux) et le dioxyde du carbone CO2
 Les conséquences :
-augmentation de la porosité
-apparition des fissures
-pénétration des agents agressifs
-corrosion des armatures
Corrosion des armatures

Zone carbonatée
Fissures
 Phénomène qui crée des désordres dus aux
conditions atmosphériques ,son action est de
réduire les performances mécaniques

 En gelant, l’eau augmente son volume de 9%


créant ainsi des contraintes dans les
capillaires.
 les cycles de gel et dégel sollicitent fortement
le béton jusqu’à sa fissuration
Le suivi et le contrôle rigoureux de la
qualité au cours de la construction
déterminent le confort offert par votre
bâtiment (éviter les malfaçons).
Degré de gravité
Importance de la détermination du degré de gravité

Le degré de gravité doit être déterminé dans une bonne


marge de tolérance pour pouvoir décider quant à:

o Moment d’intervention
o Mode de réparation
o Coût des travaux de réhabilitation.
Degré de gravité
Critères permettant d’estimer le degré de gravité

Le caractère de gravité est directement lié à:

1. Progression du désordre
2. Origine du désordre
3. Élément de l’ouvrage qu’il affecte
Exp : Cause principale au niveau fondations.

 Conséquences fâcheuses

 Difficulté et coût de réparation ( cas de


reprise en sous-œuvre)

Phénomènes pathologiques
les + graves
Une dégradation mineure à laquelle on n’a
pas remédié peut provoquer des
dégradations plus importantes.
Degré de gravité

Tout désordre affectant une partie de la construction peut avoir des conséquences
sur un ou plusieurs autres éléments:

 Une défaillance des fondations provoque des dégâts à la structure;


 Un défaut de rigidité de la structure entraîne des désordres de
l’enveloppe;
 Une enveloppe attaquée ne jouant pas son rôle de peau étanche à
l’eau peut conduire à des dégâts sur la structure.
Degré de gravité

Code 4: bon état, ne nécessitant aucune observation.


Code 3 : désordres limités ne nécessitent que des travaux de protection ou de
reprises en surface.
Code 2 : tassements et désordres importants nécessitant des travaux de
reprise en sous-œuvre.
Code 1 : cas exceptionnel, tassements très importants mettant en péril la
stabilité de l’immeuble.
 Etablissement de la demande de l’expertise par
la personne intéressée adressée à un
expert(laboratoire)
 Recueil des différents plans décrivant la vie du
bâtiment(plans techniques et de recollement)
 La visite des lieux pour le relevé des différentes
pathologies
 Etablissement d’un plan de diagnostic
+proposition des traitements à adopter avec une
estimation du traitement.
Phases d’expertise ou de diagnostic

Structure:
1. Relevé des dimensions pour vérifier ou reconstituer le plan d’architecture.
2. Identification des matériaux
3. Relevé des désordres:
 Description détaillée.
 Illustration par photos.
4. Mesures instrumentales:
 Détermination de la résistance du béton à la compression et
vérification de son homogénéité (auscultation dynamique)
 Reconstitution ou vérification des plans de B.A
Phases d’expertise ou de diagnostic

Structure:

5. Vérification de la stabilité : Calcul basé sur les résistances recueillies par


mesures instrumentales.
6. Analyse des désordres et des causes probables

Détermination de l’origine des


dégradations
Phases d’expertise ou de diagnostic

Sol :
1. Fouilles de reconnaissance de sol au voisinage du bâtiment pour donner la
nature du sol d’assise et les caractéristiques.
2. Fouilles de reconnaissance du sol autour des fondations relatives au
désordre relevé.
 Caractéristiques géométriques des fondations.
 Dimensions.
 Niveau d’assise.
 Objectif: vérifier ou reconstituer la partie du plan de fondation
correspondant au désordre relevé.
Phases d’expertise ou de diagnostic

Sol :
 Reconnaître le sol sous fondation équivalent au désordre relevé.
3. Vérification théorique de la stabilité des fondations en se basant sur les
résultats de l’étape 2.
Aides pour le diagnostic
Fiche de renseignement

Information Origine Contenu


Concernant: De l’information (points
importants)
Exposé sous thème :
Pathologies de bâtiment
Réalisé par:
EL HAJAR Najate
YANNICK

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