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24 SEPTEMBRE 2009

RENCONTRE INTERSYNDICALE ELARGIE AU COMITE D’ENTREPRISE

Unis jusqu’au bout !


La troisième rencontre entre l’intersyndicale NR, le comité d’entreprise et la direction s’est
tenue ce jeudi 24 septembre. Les nouvelles propositions avancées par le directoire pour les
journalistes (1), les employés et les ouvriers (2) ne pouvaient nullement satisfaire l’ensemble
des catégories, unanimes pour continuer à se battre collectivement contre toute éventualité
de départs contraints. Dans la catégorie employés et ouvriers, notamment, la direction est
restée sur ses premières propositions, refusant de prendre en compte celles du comité
d’entreprise.
Devant la nouvelle situation de blocage engendrée par l’intransigeance de la direction, qui
proposait de s’en tenir à la signature de conventions de gré à gré pour des départs
volontaires dans la catégorie journalistes, l’intersyndicale a rappelé l’engagement qui avait
été pris par tous les représentants du personnel de ne signer que lorsqu’un accord serait
intervenu dans chaque catégorie. Les cadres, sollicités de leur côté par la direction pour
signer un accord séparé, ont refusé cette éventualité, rappelant que les nouvelles
propositions du directoire ne permettaient pas d’éviter des départs contraints dans les trois
autres catégories.
L’intersyndicale a alors rappelé que l’effort financier nécessaire pour parvenir à un accord
global n’était pas insurmontable, au regard du traumatisme humain qu’engendreraient
116 licenciements.
Devant le refus réitéré de la direction d’accepter la demande d’indemnisation des départs
chez les journalistes sur la base d’un mois de salaire par année de présence, de prendre en
compte une amélioration substantielle de la prime de départ chez les employés et les
ouvriers, les représentants du personnel ont souligné que la fiche « 5 ter » du plan
de sauvegarde de l’emploi, pour lequel le CE a rendu cinq avis défavorables sur six, précisait
que « la mesure d’incitation aux départs volontaires ne pourra être mise en œuvre qu’à
l’issue de la signature d’un accord collectif d’entreprise avec les délégués syndicaux,
présenté et discuté avec le comité d’entreprise, et de la signature de conventions de gré à
gré entre l’entreprise et le salarié ».
Le directoire, souhaitant modifier ce paragraphe afin d’obtenir un accord avec la seule
catégorie cadres, s’est trouvé confronté à un refus unanime et catégorique de
l’intersyndicale, qui lui a d’ores et déjà annoncé son intention d’engager un référé auprès du
tribunal de grande instance.
Une nouvelle réunion intersyndicale-CE devrait se tenir mardi 29 septembre au matin, pour
essayer de trouver à nouveau un terrain d’entente.
(1) : coefficient 1 mois par an jusqu’à 15 ans ; coefficient 0,8 de 16 à 20 ans ; coefficient 0,6 de 20 à 25
ans ; coefficient 0,4 au-delà.
(2) : départs volontaires aux conditions du directoire et non à celles du CE.

SOLIDARITÉ : PLUS DE 5.500 €


Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se
chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non
gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève,
qui sera donc reversée aux salariés grévistes. Ces derniers doivent se faire connaître
auprès des syndicats.

http://salariesnr.blogspot.com

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