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NEOCLASSIQUE DE LA
CROISSANCE
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I. Le modèle de Solow-Swan
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I. Le modèle de Solow-Swan
L’analyse néoclassique de la croissance
économique qui se développe à partir des années
50 avec Solow (1956), J.-E. MEADE (1962) se
pose comme problème central à résoudre la
recherche d’une croissance équilibrée de plein
emploi.
Le modèle de Solow est considéré comme le
4 modèle fondateur de l’analyse néoclassique de la
croissance économique.
Solow appartient en fait au courant de la
synthèse Classico-Keynésien illustré notamment
par J.Hicks, A.Hansen et P.A. Samuelson, J.
Tobin.
I. Le modèle de Solow-Swan
Le qualificatif « néoclassique » est affecté au
modèle de Solow car il reprend les hypothèses
de base de la théorie néoclassique à savoir : la
concurrence parfaite, le plein emploi, les
facteurs de production sont rémunérés à leurs
productivités marginales.
L’analyse est menée en transposant directement
5 au niveau macroéconomique les instruments
microéconomique.
Pour la théorie néoclassique, c’est la
substituabilité des techniques de production qui
permet pour un taux d’épargne donné d’atteindre
le plein emploi.
I. Le modèle de Solow-Swan
Le modèle néoclassique de croissance
économique s’oppose à l’analyse
keynésienne en introduisant la flexibilité du
coté des techniques de production (c’est-à-
dire du coefficient du capital v).
Ce dernier n’est plus une donnée exogène et
fixe , il peut varier et prendre une valeur
compatible avec celle des autres paramètres.
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I. Le modèle de Solow-Swan
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I. Le modèle de Solow-Swan
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I. Le modèle de Solow-Swan
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I. Le modèle de Solow-Swan
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I. Le modèle de Solow sans progrès
technique
Où dk/dt.
Plein emploi
17 La propriété de constance des rendements
d’échelle permet d’écrire ainsi la production :
Y = F(K,L)= L.F(K/L, 1) Y/L= F(K/L, 1)
y = f(k)
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
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I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale du
stock de capital
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I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale du
stock de capital
21
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale du
stock de capital
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Ainsi, on obtient l’Equation Dynamique
Fondamentale de Solow:
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale du
stock de capital
(EDF)
→ A reprendre si +δK
Cette équation(EDF) indique la variation du capital
par tête dépend de l’écart entre l’épargne ou
23 l’investissement par tête et l’investissement requis
pour maintenir constant le capital par tête suite à
l’expansion démographique ().
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Condition de croissance équilibrée
et C
C est la consommation par tête.
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Condition de croissance équilibrée
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On a alors:
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Condition de croissance équilibrée
On sait que
Ainsi:
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Condition de croissance équilibrée à taux
constant.
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Condition de croissance équilibrée
du modèle néokeynésien.
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Condition de croissance équilibrée
𝑦𝑦 𝑛𝑘
𝑠𝑓 (𝑘 )
𝑦 Eo
30
𝑘
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Représentation graphique
𝑦
𝑛𝑘
𝑓 (𝑘 )
𝑦2 B 𝑠 𝑓 (𝑘)
2
𝑠1 𝑓 (𝑘)
𝑦1
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𝑛/ 𝑘
𝑘
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Le rôle de l’ épargne
𝑛2 𝑘
𝑦𝑦 𝑓 (𝑘)
𝑛1 𝑘
𝑦1 A 𝑠𝑓 (𝑘)
𝑦2
41
𝑛/ 𝑘
𝑘
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
L’effet de l’augmentation du taux de croissance
de la population
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I.I Le modèle de Solow avec progrès
technique
Résolution du modèle
50
Résolution du modèle
Résolution du modèle
C’est-à-dire
C’est-à-dire
52
I.I Le modèle de Solow avec progrès
technique
Résolution du modèle
Résolution du modèle
Résolution du modèle
En croissance équilibrée .
Le capital par tête et la consommation par tête sont
déterminées par :
et
On en déduit que
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La règle d’or correspond à la maximisation de la
consommation par tête.
I.III La règle d’or de l’accumulation
Ainsi :
C’est la règle d’or de l’accumulation.
Elle stipule que : pour obtenir la
consommation par tête maximale à l’état
stationnaire, l’économie doit rémunérer le
capital au taux de croissance de la
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population.
I.III La règle d’or de l’accumulation
𝑓 (𝑘)
𝑦𝑦
𝑛𝑘
𝑦 𝑜𝑟 𝑐 𝑜𝑟
58
𝑐= 𝑓 (𝑘) −𝑛 𝑘
𝑘
I.III La règle d’or de l’accumulation
59
I.III La règle d’or de l’accumulation
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En appelant g le taux de croissance du PIB réel
, la décomposition de Solow s’écrit :
I.IV Le résidu de Solow
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II. La notion de convergence
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II. La notion de convergence
Convergence absolue
L’hypothèse de convergence absolue repose sur le
principe ou l’idée selon laquelle les économies des
pays pauvres – quelques soient leurs conditions
initiales – tendent à croître plus vite que celles des
pays riches de sorte à rattraper – dans le long terme
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– le niveau de revenu par tête des pays riches. A
partir de l’équation d’ajustement du capital par tête
dans le modèle de Solow, on peut déterminer le taux
de croissance de l’intensité capitalistique gk, soit :
II. La notion de convergence
Convergence absolue
Convergence absolue
Il se dégage de la figure ci-dessous que
l’intensité capitalistique sera croissante pour
des valeurs de k inférieures à et décroissante
pour des valeurs supérieures à . On peut donc
conclure que les pays pauvres en capital
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devraient voir leur intensité capitalistique
croître et les pays à forte accumulation voir
leur intensité capitalistique diminuer.
II. La notion de convergence
Convergence absolue
Evolution de l’intensité capitalistique
𝑛1 𝑘
𝑠𝑓 (𝑘)
𝑘
˙ >0
𝑘
70
˙ <0
𝑎+𝑛
𝑘
𝑘
II. La notion de convergence
Convergence absolue
Du fait de la décroissance des rendements factoriels,
on établit que le rythme d’accumulation est
proportionnellement inverse à l’intensité
capitalistique. Ainsi, les pays riches en capital
devraient avoir des taux de croissance du capital par
tête inférieurs aux pays pauvres, ce qui devrait
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entraîner une réduction des disparités internationales
de niveau de vie.
II. La notion de convergence
Convergence absolue
𝑔 𝑘 /𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒
𝑔 𝑘 / 𝑟𝑖𝑐h𝑒
72
𝑎+𝑛
𝑠𝑓 (𝑘)
𝑘
𝑘
II. La notion de convergence
Convergence absolue
Le processus de convergence absolue n’a été
que partiellement corroboré par les faits : les
pays qui affichaient les revenus par tête les
v
plus élevés au début du 19ième siècle
demeurent parmi les plus riches d’aujourd’hui
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quoique certains pays se soient libérés de la
pauvreté3.
II. La notion de convergence
Convergence absolue
Le revenu par tête de l’Europe occidentale qui
a été 2.9 fois supérieur à celui de l’Afrique en
1820, l’était de 13.2 fois en 1992 (Madisson
v
[2001]). Ceci montre que certains PED sont
pris dans un piège de pauvreté associant des
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faibles niveaux de revenu par tête à des taux de
croissance médiocres.
II. La notion de convergence
𝑠 𝑟𝑖𝑐h𝑒 𝑓 (𝑘 )
𝑘
v
𝑔 𝑘 / 𝑟𝑖𝑐h𝑒
78
𝑔 𝑘 / 𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒
𝑎+𝑛
𝑠 𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑓 (𝑘)
𝑘
𝑘
II. La notion de convergence
Evolution de la convergence conditionnelle