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L’incarcération
Sous-titre
Et les solutions alternatives
Encadré par : Pr . MADANI NABIL
Réalisé par : MAROUANE HAFSA
HAMIL-EDDINE MERYEM
Plan
▪ Introduction :
présentation du sujet , problématique , Enonce du plan .
Partie 1 : la situation carcérale.
A- Les facteurs de la surpopulation carcérale .
B - Les conséquences de la surpopulation carcérale .
▪ Partie 2 : les alternatives possibles à la détention provisoire et à la prison
A- Les solutions alternatives à la détention provisoire .
B- Les sanctions alternatives à la prison .
▪ Conclusion :
Introduction
Dans la pratique, le recours général à l’emprisonnement augmente partout, sans que l’on puisse
affirmer qu’il en résulte une amélioration de la sécurité publique. Il y a actuellement plus de neuf
millions de détenus dans le monde, et le nombre est en augmentation .
Au niveau mondial, cette augmentation se situerait entre 60 et 75 % durant les dix dernières années
et dans un tiers des pays d’Afrique et des Amériques (pour lesquels des données sont disponibles),
plus de la moitié des détenus se trouvent en détention préventive. C’est également dans ces régions
que la surpopulation carcérale est la plus importante (Nations unies, avril 2010).
Le Maroc fait justement partie des pays qui souffrent de la surpopulation carcérale, dont l’une des
conséquences est le coût important de l’incarcération.
Ainsi, en 2011, au Maroc, le nombre de détenus était de 65 000. Cela représente deux détenus pour
1000 habitants (soit 200 détenus pour 100 000 habitants).
En 2019, le nombre des détenus dans les prisons du Royaume avait atteint 85.767, dont près
de la moitié (46.46%) sont en détention provisoire.
A - Les facteurs de la surpopulation carcérale:
La surpopulation carcérale est souvent le résultat des insuffisances dans le système de justice pénale :
enquêtes inefficaces ou trop longues, gestion des affaires inéquitable, insuffisance des ressources des services
de poursuite et des juridictions et absence de dispositions prévoyant le recours à des procédures simplifiées.
Ces dysfonctionnements contribuent à l’encombrement des tribunaux, à des retards inacceptables dans les
enquêtes et à l’ouverture trop tardive des procès, à des ajournements multiples et à des retards excessifs dans
les procédures et les jugements.
En octobre 2012, Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) par son rapport : « La crise des prisons :
une responsabilité partagée » (octobre 2012), avait mis en exergue le recours excessif à la détention
préventive, la lenteur des procès, la non application des dispositions légales relatives à la libération
conditionnelle (articles 622 à 632 du Code de procédure pénale, CPP), la non mise en œuvre de la procédure de
conciliation prévue par l’article 41 du CPP, l’inexistence de substituts du procureur du Roi spécialisés dans la
justice des mineurs (disposition pourtant prévue par la loi), le non-respect de l’article 134 (bien que lacunaire)
concernant les personnes atteintes de maladies mentales, la carence en psychiatres et en psychologues pour
assurer le suivi médical des prisonniers, la non déduction de la période d’hospitalisation effectuée pendant
l’instruction de la peine des condamnés en cas de responsabilité partielle, la non remise des jeunes en conflit
avec la loi à leurs parents, le non recours à des mesures autres que la détention, et la non modification ou
substitution des mesures prises à l’égard du mineur.
Par conséquent, ces éléments peuvent constituer des facteurs qui contribuent à l’allongement de la durée
de la détention provisoire
B - Les conséquences de la surpopulation carcérale :
La surpopulation carcérale a des conséquences graves tant sur les détenus que sur la société :
Conséquences sur les détenus: Le surpeuplement dans les prisons crée des conditions de détention qui
mènent à l’affaiblissement des capacités des systèmes pénitentiaires à répondre aux besoins des personnes
détenues en matière de soins de santé primaires, d’alimentation et d’hébergement et à offrir des programmes
de réadaptation, d’éducation, de formation et de loisirs. En raison de la surpopulation, les autorités
pénitentiaires sont moins capables de gérer efficacement les prisons, de répondre aux besoins de réinsertion
sociale des personnes détenues et de veiller à ce que celles-ci soient traitées conformément aux prescriptions
des règles et normes en vigueur.
Les travaux d’intérêt général: se font au profit d’une personne morale ou d’une association et ne sont
pas rémunérés. Leur durée varie entre 40 et 600 heures, et est délimitée en fonction de la durée
d’emprisonnement à laquelle le coupable a été initialement condamné. Chaque jour d’emprisonnement
se verra substitué par deux heures de travaux d’intérêt général sans dépasser 600 heures de travail
d’intérêt général au maximum.
En d’autres termes, si l’on se base sur une moyenne de 44 heures de travail par semaine, 13 semaines et
demi ou encore trois mois de travail (environ) d’intérêt général remplaceront jusqu’à deux années
d’emprisonnement.
L’amende journalière: allant de 100 à 2.000 dirhams, elle ne peut être appliquée lorsque le coupable est
mineur. le tribunal prend en considération les moyens financiers du coupable, ainsi que la gravité du
crime . Il faudra débourser 73.000 DH et 1.460.000 Dh pour échapper à deux années de prison.
La limitation de certains droits
L’imposition de mesures médicales ou de surveillance ou de qualification.
Conclusion
http://omdp.org.ma/wp-content/uploads/2019/09/Rapport_les-peines-alternatives_FR.pdf
https://www.medias24.com/DROIT/153948-Les-peines-alternatives-font-leur-entree-dans-le-code-penal.html
https://oip.org/en-bref/quelles-sont-les-alternatives-possibles-a-la-prison/
https://oip.org/en-bref/quelles-sont-les-alternatives-possibles-a-la-prison/
https://oip.org/en-bref/combien-coute-la-prison-quel-est-le-cout-compare-des-alternatives-a-la-prison /#:~:
text=De%20mani%C3%A8re%20g%C3%A9n%C3%A9rale%2C%20le%20co%C
3%BBt,de%20la%20r%C3%A9cidive%2C%202012).
https://fr.hespress.com/30961-la-detention-provisoire-en-question.html
Merci pour votre attention