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Introduction générale

Présentation du modèle de Solow


Définition du progrès technique
Le progrès technique selon plusieurs théoriciens
Les hypothèses du modèle
Plan Les déterminants de la croissance
Croissance du progrès technique
du La production et l’état stationnaire

Thème Impact de 𝜆 sur la croissance


Etat régulier dans le modèle de Solow avec progrès technique
La « règle d’or » de l’accumulation du capital
La transition vers l’état stationnaire dictée par la règle d’or
Les limites des modèles
Conclusion
Tableau synoptique
Introduction
La croissance économique, par son importance en termes de création de richesses, de prospérité
et d’amélioration des niveaux de vie a été et continue d’être l’une des préoccupations majeures de
la science économique.
PERROUX(1958) la définit comme « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes
longues, d’un indicateur de dimension, le produit global net en termes réel ».
Les principales questions abordées par cette riche littérature sont liées à la vitesse de croissance :
Qu’est ce qui explique que certaines nations connaissent des taux de croissance plus rapide que
d’autres? autrement quels sont les déterminants de la croissance économique?
Robert Merton Solow, également connu sous le nom de Robert Solow, est un
économiste américain, lauréat du prix Bank of Sweden en sciences économiques
en mémoire d'Alfred Nobel, ou prix Nobel d'économie. Solow est connu pour ses
contributions à la théorie de la croissance économique.

Robert Solow est un économiste, professeur d'université et professeur


américain. Solow est né à New York le 23 août 1924. Après une période au cours
de laquelle il a servi dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre

Robert Merton mondiale, Solow est entré à l'Université de Harvard grâce à une bourse. Dans
cette université, il parvient à terminer ses études en économie, sociologie et
Solow
anthropologie. Plus tard, malgré l'obtention d'un poste d'enseignant à
l'Université de Columbia, il a déménagé au Massachusetts Institute of
Technology (MIT) à Boston, où il a terminé son doctorat, donné des cours et des
conférences et s'est spécialisé dans des domaines tels que la macroéconomie.
Présentation du modèle de Solow
Plusieurs modèles de croissance ont été proposés dans ce sens. La théorie moderne de la croissance économique
trouve ses origines dans les contributions de SOLOW et SWAN dans les années 50.
Les premiers modèles de croissance néoclassiques considéraient deux facteurs de production, le capital et le travail et
mettaient l’accent sur l’accumulation du capital comme facteur de croissance.
Le modèle de SOLOW proposé en 1956 constitue le point de départ et la pierre angulaire de beaucoup d’analyses et
de modèles proposés par la suite. D’après Solow il existe un troisième facteur tomber du ciel qui est le progrès
technique .

Le progrès technique peut augmenter l’efficacité du capital, du travail ou bien de l’ensemble des facteurs de production.

Y = f ( K; L; A )
Présentation du modèle de Solow
Le modèle de Solow de [1954] nous apprend que la croissance est transitoire et que le
taux de croissance diminue lorsqu’on se rapproche de l’ES. La croissance n’existe donc
pas dans le modèle de base si l’on considère les variables du capital. Or, la présence
d’un progrès technique peut changer ce résultat. Yt=F(At ,Kt ,Lt )

Le progrès technique peut augmenter l’efficacité du capital, du travail ou bien de


l’ensemble des facteurs de production.

Il s'agit d'un modèle de croissance qui a pour objectif de comprendre comment la


croissance économique est générée à long terme?
Définition du progrès technique
Comme concept économique, le progrès
technique définit un changement des méthodes
de production (nouvelle machine, nouveau
procédé, nouvelle organisation du travail) qui
permet une hausse de productivité ou une
réalisation nouvelle (nouveau produit). Son
importance pour la croissance économique est
largement reconnue, entraînant notamment
depuis un siècle des investissements massifs
dans la recherche-développement.
Le progrès technique selon plusieurs théoriciens
Les hypothèses du modèle de Solow
• H1 : la concurrence est pure et parfaite, les agents sont price takers.
• H2 : Les pays ne produisent et ne consomment qu’un seul bien homogène. C-à-d que la
production c’est la consommation plus l’épargne « investissement » donc S=I
• H3 :L’économie est fermé, donc pas de commerce international.
• H4 : le progrès technique comme une donnée et le taux d’épargne comme étant exogène.
• H5 : la population croît à un taux exogène constant : DL/L = n, ou le taux de participation à
l’emploi de la population est constant.si la population croit au taux n l’offre de travail
augmente aussi à ce taux.
• H6 :le progrès technique est neutre au sens de Harrod, c'est-à-dire qu'il augmente l'efficacité
du travail.
• Y = F (K, A(t).L).Le progrès technique « croît » au taux exogène constant : DA/ A = x
• En posant A(0) = 1, on a donc : A(t) = t. Puisque le progrès technique améliore l'efficacité du
travail au taux x, tout se passe comme si le facteur travail efficace croissait au taux (x+n)
L’hypothèse du progrès technique
Le progrès technique permet
l’augmentation de l’efficacité d’un ou de
l’ensemble des facteurs de production.
On le note At. La fonction de production
possède trois
facteurs : Yt = f (Kt;Lt;At)
Le progrès technique peut augmenter
l’efficacité du capital, du travail ou bien
de l’ensemble des facteurs de
production.
Les déterminants de la croissance du
modèle
nous allons nous concentrer sur l’étude des
déterminants de la croissance a long terme et en
particulier du rôle de l’accumulation du capital et du 𝑛+ 𝜆+ 𝛿
progrès technique.

Objectif : comprendre pour certains pays sont riches et


d’autres sont pauvres et comment des pays peuvent
effectuer des rattrapages (processus de convergence)

Pour répondre a ces questions, nous allons utiliser le


modèle de Solow développé dans les années 1950.

Selon le modèle de Solow Y=F(A,K,L)


Croissance du progrès technique
• Posons à présent l’hypothèse que si le progrès technique croit au taux A = , l’efficience des travailleurs va

croitre au même taux . L’interaction entre L et A implique que le nombre de travailleurs efficients L ×A

croit au taux n + Cela nous amène à reconsidérer l’équation d’accumulation du capital qui devient :

• A l’état stationnaire, l’investissement doit à présent


 compenser la dépréciation du capital δk
 fournir du capital au nouveau travailleurs à hauteur de nk
 doter en capital les nouveau travailleurs efficients à hauteur de 𝜆k
Croissance du progrès technique
Le modèle de Solow conclut que le taux d'épargne n'influence pas la croissance à long terme
(LT), qui peut tout au plus décaler le passage à l'état stationnaire. Le seul effet est une
augmentation de la croissance à court terme (CT) par une plus forte accumulation du capital,
mais cet effet est lissé en raison des rendements décroissants du capital.

Le niveau de production dépend en revanche du taux d'épargne puisqu'il est la partie du revenu
non consommée. Il est possible d’optimiser le taux d'épargne afin de limiter son effet négatif (le
revenu épargné n’est pas consommé) tout en permettant l’augmentation du capital par tête,

grâce à l’épargne, ce qui augmente la production et donc le revenu. Le taux d'épargne optimal
permet une forte consommation à court terme tout en préservant le bien-être de LT. Il fait en
sorte que le taux de croissance de l'économie soit égal ou tende vers le taux d'intérêt. Le taux
d’épargne de la règle d’or est égal à la part des profits dans le revenu national.
La production et l’état stationnaire
( 𝑛+ 𝜆+ 𝛿 ) 𝑘
L’état stationnaire est un état de l’économie
où le capital croit au même rythme que toutes
les autres variables, càd à un taux 0.

sf(k*)= (δ + n + )k*
On dira alors que (δ + n + )k représente
l’investissement nécessaire à stabiliser le
capital : investissement stabilisateur
La production et l’état stationnaire
• La croissance à l’état stationnaire est nulle

• Calculons la production à l’état stationnaire :


, ,

=0 =0

donc
Impact de 𝜆 sur la croissance
On sait qu’à l’état stationnaire k et constant et
L*A donc y = f (k) l’est aussi.
En revanche, comme ⬌

𝐷 𝑒=( 𝛿 +𝑛+ 𝜆 ) 𝑘𝑒

⬌ Y= y

𝐷 𝑒=( 𝛿+ 𝑛+ 𝜆 ) 𝑘𝑒
Cela nous permet de formuler deux conclusions
importantes :
 A coït au taux , Y /L augment également au taux
 A croit au taux et L croit au taux n, Y augment
également au taux n +
L*A
Impact de 𝜆 sur la croissance

Supposons que le taux de croissance de l’efficacité des travailleurs passe de 𝜆 to 𝜆’ .

Cela déplace vers le haut la ligne représentant la croissance de la population , la


dépréciation et la croissance de l’efficience des travailleurs

Au nouvel état stationnaire k1 *, le capital par travailleur et le produit par travailleur sont
plus faibles.

Le modèle prédit que des économies avec des taux plus élevés de croissance de
l’efficacité auront des niveaux de capital par travailleur et des niveaux de revenu par tête
plus faibles .
Etat régulier dans le modèle de Solow avec progrès
technique
Taux de croissance à l’état
Variable Notation
régulier

Capital par travailleur efficace k=K/(A*L) 0

Produit par travailleur efficace y=Y/(A*L)=f(k) 0

Capital par travailleur K/L=k*A 𝜆

Produit par travailleur Y/L=y*A 𝜆

Produit total Y=y(A*L) 𝜆+n


La « règle d’or » de l’accumulation du capital

L’état stationnaire est défini par la stabilité du stock de capital par tête, mais ne dit
rien sur le bien être des individus de cette économie.
Rechercher un bien être maximum peut alors conduire à rechercher un état
stationnaire particulier et à mettre en place les politiques économiques adaptées.
Le bien-être des agents sera résumé par leur consommation.
La règle d’or détermine la condition d’obtention de cet état stationnaire optimal.
Impact de 𝜆 sur la règle d’or

• Rappel : la fonction de consommation est toujours donnée par


c=y-i
• A l’état stationnaire, = (δ + n + 𝜆) et on a donc c*=y*- i*= f(k*) - ( δ+n+g )k*
• Le volume de capital dicté par la règle d’or est celui qui maximise c* :

• A la règle d’or, la productivité marginale net du taux de dépréciation du capital par tête est
égale au taux de croissance démographique plus le taux de croissance du progrès technique.
La transition vers l’état stationnaire dictée par la règle d’or
démarrer avec trop PEU de capital
A l’état stationnaire notre variable Y,C,I ne varie
plus ,une fois qu’on insère une politique
économique une petite économie qui va viser à
augmenter les parts parce qu’on se situe avant kor
donc pour converger vers kor il faut que j’augmente
mon épargne pour arriver à Sor .
Après la politique économique qui change l’épargne
je remarque ;mon investissement augmente jusqu’à
l’état stationnaire.
Mon revenue augmente aussi et ma consommation
diminue dans un premier temp et puis ensuite
augmente
La transition vers l’état stationnaire dictée par la règle d’or
démarrer avec trop de capital

Notre objectif dans ce cas c’est de diminuer l’épargne pour converger ver k or
Les limites des modèles
La théorie de la croissance endogène est un champ d'investigation et de
recherche parmi les plus dynamiques de l'analyse macroéconomique
contemporaine. A la différence du modèle de Solow qui présente cette croissance
comme un phénomène naturel, les modèles de croissance endogène la
considèrent comme un phénomène économique. Et le résulte à la fois des
comportements microéconomiques des agents en matière d'investissements, de
formation et de recherche, ainsi que des variables macroéconomiques
spécifiques ou non à un territoire particulier. Le taux de croissance de tout
système économique évolue alors à un rythme endogène.
Les limites des modèles
L'aspect novateur de la théorie de la croissance endogène ne réside pas tant dans la
diversité des sources de croissance retenues (investissements en capital physique, en
capital humain, en capital public, apprentissage par la pratique, division du travail,
R&D, innovation technologique...), certaines étant déjà citées par A. Smith, mais dans
leur formalisation théorique, ce qui permet de mieux comprendre leurs effets sur
l'évolution du progrès technique.

En explicitant la production du progrès technique dans la fonction de production


néo-classique, les modèles de croissance endogène sont amenés à modéliser la
technique plus précisément que les théories antérieures.
Les limites des modèles

Les représentations qu'ils proposent restent malgré tout très stylisées. La plupart
des modèles de croissance endogène vont donc tenter de concilier l'hypothèse de
croissance des rendements d'échelle à celle d'un environnement concurrentiel.
Une première voie (Romer, 1986 ; Lucas, 1988) cherche à endogénéiser le progrès
technique à l'aide d'externalités marshalliennes sur le stock de connaissances. Et
une seconde voie (Romer, 1990; Aghion and Howitt, 1990) modélise explicitement
le secteur de la recherche et ses effets en termes d'approfondissement de la
division du travail et d'innovation technologique.
Conclusion
Ce modèle de Solow nous apprend que l’accumulation du capital n’est pas suffisante pour la croissance
à long terme, seule la technologie a des effets permanents sur la croissance. Les autres changements
n’ont des effets durables que sur les niveaux de k* et y*.

Pour assurer une croissance à long terme qui est un phénomène cumulatif et s’explique par
l’accumulation des sources endogènes de croissance telles que les institutions, la R&D, le rôle de l’État,
le capital humain ou encore les infrastructures publiques. Chaque source de croissance produit des
effets externes positifs qui accentuent la productivité et contribuent à améliorer la croissance
économique. Les théories de la croissance endogène suggèrent aussi que les mécanismes du marché
sont insuffisants pour permettre une croissance de long terme, d’où la légitimation du rôle de l’État qui
doit inciter les individus à accumuler le capital humain, mais aussi garantir les droits de propriété,
financer la R&D ainsi que des infrastructures adéquates.
Conclusion
Sans le progrès technique, l’accumulation du capital finit par subir les rendements décroissants. Le
progrès technique implique une amélioration continue de la technologie qui permet d’éliminer l’effet
des rendements décroissants en renforçant la productivité du travail . Cela conduit alors à une
croissance par tête dans le modèle de Solow avec progrès technique.

• Une action politique sur des variables comme le taux d’épargne ou la croissance démographique
peut donner lieu à un état stable avec un revenu par tête plus haut ;en revanche, une croissance à
long terme n’est pas assurée !

En fait, l'obtention d'une croissance nécessite la prise en compte d'un facteur extérieur qui augmente
la productivité des facteurs de production à long terme.
Tableau synoptique
Titre Environment-biased technological progress and industrial land-use efficiency in
China’s new normal
Auteur Malin Song, Shuhong Wang et Kaiya Wu.
Revue Annals of operation research, 2018-Springer.
Problématique Etudier la relation entre les règlementations environnementales et le progrès
technique.
Méthodologie Econométrie des données de panel.

Variable A : Facteur technologique E : Facteur de ressource (terre) K : Facteur capital


utilisées

Résultats Une amélioration de la qualité de l'environnement peut être réalisée en


augmentant le progrès technologique et l'efficacité de l'utilisation des sols en
fonction de l’environnement.
Tableau synoptique
Titre Fonctions de production et formules de productivité

Auteur André L.-A. Vincent

Revue Revue économique 1969

Problématique Comment pouvons nous mesuré la productivité

Variable utilisées Fonction de production P= f (F)


Formule de productivité r=
P la production ,F les facteurs de productions , r la productivité

Résultats Les fonctions de production seront probablement préférée pour les problème a long
terme pour les recherche théorique et l’enseignement et pour jouer un rôle plus efficace
dans les recherche économique de l’avenir .
Tableau synoptique
Titre On the Mechanics of Economic Development.

Auteur Lucas R. (1988).

Revue Monetary Economics

Problématique le capital humain par personne augmente en fonction du temps consacré à


l'accumulation de formation

Variable utilisées Y=

Résultats Les modèles de croissance endogène insistent sur les fondements économiques de la
formation de capital humain en insistant soit sur l’apprentissage par la pratique (Romer,
1986) soit sur la formation (qualification mais aussi nutrition, santé, hygiène  Lucas
1988)
Tableau synoptique
Titre Specification and estimation of COBB-DOUGLAS production function models.

Auteur A. ZELLNER, J. KMENTA AND J. DREZE

Revue Econometrica, Vol. 34, No. 4

Problématique Spécification et estimation d’un modèle d’entreprise qui Max ses profits en utilisant une
fonction de production Cobb-Douglass.

Méthodologie L’estimateur Maximum de vraisemblance

Variable utilisées Y : Production K : Capital L : travail

Résultats Développement d’un modèle dans lequel les profits sont stochastiques et dans lequel la
maximisation de l’espérance mathématique des profits est posée.
Bibliographie

 S. Latouche, La méga machine: raison technoscientifique, raison économique et mythe du progrès, 1995 ( 22004)
 Version du: 11.09.2014 /Auteur: Thomas Perret
 J.-M. Ayer, Progrès technique et science économique, 1990
 Solow, R. M. (1956). A Contribution to the Theory of Economic Growth. The Quarterly Journal of Economics,
70(1), 65-94.
 Vincent André L.-A. Fonctions de production et formules de productivité. In: Revue économique, volume 20, n°1,
1969. pp. 1-36.
 DOI : https://doi.org/10.3406/reco.1969.407851
 Alan Blinder, « The speed limit », American Prospect, vol 8, n°34, 1997
 Revue économique Vol. 20, No. 1 (Jan., 1969), pp. 1-36 (36 pages)Published By: Sciences Po University Press

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