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INTRODUCTION A LA
PÉTROCHIMIE
Schéma de principe du
raffinage du pétrole brut
Le pétrole, qui est un mélange
de différents produits
hydrocarbonés, pour être
utilisable dans les différentes
branches de l'industrie et des
moteurs à combustion, doit
subir une série de traitements
divers. Très souvent, la
qualité d'un brut dépend 2
largement de son origine.
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4
INTRODUCTION
La Pétrochimie se définie comme
étant la chimie des composés
dérivés du pétrole.
La pétrochimie c’est l'art
d'utiliser les produits de base
issus du pétrole pour fabriquer
d'autres produits qui
n'existent pas dans la nature.
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Ces fabrications sont, en
général, basées sur la
transformation, via des
réactions chimiques
appropriées, des constituants
en d'autres constituants en
présence de catalyseur ou non.
Celle-ci se développe par des
filières linéaires comprenant
parfois un grand nombre
d’étapes permettant de passer
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des matières premières de départ
aux produits finis recherchés.
C'est ainsi qu'à partir du pétrole
on peut fabriquer des matières
plastiques de toutes sortes
employées ensuite comme
matières premières dans
l'élaboration des matériaux de
construction et d'autres produits
dans l'industrie électrique,
électronique, le textile,
l'aéronautique et autres. 7
Vous devez savoir que les
hydrocarbures saturés ont en
général une réactivité trop
faibles qui ne permet pas
d’obtenir facilement les
produits finis recherchés.
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Les étapes et les produits les produits les
plus importants de la Pétrochimie
9
C’est pourquoi on procède, pour leur
fabrication, à une succession
d’opération chimiques.
C’est ainsi que dans un premier
temps, on s’attache à fabriquer à
partir des matières premières
hydrocarbonées précédentes divers
composés de réactivité chimique
élevée.
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Ces sont les produits intermédiaires
de premières génération :
Hydrogène et gaz de synthèse
organique(CO+H2) et minérale (N2+H2):
Ammoniac,
Méthanol,
Oléfines et dioléfines (éthylène,
propylène, butadiène 1,3),
Hydrocarbures aromatiques
(benzène, toluène, xylène). 11
Obtenus principalement par
reformage à la vapeur du méthane,
vapocraquage des naphta et
reformage catalytique des essences.
Dans un second temps, on introduit
par une nouvelle série de procédés,
les divers hétéroatomes (O, N, Cl, S)
qui permettent de construire les
principaux groupement fonctionnels
de la chimie organique.
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On obtient ainsi les produits
intermédiaires de seconde
génération :
acrylonitrile,
formol,
oxyde d’éthylène,
styrène
cyclohexane,
phénol,
acide téréphtalique.
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A ce stade, il convient de remarquer
que les co-réactifs utilisés dans les
procédés de fonctionnalisation sont
toujours des molécules très simples
issus pour la plupart de la chimie
minérale :
l’oxygène peut provenir soit de
l’air, soit de l’eau, soit de CO ;
l’azote, trop peu réactionnel, est
préalablement transformé en NH3,
acide nitrique ou HCN
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le chlore est issu de l’électrolyse
des chlorures alcalins, mais on
peut aussi utiliser l’acide
chlorhydrique.
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Les procédés pétrochimiques
Vapocraquage (Steam Cracking)
• Ce procédé de raffinage est plutôt
un procédé utilisé en pétrochimie,
mais le raffineur en profite pour
récupérer les sous produits tels
que les C3, C4, C5 et le raffinat pour
être utilisés dans la composition
des carburants.
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VAPOCRAQUAGE ET PRODUCTION DES OLEFINES
1. Introduction.
Le développement considérable de la
pétrochimie, lié à la croissance des industries
productrices de matières plastiques, de fibres
synthétiques, de caoutchoucs synthétiques, de
détergents et de nombreux autres produits de la
chimie organique requiert, chaque année, des
quantités plus importantes de matières premières
hydrocarbonées.
Or, le gaz naturel et les fractions pétrolières, obtenus
après le fractionnement primaire du brut par distillation, sont
principalement constitués d’hydrocarbures saturés,
paraffines et naphtènes, dont la réactivité chimique s’avère
médiocre, ne donnant lieu qu’à des transformations
chimiques lentes et peu sélectives ; ils ne permettent guère
le développement de lignées diversifiées de composés
chimiques plus ou moins complexes. 19
Pour se faire, on s’adresse alors à des hydrocarbures
insaturés de nature aliphatique ou aromatique qui, en raison de leurs
possibilités réactionnelles nombreuses, présentent, sur le plan de la
synthèse organique, une flexibilité d’emploi remarquable (voir
tableau synoptique des filières de la pétrochimie, Tableau 1).
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tableau 1 synoptique des filières de la pétrochimie).
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Depuis 1920, déjà, aux USA, l’éthylène était obtenu par
pyrolyse de l’éthane, constituant associé au méthane dans certains
gaz naturels.
C’est en 1942 que British Celanese construisait la première
unité de craquage de gazole lourd qui fournissait l’éthylène nécessaire
à la synthèse ultérieure de l’éthanol et de l’acide acétique. La
production était d’environ 6000T/an d’éthylène.
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2. Schéma réactionnel simplifié.
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Parmi ceux-ci, les réactions réalisant la déshydrogénation
plus poussée des oléfines directement issues du craquage sont, à
terme, les plus gênantes car elles fournissent des composés
fortement insaturés comme les dérivés acétyléniques (réaction 4),
qui constituent les impuretés gênantes dans l’utilisation des coupes
C2 ou C3 oléfiniques, ou encore les dioléfines (réaction 4), qui
possèdent, lorsque les doubles liaisons qu’elles renferment sont en
position conjuguée dans la molécule, une réactivité chimique
prononcée.
Or, ces dernières réagissent dans une direction opposée au
craquage puisqu’elles donnent naissance à des produits lourds par
réaction de Diels et Alder ou Cycloaddition, c’est-à-dire attaque d’une
oléfine par une dioléfine conjuguée avec formation d’une structure
cyclique comprenant 6 atomes de carbone (réaction 5).
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L’importance du temps de séjour est plus grande pour les
charges lourdes que pour les charges légères.
Dans le cas des liquides, on exprime souvent les différent termes de l’équation de
BERNOUILLI en hauteur de liquide, c’est-à-dire
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Mais, par ailleurs, la vitesse des réactions secondaires de
condensation s’avère beaucoup plus fortement influencée par la
teneur en hydrocarbures du mélange réactionnel que celle des
réactions primaires de craquage et de déshydrogénation qui
répondent sensiblement, en cinétique formelle, à un ordre 1 par
rapport au réactif.
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ce rapport, que l’on désigne par
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En cinétique appliquée, le rapport du
débit volumique de charge F°R au volume
utile de réacteur V, qui représente l’inverse
du temps de séjour 1/ , est désigné sous le
nom de vitesse spatiale volumique (s) et
désigné en sigle VVH qui rappelle sa
définition (volume de charge par unité de
volume du réacteur et par heure) :
s = 1/
Où Xf = la conversion molaire de la
charge calculée à partir des débits
molaires des réactifs à l’entrée N°R et à
la sortie NfR du réacteur, exprimée en
% molaire.
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A basse et moyenne sévérité, ce sont les
réactions primaires de craquage et de
déshydrogénation qui se manifestent
principalement et qui provoquent une
augmentation rapide des rendement en
méthane, éthylène, propylène et
hydrocarbures à 4 atomes de carbone
(coupe C4).
Parallèlement, on enregistre une
diminution marquée des hydrocarbures
comportant 5 atomes de carbone et plus
(coupe C5+) qui traduit une conversion plus
poussée des constituants de la charge en
produits légers.
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Vers les très hautes sévérités, les rendements en méthane et
éthylène plafonnent alors que les rendements en propylène et en
coupe C4 passent par un maximum puis diminuent.
Il en résulte que le rapport des rendements en éthylène et en
propylène augmente avec la sévérité qui favorise donc la formation
d’éthylène.
Le rendement en coupe C5+, quant à lui, passe par un
minimum puis, aux sévérités très élevées, tend à s’accroître.
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Les effluents sont alors transférés
(partie 6) vers une tour de
fractionnement primaire (partie 8) qui
sépare en fond un résidu lourd (partie
7) et, sur soutirages, une fraction de
l’essence de vapocraquage et de l’eau,
tandis que les produits légers de
pyrolyse sortent en tête sous forme
gazeuse.
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Après compression (partie 9), lavage à la soude et séchage, ces effluents légers entrent
alors dans la section froide de l’unité qui peut être conçue de diverses manières mais qui
assure notamment la séparation :
-De l’hydrogène plus ou moins concentré ;
-De l’éthylène à 99,9 %
- Du propylène à 95 % qui peut, en tout ou en partie, être porté à 99,5 % ;
- D’une coupe C4 contenant 25 à 50 % de butadiène ;
- De la fraction complémentaire de l’essence de vapocraquage riche en
hydrocarbures aromatiques.
Les fours.
Ainsi que nous l’avons déjà souligné, on cherche à réaliser
dans les fours de pyrolyse une montée en température rapide de la
charge, une température de sortie de four élevée et un temps de
séjour très court.
La conception des tubes de pyrolyse et des fours proprement
dits revêt, pour la résolution de ces problèmes, une importance
décisive.
Les tubes de pyrolyse.
En pratique, on emploie pour le vapocraquage de naphta, des tubes
de 0.065 m (STONE et WEBSTER) à 0.120 m (LUMMUS, CELAS) de
diamètre à l’intérieur desquels les gaz circulent à une vitesse linéaire
de l’ordre de 300 m/s ; la perte de charge enregistrée entre l’entrée
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et la sortie du four peut atteindre dans ces conditions 0.4 à 0.7 MPa.
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Les tubes sont fabriqués soit par étirage à chaud, soit par
moulage par centrifugation.
On utilise dans ce dernier cas des aciers à 0.5 % de carbone
hautement alliés (25 % de chrome et 20 % de nickel).
Leur résistance au fluage permet, lorsqu’ils sont mis en œuvre
verticalement, des températures de peau de 1050°C.
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Enfin, l'objectif de ce procédé est de
produire de l'éthylène (C2H4) et du
propylène (C3H6) qui sont des bases
dans la fabrication du polyéthylène et
du polypropylène par polymérisation.
La charge utilisée est du naphta
venant de la raffinerie ou acheté à
l'extérieur.
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• Pour avoir une idée, à la sortie de
l'unité, on a un rendement de
l'ordre de 25% à 30% d'éthylène, de
15% de propylène, le reste est
constitué par du méthane, de
l'essence riche en aromatiques et
des C4 envoyés vers l'unité
d'extraction des aromatiques.
• Le naphta n'est pas la seule charge
alimentant un vapocraqueur. 64
• Toute molécule relativement
longue et susceptible d'être
scindée en plusieurs fragments est
bon à être «craqué».
• C'est ainsi qu'on peut utiliser
également des gasoils et des
distillats ainsi que certains
composés aromatiques comme
charges.
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• L'éthylène issu du vapocraquage
est utilisé dans la fabrication de
chlorure de vinyle (VC), de
l'éthylbenzène, de l'oxyde
d'éthylène et de l'éthanol.
• A partir du chlorure de vinyl on
fabrique, par polymérisation, du
polyvinyl chlorure (PVC), matière
plastique aux multiples usages :
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• tuyauterie plastique, le bâtiment,
l'ameublement, les bouteilles
plastiques, l'habillement etc.
• Par vapocraquage, on obtient
essentiellement des produits
oléfiniques dont nous allons voir
ci-après l'utilisation.
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Les produits issus de
l'éthylène C2H4 sont
• du chlorure de vinyle
• de l'éthylbenzène
• de l'oxyde d'éthylène
• de l'éthanol (ou alcool éthylique)
• du polyéthylène
• Avec le chlorure de vinyle on
fabrique : 68
du polychlorure de vinyle qui
donne :
des plastiques,
L'éthylbenzène donne deux
produits: du styrène et du
caoutchouc SBR.
Du styrène on le transforme par
polymérisation :
en polystyrène qui lui-même
donne : 69
des plastiques,
Du caoutchouc SBR on obtient :
du caoutchouc résines
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Les produits issus de l’oxyde
d'éthylène C2H4 sont :
• L'oxyde d'éthylène ((CH2)2O) (très
explosif car assoiffé d'oxygène)
donne :
• de l'éthylène glycol qui lui-même,
combiné à :
• l'acide téréphtalique qui donne :
• des fibres polyesters,
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• L'éthanol donne directement :
• du solvant
• Le polyéthylène donne
directement:
• des films plastiques
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L'oxyde d'éthylène ((CH2)2O)est un
produit très instable à cause de
«l'insaturation» de sa structure chimique
et explose immédiatement en présence
d'oxygène, c'est à dire il cherche à
combler le vide atomique de sa structure
en captant les atomes d'oxygène de l'air.
En 1957, un réacteur pilote d'oxyde
d'éthylène a explosé à Anvers (Belgique)
faisant plusieurs morts et le souffle de
l'explosion a déplacé un spectromètre de
masse (de plus de cent tonnes) de 74
plusieurs dizaines de mètres.
L'éthylène glycol sert également
dans la fabrication des antigels.
Il en est de même pour le
propylène sauf que le schéma est
plus étoffé car celui-ci contient
un atome de carbone de plus.
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Les produits issus du propylène
C3H6 et autres sont
• Le propylène issu du vapocraqueur va
donner naissance à un certaine
nombre d'autres produits nouveaux.
• de l'acrylonitrile
• du cumène,
• de l'isopropanol
• de l'oxyde de propylène
• du propylène glycol
• de l'alcool oxo 76
directement du polypropylène
utilisé comme matière plastique.
De l'acrylonitrile on tire :
du polyacrylonitrile qui donne :
des fibres plastiques,
De l'isopropanol on fabrique :
des solvants,
A partir de l'oxyde de propylène
on fabrique :
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du polyuréthane qui donne :
des plastiques,
Du propylène-glycol on peut
fabriquer :
du toluène di-isocyanate (TDI) qui, lui-
même, donne :
du polyéthers qui donne à la fin:
des détergents.
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Les produits divers
• De l'alcool oxo on tire de l'anhydride
phtalique qui, lui-même donne des
plastifiants.
• Nous n'allons pas décrire ici toutes les
chaînes de produits nouveaux issus des
effluents à la sortie du vapocraqueur tels
que le butadiène, l'isobutène, le normal
butène et l'isoprène (voir plus loin:
Extraction des aromatiques).
• Bien sûr ces quatre derniers génèrent eux-
mêmes des dizaines d'autres produits
utilisés dans l'industrie en tant
qu'élastomères, plastifiants ou adhésifs. 82
• Évidemment, toutes les
fabrications de ces nouveaux
produits nécessitent la
présence de la pétrochimie, des
unités pétrochimiques variées,
des réactions avec d'autres
composants qu'il est trop
complexe d'expliquer de
manière simple.
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Polymérisation (Polymerization)
• D'une manière générale, la polymérisation est
un procédé qui permet de construire, à
partir des bases liquide ou gazeuse, des
réseaux tridimensionnels donnant des
matières plastiques (plastomères) à usages
multiples.
• C'est ainsi qu'à partir de l'éthylène ou du
propylène, on fabrique du polyéthylène ou
du polypropylène, qui sont ce qu'on appelle
des polymères, matière plastique utilisée
sous forme de film.
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• La polymérisation se fait en présence
de catalyseur qui initie la réaction.
• Dans l'industrie du pétrole, c'est plutôt
un procédé de "pétrochimie".
• Dans le raffinage, on peut également
procéder à une polymérisation des
produits en C4 afin d'obtenir un produit
à haut indice d'octane, mais dans ce
cas on a un polymérisat.
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Extraction des aromatiques
(Aromatics Extraction)
• La coupe C4 et les essences venant des
autres unités (craquage à la vapeur, FCC,
hydrocraquage) et après hydrotraitement,
sont riches en produits aromatiques tels
que :
• le cumène,
• le benzène,
• le toluène,
• l'ortho-xylène,
• le para-xylène. 86
Par des procédés d'extraction, à l'aide de
solvants comme le diméthylsulfoxide et
le butane par exemple, on récupère ces
produits qu'on traitent ensuite, très
souvent par oxydation et/ou par
hydrogénation, pour obtenir :
du Nylon 6 et du Nylon 6.6,
des détergents,
des plastifiants,
des insecticides,
des plastiques,
des résines et
des fibres polyesters. 87
Produits issus du cumène
C6H5CH(CH3)2
• l'acide adipique donne de l'
hexaméthylène diamine qui, combinés
ensemble donne du Nylon 6.6
• Les phénoplastes donnent
directement :
• des matières plastiques.
• Le nonylphénol donne avec le polyéther
: des détergents
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Produits issus du benzène C6H6
• Le benzène peut générer, après
diverses réactions :
• de l'anhydride maléique
• de l'éthylbenzène
• du cyclohexane
• de l'alkylbenzène
• du chlorobenzène
• du diphényl
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On obtient, à partir de l'anhydride
maléique des plastifiants.
L'éthylbenzène donne
du styrène base, qui lui-même,
par polymérisation donne
du polystyrène qui est :
du plastique.
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Le cyclohexane donne
du cyclohexanol d'où l'on
obtient :
de l'acide adipique
du Nylon 6
du cyclohexanone
du caprolactame
du Nylon 6
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Produits issus du benzène
• L'alkylbenzène par réaction avec de
l'acide sulfurique (SO4H2) génère :
• des détergents
• Le chlorobenzène produit :
• des insecticides
• le diphényl produit du dowtherm
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Produits issus du toluène
C6H5CH3
• A partir du toluène on peut
obtenir :
• du phénol par oxydation
• du toluène di-isocyanate
• du solvant directement.
• Le toluène di-isocyanate combiné
avec du propylène glycol donne :
• des polyuréthanes qui sont des
plastiques 96
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Produits issus de l'ortho-xylène
C6H4(CH3)2
• Remarque : en formule développée, l'ortho-
xylène a les deux radicaux CH3 côte à côte
sur deux sommets contigus de l'hexagone.
• L'ortho-xylène, par oxydation, fournit :
• de l'anhydride phtalique qui peut réagir avec
des alcools en C8 pour donner :
• des plastifiants
• le même anhydride phtalique peut se
combiner avec les diols pour donner
naissance aux résines. 98
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Produits issus du para-xylène
C6H4(CH3)2
• Remarque : en formule développée, le
para-xylène a les deux radicaux CH3
sur deux sommets opposés de
l'hexagone.
• Le para-xylène, par oxydation, donne :
• de l'acide téréphtalique qui, combiné
avec de l'oxyde d'éthylène donne
naissance :
• aux fibres polyesters 100
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