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LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES INFIRMIERES ET

OBSTETRICALES

THEME : prise en charge de la douleur chez les


personnes âgées

CHARGEE DU COURS: M. ADJINI K. M.


Membre du groupe :16

NOMS PRENOMS

GMADJOME Natchibou

KEZIE Tchilabalo

TCHONDO Jocelyne

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PLAN

INTRODUCTION
I. DEFINITION
II. LES MÉTHODES D’EVALUATION DE LA DOULEUR
III. PRISE EN CHARGE
IV. ROLE DE L’INFIRMIER
REFERENCES

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INTRODUCTION
 Selon la définition de l’International Association for the Study of Pain
(IASP), la douleur est une « expérience sensorielle ou émotionnelle
désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite
en ces termes ».
 Quelques mythes persistent : « La douleur est moins forte chez la personne
âgée », « Vieillir, c’est souffrir » ou encore selon André Comte-Sponville «
Après soixante ans, si tu te réveilles un matin et que tu n’as mal nulle part…
c’est que tu es mort ».
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 Nous aborderons successivement définition, les méthodes de
l’évaluation, la prise en charge et rôle de l’infirmier

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I. DEFINITION
 L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit une personne âgée à
partir de 65 ans ou une personne ayant dépassé l’espérance de vie
attendue à sa naissance.

 La douleur : c’est une sensation pénible, désagréable, ressentie dans une


partie du corps

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I. LES MÉTHODES D’EVALUATION
 L’auto-évaluation 1/2
L’échelle visuelle analogique (EVA) considérée comme le « Gold Standard
» propose au patient de positionner un curseur sur un trait horizontal ; le
soignant relève le chiffre correspondant. Il existe des variantes
colorimétriques (triangle rouge au lieu d’une ligne).

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 L’auto-évaluation 2/2
 Grâce à l’échelle verbale simple (EVS), il choisit le mot qui
correspond le mieux à sa douleur au moment donné.

 Avec l’échelle numérique (EN), le patient répond à la question «


Pouvez-vous donner une note de 0 (pas de douleur) à 10 (douleur
maximale imaginable) pour situer le niveau de votre douleur ? ».

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 L’hétéro-évaluation

Lorsque des problèmes cognitifs empêchent une participation pertinente de la


personne âgée, le soignant doit avoir recours systématiquement à un outil
d’hétéro-évaluation.

 Échelle Comportementale pour Personne Âgée (ECPA)


Elle s’articule autour de 2 observations avant et après les soins. Elle se présente
sous la forme de 8 items côtés chacun de 0 à 4.

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 Échelle DOLOPLUS
Elle intègre 3 dimensions avec les retentissements somatique, psychomoteur et
psychosocial avec 10 items notés de 0 à 3. Le score seuil est de 5 sur 30.

 Échelle ALGOPLUS
Cette échelle d’évaluation comportementale de la douleur aiguë est adaptée chez
la personne âgée présentant des troubles de communication verbale.

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I. PRISE EN CHARGE
 Moyens médicamenteux

• Plus la douleur est chronique, moins les antalgiques sont efficaces, quels
que soient le palier utilisé. Cela s’explique par le caractère
multidimensionnel de la douleur chronique.

• Plus la douleur est aigüe, plus les antalgiques sont efficaces.

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 Morphine sous-cutanée

La dose doit être réduite et/ou l’intervalle entre les injections augmenté. La
réduction des doses est de 40 à 50 % chez le sujet âgé.

 Morphine par analgésie contrôlée par le patient (PCA)

Non indiquée chez le sujet très âgé en cas de dysfonction cognitive ou de


refus du patient. Il est conseillé de réduire la dose de bolus (maxi. 1 mg/ml)
et d’introduire une dose maximale par 4 h (20 mg par exemple).

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 Antalgiques non morphiniques

L’association des antalgiques non morphiniques avec la morphine est


recommandée car elle permet de réduire les doses de l’ensemble des
antalgiques et, assez souvent, les effets secondaires.

 Paracétamol

Chez le sujet âgé, un ajustement posologique n’est pas nécessaire.


L’alcoolisme chronique, le jeûne prolongé et la dénutrition favorisent la
toxicité hépatique du paracétamol.

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 AINS non sélectifs (NS)

Allongement de la demi-vie d’élimination. Le risque d’hémorragie digestive


sous AINS est accru après 75 ans notamment si le patient reçoit des
anticoagulants. Ne pas associer des AINS avec une anticoagulation à dose
efficace.

Risque d’interactions médicamenteuses notamment avec les diurétiques, les


IEC, l’iode et les antibiotiques néphrotoxiques. Éviter les AINS chez le sujet
très âgé (âge > 85 ans), les patients hypovolémiques et déshydratés

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 Néfopam

• Les précautions d’emploi sont du même type que celles des AINS.
• Contre indiqué en cas d’épilepsie

 Tramadol

• Précautions d’emploi chez l’insuffisant hépatique, rénal.

• Association d’un effet agoniste morphinique faible et d’un effet inhibiteur de la


recapture de la noradrénaline et de la sérotonine.

• Aucune adaptation posologique avant 75 ans. Au-delà, l’intervalle entre les


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doit être augmenté. 17
 Moyens non médicamenteux

 relaxation : agit avec une efficacité diverse sur la tension musculaire,


contribuant à contrôler la douleur et le stress émotif, qui agit à son tour sur la
tension musculaire et sur la douleur ;

 le toucher : répond à un besoin vital et équilibrant d’autant plus que le patient


a mal. Il entraîne divers effets positifs et ce, quel que soit le soin apporté ;

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 l’hypnose en soins palliatifs : permet une meilleure prise en charge de
l’angoisse du patient et une diminution notable de la consommation des
antalgiques et psychotropes ;

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la kinésithérapie : a une place de choix dans la prise en charge globale de la
douleur. La mobilisation, douce passive et les massages permettent de réduire les
contractions douloureuses et l’enraidissement articulaire ; ils procurent une
sensation de bien-être ;

 la radiothérapie antalgique : est la plus utilisée dans les douleurs d’origine


cancéreuse, en particulier en cas de métastases osseuses ou d’envahissement péri
médullaire.

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 l’acupuncture pour les douleurs nociceptives correspondant à des points
douloureux profonds ou musculaires ou les douleurs neuropathiques ;

 la mésothérapie qui consiste à injecter par voie intradermique ou sous-


cutanée superficielle des médicaments associés à de la procaïne ou
xylocaïne n’a fait l’objet d’aucune publication scientifique probante

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I. ROLE DE L’INFIRMIER

L’IDE surveille les effets indésirables à type de : nausées/vomissements ;


état d’agitation psychomotrice dû à l’action centrale ; somnolence excessive
(patient pas réveillable aisément seulement à la stimulation verbale ou
tactile). C’est le premier signe de surdosage ; dépression respiratoire avec
une respiration irrégulière, bruyante avec tirage et diminution de la
fréquence avec un seuil d’alerte inférieur à dix par minute ;

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autres signes peu significatifs dans la cadre de l’urgence (constipation,
rétention urinaire qui impose de rechercher un globe, prurit).

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Conclusion

 En conclusion, la douleur doit être dépistée et évaluée de façon


systématique chez toutes les personnes âgées et bien sûr soulagée.

 Il est également très important que les prescriptions médicamenteuses


soient intégrées dans une prise en charge globale comprenant aussi un
soutien psychosocial et des approches non médicamenteuses de contrôle de
la douleur.

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MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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