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CH - 100-Molécules - 2022-2023 2
CH - 100-Molécules - 2022-2023 2
NB : de par ses propriétés, l’Hélium (2He) figure parmi les éléments du groupe 18. L’hélium tire sa grande stabilité de
sa configuration électronique correspondant à la saturation de la couche de valence.
2 He = 1s2
Ch-100 Atomes Molécules
Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
Session distanciel
Afin d’adopter cette configuration à huit électrons dans la couche de valence, les
atomes peuvent:
eB
A e BB
HA eB HB
eB
A e BB
HA eB HB
Dans la molécule de H2, la mise en commun de deux électrons peut-être analysée comme
la formation d’une liaison chimique entre les deux atomes d’hydrogène.
La liaison chimique ainsi formée est
H H
symbolisée par un trait plein entre les deux
H + H atomes d’hydrogène, représentant la mise
en commun de deux électrons (H−H)
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
Session distanciel
eB
A e BB
HA eB HB
Dans la molécule de H2, les deux atomes d’hydrogène « voient» chacun deux électrons, ce
qui correspond à la configuration électronique de l’hélium (gaz rare)
La liaison chimique ainsi formée est
H H
symbolisée par un trait plein entre les deux
H + H atomes d’hydrogène, représentant la mise
en commun de deux électrons (H−H)
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
Session distanciel
Le facteur énergétique est un des paramètres importants de la liaison chimique car il rend
compte de la force de la liaison et donc de la stabilité de la molécule.
L’énergie de liaison
Ainsi, l’énergie de la liaison entre deux atomes notés A et B représente la force de cohésion
entre les atomes qu’elle engage.
L’énergie de liaison est notée EAB et elle est négative car elle rend compte de forces attractives
entre les deux atomes A et B.
D’une façon générale, la formation d’une liaison est un processus exothermique qui
s’accompagne d’un échange de chaleur:
EAB < 0
A + B A―B
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
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Le facteur énergétique est un des paramètres importants de la liaison chimique car il rend
compte de la force de la liaison et donc de la stabilité de la molécule.
L’énergie de dissociation
L’énergie de dissociation de la liaison A−B, notée DAB correspond à l’énergie minimum qu’il
faut fournir pour rompre la liaison. Il s’agit d’un processus endothermique (qui nécessite
l’apport de chaleur). L’énergie de dissociation est toujours positive (DAB > 0).
DAB > 0
A―B A+ B
DAB = - EAB
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
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Le facteur énergétique est un des paramètres importants de la liaison chimique car il rend
compte de la force de la liaison et donc de la stabilité de la molécule.
La liaison chimique s’intègre dans la définition générale d’une interaction attractive entre deux
atomes. Selon cette définition, il est possible de donner un classement de toute forme
d’interaction microscopique selon son critère énergétique.
On distingue schématiquement les interactions fortes et les interactions faibles.
Interactions fortes: Elles assurent la stabilité et la cohésion des molécules. Les énergies de
dissociation sont comprises entre 100 et 600 kJ.mol-1.
Interactions faibles: Elles assurent la cohésion des liquides (liaison hydrogène dans l’eau), la
cohésion des conformations des macromolécules biologiques (structure tertiaire des
proteines, double hélice de l’ADN…). Les énergies de dissociation sont comprises entre 20 et
0,2 kJ.mol-1.
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
Session distanciel
Le facteur énergétique est un des paramètres importants de la liaison chimique car il rend
compte de la force de la liaison et donc de la stabilité de la molécule.
La liaison chimique s’intègre dans la définition générale d’une interaction attractive entre deux
atomes. Selon cette définition, il est possible de donner un classement de toute forme
d’interaction microscopique selon son critère énergétique.
Liaison ionocovalente
0,2 20 100 600
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
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Définition: la liaison covalente est la liaison chimique fondamentale qui assurent la cohésion
chimique des corps purs simples (par opposition aux corps composés)
Ex: H2, O2, F2, S8, I2…
Ainsi une liaison covalente entre deux atomes résulte de la mise en commun d’une ou
plusieurs paires d’électrons. Ces paires d’électrons de la liaison constituent les paires
liantes. Elles sont représentées par des traits pleins entre les deux atomes.
Les paires non liantes sont représentées par des traits pleins portés par un atome seul et
donc non partagés.
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
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Définition: la liaison covalente est la liaison chimique fondamentale qui assurent la cohésion
chimique des corps purs simples (par opposition aux corps composés)
Ex: H2, O2, F2, S8, I2…
Définition: la liaison covalente est la liaison chimique fondamentale qui assurent la cohésion
chimique des corps purs simples (par opposition aux corps composés)
Ex: H2, O2, F2, S8, I2…
Avec:
NEV = 8n – 2ncov => NEV= nombre d’électron de valence apportés par les atomes
ncov = nombre de doublets liants dans la molécules
n = nombre d’atome dans la molécule
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Définition: la liaison covalente est la liaison chimique fondamentale qui assurent la cohésion
chimique des corps purs simples (par opposition aux corps composés)
Ex: H2, O2, F2, S8, I2…
X X X X X X X X X X
16 e- NEV = 14 e- NEV = 12 e- NEV = 10 e- NEV = 8 e-
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La charge formelle d’un atome dans une molécule correspond à la charge qu’il porterait s’il ne
partageait pas ses électrons de valence dans la molécule considérée.
Calcul de la charge formelle (notée CF) porté par un atome X dans une molécule:
-1 -1
- +1
N N N N N N
Ion azoture
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La charge formelle d’un atome dans une molécules correspond à la charge qu’il porterait s’il
ne partageait pas ses électrons de valence dans la molécule considérée.
Calcul de la charge formelle (notée CF) porté par un atome X dans une molécule:
2- -1
O 0
0 O
O C O C -1
O O
Ion carbonate
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La charge formelle d’un atome dans une molécules correspond à la charge qu’il porterait s’il ne partageait pas ses
électrons de valence dans la molécule considérée.
Il doit être noter que la charge formelle portée par un atome ne rend pas compte de la réalité, car ce calcul repose sur
l’hypothèse que les électrons de liaison sont équitablement répartis entre les atomes.
Nous verrons par la suite que certains atomes ont une plus grande capacité que d’autres à attirer à eux les électrons de
liaison.
Cette propriété, appelé électronégativité (notée ) a déjà été introduite précédemment (cf propriétés périodiques des
éléments) et peut changer radicalement la distribution des charges dans une molécules.
Les propriétés de la matière moléculaire tirent souvent leur origine des propriétés structurales, identifiées
principalement par les positions des atomes et les distances interatomiques.
Selon le type de liaison (simple, double, triple ou même quadruple!), les distances interatomiques et les énergies de
liaison sont altérées et corrélées entre elles.
Acide de Lewis : Un acide de Lewis est une entité chimique dans laquelle un atome présente un défaut d’au moins une
paire d’électrons par rapport à la règle de l’octet. Ce type d’entités constitue des exceptions à la règle de l’octet.
Sans le cas le plus courant, le centre acide possède six électrons sur sa couche de valence comme par exemple le
composé BF3.
Les acides de Lewis sont des entités réactive qui cherchent à compléter leur couche de valence à 8 électrons. Un acide
de Lewis possède donc un centre accepteur de doublet.
Base de Lewis: entité chimique dans laquelle un atome possède au moins un doublet d’électrons non liant.
Une base de Lewis est un donneur de doublet
F H F H
F B N H F B N H
F H F H
BF3 : acide de Lewis NH3 : base de Lewis F3B―NH3 : adduit
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Dans beaucoup de cas, le schéma de Lewis permet de décrire dans une certaine limite le squelette électronique des
molécules et de rendre compte des relations de quelques propriétés.
Par exemple, le schéma des liaisons, simple, double ou triple et la répartition des charges qui en résultent reflètent
qualitativement et assez correctement les distances interatomiques.
ǀC≡Oǀ
d(CO) 1,43 Å 1,16Å 1,12 Å
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Dans beaucoup de cas, le schéma de Lewis permet de décrire dans une certaine limite le squelette électronique des
molécules et de rendre compte des relations de quelques propriétés.
Par exemple, le schéma des liaisons, simple, double ou triple et la répartition des charges qui en résultent reflètent
qualitativement et assez correctement les distances interatomiques.
Cependant, il existe des molécules dont la description n’est pas correctement donnée par la
structure de Lewis.
Comme pas exemple, l’ion carbonate dont la structure de Lewis prédit une double liaison
{C=O} et deux liaisons simples {C-O}.
Or, les résultats de l’expérience montrent que l’ion carbonate contient trois liaisons {CO}
strictement équivalentes avec d(CO) = 1,29 Å
2-
O
O C = schéma de Lewis de l’ion carbonate
O
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Comme pas exemple, l’ion carbonate dont la structure de Lewis prédit une double liaison
{C=O} et deux liaisons simples {C-O}.
Or, les résultats de l’expérience montrent que l’ion carbonate contient trois liaisons {CO}
strictement équivalentes avec d(CO) = 1,29 Å
2-
O
O C = schéma de Lewis de l’ion carbonate
O
Par ailleurs, en identifiant les atomes d’oxygène Oa, Ob et Oc, on aurait pu représenter l’ion
carbonate par trois structures différentes:
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Par ailleurs, en identifiant les atomes d’oxygène Oa, Ob et Oc, on aurait pu représenter l’ion
carbonate par trois structures différentes:
- -
Ob -
Ob -
Ob
Oa C ↔ ↔ a =
C
=
- O―
a
C O―
Oc O c- Oc
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Dans certains cas, plusieurs formes limites ou mésomères sont nécessaire pour décrire
correctement la molécule. Il arrive que ces formes limites ne soient pas équivalentes.
Alors la sélection des formes mésomères les plus probables est obtenue en respectant
les régles suivantes :
Elle implique donc un unique élément et dans ce cas, les électrons de liaison(s) sont
équitablement partagés entre les deux atomes.
Dans le cas d’une molécule diatomique où les deux atomes (noté A) sont liés par une liaison
simple :
A A A A
0 0
A + A
0 0 0 0
ou
Il est à noter que les deux atomes A ont la même électronégativité (notée A ) et dans le cas d’une liaison
covalente, la différence d’électronégativité entre les deux partenaires de la liaison est égale à 0 : D = 0
a- Polarisation de la liaison
Lorsque que les deux atomes partenaires de la liaison chimique sont de nature différente (comme
dans le cas d’une molécule diatomique A―B hétéronucléaire), dans le cas général, les deux atomes
sont alors caractérisés par des électronégativités différentes (D 0).
Si B > A, alors les électrons de liaison(s) sont déportés vers l’atome B, le plus
électronégatif.
A B
B > A
A B
+q -q +q -q
A + B
0 0 ou
Electronégativité: correspond à la capacité d’un atome à attirer à lui les électrons de liaison.
A B
+q -q
La molécule s’apparente à un véritable dipôle électrique, caractérisé par une grandeur appelée
moment dipolaire électrique, noté .
d
NB. Le moment dipolaire électrique est
z +q -q une propriétés qui peut être mesurée
expérimentalement.
A ⃗
𝝁B
Et le moment dipolaire électrique est une grandeur vectorielle qui a pour expression:
⃗
interatomique A-B)
⃗ =ǀ 𝑞 ǀ . 𝑑 . 𝑘
𝜇 ǀqǀ la valeur absolue de la charge électrique portée par les deux
pôles.
Et le vecteur unitaire colinéaire à l’axe du dipôle (ici axe z).
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d ⃗ =ǀ 𝑞 ǀ . 𝑑. 𝑘⃗
𝜇
NB. Le moment dipolaire électrique est
z +q -q une propriétés qui peut être mesurée
A ⃗
𝝁B expérimentalement.
d
⃗
ǀǀ𝜇ǀǀ=ǀ𝑞ǀ. 𝑑.
NB. Le moment dipolaire électrique est
z +q -q une propriétés qui peut être mesurée
H ⃗
𝝁X expérimentalement.
Pour les chlorure d’acide H-X, plus la différence d’électronégativité est grande, plus la valeur du
moment dipolaire électrique est élevée, et plus la molécule devient polaire (ou polarisée). Cette
observation peut être généralisée pour tout segment A-B.
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d
z +q -q ⃗
ǀǀ𝜇ǀǀ=ǀ𝑞ǀ. 𝑑.
H ⃗
𝝁X
Si pour un système diatomique, on connait la valeur du moment dipolaire et la distance interatomique, alors on
peut calculer les résidus de charge +q et –q portés par les atomes.
Pour un système ionocovalent, les +q -q La liaison reste covalent mais elle est polarisée.
atomes A et B portent chacun une A ― B 0 < D < 2
charge résiduel +q et -q
+e -e
Pour un système ionique, les deux
électrons de la liaison sont portés par A X
La liaison est purement ionique. D > 2
l’atome X et ne sont plus partagés. Avec e = 1,6 10-19 C
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Pour un système ionocovalent, les +q -q La liaison reste covalent mais elle est polarisée.
atomes A et B portent chacun une A ― B 0 < D < 2
charge résiduel +q et -q
+e -e
Pour un système ionique, les deux
électrons de la liaison sont portés par A X
La liaison est purement ionique. D > 2
l’atome X et ne sont plus partagés. Avec e = 1,6 10-19 C
Ainsi, la valeur de la charge résiduelle est un indicateur direct du caractère ionique de la liaison:
d ⃗
ǀǀ𝜇ǀǀ=ǀ𝛿 ∙𝑒 ǀ. 𝑑.
z +q -q Avec d = fraction de charge tel que
H ⃗
𝝁 X
% d’ionicité
H-X ǀǀǀ /D d/Å X D dx100
H-F 1,82 0,92 3,98 1,9 41
H-Cl 1,08 1,28 3,16 0,63 17
H-Br 0,82 1,40 2,96 0,54 12
H-I 0,44 1,60 2,66 0,01 5,7
La molécule d’eau est une molécule coudée combinant un atome très électronégatif
(l’oxygène) avec deux atomes d’hydrogène (peu électronégatif)
ǀǀ = 1,84 D O = 3,44
H = 2,20
d(OH) = 0,9584 Å
a = 104,45°
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La molécule d’eau est une molécule coudée combinant un atome très électronégatif
(l’oxygène) avec deux atomes d’hydrogène (peu électronégatif)
ǀǀ = 1,84 D O = 3,44
-2d H = 2,20
d(OH) = 0,9584 Å
⃗
𝝁 𝑶𝑯 ⃗
𝝁 𝑶𝑯 a = 104,45°
+d 104,45° +d
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La molécule d’eau est une molécule coudée combinant un atome très électronégatif
(l’oxygène) avec deux atomes d’hydrogène (peu électronégatif)
ǀǀ = 1,84 D O = 3,44
-2d H = 2,20
d(OH) = 0,9584 Å
⃗
𝝁 𝑶𝑯 a = 104,45°
⃗
𝝁 𝒕𝒐𝒕
+d +d
⃗
𝝁 𝑶𝑯
z
La valeur du moment dipolaire total résulte de la composittion vectorielle :
soit ǀǀ = 2 ǀǀ Cos(a/2) (composante selon l’axe z)
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La molécule d’eau est une molécule coudée combinant un atome très électronégatif
(l’oxygène) avec deux atomes d’hydrogène (peu électronégatif)
ǀǀ = 1,84 D O = 3,44
-2d H = 2,20
d(OH) = 0,9584 Å
a = 104,45°
⃗
𝝁 𝒕𝒐𝒕
+d +d
z
Calcul de la valeur de ǀǀ : ǀǀ = = 1,51 D
La molécule d’eau est une molécule coudée combinant un atome très électronégatif
(l’oxygène) avec deux atomes d’hydrogène (peu électronégatif)
ǀǀ = 1,84 D O = 3,44
- 0,64
H = 2,20
d(OH) = 0,9584 Å
a = 104,45°
⃗
𝝁 𝒕𝒐𝒕
+ 0,32 + 0,32
z
Calcul de la valeur de ǀǀ : ǀǀ = = 1,51 D
-
≡ +
-
≡ +
-
+
-
solvant ǀǀǀ /D +
-
+
+
-
CH3CN 3,92
+ - -
+
H2O 1,84
+
-
-
-
+ +
+
MeOH 1,71 +
- -
CHCl3 1,30
Solvatation des ions par un solvant polaire
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Emmanuel Cadot IV. La liaison Chimique
Session distanciel
Le dioxygène est une molécule paramagnétique (qui possède au moins un électron célibataire)
NB : Dans une substance ou molécule diamagnétique, tout les électrons sont appariés deux à deux
(formation des paires)
NB : Une substance (moléculaire ou non) est dite paramagnétique lorsqu’elle possède au moins un électron
célibataire (c’est-à-dire non-apparié).
Un substance est dite diamagnétique lorsqu’elle ne possède pas d’électrons célibataires (c’est-à-dire lorsque tout les
électrons sont appariés deux à deux.
Le modèle de Lewis ne permet d’accéder aux énergies des électrons dans la molécules
V.1 Introduction
V.1 Introduction
V.1.1 Relation structure-propriétés
CO2 SO2
Le dioxyde de carbone, CO2 est une Le dioxyde de soufre, SO2 est une
molécule linéaire. Sa solubilité dans molécule coudée. Sa solubilité dans
l’eau (à 20 °C) est d’environ 3,3 10-2 l’eau (à 20 °C) est d’environ 1,7 mol.L-1
mol.L-1 sous 1 Atm. (environ 50 fois plus élevée que celle
du CO2 dans les mêmes conditions.
mD = 0 mD = 1,63 D
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
V.1 Introduction
Le modèle VSEPR, introduit par le chimiste canadien R. J. Gillepsie en 1957, peut être Ronald J. Gillepsie
considérée comme le prolongement du modèle par appariement électronique de Lewis (1924-XXXX)
(1916), en permettant de considérer la distribution spatiale de ces paires électroniques. Chimiste théoricien
canadien
L’hypothèse du modèle….
L’hypothèse du modèle consiste à considérer les paires d'électrons comme des charges électriques ponctuelles.
Ainsi, l'arrangement géométrique qu'elles adoptent autour d’un atome central est la conséquence de leur
répulsion mutuelle.
La méthode VSEPR….
La géométrie d’une molécule est l'arrangement qui minimise au maximum les répulsions entre les paires
d'électrons. La méthode consiste à rechercher l’arrangement qui éloigne au maximum ces paires
électroniques les une des autres.
Ch-100 Atomes Molécules
Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
Une molécule simple est constituée d’un atome central noté A et d’atomes périphériques
notés X. L’atome central peut porter des doublets non-liants notés E.
Ainsi, notre molécule pourra être écrite de la façon suivante:
X = atome périphérique
AXnEm E = doublet non-liant
Une molécule simple est constituée d’un atome central noté A et d’atomes périphériques
notés X. L’atome central peut porter des doublets non-liants notés E.
Ainsi, notre molécule pourra être écrite de la façon suivante:
Enfin, toute les liaisons A-X sont traitées comme des liaisons simples . Le caractère double ou triple n’a pas ou peu
de conséquence sur la géométrie de l ’édifice {AXnEm}.
Dans le cas où les atomes périphériques sont des éléments du bloc p et respectent la règle des 8 électrons, on
peut calculer le nombre de doublets non-liants (noté m) portés par l’atome central A:
BeCl2
Cl ―Be ―Cl
Be = [He]2s 2
NEV = 2 + 7x2 = 16
m = ½ (16-16) = 0
AX3 AX2E
BCl3 SnCl2
B = [He]2s22p1 Sn = [Kr]4d105s25P2
NEV = 24
NEV = 18
m = ½ (24-24) = 0
m = ½ (18-16) = 1
120°
a 120°
triangulaire plane
molécule coudée
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX3 AX2E
BCl3 O3(ozone)
B = [He]2s22p1 O = 1s22s22P4
NEV = 24
NEV = 18
m = ½ (24-24) = 0
m = ½ (18-16) = 1
120°
a 116,8°
triangulaire plane
molécule coudée
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX4 AX3E
P
Cl
Cl
Cl
atd = 109,47°
géométrie tétraèdrique pyramide à base triangulaire
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX2E2
Cl2O
NEV = 20
m = ½ (20-16) = 2
O
Cl
E
Cl
géométrie coudée
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX5
PCl5
NEV = 40
m = ½ (40-40) = 0
Cl
Cl
P Cl
Cl a = 120°
b = 90°
Cl
AX4E
E ←position axiale
X
X X
X a = 120°
E ←position équatoriale
b = 90°
X X
X X
Selon cet arrangement, il existe deux possibilités de placer le doublet non-liant E.
En position équatoriale : E interagit avec deux groupes X (a = 120°) et deux groupes X (b = 90°).
L’expérience et les calculs théoriques montrent que ce sont les interactions à 90° qui
sont les plus défavorables. E en position équatoriale correspond à l’isomère le plus
stable.
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX4E
F
SF4
F
NEV = 34 S E
m = ½ (34-32) = 1 F
F
SF4
forme bascule (ou tétraèdre déformé)
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX3E2
F
X
ex : ClF3 E
E
Cl F
A X
NEV = = 4x7 = 28
E
E
X m = ½ (28 – 24) = 2 F
forme en T
forme en T
Les doublets non-liants sont confinés à proximité du noyaux et occasionnent des répulsions plus fortes. Le
seul arrangement qui minimise au maximum les répulsions consiste à placer les deux doublets E en
positions équatoriales avec un angle de séparation de 120°.
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX2E3
I
X
ex : I3- E
E
I E
E
NEV = 3x7 + 1 = 22
E
E
X m = ½ (22 – 16) = 3 I
molécule linéaire molécule linéaire
Les doublets non-liants sont confinés à proximité du noyaux et occasionnent des répulsions plus fortes. Le
seul arrangement qui minimise au maximum les répulsions consiste à placer les trois doublets E en
positions équatoriales avec un angle de séparation de 120° entre chacun d’eux.
Ch-100 Atomes Molécules
Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
m = ½ (48 – 48) = 0
X
F
X
X F F
S
X X F
X F
F
géométrie octaédrique
géométrie octaédrique
Ch-100 Atomes Molécules
Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
m = ½ (42 – 40) = 1
X
F
X
X F F
Br
X X F
E F
E
géométrie pyramide à base carrée géométrie pyramide à base carrée
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
AX4E2
E E
X X
X E
X X X X
E X
Il y a deux façon de positionner les deux doublets l’un par rapport à l’autre. Il doit être rappeler que ces doublets
non-liants sont confinés au voisinage du noyaux et occasionnent des interactions répulsives importantes.
L’arrangement le plus stable correspond à celui qui éloigne au maximum ces doublets non-liants les uns des autres.
Position trans: les doublets E s’arrangent avec un angle de séparation de 180° (maximun)
Position cis: les doublets E s’arrangent avec un angle de séparation de 90° (minimum)
Ch-100 Atomes Molécules
Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
m = ½ (36 –32) = 2
E
E
X
X Cl
Cl
I
X X Cl
E Cl
E
position trans (E-A-E = 180°) Géométrie plan-carrée
Il y a deux façon de positionner les deux doublets l’un par rapport à l’autre. Il doit être rappeler que ces doublets
non-liants sont confinés au voisinage du noyaux et occasionnent des interactions répulsives importantes.
L’arrangement le plus stable correspond à celui qui éloigne au maximum ces doublets non-liants les uns des autres.
C’est donc l’arrangement trans qui est le plus stable. Dans ce cas, la molécule adopte une géométrie plan-carrée
Ch-100 Atomes Molécules
Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
V.4 Récapitulatif
n=0
n+m = 2 n=1
n+m = 3 n=2
n+m = 4 n=3
n+m = 5 n=4
n+m = 6
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Emmanuel Cadot V. Prédiction de la géométrie des molécules par le modèle VSEPR
Session distanciel
Dans cette série, on déduit rapidement que la forme VSEPR est du type AX3E. Il s’agit donc d’une molécule dont la
géométrie est pyramidale à base triangulaire. Les angles de liaison X-P-X ont été déterminés précisément et ils sont
consignés dans le tableau ci-dessous.
V.1 Introduction
Après avoir abordé la description quantique de l’électron dans l’atome, on ne peut se réduire à décrire les
systèmes moléculaires (polyatomiques) à partir d’association de paires électroniques liantes ou non-
liantes.
Le schéma de Lewis est très utile dans beaucoup de cas pour donner une description du schéma de
liaison dans une molécules, mais inopérant pour:
- donner une description de la distribution de la densité électronique dans une molécule
- donner la distribution des niveaux d’énergie des électrons dans une molécule
La théorie quantique permet de décrire l’électron dans l’atome par sa fonction d’onde, appelée fonction
d’onde électronique n,l,ml(x,y,z)
La forme de la fonction d’onde est paramétrée par les nombre quantique n, l et ml et sa valeurdépend de la
position (x, y, z) par rapport au noyau.
V.1 Introduction
Après avoir abordé la description quantique de l’électron dans l’atome, on ne peut se réduire à décrire les
systèmes moléculaires (polyatomiques) à partir d’association de paires électroniques liantes ou non-
liantes.
Le schéma de Lewis est très utile dans beaucoup de cas pour donner une description du schéma de
liaison dans une molécules, mais inopérant pour:
- donner une description de la distribution de la densité électronique dans une molécule
- donner la distribution des niveaux d’énergie des électrons dans une molécule
Approximation de Born-Oppenheimer
l’approximation orbitalaire
Modèle de la combinaison linéaire des orbitales atomiques (LCAO)
V.2.1. Approximation de Born-Oppenheimer
Dans la cas d’une molécule (édifice polyatomique), les noyaux dans une molécule sont doués de mouvements
relatifs, généralement associés à des mouvements de vibration, correspondant à l’élongation et/ou contraction des
liaisons.
En toute rigueur, il faudrait exprimer la position des électrons en fonction de ces noyaux « en mouvement ».
La fonction d’onde électronique moléculaire doit alors tenir compte des coordonnées des électrons dans la
molécules (données par et de celles des noyaux (données par
𝑟 ,⃗
⇒ ( ⃗ 𝑅)
Cependant, nous avons vu que les noyaux possèdent une masse beaucoup plus grande que celle de
l’électron (la masse d’un proton est environ 1800 plus élevée que celle d’un électron). Dans ces conditions,
les noyaux ont une inertie (lenteur des mouvements) beaucoup plus grande que celle des électrons.
Les noyaux peuvent être considérés comme immobiles par rapport au mouvement des électrons. Dans ces
conditions, la fonction d’onde moléculaire électronique ne dépend que de la position des électrons
⇒ ( 𝑟⃗ )
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Emmanuel Cadot VI. Théorie des Orbitales Moléculaire
Session distanciel
Approximation de Born-Oppenheimer
l’approximation orbitalaire
Modèle de la combinaison linéaire des orbitales atomiques (LCAO)
V.2.1. Approximation de Born-Oppenheimer
( 𝑟⃗, ⃗
𝑅) approximation de Born-Oppenheimer
( 𝑟⃗ )
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Emmanuel Cadot VI. Théorie des Orbitales Moléculaire
Session distanciel
Approximation de Born-Oppenheimer
l’approximation orbitalaire
Modèle de la combinaison linéaire des orbitales atomiques (LCAO)
V.2.2. Approximation Orbitalaire
L’approche orbitalaire consiste à trouver une solution approchée pour laquelle chaque électron du système
moléculaire est décrit par une fonction d’onde monoélectronique
Les fonctions d’onde électronique moléculaire sont indépendantes les une des autres
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Emmanuel Cadot VI. Théorie des Orbitales Moléculaire
Session distanciel
Approximation de Born-Oppenheimer
l’approximation orbitalaire
Modèle de la combinaison linéaire des orbitales atomiques (LCAO)
V.2.2. Modèle de la combinaison linéaire des orbitales atomiques (LCOA)
Une solution simple consiste à construire le jeu d’orbitales électroniques moléculaires sur la base des orbitales
atomiques des électrons apportés par les atomes.
Fonctions d’onde d’orbitale atomique : notées j
Approximation de Born-Oppenheimer
l’approximation orbitalaire
Modèle de la combinaison linéaire des orbitales atomiques (LCAO)
V.2.2. Modèle de la combinaison linéaire des orbitales atomique (LCOA)
Une solution simple consiste à construire le jeu d’orbitales électroniques moléculaires sur la base des orbitales
atomiques des électrons apportés par les atomes.
Par exemple, imaginons une orbitale moléculaire, notée construite à partir de deux orbitales
atomiques (j= 1, 2):
2
1𝑂𝑀 =∑ 𝐶 1 𝑗 j ⇒ 1𝑂𝑀=𝐶 11 1 + 𝐶1 2 2
𝑗=1
où les coefficients C11 et C12 représentent respectivement les contributions de l’orbitale 1 et 2 dans
la construction de l’orbitale moléculaire .
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Session distanciel
L’ion moléculaire H2+ correspond à l’édifice polyatomique le plus simple!! Il est constitué de deux protons et
d’un électron.
Les deux protons (ou noyaux hydrogènes) sont notés HA et HB. Le système à deux protons et un électron
forme l’ion moléculaire caractérisé par une distance HA-HB d’équilibre, notée rAB)eq.
Lorsque les deux noyaux sont impliqués dans la construction de l’ion H 2+, l’électron peut être indifféremment
décrit par la fonction d’onde 1s de l’atome HA (noté 1SA) ou la fonction d’onde 1s de l’atome HB (noté 1SB), ou
par les deux fonctions. rAB)eq
1SA 1SB
L’ion moléculaire H2+ correspond à l’édifice polyatomique le plus simple!! Il est constitué de deux protons et
d’un électron.
Les deux protons (ou noyaux hydrogènes) sont notés HA et HB. Le système à deux protons et un électron
forme l’ion moléculaire caractérisé par une distance HA-HB d’équilibre, notée r AB)eq.
Lorsque les deux noyaux sont impliqués dans la construction de l’ion H 2+, l’électron peut être indifféremment
décrit par la fonction d’onde 1s de l’atome HA (noté 1SA) ou la fonction d’onde 1s de l’atome HB (noté 1SB), ou
par les deux fonctions
=
=
On se rappelle que la fonction n’est qu’un intermédiaire de calcul qui ne correspond à aucun observable
physique. En revanche, 2 permet d’accéder à la distribution de la densité électronique.
⇒𝑃=∫ 𝑑𝑃=∫ 𝑑𝑣
𝑑𝑃 2
= ⇒ 𝑑𝑃 = 2 𝑑𝑣
2
𝑑𝑣
∞ ∞ ∞
ou :⇒ 𝐶 𝐴 ∫ 1 𝑆𝐴 𝑑𝑣 +𝐶 𝐵 ∫ 1 𝑆𝐵 𝑑𝑣 +2 𝐶 𝐴 𝐶 𝐵 ∫ 1 𝑆𝐴 1 𝑆𝐵 𝑑𝑣 =1
2 2 2 2
0 0 0
∞ ∞ ∞
ou :⇒ 𝐶 𝐴 ∫ 1 𝑆𝐴 𝑑𝑣 +𝐶 𝐵 ∫ 1 𝑆𝐵 𝑑𝑣 +2 𝐶 𝐴 𝐶 𝐵 ∫ 1 𝑆𝐴 1 𝑆𝐵 𝑑𝑣 =1
2 2 2 2
0 0 0
2CACB = probabilité que l’électron soit partagé entre HA et HB (ou décrit simultanément par les fonction 1sA et 1sB )
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Session distanciel
et
2
2 𝐶 +2 𝐶 𝑆=1 ⇒C2=±
1
2(𝑆+1) √
Il existe deux solutions pour les coefficients CA, CB ou C, qui conduisent à deux formes analytiques différentes pour
exprimer la fonction d’orbitale moléculaire . Ces deux formes seront appelées provisoirement (+) et (-):
¿ ¿ ¿ ¿
√
ou
1 ( − )=𝐶 ∙ ( 1 𝑆𝐴 − 1 𝑆𝐵 )
( − )= ( 1 𝑆𝐴 − 1 𝑆𝐵 )
2(𝑆+1)
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Session distanciel
Le traitement des deux équations différentielles précédentes sort du cadre de ce cours. Cependant, leur
traitement qualitatif montre que l’énergie associée aux deux états (+) et (-) est de la forme :
Dans ces conditions : E(+) < E(-) et E(+) < E1s et E(-) > E1s
En résumé, la formation de l’ion H2+ résulte de l’interaction de deux orbitales atomiques 1s
d’énergie E1s. Cette interaction conduit à la formation de deux orbitales moléculaires (+) et (-)
dont l’une est stabilisée en énergie d’une quantité +b et l’autre déstabilisée en énergie d’une
quantité –b.
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E E E
(-)
(-)
E(-) E(-)
-b
-b
rAB)eq rAB
E1S E1S
1sA 1sB
+b +b
HA HB (-)
E(+) E(+)
(+)
H2+
H2+
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H2+
La liaison dans H2+ est assurée par la présence d’un électron sur le niveau (+) :
L’Orbitale Moléculaire (+) est appelé Orbitale Moléculaire liante.
+ + + +
z z
+
z
HA HA
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Session distanciel
+ + + +
z z
+
+ - + -
z z
+
z
L’OM (-) est appelée OM s antiliante notée s*
HA HA
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+ - + -
z z
+
z
L’OM (-) est appelée s* (antiliante)
HA HA
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E E
s*
-b s*
E1S E1S
1sA 1sB
+b
HA HB
s
H2+
s
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La molécule de dihydrogène est construite à partir de deux atomes d’hydrogène qui apportent chacun leur orbitale
atomique 1s dans la construction des orbitales moléculaires. Le résultat des combinaisons linéaires est analogue à
celui obtenu pour l’ion H2+ et conduit à la formation de deux OMs, s (liante) et s* (antiliante).
A la différence de la molécules de H2+, la molécule de H2 comporte deux électrons de valence qui doivent être
placés dans l’OM de plus basse énergie s, pourvu qu’ils se distinguent par des nombres quantiques de spin
différents (ms = ± ½), en accord avec le principe d’exclusion de Pauli.
s
H2
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Il 1/2 1
Il = ½ (nombre d’électron dans les OMs liantes – nombre d’électrons dans les OMs antiliantes)
NB: on considérera qu’une liaison simple est la mise en commun de deux électrons
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E x x
NB : une molécule diatomique homonucléaire est une molécule formée à partir de deux atomes de même
nature (ex: H2, F2, O2, N2…)
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Session distanciel
Recouvrements 2s-2s
+ + + +
z z
+
+ - + -
z z
+
Recouvrements 2s-2s
+ + + +
z z
+
+ - -
z + z
+
Recouvrements 2pz-2pz
z z
-
+ + +
- -
+ +
-
z z
-
+ + - + -
+ -
+
2pza 2pzb s2pz* = 2Sa - 2Sb
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Session distanciel
Recouvrements 2pz-2pz
+ z
z
-
+ + +
-
- -
z z
-
+ + - + -
+ -
+
2pza 2pzb s2pz* = 2Sa - 2Sb
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Session distanciel
Recouvrements 2pz-2pz
+ z
z
-
+ + +
-
- -
z z
-
+ + - + -
+ -
+
2pza 2pzb s2pz* = 2Sa - 2Sb
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Session distanciel
Recouvrements 2px-2px
recouvrement liant
x x x x
+
+
+
z z
+
- -
-
-
2pxa 2pxb
px = 2pza + 2pzb
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Session distanciel
Recouvrements 2px-2px
recouvrement liant
x x x x
+
+
z z
+
-
-
-
2pxa 2pxb
px = 2pxa + 2pxb
Un recouvrement p est un recouvrement latéral où la densité électronique est maximum de part et d’autre de
l’axe internucléaire (ici, l’axe z)
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Session distanciel
Recouvrements 2px-2px
recouvrement antiliant
x x x
x
-
-
+
+
z z
+
- +
+
-
2pxa 2pxb
px* = 2pza - 2pzb
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Session distanciel
Recouvrements 2px-2px
recouvrement antiliant
x x x
x
-
-
+
+
z z
+
- +
+
-
2pxa 2pxb
px* = 2pxa - 2pxb
Une orbitale p* correspond à un recouvrement latéral où la densité électronique est nulle dans la région
internucleaire et déportée de part de cette même région. Cette description est conforme au caractère antiliant
de l’orbitale moléculaire.
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Session distanciel
+ + z + + z
+ -
y y y -
-
2pya 2pyb y
px = 2pya + 2pyb
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Session distanciel
+
+ + z z
+
y y y -
-
2pya 2pyb y
py = 2pya + 2pyb
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Session distanciel
- + z - + z
+ +
y y y -
+
2pya 2pyb y
py* = 2pya - 2pyb
Ch-100 Atomes Molécules
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Session distanciel
- + z - + z
+ + -
y y y
+
2pya 2pyb y
py* = 2pya - 2pyb
Une orbitale p* correspond à un recouvrement latéral où la densité électronique est nulle dans la région
internucleaire et déportée de part de cette même région. Cette description est conforme au caractère antiliant
de l’orbitale moléculaire p*.
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Dans ce modèle ondulatoire, l’interaction entre deux OAs résulte de phénomènes d’interférence qui sont de deux
types:
Interférences constructives : les fonctions d’onde sont de même signe (même phase) et les amplitudes
s’additionnent. Le recouvrement S est positif (S > 0). Ce type d’interaction conduit
à des orbitales liantes.
S>0 S>0
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Session distanciel
Dans ce modèle ondulatoire, l’interaction entre deux OAs résulte de phénomènes d’interférence qui sont de deux
types:
Interférences destructives : les fonctions d’onde sont de signe opposé (phase et antiphase) et les amplitudes
se retranchent. Le recouvrement S est négatif (S < 0). Ce type d’interaction
conduit à des orbitales antiliantes.
S<0 S<0
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Généralement, on considère que deux Orbitales Atomiques peuvent interagir si leur différence
d’énergie est inférieure à 10 eV (DE 10 eV)
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Si la combinaison de deux OAs conduit à un recouvrement nul (S = 0), les deux OAs n’interagissent
pas.
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S<0
S<0
S>0 S>0
∑ 𝐒=𝟎 ∑ 𝐒=𝟎
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Session distanciel
S>0
S<0
F F p* x p* y
schéma de Lewis
z
2p 2p
F F
px py
Pour le fluor:
E2s = - 42,0 eV s pz
DE = 22,2 eV (> 10 eV)
E2p = - 19,8eV
s*2s
2s 2s
F s2s F
F2
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Session distanciel
F F p* x p* y
schéma de Lewis
z
2p 2p
F F
px py
Pour le fluor:
E2s = - 42,0 eV s pz
DE = 22,2 eV (> 10 eV)
E2p = - 19,8eV
s*2s
Configuration électronique de F2
F2 : (s2s)2 (s*2s)2 (spz)2 (px, py)4 (p*x, p*y)4 2s 2s
F s2s F
F2
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Session distanciel
schéma de Lewis
p*x p*y
z
2p 2p
F F
px py px
py
Pour le fluor:
E2s = - 42,0 eV s pz
DE = 22,2 eV (> 10 eV) spz
E2p = - 19,8eV
s*2s
Configuration électronique de F2
F2 : (s2s)2 (s*2s)2 (spz)2 (px, py)4 (p*x, p*y)4 s*2s
2s 2s
F s2s F s2s
F2
Ch-100 Atomes Molécules
Emmanuel Cadot VI. Théorie des Orbitales Moléculaires
Session distanciel
schéma de Lewis
p*x p*y
z
2p 2p
O O
px py px
py
Pour l’oxygène:
E2s = - 33,0 eV s pz
DE = 16 eV (> 10 eV) spz
E2p = - 17 eV
s*2s
s*2s
2s 2s
O s2s O s2s
O2
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Emmanuel Cadot VI. Théorie des Orbitales Moléculaires
Session distanciel
schéma de Lewis
Configuration électronique de O2 :
2p 2p
(s2s)2 (s*2s)2 (spz)2 (px, py)4 (p*x)1, (p*y)1
V.5 Conclusion
La théorie des OM permet de discriminer les doublets liants et non-liants selon leur
énergie.
hn
hn
(UV)
H2 = (s1s)2
H2 = (s1s)1 (s*1s)1
Il = 1 Il = 0 => dissociation!!!!