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La République Algérienne démocratique populaire

Le Ministère d’enseignement supérieur


Et recherche scientifique
Université mentouri

Institut : Science de la terre


Module : gestion E.U
Département : GTU
Niveau : 4eme
G : 03

Préparé à :
: Encadré par
Touir Mohamed Djamel*
*Rachi Azzedine
Djaaroub saad*
Chouf ben lakhdar*
Chaoui hamza*
Année Universitaire
2008/2009

Plan de travail

Introduction
Le cycle de l’eau
Utilisation eau potable
Distribution d'eau potable
Besoins quotidiens
Prix de l’eau
Procédés de traitement
Traitement des eaux
Pratique Paris
Conclusion
Introduction
L'eau recouvre la majeure partie du globe (70%), cependant
elle est essentiellement salée et on estime que moins de 2.8% de
l'eau existant sur Terre est de l'eau douce, dont moins de 1%
sous forme liquide donc exploitable directement pour les
.activités humaines
Celle-ci est de plus souvent gaspillée et polluée du fait des
usages domestiques, agricoles et industriels. Pourtant, l'eau est
un bien commun, une ressource indispensable à la vie ; nous
devons réfléchir à des solutions pour mieux la gérer, mieux la
.recycler
Votre entreprise utilise et rejette de l’eau, en fonction de besoins
parfois très variés. C’est, précisément, le type d’usage de l’eau
qui détermine les éventuels traitements et procédures définis par
la législation bruxelloise concernant les rejets d’eaux usées. La
: législation distingue
• les eaux usées domestiques normales,
• les eaux usées autres que domestiques normales,
• les eaux de refroidissement.
En résumé, il est interdit, dans les eaux de surface ordinaires,
les égouts publics et les voies artificielles d’écoulement des eaux
…pluviales
• de jeter ou déverser des objets, des matières ou des
déchets solides soumis à broyage mécanique ou des eaux
contenant de telles matières ;
• d’y laisser couler des liquides pollués ou polluants ou
d’y introduire des gaz sauf si votre autorisation le permet.
Il est également interdit de déposer des matières solides ou
liquides à un endroit tel qu’elles puissent, par un phénomène
.naturel, se retrouver dans les eaux décrites ci-dessus
D’autre part, afin de limiter le rejet des eaux usées, la Région
bruxelloise a adopté, sur le principe de "pollueur-payeur", une
ordonnance (29 mars 1996) qui établit une taxe sur le
déversement des eaux usées. Cette ordonnance établit deux
:priorités
• taxer les eaux usées,
• faire en sorte que ces eaux usées soient épurées.
Ces objectifs sont réalisés en garantissant le financement des
infrastructures et des frais de fonctionnement des ouvrages de
: collecte et d'épuration
• des eaux usées (stations d’épuration)
• des eaux pluviales (bassins d’orage).
Le cycle de l’eau
L’eau brute destinée à la consommation humaine est prélevée
dans un cours d’eau ou une nappe d’eaux souterraines. Elle est
ensuite acheminée vers une usine de production d’eau potable
où elle subit divers traitements physiques, chimiques et
biologiques. Rendue potable, elle est distribuée aux
consommateurs. Après usage, elle est recueillie pour être
conduite vers les usines de dépollution des eaux usées, avant
.d’être enfin rendue à la nature

Ce cycle subi par l’eau du fait de son usage par les sociétés
humaines se décompose en cinq grandes étapes : le captage, le
transport, la production d’eau potable, la distribution, puis la
. collecte et la dépollution des eaux usées

Ce cycle de l’eau de consommation nécessite d’énormes


infrastructures. Pour alimenter en eau l’ensemble de la
population française, pas moins de 40 000 captages, 700 000
kilomètres de canalisations, et près de 16 000 usines de
production d’eau potable sont en effet nécessaires. À ceci, il faut
encore ajouter les installations de collecte et de dépollution des
eaux usées, soit 180 000 kilomètres de canalisations et 12 000
usines de dépollution. À l’évidence, seuls les pays riches peuvent
se doter de tels équipements qui font grandement défaut à ceux
.qui n’en disposent pas

À chaque étape de ce cycle, la qualité de l’eau est contrôlée par


les traiteurs d’eau et les pouvoirs publics : l’eau brute prélevée et
celle effectivement fournie aux usagers après traitement doivent
.toutes deux être conformes aux normes en vigueur
En Europe, la fréquence des contrôles est réglementée par les
pouvoirs publics de chaque pays. En France, ces contrôles sont
d’autant plus fréquents que les volumes d’eau distribués sont
grands. Dans les agglomérations importantes, plusieurs
contrôles sont quotidiennement effectués et certains paramètres
constamment suivis. En revanche, les petits villages, qui ne sont
d’ailleurs généralement contraints qu’à deux ou quatre contrôles
annuels, ne peuvent offrir le même suivi pour d’évidentes raisons
de coût. La qualité de l’eau est donc à priori plus fiable dans les
.grandes villes que dans les campagnes
Distribution d'eau potable
L'Homme a un besoin moyen au niveau mondial de
20 à 50 litres d'eau par jour (alimentation, hygiène,
etc.). Un enfant dans un pays développé
consomme 30 à 50 fois plus d'eau que dans un
.pays en voie de développement
Plus d'un milliard de personnes restent exclues
d'un approvisionnement en eau (essentiellement
en Asie et en Afrique) alors que 2,6 milliards n'ont
.pas de service d'assainissement3
En 2006, 22 000 personnes meurent chaque jour
en raison d'une consommation d'eau insalubre
Prix de l’eau
Selon une étude de NUS Consulting (en janvier
2006), le prix moyen global par m3 d’eau relevé en
Europe s'établit à 3,02 € par m3. Outre la France,
l'étude portait sur les pays suivants : Allemagne,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Italie,
Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède. Selon une étude
de NUS Consulting (en juillet 2006) 2 il serait de
.l'ordre de 1,5 US$ par m3 hors TVA
La France est, avec 2,77 € par m3 (soit 0,0027 €
par litre), dans la fourchette basse parmi les dix,
après la Suède, l'Espagne et l'Italie. Les prix
moyens varient entre 0,79 € le m3 en Italie et 5,12
€ le m3 au Danemark. Ce sont les pays du nord de
l'Europe qui sont les plus chers à l'exception de la
.Suède
Le prix de l'eau correspond à l'ensemble des
opérations qui concernent : la production de l'eau
potable, la distribution et, dans la plupart des cas,
.la dépollution des eaux usées
En 2 000, 42 % environ du prix de l’eau était lié à
; la distribution d’eau potable
environ concerne la collecte et le traitement % 31
; des eaux usées
environ correspond à des redevances et à des % 27
.taxes, dont la TVA
Les redevances sont destinées à des organismes
publics (comme les agences de l’eau) dont la
mission est de protéger les ressources naturelles
en eau et de financer des équipements pour
l'alimentation en eau potable ou la protection du
.milieu naturel
Procédés de traitement
Procédés physiques et physico-chimiques
(Le dégrillage (corps flottants et les gros déchets
Le tamisage
La décantation
La filtration
La flottation
La coagulation-floculation

Procédés chimiques
L'oxydation, par le chlore ou l'ozone, agit sur les
métaux (fer, manganèse), sur les matières
organiques et détruit ou inactive les germes
vivants, les virus et les bactéries. Les procédés de
substitution d'ions par échange d'ions sur des
résines spécifiques sont utilisés pour la
.dénitratation et l'adoucissement de l'eau

Procédés biologiques
Des cultures bactériennes appropriées mises en
contact avec l'eau à traiter éliminent certains
.éléments indésirables

Procédés membranaires
la microfiltration
L'ultrafiltration
La nanofiltration
L'osmose inverse ou hyperfiltration

Boues
Les divers traitements produisent des boues. Ces
boues sont à différencier de celles dites d'épuration
(boues d'eau usées, issues des processus
d'assainissement). Dans la plupart des cas, elles
sont déshydratées, puis mises en décharge,
.épandues ou envoyées vers la station d’épuration
traitement des eaux
La gestion des eaux usées
La gestion des eaux usées est une nécessité pour préserver un
.environnement de qualité
Caractéristiques des eaux usées-1
: domestiques et industrielles
A-Les eaux usées ménagères : Toujours de
nature identique ne présentes d’autres part le
dépôt de certaines matières en suspension
provoque une sous autoprotection des tuyaux
contre l’agressivité occasionnelles de certaines
eaux de débit presque constante ces eaux. Provient
des cuisine , buanderie, w.c
A-1- Eaux vanne (E.V) : eau salle provenant
.(de w.c (eau de couleur noir
A-2-Eaux usées (E.U) : eau salle provenant
des salles d’eaux (lavabo, bains, douche) et des
.cuisine couleur grise
B-Eaux résiduaires industrielles : Dont les
caractéristique de qualité et de nature dépendent
de leur provenance, peuvent être différentes à cet
effet il est opportun de mentionner le danger
d’agressivité des eaux contenant des acides, des
graisses minérales ou organique des sols divers
.etc
C- Les eaux atmosphériques : provenant des
précipitations, peuvent être recueillies. En surface
par le toit, les rues, les places etc. ou en
profondeur par le drainage, ces eaux dont la
qualité variable, contient parfois des sables et des
graviers qui risquent.
Traitement des eaux uses
:Pratique
Paris
Conclusion

Chacun pourra jouer pleinement son rôle pour que la


conscience de l’humanité s’éveille à la cause de l’eau.
Chacun d’entre nous doit contribuer à élever la voix à
nourrir le débat, en le faisant utilement, en y contribuant
.concrètement
A ce moment là seulement, ce seront la pénurie,
l’inconséquence, le gaspillage que nous aurons rendu
.inacceptables
Pas de développement humain et croissance économique
.sans eau
recommendations :

-1- Eau potable :

* L’exploitation des eaux souterraine afin de


régénérer les sols dans les zones arides.
* La reforme du système du prix de l’eau, ce
dernier étant déterminant en matière d’efficacité
d’utilisation et d’équité.
* La diminution des pertes dues au réseau
d’alimentation.
*La diminution de l’envasement des barrages.
*La limitation, en particulier au moyen de barrage,
des quantités d’eau douce inutilisées qui rejoignent
la mer.

-2- Eau usée :

* La lutte contre le gaspillage, le contrôle régulier


des fuites, la réhabilitation du réseau et par
conséquent l’investissement adéquat, doit être un
objectif et une priorité permanente.
* Le prix de l’eau potable ou de l’eau usée rejetée
doit être approprie, et tenant compte des coûts
réels d’investissement et d’exploitation, ce qui
favorise la lutte contre le gaspillage, les fuites, la
réduction de rejets polluant, tout en tenant compte
des couches défavorisées.
* Mise en place d’un programme de réhabilitation
des stations d’épurations existantes (plus de 80%
des stations).
* La réutilisation des eaux usées épurées sur des
contrôles régulier des services spécialisés dotés de
compétences.
* L’utilisation des eaux usées épurées pour
l’irrigation, l’alimentation des nappes et les loisirs.

Utilisation des eaux recycles


Récupération et stockage des eaux de pluie
La récupération de l'eau de pluie est une tradition ancienne qui
ne s'est jamais complètement perdue ; de nombreuses citernes
destinées à l'arrosage sont encore visibles aujourd'hui dans les
.jardins privés de maisons de campagne

Système de récupération des eaux pluviales pour l'habitation


L’eau potable, les norms
Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque
pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des
normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites
à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances
nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Le fait
qu’une eau soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne
signifie donc pas qu’elle soit exempte de matières polluantes,
mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour
.ne pas mettre en danger la santé du consommateur
Selon ces normes, une eau potable doit être exempte de
germes pathogènes (bactéries, virus) et d’organismes parasites,
car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont
grands. Elle ne doit contenir certaines substances chimiques
qu’en quantité limitée : il s’agit en particulier de substances
qualifiées d’indésirables ou de toxiques, comme les nitrates et
les phosphates, les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures
et les pesticides, pour lesquelles des " concentrations
maximales admissibles " ont été définies. À l’inverse, la présence
de certaines substances peut être jugée nécessaire comme les
.oligo-éléments indispensables à l’organisme
Une eau potable doit aussi être une eau agréable à boire : elle
doit être claire, avoir une bonne odeur et un bon goût. Pour avoir
bon goût, il lui faut contenir un minimum de sels minéraux
dissous (de 0,1 à 0,5 gramme par litre), lesquels sont par ailleurs
indispensables à l’organisme. Enfin, elle ne doit pas corroder les
.canalisations afin d’arriver "propre" à la sortie des robinets

Pour déterminer à partir de quelle concentration, certaines


substances chimiques sont toxiques à court terme, ou quels sont
leurs effets cumulés à long terme, deux approches scientifiques
sont disponibles : l’expérimentation ou l’épidémiologie.
L’expérimentation consiste à tester ces substances sur des
cellules animales ou humaines ou sur des animaux.
L'épidémiologie quant à elle consiste à suivre l’état de santé de
populations exposées à certaines d’entre elles et à le comparer à
des populations vivant dans des conditions semblables mais non
exposées à ces mêmes substances. De telles études sont
.indispensables pour établir des normes
Il est cependant impossible à l’heure actuelle de quantifier les
effets à long terme des substances cancérogènes, lesquels
n’apparaissent parfois qu’après plusieurs dizaines d’années, et
de déterminer s’il existe un seuil en dessous duquel l’ingestion
d’une telle substance serait sans effet. On estime donc que ce
seuil n’existe pas, c’est-à-dire que plus la quantité ingérée est
faible, plus l’effet est petit. La dose limite à ne pas dépasser est
alors fixée de manière à ce que son effet, estimé en terme de
probabilité de risque sur une très large population, soit très faible,
compte tenu de la consommation quotidienne d’eau des individus
durant toute leur vie et de la plus grande vulnérabilité des enfants
.et des nourrissons
Les normes ne font donc que définir, à un moment donné, un
niveau de risque acceptable pour une population donnée. Elles
dépendent par ailleurs étroitement des connaissances
scientifiques et des techniques disponibles, notamment dans le
domaine des risques sanitaires et dans celui de l’analyse
chimique. Elles peuvent donc être modifiées à tout moment en
.fonction des progrès réalisés
Tous les pays du monde ne suivent donc pas les mêmes
normes. Certains édictent leurs propres normes. D’autres
adoptent celles conseillées par l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS). En Europe, elles sont fixées par la Commission
des communautés européennes. Aujourd’hui, 63 paramètres
contrôlent la qualité de l’eau des Européens. En France, à la fin
du XIXe siècle, 6 paramètres suffisaient à définir une eau potable.
Les normes ont donc considérablement progressé depuis. Elles
continuent d’ailleurs à évoluer dans le sens d’une toujours plus
grande exigence : ainsi, outre de renforcer la sécurité sanitaire
ce qui se traduit notamment par une diminution draconienne de
la concentration du plomb dans l’eau, la dernière directive
européenne, non encore transcrite en droit français mais qui
devra l’être prochainement, exige que les nouvelles normes
soient appliquées non plus seulement aux points de captage, lors
de la production, et sur le réseau public de distribution d’eau,
mais également aux robinets. L’eau est aujourd’hui la denrée
.alimentaire la plus fortement réglementée

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