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Cours MudLogging Maâmar Djarir

PLAN
A -Généralités sur les Hydrocarbures et roches réservoirs
1-Présentation :
2-Historique
3-Formation et accumulation :
4-Roches mères
5-Migration
• Primaire :
• Secondaire :
6-Roches réservoirs
• Sandstone réservoirs:
• Carbonate réservoirs
7-Piéges structuraux
• Anticlinal and DomeTrap:
• Salt Dome or Salt Plug Trap:
• Fault Trap:
• Stratigraphic Traps
• Lenticular trap:
• Pinch-out or lateral graded trap:
• Angular Unconformtiy Trap:
8-Les indices:
9-Réserves :
• 9-1-Les réserves prouvées
• 9-2-Les réserves probables et les réserves possibles
• 9-3-Les réserves ultimes
• 9-4-Les réserves non conventionnelles
10-récupération :
• 10-1- Naturelle :
• 10-2-Récupération assistée :
B- Appareil de forage
C- Les phases de forage
• 1-Phase 36"
• 2-Phase 26"
• 3-Phase 16"
• 4- Phase 12 ¼"
• 5- Phase 8 ⅜"
• 6- Phase 6 "
• 7- Les Tests de formations
o Test de tubage (CT: “casing test)
o Shoebond test (SBT)
o Test de formation (TF)
o LeakOff Test (LOT):
o Test de forabilité

D- Well Site Geologist


• Wellsite Geology Duties and Responsibilities Sampling Requirements
• Pre-Well Responsibilities

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• Ses taches
• Reconnaissance Lithologique : cas du champ HMD
• Company Requirements
• Material Requirements
E- Présentation du champ de Hassi Messaoud (Power point)
• Situation Géographique
• Stratigraphie
• Cadre régional
• Cadre structural
• Problèmes géologiques rencontrés durant le forage
• Problèmes géologiques rencontrés en forage dirigés

E- Le MudLogging
1- Introduction
2- Evaluation géologique
3- Evaluation Forage
4- Répartition des taches :
Rôle du chef de cabine (Data Engineer) :
Rôle du MudLogger
Echantillonnage et description
Mise en sachets
5- Drill Cuttings Evaluation
6- Fluorescence
7- Calcimétrie
8- Detection gaz
9- Les divers types de cabines (Généralités)
Standard
Cabine systéme “Off Line”
Cabine à système “On Line”
Les cabines installées sur chantiers
10- Les Capteurs
Définition
Position sur l’appareil de forage
Le calibrage des capteurs
Le rôle du superviseur
Poids au crochet. Poids sur l'outil
Vitesse de rotation
Torque sur les tiges
Vitesse d'avancement / profondeur
Pression entrée et sortie
Débit entrée et sortie
Densité entrée et sortie
Résistivité entrée et sortie :
Niveau des bassins :

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A-Généralités sur les Hydrocarbures et roches réservoirs

1-Présentation :
Le pétrole fait partie des hydrocarbures, liquide de couleur brun plus ou moins visqueux
d'origine naturelle, c’est un mélange complexe d'hydrocarbures, principalement utilisé
comme source d'énergie. Il contient des hydrocarbures saturés, à chaînes linéaires, ramifiés ou
cycliques, ainsi que des traces de soufre, d'azote, d'oxygène, d'eau salée et de métaux (fer,
nickel). On le trouve en grandes quantités dans des gisements enfouis sous la surface des
continents ou au fond des mers.

2-Historique :
Les dépôts de surface de pétrole brut sont connus depuis très longtemps. La Bible mentionne
le bitume, employé pour recouvrir l'arche de Noé. Le pétrole, remonté à la surface sous forme
de suintement de bitume, était utilisé par les peuples de Mésopotamie, il y a plus de trois
mille ans, comme mortier dans la construction des remparts, pour le calfatage des coques des
navires et pour assurer l'étanchéité des citernes et conduites d'eau, comme source d'énergie et
même comme médicament.
Connues depuis l'Antiquité, les utilisations du pétrole à des fins médicinales se sont
développées dès le XVe siècle. On attribuait alors au pétrole toutes les vertus.
Au Moyen Âge, on utilisait des sortes de grenades en terre cuite remplies de pétrole et de
salpêtre, appelées « feux grégeois », qui furent la hantise des marins : lancées d'un navire, elles
explosaient en laissant échapper le pétrole, qui s'enflammait, se répandait sur l'eau et propageait
le feu aux autres navires.
Le physicien et géologue canadien Abraham Gessner déposa, en 1852, un brevet pour obtenir,
à partir du pétrole brut, un combustible peu onéreux pour lampe, brûlant sans résidu, appelé
pétrole lampant ; en 1855, le chimiste américain Benjamin Silliman publia un rapport
indiquant la gamme de produits utiles pouvant être obtenus par distillation du pétrole.
Les premiers puits furent forés en Allemagne, en 1857. L'initiative qui rencontra le plus grand
retentissement fut cependant celle d'Edwin L. Drake, le 27 août 1859, à Titusville, en
Pennsylvanie. Drake procéda à des forages pour trouver la « nappe mère », origine des
affleurements de pétrole de Pennsylvanie occidentale. Si Drake ne put extraire qu'un pétrole
d'écoulement aisé et facile à distiller et si le puits était peu profond (23 m), sa réussite n'en
marquait pas moins le début de l'industrie pétrolière moderne. Cette découverte déclencha une
véritable ruée vers l'« or noir ».

3-Formation et accumulation :
Le pétrole s'est formé sous la surface de la Terre à la suite de la décomposition d'organismes
marins. Il y a plusieurs millions d'années, d'innombrables végétaux, micro-organismes et espèces
planctoniques, vivaient dans les océans. Lorsque les générations successives mouraient, leurs
restes se déposaient au fond des océans. Pendant des millions d'années, ils s'accumulèrent et se
mélangèrent à la boue et au limon, pour former des couches de sédiments riches en matières
organiques, le kérogène.

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4- Roches mères :
Ce sont des formations argileuses qui sont à l’origine de la formation d’hydrocarbures,
l'accumulation continue de sédiments enfouit les formations argileuses organiques à de grandes
profondeurs ; sous l'effet de la compression, celles-ci se transformèrent en roches qui devinrent
riches en hydrocarbures. ces roches contenant la matière première du pétrole sont appelées
« roches mères ». L'épaisseur de ces couches sédimentaires augmentant, la température s'éleva,
entraînant une transformation des matières organiques d'origine en substances plus simples, les
hydrocarbures, composés de carbone et d'hydrogène. Ainsi se constitua le pétrole.
Les plantes microscopique et le plancton se déposent avec de l’argile (silt and/or clay) et forment
des dépôts lors de la sédimentations en milieu anaréobic. Ses dépôts sont ensuite attaqués par des
bactéries ce qui conduit à une transformation et une altération en hydrocarbure dans des conditions
de haute pression et haute température due à l’enfouissement, ce processus nécessite des dizaines de
milliers d’années
Les argiles noires riches en matière organiques déposées au fond marin, en milieu dépourvu
d’oxygène et en condition de haute température et pression constituent la meilleure source
d’hydrocarbures ;

5-Migration des hydrocarbures :


Primaire : Le pétrole, léger, a naturellement tendance à remonter vers la surface. Lorsque
cela est possible, il s'échappe sous forme de suintements, En se déplaçant d'un pore à l'autre
ou en s'écoulant par des fractures, le pétrole migre lentement vers la surface. La migration
d’hydrocarbures de la roche mère vers des roches poreuses et perméables constitue la
migration primaire.
Secondaire :
C’est le déplacement des hydrocarbures à travers les roches perméables et poreuses, Lorsqu'il
rencontre une couche de roche imperméable avec un piége structural, une accumulation se
forme.
Primary migration is the process by which petroleum moves from source beds to reservoir rocks. Secondary
migration is the concentration and accumulation of oil and gas in reservoir rock. Evidence that petroleum does
migrate is suggested by the very common occurrence of active seeps where oil and gas come to the surface
either directly from the source rock or from reservoir rocks. In either case, the petroleum had to migrate
through rocks with enough permeability and porosity to allow the fluids to flow to the surface. Therefore,
migration involves rock properties and fluid properties, including the petroleum, moving through the rocks.
Some of the rock and fluid properties include porosity, permeability, capillary pressure, temperature and
pressure gradients, and viscosity. These and other properties will be discussed in detail in the sections to
follow.

Le plus courant des « pièges à pétrole » est l'anticlinal, qui résulte du plissement convexe de roches
stratifiées. Sous le dôme ainsi formé, on peut trouver du pétrole, prisonnier d'une couche rocheuse
imperméable. Le gaz s'amasse à la partie supérieure, tandis que la roche réservoir située sous le
pétrole est remplie d'eau.

Si l'on fore un puits pour percer la roche imperméable, on peut alors ramener le pétrole à la
surface. L'exploration pétrolière consiste essentiellement à repérer les sites susceptibles, de par
leur structure géologique, de retenir du pétrole ou du gaz.

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6-Roche réservoir :
Un réservoir est une roche assez poreuse et imperméable, capable de stocker un fluide tel que les
hydrocarbures migrateurs, pour qu’il soit accumulé, il faut :
• Une roche réservoir.
• Une couverture imperméable
• Un piége structural
Pour trouver le pétrole brut sous la surface de la Terre, les géologues doivent rechercher un
bassin sédimentaire dans lequel le pétrole et le gaz ont pu se former. Ces derniers doivent en
outre avoir eu la possibilité de migrer à travers des porosités capables de retenir de grandes
quantités de liquide. L'apparition du pétrole brut dans la croûte terrestre est limitée par ces
deux conditions, qui doivent être remplies simultanément, en plus des dizaines de millions
d'années nécessaires à sa formation.

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Les études sismiques fournissent des informations extrêmement précieuses. Cette méthode
consiste à envoyer dans le sol des ondes sonores, réfléchies par les différentes surfaces rocheuses.
On mesure alors le temps que mettent les ondes pour revenir à la surface. Ces études peuvent
également indiquer la nature des roches, car des roches différentes auront des vitesses de
transmission différentes. On peut produire ces ondes sismiques en faisant exploser une charge de
dynamite à quelques mètres de profondeur, à l'aide de camions vibrateurs ou bien encore de
décharges d'air comprimé en mer. Les études sismiques les plus complexes sont les études
tridimensionnelles, qui permettent, grâce à une meilleure connaissance du sous-sol, la découverte
de pièges complexes ou de petite taille et un plus grand taux de réussite en matière de forage
d'exploration. Les données enregistrées sont traitées par des ordinateurs puissants qui donnent
une image tridimensionnelle, très précise, des formations rocheuses et de la structure du sous-sol
dans la zone étudiée.
Malgré toutes ces techniques sophistiquées, seul un forage permettra de confirmer la présence de
pétrole.
Les réservoirs les plus répondus sont de nature carbonatée et gréseuse :

6-1-Sandstone reservoirs: are generally created by the accumulation of large amounts of clastic sediments
which is characteristic of depositional environments such as river channels, deltas, beaches, lakes and
submarine fans.Sandstone reservoirs have a depositional porosity and permeability controlled by grain size,
sorting, and packing of the particular sediments. Diagenetic changes may include precipitation of clay
minerals in the pore space, occlusion of pores by mineral cements, or even creation of additional pores by
dissolution of some sediments.

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6-2-Carbonate reservoirs: are created in marine sedimentary environments with little or no clastic material
input and generally in a location between 30° north and south of the equator. Porosity types of carbonate
reservoirs include vuggy (pores larger than grains), intergranular (between grains), intragranular or cellular
(within grains), and chalky. Diagenetic changes such as dolomitization, fracturing, dissolution, and
recrystalization (rare) are extremely important because they have the ability to create very effective secondary
porosity. Cementation, another type of diagenesis, generally reduces porosity and permeabilité

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7- Structural Traps:
Structural traps are created by the deformation of rock strata within the earth’s crust.This deformation can be
caused by horizontal compression or tension, vertical movement and differential compaction, which results in
the folding, tilting and faulting within sedimentary rock formations.

• Anticlinal and DomeTrap:


Le plus courant des « pièges à pétrole » est l'anticlinal, qui résulte du plissement convexe de
roches stratifiées. Sous le dôme ainsi formé, on peut trouver du pétrole, prisonnier d'une couche
rocheuse imperméable. Le gaz s'amasse à la partie supérieure, tandis que la roche réservoir située
sous le pétrole est remplie d'eau.

The rock layers originally laid down horizontally then folded upward into an arch or dome.
Later,hydrocarbons migrate into the porous and permeable reservoir rock. A cap or seal (impermeable
layer of rock) is required to permit the accumulationof the hydrocarbons.

• Salt Dome or Salt Plug Trap:


A trap created by piercement or intrusion of stratified rock layers from below by ductile nonporous salt. The
intrusion causes the lower formations nearest the intrusion to be uplifted and truncated along the sides of the
intrusion, while layers above are uplifted creating a dome or anticlinal folding. Hydrocarbons migrate into the
porous and permeable beds on the sides of the column of salt. Hydrocarbons accumulate in the traps around
the outside of the salt plug if a seal or cap rock is present.

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• Fault Trap:
The faulting of stratified rock occurs as a result of vertical and horizontal stress. At
some point the rock layers break, resulting in the rock faces along the fracture moving or slipping past each
other into an offset position. A fault trap is formed when the faulted formations are tilted toward the vertical.
When a non-porous rock face is moved into a position above and opposite a porous rock
face, it seals off the natural flow of the hydrocarbons allowing them to accumulate.

• Stratigraphic Traps
Stratigraphic traps are formed as a result of differences or variations between or within stratified rock
layers, creating a change or loss of permeability from one area to another. These traps do not occur as
a result of movement of the strata.

• Lenticular trap: A porous area surrounded by non-porous strata. They may be formed from
ancient buried river sand bars, beaches, etc.

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• Pinch-out or lateral graded trap: A trap created by lateral differential deposition when the
environmental deposition changes up-dip.

• Angular Unconformtiy Trap: An angular unconformity is one in which older strata dips at an
angle different from that of younger strata.

An angular unconformity trap occurs when inclined, older petroleum bearing rocks are subjected to the forces
of younger non-porous formations. This condition may occur whenever an anticline, dome or monocline are
eroded and then overlain with younger, less permeable strata.

8-Les indices:

Crude Oil : L e pétrole se trouve à l’état liquide, brun plus ou moins visqueux d'origine naturelle,
mélange complexe d'hydrocarbures, principalement utilisé comme source d'énergie. Il est mis en
évidence durant la surveillance géologique à l’aide de la fluorescence

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Asphalt : Asphalt is a dark colored solid to semi-solid form of petroleum (at surface temperatures and
pressures) that consists of heavy hydrocarbons and bitumens. It can occur naturally or as a residue in the
refining of some petroleums. It generally contains appreciable amounts of sulphur, oxygen, and nitrogen and
unlike kerogen, asphalt is soluble in normal petroleum solvents. It is produced by the partial maturation of
kerogen or by the degradation of mature crude oil. Asphalt is particularly suitable for making high-quality
gasoline and roofing and paving materials.

Natural Gas:
There are two basic types of natural gas, biogenic gas and thermogenic gas. The difference between the two is
contingent upon conditions of origin.
• Biogenic gas is a natural gas formed solely as a result of bacterial activity in the early stages of
diagenesis, meaning it forms at low temperatures, at overburden depths of less than 3000 feet, and
under anaerobic conditions often associated with high rates of marine sediment accumulation. Because
of these factors, biogenic gas occurs in a variety of environments, including contemporary deltas of
the Nile, Mississippi and Amazon rivers. Currently it is estimated that approximately 20% of the
worlds known natural gas is biogenic.
• Thermogenic gas: is a natural gas resulting from the thermal alteration of kerogen due to an
increase in overburden pressure and temperature. The major hydocarbon gases are: methane
(CH4 ), ethane (C2H6), propane (C3H8), and butane (C4H10).

• Condensates: Condensates are hydrocarbons transitional between gas and crude oil (gaseous in the
Sub surface but condensing to liquid at surface temperatures and pressures). Chemically, condensates consist
largely of paraffins, such as pentane, octane, and hexane.

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9-Réserves :

L'estimation des réserves de pétrole et de gaz naturel dans le monde est l'objet de discussions
continuelles. Il n'existe pas de définition des réserves admise par tous. Cependant, les experts
retiennent généralement quatre catégories.

1-Les réserves prouvées


Les réserves prouvées correspondent aux quantités d'hydrocarbures récupérables avec une
quasi-certitude, à partir de réservoirs connus, forés aux conditions économiques et
technologiques du moment. À la fin de l'année 1995, les réserves prouvées atteignaient
137,4 milliards de t, soit l'équivalent de quarante-cinq ans de production au rythme actuel. Le
Proche-Orient possède 65,5 p. 100 des réserves mondiales, l'Amérique latine, 12,8 p. 100,
l'Europe, 7,4 p. 100, l'Afrique, 7,3 p. 100, l'Extrême-Orient, 4,4 p. 100 et les États-Unis,
2,7 p. 100. Au total, la part de l'OPEP atteignait 77,2 p. 100 du total mondial au début de
1996.
2- Les réserves probables et les réserves possibles
Les réserves probables sont les quantités potentiellement récupérables des réservoirs connus.
Les réserves possibles sont les quantités d'hydrocarbures susceptibles d'être découvertes à
partir de réservoirs encore inconnus, et extraites à des conditions techniques et économiques
envisageables pour les trente années à venir.
3 -Les réserves ultimes
Les réserves ultimes sont constituées par l'addition des réserves prouvées, probables et
possibles. Des études récentes évaluent ces réserves à 215 milliards de t de pétrole brut, et à
environ 278 000 milliards de m3 de gaz naturel.
4 -Les réserves non conventionnelles
Les réserves non conventionnelles correspondent aux schistes bitumineux, aux sables
asphaltiques et aux pétroles extra-lourds. Le potentiel théorique de ces réserves est de l'ordre
de grandeur des réserves précédentes. Les réserves de pétroles extra-lourds et de sables

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asphaltiques ont été estimées, au congrès mondial de Buenos Aires en 1991, à environ
176 milliards de t, réparties principalement entre le Canada, la CEI et le Venezuela.
Le risque à court terme de pénurie physique est donc à écarter. Il faut néanmoins apporter une
attention soutenue au renouvellement des réserves mondiales et surtout à leur répartition
géographique. Les derniers événements de la guerre du Golfe ont rappelé le caractère
stratégique de cette matière première dans les économies modernes.

10- La récupération :

10-1- Naturelle : Après avoir démonté les derricks, on équipe la tête de puits d'un jeu de
vannes appelé « arbre de Noël », destiné à contrôler le débit du pétrole. Lorsque la différence
de pression est suffisante, le pétrole remonte naturellement vers la surface. Le plus souvent, il
est nécessaire d'installer des pompes à balancier. Cette extraction dite « primaire » permet de
récupérer de 20 à 30 p. 100 du pétrole présent dans le réservoir. Le pétrole est ensuite
acheminé à une station de traitement, où il est débarrassé de l'eau, du gaz et des impuretés
qu'il contient.

10-2-Récupération assistée
La récupération de type « secondaire » est obtenue par l'injection, au moyen de puits
spéciaux, de fluides tels que le gaz extrait du puits associé au pétrole et fortement comprimé
ou du gaz de pétrole liquéfié (butane / propane) ou encore de l'eau, cette dernière pratique
étant courante, mais moins efficace.
La récupération de type « tertiaire » agit sur les caractéristiques physiques du pétrole. On
peut employer des méthodes thermiques, des méthodes par entraînement par fluide miscible,
des méthodes chimiques ou des méthodes de forage. Les méthodes thermiques consistent à
réduire, par la chaleur, la viscosité du pétrole pour faciliter sa migration dans les roches
poreuses. On l'obtient par injection de vapeur ou par combustion souterraine. Pour
l'entraînement par fluide miscible, on utilise le gaz carbonique ou des hydrocarbures légers
(butane / propane). Dans les méthodes chimiques, l'objectif est de réduire les forces
capillaires qui contribuent à retenir les hydrocarbures dans la roche. On utilise des polymères
ou des « micro-émulsions » (mélange d'huile, d'eau, d'alcool et de tensioactifs).
Les progrès dans les outils et les techniques de forage sont aussi mis à profit. On peut citer, à
titre d'exemple, le forage en petit diamètre (slim hole), le forage dévié, appelé aussi forage
horizontal, et le forage multidrains, qui permettent de réaliser des architectures de puits de
plus en plus complexes.

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B- Appareil de forage
1 La plate forme Génie civil
Accès et piste
Dimensions et orientation
La cave
Tube guide
Caniveaux autour de la plate forme
Tranchées de dégagement des vibrateurs au bourbier
Fosse pour brûlage de déchets
Mode et source d’alimentation en eau
Bourbier
Plate forme camp
2. Environnement de l’appareil.
Véhicules et moyens de manutention -ambulance ....etc.
Atelier du mécanicien + électricien .Atelier des sondeurs
Camp de vie et mini camp

3..CIRCUIT BOUE BASSE PRESSION


4..MAT, HABILLAGE DU MAT, SUBSTRUCTURE ;
mât et substructures.
Passerelle d'accrochage
Passerelle de tubage.
Plan incliné, Racks à tiges.
5. MATERIEL DE LEVAGE ET DE ROTATION.
Treuil de forage et câble.
Moufle fixe, moufle mobile, crochet.
Tête d’injection, tiges d'entraînement
Table de rotation.
6. PLANCHER DE FORAGE.
Matériel de base nécessaire sur le plancher et clés de forage Poste de commande du chef de
poste (pupitre).
Cabine du chef de poste ( Dog house ) .
7. GARNITURES DE FORAGE ET MATERIEL DE FOND.
Tiges et tiges lourdes.
Masses tiges.

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Stabilisateurs + aléseurs.
Réductions, plaques de déblocage outils, Calibres outils, Siègetotco, Gray valves.
Elévateurs.
Cales et collier de sécurité.
Matériel de repêchage.
Carottier.
8. MATERIEL DE MANUTENTION TUBAGE
Cales à main et tables de tubage.
Élévateurs à porte et élévateurs à slips.
Elévateurs de remorque et protecteurs rapides.
Calibres de tubage .
9.POMPES A BOUE ET CIRCUIT HAUT PRESSION
Pompes à boue et circuit haute pression .
Equipement de rechange .
Chiksans+ flexibles .
10.B O P , MATERIEL TETE DE PUITS ET SYSTEME KOOMEY
Obturateurs ( B.O.P ) .
Mudcross , spooladapters,killet chokelines, choke manifold .
Bloc hydrauliqueKoomey.
Matériel de test .
Panel de commande à distance .
11. PUISSANCE :
Groupe électrogènes (de forage)
Compresseurs d’air
Pompes centrifuge à gaz oil.
Bacs à gaz oil

C- Les phases de forage


1-Phase 36"
Sur certains emplacements où il y a risques importants de pertes dans les terrains de surface, la Fiche
Puits sur le programme de forage prévoit que le puits débute par une phase 36’’ et précise sa cote
d’arrêt.
Ce forage vertical couvre depuis la surface les niveaux non consolidés du Mio-Pliocène.
Un tubage 30’’ sera descendu et cimenté.
Risques particuliers :
- Instabilité de parois du puits.
- Pertes partielles ou totales.
Paramètres de forage :
Débit: forer avec un débit réduit 1000 / 1300 lpm (forage avec une seule pompe)
Poids: 0 à 5 tonnes,
Rotation: 60 à 80 tours/mn.
Préparation Boue : 24 heures avant le début du forage fabriquer dans les bacs de circulation et
de réserve un volume minimum de 350 m3 de boue bentonitique, voire plus selon la capacité de
L’appareil.

2-Phase 26"
Forage vertical jusqu’à 30 à 40m dans le Sénonien anhydritique.
Tubage 18 ⅝" cimenté jusqu’en surface.
Mise en place de la tête de puits 20 ¾" 3000 et du BOP 21 ¼" 2000.
Risques particuliers :

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-pertes partielles ou totales dans les niveaux carbonatés du Mio-Pliocène et les calcaires
dolomitiques du Sénonien, peuvent être à l'origine de l'éboulement des sables de surface pouvant
aller jusqu'à la déstabilisation de l'appareil de forage.
Paramètres de forage :
Débit: de la surface à la dalle calcaire, forer avec un débit réduit 2500 à 3000 l/mn,
ensuite passer au débit normal de 3500 à 4000 l/mn.
Poids: 0 à 25 tonnes, limité selon l'avancement comme indiqué dans le § 2 ci-après
Rotation: 80 à 120 tours/mn
Boue bentonitique, densité 1,06.
Produit en stock

3-Phase 16"
L’objectif de cette phase intermédiaire est de tuber en 13’’3/8 les formations du Crétacé et une partie
du Jurassique (l’Argileux et le Lagunaire ).
Ces formations ne supporteraient pas la densité requise pour continuer dans le Lias juste en dessous.
La cote d’arrêt a été fixée à environ 110 mètres dans le Dogger Lagunaire en fonction de l’anhydrite
s’y trouvant. On essaiera de positionner le sabot après avoir observé un ralentissement sur au moins 4
mètres.
Risques particuliers :
- Coincement dans le Turonien / Cénomanien
- Venues d’eau douce de l’albien
Boue à émulsion inverse, densité 1,18 à 1,25.
Tubage 13 ⅜", cimenté avec 3 laitiers jusqu’à couvrir le tubage 18 ⅝"de 200 mètres.
Mise en place du BOP 13 ⅝" 5000.
Anhydrites :
Les difficultés à prévoir pourront provenir des différents bancs d’anhydrite rencontrés en cours de
forage depuis le Sénonien tout en haut de la phase jusqu’au Dogger Lagunaire tout en bas.
Il est recommandé d’ajuster les paramètres de forage avec la plus grande vigilance lors du forage
de ces bancs d’anhydrite.
En effet, dans des cas fréquents l’outil PDC a été remonté prématurément avec des cutters cassés,
manquants et des usures importantes empêchant la poursuite du forage de la phase.
Albien :
Augmenter progressivement la densité de la boue afin de pénétrer dans l’Albien avec une densité de
1,25.
Aptien :
Réduire les paramètres de forage 30m avant le top présumé de l’Aptien afin de ne pas user l’outil
prématurément. Toutefois, cette marge reste tributaire des incertitudes sur les top des formations.
Augmenter la densité de boue progressivement de façon à être impérativement à 1,25 au toit de
l’Albien.

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Entamer le forage avec une densité de 1.18 à 1.20 qui sera augmentée par dilution avec des
volumes barytés de façon à toper l’Albien avec une densité de 1.25 à maintenir jusqu’à TD.
Maintenir le pourcentage des LGS inférieur à 6%, par le biais de dilution et l’optimisation des
appareils d’élimination mécanique des solides. ( choix de toiles de tamis, ‘’baryte recovery system’’
et ‘’mud cleaner’’ utilisés en continu )
Paramètres de forage :
LPM : 1800 l/mn
RPM : 50 à 80 t/mn
WOB : + bas que possible, augmenté prog, max :3t

4- Phase 12 ¼"
But de la phase: isoler les terrains du Jurassique (du Dogger lagunaire au Trias argileux) où une boue
de densité 2,00 à 2,07 est nécessaire pour tenir les bancs d'argiles fluentes du TS2.
Forage jusqu'à 20 m VD avant le repère G35, avec une partie verticale puis une partie déviée.
Risques particuliers:
- Venues d'eau chlorurée calcique du LD2, déstabilisant par diffusion progressive et en particulier
lors des arrêts de circulation.
- Coincements au niveau des argiles fluentes du TS2.
- Pertes de circulation en cours de tubage et de cimentation.
Boue à émulsion inverse. Densité initiale 1,90-2,00, augmentée à 2,02-2,07 avant le LD2.
Tubage 9 ⅝" cimenté en un seul étage jusqu'à couvrir le tubage 13 ⅜" de 300m.

5- Phase 8 ⅜"
L’objectif de cette phase est de poser le liner 7’’ dans le réservoir en traversant le TAG, Trias
Argileux Gréseux avec une boue de densité 1,50 à 1,52.
Le top du liner : le hanger sera positionné 50 mètres au-dessus du LD2.
Le sabot du liner 7" est posé dans le Cambrien, en le pénétrant de 2/ 3 m en profondeur verticale VD,
sous la discordance Hercynienne.
Les terrains du Trias argilo-gréseux (TAG) sont le siége de rares zones à pertes et non virulentes
selon la position ou l'on se trouve sur le champ.
Boue à émulsion inverse, densité 1,52.
La boue de la phase précédente sera reconduite pour le forage de cette phase, son rapport Huile /Eau
sera maintenu à 85/15, et la densité sera rabaissée à la valeur requise 1,50 par dé-barytage en utilisant
les deux centrifugeuses et par dilution avec une boue neuve pendant l’interphase.
- Le rapport Huile /Eau et toutes les autres caractéristiques seront réajustés en fonction du
programme.

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- Procéder à un changement de densité de boue qui se fera pendant le re forage des équipements de
cimentation.
- Un bouchon visqueux à d= 1,50 sg sera pompé entre les 2 boues.

6- Phase 6 "
But de la phase:
- forer un drain dans le réservoir. Profil de la phase selon la Fiche Puits: build up éventuel, puis
partie stabilisée ou drop off.
- mettre en production le drain, soit en découvert, soit après mise en place d'un liner 4 ½".
Risques particuliers:
- risques de pertes dans les zones fissurées ou très perméables.
- risques de venues de gaz, particulièrement à proximité de puits injecteurs de gaz.
- risques de coincements par pression différentielle.
- instabilité des parois.
- risques de side track en reforage des sections à fort dog leg.

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Boue à émulsion inverse, densité selon pression du réservoir, avec phase eau saturée au Na Cl.
Alourdie si nécessaire au CaCO3 (pas de baryte qui pourrait endommager le réservoir).

Bouchons de nettoyage :
Bouchon type: un bouchon à basse viscosité de 5 m3 (yield < 6 ) suivi d'un bouchon à haute
viscosité de 5 m3 (yield > 20 ).
Lorsque c'est possible tourner la garniture pendant la circulation des bouchons afin d'améliorer
le déplacement des cuttings.

Produits en stock

BOUCHONS DE COLMATAGE DES PERTES :

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Composition type de bouchons à base de CaCO3

Complétion : Type de complétion défini après les diagraphies (logging TLC) et les essais de
production
(DST) du drain.

7-Les Tests de formations :


Plusieurs tests en pression sont réalisés pour déterminer la résistance en pression d’un puits. Chaque
test a un objectif bien précis.

1-Test de tubage (CT: “casing test”):Le test de tubage a pour but de vérifier l’intégrité du tubage,
soit après la fin du déplacement, soit après lereforagede la DV, soit juste avant dereforerle sabot. La
pression du test est calculée pour avoir une densité équivalente supérieure à celle obtenue lors des
tests en pression suivants éventuels.
En général, la pression de test du tubage est choisie à 60% de la valeur de la résistance à l’éclatement
du tubage en question.

2-Shoebond test (SBT):Le SBT a pour but de vérifier l’intégrité de la cimentation du sabot après
reforage des équipements et du puisard. La pression visée par le test est calculée à une valeur
suffisante pour tester l’étanchéité de la gaine de ciment en tenant compte de la densité de la boue.

3-Test de formation (TF):Le test de formation a pour but de déterminer si le découvert résiste à une
pression fixée. Cela permet de vérifier la faisabilité d’une phase de forage (adéquation de la densité
maximale avec la résistance du découvert, pression admissible en cimentation,...).

4-LeakOff Test (LOT):Le LOT a pour but de déterminer la résistance du découvert. Il consiste à
monter en pression le découvert du puits jusqu’à la pression d’injectivité (que l’on nomme alors
pression de LOT).Dans tous les cas, la règle suivante doit être respectée, à une profondeur donnée
(sabot du dernier tubage):

5-Test de forabilité : Le test de forabilité permet de déterminer la valeur optimale du couple poids /
rotation afin d'obtenir la meilleure vitesse d’avancement.
Ce test s'effectue pendant le forage sans préparation particulière ni arrêt.
Son principe est simple :
-Recherche dans un premier temps du poids optimum
-Recherche dans un deuxième temps de la vitesse de rotation optimale

IAP Boumerdes Juin2007 20


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Ce test devra être fait régulièrement (En moyenne une fois par poste) et
systématiquement après chaque changement d'outil et/ou de
changement de formation à forer.

C- Well Site Geologist

1-Wellsite Geology Duties and Responsibilities Sampling Requirements


Once the sampling requirements have been ascertained, they should be passed on to the mud-logging
contractor. Sufficient sample boxes, sample bags, sample envelopes, and sample vials should be
present at the wellsite. If they are not, it is essential that the geologist be aware of the lead time
required for their acquisition. Particular care should be taken over bulky items such as geochemical
cans or core boxes as these may require special transportation. In addition to those required for the
sample intervals, extra bags or envelopes should be available for “spot” or “hot shot” samples. A
sample is useless if the test/drilling conditions and depth data are not indicated on the sample
container. Also, the names and addresses of
sample recipients should be obtained for the efficient dispatch of the samples. Sample catching and
packaging is usually the job of the mud-loggers, however the geologist must be aware of the correct
methods, intervals and requirements to ensure that data quality is maintained. It is always best to take
more samples of anything that may be required (for later reference), even without specific
instructions. These samples can always be removed if deemed unnecessary.

2-Pre-Well Responsibilities
Generally, the Wellsite Geologist will be notified that they will be responsible for a well some time
before the well is spudded. This time period should be spent, either collecting all available
information or
reviewing the already collected information. If the geologist has the responsibility to collect the
information pertaining to the well, the process should be exhaustive and thorough. General
information concerning a field or specific information for a well can be obtained from the oil
company owning the field, well log libraries, production reporting services, oil industry journals,
regulatory agencies, and from communication within the oil company. Once collected, the
information is used by the Wellsite Geologist to come
up with a “most probable” scenario as to what the subsurface adjacent borehole will look like. An
open mind must be maintained when looking for hydrocarbons. Since the unknown is frequently
confused with the unattractive. It is also important to guard against negative thinking, resulting from
limited data. At the same time, it is important to remain optimistic and realistic when reviewing the
data. It should be remembered that oil and gas are common substances in sedimentary basins.
The types of information that should be collected include:
Geologic Maps
During the preliminary stages, much of the geological effort is directed towards drafting subsurface
maps or reviewing previously drafted maps, covering the perspective field. Whether drafting or
reviewing, it must be
remembered that a map is never finished, but the map must be as complete as possible with the data
available at the present time. It is best to remember that the subsurface is usually much more
complex than is generally envisaged. With regards to early subsurface maps, many early rotary holes
were drilled unintentionally crooked by as much as 40 to 50 degrees, with no surface indications
apart from “pay dirt” being absent or it occurring much deeper than expected. Consequently, early
geological data and subsurface maps require very thorough investigation.
Dry Holes

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Dry holes should never be considered fruitless, because valuable data can be obtained from the well
even if no hydrocarbons were indicated. Successful exploration, in many cases, requires that many
dry holes be
drilled (even though the aim of the industry is to drill as few dry holes as possible). When reviewing
well data, it is prudent to note that dry holes may be due to the following:
1. The trap was absent or open: This can be due to poor seismic quality or incorrect interpretation of
data
2. The trap shifted position: This may be due to faulting or folding
3. A crooked hole: Traps formed by faults, and those around the flanks of salt diapirs require
highly accurate directional drilling,
3-Les taches du géologue de chantier (Well site geologist):
Evaluation géologique avant le début du forage sur la base des offset wells
Détermination des objectifs primaires et secondaire sur le puits
Données les cotes d’arrêt des différents casings
Données les tops des étages géologiques
Assure le bon fonctionnellement de la cabine Mudlogging
Veuille à l’installation et au démarrage de la cabine Mudlogging.
Contrôle la description des cuttings
Veuille au calibrage du dégazeur
Evalue les indices probables
Assure une bonne communication entre le personne du chantier et celui de la cabine ML
Détermine les zones susceptibles à pertes de boue
Assiste à l’accouchement de la carotte
Veuille à la mise en caisse et le marquage des carottes
Mise à jour et vérification du masterlog (log habillé).
Détection et correction des horizons marqueurs
Sélection du programme et des intervalles pour le logging
Changement du well plan pour les puits déviés en fonction des objectifs
Donnée la cote d’arrêt finale
Assure l’interprétation des log électrique sur chantier pour la prise de décision.
Veuille à un échantillonnage correct suivant les consignes données et à la non contamination
des samples.
Communiquées toutes les informations géologiques pouvant aidé le foreur (lithologie,
pondage, dureté de la formation, intrusifs, présence de faille, zone fissuré,….)
Assure la description des carottes.
Assure l’établissement de documents géologiques : Log habillé, Log de carottage, fiche à
carotte, rapport d’activité journalier, rapport de fin de forage, rapport d’incident,
d’instrumentation, d’abandon de puits,…).

4-Reconnaissance lithologique des étages géologiques Champ de Hassi Messaoud


Mio- pliocène
Son épaisseur moyenne est de 225 mètres.
1°/ le Mio- pliocène commence de 0 m (surface) avec une épaisseur moyenne de 250m.
2°/ Composé de : Croûte calcaire et gypse en surface, de sable et argile sableuse
jaunâtre à rougeâtre, fine à grossière, comportant à la base des bancs marno-calcaires
Eocène
Son épaisseur moyenne est de 110 mètres.
1°/ L’éocène est topé suite apparition de la dolomie blanche.
2°/ Chute de l’avancement.
3°/ Formation: Dolomie blanche, dolomie calcaire ou argileuse blanche à grise, localement à silex.

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Sénonien
Son épaisseur moyenne est de 450 mètres.
A la base , une série lagunaire présentant des bancs massifs de sel et des alternances d'anhydrite ,
dolomie et d'argile grise , au sommet une série carbonatée présentant des bancs de calcaire
dolomitique argileux et des bancs d'anhydrite .
Sénonien Carbonaté
Son épaisseur moyenne est de 105 mètres.
1°/ Le sénonien carbonaté est topé suite apparition d’un banc d’anhydrite massive blanche d’environ
15 m d’épaisseur.
2°/ Chute d’avancement.
3°/ Formation: Anhydrite massive blanche au sommet et dolomie argileuse, marne dolomitique à la
base.
Sénonien anhydritique
Son épaisseur moyenne est de 205 mètres.
1°/ Le sénonien anhydritique est topé suite apparition de l’anhydrite.
2°/ Chute de l’avancement.
3°/ Formation: Anhydrite massive et marne ou argiles dolomitique dans les premiers 70 m, pour le
reste : des séries de marne dolomitique, des argiles grises à verdâtres, une dolomie argileuse grise à
rares intercalations d’anhydrite blanche.
Sénonien Salifère
Son épaisseur moyenne est de 140 mètres.
1°/ Le sénonien salifère est topé suite apparition d’un banc d’anhydrite d’environ 10 m d’épaisseur,
et se termine par un autre banc d’épaisseur identique.
2°/ l’avancement est un peu lent au top et au bottom.
3°/ Formation: Sels massifs blancs encadrés d’anhydrite et comportant des argiles salifères ou
anhydritiques.
Turonien
Son épaisseur varie de 70 à 120 mètres. Moyenne : 105 m.
1°/ le turonien est topé suite apparition des calcaires blancs.
Alternance de calcaire argileux, calcaire dolomitique et calcaire crayeux; Au sommet apparaissent
les bancs de calcaire. Le Turonien présente une nappe d'eau salée.
2°/ l’avancement devient rapide par apport la base du sénonien salifère.
3°/ Formation (99% calcaire): Alternance de calcaire beige vacuolaire et de calcaire blanc crayeux.
Cénomanien
Son épaisseur moyenne est de 145 mètres.
1°/ le cénomanien est topé suite apparition d’un banc d’anhydrite d’environ 3 à 5m d’épaisseur.
Alternance d'anhydrite et d'argile rouge-brun, de marne grise et de dolomie.
La limite Cénomanien-Albien coïncide avec le passage des séries évaporitiques aux séries plus
gréseuses de l'Albien.
2°/ l’avancement devient un peu lent.
3°/ Formation : Alternance d’anhydrites blanche et grise compacte et d’argile verte localement
plastique ou dolomitique au top. Argiles grise et verte gypseuse injectées d’anhydrite à rares passées
de dolomie argileuse et d’anhydrite ou bottom.
Albien
Son épaisseur moyenne est de 325 mètres.
1°/ l’Albien est topé suite apparition du premier banc de sable ( 5 m d’épaisseur ). (Top du
Vraconien qui est constitué essentiellement d’argile)
Constitué de grès et de sable fin , avec des intercalations d'argile silteuse, l’Albien représente une
immense nappe aquifère.

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2°/ l’avancement : Plus ou moins lent ( Vraconien : partie sommetale d’Albien) et rapide dans les
sables de ce dernier.
Aptien
1°/ l’Aptien est topé suite apparition de la dolomie microcristalline beige. Il présente une épaisseur
moyenne de 24 m. (La vitesse ROP est très nette dans cet étage)
Son épaisseur est de 24 mètres.
Il est représenté par deux bancs dolomitiques encadrant un niveau argileux.
La limite Aptien-Barrémien coïncide avec la barre calcairo-dolomitique qui représente un bon repère
sismique.
2°/ l’avancement devient très lent.
3°/ Formation : dolomie microcristalline beige.
Barrémien
1°/ le Barrémien est topé suite apparition de l’argiles et disparition de dolomie.
Son épaisseur moyenne est de 260 mètres.
Il est formé de grès fins à moyen carbonaté à plages d’anhydrite, alternant avec des niveaux d'argile
gréseuse et dolomitique.
2°/ l’avancement deviens très rapide par apport la dalle de l’aptien.
3°/ Formation : alternance de grès moyen à grossier, rouge ou blanc compact, à ciment argileux ou
argilo- dolomitique, de sable grossier, d’argile silteuse parfois gypseuse et de rares passées
dolomitiques, au bottom.
Néocomien
1°/ le Néocomien est topé suite apparition des argiles grises et vertes gypseuses.
Son épaisseur est de 205 mètres.
Il comprend deux niveaux, à la base un terme gréseux constitué de grès et de quelques passées
d'argiles avec des passées de grès, au sommet un terme argileux représenté par des argiles avec
nombreuses intercalations de calcaire et de dolomie.
2°/ l’avancement devient très lent.
3°/ Formation : Argile grise et verte gypseuse au top et argiles verte et brune gypseuse quelquefois
dolomitiques à passées silteuses et grès blancs ou rose au milieu, Argile brun rouge et verte souvent
dolomitique ou gypseuse à la base.
Le Jurassique : Son épaisseur moyenne est de 844 mètres.
Le Jurassique est un ensemble argilo-grèseux à intercalations de calcaire au sommet (Malm) et à
alternances de faciès lagunaires et marins à la base (Dogger et Lias).
Malm
1°/ le Malm est topé suite apparition d’un banc de 4 à 5m d’épaisseur de dolomie cristalline, après un
banc de 7 à 10 m d’anhydrite.
Son épaisseur moyenne est de 230 mètres.
Il est caractérisé par les dépôts d'argile et de marne avec des intercalations des bancs de calcaire et
dolomie accompagnés de quelques traces d’anhydrite. Le Malm commence et se termine par une
dalle carbonatée (Carbonates + Anhydrite)
2°/ l’avancement devient très lent.
3°/ Formation : dolomie cristalline grise, souvent argileuse et argiles bariolées silteuses au
dolomitiques grises de dolomie et de grés ou à inclusions d’anhydrite, calcaire gris argileux ou
dolomitique à la base (25 à 30 m)
Dogger Argileux
Son épaisseur moyenne est de 105 mètres.
1°/ le D. Argileux est topé suite apparition de 100% d’argile après la disparition des carbonates de la
base du Malm.
2°/ l’avancement devient très rapide par apport à la base du Malm.

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3°/ Formation : Série d’argiles bariolées silteuses ou dolomitiques, à fines passées de marnes
dolomitiques et de calcaire argileux.
Dogger lagunaire
Son épaisseur moyenne est de 225 mètres.
1°/ le D. Lagunaire est topé suite apparition du 1er banc d’anhydrite
2°/ l’avancement devient plus lent.
3°/ Formation : Alternance d’anhydrite compacte blanche à grise, d’argile, marne et de dolomie
argileuse grise.
Lias dolomitique (LD1)
Son épaisseur moyenne est de 75 mètres.
1°/ Un banc d’argile de 4 à 5 m d’épaisseur au TOP. Et au bottom.
2°/ l’avancement devient plus ou moins rapide.
3°/ Formation : Alternance d’anhydrite d’argile et de dolomie.
Lias salifère (LS1)
Son épaisseur moyenne est de 95 mètres.
1°/ Un banc d’anhydrite de 4 à 5 m d’épaisseur au TOP. Et de 7 à 10 m au bottom.
2°/ l’avancement devient plus ou moins lent.
3°/ Formation : Alternance de sel blanc, d’anhydrite blanche à grise et d’argile à anhydrite ou
dolomitique
Lias dolomitique (LD2)
Son épaisseur moyenne est de 55 mètres.
1°/ Un banc de dolomie de 5 à 6 m au TOP. Et un banc de 2 à 3 m d’épaisseur au bottom.
2°/ l’avancement devient plus ou moins rapide.
3°/ Formation : Alternance d’anhydrite blanche ou grise compacte d’argiles versicolores et de bancs
de dolomie grise ou beige vacuolaire.
3°/ Ondes acoustiques (Sonique) ≈ 50 à 80.
Lias Salifère (LS2)
Son épaisseur moyenne est de 65 mètres.
1°/ Un banc de 5 m d’épaisseur de Sel blanc massif au TOP.
2°/ Avancement plus ou moins rapide.
3°/ Formation : Sel blanc massif à intercalations d’argiles brun rouges plastiques
Lias dolomitique (LD3)
Son épaisseur moyenne est de 30 mètres.
1°/ Calcaire dolomitique ou argileux, dolomie argileuse et argiles brun rouges anhydritique.
2°/ Formation plus ou moins radioactive GR≈25 à 50 API.
3°/ Un banc d’argile de 6 à 10 m d’épaisseur au bottom.
Trias Salifère (TS1)
Unité constituée d’anhydrite et argile dolomitique avec intercalations de sel d’épaisseur moyenne 50
m.
1°/ Top : Un banc de sel de 4 à 5 m d’épaisseur.
2°/ Avancement plus ou moins rapide.
3°/ Formation : Argiles plastiques brun rouge injectées d’anhydrite et anhydrite massive. Un (01)
banc de sel massif blanc rosé ou top.
4°/ Formation non radioactive, GR≈15 à 30 API.
Trias Salifère (TS2)
Unité salifère à intercalations d’argiles et d’anhydrite d’épaisseur moyenne 195 m.
1°/ Un banc de 2 à 3 m d’argile au top.
2°/ Avancement devient plus ou moins rapide.
3°/ Formation : Sel massif blanc à beige à nombreuses intercalations d’argiles plastiques grises ou
beiges, saliféres ou anhydritiques, et d’anhydrite blanche compacte.

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4°/ un banc de 2 à 5 m d’argile au bottom.


Trias salifère 3 ( TS3 ):-
Unité salifère (sel massif II rose) à intercalations d’argiles d’épaisseur moyenne 210 m.
1°/ Sel massif blanc rosé admettant de minces intercalations d’argile gris noir, rouge ou gris verdâtre.
2°/ des bancs d’argiles (3 à 5) de 1 à 3 m d’épaisseur au bottom.
2°/ Avancement devient très rapide.
Trias Argileux (T.A) :- (entre le G10 et G50). Se présente sur l’étendue du champ. On y distingue :-
1)- Unité IV :- comprise entre le repère G50 et le repère G40
Argiles ou marnes dolomitiques brun rouge, silto-sableuses par endroits. Argiles rousses à
brun chocolat, compactes, localement broyées, feuilletées par endroit. Présence de veinules et
nodules de gypse cristallin et d’anhydrite. Présente quelques plans de friction lustrés, des fines
fissures subhorizontales et rare fissuration subverticale.
2)- Unité III :- comprise entre le repère G40 et le repère G30.
Argile bariolée dolomitique et anhydritique, avec veines et veinules de sel à la partie sommitale au
dessus du repère G35. Présence à la base des grés argileux bariolés fin (lentilles).
3)- Unité II :- comprise entre le repère G30 et le repère G20
Argile tendre bariolée salifère à intercalations de sel blanc. Rares minces passées et veinules
d’anhydrite blanche.
4)- Unité I :- comprise entre le repère G20 et le repère G10.
Argile tendre brun rouge moins salifère à la base devenant en alternances avec des bancs
francs de sel blanc au sommet.
Trias Argileux Gréseux
Le Trias Argilo-Gréseux (T.A.G) couvre une série de terrains comprise entre la base du dernier banc
épais de sel massif et l’assise paléozoïque.
La puissance moyenne de ces formations est d’environ 190 m. on y distingue deux zones (l’argileux
à la partie supérieure et le gréseux à la base) qui se différencient par les quatre points suivants :
Faciès – Dureté – Système de fissuration – Régime des pressions.
La série inférieure (Trias Gréseux) dont l’épaisseur varie entre 0 et 55 m (moy = 25 m) est constituée
d’argiles, de marnes et de grès plus ou moins grossiers parfois conglomératiques avec à la base par
endroits des coulées de dolorite très altérée brun rouge à brun noir. Le ciment est argileux rougeâtre
ou gris, dolomitique ou argilo-bitumineux.
La série supérieure (Trias argileux) dont l’épaisseur varie de 70 à 190 m, essentiellement constituée
par des argiles brun rouge à bariolées, plus ou moins sableuses, silteuses ou dolomitiques, assorties
de quelques minces intercalations de sel vers le sommet et sillonnées de filonnets ou inclusions
d’anhydrite qui ont tendance à se raréfier au fur et à mesure que l’on s’éloigne des formations à
évaporites. Cette série est plastique devenant compacte à la base avec des passées d’argiles
dolomitiques très indurées.
L'Ordovicien
On distingue de la base au sommet quatre (4) unités lithologiques.
c-1)- Zone des alternances : Son épaisseur moyenne est de 18 mètres.
Désignée ainsi en raison de la présence de nombreuses passées d'argiles indurées alternantes avec des
bancs quartzites fins isométriques.
c-2)- Argile d'El Gassi : Son épaisseur moyenne est d'environ 80 mètres.
Cette formation est constituée d'argile schisteuse, indurée présentant une couleur verte à noire,
rarement rouge. Cette argile peut être glauconieuse ou carbonatée présentant une faune ( graptolites )
indiquant un milieu de dépôts marins. Cette formation est surtout rencontrée sur les zones
périphériques du champ
c-3)- Les grès d'El Atchane : Son épaisseur moyenne varie de 12 à 25 mètres.
Cette formation est constituée de grès fin à très fin , de couleur gris-beige à gris-sombre. Ce
grès peut être argileux ou glauconieu admettant de nombreuses passées argileuses et silteuses .

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c-4)- Les quartzites de Hamra : Son épaisseur moyenne varie de 0 à 75 mètres.


Cette formation est constituée de quartzites compacts dur à la partie sommetale et de grès fin à
moyen à la partie basale avec des passés d’argiles gris noire à brun.

Le Cambrien
Essentiellement constitué de grès hétérogènes, fins à très grossiers entrecoupés de passées de
siltstones argilo-micacées .
On y distingue trois (3) lithozones R1( Ra +Ri ), R2 et R3.
Lithozone R3
R300 – R400 : Son épaisseur moyenne est de 370 mètres.
Il se compose de grès, feldspathiques et micacés à grains moyens à très grossiers conglomératiques à
la base, à ciment argileux abondant, admettant des passées de grès ferrugineux et d'argile silteuse.
Lithozone R2
R200- R300 : Son épaisseur moyenne est de 100 mètres.
Il se compose de grès moyen à grossier micacés, mal classé, à ciment argileux assez abondant et
admettant des intercalations de siltes. Les stratifications sont souvent obliques.
R200- R250 : R2ab : Uniquement fait l’objet de la production dans le R2. Epaisseur : 35 m.
R220 : Top de la dalle des grés propres dans le R2ab (GR faible,Sonic et Notron élevés), située à 18
m au dessous du Top R2( R200 ),
R250 : Bottom d’un banc de grés propre. (GR faible, Sonic et Notron élevés) à la base du R2ab.
Épaisseur 3 m,
Lithozone Ra Son épaisseur moyenne est de 125 mètres.Il se compose de grès à grès quartzites
anisomètriques moyens à grossiers, à ciment argileux et siliceux, admettant de nombreuses passées
de siltes centimétrique et décimétriques. Les stratifications sont souvent obliques à entrecroisées, par
fois horizontales. Les Tigillites sont présentes dans la partie supérieure de la série. L'ensemble du Ra
a été érodé au centre du champ.
Découpage en drains
Drain D1 # R170- R190 : Il est subdivisé en 2 zones : Epaisseur moyenne : 28 m
R170 – R180 : partie sommitale silteuse (GR élevé, Sonic et Notron faibles) épaisseur moyenne : 13
m, production faible selon la densité de silt
R180 – R190 : partie basale propre (GR faible,Sonic et Notron élevés) épaisseur 15 m, productive.
R190 – R200 : Zone de passage constituée de grés moyen, silt et argile brun rouge( GR élevé, Sonic
et Notron faibles) épaisseur moyenne : 5 m : non productive.
Drain ID # R150 – R170 :l est subdivisé en 2 zones . Epaisseur moyenne : 29 m
R150 – R160 : partie sommetale silteuse ( GR élevé, Sonic et Notron faibles) épaisseur moyenne :
15 m, production faible selon la densité de silt
R160 – R170 : partie basale propre (GR faible, Sonic et Notron élevés) épaisseur 14 m, productive.
Drain D2 # R140- R150 : Epaisseur moyenne : 25 m, (GR faible, Sonic et Notron élevés), le drain le
plus propre dans le réservoir. Compacte et abrasif. Productif.

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Drain D3 # R130- R140 :Epaisseur moyenne : 22 m le drain le plus silteux dans le réservoir ( GR
élevé, Sonic et Notron faibles) , Production nulle. Il n’a jamais était un objectif.

Drain D4 # R100- R130 : Epaisseur de 0 à 40 m. drain propre, (GR faible, Sonic et Notron élevés),
productif.
Lithozone Ri
( R70 – R95) : Son épaisseur moyenne est de 42 mètres.
Il se compose de grès quartzitique isométrique fin bien classé glauconieu à ciment argileux et
siliceux, avec une présence abondante de Tigillites.
Il est subdivisé en 3 zones :
R70 – R80 : partie sommitale propre (GR faible,Sonic et Notron élevés) , épaisseur 15 m,non
productive.
R80 – R90 : partie médiane ( GR élevé, Sonic et Notron faibles) , épaisseur 18 m non productive.
R90 – R95 : partie basale ( GR faible Sonic et Notron élevés) épaisseur 15 m fait l’objet de la
production ( les grés basals du D5).
L'infra-CambrienC'est l'unité lithologique la plus ancienne rencontrée par les forages de la région
notamment au Nord de la structure. Il est constitué de grès argileux rouge.
Le SocleRencontré aux environs de profondeur de 4000 mètres, il est formé essentiellement de
granite porphyroïde rose.

5-Company Requirements
Prior to arrival at the wellsite, the geologist should be aware of their responsibilities and their
authority. Decisions that are to be made at the wellsite and those that are made by the drilling
foreman or the exploration office must be differentiated. It is important that all channels of
communication for every situation be clear and well defined. A list of names and, where applicable,
office and home contact numbers and addresses should be compiled. Contact numbers for contractor
personnel are also useful.

6-Material Requirements
The Wellsite Geologist should be self-sufficient in terms of material supplies at the wellsite. The
actual requirements will vary, depending on the reporting formats and descriptive requirements of the
client. The following is a comprehensive list of possibilities:
• Copy of the well prognosis
• Copy of prospect footage
• A copied set of correlation logs
• Stationery for transmittal, drafting etc. including: (paper clips, rubber bands, envelopes, note pads,
pencils, pens, marker pens for coring, clipboards, large graph paper for RFT plots, Horner plots etc.)
• Microscope This is usually supplied by a contractor. Check the type, quality and magnification (see
Appendix A). If it is not suitable request another.

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E- Le Mud-Logging
1-Introduction
Le Mud logging est un contrat de service réalisé entre une compagnie pétrolière et une société de
service MudLoogging.
La fonction "instruments de mesure" doit être examinée avec autant d'attention que les trois autres
fonctions classiquement prises en compte par les foreurs : pompage, levage, rotation.
Ces mesures permettent le suivi :
- de l'application des paramètres de consigne par le chef de poste.
- des variables de surveillance, pour le contrôle des conditions de fonctionnement et de sécurité au
cours des diverses opérations de forage : pompage , manœuvres, tubage, ...
- des variables de contrôle géologique.

L’activité MudLogging se résumé essentiellement à une surveillance géologique, collecte et analyse


des cuttings, ainsi que l’enregistrement de paramètres de forage
Le well site geologist est responsable du bon fonctionnellement des équipements et du calibrage de
certains paramètres
communication between the geologist, the mud loggers and the rig personnel. In addition, much of
the information required by the Wellsite Geologist is obtained from the mud logging unit. It is
therefore essential that the data quality be as valid as possible. Depending on the situation, the mud
logging unit may be a simple standard unit (monitoring gas, ROP and pump strokes only), or a more
sophisticated computerized unit monitoring a large range of drilling and tripping parameters around
the rig.
One of the most important aspects of initial inspection is the quality control of logging unit
installation and checking that all company and government requirements regarding safety have been
met. This will usually fall under the drilling department’s jurisdiction, but the geologist will most
likely be the person entrusted with ensuring that the logging unit and crew operate effectively. In
general, quality control of the mud logging unit will include:

1. Ensuring that the logging unit and equipment are installed properly and maintained. Regular
equipment calibrations should be performed and witnessed.
2. Gas detectors (Total Gas, Chromatograph, H2S, and CO2) should be checked regularly. Alarm set-
points should be noted.
3. Gas detectors are to be correctly zeroed with pure air and calibrated with gases of known
composition. A record should be kept of these calibrations.
4. All drilling parameter recorders must function correctly and read accurately. The most important
recorded parameters are WOB, RPM, Torque, Mud Density, Mud Temperature and Return Flow rate.

L’objectif du Mud Logging se résume en 02 parties :


Evaluation Géologique
Evaluation forage
La 1° se résume à :
la collecte des échantillons,
préparation des échantillons
Description et identification lithologique
Détection des indices hydrocarbures
Analyse gaz

La 2° se résume à :

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Enregistrement des paramètres de forage : MD, WOH, RPM, Torque, SPM, Volumes
bacs, T°,…
Calcul: WOB, ROP, Lag time.

2--Répartition des taches :


2-1-Rôle du chef de cabine (Data Engineer) :
C’est le 1°responsable de la cabine et des équipements de surveillance.
Assure l’installation des capteurs et équipements informatiques
Configure les équipements informatiques et y saisi les données.
Calibre les capteurs
Remédie aux disfonctionnements
Contrôle l’évolution des paramètres et signale les anomalies au superviseur.
Commande et réceptionne les équipements
Etablit les différents logs ainsi que les documents de travail
Assiste aux breifings organisés sur rig
Rend compte de sa hiérarchie
Etablit les rapports quotidiens

2-2-Rôle du MudLogger
Participe à l’emballage et le déballage de la cabine
Identifie la nature lithologique des formations traversées, en déterminé les tops.
Effectue les mesures de Calcimetry
Saisit le Masterlog
Participe au suivi géologique sur écran.
Contrôle de visu l’état des capteurs ainsi que la ligne gaz et les filtres desséchants.
Collecte les cuttings selon le pas d’échantillonnage recommandé par le Géologue
Superviseur.
Identifications d’indices Hydrocarbures par la fluorescence
Argilisité (C.E.C)
Surveillé les paramètres suivants :
o Stabilité du trou de forage
o Total gaz et Chromatograph
o Gas ratios
o Gas connnexion
o Trip gaz
o Bit conndition
o Gaz CO2
o H2S

2-3-Echantillonnage et description:
La surveillance géologique incombe, dans son aspect opérationnel, au Mud logger qui doit :
* Identifier les cuttings remontés lors du forage et en déterminer l'origine;
* Mettre en évidence la présence d'hydrocarbures dans ces cuttings;
* Saisir le Master log.
Les déblais sont collectés au tamis vibrant en tenant compte du "lag time". L'échantillon de déblais
prélevé par le Mud logger doit être représentatif de tout l'intervalle entre deux prélèvements.
L'organigramme suivant illustre la chronologie des opérations pour chacun de ces objectifs :
Le Mudlogger procède à une prise d’échantillon à l’aide de tamis à maille adéquat.
Un lavage à base de gazoil , ensuite à l’eau est effectué
Prise de sample sur coupelle en respectant la proportion des divers diamètres

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Observation sur Binoculaire, détermination de la nature lithologique et du % de chaque


élément.
Notation sur carnet de la profondeur de l’échantillon, ainsi que les %, Exemple :
10% Quartz
25% Argile brun rouge
55% carbonate
10% anhydrite
La description de l’échantillon doit comprendre :
Nature de la roche
Classification
Aspect
Couleur
Type de ciment ou matrice
la dureté
Grain size
Les inclusions et éléments accessoires
La porosité visuelle
Indice hydrocarbures
Classement

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2-4-Mise en sachets :
Après la description, les échantillons sont mis en sachets, il existe deux types d’échantillons :
• Echantillon humide
• Echantillon sec

Wet Samples
Wet samples are the samples collected off the collection device at the shale shaker. Normally the
drilling fluid is not rinsed off. The sample is placed in a plastic liner, then into a cloth sack. sack
should be marked using waterproof ink, with:
• Oil Company's Name
• Well Name
• Sample Interval (both top and bottom)
It is wise to put this information on the sack's tag also, because though the ink may be waterproof, it
is not oil proof (and may become obliterated when oil-based mud samples are caught). The sample
bags should be fille as fully as possible. If no samples are caught, due to lost circulation, then the

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sample bag should be properly labelled with “no returns” or “no sample”. The sample sacks are
normally shipped in large boxes or burlap sacks. These too should be properly labelled with:
• Oil Company's name
• Well name
• Depth Interval
• Shipping/Destination Address
The shipping sacks or boxes should not be over-filled, because they will be too heavy to lift safely.
When boxes are used, wrap them in a plastic sack to prevent leakage during transport. A record of
the shipping details/manifest should be kept at the wellsite and placed in your files.
Dry Samples
Dry samples are obtained from the washed samples collected from the 80- mesh sieve. Again, the
interval and number of samples will be determined by the oil company. A heat source is used for
drying purposes. Several precautions when drying samples are:
• DO NOT oven dry oil-based mud samples
• Do not over-dry samples, because they will burn (the burning can be mistaken for oil
staining)
• Clay samples should not be oven dried - only air dried
• Be careful when touching the hot sample trays
• Allow the dried samples to cool before placing them into the sample envelopes
• Remember the correct order of the samples when many are placed under the heat source
The samples envelopes and shipping boxes should have the same labelling as the wet sample bags. It
is a good idea to keep a small portion of the dried samples available for viewing. This will allow the
Wellsite Geologist to quickly view long intervals, and is useful in identifying subtle changes in
lithology, color, oil staining and grain size. Plastic “samplex” trays are ideal.
5-Drill Cuttings Evaluation
Classification
The mineralogical and chemical composition of clastic rocks will be the basis of any further
differentiation of rock types. These characteristics may even assist in determining the rock type.
Some examples are:
Sandstone
Orthoquartzite Quartz sandstones with quartz cement. Quartz constitutes more than 75% of the rock
Greywacke Badly sorted and incompletely weathered fragments and rock materials in a finer grained
matrix of similar composition. Quartz constitutes less than 75% of the rock and lithic fragments are
more common than feldspars. Arkose Coarse fragments of quartz and feldspars in a calcitic or
ferriginous cement. Quartz constitutes less than 75% of the rock and feldspars are more common
than lithic fragments.
Claystone/Shale
The major difference between these rocks is fissility. A claystone is a structureless mass of clay
minerals. A shale consists of finely laminated clay minerals exhibiting fissility and showing strong
parallelism.
Color
When determining the color of a sample, inspect the sample when wet, as it will reveal colors more
vividly. Dried cuttings can be viewed to allow a better discrimination of subtle hues, color shades
and structures.
Color is a useful indicator of depositional environment, especially in argillaceous rocks. For
example:
• Red & Brown: ferric iron, an oxidizing environment
• Green & Grey: ferrous iron, a reducing environment
• Dark Brown: organic material, possible source rock
• Black: an anaerobic environment

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Hardness and Induration


This is the physical parameter based on the amount of force required to break apart the cutting, using
a sample probe. The Moh's Hardness Scale, though not a quantitative scale, defines a mineral's
hardness by its ability to scratch another (one with a lower number) and should not be used.
Induration is the process by which a sediment is converted into a sedimentary rock, generally termed
diagenesis. Since particles will be of relatively uniform hardness, induration will be a function of the
type and quantity of cement. Some descriptions are:
Rudaceous and Arenaceous Rocks
• Unconsolidated: Cuttings fall apart or occur as individual grains.
• Friable: Rock crumbles with light pressure. Grains easily with a sample probe.
• Moderately Hard: Grains detach with sample probe. Cuttings can be broken with some pressure.
• Hard: Grains are difficult to detach. Extreme pressure causes cuttings to break between grains.
• Extremely Hard: Grains cannot be detached. Cuttings will break through the grains.
Argillaceous Rocks
• Soluble: Readily dispersed (goes into suspension) by running water.
Standard Hardness Standard Hardness
Talc 1 Orthoclase 6
Gypsum 2 Quartz 7
Calcite 3 Topaz 8
Fluorite 4 Corundum 9
Apatite 5 Diamond 10
Grain Size
An accurate visual estimate can be obtained using a Grain Size Comparator. Grain size determination
from drill cuttings should follow a disciplined procedure to obtain an accurate overall estimate of:
1. Size of individual grains
2. Mean size of grains in an individual cutting
3. Mean size of grains in all cuttings of the same lithology
It is best to report the weighted average, taking into account the amount of each grain size. Where the
largest grains present are much larger than the weighted average, the maximum size should be
reported. When the range of grain sizes is so wide and diverse (making a weighted average
meaningless), note the minimum and maximum of the range.
Grain Shape
For practical well-site descriptions, grain shape is a function of roundness and sphericity (see Figure
2-2). The Grain Size Comparator can be very useful in shape determination. Shape is of critical
importance in sample descriptions, because it give clues to two important geologic parameters:
1. Mode and distance of transport
2. Porosity and permeability
Descriptive terms include: Angular: Edges and corners are sharp. Little or no wear is present
• Subangular: Faces are untouched, but edges and corners are rounded
• Subrounded: Edges and corners are rounded to smooth curves. The areas of the original faces are
reduced
• Rounded: Original faces are almost completely destroyed, but some comparatively flat faces may
be present. All original edges and corners are smoothed off to broad curves.
• Well Rounded: No original faces, edges or corners remain. The entire surface consists of broad
curves. Flat areas are absent.
In addition, other descriptive terms may be used to supplement the above descriptions. For example:
Sharp Elongate Bladed
Flat Rod Blocky
Platy Conchoidal Irregular
Disk Faceted Fibrous
Sorting

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Sorting can be the most difficult and subjective assessment made by the Wellsite Geologist during
sample descriptions. Again, the Grain Size Comparator will be useful. It is generally understood that
if more than 50 of the cuttings are of the same modal size, then the sample is well sorted. Most
descriptions contain:
Luster
This is the term used to define the surface features of the cutting under reflected light. It is best to
observe the surface texture of both wet and dried samples with the naked eye and under the
microscope. Rotating the sample tray under the light source also assists in describing texture.
Common terms are:
• Coated: Precipitated or accretionary material on the surface of the cutting. Not thick enough to
develop a visible color
• Vitreous, glassy, faceted: Clear, shiny, fresh appearance
• Silky, pearly (nacreous), polished: Lightly etched or scoured
• Frosted, dull, etched: Deeply etched or scoured
• Pitted: Solution or impact pits, often pinpoint size
• Striated: Parallel abrasion lines or scratched Argillaceous rocks also exhibit observable surface
texture under reflected light. Common terms are:
Earthy Waxy
Silky Resinous
Cement or Matrix
Cementation is the result of crystallization due to precipitation of silica, carbonates and other soluble
minerals into the pores of clastic rocks. Cementing materials may be derived from, or related to, the
rock particles, matrix or can be externally derived. Common cementing agents are: Calcite Silica
Clays Siderite Dolomite Pyrite
Visual Structures
Structures in individual cuttings samples are usually indiscernible. To detect bedding characteristics,
it may take several samples over several intervals to allow bedding to be recognized.
Some structural types which may be visible in wet or dried cuttings are:
• Fractures - usually with some type of filling
• Jointings/Partings
• Bioturbation
• Lamination
Slickensided surfaces should be carefully scrutinized. The gauge protection on bits will scrape the
sides of the bore-hole, giving a striated/glassy appearances on those cavings. Fixed Cutter bits, with
their diamond gauge protection and diamond cutting surfaces can change the appearance cuttings. At
high temperatures,
metamorphism can even take place, especially when drilling shales, fine sands, chalks, and other
such lithologies.
Visual Porosity
The porosity in rudaceous and arenaceous rocks is primarily interparticle, consisting of the void
spaces between the grains. Once a packing geometry has been established during compaction, further
porosity changes will be the result of the introduction of, or removal of, cementing material or
solution of grains. The theoretical porosities for various packing geometries are: The theoretical
maximum porosity for a clastic rock is therefore about 26%, and is generally much reduced by other
factors. A wellsite guide for estimating porosities is:
> 15% Good 5 to 10% Poor
10 to 15% Fair < 5% Trace
Unless absolutely known, the Wellsite Geologist should never use numerical values in estimating
porosity when dealing with cuttings, justuse descriptive terms.
Accessories or Inclusions

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In addition to the major minerals making-up the rock cuttings and cementing material, other minerals
in trace quantities may be present. Although constituting a minor fraction of the cuttings sample,
accessories are of disproportionately great diagnostic and descriptive value. Even if the accessory
mineral cannot be named, it should be carefully described. Make note of secondary enlargement of
grains, or crystal growth.
Terminology for crystal structure is:
• Anhedral - no visible crystal form
• Subhedral - partly developed crystal form
• Euhedral - well developed crystal form
Fossils are common accessory materials. Macrofossils are rare, though fragments may be present.
Microfossils may be present under the magnification and a brief description, or possible
identification, should be included. Fossil amount is estimated as:
> 25% Abundant
10 to 25 Common
< 10% Trace
Classification
Although there are numerous carbonate classification schemes available (most are very useful), the
scheme adopted by the petroleum industry is the “Dunham Classification System”. This is a
classification of clastic
carbonate rocks. Expansion of the bioclastic group was prepared by Embry and Klovan (1971), and
Cuffey (1985). In general, Dunham's basic classification is sufficient for cuttings analysis. The
classification is:
1. Mudstone Composed of lime mud (smaller than 20 microns) and less than 10% grains. Mud
supported.
2. Wackestone Composed primarily of lime mud, with more than 10% grains (larger than 20
microns). Mud supported.
3. Packstone Composed primarily of grains, and grain supported. Greater than 10% interstitial mud
matrix and occasionally sparry calcite or pore space.
4. Grainstone Composed of grains, and grain supported. Less than 10% interstitial mud matrix.
5. Boundstone Original constituents were bound together and supported in place, by organic growth.
6. Crystalline All original textures are lacking due to the effects of recrystallisation. Distinct crystal
faces, with occasional relicts. Another very common system is Folk's classification. This system
makes use of four particle types (pellets, coated grains, clasts and skeletal fragments) as Allochems,
plus a description of the matrix as either “micrite” or “sparite”. Micrite - microcrystalline calcite,
referring to clay-sized carbonate
Sparite - sparry calcite, generally crystals > 10μ. In carbonates, color may be of less importance than
in clastics. It is, however, important that color be accurately described, because color variance is
often so slight, that recognition and discrimination may depend upon a precise description of shade
and hue. A “Rock Color Chart” is useful. Variations in color may be the result of the presence of
detrital material
(clay) or from the substitution of metallic ions into the mineral lattice. When describing the color of
carbonates, always stress the predominant color, though on many occasions colors will be mixed and
the suitable modifying adjective (e.g. variegated, mottled) should be used. As always, the color is
described when the sample is wet. The wet surface will decrease the value (lightness) of color, but
does not change the chroma (color saturation) of the rock.
Hardness or Induration
It should always be remembered that calcite has a lower strength than quartz. In addition, the
hardness of the sample can be greatly distorted by internal cavities. Descriptive terminology for
hardness and induration of carbonates is the same as those used for clastics.

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Grain Size
Carbonate rocks contain both physically transported particles (oolites, intraclasts, fossils, and pellets)
and chemically precipitated minerals (either as pore-filling cement, primary ooze, or as products of
recrystallization and replacement). Therefore, the size described must be a double one, so that one
can distinguish which constituent is being considered. The Grain Size Comparator can be used
effectively for many grain types and crystalline forms.
Sorting
Sorting in carbonates is a function of mean grain size. However, due to the various types of grains in
carbonate rocks, little is known about sorting. As an introduction, any meaningful boundary between
“well sorted” and “poorly sorted” will depend on the mean grain size of the sample. Next, the particle
type will have an effect on particle sorting. For example, if all the “grains” are of the same fossil, the
sorting would be “good” regardless of any winnowing currents, because of the inherent size of the
animals. To describe sorting in carbonates, two conditions must be met:
1. particles of diverse kinds and sizes are present in a sequence of samples
2. the particles are segregated into layers of varying mean grain size Again, the Grain Size
Comparator will be useful in describing sorting.
Luster (Surface Texture)
The significance and terminology of carbonate surface textures is the same as used for clastic rocks.
However the lower hardness of carbonate minerals (calcite 3, dolomite 3.5-4 on the Mohs scale)
compared to quartz (7), and their high solubility, results in surface textures being less defined and
easily lost after deposition. In carbonates, this might be called “surface relief” or “grain micro-
shape”. In addition to the terms used for clastics, some common terms are:
• Rhombic: perfectly formed rhombs of nearly equal size, medium to coarse (usually pure dolomite)
• Sucrosic: Sugary, similar to rhombic, but finer, lacking the perfection of crystal form (usually
calcitic dolomite)
• Microsucrosic: very finely sugary, often quite friable (usually calcitic dolomite)
• Grainy: Not vividly crystalline, but with definite grains, often chalky in part (limestone or
dolomitic limestone)
• Oolitic: Spheroidal or smooth-surfaced grains with concentric internal structure. Combinations are
used where applicable.
Cement or Matrix
The differences between secondary mineralization, cementation, and diagenetic changes are strictly
one of degree. In carbonate rocks all or none may be present, and in varying degrees. The above three
processes may be continuous and the rock may undergo numerous cycles of diagenetic change.
Fracturing, dolomitization and re-dolomization may further complicate and influence the process.
Lime mud and a clay matrix will be an integral part of the deposited sediment, whereas cement forms
after deposition, growing within a framework, defined by the particle packing. The essential
difference between the two forms is that cementation is a result of crystallization from an aqueous
solution with unimpeded growth into a void. Matrix recrystallization occurs at the crystal lattice level
in the solid phase. Secondary mineralization, sedimentary, and diagenetic cementation will all
contribute to the induration and strength of the rock. Nevertheless, so many other factors influence
these that it is not recommended that such terms as
“weakly” or “strongly” be used. Preferable terms are:
Partially Well
Poorly Very well
Moderately Extremely well
Visual Porosity
Pore systems in carbonates are generally complex in their geometry and genesis. Porosity can be
formed by the inclusion of voids within the sediment particles, from sediment packing or sediment
shrinkage, by

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fracturing or brecciation of the rock, by selective solution of particles within the rock, or by
indiscriminate solution of a mass of rock. Pore size can vary from one micron to hundreds of meters.

6- Fluorescence :
Le fluoroscope est une boite noire éclairée par des rayons ultraviolets (lampe de WOOD). En
introduisant l'échantillon à l'intérieur et en regardant à travers une ouverture appropriée aux yeux, les
réflexions fluorescentes sont en fonction des couleurs émises indiquant la présence et la nature de
l'hydrocarbure contenu dans l'échantillon.
6-1-Fluorescence directe
Procédure de test :
* Prendre une coupelle, y placer une petite quantité de cuttings lavés
* Placer l'échantillon dans le fluoroscope et y déterminer :
- Le pourcentage de fluorescence (observation quantitative)
Surface fluorescente /Surface totale de l’échantillon en %
1 – 2% : traces
2 – 5% : faible
5 – 20% : moyen
20 – 50% : bon
50 – 70% : très bon
70 – 100% : excellent

- La couleur de la
zone fluorescente (observation qualitative)
marron brun : très lourd
orange – or : lourd
jaune brun : moyen
blanche : léger
bleue blanche à violette : très léger

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6-2-Fluorescence indirecte :
L’échantillon lavé et broyé est mis dans un tube à essai avec comme solvant d’hydrocarbures le
trichloro-éthane ou chloroforme. La formation d'une auréole fluorescente, qui se distingue du reste du
liquide, est un indicateur de la présence d'un hydrocarbure. Dans le cas contraire, la fluorescence est
minérale.
At the microscope, the geologist should select those cuttings that have visible oil staining and place a
representative selection on a spot plate. They are then transferred under a UV light where they can be
inspected for fluorescence and solvent cut. The intensity and color of oil fluorescence is a most
useful indication of oil gravity and mobility. Decreased intensity and darker colors commonly
accompany decreases in API gravity. Water-wet or residual oils, which tend to be poorer in the
lighter, more volatile hydrocarbons, will have a fluorescence color representative of their gravity, but
will commonly be
paler in color and have a less intense fluorescence. In all fluorescence tests, it is important to observe
a fresh surface. Since fluorescence can be caused by certain minerals or contaminants (such as pipe
dope) care must be taken not to confuse these with formation hydrocarbons. Minerals fluorescence
will not leach in a solvent, therefore no cut fluorescence will be observed. As mentioned above, the
intensity of the fluorescence may yield important clues as to the fluid content of the rock. For
instance, though a series of samples are uniformly fluorescent, a lessening of intensity may indicate;
1) a transition from oil to water
producing zones or, 2) variable porosity/permeability with the same formation (i.e. chalky
limestones).
When fluorescence is not attributable to minerals or contaminants in a sample, then this is taken as
proof of oil being present in a rock, and allows for an estimation and description of the amount of oil
in the cutting. Since the color of crude-oil fluorescence can be used to make a quantitative
identification of the approximate API gravity of the crude, color description is important. Colors can
range from brown to blue-white with a variety of colors and shades between. The darker colors
(browns and oranges) are associated with the heavier crudes, the lighter colors are indicative of the
lighter oils. Refined oils such as diesel and pipe-dope wil give a bluish-white fluorescence. Very light
oils or condensates and heavy tars may not fluoresce at all.

7-. Calcimétrie :
Principe :
Les mesures de calcimétrie s'effectuent avec un calcimètre Bernard afin de déterminer la teneur en
carbonates [CaCO3) et (Ca,Mg) (CO3)2 des échantillons de roche. On enregistre donc
l'augmentation de pression due au dégagement de gaz carbonique en attaquant un échantillon de
roche par l’acide chlorhydrique dans une cellule à volume constant.
La forme et l'amplitude des courbes obtenues permettent de caractériser l'échantillon.
La réaction chimique en jeu est la suivante :
CaCO3 + 2HCl → CaCl2 + CO2 + H2O
4.3.2 Mode d’emploi :
L’échantillon à analyser doit être au préalable lavé et séché puis moulu finement dans un mortier. La
fraction à retenir doit être de 2 décigrammes et mise dans un flacon Erlmeyer.
L’acide chlorhydrique HCl (diluée à 50%) est remplie dans un tube de 3.7 cc et mise dans le même
flacon que l’échantillon (sans qu’il y ait le moindre contact HCl – échantillon).
Fermer hermétiquement ce flacon à l’aide du bouchon raccordé au flexible du calcimètre.
On lit le repère '0' sur le tube gradué
Mettre en contact l’acide et l’échantillon. On assiste alors à la réaction acide / carbonates.
Faire des lectures à 1, 3 et 10 minutes.
Les lectures seront corrigées à partir d’un tableau de correction (T° / lecture brute).

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La saisie des valeurs de calcimétrie sur ordinateur se fera seulement pour celles obtenues pour 1 et 10
min afin de retracer les courbes de calcimétrie et de dolomimétrie dans la Master log par exemple.

8- DÉTECTION DES GAZ EN FORAGE


Parmi les nombreux paramètres qui sont enregistrés en cours de forage, la détection du gaz est
certainement celui qui a sensibilisé et qui sensibilise toujours à la fois foreurs et géologues.
C’est une préoccupation permanente qui s’explique par des problèmes de sécurité qui touchent les
personnes et les puits, et par le fait que la quantité et la nature du gaz qui sera détecté et analysé sont
des éléments très importants pour le géologue d’exploration.
1 Recherche et identification des gaz dans la boue de forage :
1.1 Passage des gaz dans la boue :
• Gaz libérés (cuttings gas)
L’invasion de la formation par le filtrat de boue repousse en partie les hydrocarbures éventuels du
front de taille et de la paroi du puits. Les hydrocarbures résiduels restent en place et se retrouvent
dans les déblais quand la roche est broyée. Si du gaz est présent dans la formation, l’action
mécanique de l’outil libère en partie ce gaz qui est véhiculé par la boue de forage. Celui-ci sera
détecté et analysé en surface. Une quantité non négligeable de ce gaz pourra être piégée dans la
porosité et préservée par l’humidité présente autour des déblais.
Durant un carottage, le volume de roche broyée par l’outil étant peu important, la quantité de gaz
libéré dans la boue sera faible. Par contre une quantité importante de gaz restera au sein de la carotte.
La décompression de cette dernière au cours de son cheminement vers la surface aidera la libération
du gaz. Les dégagements de ceux-ci peuvent durer quelques heures voire après la sortie de celle-ci.
L’expérience montre qu’une carotte n’est en général que partiellement envahie par le filtrat de boue
et que les hydrocarbures contenus dans celle-ci, peuvent être comparés à ceux de la formation vierge.
• Gas de formation (PFORM > PHYDR )
Cette situation anormale provoquée par un déséquilibre du puits est à l’origine des venues éruptives.
Ces venues proviennent soit de la dernière formation forée, soit de formations forées depuis quelques
temps mais devenant éruptives suite à une baisse de pression hydrostatique (pertes totales ou
diminution de la densité de boue dans l’annulaire).
• Cas des fissures et des fractures
Fissures et fractures créent des cheminements préférentiels pour les fluides, et induisent
généralement dans les formations des perméabilités supérieures aux perméabilités de matrice, si un
colmatage ne réduit pas le caractère de discontinuité dans la roche qu’impliquent leur présence.
Les fissures peuvent permettrent de drainer des réservoirs de mauvaise qualité mais on peut
également les rencontrer dans des formations compactes où elles permettent le cheminement des
fluides à partir de réservoirs éloignés.
• Bouchon d’ajout de tige (gas connection)
La pression différentielle appliquée sur les formations diminue et peut même s’annuler à cause de
l’arrêt de circulation et du pistonnage éventuel provoqué par cette opération.
• Bouchon de reprise de forage
Même origine que précédemment (arrêt de circulation et pistonnage lié à la remontée des tiges). La
manœuvre étant plus longue qu’un simple ajout, un bouchon plus important peut se former. D’après
le lag time, on peut confirmer les phénomènes de diffusion à partir des formations moins profondes.
• Le dégazage en surface a été insuffisant et le gaz est recyclé.
N.B : La reconnaissance d’un bouchon recyclé s’effectue de la sorte:
- localiser le bouchon initial et noter son début et fin.
- déterminer la nature des pics composant le mélange et l’intensité.
- mesurer sur la charte une distance équivalente à la durée d’un cycle de boue à partir de
l’apparition du premier bouchon.

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- vérifier à ce point (fin de cycle), l’existence d’un autre bouchon. S’il existe, déterminer la
nature composite.
1.2 Les gaz extraits de la boue :
Ce sont essentiellement de la série des paraffines (Cn H2n+2): le méthane CH4 (C1) , l'éthane C2H6
(C2), le propane C3H8 (C3), l'Iso-butane C4H10 (iC4); Butane normal C4H10 (nC4), le Pentane
C5H12 (C5). Occasionnellement on peut avoir de l'hydrogène sulfuré H2S, le dioxyde de carbone
CO2 , de l'azote N et des gaz rares (hélium).
En général, les gaz sont classés comme suit :
gaz secs : exclusivement C1.
gaz humides : essentiellement C1 avec des proportions variables de C2, C3, C4 et rarement
des traces de C5.
gaz acides : contenant l’H2S qui agit comme acide sur les métaux et perturbe les
caractéristiques boue.
1.3 Dégazage des boues
Le procédé communément utilisé sur chantier est le dégazage par agitation.
Le dégazeur est installé le plus près possible de la sortie de la boue du puits au niveau de la goulotte.
Il agite violemment la boue afin de séparer le gaz de la phase liquide. De l’air balaie l’intérieur du
dégazeur et transporte l’indice jusqu’au détecteur par aspiration de la cabine.
1.4 Échantillonnage
Les gaz extraits de la boue par le dégazeur sont aspirés au travers d'une conduite (3mm) jusqu'à la
cabine. Là, ils passent dans un système de vases permettant de les déshumidifier (silicagel) et de les
dessécher (chlorure de calcium). A ce stade l'échantillon "propre" passe dans la pompe puis au
travers d'un régulateur de pression et de débit pour arriver enfin au détecteur.
N.B : il est impératif d’avoir toujours une seconde conduite en back up en cas de bouchage de la
première.
1.5 Détection et analyse des gaz
Les détecteurs de gaz sont basés sur les principes physiques suivants :
La conductivité thermique et la combustion catalytique (DATALOG), l'ionisation de flammes
(GEOSERVICES et HALLIBURTON).
L'analyse est faite à l'aide de chromatographe qui sépare les gaz et les dose avec des détecteurs très
sensibles.
a) Les détecteurs à conductivité thermique et combustion catalytique :
• Dans les détecteurs à conductivité thermique, une résistance sensible à la température
(tungstène, platine ou thermistance) est placée dans un flux gazeux. Un équilibre thermique
est atteint quand le refroidissement de cette résistance provoqué par le passage du gaz vecteur
compense son réchauffement au moyen d'un courant électrique. Cet équilibre est modifié par
l'arrivée d'un gaz entraîné par le gaz vecteur (à condition que la conductibilité du gaz soit
différente de celle du gaz vecteur) car la capacité de refroidissement du mélange, différente
de celle du gaz vecteur seul, entraîne une variation de la résistance. Cette résistance est un
élément d'un pont de Wheatstone opposé à une autre résistance où ne circule que le gaz
vecteur. Le déséquilibre de ce pont génère un signal qui indique la présence d'un gaz.
Le gaz porteur pour ce type de détecteur est l’hélium.
• Les détecteurs à combustion catalytique comportent également deux filaments chauffés
électriquement. Si on envoie de l’hélium rien ne se passe, le pont est en équilibre. D’autre
part si on envoie un mélange gazeux dans la cellule, ce mélange brûle en entraînant un
dégagement de chaleur, donc la résistance chauffe avec élévation de température et
déséquilibre le pont.
Le détecteur à combustion fonctionne pour une concentration de gaz inférieure ou égale à 5%
et le détecteur à conduction pour plus de 5% (50000ppm).
b) Le détecteur à ionisation de flamme :

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Les détecteurs à ionisation sont maintenant employés dans la plupart des cabines sur les chantiers
(GEOSERVICES et HALLIBURTON).
Des ions sont formés par la flamme provenant de la combustion de l'hydrogène dans l'air. Si une
substance carbonée (organique) est présente dans cette flamme, le nombre d'ions formés augmentent
considérablement. La buse du brûleur étant une des bornes d’un circuit et une électrode collectrice
l'autre, les ions produits captés par cette dernière permettent le passage du courant et indique par le
fait même la présence d'un gaz.
Quand un échantillon, contenant des hydrocarbures, est introduit dans la chambre, il se produit un
craquage des composés organiques dans la zone chaude de la flamme, puis ionisation chimique avec
l’oxygène de l’air. Ces ions produits entraînent une variation de potentielle au niveau du circuit.
Cet appareil nécessite un compresseur à air et une source d'hydrogène qui est fournie par un
générateur permettant la fabrication du gaz pré-cité à partir de l'hydrolyse de l'eau.
c) L'analyseur chromatographique
• Définition de la chromatographie :
C'est la séparation des composants d'un mélange de substances chimiques contenues dans un
échantillon. Dans le cadre du Mud Logging nous ne nous intéresserons qu'à la chromatographie en
phase gazeuse, l'échantillon étant du gaz.
Les principaux éléments sont :
- un injecteur
- une colonne chromatographique (tube en laiton spiralé contenant un mélange de silicagel et
de squalane).
- une cellule de détection.
- un dispositif de circulation inverse (refoulement de tous les gaz vers l’extérieur).
- enregistreur.
- Principe de fonctionnement du chromatographe :
L'échantillon est mélangé à un gaz vecteur ou porteur (air → GEOSERVICES et HALLIBURTON
ou hélium → DATALOG) avant d'être introduit dans la colonne remplie de particules inertes
calibrées granulométriquement. Les éléments constituant le mélange (échantillon + air) vont se
déplacer au travers de la colonne à des vitesses différentes en fonction de leur capacité à être
adsorbés ou retenus.
La caractéristique principale de chaque colonne est de présenter des temps de rétention différents
pour chaque type de gaz l'ayant traversé jusqu’à l'arrivée de chacun d’eux dans la chambre du
détecteur (conduction pour DATALOG, ionisation pour GEOSERVICES et HALLIBURTON) à un
moment bien précis du cycle d'analyse. Le pourcentage du type de gaz est fonction de la valeur du
pic ou de la surface de la courbe (si le détecteur dispose d’un intégrateur).
Dans le cas où le chromatographe possède deux colonnes, la première permet de séparer les gaz
légers C1-C2, et la deuxième colonne permet de séparer les gaz lourds C3-nC5.
En fin d’analyse, le gaz porteur est inversé ("back flush") pour repousser hors du circuit les gaz en
cours d’analyse et nettoyer la colonne.
Ces analyses durent 3-4 minutes pour les cabines GEOSERVICES et HALLIBURTON, et 30
secondes pour DATALOG (le temps dépend des caractéristiques de la colonne et du débit du gaz
porteur).
Le chromotologger donne automatiquement cinq courbes depuis C1 à nC5 en fonction du temps. Les
valeurs de concentrations sont stockées sur mémoires analogiques et peuvent être lues après
digitalisation par ordinateur.
• Utilisation de la composition des gaz :
L’analyse chromatographique des gaz permet de déterminer la composition de l’indice et devrait
permettre l’identification de l’hydrocarbure à l’origine de l’indice (gaz ? , huile ?).
Certaines méthodes existent afin de déterminer l’origine des hydrocarbures.
Méthode des triangles (GEOSERVICES)

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Cette méthode plotte les rapports de C2, C3 et nC4 à la somme des gaz (ΣC) pour une profondeur
spécifique. Le tracé est similaire en configuration à un diagramme ternaire et consiste en un triangle
compris à l’intérieur d’une grille. Chaque coté de ce triangle de référence est défini par un rapport
minimum et maximum (0 à 0.17).
Les ratios actuels pour une profondeur d’intérêt donnée sont superposés sur le triangle de référence.
• le triangle construit ayant la pointe en haut indique une zone à gaz.
• le triangle construit ayant la pointe en bas indique une zone à huile.
Les zones productives sont définies non pas par la taille ou l’orientation du triangle superposé, mais
par la position de son centre. Le centre est déterminé en traçant trois lignes à partir des sommets du
premier triangle vers les sommets correspondants du second triangle. Le point où les lignes se
rencontrent correspond au centre.
Une surface grossièrement ovale est inclue à l’intérieur du triangle de référence. Celle-ci représente
un champ de valeurs pour un échantillon de zones productives essentiellement d’Europe et d’Afrique
d) Détection deH2S :
On rappelle que l'hydrogène sulfuré H2S (d=1.17) est un gaz extrêmement dangereux, la
concentration maximale admise dans l'atmosphère est 20ppm.
Son odeur repoussante très caractéristique d’œufs pourris est perceptible dès 0,03ppm et devient très
intense à partir de 1ppm. L’odeur désagréable disparaît vers 200ppm en raison de l’anesthésie du
système olfactif, et l'inhalation d'air pollué à cette concentration ou plus peut être mortelle.
Les effets de H2S sur l’organisme humain dépendent de sa concentration dans l’air.
- 100ppm : perte de l’odorat dans les 3 à 15mn avec brûlures aux yeux et à la gorge.
- 200ppm : perte rapide de l’odorat et sensation de piqûre yeux et à la gorge.
- 500ppm : troubles de l’équilibre avec difficultés respiratoires rapides.
- 700ppm : perte de connaissance rapide, suivie de la mort si il n’y a pas de secours rapide
- 1000ppm : atteinte du système nerveux irréversible puis mort si aucun immédiat.
Un capteur pour l'hydrogène sulfuré est, en général continuellement en service en cours de forage.
Son utilité est double :
- mesurer la teneur de la boue en H2S ;
- mesurer aussi la teneur en différents points du chantier (cave, goulotte) et aussi dans la cabine pour
raison de sécurité.

9- LES CABINES MUDLOGING:


A l’origine, le suivi des paramètres de forage dans une "cabine géologique" concernait uniquement la
vitesse d’avancement qui permettait au géologue de faire des corrélations et positionner ainsi les tops
des formations traversées. D’où le terme de "surveillance géologique" attribué à l’activité qui est
exercée dans ces cabines.
Le reste de cette activité est en effet, purement géologique et se résume en :
l’échantillonnage (prélèvement des échantillons tous les 5m en début de forage, 2 ou 3m
dans les terrains inconnus et tous les mètres dans le réservoir).
la description des cuttings (nature, constituants, couleur, forme, dureté, différentiation des
retombées avec les réels) et des carottes (présence d’indices importants ou carottage
stratigraphique pour datation).
la calcimétrie et la fluorescence.
la détection des gaz et la chromatographie.
Par la suite, l’opportunité d’élargir la surveillance à d’autres paramètres de forage est apparue, afin
de prévenir différents problèmes, ce qui permettra de forer avec un maximum de sécurité, d’où gain
de temps, donc, réduction des coûts du forage : c’est la connaissance des cabines TDC (total drilling
control) ou unités de Mud Logging informatisées "off line ".

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Ainsi, le terme de surveillance géologique disparaît pour être remplacé par celui de Mud Logging et
le suivi sur ces types de cabines, en plus de celui que se faisait déjà sur les cabines géologiques
standards, englobait aussi certains paramètres de forage et de fluides de forage.
L’utilisation d’un ordinateur sur ces unités permettra d’enregistrer les données mesurées, d’en
calculer d’autres grâce à ces dernières et d’utiliser certains programmes de calculs pétroliers.
L’évolution remarquable de l’outil informatique contribuera à celle du Mud Logging en permettant
l’informatisation totale de l’acquisition des paramètres de forage. C’est l’ère des unités de Logging
informatisées "on line " qui sont actuellement sur les différents sites.

9.1 Cabine manuelle dite "standard " :


C'est la plus simple, elle est composée de :
une partie laboratoire destinée à la préparation et la description des échantillons. C’est le lieu
de travail du géologue et contient :
- détermination de la lithologie.
- détection de l'huile par fluorescence.
- détermination de la calcimétrie.
- analyse des carottes.
- les produits chimiques nécessaires pour l’identification de certaines roches.
un espace réservé aux appareillages destinés à :
- la détection et enregistrement du "total" gaz – type GD12
- l’analyse chromatographique – type GAL21
- l’enregistrement de la vitesse de pénétration
une partie bureau pour l’élaboration des différents documents (logs, rapports, …)
L’unique paramètre de forage qui y est mesuré est la vitesse d’avancement. Il s’agit en fait, de
mesurer, à l’aide d’une réglette, l’espace entre deux tirets sur une charte dont le moteur de
déroulement est synchrone et de 8 cm/h. Chaque tiret représentant le passage d’un demi-mètre de
forage.
Le service de base est assuré par un opérateur se trouvant en permanence sur le chantier.
9.2 Cabine équipée d'un ordinateur Système "Off Line" – type TDC
Elle assure toutes les fonctions de détermination des paramètres de forage, la saisie des données est
effectuée par l'opérateur sur l'ordinateur.
Celui-ci est doté d'enregistreurs magnétiques (disque dur, bandes, disquettes) et de périphériques
permettant la visualisation sur écran et l'impression sur papier (imprimante et table traçante) des
données enregistrées.
Certaines données concernant la boue et l'avancement peuvent être entrées directement dans
l'ordinateur.
Deux opérateurs sont généralement requis en permanence pendant le forage.
Les équipements disponibles sont les suivants :
- la détection de gaz – type GD12
- chromatographe – type GAL21
- speedographe (vitesse d’avancement)
- densité de boue entrée et sortie
- - restor (niveau des bacs)
- calorimud (température)
- parafor RV et CP (rotation, volume – couple, pression)
- rotomatic – weightmatic (poids au crochet)
- - température de boue entrée et sortie
- - densité d'argile (microsol)

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9.3 Cabine équipée d'un ordinateur Système "On Line"


L'entrée des données est automatique et se fait "en temps réel" (instantanément). L'ordinateur ou les
ordinateurs effectuent : le calcul, l'affichage, l'impression et l'enregistrement sur support magnétique
de tous les paramètres relatifs à la boue ou au forage en fonction du temps et/ou de la profondeur.

9.4 Cabines installées sur chantiers


• Cabine Geoservices 6000 : Système "On Line"
• Cabine Data Log : Système "On Line"
• Cabine Halliburton : Système "On line"
• Cabine GEOLOG. : Système "On line"

10 - LES CAPTEURS
1-Définition :
Un capteur est un instrument de mesure physique permettant de transformer une variation physique
ou chimique, du milieu dans lequel il est installé en une différence de potentiel ou de résistance
électrique du circuit sur lequel il est branché.
Le capteur doit donc être alimenté par un tension électrique (3, 5, 8, 10, 12, 24 volts).
Le signal émis par le capteur peut être analogique (variation continue du signal) ou en pulses.

2 Position sur le Rig :


Voir schéma d'une installation complète des appareils de diagraphie en cours de forage page 8.
3 La calibration des capteurs :
Il est nécessaire de les étalonner après installation sur le chantier de forage. Dans le cas où un
ordinateur enregistre les données émises par le capteur, un programme permet d'effectuer cet
étalonnage.

4 Le rôle du superviseur :
Il est responsable de la sécurité sur son chantier, il doit donc vérifier périodiquement le bon
fonctionnement des capteurs et du système d'analyse associé.
Il effectue périodiquement des simulations pour vérifier le bon fonctionnement du matériel et
l'entraînement du personnel de la cabine à la détection des problèmes.

5- Poids au crochet. Poids sur l'outil


On assimile la différence de poids mesuré au crochet, la différence entre le poids de la garniture
suspendue dans la boue et le poids avec l'outil posé (Hook Load = String Weight – Weight On Bit).
Ceci est approximativement exact dans les puits verticaux, mais certainement faux dans les puits très
déviés.
La mesure du poids au crochet est effectuée à partir des mesures de tension du brin mort par une
cellule à pression hydraulique. En général, le capteur utilisé (50 bars) est directement branché sur le
circuit de mesure du foreur. La traction exercée sur le câble est transformée en une pression dans un
circuit hydraulique. Le capteur constitué par une jauge hydraulique de contrainte installée sur ce
circuit, donne un signal électrique que l’on peut calibrer en poids.
6- Vitesse de rotation
Une pulsation électrique est générée à chaque rotation de la table par un leurre solidaire de celle-ci,
ou de l’arbre d’attaque et un détecteur de proximité. L’intégration du nombre de pulses électriques en
un temps donné indique la vitesse de rotation.
Bien entendu dans le cas d'un moteur de fond, la vitesse de rotation peut être déduite des mesures de
débit pour les moteurs volumétriques.
7-Torque sur les tiges

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Comme le poids, le couple en surface n'est pas transmis intégralement sur l'outil de forage, mais la
mesure de surface est la seule possible actuellement.
Un capteur à effet Hall est installé autour du conducteur d’amenée du courant (mesure de la
consommation de courant électrique par le moteur de la table de rotation). Il est à signalé que ce
capteur ne marche pas sur les câbles blindés et à armature métallique.
Un capteur à effet hall donne un signal lorsqu' il détecte un champs magnétique ou une pièce
métallique.
Si un courant Io traverse un barreau en matériau conducteur ou semi-conducteur, et si un champ
magnétique d'induction B est appliqué perpendiculairement au sens de passage du courant, une
tension Vh, proportionnelle au champ magnétique et au courant Io, apparaît sur les faces latérales du
barreau.
Les électrons sont déviés par le champ magnétique, créant une différence de potentiel appelée
tension de Hall. Le champ magnétique déforme la trajectoire des électrons car il engendre une force
(e )
La tension de HALL est beaucoup plus importante dans les semi-conducteurs que dans les métaux.
8-Vitesse d'avancement / profondeur
La vitesse d'avancement est l’un des principaux paramètres enregistrés en cours de forage. Elle est
assimilée à la rotation d’un organe mécanique en supposant un lien direct entre l’outil et le
mouvement observé en surface. Le capteur de proximité (ou capteur de profondeur) est placé soit sur
le treuil (draw works) (GEOSERVICES - HALLIBURTON), ou en face de targets (polyester
enveloppé de papier aluminium) collés sur la poulie du crown block (DATALOG), en indiquant la
profondeur, le ROP, le Hook position, la position de l’outil, le sens et la vitesse de déplacement du
moufle.
9-Pression entrée et sortie
La pression de la boue est mesurée à l'aide de capteurs sur le manifold de plancher pour obtenir la
valeur d'entrée (Stand Pipe Pressure) et sur choke manifold pour obtenir la valeur de sortie
(CASING PRESSURE).
Le capteur à l’injection doit être compatible avec la pression maximum de fonctionnement du
système de refoulement (400 bars).
Le capteur annulaire doit être aussi compatible avec la série de la tête de puits pour permettre des
mesures correctes.
Les jauges utilisées transforment la pression en signal électrique.
10-Débit entrée et sortie
La mesure des débits est très importante. Elle permet en effet :
- de connaître, par différence, les pertes ou les venues qui peuvent se produire en cours de
forage.
- de calculer le temps de remontée des informations (lag time).
a. débit entrée :
La méthode la plus simple consiste à compter le nombre de coups de pompe. Connaissant le volume
injecté à chaque coup et le rendement de la pompe, le débit pourra être calculé.
Il est facile de mesurer le nombre de coups de pompe par des détecteurs de proximité ou des
contacteurs électriques.
b. débit sortie :
C’est un paramètre difficile à mesurer de manière précise. Les débitmètres existants, mesurent le
pourcentage de passage du fluide en fonction de la déflection de la palette (0-100%). Si la section de
passage au droit du débitmètre est partiellement obstruée par des dépôts de déblais, la mesure est
erronée.
La mesure, combinée du débit d'entrée et du débit de sortie, permet d'obtenir une mesure de débit
différentiel.
11-Densité entrée et sortie

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Les appareils les plus courants utilisent la pression hydrostatique différentielle entre deux capteurs
placés à des hauteurs différentes dans une colonne de boue.
On peut placer un capteur sur le bac actif et un second à la sortie du puits, dans le Mud Box du tamis
vibrant, et avoir ainsi un enregistrement permanent.
Les mesures permettent :
- un contrôle précis et continu de la densité de la boue sous forme d'un diagramme corrélable avec les
autres diagraphies
- la mise en évidence des bouchons de gaz
- la détermination et le contrôle rapide des durées de cycles au moyen des bouchons d'ajout de tige
- le contrôle continu du traitement de la boue
- Température entrée et sortie
La température de la boue à l'entrée et à la sortie est maintenant enregistrée systématiquement à l'aide
de cannes thermométriques à filament de platine protégé par une gaine inoxydable d'acier.
Les valeurs différentielles et le gradient de température peuvent être calculés pour renseigner sur la
proximité d'intervalles à pression anormale.
Il renseigne également sur les venues de gaz qui se manifestent par une baisse de la température due
à la détente du gaz.
1. Température entrée et sortie
La température de la boue à l'entrée et à la sortie est maintenant enregistrée systématiquement à l'aide
de cannes thermométriques à filament de platine protégé par une gaine inoxydable d'acier.
Les valeurs différentielles et le gradient de température peuvent être calculés pour renseigner sur la
proximité d'intervalles à pression anormale.
Il renseigne également sur les venues de gaz qui se manifestent par une baisse de la température due
à la détente du gaz.
12-Résistivité entrée et sortie :
L’évolution de cette mesure permet de détecter tous les phénomènes faisant varier la teneur en ions
dans la boue, en particulier : présence des formations salifères, venues d’eau de formation ou de gaz
acides.
La résistivité est maintenant facilement mesurable en continu grâce aux boucles à induction. Ces
boucles sont montées sur une tige et plongées dans la boue. En fait, elles mesurent la conductivité (0
÷ 300 mSiemens/cm), mais cette dernière est facilement convertie en résistivité qui est plus utilisée
en interprétation.
On notera la compensation automatique qui ramène les lectures à 25° C.
13-Niveau des bassins :
La mesure du niveau des bassins s'effectue habituellement à l'aide de flotteurs qui actionnent des
potentiomètres. Un certain jeu dans le mécanisme de transmission du mouvement permet d'éviter un
frottement permanent du curseur du potentiomètre par suite des vagues qui prennent naissance sur les
bassins.
Il existe cependant des capteurs plus sophistiqués, les capteurs soniques basés sur la mesure du temps
de propagation d'un onde haute fréquence émise par le capteur et lue par celui-ci après réflexion à la
surface du fluide stockée dans le bassin.
Dans les deux cas, la mesure peut s'effectuer sur six ou même huit bassins selon les installations. Un
calculateur donne en permanence le volume total et la variation de ce volume. Un contacteur permet
la sélection d'un seul bassin au choix de l'opérateur.
Une double alarme de "bas niveau" et de "haut niveau" est généralement disponible pour alerter
l'opérateur en cas de perte de boue ou de venue de fluide.
Pour le bac de manœuvre ou Trip Tank, bac de petite surface mais profond d'un volume d'une dizaine
de mètres cube, il permet de mesurer de petites variations de volume (volume acier) en cours de
manœuvre (descente ou remontée de garniture ou de tubage).
Généralement le capteur sonique est utilisé pour le trip Tank.

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Poids sur l’outil


Vitesse de rotation
PARAMÈTRES DE CONSIGNE
Débits (entrée-sortie-différentiel)
Couple
Pression injection
Vitesse avancement
VARIABLE DE SURVEILLANCE
Volume dans les bassins
• EN FORAGE
Coups de pompe / minute
Densité (entée/sortie)
Poids au crochet • EN MANŒUVRE
Vitesse du moufle
Volume trip tank
Couple de vissage • EN TUBAGE
Poids au crochet
Pression annulaire • EN CAS DE VENUE
Coups de pompe (totaliseur)
Bac de manœuvre
Température (entrée – sortie)
Conductivité (entrée – sortie)
VARIABLE DE CONTRÔLE
Détecteur gaz
" GÉOLOGIQUE "
chromatographe
H2 S

11-LE SYSTÈME D'ACQUISITION DES DONNÉES


1- La liaison Capteur / Cabine : Elle est constituée par des câbles permettant l'alimentation du capteur
et la mesure des variations de potentiel émises par celui-ci.
Deux types de montage peuvent être mis en oeuvre sur chantier :
- Un câble par capteur (Géoservices) relié directement à la cabine.
- Un câble par capteur relié à une des deux boîtes de connexion fixées l’une sur le plancher de la
tour de forage, l’autre sur les bassins, par lesquelles un câble multi- conducteur relie chacune de
ces boites de connexion à la cabine de mud logging (Data Log et Halliburton).
2- Entrée des données : Elle s'effectue en automatique sur les cabines dotées d'un ordinateur, par
l'intermédiaire d'un système de cartes d'acquisition qui permettent de transformer les signaux émis
par les capteurs en signaux digitaux que l'ordinateur peut lire.
L'entrée des données relatives aux analyses (calcimétrie, indices, ...) et descriptions géologiques
(lithologie, granulométrie ...) s'effectue au clavier de l'ordinateur.
3- L’architecture du réseau :
Système Géoservices : en étoile (DOS).
Système Halliburton : en étoile (UNIX).
Système Data log : en étoile (QNIX).
4- Le stockage des données :
Il s'effectue sur des bases de données installées sur le disque dur de l'ordinateur.
Les bases de données sont de deux types :
• Base de données Temps : Les valeurs y sont enregistrées en fonction du temps (Ex: toutes les
20 secondes)
• Base de données Profondeur :

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Les valeurs y sont enregistrées en fonction de la côte du fond du puits suivant une incrémentation de
0.5 ou 1 mètre. Des opérations telles que les manœuvres et circulations ne peuvent y être
enregistrées.

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