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LE LOGEMENT SOCIAL

Réalisé par : GROUPE 6


Plan : Conditions d’exonération dans le
III cas de « Mourabaha »

Définition du logement social


I

Conditions d’exonération dans le


IV cas de « Iraja Montahia Bitamlik »

Conditions d’exonération dans le cas


classique II

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POURQUOI LE LOGEMENT SOCIAL
EST EXONERE AVEC DROIT A
DEDUCTION ?

INTRODUCTION
I- Définition du logement social selon le CGI:
▸ En vertu de l’article 92-I-28° du Code Général des Impôts (CGI):

▸ Le logement social est défini comme étant "un logement à usage d'habitation principale, dont la
superficie est comprise entre 50 et 80 m² et dont le prix de vente, hors taxe sur la valeur ajoutée,
n'excède pas 250.000 dirhams".

▸ Afin de bénéficier du statut de logement social, le logement doit donc remplir les trois conditions
suivantes :
o -La superficie doit être comprise entre 50 et 80 m².
o - Le prix de vente, hors taxe sur la valeur ajoutée, ne doit pas excéder 250.000 dirhams.
o - Le logement doit être à usage d'habitation principale.

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Superficie de logement social:
▸ En vertu de l’article 93 du Code Général des Impôts, la superficie du
logement social bénéficiant de l’exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée
s’entend des superficies brutes, comprenant outre les murs et les pièces
principales, les annexes suivantes : vestibule, salle de bain ou cabinet de
toilette, clôtures et dépendances (cave, buanderie et garage) que celles-ci
soient ou non comprises dans la construction principale

▸ Lorsqu’il s’agit d’un appartement constituant partie divise d’un immeuble, les
superficies comprennent, outre la superficie des locaux d’habitation telle que
définie ci-dessus, la fraction des parties communes affectées à l’appartement
considéré, celle-ci étant comptée au minimum à 10%

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II- Conditions d’exonération dans le cas classique :
Conditions d'éligibilité à l'exonération de la TVA pour les logements sociaux :

1°- Ledit logement doit être acquis auprès des promoteurs immobiliers, personnes physiques ou
morales ayant conclu une convention avec l’Etat .

2°- Le compromis de vente et le contrat de vente définitif doivent être passés par devant notaire. Le
montant précité est versé par le receveur de l’administration fiscale au notaire sous forme d’une partie
du prix égale au montant de la taxe sur la valeur ajoutée indiqué dans le contrat de vente établi sur la
base du compromis de vente ;

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3°- Le contrat de vente définitif doit indiquer le prix de vente et le montant de la taxe sur la valeur ajoutée
correspondant, ainsi que l’engagement de l’acquéreur à :

- consentir au profit de l’Etat une hypothèque de premier ou deuxième rang en garantie du paiement de la taxe sur la
valeur ajoutée versée par l’Etat, ainsi que des pénalités et majorations exigibles en vertu de l’article 191-IV ci-
dessous, en cas de manquement à l’engagement précité.

- - affecter le logement social à son habitation principale pendant une durée de quatre (4) années à compter de la date
de conclusion du contrat d’acquisition définitif.

A cet effet, l’acquéreur ne doit pas être assujetti à l’impôt sur le revenu au titre des revenus fonciers, à la taxe
d’habitation et à la taxe des services communaux assises sur les immeubles soumis à la taxe d’habitation. Toutefois,
peut également acquérir ce type de logement, le co-indivisaire dans le cas de propriété dans l’indivision soumis, à ce
titre, à la taxe d’habitation et à la taxe de services communaux

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Procédure pour bénéficier de l'exonération de la TVA :

Le notaire dépose une demande d'éligibilité à l'exonération auprès du service local des impôts. Le notaire dépose
ensuite une demande de bénéfice de la TVA au profit de l'acquéreur éligible, accompagnée des documents suivants :
-Une copie du compromis de vente.
-Un engagement de produire une copie du contrat de vente définitif.
- Une attestation bancaire indiquant le relevé de son identité bancaire (RIB).
Au vu desdits documents, le ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet procède à
l’établissement d’un ordre de paiement au nom du notaire du montant de la taxe sur la valeur ajoutée indiqué dans le
compromis de vente, et au virement des montants correspondants avec envoi audit notaire d’un état individuel ou
collectif comportant le ou les noms des bénéficiaires ainsi que les montants y afférents.

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4° - Le notaire est tenu d’établir le contrat définitif dans un délai de trente (30) jours maximum à partir
de la date du virement du montant prévu par le paragraphe 2 ci-dessus et d’accomplir la formalité
d’enregistrement dudit contrat dans le délai légal.

Au cas où la vente n’a pas abouti


le notaire est tenu d’adresser au service local des impôts une lettre avec accusé de réception, attestant
de la non réalisation de la vente, accompagnée du chèque de récupération du montant de la taxe sur la
valeur ajoutée, établi au nom du receveur de l’administration fiscale.

Au vu de cette lettre, le ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet établit
un ordre de recette au nom du notaire accompagné du chèque cité ci-dessus permettant au receveur de
l’administration fiscale la récupération du montant de la taxe sur la valeur ajoutée.

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5°- La mainlevée de l’hypothèque ne peut être délivrée qu’après production par l’intéressé des documents
justifiant que le logement social a été affecté à son habitation principale pendant une durée de quatre (4) ans.
Ces documents sont :
- une demande de mainlevée ;
- une copie du contrat de vente ;
- une copie de la carte nationale d’identité comportant l’adresse du logement objet de l’hypothèque ou un
certificat administratif indiquant la durée d’habitation effective ;
- des copies des quittances de paiement de la taxe de services communaux.

Si l’acquéreur ne demande pas la levée de l’hypothèque après la quatrième année suivant la date
d’acquisition
il est invité par l’inspecteur des impôts par lettre notifiée dans les formes prévues à l’article 219 ci-dessous, à
produire lesdits documents dans un délai de trente (30) jours sous peine de mettre en recouvrement par état de
produits, conformément aux dispositions de l’article 177 ci-dessous, le montant de la taxe sur la valeur ajoutée
précité ainsi que des pénalités et majorations y afférentes prévues à l’article 191-IV ci-dessous.
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II- Conditions d’exonération dans le cas de:
« MOURABAHA »
▸ Les établissements de crédit et les organismes assimilés peuvent acquérir
le logement social exonéré de la taxe sur la valeur ajoutée en vertu de
l’article 92-I-28° ci-dessus, pour le compte de leurs clients, dans le cadre des
contrats « Mourabaha », conformément aux conditions prévues au «A» ci-
dessus.
▸ Dans ce cas, il faut produire les documents requis pour l’établissement
desdits contrats.

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II- Conditions d’exonération dans le cas de:
« IJARA MOUNTAHIA BITAMLIK »
Les établissements de crédit et les organismes assimilés peuvent acquérir
le logement social visé à l’article 92-I-28° ci-dessus, pour le compte de
leurs clients, dans le cadre des contrats « Ijara Mountahia Bitamlik »

Dans ce cas, le montant de la taxe sur la valeur ajoutée afférent au


logement social ci-dessus est versé aux établissements de crédit et
organismes assimilés, sous réserve des dispositions prévues au «A»
cidessus, dans les conditions suivantes :

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1°- Le compromis de vente, la promesse unilatérale de location, le contrat de vente et le
contrat « Ijara Mountahia Bitamlik » doivent être établis par notaire ;

2°-Le contrat de vente doit indiquer le prix de vente, le montant de la taxe sur la valeur
ajoutée correspondant et l’engagement de l’établissement de crédit ou l’organisme assimilé
de consentir au profit de l’Etat une hypothèque de premier rang en garantie du paiement de
la taxe sur la valeur ajoutée versée par l’Etat ainsi que des pénalités et majorations exigibles
en vertu de l’article 191-IV ci-dessous, en cas de non-respect des conditions de cette
exonération ;

3°-Le contrat « Ijara Mountahia Bitamlik » doit indiquer l’engagement de l’acquéreur à


affecter le logement social à son habitation principale pendant une durée de quatre (4)
années à compter de la date de conclusion de ce contrat ;
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4°-Le notaire est tenu de déposer au service local des impôts dont dépend le logement social
objet de l’exonération, une demande du bénéfice de la taxe sur la valeur ajoutée au profit de
l’acquéreur éligible, selon un imprimé modèle établi par l’administration, accompagnée des
documents suivants :

1. une copie de la convention conclue avec l’Etat ;


2. une copie du contrat de vente précité, conclu entre le promoteur immobilier et
l’établissement de crédit ou l’organisme assimilé ;
3. une copie de la promesse unilatérale de location ;
4. l’engagement de l’établissement de crédit ou l’organisme assimilé de produire une
copie du contrat définitif du transfert de propriété ;
5. une attestation bancaire indiquant le relevé de son identité bancaire (R.I.B).

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Au vu des documents précités, le ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui
à cet effet, procède à l’établissement d’un ordre de paiement au nom du notaire du montant
équivalent au montant de la taxe sur la valeur ajoutée indiqué dans le contrat de vente, et au
virement du montant correspondant avec envoi audit notaire d’un état individuel ou collectif
mentionnant l’établissement de crédit ou l’organisme assimilé concerné et le ou les noms des
bénéficiaires ainsi que les montants y afférents

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5°- Le notaire est tenu d’établir le contrat « Ijara Mountahia Bitamlik » dans un délai
maximum de trente (30) jours à compter de la date du virement du montant équivalent au
montant de la taxe sur la valeur ajoutée, visé au «A» ci-dessus.

Lorsque le contrat « Ijara Mountahia Bitamlik » n’est pas conclu, le notaire est tenu
d’adresser au service local des impôts une lettre avec accusé de réception, attestant de la non
conclusion du contrat précité, accompagnée du chèque de récupération du montant de la taxe
sur la valeur ajoutée, établi au nom du receveur de l’administration fiscale.

Au vu de cette lettre, le ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet,
établit un ordre de recette au nom du notaire accompagné du chèque cité ci-dessus permettant
au receveur de l’administration fiscale la récupération du montant de la taxe sur la valeur
ajoutée ;

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6°-La mainlevée de l’hypothèque ne peut être délivrée qu’après production par l’intéressé :

- du contrat définitif du transfert de propriété ;

- des documents justifiant que le logement social a été affecté à l’habitation principale
pendant une durée de quatre (4) ans

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7°- Dans le cas de résiliation du « contrat Ijara » pendant les quatre (4) premières années,
l’établissement de crédit ou l’organisme assimilé peut conclure dans un délai de soixante (60)
jours maximum, un contrat « Ijara Mountahia Bitamlik » avec un autre bénéficiaire
éligible à l’exonération conformément aux conditions prévues au «A», à condition d’indiquer
dans ledit contrat, l’engagement de ce bénéficiaire à affecter le logement social à son
habitation principale pendant une durée de quatre (4) ans, à compter de la date de conclusion
du contrat précité ;

8°- Lorsque le « contrat Ijara » est résilié, le contrat de transfert définitif de propriété n’a pas
été conclu ou les conditions de cette exonération n’ont pas été respectées, l’établissement de
crédit est invité par l’inspecteur des impôts ,par lettre notifiée dans les formes prévues à
l’article 219, à produire les documents précités, dans un délai de trente (30) jours ,sous peine
de mettre en recouvrement par état de produits, conformément aux dispositions de l’article
177, le montant de la taxe sur la valeur ajoutée précité ainsi que des pénalités et majorations y
afférentes prévues à l’article 191.

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CONCLUSION

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