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BCPST L2 S4
UE: GENETIQUE 3
ECU: Génétique quantitative
(CT = 15 h et TD = 15 h)
Pr Renan Ernest TRAORE
Professeur Titulaire
Génétique et Amélioration des plantes
UFR/SVT-Université Joseph KI-ZERBO
Email: traoreernest@yahoo.fr ou
Février 2024
1
renan.traore@ujkz.bf
Objectifs du cours
- Connaître les principes et les concepts de base de la génétique
quantitative ;
5
Bibliographie
6
I- Principe de la génétique quantitative
Génétique qualitative Génétique quantitative
1. Caractère discret 1. Caractères inscrits dans une gamme
C’est un modèle robuste qui a fait ses preuves depuis sa naissance dans
les années 1920 (Fisher 1918, Haldane 1932, Wright 1921) et qui est
utilisé dans presque tous les modèles de sélection en génétique animale
ou végétale.
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I- Principe de la génétique quantitative
Construction de la valeur génétique d’un individu
Dans cet exemple, nos deux individus ont une valeur génétique de 6
(4+2 ou 5+1).
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I- Principe de la génétique quantitative
Construction de la valeur génétique d’un individu
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I- Principe de la génétique quantitative
Construction de la valeur génétique d’un individu
Nous avons donc différents éléments en relation les uns avec les autres
18
I- Principe de la génétique quantitative
Construction de la valeur génétique d’un individu
Cependant, nous allons voir juste après que, parfois, la véritable valeur
génétique observée d’un individu n’est pas exactement égale à la valeur
génétique additive
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I- Principe de la génétique quantitative
Construction de la valeur génétique d’un individu
Un individu avec les allèles [4] et [1] aura par exemple une valeur
génétique de [6] alors que, selon la règle énoncée précédemment on
aurait prédit une valeur génétique de [5]
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I- Principe de la génétique quantitative
Construction de la valeur génétique d’un individu
Les allèles [4] et [1] ensemble peuvent donner un individu de valeur [6]
(le résidu est égal à +1) mais les allèles [4] et [2] ensemble peuvent très
bien donner un individu de valeur [5] (le résidu est égal à -1) :
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I- Principe de la génétique quantitative
Valeur génétique et variance de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Valeur génétique et variance de la population
Pour le moment, imaginons toujours que la taille de l’épi ne soit codée que
par un seul gène et que, dans notre population, il n’y ait que deux allèles
différents sur ce gène.
Un allèle qui porte la valeur [4] présent à 42% et un allèle qui porte la valeur
[2] présent à 58%.
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I- Principe de la génétique quantitative
Valeur génétique et variance de la population
On note alors :
On peut alors calculer les proportions de tous les phénotypes dans cette
population grâce aux équations de Hardy-Weinberg
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I- Principe de la génétique quantitative
Valeur génétique et variance de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Valeur génétique moyenne de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Valeur génétique moyenne de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
nombre d’individu.
I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
Dans la 1ère classe, les élèves obtiennent les notes 1, 2 ,18 et 19.
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
Dans les deux classes, la moyenne des notes est la même : 10.
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
Ces valeurs forment une série qui est la suivante : 1, 2, 18, 19.
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
Ainsi :
dans la population.
I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
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I- Principe de la génétique quantitative
Variance génétique de la population
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II- Description d’un caractère quantitatif
47
II- Description d’un caractère quantitatif
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II- Description d’un caractère quantitatif
Quelques exemples de caractères quantitatifs
Caractères biométriques
Taille des individus, poids, croissance
Pression artérielle, taux de cholestérol, glycémie
Caractères agronomiques
Taille de portée chez les animaux, production laitière
Teneur en huile chez le maïs
Nombre de grains par épi de blé
Date de floraison
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II- Description d’un caractère quantitatif
Quelques exemples de caractères quantitatifs
Maladies multifactorielles
Diabète, prédisposition à l'obésité
Résistance quantitative face aux pathogènes chez les plantes
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II- Description d’un caractère quantitatif
Quelques exemples de caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Origine de la continuité des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Nombre de génotypes possibles selon les nombres de locus
et d’allèles par locus
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Modèle polygénique infinitésimal
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Modèle polygénique infinitésimal
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Modèle polygénique infinitésimal
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Modèle polygénique infinitésimal
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Modèle polygénique infinitésimal (gènes majeurs)
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III- Déterminisme génétique des caractères quantitatifs
Modèle polygénique infinitésimal (gènes majeurs)
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IV- Décomposition P = G + E
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle à un locus
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IV- Décomposition P = G + E
Types d’action des gènes
Effet additif (A)
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IV- Décomposition P = G + E
Importance de la dominance en sélection
La dominance et la superdominance constituent les deux
hypothèses qui ont été formulées pour expliquer le
phénomène d'hétérosis, essentiellement présent chez les
espèces allogames.
le fardeau génétique.
IV- Décomposition P = G + E
Importance de la dominance en sélection
En effet, les allèles récessifs défavorables sont masqués à
l’état hétérozygote.
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IV- Décomposition P = G + E
Importance de la dominance en sélection
Par ailleurs, la multiplication végétative ou la multiplication
par apomixie (développement d ’une graine sans
fécondation) permettra de reproduire à l ’identique les
meilleures combinaisons hétérozygotes par voie non sexuée
(variétés clones).
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IV- Décomposition P = G + E
Importance de la dominance en sélection
En conclusion, la relation entre la dominance et le système
de reproduction est immédiate.
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IV- Décomposition P = G + E
Importance de la dominance en sélection
Le blé, avec ses trois génomes élémentaires juxtaposés, est
un représentant typique de ce processus (le non-
appariement à la méiose des génomes répétés confère un
comportement diploïde aux espèces allopolyploïdes ,
contrairement aux espèces autopolyploïdes).
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IV- Décomposition P = G + E
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IV- Décomposition P = G + E
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle polygénique infinitésimal
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle polygénique infinitésimal
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle polygénique infinitésimal
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IV- Décomposition P = G + E
Modèle polygénique infinitésimal
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
Partition de la variance
et héritabilité chez
Drosophila melanogaster
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
Partition de la variance du poids des nouveau-nés chez l'Homme
Cause de la variation % du total
Génétique
Additive 15
Non additive 1
Sex 2
Total génotypique 18
Environnement
Génotype maternel 20
Environnement maternel général 18
Environnement maternel immédiat 6
Age de la mère 1
Rang de naissance 7
Cause non identifiée 30109
Total environnement 82
V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Notion d’héritabilité
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
112
V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
Autrement dit:
µ’ = µ + h² (µs - µ)
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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V- Notion d’héritabilité d’un caractère
Héritabilité et Sélection
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VI- Ressemblance entre apparentés
Les notions de parenté (et de consanguinité) sont anciennes et
centrales en génétique des populations et en génétique quantitative.
Elles permettent :
• de décrire la constitution génétique d'une population
• d’estimer la variation phénotypique d’origine génétique (héritabilité)
RAPPELS:
Deux individus sont apparentés s'ils possèdent au moins un ancêtre
commun.
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VI- Ressemblance entre apparentés
Un individu est consanguin si ses deux parents sont
apparentés.
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VI- Ressemblance entre apparentés
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VI- Ressemblance entre apparentés
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VI- Ressemblance entre apparentés
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VI- Ressemblance entre apparentés
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VI- Ressemblance entre apparentés
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VI- Ressemblance entre apparentés
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VI- Ressemblance entre apparentés
Calcul du coefficient de parenté
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VI- Ressemblance entre apparentés
Calcul du coefficient de parenté
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VI- Ressemblance entre apparentés
Calcul du coefficient de parenté
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VI- Ressemblance entre apparentés
Calcul du coefficient de parenté
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VI- Ressemblance entre apparentés
Marqueurs ADN et parenté moléculaire
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VI- Ressemblance entre apparentés
Marqueurs ADN et parenté moléculaire
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VI- Ressemblance entre apparentés
Marqueurs ADN et parenté moléculaire
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