Equipement Du Batiment

Equipement du bâtiment
EMSI RABAT
2021-2022
Plomberie Sanitaire
Distribution intérieure
2017-2018
Plomberie Sanitaire
2017-2018
Plomberie Sanitaire
2017-2018
Plomberie Sanitaire
Evacuation des eaux (usées, vannes, pluviales)
Une fois distribuée et consommée, c'est à-dire
après avoir été usée, l'eau doit être rejetée dans de
bonnes conditions.
Le terme générique eaux usées englobe deux types
de rejet:
les eaux dites ménagères, c'est-à-dire les

écoulements des éviers, douches, lavabos,
baignoires, bidets et divers appareils ménagers. Les
eaux ménagères sont rejetées dans des descentes;
les eaux vannes, c'est-à-dire les rejets des WC.

Elles sont évacuées dans des chutes(chutes
d'aisance).
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Plomberie Sanitaire
Les eaux pluviales ne sont pas

considérées comme usées, car elles ne
sont que collectées et évacuées hors
des bâtiments dans des descentes
indépendantes.
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Plomberie Sanitaire
2017-2018
Plomberie Sanitaire
Dispositions EU/EV
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Plomberie Sanitaire
Dispositions EU/EV
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Plomberie Sanitaire
Dispositions EU/EV
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Plomberie Sanitaire
Dispositions EU/EV
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Plomberie Sanitaire
Conception du Réseau
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Plomberie Sanitaire
2017-2018
Plomberie Sanitaire
2017-2018
Plomberie Sanitaire
Les premières fosses septiques ne recueillaient que
les eaux vannes, les eaux ménagères n'étant pas
traitées.
Depuis un arrêté de mars 1982, les systèmes

d'assainissement autonomes doivent obligatoirement
être conçus pour traiter toutes les eaux usées, c'est
pourquoi les fosses septiques actuelles sont qualifiées
de toutes eaux.
Les eaux de pluie ne sont jamais traitées dans une

fosse septique toutes eaux: elles sont rejetées en
milieu naturel par drainage ou puits filtrant.
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Plomberie Sanitaire
Diamètre de raccordement des appareils
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Plomberie Sanitaire
Distribution Bâtiment Individuel
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Plomberie Sanitaire
Distribution amont-collecteur (Bâtiment Individuel)
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Plomberie Sanitaire
Distribution Bâtiment collectif
Si le nombre des appareils alimentés

par le tronçon est inférieur ou égale à 5.
dimensionner votre diamètre comme

pour une installation individuelle.
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Plomberie Sanitaire
Si le nombre des appareils alimentés par le tronçon
est supérieur à 5.
Calculer le débit brut du tronçon
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Plomberie Sanitaire
Calculer le débit brut du tronçon
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Plomberie Sanitaire
Calcul du coefficient de simultanéité Y
X=Nombre d’appareils
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Plomberie Sanitaire
Calcul du coefficient de simultanéité Y
2017-2018
Plomberie Sanitaire
Calcul du débit probable
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Plomberie Sanitaire
Perte de charge Moyenne (mmCE/m)
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Plomberie Sanitaire
Perte de charge Moyenne (mmCE/m)

Jmoy < 50 (mmCe/m) 50<Jmoy < 250 (mmCe/m) Jmoy >250 mmCe/m
La pression est insuffisante, il est La pression est juste suffisante, on La pression est largement suffisante, on
nécessaire d’installer une pompe pour peut adopter la méthode de pression peut adopter la méthode de vitesse
assurer une bonne alimentation d’eau pour dimensionner notre réseau de pour dimensionner notre réseau de
potable pour l’ensemble de l’installation tuyauterie. tuyauterie.
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Plomberie Sanitaire
Diamètre en (mm) méthode de pression (DTU60.11)
Eau Froide Eau Chaude
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Plomberie Sanitaire
Diamètre en (mm) méthode de vitesse
D : Diamètre en (mm)
Qp : Débit probable en (l/s)
V : Vitesse en (m/s)
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Organigramme
Plomberie Sanitaire
Calcul des pertes de charge linéaire
D : Diamètre interne de tuyauterie (m)

L : Longueur de tuyauterie (m)
v : Vitesse de l'eau (m/s)
∆P : Perte de charge (Pa)
: Coefficient de friction
:Densité de l’eau 1000
Ventilation (Naturelle, Mécanique)
Introduction
Dans les construction la ventilation ou l’aération est

nécessaire pour assurer le confort olfactif (le confort
d’odorat).
Une mauvaise aération provoque des condensation, des

moisissures et laisse persister les odeurs (Cuisine, WC. Il
est donc impératif de ne pas obturer les entrées et les
sorties d’air.
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Principe (Naturelle)
Le principe de la ventilation est d’assurer le balayage du
logement avec des entrées d’air dans toutes les pièces.
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2017-2018
Principe (Mécanique)
2017-2018
2017-2018
Débit
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Principe (VMC)
Le système de ventilation mécanique contrôlée (VMC)

consiste en un caisson d'aspiration. Placé dans les
combles pour les habitations ou en terrasse pour les
bâtiments collectifs, muni de plusieurs entrées pour
aspiration et d'une sortie pour l'évacuation
Les bouches d'aération, placées dans les pièces de
service, sont reliées au caisson par des tuyaux souples
en PVC ou en aluminium.
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Principe (VMC)
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Systèmes de Climatisation
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L'installation frigorifique
Le transfert de chaleur, entre intérieur et extérieur, ne peut se faire que si un équipement rehausse
le niveau de température entre le milieu où la chaleur est prise (air ou eau) et le milieu où la
chaleur est évacuée (air extérieur), c'est le rôle de la machine frigorifique.
Elle se compose au minimum des 4 éléments suivants :
 un évaporateur
 un condenseur
 un compresseur
 un détenteur
Les propriétés physiques du fluide frigorigène
La machine frigorifique est basée sur la propriété des fluides frigorigènes de s'évaporer et de se condenser à
des températures différentes en fonction de la pression.
Pour expliquer le fonctionnement, nous prendrons les caractéristiques du R 22 parce c'est le fluide encore le
plus couramment utilisé en froid alimentaire. Mais ce n'est plus celui que l'on choisira dans les installations
nouvelles.
A la pression atmosphérique
Le R22 est liquide à - 45 °C et se met à "bouillir" aux alentours de - 40 °C.

 Si du fluide R 22 à - 45 °C circule dans un serpentin et que l'air à 20 °C passe autour de ce tuyau, l'air se
refroidira : il cédera sa chaleur au fluide qui lui s'évaporera. C'est le rôle de l'évaporateur de la machine
frigorifique.
A la pression de 13 bars
Cette fois, le R 22 ne va "bouillir" qu'à 33 °C. Autrement dit, si de la vapeur de fluide à 13 bars et à 65 °C circule
dans un serpentin et que de l'air à 20° C passe autour de ce tuyau, le fluide se refroidira et à partir de 33 °C, il se
liquéfiera, il se condensera. En se condensant, il va libérer énormément de chaleur. C'est le rôle du condenseur de la
machine frigorifique.
 Si l'on souhaite donc que le fluide puisse "prendre" de la chaleur : il doit être à basse pression et à basse
température sous forme liquide, pour lui permettre de s'évaporer.
 Si l'on souhaite qu'il puisse céder sa chaleur : il doit être à haute température et à haute pression, sous forme
vapeur, pour lui permettre de se condenser.
Pour réaliser un cycle dans lequel de la chaleur est extraite d'un côté et donnée de l'autre, il faut compléter
l'installation par 2 éléments :
 Le compresseur, qui comprime le gaz en provoquant l'augmentation de température jusqu'à + 65 °C.
 Le détendeur, qui, au départ d'un fluide à l'état liquide, "lâche" la pression : le fluide se vaporise partiellement et
donc se refroidit. Le liquide retombe à la température de - 40 °C (bien sûr, on choisira - 40 °C pour faire de la
congélation, et entre 0°C et + 5 °C pour de la climatisation).
Dans l'évaporateur
Dans le compresseur
Dans le condenseur
Dans le détendeur
Fonctionnement complet
Diagramme enthalpique
AIR/AIR CTA
AIR/EAU
AIR/EAU
Système décentralisé (SPLIT)
Système centralisé
Système centralisé (PAC Air/Air)
Ventilo-convecteur (unité intérieure)
Gainable
Murale
Allège
Cassette
Ventilo-convecteur Gainable
Ventilo-convecteur Mural
Ventilo-convecteur allège
Ventilo-convecteur cassette
Ventilo-convecteur cassette
Centrale de traitement d’air
I. PRINCIPES DE LA THERMIQUE DU BÂTIMENT
Définition
La thermique du bâ timent est une discipline consistant à étudier les besoins

énergétiques des bâ timents.
Tout projet en thermique débute par le calcul des apports et/ou des déperditions.
L’été, les bilans thermiques sont presque toujours positifs, l’équipement à installer devra
combattre ces apports positifs afin de garantir des conditions d’ambiance confortables.
L’hiver, les bilans thermiques sont le plus souvent négatifs, l’équipement à installer
devra compenser les pertes thermiques afin de garantir des conditions d’ambiance
confortables.
INTRODUCTION
 Quelques rappels théoriques.
 Les 3 phénomènes.
Rayonnement
Au travers du vide.
Par extension : milieu transparent
Transfert thermique. Conduction

Grace à la présence de :
matière immobile Convection naturelle
Isolation. Radiateur
Convection
Grace à la présence de :
matière en déplacement Convection forcée
Echangeur de chaleur
75
 Conduction.
 Loi de Fourier
  e1 e 2 e3 
J   (T P1  T P 2 ) T p1  T p 4       J
e  1  2  3 
Mur J Flux par unité de surface 1 2 3 4
1 l 2
Unité : Wm-2 (J > 0)
Tp1 l1 l2 l3
Tp1
λ Conductivité thermique T2
Unité : Wm K -1 -1
T(x) J J
λor = 400 Wm-1 K-1 λair = 0.02 Wm-1 K-1
Tp2
Coef. de T3 Tp4
J J transmission thermique :
x  x
0 e U th  Unité : Wm-2 K-1 0 e1 e2 e3

e
e
Résistance thermique : R th  Unité : m2 K  W-1 1
Mur 1
2
 2 Mur 2 3
S
 Puissance thermique :   (T P1  T p 2 ) Unité : W 3
Mur 3
4 76
R th
1.1 Rappels de base sur les échanges thermiques
Des tableaux donnent les coefficients de conductivité thermique de tous les matériaux
avec les masses volumiques correspondantes.
Désignation l (W/m.K) r (kg/m3)

Béton armé standard 1,75 à 2,5 2000 à 2400
La valeur des coefficients de Pisé 1,0 à 1,2 1770 à 2000
conductivité thermique d’un Parpaing 0,8 à 1,0 850 à 950
même matériau peut varier Brique creuse 0,42 à 1,15 650 à 800
légèrement, elle dépend des Béton de chanvre 0,07 à 0,13 300 à 500
procédés d’élaboration, des Perlite expansée 0,045 à 0,05 90 à 170

Laine de roche 0,034 à 0,05 20 à 150
masses volumiques (variables)
Laine de verre 0,034 à 0,05 15 à 60
par exemple.
Liège 0,032 à 0,050 80 à 140
Polystyrène expansé (PSE) 0,032 à 0,05 15 à 25
Polystyrène extrudé (XPS) 0,028 à 0,036 30 à 50
Mousse projetée 0,025 à 0,038 8
Polyuréthane 0,022 à 0,03 28 à 50
– Caractéristiques thermiques de différents matériaux

 Convection.
Phénomène complexe liant mécanique des fluides et transferts thermiques
Fluide
 Loi de Newton h
T p  Tm  h  J   
S
Tp
On définit un coefficient d’échange thermique : h
Paroi Tm Unité : Wm-2 K-1
hair calme : 3 Wm-2 K-1 hvapeur d’eau chaude : 5.104 Wm-2 K-1
Tm : température moyenne du fluide au voisinage de la paroi

Tp : température de la paroi
78
 Les matériaux et procédés.
 Bilan des pertes.
79
1.1 Rappels de base sur les échanges thermiques

Le coefficient de transmission thermique et la Résistance thermique
Les transferts thermiques à travers une paroi (Transmission/gains) dépendent :
de la conductivité thermique du ou des matériaux constituants la paroi,

de l’épaisseur des différents constituants,
de la valeur de la convection (h) de part et d’autre de cette paroi,
de l’ensoleillement.
𝑊
λ 𝑚 ×℃ 𝑊
𝑈= = =
𝑒 𝑚 𝑚²℃Généralement dans les cas classiques, on prend
pour :
la convection intérieure hi = 8 W/(m2/°C)
1 1 1 𝑒𝑖
𝑅= = + +∑ la convection extérieure he = 23 W/(m2 / °C).
𝑈 h𝑖𝑛 h𝑒𝑥 λ𝑖
1.2 Étude d’une paroi simple
Calcul du coefficient de transmission U
Résistance totale au flux thermique de cette paroi : Parpaings (λ=1,4 W/m°C)
– Différentes résistances au flux

thermique d’une paroi simple.
1.2 Étude d’une paroi simple

Étude des températures
Chute de température due à la convection

extérieure (he) :
Chute de température due aux parpaings :
Chute de température due à la convection intérieur

(hi) :
– Évolution des températures au niveau
d’une paroi simple.
1.3 Étude d’une paroi composée
Calcul du coefficient de transmission U
Résistance totale au flux thermique de cette paroi :
Différentes résistances au flux

thermique d’une paroi composée.
a : parpaing de 20 cm, λ = 1,4 W/m.°C ;
b : polystyrène de 5 cm, λ = 0,03 W/m.°C ; c :
plâ tre de 2 cm, λ = 0,5 W/m.°C
1.3 Étude d’une paroi composée
Étude des températures
Calcul des chutes de températures dues aux

différentes résistances au flux
thermique :
Évolution des températures au niveau

d’une paroi composée.
Δθ total = 0,64 + 2,12 + 24,8 + 0,6 + 1,86 = 30 °C

3. Le flux thermique
Le U permet de calculer le flux d’énergie au travers de la paroi:
Φ(W)= U.S.ΔT
avec :
U : le coefficient de transmission thermique en W/m².K
S : la surface de la paroi en m²
∆T: la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur
Ce flux d’énergie, on peut le calculer pour toutes les parois :
 Murs extérieurs
 Planchers bas
 Plancher haut
 Portes
 Fenêtres
4.1 Ponts thermiques structurels:
Les ponts thermiques linéiques intégrés sont dus à des

inhomogénéités dans la composition même des parois.
Ils influent directement sur le coefficient U de la paroi et

augmentent le flux d’énergie qui passe au travers.
Ils peuvent être :

 Linéiques : ψ [W/m.K] Refends, planchers;
 Ponctuels: χ [W/K] Traversée de l’enveloppe par des

poutres, poteaux …
Ils NE S’AJOUTENT donc PAS aux flux d’énergie

traversant les parois.
4.2 Ponts thermiques

Le flux d’énergie passant dans un pont thermique linéique se calcule donc
par la formule :
Φ[w]= ψ x L pont thermique x ΔT
avec :
Ψ : la conductivité du pont thermique en W/m.K

Lpont thermique : la longueur en mètre du pont thermique
∆T : La différence de température entre l’intérieur et l’extérieur
5.1 Parois vitrées
Les parois vitrées sont à la fois sources de déperditions ET d’apports thermiques et de

lumière.
Elles sont donc caractérisées par plusieurs coefficients :
Symbole Unité Signification

U W/m².K Transmission thermique
FS Sans unité Facteur solaire
l Sans unité Transmission lumineuse

5.1 Parois vitrées (suite)
Coefficient de transmission thermique d’une paroi vitrée
On caractérise une paroi vitrée par un coefficient Uw que

l’on peut en première approche définir ainsi :
Uf : transmission thermique du cadre (Af sa surface)

Ug : transmission thermique du vitrage (Ag sa surface)
σ : clair de jour définit comme σ = Ag/ (Af + Ag)
𝑈 𝑤 = 𝜎 × 𝑈 𝑔 +(1− 𝜎 ) × 𝑈 𝑓
5.2 Transmission d’une parois vitrées avec pont thermique
En toute rigueur, il convient de prendre en compte l’impact des ponts thermiques de la

jonction vitrage/cadre :
𝐿
𝑈 𝑤= 𝜎 × 𝑈 𝑔+( 1 − 𝜎 ) × 𝑈 𝑓 + ×ψ
𝐴𝑔 + 𝐴 𝑓
Avec :
ψ : pont thermique linéique (aussi appelé pont thermique d’intercalaire) en W/m.K

L : longueur de pont thermique en mètres
6. Le facteur solaire FS d’une paroi vitrée
Le facteur solaire correspond à la

part d’énergie solaire incidente qui
passe au travers du vitrage.
Le FS est compris entre 0 et 1 .

7. La transmission lumineuse l d’une paroi vitrée
La transmission lumineuse correspond à

la part de lumière incidente qui passe au
travers du vitrage.
Tl est compris entre 0 et 1 .

Les caractéristiques de différents vitrages
Ug
Exemples Facteur solaire FS
(W/m².K)
Simple vitrage 5,7 0,85
Double vitrage 2,9 0,75

Double vitrage basse
1,8 0,65
émissivité
Triple vitrage 0,6 0,52
* Aucun fournisseur identifié au Maroc à ce jour.

II. Chauffage et climatisation
1. Rappels sur le confort
LE CONFORT HYGROTHERMIQUE DÉPEND DE

NOMBREUX PARAMÈTRES.
Le corps humain échange en permanence

de l’énergie avec son milieu ambiant via
divers modes.
Mais il n’y a pas que le confort

hygrothermique :
 Acoustique
 Visuel
 Olfactif
 Qualité sanitaire
2. Flux d’énergie au travers de l’enveloppe
𝐹𝑙𝑢𝑥 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝐵 â𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝐹𝑙𝑢𝑥 𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 + 𝐹𝑙𝑢𝑥 𝐿𝑖𝑛 é 𝑖𝑞𝑢𝑒 + 𝐹𝑙𝑢𝑥 𝑎 é 𝑟𝑎𝑢𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 [𝑊 ]
Flux thermiques dus aux différences Flux thermiques dus au

de température intérieure/extérieure renouvellement d’air par
Flux solaires aux travers des parois ventilation ou infiltrations
opaques et vitrées Flux thermiques dus aux
ponts thermiques linéiques
Lorsque ces flux de chaleur vont de l’extérieur vers le milieu ambiant on parle d’ APERDITIONS
Lorsque ces flux de chaleur vont du milieu ambiant vers l’extérieur on parle de DEPERDITIONS
3. Calcul des déperditions
LES DÉPERDITIONS SURFACIQUES
Les déperditions surfaciques en Watt correspondent à la somme des déperditions de

l’ensemble des surfaces de l’enceinte chauffée/climatisée.
𝐷é 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝐵â𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 =∑ (𝑈 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 ×𝑆𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 ×𝑏𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 ×∆𝑇 )[𝑊 ]
Avec;
: coefficient de transmission thermique de la paroi en W/m².K
: surface de la paroi en m²
: coefficient de prise en compte des espaces tampons éventuels
: l’écart de température entre le volume chauffé et l’extérieur
3. Calcul des déperditions (suite)
LES DÉPERDITIONS AÉRAULIQUES
Les pertes aérauliques en Watt correspondent à l’ensembles des déperditions dues au

renouvellement d’air (ventilation et défauts d’étanchéité à l’air)
𝐷 é 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠𝑎é 𝑟𝑎𝑢𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠𝐵 â𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 =0,34× 𝐷 é 𝑏𝑖𝑡 𝑎𝑖𝑟 𝑟𝑒𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙 é ×∆ 𝑇 [𝑊 ]
Avec :
0,34 correspond à la capacité calorifique de l’air [Wh/m3.K]
: s’exprime en [m3/h]
4. Le débit d’air renouvelé
Le débit total de renouvellement d’air, sera calculé sur la base de sa partie contrô lée , et
de sa partie non-contrô lée
=+
: Débit total de renouvellement d’air [m3/sec]

: Débit correspondant au taux minimaux de renouvellement d’air [m3/sec]
: Débit correspondant aux apports d’air neuf non-contrô lés [m3/sec], avec:
• en cas de présence d’une ventilation mécanique des locaux
• est à déterminer dans le cas d’absence de ventilation mécanique des locaux
5. Taux de renouvellement d’air suivant la nature du local
locaux avec locaux sans

Type de locaux interdiction de interdiction de
fumer fumer(2)
Locaux d'enseignement : Classes, salles d'études, laboratoires ( sauf ceux à pollution spécifique)
Maternelles, primaires et secondaires du premier cycle 15 -
Secondaires du deuxième cycle et universitaires 18 25
Ateliers (d'enseignement) 18 25
Locaux d'hébergement :
Chambre collectives(plus de trois personnes (1), dortoirs, cellules, salles de
repos...) 18 25
Bureaux et locaux assimilés(3)
Locaux d'accueil, bibliothèques, bureaux de poste, banques ... 18 25
Locaux de réunion(3)
Salle de réunion, de spectacle, de culte, clubs, foyers ... 18 30
Locaux de vente(3)
Boutiques, supermarchés ... 22 30
Locaux de restauration(3)
Cafés, bars, restaurants, cantines, salles à manger ... 22 30
Locaux à usage sportif
Par sportif :
- dans une piscine 22 -
- dans les autres locaux 25 30
Par spectateur : 18 30
5. Taux de renouvellement d’air suivant la nature du local (suite)
Locaux régis par le code du travail : Article R232-5-3 remplacé par Art. R4222-6 du
Code de Travail
Débit minimal en
Type de locaux
m3/h.occupant
Bureaux et locaux assimilés sans travail physique 25
Locaux de réunions, spectacles, vente, restauration 30
Ateliers et locaux avec travail physique léger 45

Autres ateliers et locaux 60
6. Charges internes
Apports dus aux occupants
Occupants :
N : le nombre des occupants.

Qs : la chaleur sensible W.
Ql : la chaleur latente W.
Eclairage :
S : la surface du local en m²
Q : la chaleur (en W / m2.) émis par les lampes,
luminaires, etc.… (généralement on prend
Q=18 w/m²
Machine électrique :
III. Paramètres déterminant le dimensionnement des installations de chauffage, de
climatisation et de ventilation
Il faut tenir compte des conditions suivantes pour l’évaluation les

performances énergétiques d’un bâ timent:
➦ Conditions intérieures de confort

➦ Conditions extérieures de calcul
➦ Renouvellement d’air
➦ Apports par l’enveloppe du bâ timent
➦ Apports par l’éclairage
➦ Autres charges
➦ Coefficient de sécurité
➦ Régimes transitoires
Systèmes Eléctrique dans le bâtiment
Comment réaliser l'installation d'un piquet de terre ?
L'installation d'un piquet de terre est la plus répandue pour les bâtiments existants. Elle consiste à
planter un piquet, le plus souvent en acier galvanisé, d'une profondeur minimum de 2 mètres.
Son raccordement devra rester accessible et être protégé contre la corrosion.

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les eaux dites ménagères, c'est-à-dire les

les eaux vannes, c'est-à-dire les rejets des WC.

Les eaux pluviales ne sont pas

Depuis un arrêté de mars 1982, les systèmes

Les eaux de pluie ne sont jamais traitées dans une

Si le nombre des appareils alimentés

dimensionner votre diamètre comme

Calculer le débit brut du tronçon

Calculer le débit brut du tronçon

Calcul du débit probable

Perte de charge Moyenne (mmCE/m)

Perte de charge Moyenne (mmCE/m)

Eau Froide Eau Chaude

Diamètre en (mm) méthode de vitesse

Calcul des pertes de charge linéaire

D : Diamètre interne de tuyauterie (m)

Dans les construction la ventilation ou l’aération est

Une mauvaise aération provoque des condensation, des

Le système de ventilation mécanique contrôlée (VMC)

Elle se compose au minimum des 4 éléments suivants :

Le R22 est liquide à - 45 °C et se met à "bouillir" aux alentours de - 40 °C.

 Le compresseur, qui comprime le gaz en provoquant l'augmentation de température jusqu'à + 65 °C.

La thermique du bâ timent est une discipline consistant à étudier les besoins

 Quelques rappels théoriques.

Transfert thermique. Conduction

0 e U th  Unité : Wm-2 K-1 0 e1 e2 e3

1.1 Rappels de base sur les échanges thermiques

Désignation l (W/m.K) r (kg/m3)

conductivité thermique d’un Parpaing 0,8 à 1,0 850 à 950

procédés d’élaboration, des Perlite expansée 0,045 à 0,05 90 à 170

– Caractéristiques thermiques de différents matériaux

Tm : température moyenne du fluide au voisinage de la paroi

 Bilan des pertes.

1.1 Rappels de base sur les échanges thermiques

de la conductivité thermique du ou des matériaux constituants la paroi,

Résistance totale au flux thermique de cette paroi : Parpaings (λ=1,4 W/m°C)

– Différentes résistances au flux

1.2 Étude d’une paroi simple

Chute de température due à la convection

Chute de température due aux parpaings :

Chute de température due à la convection intérieur

Résistance totale au flux thermique de cette paroi :

Différentes résistances au flux

Étude des températures

Calcul des chutes de températures dues aux

Évolution des températures au niveau

Δθ total = 0,64 + 2,12 + 24,8 + 0,6 + 1,86 = 30 °C

Ce flux d’énergie, on peut le calculer pour toutes les parois :

Les ponts thermiques linéiques intégrés sont dus à des

Ils influent directement sur le coefficient U de la paroi et

Ils peuvent être :

 Ponctuels: χ [W/K] Traversée de l’enveloppe par des

Ils NE S’AJOUTENT donc PAS aux flux d’énergie

4.2 Ponts thermiques

Φ[w]= ψ x L pont thermique x ΔT

Ψ : la conductivité du pont thermique en W/m.K

Les parois vitrées sont à la fois sources de déperditions ET d’apports thermiques et de

Symbole Unité Signification

FS Sans unité Facteur solaire

l Sans unité Transmission lumineuse

Coefficient de transmission thermique d’une paroi vitrée

On caractérise une paroi vitrée par un coefficient Uw que