Beatriz blanco. Glas. Seleccin de textos.

Biodegradable= survivre herencia

p.12, nota 7 Derrida estableci esa doble ligazn con el trasfondo del nombre propio como resto : Ce quil y a de plus problmatique dans la figure du biodgradable et doit induire des doubles binds: ce quon peut souhaiter de pire mais aussi de meilleur pour un crit, cest quil soit biodgradable. Et donc quil ne le soit pas. Biodgradable il est assimil par une culture quil nourrit, enrichit, irrigue, fconde mme, mais la condition de perdre son identit, sa figure ou sa signature singulire, son nom propre. Et pourtant la meilleure manire de servir la dite culture(le mot nest pas bon, je le garde mais entre guillemets) nest-elle pas que non biodgradable, la singularit dune oeuvre y rsiste, ne se laisse pas assimiler, surnage et survie comme un artefact indestructible ou en tous cas moins destructible quun autre? Essayer de montrer plus tard que le nom propre correspond finalement cette fonction de non-biodgradabilit. Il nappartient pas la langue ni llment de la gnralit conceptuelle. Toute oeuvre cette gard survit comme un nom propre. Elle partage leffet de nom propre(car il ny a pas de nom purement propre), avec tous les autres nom propres. Elle le partage de part en part, au-del mme de son titre et du nom de son signataire prsum. Comme un nom propre, elle est singulire, ne fonctionne pas comme un lment ordinaire de la langue naturelle dans son usage ordinaire.

Cest pourquoi elle se laisse moins facilement assimiler par la culture que pourtant elle contribue instituer, elle parait moins biodgradable, en tant que nom propre singulier, que tout le reste de la culture laquelle elle rsiste , dans laquelle elle reste, y instaurant une tradition , sa tradition, et sinscrivant en elle comme inassimilable, voire illisible, au fond insignifiante. Mais il y a plusieurs manires dtre insignifiant. Derrida, J. : Biodgradables: Seven diary fragments, en Jacques Derridas Papers, Critical Theory Archives, Special Collections UCI.Caja 26, carpeta 4, s.n.