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LES EMULSIONS DE BITUME

Document proposé par


Monsieur Bernard LOMBARDI
Directeur du G.P.B.

PARIS

lundi 17 janvier 2005

B. Lombardi – GPB
BL 2005 -006
LES EMULSIONS DE BITUME

1. Définition - Exemples
2. Fabrication - Environnement d’une usine
3. Contrôles. Essais de laboratoire
4. Spécifications
5. Enduit superficiel
6. Point-à-temps
7. Couche d’accrochage
8. Grave-émulsion
9. Enrobés à froid - Enrobés coulés à froid
10. Recyclage à froid des enrobés
11. Emulsion et environnement

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1. DEFINITION - EXEMPLES
1.1. La norme française T 73-000 précise :
“Système hétérogène à deux ou plusieurs phases liquides,
constitué par une phase liquide continue et au moins une
deuxième phase liquide, dispersée dans la première sous
forme de fines gouttelettes”.
•la phase continue est appelée phase dispersante, et
l’autre phase dispersée ;
•le système est thermodynamiquement instable ;
•la taille des gouttelettes est comprise entre 0,1 à 20 µm ;
•dans le cas des émulsions de bitume, elle est de
1 à 20 µm ;
•pour accroître la stabilité, il est nécessaire de faire appel
à un tensio-actif ou surfactif.
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• Schéma d’une émulsion

Liquide 1
(phase dispersée)

Liquide 2
(Phase continue)

Tensio-actif

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1. DEFINITION - EXEMPLES (suite)
1.2. Emulsion directe - Emulsion inverse - Emulsion multiple
dans le cas phase aqueuse / phase huileuse

• Emulsion directe : phase continue (dispersante) = eau


phase dispersée = huile
symbole L/H (H/E)

• Emulsion inverse : phase continue = huile


phase dispersée = eau
symbole H/L (E/H)

• Emulsions multiples :
soit eau dans huile dans eau : H/L/H (E/H/E)
soit huile dans eau dans huile : L/H/L (H/E/H)

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1. DEFINITION - EXEMPLES (suite)
1.3. Exemples

• Emulsions directes
- naturelles : lait des mammifères, latex...
- artificielles : peintures, crèmes de jour, médicaments, huiles

de coupe, émulsions de bitume, etc.

• Emulsions inverses :
beurre, margarine, graisses industrielles, crèmes de nuit,
émulsions de bitume en fin de rupture, etc.

• Emulsions multiples H/L/H :


récupération assistée des hydrocarbures, médicaments à
effets retardés, etc.
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1. DEFINITION - EXEMPLES (suite)
1.4. Les tensio-actifs - agents de surface
“Composés chimiques présentant une activité de surface
qui, dissous dans un liquide, en particulier dans l’eau,
abaissent sa tension superficielle ou inter-faciale par
adsorption préférentielle à la surface de la phase
dispersée”.

Les molécules répondant à cette définition possèdent


deux affinités :
. une partie polaire, leur conférant des propriétés
hydrophiles ;
. une partie apolaire, leur conférant des propriétés
lipophiles.

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1. DEFINITION - EXEMPLES (suite)

1.4. Les tensio-actifs - agents de surface (suite)

. si la partie polaire est négative, les


gouttelettes d’huile sont chargées
négativement et, dans ce cas, l’émulsion
est anionique ;

. si la partie polaire est positive, les


gouttelettes d’huile sont chargées
positivement et, dans ce cas, l’émulsion
est cationique.
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• Deux principales familles :

3
Émulsion anionique Émulsion cationique
Aujourd’hui : en applications routières c’est la forme cationique à 99,x
%
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1. DEFINITION - EXEMPLES (suite)
1.5. Conclusion
Une émulsion est un “mariage de raison” entre deux
phases incompatibles, et dont la durée d’existence
dépend de nombreux facteurs.

Parmi ceux-là, la “qualité” du tensio-actif joue un rôle


primordial. C’est lui qui fait “écran électrostatique”
entre les deux protagonistes.

C’est la science du compromis. En effet, à terme,


l’émulsion doit rompre plus ou moins rapidement de
sorte que le film de liant se constitue, donnant ainsi la
consistance recherchée à l’ouvrage.

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2. FABRICATION - DESCRIPTION D’UNE USINE
2.1. Principe de la fabrication

2.1.1. Faire de la chimie en préparant le


tensio-actif

R - NH2 + HCl Cl - + RNH3+


amine chlorhydrate d’amine

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2. FABRICATION - DESCRIPTION D’UNE USINE (suite)

2.1.2. Faire de la physique en dispersant le bitume dans la


phase aqueuse

Outils possibles :

- Moulins à colloïde, ou homogénéiseurs ou


turbo-malaxeurs (stator et rotor cylindriques) ;
- Turbines ouvertes ;
- Turbines fermées (stator et rotor coniques) ;
- Pompes centrifuges ;
- Système hydrodynamique par mélangeurs statiques ;
- Ejecteurs de vapeur ;
- etc.
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2. FABRICATION - DESCRIPTION D’UNE USINE (suite)
2.1.3. Transformation du système

Une masse homogène de bitume à 140 °C doit être


transformée en plusieurs milliards de globules
présentant un diamètre de quelques microns.

Cette fine division conduit à augmenter la surface définie


par l’enveloppe du bitume. Pour cela, le système requiert
de l’énergie.

Exemple simplifié : 1 litre de bitume “courant” dans un tuyau de 5 cm de diamètre est


transformé en 696 x 109 gouttelettes de 7 microns de diamètre.
La surface de contact liant-eau est 5 100 fois plus grande que
celle
liant-tuyau.
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2. FABRICATION - DESCRIPTION D’UNE USINE (suite)
2.1.4. Fabrication de l’émulsion
 Préparation du liant par fluidification ou fluxage du bitume,
 Préparation de la phase aqueuse,
 Ajustement de la température du liant et de la phase
aqueuse,
 Vérification de l’entrefer de l’homogénéiseur,
 Réglage fin des débits à l’entrée de l’outil pour éviter le
gavage par le liant qui conduit à une forte dégradation de la
qualité de l’émulsion et parfois, à des phénomènes de
cavitation,
 Contrôle de la température de l’émulsion en sortie et
vérification visuelle de son aspect.

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2. FABRICATION - DESCRIPTION D’UNE USINE (suite)
2.2. Description d’une usine

Elle peut être divisée en trois secteurs :

l’amont - l’unité de fabrication - l’aval

2.2.1. L’amont

Il rassemble, souvent en extérieur, les capacités


de stockage des bitumes, des fluxants, de l’acide,
des amines et autres additifs, ainsi que les facilités
de déchargement.

Note : les bacs réchauffés comportent des éléments chauffants. Il est impératif de limiter la
puissance surfacique de ces éléments à 1 W/cm 2.
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2. FABRICATION - DESCRIPTION D’UNE USINE (suite)
2.2. Description d’une usine (suite)
2.2.2. L’unité

Elle se compose de l’outil de dispersion (cœur


de l’usine) autour duquel sont regroupés les bacs
de préparation de la phase aqueuse, les pompes
d’alimentation et tous les organes de contrôle du
procédé.

2.2.3. L’aval

Il rassemble, souvent en extérieur, les capacités


de stockage des produits finis, ainsi que les
postes de chargement.

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2. FABRICATION - DESCRIPTION D’UNE USINE (suite)
2.2. Description d’une usine (suite)
2.2.4. Les règles d’hygiène et de sécurité

 Les produits hydrocarbonés anhydres sont


combustibles et très souvent chauds ;
 Les amines sont combustibles et toxiques ;
 L’acide chlorhydrique est corrosif et ses vapeurs sont
toxiques ;
 Le fluide caloporteur (huile) est source de brûlure,
voire d’incendie ;
 La vapeur présente des dangers spécifiques liés à la
pression ;
 L’émulsion directe de bitume est un produit
ininflammable. Il ne peut donc pas être déterminé de
valeur de point d’éclair (p. 10 du fasc. 24).
* Toute opération doit se faire après réflexion conformément aux règles et en portant tous les équipements
de protection spécifiques. Le port permanent d’une paire de lunettes est recommandé.
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3. LES CONTRÔLES INTERNES-EXTERNES -
LE P.A.Q. - LES ESSAIS DE LABORATOIRE

L’émulsion de bitume est un produit très complexe, obtenu


par l’association de divers moyens chimiques et physiques,
dont les utilisateurs attendent “TOUT” et son “CONTRAIRE”.

C’est un produit normalisé “NF T 65-011” (prEN 13808).

De plus, le fascicule 24 s’applique aux marchés publics de


travaux à travers le CCTG.

Ce fascicule impose un certain nombre de contraintes à


l’émulsion et à son fabricant.
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3. LES CONTRÔLES INTERNES-EXTERNES -


LE P.A.Q. - LES ESSAIS DE LABORATOIRE (suite)
3.1. Le contrôle interne
L’organisation et la conduite du contrôle interne sont
de la responsabilité de l’entité ayant la charge directe
de la production.
3.2. Le contrôle externe
La conduite du contrôle externe, ainsi que la qualité
des résultats est de la responsabilité d’une entité
différente de celle ayant la charge directe de la
production.

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3. LES CONTRÔLES INTERNES-EXTERNES –
LE P.A.Q. - LES ESSAIS DE LABORATOIRE (suite)

3.3. Le P.A.Q. “Plan d’Assurance Qualité”


o. Document de plus en plus indispensable à fournir
avec l’offre de fourniture.

o. Il décrit :
• le schéma de l’usine ;
• l’organisation du contrôle des matières premières ;
• le processus de fabrication ;
• les moyens permettant l’identification du produit ;
• les dispositions des contrôles interne et externe.

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3. LES CONTRÔLES INTERNES-EXTERNES -
LE P.A.Q. - LES ESSAIS DE LABORATOIRE (suite)
3.4. Les essais de laboratoire
3.4.1. Les essais normalisés (NF T 65-011)
 teneur en eau ;
 pseudo-viscosité “Engler” ou “STV” ;
 homogénéité (par tamisage) ;
 stabilité au stockage par décantation
(électrolyse) ;
 adhésivité ;
 indice de rupture ;
 charge des particules ;
 stabilité au ciment.

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3. LES CONTRÔLES INTERNES-EXTERNES -
LE P.A.Q. - LES ESSAIS DE LABORATOIRE
(suite)
3.4. Les essais de laboratoire
3.4.2. Les essais non-normalisés
• pH (prEN),
• stabilité au stockage :
- appréciation visuelle de l’épaisseur des
couches ;
- mesure de la teneur en eau des couches
supérieure et inférieure (prEN 12847).
• stabilité au gel,
• stabilité au transport,
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3. LES CONTRÔLES INTERNES-EXTERNES -
LE P.A.Q. - LES ESSAIS DE LABORATOIRE (suite)
3.4. Les essais de laboratoire
3.4.2. Les essais non-normalisés (suite)
. Granularité : - opacimètre,
- hématimètre de Thoma,
- compteur Coulter,
- granulomètre à laser.
. Potentiel Zeta,
. Diapason,
. test de réactivité aux billes de verre (Esso),
. A.C.T.E. (Adhésion-Cohésion-Test-Esso),
. EFT (Evaporation-Filtration-Test-Esso).

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4. LES SPÉCIFICATIONS
 Elles sont définies dans la norme homologuée
NF T 65-011 (prEN 13808),
 Elles s’appuient sur les méthodes d’essais normalisées :
- NF T 66-016 (EN 1429) Homogénéité par
tamisage,
- T 66-017 (EN 13075-1) IR d’une émulsion
cationique,
- NF T 66-018 (prEN 13614) Adhésivité,
- T 66-019 IR d’une émulsion anionique,
- NF T 66-020 (pr EN 12846) Pseudo-viscosité,
- T 66-021 (EN 1430) Charge des particules,
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4. LES SPÉCIFICATIONS (suite)

- NF T 66-023 (EN 1428) Teneur en eau,


- NF T 66-024 (prEN 12848) Stabilité au ciment,
- EN 1425 Propriétés sensorielles,
- EN 1431 Teneur en liant par distillation,
- prEN 13075-2 Temps de malaxage des
fines,
- prEN 12849 Pouvoir de pénétration,
- prEN 12847 Tendance à la sédimentation,

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5. L’ENDUIT SUPERFICIEL
 Il est constitué de couches superposées de liant
hydrocarboné et de gravillons.
 Son rôle : - imperméabiliser la chaussée
- réduire la glissance par temps humide
 Les émulsions utilisées sont : ECR 65 - ECR 69

 Les classes granulaires classiques : 2/4 - 4/6,3 - 6,3/10 –


10/14 -14/20
 Les grilles sont du type : monocouche ou bicouche.

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6. LE POINT-À-TEMPS
 Technique de réparation des dégradations plus ou moins
localisées du type :
- nids-de-poule ;
- dégradation de surface (pelade, mitage, fissuration) ;
- flaches ;
- faïençage.

 Le plus souvent, il s’agit d’interventions manuelles.

 Certains départements ont opté pour le PATA. Ce dernier


ne peut pas intervenir sur les nids-de-poule ou les
flaches.

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7. LA COUCHE D’ACCROCHAGE

 Film de liant destiné à coller entre-elles deux couches


de chaussée :
- soit la première couche de “noir” sur la dernière couche
au liant hydraulique ;
- soit les enrobés entre eux.

 L’émulsion est le produit idéal, encore faut-il le formuler


spécialement pour cet usage.

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8. LA GRAVE-ÉMULSION

. Elle résulte du mélange, en centrale, d’une grave


reconstituée et d’une émulsion formulée pour cet usage
(ECL).
. L’émulsion enrobe presque exclusivement la coupe 0/4
et donne ainsi un mortier riche en liant.
. Les gros éléments (4/10 ou 4/14 ou 4/20) sont bloqués, les
uns les autres, et enchâssés dans ce mortier, à la fin du
compactage.

Aujourd’hui, de nouvelles émulsions permettent


l’enrobage de tout le squelette granulaire, ce qui conduit
à l’élaboration d’une grave-bitume à froid aux
performances mécaniques remarquables.

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9. ENROBÉS À FROID - ENROBÉS COULÉS À FROID


9.1. Les enrobés à froid

 Ils couvrent plusieurs domaines d’utilisation et se


présentent sous des formes diverses :
- les enrobés ouverts à froid : compacité < 85 %
- les enrobés semi-denses à froid :
85 % < compacité < 90 %
- les enrobés denses à froid : compacité > 90 %.
 Si l’émulsion est au bitume pur, la mise en œuvre doit
suivre la fabrication.
 En revanche, plus le bitume de l’émulsion sera
fluxé/fluidifié et plus l’enrobé sera ouvert, plus la
stockabilité sera grande.
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9. ENROBÉS À FROID - ENROBÉS COULÉS À FROID
(suite)
9.2. Les enrobés coulés à froid
 Ce sont des mélanges de granulats et d’émulsion qui, peu
après leur élaboration, sont mis en place à l’aide d’un
traîneau qui joue le rôle de coffrage glissant car le
mélange est fluide et onctueux.
 La rupture de l’émulsion est un des paramètres-clés car :
- le début de la prise ne doit pas se produire avant
une minute ;
- la phase terminale de la prise doit être atteinte au
bout de 15 minutes.

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10. RECYCLAGE À FROID DES ENROBÉS


. Le recyclage exige la connaissance de la composition
des enrobés à recycler (courbe granulométrique,
teneur en liant, consistance du liant) ;

. Une étude de laboratoire permet de définir la nature du


liant à mettre en émulsion et la formule de l’émulsion ;

. Des essais mécaniques (Duriez) fournissent une


certaine garantie quant à la tenue ultérieure de l’enrobé ;

. Le chantier requiert un suivi permanent.

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11. EMULSION ET ENVIRONNEMENT

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