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CROISSANCE ENDOGENE
INTRODUCTION
La notion d’externalité :
L’externalité peut être définie comme étant
une interaction entre les agents qui ne passe
pas par le marché et à laquelle ne correspond
aucun prix. Les externalités liées à la
croissance sont à l’origine des premiers
modèles de croissance endogène.
INTRODUCTION
La notion d’externalité :
Ces derniers utilisent la célèbre hypothèse de
Marshall selon laquelle ce qu’un individu
perçoit comme étant l’effet de sa propre
action peut être différent des résultats
agrégés (collectifs) d’un ensemble d’actions.
INTRODUCTION
La notion d’externalité :
Ainsi, alors que chaque individu subi des
rendements marginaux décroissants de son
investissement, si tous les individus se livrent
à la même activité c’est-à-dire font ce même
investissement, ils réeront des effets externes
positifs sur la productivité de l’ensemble du
groupe, ce qui empêchera la productivité de
décroitre. Les principales externalités visent le
capital physique, le capital public, et le capital
INTRODUCTION
Les sources de la croissance endogène :
Principalement on retient quatre sources de
croissance endogène génératrices
d’externalités positives ou non; ce sont :
l’investissement et l’accumulation des
connaissances (Romer), le capital humain
(Lucas), les infrastructures publiques (Barro)
et enfin les dépenses en recherches et
développement.
I.Le modèle AK
La Fonction de production la plus simple qui
puisse engendrer des propriétés de croissance
endogène : fonction linéaire avec un seul
facteur(le stock de capital). Y = AK
Où Y est la production, K le stock de capital et
A une constante mesurant la quantité
produite par unité de capital.
Cette fonction de production n’a pas la
propriété de rendement décroissant du
capital.
I.Le modèle AK
Toute unité additionnelle de capital génère A
unités supplémentaires de production pour
tout stock de capital donné. Cette absence de
rendement décroissant du capital est la
différence essentielle par rapport au modèle
de Solow.
Comme hypothèse, nous supposons qu’une
fraction s du revenu est épargnée et investie.
I.Le modèle AK
Ceci nous permet de décrire l’accumulation du
capital à l’aide d’une équation semblable à
celle que nous avons utilisée jusqu’ici :
∆K = sY - δK = (sA- δ)K
Donc la variation du stock de capital (∆K) est
égale à l’investissement (sY) diminué de
l’amortissement (δK).
I.Le modèle AK
On obtient alors :
= = sA- δ
Cette équation montre ce qui détermine le
taux de croissance de la production ( On
remarque que, aussi longtemps que sA > δ,
l’économie croît indéfiniment, même sans
l’hypothèse de progrès technologique
exogène.
I.Le modèle AK
Une politique économique visant à
augmenter le taux d’épargne aura un effet
positif permanent sur la croissance.
On voit donc qu’une simple modification de la
fonction de production peut
fondamentalement changer les prévisions
relatives à la croissance économique.
I. Le modèle AK
Dans le modèle de Solow, l’épargne induit
une croissance temporaire, qui cesse lorsque
le rendement décroissant du capital amène
l’économie à un état stationnaire dans lequel
seul le progrès technologique exogène peut la
faire croître encore.
Dans notre nouveau modèle, au contraire,
l’épargne et l’investissement génèrent à eux
seuls une croissance persistante.
II. Investissement privé et croissance
économique : le modèle de Romer
(1986).
=N
= Nk avec = =
Où Nk= K
Y=
on a constance des rendements d’échelle au
niveau microécconnomique, et croissance des
rendements d’échelles au plan
macroéconomique du fait des externalité.
I. Investissement privé et croissance
économique : le modèle de Romer
(1986).