Vous êtes sur la page 1sur 8

20 questions pièges en entretien d'embauche...

et leurs réponses

Votre CV a été retenu et vous allez vous retrouver face-à-


face avec un consultant du cabinet de recrutement, le DRH
ou même le manager dont potentiellement vous dépendrez.
L'entretien d'embauche ne consiste pas seulement à réciter
votre CV à l'oral. Il s'agit aussi de faire bonne impression au
recruteur qui cherche avant tout à tester si l'alchimie
fonctionnera entre vous et l'emploi proposé.

Voici une sélection de questions qui peuvent vous être


posées. Selon votre profil, certaines ne vous poseront
aucun problème. D'autres, en revanche, demanderont
un peu de préparation pour être sûr de ne pas répondre
à côté. Conseils.

© Getty Images

Dénigrement interdit

Si vous présentez votre candidature tout en étant en


poste, vous n'éviterez pas cette question. Le danger
est évidemment de tomber dans le dénigrement de
votre employeur du moment. "Il ne faut jamais dire
de mal de votre entreprise actuelle car
immanquablement, le recruteur se demandera ce que
vous direz sur lui dans 2 ou 3 ans", avertit Emilie
Devienne, coach et membre du réseau Links Conseils.
Evitez donc de parler d'un chef tyrannique et d'un
employeur qui ne sait pas vous motiver.

Orientez plutôt votre réponse sur vos choix de


carrière. Vous souhaitez prendre des responsabilités
mais votre entreprise ne peut pas vous les offrir. Vous
êtes à un moment de votre vie où vous avez besoin de
nouveaux défis. Vous voulez transposer vos
compétences dans un nouveau secteur. Bref, avancez
des arguments constructifs et non des griefs sur le
passé.

© Getty Images

Des références béton

Vous demander votre avis sur vos références est une


question à double sens. Le recruteur commencera par
guetter votre réaction : attention à ne pas vous
rembrunir, à vous montrer contrarié. Soyez sûr qu'il
creusera alors le sujet auprès de vous et surtout, qu'il
passera le coup de fil en question. Si tout s'est bien passé
dans votre emploi précédent, profitez-en pour mettre en
valeur les qualités et compétences sur lesquelles
vous souhaitez communiquer. Sans en faire trop.

Si l'entente n'était pas si cordiale, voire si vous êtes en


conflit ouvert, pour Emilie Devienne, il faut jouer la
transparence : "expliquez au recruteur qu'il ne doit pas
être surpris s'il entend telle chose sur vous et que vous
estimez cette allégation infondée. Vous apportez alors
des preuves pour le convaincre." Attention, si l'on ne vous
pose pas la question, ne tendez pas le bâton pour vous
faire battre et n'abordez pas le sujet.

© Getty Images
Mes défauts ? Quels défauts ?

"Citez-moi trois défauts et trois qualités." Si la partie "qualités"


vient assez naturellement - vous vous êtes obligatoirement posé la
question pour rédiger votre candidature - celle des défauts est en
revanche plus délicate. "Vous ne citerez en défaut que ceux
que vous pouvez corriger", énonce Emilie Devienne. Et vous
enchaînerez tout de suite sur le plan d'action corrective que vous
allez mettre en place, ou mieux que vous appliquez déjà.

Parmi les défauts "acceptables", pensez aux problèmes pour


déléguer, à l'excès d'autorité, au goût un peu trop poussé
pour le paraître, à la timidité, au besoin de toujours prendre
du recul avant une décision... Vérifiez tout de même que le
défaut n'est pas incompatible avec le poste brigué : un
responsable de cellule de crise qui ne prend pas de décisions
rapides aura bien peu de crédit...

© Getty Images

Mise en situation

Le recruteur peut vouloir observer vos réactions lors d'une


mise en situtation, très révélatrice de votre manière
d'être : virtuelle, elle n'est polluée par aucune contrainte
derrière laquelle vous pourriez chercher à vous excuser.
Finis les beaux discours, vous devez passer au concret.

Sur la question précise de la prise en compte de vos


idées, pas question de partir dans un discours
extrême du type "mes idées sont excellentes, c'est lui
l'imbécile" ou "s'il ne m'écoute pas, c'est certainement
parce que mes idées sont mauvaises". Commencez par
vous demander si vous vous êtes exprimé avec les bons
mots. Eventuellement, demandez-lui les raisons de ses
rejets. Il vous éclairera peut-être sur des contraintes qui
s'imposent à lui et dont vous n'avez pas conscience.
Parmi les variantes possibles : "que feriez-vous si vous
receviez à 18h un dossier à boucler pour le lendemain ?"
ou "que feriez-vous si votre collaborateur refusait de suivre
vos ordres ?".

© Getty Images

Langues étrangères: attention danger

Alors que vous commencez tout juste à prendre vos


marques pendant l'entretien, voilà que votre interlocuteur se
met à vous parler en langue étrangère. Si vous n'avez pas
survendu vos compétences dans votre CV, pas de panique.
Nul besoin de vous excuser par avance en expliquant que
vous ne vous sentez pas très prêt. Vous ne ferez que
retarder le début de l'échange en donnant en plus une
mauvaise image de vous au recruteur. Il sera certainement
plus indulgent face à une personne qui se lance sans
hésiter.

Pour qu'un tel moment se passe au mieux, il est bon de ne


pas avoir trop "enjolivé" votre CV au préalable. Sachez que
pour mentionner anglais "bilingue", il faut avoir perdu
toute trace d'accent.

© Getty Images
Très motivé ou peu efficace ?

A priori, la réponse à ce type de question est sans


ambages : oui. Pourtant, les conclusions que peut en
tirer votre interlocuteur sont variées. Si vous restez tard
le soir, cela veut-il dire que votre extrême motivation
couplée avec une grande capacité de concentration vous
permet d'en faire toujours plus ? Ou est-ce tout
simplement que vous n'êtes pas assez efficace la
journée ? Idéalement, renseignez-vous sur les pratiques
de l'entreprise, en ayant un contact en interne.

Dans tous les cas, expliquez que vous privilégiez


l'efficacité au présentéisme mais ajoutez que vous
savez assumer la pression et le stress si nécessaire : ce
n'est pas quelque chose de souhaitable dans le
fonctionnement normal d'une équipe mais le moment
venu, vous savez preuve de sang-froid. Et terminez en
donnant l'exemple de cet appel d'offres qui vous avez fait
travailler tard pendant une semaine mais que vous avez
mené à bien.

© Getty Images

Les trous dans le CV

Vous vous étiez plus ou moins employé à le dissimuler dans


votre CV, ce trou dans votre carrière, et voilà que le recruteur
le pointe du doigt. Ne paniquez pas et assumez. "On n'est
pas toujours responsable de ses accidents de la vie. En
revanche, on est toujours responsable de la manière dont
on y réagit", assure la coach. En d'autres termes, ne vous
apesantissez pas sur la crise que vous avez connue
(chômage, maladie...) mais parlez de ce que vous avez fait
pendant cette période et comment vous avez rebondi. Vous
êtes-vous formé ? Avez-vous rencontré du monde ? Avez-
vous fait du bénévolat ?

Si cet arrêt était dû à un choix de vie (élever vos enfants,


projet personnel, formation...), valorisez cette période
comme une expérience à part entière. Vous y avez aussi
acquis des compétences (organisation, ouverture d'esprit...),
reste à les mettre en valeur.

© Getty Images

Après le travail...
Jusqu'où êtes-vous prêt à vous engager pour ce travail ?
Telle est en substance la question. Se lancer dans une
opération séduction en faisant miroiter une dévotion
sans borne à votre recruteur est une stratégie à
risque. A moins que ce ne soit un pré-requis du métier
(fusions-acquisitions, avocats d'affaires, responsable
risques...), n'essayez pas de jouer les supermans. On
pourrait au mieux ne pas vous croire, au pire vous prendre
au mot.

Sans compter qu'un candidat qui n'a d'autres passions


dans la vie que travailler peut inquiéter le recruteur.
"Expliquez-lui que vous êtes suffisamment bien
organisé pour maintenir un équilibre de vie, que c'est
important pour votre moral et que cela ne peut que lui être
bénéfique. Nuancez le tout en précisant que s'il y a besoin
d'un coup de collier, vous êtes là", conseille la coach.

© Getty Images

Exercice de projection : un classique


Se renseigner sur la culture de l'entreprise pour
laquelle on postule est un pré-requis. Cela vous sera
particulièrement utile si l'on vous demande de vous
projeter à 5 voire 10 ans. Essayez de savoir si le turn-over
est important, auquel cas, vous pourrez plus aisément
évoquer un avenir à l'extérieur de la société. Si vous savez
que le directeur général est arrivé comme stagiaire, axez
votre réponse sur les opportunités de mobilité interne que
vous essaierez de saisir.

Mais attention à l'effet "requin". N'allez pas dire à votre


futur manager, que vous serez bientôt excellent à son
poste à lui. "Mieux vaut élaborer sa réponse autour des
compétences et des qualités humaines que vous aurez,
vous l'espérez, développées d'ici là", conseille Emilie
Devienne. Dans tous les cas, avancez sur des oeufs, tout
est une question de dosage : un plan de vie bien
construit, oui, mais attention à ne pas le présenter de
manière trop rigide.

© Getty Images

Vie personnelle : un sujet sensible


Question très délicate, notamment dans le cas d'une jeune femme en
âge d'avoir des enfants, et qui ne devrait légalement pas être posée.
Pour autant, faut-il se braquer et refuser de répondre ? C'est
assez dangereux. "On peut répondre ainsi : 'C'est un sujet assez
sensible juridiquement mais je comprends qu'il est important de
l'aborder.' On embraye ensuite sur l'importance d'équilibre vie privée
/ vie pro avant de répondre à la question, sans entrer dans les
détails", propose Emilie Devienne.

La réponse, justement, quelle doit-elle être ? Là encore, difficile de


savoir. 'Oui, je veux un enfant' et vous deviendrez un congé de
maternité potentiel. 'Non, je n'en veux pas' et on trouvera étrange
votre choix de vie. Plutôt que d'essayer de concilier
l'inconciliable, botter en touche en disant que rien n'est encore
arrêté dans votre tête. Et si vous êtes inspiré(e), tentez un brin
d'humour et expliquez que vous avez déjà du mal à vous occuper de
votre chat !
© Getty Images

Quand on est surqualifié


En cette période de montée du chômage, le cas risque de
se présenter de plus en plus souvent. N'essayez pas de
vous justifier en avançant une pseudo passion pour le
poste en question si vous postulez pour des raisons
purement alimentaires. Reconnaissez que vos
compétences sont supérieures à celles demandées, que
cela, vous en avez conscience, aura un impact sur le
niveau du salaire. Mais précisez également que ces
compétences seront peut-être utilisées plus intensément
par la suite.

"On peut alors rebondir et demander au recruteur


quelles sont justement les pistes de développement
de l'entreprise", suggère Emilie Devienne. Attention à ne
pas formuler le tout comme un ultimatum du genre : 'si
vous ne me donnez pas tel poste à responsabilités dans
deux ans, je pars'. L'important reste de rassurer le
recruteur qui, a priori, n'a rien contre embaucher des
compétences à moindre coût.

© Getty Images

Une question d'image


C'est devenu un réflexe de bien des recruteurs : entrer le
nom du candidat dans un moteur de recherche et voir
ce qui ressort. Si vous avez pris soin de maîtriser votre
image, privilégiant le contenu professionnel, pas
d'inquiétude. Si cela sort du champ du travail, attention :
dans le cas où l'on vous découvre sous l'angle d'une de
vos passions, tournez cela à votre avantage en
expliquant qu'effectivement, vous avez une
personnalité riche et que vous n'en montrez pas
toujours toutes les facettes au bureau. Cela ne devrait
pas poser de problème tant que l'image de l'entreprise
n'est pas en cause.

Et c'est bien là que le bas blesse. Son e-réputation doit


toujours être évaluée en fonction des conséquences
potentielles pour son employeur, que l'on soit dans un
métier de représentation ou non. "Si vous avez eu des
comportements inadéquats, inutile de discuter : il a vu, le
mal est fait", estime la coach. Reste à assumer et faire le
ménage sur Internet.

© Getty Images

Evaluez votre capacité d'adaptation


Derrière cette question se cache celle de votre
adaptabilité. Bien entendu, être opérationnel le plus
rapidement possible est un indéniable atout. Sauf que
c'est rarement le cas. Une telle réponse montrerait que
vous avez mal évalué les contraintes. Au contraire, cette
question doit être l'occasion pour vous de présenter un
bilan nuancé de vos forces et de vos lacunes. Vous y
ajouterez toujours des propositions pour les combler : une
formation, du tutorat de la personne que vous remplacez...
réflechissez aux possibilités.

Les difficultés peuvent être d'ordre technique


(utilisation de tel nouveau logiciel), organisationnelles
(familiarisation avec les process internes), humaines
(temps d'intégration dans l'équipe). Plus qu'un chiffre, c'est
un diagnostic lucide de vos premières semaines qu'attend
le recruteur

© Getty Images

Votre meilleur souvenir

Cette question vous laisse carte blanche pour exposer vos atouts.
Choisissez-là avec soin : elle ne sera pas forcément la même en
fonction du poste que vous briguez. Elle peut être extra-
professionnelle, notamment puisée dans votre vie associative, mais ne
devra en aucun cas remonter à trop longtemps : on oublie donc votre
prestation inoubliable comme présentateur à la fête du lycée. Enfin, c'est
une évidence, vous devrez avoir une part active dans la réussite de cette
réalisation.

Il faut ensuite préparer sa présentation. L'essentiel est de parvenir à


donner de la cohérence à l'ensemble de votre discours. Quelques idées
fortes, répétées de différentes manières marqueront mieux l'esprit
du recruteur qu'une liste de qualités et de compétences à la Prévert.

© Getty Images

Un peu d'humour

Il est un certain nombre de questions qui visent avant tout


à voir comment le candidat réagit quand il est
déstabilisé face à une demande incongrue. Elle peut
être parfaitement hors sujet et il s'agit alors pour le
candidat de garder sa bonne humeur et ne pas tomber
dans l'agressivité ou claquer la porte.

La question de l'humour reste très bon enfant. Il faut


garder en tête que ce n'est pas la qualité de la plaisanterie
racontée qui est en jeu mais bien la manière dont vous
percevrez sa demande. Conserver votre naturel - ce qui
évidemment plus facile si vous avec une histoire drôle
ou une anecdote risible en stock. Et gardez le sourire
même si votre interlocuteur ne se déride pas d'un iota
après la chute. Après tout, l'entretien d'embauche, c'est un
exercice sérieux !

© Getty Images

L'union fait la force


Le travail en équipe, qualité incontournable du cadre du 21e siècle. La
réponse à cette question n'est donc pas difficile : "oui". Tout repose sur ce
que vous pourrez avancer ensuite. "Comme à chaque fois que vous
affirmez quelque chose pendant l'entretien, vous devrez pouvoir le
prouver, par une expérience, une anecdote", recommande Emilie
Devienne.

Et soyez précis. Racontez votre implication sur un projet marquant de votre


dernier poste, en expliquant combien de personnes étaient en contact, quel
était votre rôle, comment vous avez perçu l'expérience, quels résultats vous
avez obtenus, quelles difficultés se sont posées. Rendez votre discours
fluide, racontez-le comme une histoire : vous marquerez d'autant plus
l'esprit du recruteur. "Il ne faut pas perdre de vue que l'un de vos objectifs en
entretien est de faire en sorte que le recruteur se souvienne de vous", ajoute
© Getty Images la coach.

Pas de nom prestigieux sur le CV ?

Vous avez suivi une formation dans une université ou une


école qui ne fait jamais la Une des journaux ? Ou vous
n'avez presque pas fait d'études ? Suivez le discours du
recruteur et reconnaissez que votre formation n'a aucune
notoriété mais qu'elle n'en était pas moins instructive.
Vous aurez surtout plus d'efforts à faire pour la
présenter, là où d'autres n'auraient qu'à dire un nom.
Soyez pédagogue en somme.

Présentez les choses comme un choix et justifiez-le.


Vous n'avez pas poursuivi après le bac car vous aviez
besoin de gagner votre vie. Vous avez fait une petite école
de commerce car vous deviez rester chez vos parents...

Enfin, finissez sur une touche constructive. "Vous


pouvez expliquer que vous envisagez de reprendre les
études, pour suivre un MBA ou un Mastère", propose
Emilie Devienne. A noter que le problème est un peu le
même si vous n'avez travaillé que pour des PME
inconnues.

© Getty Images

L'heure, c'est l'heure

Encore une réponse où l'on voudrait pouvoir répondre "oui bien sûr" et
passer à autre chose. C'est évidemment difficile si vous êtes justement
arrivé en retard à l'entretien. Mieux vaut bien entendu avoir une excuse
qui tienne la route et pas seulement un manque d'organisation.

Si vous étiez dans les temps, répondez par l'affirmative à la question et


ajoutez que vous avez d'ailleurs parfaitement conscience de
l'importance des délais dans le poste que vous briguez. Vous pouvez
même donner corps à votre discours en expliquant comment vous
organisez votre emploi du temps (outils utilisés, choix des priorités...).
En revanche, évitez de pointer lourdement du doigt le retard du recruteur
lui-même pour cet entretien.

© Getty Images

Se méfier de l'amabilité
Votre interlocuteur est tout sourire. Il semble détendu et plaisante
avec vous. La partie est bien engagée vous dites-vous. Dans bien
des cas, ce sera vrai mais pas question pour autant de relâcher
la pression. Un entretien est un exercice professionnel, pas une
conversation autour d'un café.

Ne vous rembrunissez pas pour autant sous prétexte que votre


interlocuteur est trop ouvert mais restez sur vos gardes. Mettre à
l'aise les candidats au point qu'ils oublient le rôle qu'ils se
sont construit et qu'ils se révèlent tels qu'ils sont, avec leurs
imperfections, est une stratégie employée par certains recruteurs.
C'est finalement un exercice tout aussi périlleux qu'une heure
d'entretien avec un interlocuteur antipathique ou déstabilisateur.

© Getty Images

Autocritique

Jusqu'à la fin de l'entretien, ne relâchez pas votre


attention. Pour preuve cette question qui peut venir vous
désarçonner alors que vous alliez prendre congé. Il s'agit
de ne pas se laisser intimider : cela ne veut pas
forcément dire que votre prestation était mauvaise.
"Résumez ce que vous avez dit durant l'entretien, sans en
ajouter, conseille Emilie Devienne. Ne donnez pas plus
de grain à moudre au recruteur." Vous pouvez rebondir
sur un défaut - la timidité par exemple - et montrer que
vous avez su le dépasser - en faisant un effort
d'extraversion durant l'entretien.

Si vous n'êtes vous-même pas satisfait de votre


prestation, ne cherchez pas d'excuse et même, ne
l'avouez pas. "Cela reviendrait à dire au recruteur que
vous lui avez fait perdre son temps." Accentuez votre
discours sur votre potentiel, tout à fait en adéquation avec
les besoins du poste. C'est aussi votre sang-froid que
jugera le recruteur avec cette question.

© Getty Images

Vous aimerez peut-être aussi