Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Macroéconomie AES L3
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Croissance et Développement
Facteurs de long terme et instabilités
2 courants :
- Sciences éco Main stream : tout se compte, tout se mesure / « toute chose égale par
ailleurs » ; théorie qui domine ; éco : science expérimentale où on peut isoler une variable ;
théories quantifiables.
- Economie politique : science sociale ouverte à toutes les disciplines. Tout ne se compte pas
et même les choses qui se comptent peuvent être critiquées. La manière de compter est une
convention (pas de comptage objectif), la manière est presque + importante que compter.
Question : Différencier « croissance » et « développement ».
Introduction :
Croissance et Développement sont des termes confondus qui est très important de distinguer.
ROSTOW, Les étapes de la croissance économique, début des 60’. « Pays développé » ; « pays en voie
de dév » ; « pays moins avancés » : termes dont il est l’auteur.
Pays
dév
Pays en
voie de
dév
PMA
Mais on compte 5 étapes dans la théorie de Rostow, suivies par presque tous les pays. Il aurait dû
appeler son livre « étapes du dév éco ». Il faut savoir utiliser les bons concepts : outils opératoires de
l’analyse éco. Croissance réglages/ Développement changements ; nouveaux modèles.
Concepts :
Récession et Dépression :
- Récession : ralentissement de l’activité éco ou une contraction/ baisse modérée dans le temps
ou dans le volume de l’activité éco.
Ex : si on mesure l’activité éco par PIB alors le ralentissement serait : si augmentation de +2
pendant 2 ans puis +1 l’année d’après c’est un ralentissement.
Utilité de la dérivée seconde : si positive alors : +2 +3 +4 et si négative : +2 +1 +0.5 ça va
continuer d’augmenter ou ça va chuter. Alors que la dérivée première nous dit juste que ça
augmente.
- Dépression : chute durable et de grande ampleur de l’activité éco.
Les évolutions doivent se mesurer avec une approche éco et démographique. SAUVY économiste
démographe. Ex : 300 000 à la retraite pour 150 000 jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi. Pour
au moins une raison : suppression de postes améliorer la productivité du travail. Si l’activité était
plus importante il y aurait + de postes.
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Ainsi le déterminant n°1 de l’emploi et l’activité éco (et non les salaires, l’investissement, etc)
aujourd’hui situation de quasi-stagnation alors qu’il y a des gains de productivité. Pk chômage en
France : stagnation de l’activité éco, gain de productivité, jeune sur le marché de l’emploi mais qui ne
trouve pas. Démographie qui diminue en All donc chômage moins important ≠ France où la dynamique
démographique est soutenue (+ de jeunes qui cherchent).
Dépression en France de par la durée de cette stagnation.
Crise et Mutation :
- Crise : étymologie « le moment du choix ». On considère qu’il y a des crises majeures et
mineures. Les mineures sont conjoncturelles, passagères, que les économies traversent sans
forcément le besoin de repenser les modèles éco. Ex : augmentation du prix d’une MP. Les
majeures sont graves, rares, longue et impliquent de repenser et changer le modèle éco.
Crise = regarder dans le passé. Ce qui marchait bien jusqu’à un temps précis. Analyse
rétrospective.
- Mutation : regard vers l’avenir. Situation de mutation = comprendre vers où on va. Comment
l’avenir le plus probable ou le plus souhaitable pourrait-il se construire.
(1) Probable : ce qui vient du passé. Les prévisions : prennent les tendances passées et
extrapoler ces tendances.
(2) Souhaitable : mise en œuvre de stratégies et politiques pour que les tendances aillent dans
le sens non plus probable mais souhaitable en fonction des choix faits.
Prospective = analyse des futurs souhaitables et possibles.
Mutation aujourd’hui : homme / nature. « Mutation entravée ». Mutation aussi du W des H : H qui
utilisent de plus en plus les machines dépenses énergétiques. Taylorisme : homme est l’appendice de
la machine. Ce mode tend à devenir de plus en plus obsolète car ce type de tâche est de + en +
automatisé. Ce type d’emploi est en train de disparaître et même dans les pays qui se dév cela se fait de
plus en plus. Que faire demain si les travaux les moins qualifiés disparaissent ? Quels sont les emplois
pour demain ? Quel type de formation ? Le dév du travail cognitif : travail qui ne va pas mobiliser
principalement les forces physiques mais mobilisations des compétences, expériences, sensibilité
(morale, esthétique, sens du travail bien fait) et connaissances.
Ces 2 types de mutations sont essentielles et à combiner pour évoluer. Quel blocage ? Mentalités ;
financiarisation des économies. Cette financiarisation (élément objectif) est la place excessive
qu’occupent les marchés financiers (bourses). Le déterminent principal de toutes les entreprises :
finances. But des entreprises : profit, pérennité viennent en premier puis faire des biens et service. Le
capitalisme financiarisé et un capitalisme de court terme. « Choc que temporalité » entre le capitalisme
instantané et les 2 mutations (H/nature et le changement sur le travail).
Mesure physique = rendement. Ex : on a produit pour 800 euros.
Mesure monétaire = productivité. Ex : On a produit 6 choses d’une valeur de 40 euros. Prix par nbr de
pièces.
Remarque :
Chine : croissance aussi forte sur un temps aussi long (6 à 8% depuis 25 ans). Environ PIB x 3 ; mode
de vie a considérablement changé. Mais, pour autant, la chine est-elle un pays développé ? Non, car un
pays dév est un pays qui se caractérise par des institutions durables. Ex : un Etat de droit (séparation des
pouvoirs) ; retraite et protection sociale. Qu’est qui va transformer cette croissance en dév ? La mise en
place d’institution durable comme l’Etat, la protection soc, le droit.
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Ainsi il nous dit qu’il faut allouer des ressources rares de manière optimale (principe général). Dans le
monde de Smith, les ressources sont en quantité limitée. Cette définition est contestable.
Ainsi, dans quel monde évolue l’individu ? Social ou économique ? Les économistes libéraux
considèrent distinctement les deux univers.
Alors que les keynésiens parlent de situation socio-économiques.
Autre conception : la valeur d’un bien dépend de son utilité. Si un objet est utile, il aura de la
valeur. Economistes marginalistes : raisonnement à la marge. Ex : 1 pomme 5 unité ; 2ème
pomme 4 unité ; etc. Car de moins en moins utile. Courbes d’utilité du consommateur (cf cours
L1 Menou). Idem, raisonnement à la marge pour la productivité.
3ème source de la valeur : le travail incorporé. Travail simple ≠ travail complexe. Ricardo
(économiste libéral) et Marx (classique mais PAS libéral) ont la même conception de la valeur :
dépend de la quantité de travail incorporé.
Ces 3 conceptions ne sont pas incompatibles. Généralement le prix exprime la valeur. Normalement
lorsqu’un bien à une valeur élevé, celle-ci s’exprime par un prix élevé. Le prix n’est pas la valeur mais
l’expression de la valeur. Un bien peu avoir un prix élevé dans que sa valeur ne le justifie. Ex : une
voiture d’occasion. Un prix peut ê spéculatif. On peut tricher sur le prix pour laisser penser que la valeur
est élevée.
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Accumulation de monnaie n’est pas une création de richesse réelle. Débat réglé par Aristote dans La
chrématistique : la seule vraie richesse est celle de la production.
Depuis 76, il y a démonétisation de l’or aujourd’hui l’or n’est plus une contrepartie de la monnaie.
On ne crée plus de la monnaie en fonction de l’or. La valeur de l’or a une valeur psychologique, une
valeur refuge en période de crise.
Aujourd’hui la contrepartie de la monnaie est en principe le refinancement par les banques secondaires.
En réalité, les banques centrales créent elles-mêmes la monnaie : crédit. La contrepartie principale de la
création de monnaie aujourd’hui est le crédit accordé à l’économie (on crée de l’argent pour
consommer). Création de la monnaie d’écriture = monnaie scripturale. Création de la monnaie à partir
du moment où ils (les banquiers) accordent un prêt sans dépôts d’autres acteur éco (les épargnes /
excédent de trésorerie) ; le montant de cette création est la différence prêt – dépôts.
Règles qui encadrent le crédit : Accord de Bâle3 Bâle ville du siège de la banque en suisse des
règlements internationaux.
b) Les ressources naturelles.
La terre ; les ressources MP ; et en particulier les ressources énergétiques. Pour les classiques c’est
important. Capital naturel. Les classiques sont précédés et s’inspirent des physiocrates (économistes
attentifs à ce que la nature peut faire).
La terre : les physiocrates ont écrit que seule la terre crée des richesses (l’homme les transforme)
pensée religieuse. Les classiques reprennent cette théorie et vont plus loin. Smith et Ricardo mettre en
avant que les H mettent en culture d’abord les terres les plus fertiles suffit aux besoins alimentaires
de la pop mais qui va augmenter les hommes doivent produire + de biens agricoles. Solutions
extensive et/ou intensive. La solution extensive : cultiver d’autres terres que la terre initiale ; étendre la
surface agricole cultivée. La solution intensive : améliorer les rendements + irriguer ; enrichir la terre
(engrais). Permet de répondre aux besoins de la pop grandissante. Courbe de la population et de la
production agricole (similaire). Pour les économistes, après un certain temps, il ne sera plus possible
d’accroitre les surfaces agricoles ni améliorer les rendements agri tension entre les 2 évolutions :
« Loi de population » dans Le banquet de la nature par Malthus. Il explique qu’il y a trop de population
pour que la terre puisse les nourrir tous la nature ordonne aux pauvres de partir. Chine : politique de
l’enfant unique politique malthusienne ?
Ricardo dév une analyse sur les mêmes fondements (popu augmente + vite que la prod agri). Pour
Ricardo (analyse + économique) les habitants des territoires mettent en culture les terres les plus fertiles
puis ils décident de mettre en culture de nouvelles terres (moins fertiles), etc. On peut faire des cercles
concentriques sur ce modèle fertilité décroissante. Ricardo : que devient la valeur de la 1ère terre ?
Elle augmente càd que le coût de la 1ère terre va augmenter (rente). Le paysan qui cultive cette terre va
payer un loyer de + en + élevé donc le coût du paysan augmente donc le prix des produits agri de cette
terre augmente. Pour les terres moins fertiles les coûts vont augmenter aussi (car il faut davantage
irriguer, davantage de travail, d’engrais, etc) donc au final on a une augmentation généralisée des prix
des biens agricoles. Cette augmentation gé est un prb car pour ceux qui doivent les achetés, les salaires
vont devoir augmenter. Csq : baissent des profits moins d’investissement état « stationnaire » :
plus de croissance éco car il dépend de l’investissement des entreprises pour Ricardo. Il propose donc
que l’Angleterre (il est anglais) importe la totalité de ces besoins en produis agri de pays qui peuvent
avoir un avantage comparatif dans l’agriculture. Spécialisation de l’Angleterre pour les activités indus
pour lesquelles elle a un avantage comparatif division internationale du travail.
Dans les pays dév, l’agriculture occupe une part faible de la population active aujourd’hui (entre 2 et
5% selon les régions) ; on retrouve ces proportions dans le PIB. Cette part parait sous-estimée.
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Ex prod° agri de la Fr : a bcp augmenté depuis les 50’ alors que la production indus et des services n’a
pas autant augmenté. Ainsi le secteur primaire est le secteur dont la production a la + augmenté
(augmente + vite) donc selon un raisonnement logique la part de l’agri devrait augmenter dans le PIB.
Or ce n’est pas le cas, la part de l’agri dans le PIB a plutôt baissé… Pourquoi ? Baisse des prix des
produits agricoles, donc les revenus agri baissent. Ce n’est pas parce que le volume a diminué. Le prix
a baissé car les agriculteurs vendent très peu aux consommateurs et davantage aux industries agro ou
aux distributeurs. Prb : la taille des agriculteurs et trop petite par rapport à la grande distribution
asymétrie.
Partout dans le monde, l’agriculture est subventionnée pour maintenir la prod agricole et les revenus des
agriculteurs. En Europe la moitié des dépenses de la commission européenne = subvention agri = PAC.
Les MP et matières énergétiques : jusqu’au milieu des 70’, bcp de pays en dév cherchent à se dév en
exploitant leur ressources en MP et énergétiques. Ex : pays arabes qui vont essayer d’utiliser leurs
ressources pétroliers ou gazière ou encore ressource en forêt pour essayer de se dév. Pour mieux les
exploiter, les pays les nationalisent. En grande partie, le mouvement de décolonisation des 60’ a pour
motif principale une meilleure maîtrise par ces pays de leurs ressources. Prb : si on produit de + en + de
pétrole ou de façon gé de + en + de matières naturel ; la question principale n’est pas celle du volume
mais du prix. Si l’on produit bcp le prix risque de baisser et de ne pas augmenter. 70’ augmentation forte
de la production de gaz, de bois, pétrole alors que le prix baisse. Les pays comme l’Egypte, Irak, etc
produisent pour eux-mêmes mais essaye de vendre à de grandes compagnies pétrolières qui forment un
oligopsone (cartel : elles se regroupent entre elles pour contrôler le mécanisme de formation des prix).
Les pays pétroliers augmentent leur production sans arriver à maintenir leur revenu ; ces derniers
baissent donc et les termes de leur échange se dégradent on compare le prix des exportations avec le
prix des importations = le prix des X baisse alors que les prix des M augmentent (M : armes, produits
de conso de la pop, etc ils importent bcp).
Réaction : formation d’un oligopole (pays pétrolier forment l’OPEP en 74) : 80% de la prod pétrolière.
Dès la création : augmentation du prix du pétrole de 30% (en 74 et 78). Souvent analysé comme la cause
de la crise des pays dév. Analyse erronée : si la croissance des pays dév dépend du « pillage » des
ressources des pays qui cherchent à se dév alors c’est inadmissible.
On doit considérer les termes de l’échange.
On prend les pays pétroliers : Prix des exportations du pétrole / prix que ces pays vont importer. Les
termes de l’échange ce sont dégradés à très long terme Les prix des importations augmentent sans
cesse alors que le prix de l’exportation baisse dans les 50’ et 60’. Si on considère que le relèvement de
prix pétrolier est un avantage pour les pays pétroliers analyse superficiel. Il faut regarder sur toute la
période. Aujourd’hui le prix de pétrole est bas. Si on fait une analyse avec les termes de l’échange : prix
bas du pétrole/ fort prix des importations les termes de l’échange sont très dégradés avantage pour
nous.
c) Les facteurs de production :
Les économistes parlent ici du capital et du travail. Un pays se dév s’il accumule du capital physique
(s’il investit) et/ou si sa pop active augmente. Les classiques sont globalement d’accord. La majorité
met l’accent sur le capital physique (l’investissement). L’éco croît si cette éco investit. Attentif au profit :
lien fort entre profit et investissement (si pas profit suffisant alors pas d’investissement). Cette relation
fonctionne de 2 manières. La 1ère manière : les entreprises investissent si elles font des profits (sert à
financer l’investissement). En même temps, le profit est la finalité de l’investissement. Il y a une relation
de réciprocité (profit = condition et finalité). Marx éco classique qui dév une analyse poussée du profit
et considère que les économies capitalistes sont en situation de crise permanente le capitalisme est
poussé par la logique du profit (les capitalistes investissent est accumule ce qui devient une
suraccumulation).
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Prb : les entreprises investissent trop dans les secteurs qui ont le plus de profit et en accumulant trop les
entreprises n’arrivent pas à valoriser de manière satisfaisante le capital crise dans le secteur en
question et qui se généralise. Ex : la téléphonie. Baisse tendanciel du taux de profit. Solution à ces crises
de suraccumulations : autodestruction du capital sur accumulé (fermeture d’entreprise) ou intervention
de l’Etat en subventionnant les entreprises (permet de maintenir le taux de profit). Marx : l’Etat qui
subventionne est au service des entreprises capitalistes l’Etat n’est pas neutre.
Si on parle du capital accumulé mais si la quantité de capital et la quantité de W sont importantes il ne
faut pas oublier la productivité des facteurs de prod. Ce n’est pas seulement une analyse quantitative
rendement du travail et rendement du capital.
Ex : Une personne produit 10 pièces à l’heure. C’est une mesure physique du rendement de la personne.
Mesure monétaire on y affect un prix mesure de la productivité.
Les néoclassiques vont prendre l’analyse des classiques sur les facteurs de prod et vont la développer.
d) Les institutions et en particulier l’Etat (?).
Clivage fort à l’intérieur de l’école classique (ce sont des libéraux et l’Etat n’est alors pas une cause de
richesse des nations). Or tous les éco classiques ne sont pas des libéraux. La plupart (non libéraux)
souhaite un état arbitre et garant de l’intérêt général fonction positive de l’Etat. Il doit faire respecter
les conditions la concurrence pure et parfaite pour que le marché soit optimal.
Ces conditions sont :
(1) conditions techniques (homogénéité : les biens doivent ê homogènes/ substituables) ;
(2) transparence (toute l’info est dispo à coût nul) ;
(3) condition d’atomicité (grand nombre de vendeur et grand nombre d’acheteur) aucun
acteur (surtout côte offreur) n’a un pouvoir de marché : si un acteur change de stratégie et
de ce fait oblige les autres à changer de stratégie alors le marché n’est pas atomistique. Vrai
prb : où est la frontière des marchés ? jusque dans les 80’ les frontières étaient claires (un
produit pour une technologie ; ex : les télécommunications pour le téléphone fixe produit
qui caractérise le marché). Aujourd’hui les marchés sont difficiles (Télé, Ordi, etc) les
frontières sont poreuses car avec une même technologie est utilisé pour des applications
différentes, pour des produits différents. BAUMOL : « contestable marcket » comment
déterminer si une entreprise a ou non un pouv de marché ? Si on ne connait pas les frontières
on ne peut pas vraiment savoir. Aux USA le droit de la concurrence ne fonctionne plus
plus aucune entreprise n’est démantelée. On peine à calculer les parts de marché.
(4) Libre entrée et sortie du marché. Un producteur peut vendre ce qu’il veut. Ce qui va gêner
la fluidité du marché sont les barrières à l’entrée et à la sortie : les douanes, budget de
publicité pour un produit de grande consommation, dépense de R&D,
Les conditions de concurrence pure et parfaite sont rarement respectées. Enfin l’arbitre est le garant de
l’intérêt gé voire externalité.
e) Les modes d’organisation de l’activité économique.
Principe de la division du travail SMITH. Les économistes jusqu’alors ne s’y intéressent pas
vraiment. Pas vraiment de réflexion sur comment le travail doit ê organisé.
Taylorisme, c’est d’abord la parcellisation des tâches. L’acte de travail n’est pas un tout homogène.
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Ce principe de division du travail « fabrique d’épingle » de Smith. Pour Smith on peut avoir 2
situations :
- un ouvrier seul peut faire toute l’épingle or il faut des outils différents, bcp de manutention et
de « trajet » entre les différents outils perte de temps.
- Parcellisation : éliminer les temps mort.
Aucun avenir dans les pays dév car ne correspond pas au niveau de qualif des personnes employé et le
cout du W serait trop fort par rapport au même travail des pays moins dév.
Smith analyse d’abord dans l’entreprise puis il a fait le même raisonnement pour le travail entre pays :
division internationale du travail.
DIT : chaque pays peut ê caractérisé par une dotation factorielle càd que chacun dispose ou non de
matière premier, une population importante ou non/ qualifiée ou non, stock d’équipement
(infrastructure, usines qui produisent, ect). Tous n’ont pas la même dotation factorielle. De la même
manière que chaque individu va se spécialiser en fonction de ses talents, le pays devrait aussi se
spécialiser.
Pour les classiques et néoclassique : on passe du niveau micro au niveau macro sans problème ≠
keynésiens (there is no bridge).
Smith pose les bases de la DIT et celui qui la théorise est Ricardo. Prb non soulevé par Smith : un pays
peut être de grande taille avec une bonne dotation factorielle (pop bien qualifiée et nbr et aussi peu
qualifié ; très haut niveau d’équipement et d’infrastructure mais aussi monde très rural) assez complète
comment se spécialiser ? Ricardo pose qu’un pays peut avoir plusieurs avantages mais qu’il doit
avoir un avantage certain/ plus fort que les autres = avantage comparatif. Les pays n’ont pas intérêt à
tout faire même s’ils le peuvent. C’est aussi un facteur de richesse des nations.
Pour certains économistes la fr n’est pas bien spécialisée : on produit des biens agricoles diversifiés, des
biens indus diversifiés, etc. On produit de tout un peu. Certains pays sont bcp plus spécialisés que la fr
All ou japon : exportation sur des branches ou des produits ciblés (Japonais : électronique et
automobile pour 90% / All : automobile et la conception-construction mécanique). Aujourd’hui la
balance commerciale fr et usa est déficitaire alors que l’all et japon est excédentaire. La proposition
ricardienne semble intéressante. Mais il y a des avantages à ne pas ê spécialisé : moins dépendant de la
conjoncture international car dépendant des explorations.
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
TD Victoria :
Les théories classiques
Une unité de questionnements → une diversité de réponses.
Les questionnements des classiques :
1. Mode de régulation (rôle Marché / Etat ?)
Le marché est tout puissant, l'Etat n'a que des fonctions régaliennes.
2. Origines de la valeur (Travail / Utilité)
Divergences d'opinions chez les classiques.
3. La croissance économique
Les classiques sont tous à peu près d'accord mais ont des explications différentes.
Le mode de régulation
Bien avant Adam Smith, l'économiste Quesnay et son concept du "Laissez faire, laissez passez".
"Laissez faire" → Sous-entendu les agents économiques. Liberté d'entreprendre. "Laissez passer" →
s'applique aux marchandises, aucune barrière à l'économie. Concept de liberté économique qui s'en
dégage sera repris par Adam Smith avec son concept de la "main invisible" qui suppose qu'une force
providentielle permet de coordonner les intérêts particulier des agents sur le marché, qui aboutit à une
organisation efficace de l'économie. Cette organisation prend la forme de la libre concurrence entre les
agents. L'agent est le mieux à même de choisir ses propres actions. Homo-oeconomicus →
comportement calculateur présent en chaque individu en prenant en compte la maximisation de la
satisfaction de l'individu et la minimisation des efforts (optimisation = efficience des marchés).
Différence entre l'efficience et l'efficacité très importante. Si on laisse agir librement les homo-
oeconomicus, l'Etat devient alors uniquement le garant de cet économie de marché (sécurité intérieure
= police et justice, sécurité extérieure = armée, maintien des échanges = pouvoir de battre monnaie). Le
mode de régulation privilégié est le libéralisme économique (national et international). Avantages
absolus (Smith), avantages comparatifs (Ricardo). Attention gains mutuels de libre-échange
international.
10
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
L'origine de la valeur (Travail / Utilité)
La théorie valeur travail : (Smith, La théorie valeur utilité : (Jean-
Les sujets de divergence... Ricardo et Marx) Baptiste Say)
11
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
La croissance économique
Tous les classiques ont une vision pessimiste de la croissance économique sur le long terme. Pour
certains, la croissance est vouée à disparaître sur le long terme (Ricardo et Marx → l’extinction de la
croissance). Pour d’autres, la croissance ne va pas s’éteindre sur le long terme mais va atteindre un état
stationnaire (Smith et Malthus).
Pour Smith, l’état stationnaire provient des possibilités de division du travail qui sont toutes employées.
Division du travail → Extension du marché → Augmentation de la production → Division du travail.
Cercle auto-entretenu de croissance. Limite à la division de travail → Les perspectives de croissances
sont épuisées. Existence d’un état stationnaire (l’économie se reproduit à l’identique). PIB/habitant →
indicateur pertinent. Croissance du PIB/habitant = Croissance du PIB – Croissance de population.
T. Malthus explique l’existence d’un état stationnaire par la loi se population (deux lois fondamentales) :
la loi de progression arithmétique des substances et la loi de progression géométrique de la population.
La loi des rendements décroissants de D. Ricardo : On distingue les rendements d’échelle (variation
égale des facteurs de production) et les rendements factoriels (impact de la variation d’un seul facteur
sur la production).
Ricardo part du constat que la valeur créée, se répartie entre les propriétaires fonciers (perçoivent une
rente foncière), les salariés (perçoivent un salaire) et les capitalistes (perçoivent un profit).
12
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
1) « Le paradoxe de Solow »
SOLOW est un économiste contemporain a fait une constatation : « le paradoxe de Solow » = « je
vois des ordinateur partout sauf dans les statistiques ». Ce paradoxe montre que dans tous les pays dév,
dans les 80’-90’ les entreprises s’équipent bcp en ordinateur (vague d’informatisation) or si les
entreprises s’équipent c’est pour améliorer la productivité / amélioration des processus de travail ; mais
les entreprises n’ont pas gagnée en productivité (ou très faible). Comme si cette vague d’informatisation
n’avait pas eu lieu.
Solow cherche à comprendre ce paradoxe. Les différentes explications pourraient ê un temps
d’adaptation ; formation des personnes ; ect.
Le modèle de Solow : niveau macroéconomique, il essaye de comprendre la croissance macroéco.
L’augmentation de la production dépend de la quantité de W mobilisé et de la quantité de capital
mobilisé. Il ajoute que on ne peut pas se limité à la seule quantité mais aussi au rendement du W et du
capital. Il ajoute alors une variable qui dépend du progrès technique (variable exogène). La productivité
du capital a tendance à baisser ; si un état dépense de l’argent pour une infrastructure alors le rendement
augmente au début puis baisse. La première raison : obsolescence physique (elle se dégrade et le
rendement de cet équipement se dégrade). Il y a aussi l’obsolescence technologique. Les
investissements sont faits en fonction de la technologie à l’instant T et ils perdent leurs avantages.
Double usure/ double obsolescence.
3ème : Le progrès technique est exogène (il n’est pas incorporé dans les équipements, bien qu’une partie
le soit) ce progrès technique n’est pas produit à l’intérieur de la sphère éco mais est le fruit de la
recherche scientifique. Pour Solow on a 2 sphères : monde du marché et le monde scientifique. Ce
dernier a rôle dans la croissance éco mais il n’est pas immédiat. Le passage entre progrès technique et
sphère éco est difficile il faut qu’il y ait un canal/ un transfert entre ces 2 mondes.
Une grande part de la recherche scientifique ne parvient pas à fertiliser de manière satisfaisante la sphère
éco et n’engendre pas avec la vigueur nécessaire les progrès de productivité.
La croissance éco risque de devenir de + en + faible et pour une double raison : baisse de la productivité
du capital et un progrès scientifique qui irrigue insuffisamment la sphère économique.
Le modèle Solow : bcp utilisé pour mesurer la croissance. Quand on utilise ce modèle on arrive à
expliquer 80% de la croissance éco. On reste avec 20% de la croissance non expliquée. On y a ajouté la
variable psy (psychologie social : dans un pays l’ambiance peut-être bonne ou non, la soc peut être
harmonieuse ou inquiète, etc).
13
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
A C
D
Pour produire davantage on change d’isoquant (ex : de A à C). Entre B et D la quantité de W est la
même mais l’isoquant qui passe par D est > à celle qui passe par B : la productivité du W est plus forte
en D qu’en B c’est le résultat de l’augmentation de la quantité de capital. La productivité ici dépend
du stock de capital.
La droite de l’isocoût : toutes les solutions qui s’y trouve représente le même coût.
K
Ici l’entrepreneur dépense tout son budget. On peut aussi appeler cette courbe celle de la contrainte
budgétaire. Dans le triangle : il peut payer / il a le budget ; mais à l’extérieur il ne peut plus.
A
G
O
14
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Si on compare A et O on voit qu’on produit autant mais on ne peut pas payer A. O est la seule
combinaison pour laquelle l’entrepreneur a le budget. Si on prend G, on peut payer mais la courbe
d’isoquant qui passe par G est la courbe noire (< à la bleue). On préférera donc le point O avec une
production plus élevée au même coût.
O est un optimum de production car pour un coût donné il maximise la production et pour une production
donnée il minimise le coût. Aucune autre solution n’est meilleure que O.
15
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Les Néoclassiques
TD Victoria :
Les similitudes avec la pensée classique
- La théorie de la valeur-utilité en parlant d’utilité non pas totale mais marginale.
- Le marché se régule seul, l’État au sein de l’économie n’a aucun rôle à avoir. Le marché est
efficient (auto-régulateur) si il respecte les conditions de la concurrence pure et parfaite (CPP).
L’État doit simplement garantir ces conditions. Etat = garant du fonctionnement du marché.
Les différences avec la pensée classique
- Les concepts de modélisation : Pour les classiques, l’économie est une science humaine, alors
que pour les néoclassique, c’est une science dure (mathématisée).
Walras → Travaux sur l’équilibre général (ajustement des prix → Mise en équilibre des 4 marchés de la
monnaie, des biens et des services, du travail et du capital).
Pareto → Un tel équilibre général est dit optimal dans le sens où l’on ne peut pas augmenter la
satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre.
16
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Le modèle de Solow (pose les bases néoclassiques de la croissance)
En prenant la fonction de production, et que l’on divise chaque variable par le nombre de travailleurs
dans l’économie, on obtient que le PIB/habitant est fonction du capital/habitant.
L’investissement net est nul au point bleu = Etat stationnaire de Solow, et il n’y a alors pas de croissance
du PIB/habitant.
A l’état stationnaire de Solow, l’économie (au sens du PIB global) croît au même rythme que la
population.
Le seul moyen pour Solow pour faire croître le PIB/habitant est d’augmenter le taux d’épargne dans
l’économie.
17
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
18
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Kaldor, en étudiant la croissance économique de manière empirique, discrédite la théorie de l’état
stationnaire (Solow).
Solow va alors introduire la notion de progrès technique dans son modèle pour que celui-ci ne soit pas
critiqué.
Le progrès technique pour Solow est une amélioration de l’efficacité globale du système productif. Pour
Solow, ce progrès technique va être considéré en dehors des comportements économiques, il est alors
considéré d’exogène. On voit apparaître la notion de « résidu ». Solow n’explique pas l’origine du PT.
Il attribut donc le fait que le PIB/tête augmente sur le long terme par ce « résidu ». Tout ce qui n’est pas
expliqué par l’augmentation du capital/tête, sera expliqué par le « résidu » de Solow.
L’économétrie : Étude des relations quantitatives de la vie économique faisant appel à l’analyse
statistique et à la formulation mathématique. L’économétrie exprime quantitativement les corrélations
pouvant exister entre des phénomènes économiques dont la théorie affirme l’existence.
Résidu : capital public, capital humain, etc.
Travaux empiriques de Denison (1967) et des économiques Carré, Malinvaud et Dubois (1972) essayant
de quantifier le résidu, le progrès technique dans la croissance
Denison : On décompose les sources de la croissance pour les USA, la France, le RU et la RFA. Modèle
économétrique. Il s’est aperçu que le « résidu » pèse pour 75 % dans l’explication de la croissance
économique (donc tout ce qui n’est pas expliqué par l’accumulation du facteur capital ». L’impact du
progrès technique semble véritablement énorme.
Carré, Malinvaud et Dubois : Décomposition de la croissance française. Plus de 50 % de la croissance
est non expliqué par le modèle de Solow et part alors dans les résidus.
→ Pourquoi le progrès technique est-il exogène ?
TD Moi :
- Répartition richesse par le marché
- E gendarme Division du W et libre circulation DIT (avantage par pays)
- Ricardo rareté. Extinction du taux de profit ou la productivité
- Création de richesse par le marché destruction
- Max collectivisation moyen de production aux travailleurs
- Schumpeter pour se soustraire au marché : innovations. Passage de la croissance extensive à la
croissance intensive.
19
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
20
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
TD Victoria :
Les nouvelles théories de la croissance
Elles sont venues apparaît le modèle de Solow et suite à la nouvelle économie classique. Les 3
économistes emblématiques de cette époque sont Romer, Barro et Lucas.
Théorie de la croissance endogène.
Distinction entre le modèle de Solow (théorie traditionnel) et ces nouvelles théories :
- Les sources de la croissance
- Le type de croissance
- La notion de progrès technique
- Le fonctionnement de marché et le rôle économique de l’État
- L’articulation entre les phénomènes économiques de court terme et ceux de long terme
Les sources de la croissance
Modèle de Solow Croissance endogène
Pour Solow, la source de la croissance Une multitude de sources de croissance. Les 4C de
est l’accumulation du capital la croissance endogène : capital physique, humain,
physique, matériel (les machines et technologique et public.
équipements). (Cependant il ne nie Le capital physique (rendement croissant).
pas l’importance du progrès
technique). Le rendement du capital
physique est décroissant.
21
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
22
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Paradoxe de Solow
Le lien entre les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) et les gains de
productivité dans l’économie (croissance du PIB/tête) ?
Pour Solow dans les années 1980, le lien entre ces deux éléments était inexistant. La productivité totale
des facteurs a dégringolé vers les années 1990.
Raisonnement de type orthodoxe → La fin d’un paradoxe de Solow sur le long terme. Ils sont
partis de la « nouvelle économie » qui est un ensemble de discours américains selon lesquels NTIC →
gains de productivité → déversement de tels gains dans de nouveaux emplois → nouvelle ère de
croissance. La croissance aux États-Unis entre 1995 et 2000 fut de l’ordre de 3 à 5 % par an, associé à
une intensification des NTIC (réseau internet). Les NTIC en eux-mêmes n’apportent pas de gains
conséquents de productivité. Associés à des innovations dans des firmes → gains de productivité.
Modèles économétriques →
Scénario 1 : Estimation du lien causal entre NTIC et les gains de productivité.
Scénario 2 : Estimation du lien causal entre NTIC, changements organisationnels et gains de
productivité. C’est ce deuxième scénario qui explique le raisonnement des orthodoxes.
Raisonnement hétérodoxe → théories économiques qui ne font pas partis des raisonnements
dominants. Ils vont montrer que le lien est moins évident qu’il peut paraître. Sur le long terme,
subsistance du paradoxe. 2 piliers des économies modernes : la maîtrise du savoir et le développement
des activités des services.
23
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
L’intervention de l’État peut aussi être néfaste : les dépenses gouvernementales (notées G) sont
financées par l’impôt. Trop d’impôts → découragement de l’investissement et de la consommation →
risque effet d’éviction
Pour Barro et en général pour les théoriciens de la croissance endogène :
24
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
I. Les nouvelles théories de la croissance : réelle affirmation du progrès technique facteur de
croissances
A. Le rôle déterminant de l’investissement
B. L’accumulation du capital et ses conséquences : externalités positives et progrès technique
II. Une croissance auto-entretenue qui favorise le développement économiquement
A. Une croissance auto-entretenue
B. La croissance : un moyen pour arriver aux fins, le développement
Récapitulatif de l’exposé :
25
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Lien entre croissance → PT :
La croissance impacte le PT en stimulant les innovations de produits.
Croissance → Hausse pouvoir d’achat des ménages (hausse revenu par tête).
[Loi d’Engel]
Croissance → Hausse pouvoir d’achat des ménages (hausse revenu par tête) → Hausse consommation
→ risque d’une pression économique et de l’inflation → Appelle à davantage d’innovations.
Learning by doing : Croissance → savoir technique
Lien réciproque entre le PT et le développement :
La croissance est un phénomène purement économique (augmentation de la production). Le
développement n’est pas que quantitatif (PIB), il a aussi un aspect qualitatif (IDH, IPH). Le
développement peut être un facteur multidimensionnel. Le lien entre PT et développement est plus
complexe. Le PT améliore-t-il le bien-être des individus ?
La crise économique
I. La notion de crise
La crise correspond à une dégradation brutale de la situation économique sur un territoire donné.
La crise a 2 horizons temporels :
- À CT, on va parler de ralentissement de l’activité économique (baisse du niveau de PIB) et si 2
semestres consécutifs = Récession.
- À LT : ralentissement durable de l’activité économique = Dépression.
26
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
27
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
- Phase 3 : Retournement → L’expansion va s’arrêter car l’innovation ne va être que de court
terme (phénomènes d’imitation, concurrence. Saturation des marchés. Diminution forte d ela
demande.
- Phase 4 : Contraction → Perte de profits + baisse de demande → ralentissement économique
jusqu’à l’apparition d’une nouvelle vague économique.
E. La crise écologique
Vision prônée par les altermondialistes (assouplissement de la logique capitaliste).
4 facteurs de la crise écologique :
(1) La pollution globale : Les externalités négatives sont immenses depuis la mondialisation.
(2) Le dérèglement climatique : La surémission de gaz à effet de serre. L’émission de ces gaz est
naturelle mais la mondialisation n’a fait qu’accélérer le phénomène.
(3) Surexploitation des ressources naturelles.
(4) Baisse de la diversité spécifique (faune) et génétique (flore)
Cette crise est si difficile à enrayer même avec tous les sommets réalisés car cela remet en cause la
logique capitaliste. Les changements à effectuer dans notre société actuelle auraient un coût absolument
inabordable.
28
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Exposé du 21/11/2016
29
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Trois piliers :
Stabilisateurs automatiques
(1) Politique monétaire (PM)
(2) Politique budgétaire (PB)
Financement sur le marché des capitaux (marché financier) : émission d’obligations pour obtenir de
l’argent en contrepartie pour se refinancer.
Financement interbancaire (prêt entre banques) : pour continuer à émettre des crédits.
Crise des subprimes : marché des capitaux et marché interbancaire qui se contractent. Quand les deux
se figent, la banque centrale intervient. Le coût de ce prêt est le taux directeur.
Passif : fonds propres, dettes (auprès de la banque centrale, des autres banques : marché interbancaire,
dépôts à vue)
30
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Activation de la politique monétaire :
La Banque Centrale européenne ne poursuit que la stabilité des prix. Elle se fiche de la croissance des
états membres.
La banque centrale américaine (FED) poursuit les objectifs de stabilité des prix et de forte croissance.
Elle est indépendante comme la BCE.
La BRPC (Chine) poursuit elle les 4 objectifs. Elle est dépendante du pouvoir politique.
Affrontements théoriques :
Equation de la monnaie : MV = PQ
Transformation en TQM : delta M x V = delta
31
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Dichotomie classique : pas de rôle économique pour la monnaie.
Courant Keynésiens / post-Keynésiens : rejet de la TQM.
Delta M entraîne delta P et delta Q (pas de dichotomie classique).
Ensemble des mesures de dépenses et taxations utilisées par l’Etat pour influencer l’économie.
Le déficit budgétaire : recette de l’Etat – ses dépenses.
Y = C + I + G + (X-M)
Delta G = k delta Y
32
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
33
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
C’est l’orientation marxiste le capital s’accumule dans les branches où le taux de profit est le + élevé
il va arriver un moment où on passe d’une situation saine où les branches attirent le capital qui était
alors normalement accumulé devient un capital sur accumulé dans ces branches le taux de profit
baisse alors = crise sectorielle marquée. Les branches les + dynamiques entrent en crise car elles ne
parviennent plus à valoriser le capital, ce qui entraine une crise général.
Marx explique que c’est une situation permanente et le capitalisme est donc toujours en crise. Idem pour
Schumpeter.
Le capitalisme survit selon les hypothèses marxistes car les grands capitalistes se sont emparés des pouv
d’état capitalisme monopoliste d’état càd que les grands monopoles ont confisqué le pouv d’état.
L’Etat est un instrument du capitalisme pour opérer des transferts de ressources vers les grandes
entreprises = subventions que les entreprises touchent. Ex : du crédit impôt recherche. L’Etat au service
des grandes entreprises ≠ pour les libéraux, l’Etat subventionne les grandes entreprises pour bénéficier
des externalités positives. Dans les 2 cas le résultat est le même (subvention à l’Etat) mais les
motivations sont différentes.
Pour les marxistes, les interventions financières de l’Etat pour soutenir le capitalisme = béquille du
capital.
Les marxistes posent des explications complémentaires : l’Etat organise toute la société pour mettre
cette même société au service des grandes entreprises. Ex : le système éducatif est de + en + orienté pour
mettre les futurs salariés au service des grandes entreprises.
- Domaine de la politique monétaire : leur banque centrale (all) devait ê le plus indépendante
possible du pouv politique (elle ne doit pas subir l’influence du pouv politique).
La monnaie est neutre on ne triche pas avec la monnaie (ex : sous évaluer sa monnaie). Parité
de pouv d’achat des monnaie : aucune monnaie n’est sous ou sur évaluer = on a le même pouvoir
d’achat quelle que soit la monnaie utilisée. Une monnaie est neutre par rapport à une autre s’il
y a parité de pouvoir d’achat des 2 monnaies.
Si le pouvoir d’achat aux USA est > au pouv d’achat en Fr quand on échange les € en $ (c’est
le cas actuellement) = pouvoir achat externe > pouvoir achat interne, dans ce cas l’€ est
surévaluée. Pendant longtemps, l’€ était incroyablement surévaluée.
La sous-évaluation d’une monnaie permet d’exporter plus facilement (Ex : Chine) mais pour
acheter des actifs à l’étranger c’est moins intéressant.
34
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Aujourd’hui la Chine change de politique : volonté d’acheter des entreprises à l’étranger donc
la monnaie est moins sous-estimée et est plus valorisée. Alors qu’avant le but était l’exportation.
Une monnaie surévaluée si elle freine les exportations, elle constitue en revanche un facteur
favorable lors d’acquisition d’actifs à l’étranger. Pour l’école all, la monnaie doit être ni sous-
évaluée ni surévaluée. On ne joue pas avec la monnaie.
Complément : en 1989 le mur est tombé et les 2 parties de l’all se réunifient opération pour
rapprocher les 2 pays (l’un capitaliste et l’autre communiste) et rapprocher la monnaie du
Deutschemark et le mark. Pour trouver une monnaie unique (celle de l’ouest) la question se pose
de savoir comment fixer les salaires et que faire des épargnes faites quel taux de change ?
Option de la banque fédéral all : option économique càd que la banque va comparer le niveau
de productivité d’un Weur ouest all et celle du Weur est all (performances éco). Or en 1990 la
productivité du W à l’est était x3 plus faible. Echanger les 3 marks Est pour 1 Deutschemark
Ouest.
Option du gouvernement Ouest All : option politique qui consistait à dire qu’on ne peut pas
faire la réunification en dévalorisant les épargnes et le travail de l’Est. 1 pour 1. C’est finalement
cette décision qui a été prise contre l’avis de la banque centrale all.
Pour les libéraux, l’E doit intervenir le moins possible dans l’économie. Dans certain cas il peut
intervenir : état arbitre garant de l’intérêt général. Mais il n’a pas à intervenir par la dépense publique.
C’est, pour eux, l’offre qui crée sa propre demande. Déficit pub : dans l’E dépense plus que ses recettes
fiscales. Europe : traités d’inspiration libérale (Maastricht et Lisbonne) qui s’engagent à réduire leur
déficit (pas + de 3% du PIB). Dette < 60 % du PIB. Dette = comment financer le déficit constaté à la fin
de l’année.
Majorité des économistes : diminuer les déficits qui provoquent une dette (et cercle vicieux). 3 réponses
à la question :
- Diminution de la dépense publique. En Grèce : baisse de 40% environ des dépenses en éducation
et santé publique. Ce qui a amplifié la récession éco. Les recettes fiscales ont chuté.
- Augmenter la pression fiscale : augmentation de la TVA (50% des recettes de l’E). la courbe de
LAFAYRE (cf Terminal) où l’impôt tue l’impôt.
- Avoir une activité éco plus forte les recettes fiscales rentrent mieux et certains dépenses pub
(dépenses soc) peuvent diminuer.
En période de crise majeure obtenir davantage d’activité éco, c’est élaborer un nouveau modèle de
développement.
35
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Gain de productivité : quand les gens travaillent ce rendement s’accroit. Gain de productivité moteur de
l’activité éco dans tous les pays après la seconde guerre mondiale. Plus de gens qui travaillent, plus de
terres cultivées. Gain de productivité : agriculture.
Gain de productivité : début des 70’ ; puis 70 – 2016 peu de gains de productivité. Prb pour l’activité
éco. Pourquoi ces gains se sont effondrés ? Crise du travail (crise du taylorisme : on l’accepte plus du
fait du niveau de qualif plus élevé).
Gain de productivité => quand le rendement des travailleurs s’accroît. Activité économique plus forte
après la 2ème Guerre Mondiale grâce aux gains de productivité Croissance extensive. La productivité
aujourd’hui atteint un niveau beaucoup plus élevé qu’avant, dans les années 50 l’agriculture engendrait
une productivité importante. Ce sont les gains de productivité qui ont tiré l’activité économique. La
France est le pays qui a le plus fort taux de gains de productivité économique. Ce qui est observable
c’est que les gains de productivité se sont effondrés partout au début des années 70 jusqu’à aujourd’hui,
ils atteignent rarement les 2%. Sans une augmentation de la population active ni une augmentation des
gains de productivité l’activité économique ne peut s’accroître. Cet effondrement est dû à une crise
très profonde du travail. Le nouveau modèle de croissance devra répondre à cette crise du travail.
Crise du taylorisme, dispositif technique qui à permis de produire des gains de productivité jusque dans
les années 70, pendant 30 ans les salariés l’ont accepté mais avec le deal que comme retour des gains
de productivité ils recevaient des salaires. Aujourd’hui cela est moins accepté à cause de la hausse du
niveau de qualification, le taux d’absentéisme (30%) chez les jeunes qui travaillent dans ce modèle
taylorien (Renault) est très important. Les défauts de qualité viennent encore plus mettre à mal ce
modèle. A partir du moment o% les gains de productivité deviennent moins fort (1973), ils passent de 4
à 5 % par an à 1 à 2 % par an après 1973. Les salaires ne peuvent donc plus augmenter ce qui entraîne
un ralentissement de la consommation qui entraîne un ralentissement de l’activité économique. ce qui
soutient la consommation c’est l’endettement. Les économistes se demandent s’il y aura un retour des
gains de productivité, pour l’instant non, mais certain pensent que la révolution numérique pourra les
relancer, mais cela risque de supprimer des centaines de milliers d’emplois, des professions qui
manipulent des informations et des données et non des connaissances. L’économie et la société de
demain pour trouver le chemin du développement devront sans doute basculer vers une économie et une
société de la connaissance (Agenda de Lisbonne). Au début des années 2000 les chefs de l’État se sont
posés la question de comment rétablir la compétitivité de l’économie européenne, la réponse est qu’elles
doivent innover d’avantage et cela est possible qu’avec un niveau de formation et de qualification des
salariés plus élevé. Mais les entreprises pour la plupart n’ont pas réagi d’une part en n’investissant pas
dans la recherche et le développement et d’autre part cela peut s’expliquer par la réduction des dépenses
de l’État au niveau de la formation, entre 2007 et 2012 l’État français a supprimé 60.000 postes
d’enseignants.
36
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Ce rapport dit qu’il faut veiller à ce que la croissance ne se poursuivent pas comme elle l’ été pendant
ces deux dernière décennie, il faut une autre croissance c’est à dire un autre développement le
développement durable, il parle aussi de crise écosystémique. Ce rapport nous dit que la croissance
pendant 25 ans a produit toute une série de déséquilibre :
- L’épuisement des ressources non renouvelable toutes les énergies fossiles (charbon, pétrole,
gaz) ainsi que les minerais. Les chercheurs du MIT ont calculé la consommation annuelle et ils
ont évalué le stock pour connaître le moment où il va y avoir épuisement. Ils ont montré que
plus la croissance économique est forte et plus l’horizon d’épuisement est proche.
37
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
A. Le rapport salarial
Compromis entre les détenteurs du capital et ceux qui apportent le travail. C’est la combinaison des
deux qui permet à l’entreprise de fonctionner. Il faut une sorte de compromis général dans l’entreprise.
En fr pendant longtemps le compromis s’est concentré dans un outil : SMIC (salaire minimum
interprofessionnel de croissance). Lorsque les Weur produisent les gains de productivité alors le salaire
minimum progresse avec les gains de prod indexation du salaire minimum sur les gains de prod.
Salaire minimum dès la 2GM. Les entreprises y trouvent leur compte : augmentation du salaire min
permet aux ménages d’avoir + de revenu, donc + de consommation (ceux qui ont le salaire mi consomme
la totalité de leur revenu) et les entreprises vendent plus facilement. Depuis le compromis s’est rompu.
L’origine de la rupture de ce compromis : les salariés remettent en cause le taylorisme (absentéisme, la
production avec des défauts, etc). Aujourd’hui on n’a pas trouvé de nouveau compromis. Pourquoi pas :
une réduction de travail ? Mais aujourd’hui la voie recherchée pour les entreprises = innover davantage;
pour les travailleurs = mise à dispo des compétences (créativité, travail de groupe, etc) contre
augmentation de salaire. Compromis cognitif les salariés s’impliqueraient dans l’innovation,
participerai à la création de nouveau produit. Entreprise : compétitivité avec l’innovation. On retrouve
ce compromis notamment chez Airbus : entreprise fonctionne sur la base de projets, formations, etc. Le
rapport salarial : forme institutionnelle autour de laquelle les autres vont s’agréger.
38
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Sens de l’intervention de l’E aujourd’hui : le keynésianisme ne peut marcher que si les économies ne
sont pas trop ouvertes. L’E devrait préparer l’avenir : investir dans l’éducation, information, recherche,
labo, infrastructure, etc.
Quand on parle de la monnaie on parle essentiellement des opérations de crédit. La monnaie est créée
exclusivement par le biais du crédit (monnaie scripturale). Le moyen monétaire le plus dév aujourd’hui
est la monnaie scripturale. Les banques qui créent la monnaie : banque secondaire. La banque centrale
ne crée pas la monnaie mais les banques secondaires peuvent s’y refinancer. La BCE joue un rôle de
préteur en dernier ressort.
Les banques secondaires créent de la monnaie par les opérations de crédit. Les banques collectent
l’épargne des particuliers (principalement). Et si les banques ne faisait que prêter les épargnes des
particuliers il n’y aurait aucune création monétaire opération de transformation bancaire (les préteurs
prêtent à court/ moyen terme). Transformation jouée sur les taux d’intérêt (prix du temps). Elles créent
de la monnaie car elles vont prêter plus que d’épargne.
Création de la monnaie encadrée.
Mécanisme de frein de la création monétaire : taux d’intérêt élevé.
Aujourd’hui les taux d’intérêt sont très bas la création monétaire est trop forte.
! Ne pas confondre inflation et hausse des prix. Inflation : hausse/ gonflement de la masse monétaire.
La théorie quantitative de la monnaie est fausse car elle confond la masse monétaire et les prix.
TQM = M * V = P * T
M = masse monétaire
V = Vitesse de circulation de la monnaie
P = Prix moyen d’une transaction
T = Nbr de transactions
Fisher dit que V est assez stable (V étant une constante) et T tout aussi constante. Donc P est une fonction
de M (P = f(M)) donc si on veut agir sur P, il faut agir sur la masse monétaire. Pendant longtemps c’est
ce qu’on a cru. Pour ralentir la hausse des prix on faisait en sorte que la création monétaire soit la plus
faible possible. Or aujourd’hui on voit que M est très important alors que P ne bouge pas. Le lien entre
M et P est un lien très incertain. P peut évoluer pour des motifs qui n’ont pas de rapport direct avec la
masse monétaire.
Pourquoi les prix aujourd’hui n’augmentent pas ? Historiquement, dans les 20’ les prix ont
considérablement baissé car les entreprises n’arrivant pas à vendre et ayant constitué des stocks, ont
baissé leur prix. Quand les prix baissent avec la concurrence par les prix, le consommateur a tendance à
attendre que les prix continuent de baisser spirale qui va caractériser la crise des 20’). Ainsi l’activité
s’effondre.
39
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Acteurs principaux des marchés monétaires : banques.
Trump = discussion pour savoir s’il faut continuer sur les banques universelles ou s’il faut recloisonner
les 2 marchés.
E. Le régime international
Comment dire si une monnaie est sous ou sur évaluée ? On a longtemps dit que l’euro est une monnaie
sur évaluée. Les inconvénients et avantages.
Si on est touriste : il y a intérêt à ce que l’euro soit sur évalué (le dollar sera moins cher) impression
d’un pouvoir d’achat > aux USA qu’en Fr. Une monnaie sur évaluée est une monnaie dont le pouv
d’achat externe et > à son pouvoir d’achat interne. Pour des touristes étrangers, ils sont l’impression
inverse leur monnaie est sous-évaluée.
Mais une entreprise fr qui veut vendre aux usa à plutôt intérêt à avoir une monnaie sous-évaluée. La
sous-évaluation de l’euro avantage les entreprises qui investissent à l’étranger pour acquérir des actifs,
à sens inverse, elle pénalise les entreprise qui exportent qui vont devoir vendre + cher.
40
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Depuis la 2GM, le monde a bcp changé. Des bouleversements se sont réalisés mondialisation. Avant
2000’ on pouvait continuer à parler d’internationalisation.
Globalisation stratégie d’entreprise : entreprise globale (microéco).
Mondialisation espace économique (macroéco).
Depuis 2000, accélération des flux de capitaux et de personnes. Les flux de circulation sont rapides.
Il va falloir réguler la mobilité des flux financiers, introduire des retardateurs temporels. Un des
retardateurs temporels important est la taxe Tobin (taxation des transactions monétaires internationales
afin de limiter la volatilité du taux de change).
La crise des Subprimes de 2008 en bref : les ménages américains se sont endettés pour accéder à la
propriété , les banques ont accordé des prêts déraisonnables, surendettement des ménages, crédit
dépassant les capacités de remboursement des ménages, le prix de l’immobilier monte jusqu’en 2007 et
puis va baisser brutalement, le revenu des ménages baisse, le chômage explose, et pouf ça donne une
crise financière.
La crise de 1929 n’est pas en premier lieu une crise financière ! Ce fut une crise économique et sociale
qui donna une crise financière et qui amplifia la crise économique et sociale ce qui donne une crise
globale du capitalisme. Effet boule de neige : chute de la demande → chute de la demande.
La crise que nous vivons actuellement trouve son origine très loin dans le temps ! Il y a différentes
dimensions à la crise (chapitre 3) qui précèdent la crise financière. La crise aujourd’hui est économique
(stagnation du PIB) et sociale (explosion des inégalités sociales, fort chômage…) et pourra peut-être un
jour donner une crise financière.
TD – Rappel :
Classique : Concurrence pure et parfaite élasticité offre et demande le marché se stabilise.
Croissance = moteur de l’accumulation du capital.
Pays innovation : croissance = gain production + démographique.
Ricardo : Prb de rareté. Plus y a de facteur de production, + il diminue, + la croissance baisse et il faut
échanger le modèle de production.
Schumpeter : pour éviter l’extinction du taux de profit il faut innover.
Nouvelle théorie croissance : exogène en endogène. La création et répartition des richesses par le
marché.
Marché (classique + néoclassique) équilibre long termes.
Marché B&S : hausse de la demande entraine les entreprises à anticiper, etc compromis favorable à
la création de richesse.
Alternance entre les phases : croissance, récession, dépression.
Capitalisme : pas raréfaction mais croissance. Le capital doit être + accumulé alors qu’il est + volatile.
Sur ces questions les classiques et néoclassique sont d’accord.
Contrainte monétaire (fiancer les projets et investissement). P
Intervention de l’E
Répartition de la richesse par le marché.
Dans la contrainte extérieure. Question du rôle de l’E ? Pour eux : E gendarme.
Keynes : E à court terme il décide de dépenser (budget voté) et décide de sa demande. Bien à court
terme.
Mais à long terme : il faut financer taxe. Taux d’intérêt hausse. Système d’éviction.
Contrainte extérieur :
Système censé être globale. Baisse de rendement au pays riche les faits déplacés vers les pays pauvre.
Ce qui les fait émerger.
Contrainte de durabilité. Le K humaine peut remplacer le K naturel soutenabilité faible.
Modèle trop cyclique pas stable et compromet le long terme. Pas global non + car les pays riche sont
de + en plus riches. Les pauvres restent très pauvres. Ceux qui émergent étaient déjà riches et continuent
juste de se dév. Pas durable comme modèle. On utilise des ressources qui devraient être protégées.
41
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
TD Victoria :
Croissance et Développement
42
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Partie II. Les théories du développement
Les réflexions
Ils basent leur réflexion sur 2 postulats mis en Ils vont réfuter un voire 2 postulats des mon-
évidence par Hinschmann : économistes.
1. Le mono-économisme stipule que la 1. Non-sens économique de dire qu’il y a une
structure économiste est universelle. Il n’y a structure économique universelle. Les pays
pas de différence entre pas développés et développés (nord) et les pays en voie de
pays en voie de développement. Ce qui développement (sud) sont structurellement
sépare ces pays c’est un retard de différents (place de l’État, secteur d’activité,
développement. Les pays en voie de gains de productivité dans un secteur,
développement vont imiter les pays domination des richesses).
développés. 2. Les échanges ne sont pas avantageux du
2. L’échange entre pays développés et pays en tout. Dépendance des importations pour les
voie de développements est mutuellement pays en voie de développement. L’ouverture
avantageux. Si un pays est en voie de au commerce international / aux échanges
développement, la stratégie va être → dépendance. Besoin du protectionnisme
l’ouverture au commerce international. pour protéger les pays en voie de
l’ouverture aux échanges ne peut être que développement au début.
bénéfique. Le protectionnisme est nocif.
La croissance est une condition nécessaire et Le développement peut amener à la croissance mais
suffisante au développement. Ils réduisent le en aucun cas la croissance n’implique
développement à une facette purement économique. systématiquement du développement. La croissance
Si la croissance amène au développement → la est une condition nécessaire mais pas suffisante au
croissance économique peut être directement un développement. La croissance n’est pas une fin et ne
objectif politique. Le développement passe peut donc être un objectif politique.
forcément par la croissance économique.
43
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
III. Les institutions durables
Etat de droit → séparation des pouvoirs, Pas de couverture santé, Secteurs économiques monopolisés
par l’État. , Frais de scolarisation élevés → les enfants (filles) sont parfois retirées de l’école. Maladies,
Pollution, Déforestation, Érosion des sols, baisse de productivité agricole.
Les inégalités se creusent entre pays développés et pays en voie de développement. Institutions durables
pas en Chine mais l’on peut dire que c’est un pays en voir de développement.
Auparavant, il y a avait un fort taux d’épargne pour compenser le comportement passif de l’État →
Fort investissement.
L’aspect environnemental → la Chine avec sa situation économique particulière est laissé de côté.
Les structuralistes :
- Les structures sont propres à chaque pays.
- Les structures vont dans les pays en voie de développement vont faire obstacle au
développement : structures économiques défaillantes et les structures sociales et culturelles.
- les structures économiques :
- échelle nationale : dans les pays en voie de développement il y a une prédominance du secteur agricole
sur le secteur industriel alors que c’est ce dernier secteur qui va amorcer le développement. Il va falloir
déverser la main d’œuvre agricole dans le secteur industriel. Pour Lewis, le sous-développement est dû
à la mauvaise utilisation de la main d’œuvre.
- échelle mondiale: Les structures sont également défaillantes. La division internationale du travail ne
fonctionne pas. La structure économique mondiale est organisée entre un centre (pays développés et
industrialisés) et une périphérie (pays en développement) → il y a des effets de domination du centre
sur la périphérie. Ces effets vont empêcher le processus de développement d’émerger.
- Les structures sociales et culturelles : On élargie la notion de développement. La cause de non
développement n’est pas uniquement due à l’économie. Derrière l’activité capitaliste, il faut une
logique d’accumulation. Dans certains pays, la notion d’échange, de capitalisme, n’est pas
forcément associée à la notion d’accumulation du capital. Les données culturelles sont très
importantes.
44
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
la croissance économique, il faut prendre en compte une vision plus large du développement =
social & humain).
Dans les 2 premières stratégies, on retrouve la vision des mono-économistes sur le lien entre croissance
et développement.
1. Les stratégies d’industrialisation
Cela rejoint la dichotomie de Lewis. Le secteur agricole est archaïque et génère de faibles gains de
productivité. Le secteur industriel est un secteur d’avenir sur le long terme avec de forts gains de
productivité. Il faut privilégier le secteur industriel au détriment du secteur agricole.
Il y a 2 types de développement industriel qui vont se mettre en place :
le développement autocentré le développement extraverti
Ils donnent chacun une place essentielle de l’industrie dans l’économie. Intervention de l’État prédominant,
fort rôle de l’État dans le processus d’industrialisation. Diversification de la productivité nationale.
Forte place de l’État dans l’économie.
2. Les stratégies libérales
Volonté d’exclure l’État de l’économie de marché. Ce modèle est prôné par des institutions
internationales comme le FMI et la Banque mondiale. Cela va se réaliser avec des politiques
d’ajustement structurel (PAS). Le FMI et la Banque mondiale pour aider les pays en développement
vont leur octroyer des prêts, à condition qu’ils s’engagent dans des mesures de privatisation,
dérégulation et de libéralisation. Ces politiques ont conduit à de très graves crises (Amérique latine ou
Afrique).
Il faut des stratégies propres à chaque pays et non plus des stratégies générales.
45
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
46
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Exposé n°2 - « Le développement durable »
47
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
48
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
1.1. La croissance
Lorsque l’on parle de croissance, on désigne la croissance du PIB. Le PIB est une mesure de la richesse
créée chaque année dans une économique nationale.
La mesure du PIB a 2 caractéristiques :
- On prend tous les acteurs économiques en France → Produit INTÉRIEUR Brut. C’est un calcul
de territoire, de territorialité. Les richesses créées par un français en Suisse ne sont pas
comptabilisées, ou encore par Renault en Espagne non plus, mais sont comptabilisées les
entreprises étrangère produisant en France.
- PIB = Somme des Valeurs ajoutée. Si on prend la branche automobile, on prend le CA de celle-
ci et on en déduit la valeur des consommations intermédiaires (tous les achats comme le verre,
l’acier, etc).
Le PIB est un indicateur très réducteur :
- Il ne dit rien sur les inégalités. Pour pallier ce problème, on va alors utiliser le PIB/tête (qui
attention ne fonctionne que pour les pays « classiques » et non le Koweït par exemple). C’est le
calcul d’une moyenne. Que représente vraiment la moyenne ? La moyenne n’a aucune sens,
c’est pour cela qu’on calcul généralement l’écart-type. Le PIB/tête est une moyenne aussi donc
il faut faire attention, dans certains pays il sera représentatif et dans d’autres pas du tout (pays
pauvres dans lesquels les écarts de revenus sont très importants).
Les comparaisons (très fréquentes) entre pays par rapport au PIB n’ont alors absolument aucun sens.
Peu de légitimité et encore moins d’efficacité.
- Le PIB ne dit rien des coûts cachés. Une branche pour produire peut générer des coûts invisibles
comme la pollution de l’environnement (externalité négative très forte), l’épuisement des
ressources naturelles. Ces coûts ne sont absolument pas intégrer dans le calcul du PIB. Il y a
aussi un coût humain : les salariés peuvent avoir des conditions de travail difficile, leur santé
physique peut être altérée… Qui est de la même façon non intégré dans le calcul du PIB.
- Il ne donne pas d’information satisfaisante sur les déterminants non quantifiables de sa
progression. Si le PIB progresse, c’est qu’il y a une productivité + forte, plus de gens qui
travaillent, plus capital, etc. On ne considère que les déterminants mesurables. Certains éléments
ne sont pas quantifiables directement comme l’effort de l’éducation de la population. Les
investissements en éducation, etc ne sont pas considérés dans la progression du PIB. Dans un
pays où l’instabilité politique est très forte, peut-on vraiment penser que les éléments sont réunis
pour faire place à une croissance économique ? Déterminants non quantifiables ayant un impact
sur le PIB : la culture, l’éducation, la stabilité politique, etc.
Le résultat de l’ensemble de ces limites → beaucoup d’économistes pensent que le PIB est un indicateur
insatisfaisant. Ils vont même plus loin : ils le critiquent et disent que le croissance économique n’est pas
mesurable.
C’est donc une critique du PIB et même une critique de la croissance. Il faudrait souhaiter la
décroissance économique durable.
Celui a le plus écrit sur ce sujet de décroissance économique durable est Serge Latouche (économiste
français). Il faut pour lui mettre l’accent sur les dégâts économiques (pauvreté, problèmes écologistes,
précarité énergétique (1/5ème de la population), dégradation structure familiale et sociale, etc). Ce
courant se rapproche des travaux du club de Rome.
49
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Mais attention, les personnes prônant la décroissance économique durable confonde croissance et
développement ! Ils souhaitent en réalité un nouveau mode de développement mais confondent cette
notion avec la notion de croissance.
1.2. Le développement
Il n’y a pas d’indicateur agrégé permettant d’évaluer le niveau de développement d’un pays. Il va falloir
rechercher des « indices » plutôt que des « indicateurs ». On va prendre en compte des éléments pas
forcément mesurables.
Quelques exemples d’indices : L’accès des plus pauvres ou des plus démunis (en position de faiblesse
par exemple en situation de handicap, en ne maniant pas correctement la langue française, etc) aux soins,
à l’éducation, au logement, à l’ensemble des services publics (prendre les transports en communs,
accéder aux amphithéâtres de l’Université, etc) ou privés.
Quelques indicateurs : La mesure des inégalités (si les inégalités sont très fortes, le pays est peu
développé). Lorsque le pays va tenter de diminuer les inégalités, il est alors en cours de développement.
Un pays développé est un pays avec une large classe moyenne. La mesure des inégalités peut être un
indicateur de développement.
50
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Cf Meadows.
Développement social durable : effort d’éducation et formation les gens restent employable toute leur
vie. Employabilité à long terme. Sécurité social.
Développement économique : stabilité des 5 formes institutionnelles du mode de régulation.
Le rôle des institutions
Institution : produit des valeurs, des normes, des règles. Le développement durable est à la fois une
question de valeur, de règles et de normes. C’est valeur fond l’objet de compromis à caractère politique.
Ex : négociation sur le climat. On retrouve les 3 dimensions (valeurs, règles, normes).
Valeurs : débat constatation du réchauffement climatique il faut situer la place de l’H dans le
réchauffement climatique.
On a alors les climato-septiques : ils mettent en doute l’impact de l’activité H sur le réchauffement
climatique (selon eux c’est un phénomène très ancien). Mais on peut dire qu’il y a une accélération (effet
de serre).
Anthropocène : période de l’histoire de la planète ou pour la 1ère fois, l’H agit sur la nature son activité
à un effet important sur la nature. Avant c’était l’inverse et l’H s’adaptait.
Ce débat qui débouche sur des règles et des normes.
Normes : sont différentes selon les pays. Les normes sont des indicateurs ; résultats de compromis
politique. Ex : Réglementation des produits chimiques. Mais la réglementation va moins vite que l’ajout
quotidien de produit chimique nouveau. Dispositif Reach (réglementation) ne pas polluer plus que…
Les anglais : au débat défavorables jusqu’à ce qu’ils en fassent un avantage. La chimie européenne se
prêtant propre contrairement à la chimie usa ou chinoise. Devient un argument de vente.
Rapport de force : compromis politique
Derrière tous ces débats sur les compromis et institutions, se pose la question de la démocratie. 2
rapports entre le dév durable et la démocratie : les débats sur le dév durable sont des débats d’experts.
Quand on réunit les sommets (cop 21) ce sont des experts qui débattent (pas forcément neutre). Place
du citoyen ? Peut-on discuter du climat ? Les experts sont enclins à dire que nous ne disposons pas de
la base de connaissances pour que les citoyens participent au débat. La question de la démocratie,
intervention du citoyen dans le débat pub est une question de connaissance ( suffrage censitaire).
Diffusion d’internet meilleure situation pour la démocratie que dans les années passées.
Ex : Fr, débat sur la constitution euro (2005), référendum (constitution euro > constitution fr ?)
internet a été un moyen de débat démocratique : on a vu des 10aines de forum. Suite aux nbr débats les
envies ont radicalement changés : inversion des %.
51
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Les communs Qu’est ce qui est publique ? Qu’est ce qui est privé ? En réalité, on ne devrait pas être
sur un schéma binaire (Etat, Marché) mais sur un état ternaire. Présence de l’économie sociale et
solidaire (10% des emplois en fr) : associations, coopératives qu’on ne va pas pouvoir mettre seulement
dans le public ou seulement dans le marché. Ex : Grèce met en place un système de privatisation (FMI)
pour essayer de résorber la dette. Il va même jusqu’à vendre des bout du littoral grecque le sous-sol
marin de la Grèce à des compagnies pétrolières. L’Etat grecque a-t-il le droit ? Pour les associations : le
sous-sol appartient à tous les grecques et donc ne peut pas. Biens communs inaliénables. Dans la
constitution de l’UE : notion de communs. Ici le littoral n’est pas public. Les communs sont institués :
ne sont pas des biens communs par nature et chaque société doit intégrer ses communs.
Voir : Les Communs de P. DARDOT et C. LAVAL est-ce que l’entreprise est un commun ?
Généralement soit on parle d’une entreprise privé soit une entreprise sous contrôle public, dans les 2 cas
le débat semble clos. Si on considère que l’entreprise appartient à ces propriétaires (les détenteurs du
capital), mais si on parle de responsabilité sociale et environnementale les parties prenantes impliquées
dans la vie de l’entreprise ne sont pas seulement les actionnaires et les salariés car si l’entreprise pollue,
tout le monde est concerné par la vie de l’entreprise. On pourrait penser l’entreprise avec des cercles de
parties prenantes. Avec ce raisonnement l’entreprise serait un bien commun. Autre exemple : si une
entreprise ferme, les salariés et les habitants de la commune militent.
Pour les économistes soit le temps n’existent pas soit il est très court. Notamment Keynes.
Certains raisonnent comme s’il était linéaire. ROSTOW (60’ ; libéral) et Marx (classique).
Pour Rostow il y a des cycles qui reviennent toujours. Pour lui l’économie décolle il faut la
réunion des conditions pour ce « démarrage » ici rôle de l’Etat (infrastructures de transport et
énergétique) c’est la première étape de l’économie. L’étape de la consommation de masse
économie très développée où tout le monde à accès à la consommation. Pour lui un pays était plus ou
moins développé selon s’il était dans la phase de 1 à 5.
Pour Marx il y a une succession de stades. Ex : avant le capitalisme il y a quelque chose
régime à caractère féodale. Puis le stade artisanal. Puis mode de production capitaliste (1820-30) ; les
premiers à devenir capitalistes devaient être les pays du capitalisme avancé.
Empiriquement on observe que les étapes n’ont pas était suivit comme il l’imaginait.
Pour les deux économistes les pays doivent passer d’une étape à une autre ; c’est une progression
prévisible.
52
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Certains autres estimes que le temps long existe mais qu’on ne peut pas le prévoir. Les instruments
servent à expliquer mais pas à prévoir. On y trouve les économistes de l’école de la régulation (5 formes
institutionnelles). Cf Boyers.
La plupart de ceux qui travaillent sur la question du temps s’intéressent au choc de temporalité dans
le même temps on a des processus qui se réalise mais qui n’ont pas la même temporalité.
Ex : processus sur un temps très long : changement climatique, modification de la nature… Le temps
des H est un temps long (mais moins long). Face à ces deux temps longs, il y a le temps très court de la
finance (c’est un temps immédiat). Choc de temporalité : la question a posé dans une société « où sont
fixées les normes ? » ; pendant longtemps les normes des H ont été régit par la nature. Aujourd’hui, la
nature a toujours une influence mais moins important. Nos modes de vie sont très marqués par la finance
et les normes qu’elle produit. Et ce temps court à une grande influence sur notre façon de se comporter.
Les temps sont plus court et les horizons des gens et plus court avec une façon de vivre plus immédiate.
R. SENETT, La société assiégée assiégée par la finance.
La finance peut être vite réversible relation des H instantanée.
Dév durable : répondre aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre aux leurs.
53
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Chapitre 5 : Protectionnisme
Débat actuel Trump.
Bcp d’économistes : pas de développement possible sans une certaine forme de protectionnisme.
Débat très sensible et donc évité ; tabou ?
Pour l’économie dominante (néoclassique, libérale) le protectionnisme est facteur de crise éco. Objet
maudit pour les partisans du libre-échange.
Il y a une grande diversité de thèses. Les moyens du protectionnisme sont d’une grande diversité. Les
instruments en eux-mêmes sont diversifiés.
Les barrières non-tarifaires : obstacles au libre-échange qui ne sont pas des droits de douane les
normes (alimentaires, sécuritaires, etc). Ex : norme pour l’homologation des médicaments. Possibilité
de fait de bloquer une importation. Normes utilisées par de nbr pays, surtout les USA.
Barrières du marché public. USA : buy american act oblige l’administration à acheter que ce qui a
été produit par les USA.
Toutes sont des obstacles au libre-échange et tous les pays les utilisent plus ou moins.
54
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
Hamilton expliquait notamment ses influences par les idées de List les USA devait faire comme
l’ALL.
On peut dire que les USA ne contrôlent pas leur monnaie car ils ne sont pas le pays qui en possède le
plus (c’est la Chine). La monnaie est mondiale. De plus les entreprises USA ont bcp délocalisé. « The
situation is out of contrôle ». Trump voudrait retrouver le contrôle.
Erik REINERT, Pourquoi les pays riches restent riches et les pays pauvres restent pauvres ?
Toutes les spécialisations ne se valent pas. C’est une critique aux thèses de Smith et Ricardo.
Or il y a 1 élément que Ricardo n’a pas pris en compte, c’est la question des prix. Il ne parle jamais des
termes de l’échange. On compare l’évolution du prix des exportations avec l’évolution du pays des
importations.
Pour l’auteur certaines spécialisations portent sur des productions à rendements croissant, notamment
les spécialisations industrielles pays qui gagnent. Alors que d’autres spécialisions portent sur des
activités à rendement décroissant (agriculture ou de l’extraction des ressources naturelles).
Les pays qui gagnent vont en même temps produire des biens dont ils contrôlent les prix qui seront
orientés à la hausse là où les productions à rendement décroissant concerneront des pays qui ne contrôle
pas les prix et dont les prix seront orientés à la baisse. Donc l’évolution des produits agricoles en longue
période se fait à la baisse système pénalisé par un système de prix à cause des rendements
décroissants.
Pays industriels = gagnant de la spécialisation. Les gagnants vont distribuer des salaires + élevé à leur
population et leur donne la possibilité d’acheter des bien cher dans les pays dév, les prix sont des prix
rémunérateur pour les producteurs et permettent de verser des salaires + élevé et le pouv d’achat est +
élevé et croit donc les processus de dév fonctionnent. Du coup les pays riches sont tjrs plus riches. La
seule méthode pour les pays pauvres de se protéger, c’est le protectionnisme.
La grande difficulté c’est que si les pays pauvres mettent en place les barrières protectionnistes, s’ils
continuent d’importer, les produits vont être plus chers et les c’est un prb pour la population (en tout cas
dans un premier temps) choc de pauvreté. E pays va se développer mais avec un mécontentement de
la population et un pouv d’achat qui se réduit accroitre les inégalités sociales. Stratégie difficile de
développement.
Le débat actuel sur le protectionnisme est un débat indirect on ne débat pas directement (tabou) sur
la question. C’est le débat sur les normes.
55
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
3.1. Le dumping.
C’est la mise en concurrence généralisée. Les normes peuvent être nationales et on peut imaginer des
normes locales. Le salaire minimum est interprofessionnel les secteurs ne peuvent pas être en
concurrence par le salaire minimum. Cela évite que les salariés en situation de chômage entre en
concurrence les uns les autres.
On peut penser que si les pays utilisent les mêmes normes alors les économies vont surement converger.
Empiriquement ce n’est pas ce qu’on observe.
Prendre l’exemple de l’UE union éco et/ou monétaire. Pour y rester il faut remplir des critères
(Maastricht) : déficit budgétaire < 3% du PIB ; dette de l’E < 60% PIB ; monnaie stable par rapport aux
autres monnaies européennes ; hausse des prix qui ne doit pas ê supérieure de 1,5 point à la moyenne
des 3 pays européens dont la hausse des prix est la plus faible ; taux d’intérêt ne doit pas ê supérieur de
1,5 point à la moyenne des 3 pays européens dont la hausse des taux d’intérêt est la plus faible. S’il ne
respectait pas les critères, on pouvait entamer les négociations ou complètement rejeter la candidature.
Idée : en ayant les mêmes critères et la même monnaie, leur économie allait converger.
Cette hypothèse n’a pas été confirmée. La zone euro existe depuis les années 2000 mais les disparités
des performances économiques ont même augmentées Grèce.
Pendant longtemps les normes étaient diffusées au niveau des zones (Chine, USA, etc). Aujourd’hui on
peut parler de normalisation enchevêtrée. 4 espaces possibles :
- Espace mondial
- Espace continental
- Espace national
- Espace local/ régional
Ces 4 espaces sont enchevêtrés se croisent, se décroisent, se choquent, avec des tensions, etc. Ces
espaces peinent à coopérer. Ex : normes environnementales : espace mondial est le plus pertinent (COP
21 de Paris). Mais il existe aussi des normes européennes (normes Reach).
Définition de la norme salariale : les salaires sont aussi fixés à Paris mais aussi Bruxelles (politiques
sociales et économiques), à Frankfort (BCE), Toulouse, Pékin (avec les délocalisations et donc
concurrence) etc.
56
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
TD – Protectionnisme.
1846 – RU abolit la loi sur les céréales (taxe) c’est un nouvel élan pour le libre-échange.
Différentes mesures :
- Barrières tarifaires
- Barrières non tarifaires (normes, quotas, etc)
- Mesures monétaires et financières taux de change.
- E peut avoir recours aux mesures para-tarifaires comme le prêt, les subventions, crédit, …
- Marché public.
Libre échange c’est le marché qui va entrainer l’E à agir. Le protectionnisme c’est l’E qui influence
le marché.
Spécialisation : DIT innovation technique ouverture commerciale des pays émergents, coût de main
d’œuvre.
57
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
L3 AES S5 – 2016
Macroéconomie – COLLETIS
l’économique et le politique). Les décisions étaient prises de manière directe : pas de représentants.
Démocratie directe. Les athéniens se méfiaient des experts et confiaient l’exécution des taches à des
personnes tirées au sort.
Prb des référendums : la question posée ne peut avoir une réponse que simple. Mais c’est une
pratique de démocratie directe. En fr : référendum d’initiative citoyenne très encadrée et
donc jamais d’antécédent il faut que 100 députés le demandent et validé par 2 millions de citoyens
(possibilité de voté par internet). Forme de référendum intéressante mais restrictive.
EMPOWERMENT : on confie le pouvoir C’est « l’octroie de d’avantage de pouvoir aux individus
ou aux groupes pour agir sur les conditions sociales, économique, écologique et politique auxquelles ils
sont confrontés ». Il y a bien les 4 dimensions. Le processus permet à l’avenir ou un groupes de renforcer
sa capacité d’action, de s’émanciper. Les groupes qui sont constitué sont appelés « comunities ». Les
syndicats ne sont pas ravi de ce genre d’action car ils voient se développer en parallèle des groupes qui
ne sont pas des syndicats, qui sont beaucoup plus souple, qui ne s’enferment pas dans des doctrines
idéologique.
En France on trouve les coopératives qui sont créées par des personnes qui choisissent de créer des
coopérations plutôt que de créer des sociétés de personnes ou de capitaux. Le principe est extrêmement
démocratique puisque chaque personne a une voie. Ils ont tous le même pouvoir, il n’y as pas
d’actionnaire. La coopérative appartient à elle-même. Il y a aussi les reprises des entreprises par les
salariés et il la reprenne sous forme de coopératives. Exemple : les thés l’éléphant, les salariés se sont
opposés à une multinationale et ils ont démontré que l’entreprise était viable. Ont-ils une base de
connaissance suffisante pour le faire ? Oui. La justice française a tranché favorablement envers les
salariés. La justice française évolue aujourd’hui mais à la condition que les salarié prennent les
problèmes économique à bras le corps.
Le travail, penser la place du travail dans nos société, dans notre économie, dans notre vie,
quelle est la frontière entre travail et activité, est ce que le travail est un coût un apport de
compétences, une torture.
La dimension entreprise, une entreprise est un lieu de production pour répondre au besoin
sociaux et non un centre de profit comme la société
Qu’elle est l’orientation de la production ? Est-elle destinée à la consommation et à
l’hyperconsommation ou plutôt est-elle destinée à répondre aux besoins fondamentaux
Qu’elle est la place de la fiance ? Est-elle une finalité ou doit elle-t-elle être mise au service du
développement économique comme c’est le cas du financement participatif (Crown-Fielding
financement participatif.
Qu’elle relation entre les activités productives et la nature ? Cesser le prélèvement des
ressources non-productives, cesser la pollution…
Qu’elles sont les facteurs d’ancrage de l’activité ?
Qu’elles sont les modes de prises de décision ?
59