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SYSTEMES DYNAMIQUES
INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
Tarik AL ANI
Département Informatique - ESIEE-PARIS
r
Bâtiment
Entrée : Sortie y :
température consigne (température effective)
r thermostat Fourneau
+ e u Bâtiment
ou
Entrée : - chauffage Sortie y :
température consigne (température effective)
u1, u2, …, u3 sont les signaux de commande pour les n surfaces de l ’avion
Fig. I.7 Schéma synoptique.
Procédé n
Rue dans la
direction n
b1=offre
Fournisseur
contrôleur procédé
r=0 e Personne qui u y
Marché
fixe le prix
Fluctuation Prix effectif du
nulle du marché
b2=demande
marché Demandeur
Fig. I.17
r + e Glande u Glande y
pituitaire Thyroïde
Niveau normal - TSH Niveau de Thyroxine
de Thyroxine dans le sang
Fig. I.18
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.2 Modélisation
Dans ce paragraphe nous présentons à travers 5 exemples
l ’idée de la modélisation des systèmes physiques par des
équations différentielles. Les définitions et la résolution de
ces équations seront présentées au chapitre 3. Nous
supposons que les lois fondamentales de la physique sont
connues par le lecteur.
I.2 Modélisation
Exemple I.22 Pendule
Le système est formé d ’une masse M suspendue à un fil
rigide de longueur l fixé en 0, soumise à l ’action du champ
de gravité g.
τ
l
θ
M
Mg
Fig. I.20 Pendule
I.2 Modélisation
Exemple I.22 Pendule (suite)
Principe fondamental de la dynamique des solides en rotation
Equation de Lagrange d ∂L& − ∂L = τ
dt ∂θ ∂θ
Où τ est le couple exercé au point de pivotement.
L=K −P
1 2 &2
K = Ml θ
2
P = − Mgl sin θ
d 2θ (I.2)
+ g / l sin θ = τ / Ml 2
dt 2
où τ / Ml 2 est le couple normalisé à l ’entrée.
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.2 Modélisation
Exemple I.23 Circuit RLC soumis à une tension de
commande u.
R C
En utilisant les lois de Kirchoff, de
nœuds et des mailles : +
vR vC
u L
Circuit 1, Fig I.21a - vL
1
LI + RI + q = u
&
(I.3) Fig. I.21a
C
Circuit 2, Fig. I.21b R1 L
1
v& 2 = −τ C v 2 − I3 + τ Cu + I1 + I3 + R2
C (I.4) u
1 I2 V2 v3
I&3 = v 2 − τ L I 3 - - C -
L
1 R deux constants de temps
où τ C = ,τL = 2
R1C L Fig. I.21b
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.2 Modélisation
Exemple I.24. Moteur à courant continu entraînant une
charge mécanique (avec un arbre compliante ou rigide)
Un moteur électrique est constitué d ’un certain nombre de
bobines de faible épaisseur ayant un diamètre en commun
par lequel passe l ’axe du moteur et plongé dans un champ
magnétique uniforme orthogonal à cet axe. Il est alimenté
par un courant d ’intensité I sous une tension de commande
U.
τm,θm F τc , θc
fm fc k
I moteur
Jm F
U compliance
Masse attachée Jc
Fig. I.22 a moteur à courant continu à l ’arbre du moteur (rotor) Charge
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.2 Modélisation
Exemple I.24. Moteur à courant continu entraînant une charge
mécanique (suite)
Un système très important en pratique est le moteur couplé à sa
charge par le biais d ’un arbre possédant une compliance
significative (souple). Ce système apparaît dans les ordinateurs pour
contrôler le mouvement des disques, le guidage des antennes et des
radars, la robotique, etc.
Dans cet exemple, nous traiterons trois cas :
a) cas où le moteur entraîne une charge avec un arbre non rigide (souple)
b) cas où le moteur entraîne une charge avec un arbre rigide.
c) cas où le moteur entraîne une charge avec un arbre couplé à une mécanique à
travers un réducteur.
02/10/2011
où k e est un constant. 63
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.2 Modélisation
Exemple I.24. Moteur à courant continu
entraînant une charge mécanique (suite)
Soit Rm Résis tan ce du moteur
Lm Induc tan ce du moteur
(1.5b)
Lois Ohm ⇒ u (t ) − e(t ) = u (t ) − keω m (t ) = Lmi&(t ) + Ri (t )
τ m ,θ m d2 fc
k
U
Fig. I.22 b moteur à courant continu τ2 Jc
02/10/2011 T. ALANI - A2SI -Groupe ESIEE ressort θc Charge
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.2 Modélisation
Exemple I.24. Moteur à courant continu entraînant une
charge mécanique (suite)
c) cas où le moteur entraîne une charge avec un arbre
couplé à une mécanique à travers un réducteur (suite)
Dans ce cas, le mouvement de rotation du système
constitué du rotor, du moteur et de son arbre de
transmission est alors
J m ω& m (t ) = k m i(t ) − τ 1 (t ) − f m ω m (t ) ( I .5 j )
I.2 Modélisation
Exemple I.25 Pendule inversé (chariot équilibriste) (suite)
Les équations d ’Euler-Lagrange peuvent être utilisées pour
établir une description en termes mathématiques. Equations
d ’Euler-Lagrange
En mécanique lagrangienne, un système mécanique peut à
chaque instant être repéré par un système de n coordonnées
généralisées indépendantes q1 , q 2 ,K, q n appelées les degrés de
liberté du système. On y adjoint les coordonnées de vitesse
q&1 , q& 2 ,K, q& n et on forme le Lagrangien
L(q, q& ) = T (q1 , q 2 ,K, q n , q&1 , q& 2 ,K, q& n ) − V (q1 , q 2 , K, q n )
où T est l ’énergie cinétique et V l ’énergie potentielle.
Soit q = [q1 , q 2 ,K , q n ]' et q& = [q&1 , q& 2 ,K , q& n ]'
I.2 Modélisation
Exemple I.25 Pendule inversé (chariot équilibriste) (suite)
1 '
T (q, q& ) = q& M (q )q& ( I .6a )
2
où M(q) est une matrice (n*n) symétrique définie positive et
‘ désigne la transposition.
Les équations de Lagrange sont alors
d ∂L ∂L
( )(q (t ), q& (t )) − (q (t ), q& (t )) = u i , i = 1, 2, K , m ( I .6b)
dt ∂q& i ∂qi
dq(t )
= q& (t ) ( I .6c)
dt
où ui sont les forces généralisées (forces et couples) externes
au système ou ne dérivant pas d ’un potentiel.
I.2 Modélisation
Exemple I.25 Pendule inversé (chariot équilibriste) (suite)
L ’énergie cinétique T et l ’énergie potentielle V du pendule
inversé s ’écrivent alors
1 1
T = Mp& + m( p& b + h& 2 ), V = mgh
2 2
2 2
nous pouvons écrire
pb = p + l sin θ p& b = p& + lθ& cosθ
h = l cosθ h& = −lθ& sin θ
I.2 Modélisation
Exemple I.25 Pendule inversé (chariot équilibriste) (suite)
Les coordonnées Lagrangiennes retenues sont ( p,θ )
Le Lagrangien s ’écrit alorrs
1 1 2 &2
L = ( M + m) p& + mlp& θ cosθ + ml θ − mgl cos θ
2 &
2 2
si bien que
∂L ∂L
= ( M + m) p& + mlθ& cosθ =0
∂p& ∂p
∂L ∂L
= mlp& cos θ + ml 2θ& = mgl sin θ − mlp& θ& sin θ
∂θ& ∂θ
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.2 Modélisation
Exemple I.25 Pendule inversé (chariot équilibriste) (suite)
Les équations (I.6a-c) s ’écrivent alors
( M + m) &p& + mlθ&& cos θ − mlθ& 2 sin θ = u − Fp&
&p& cos θ + lθ&& − g sin θ = 0 (I.7a)
où F est le coefficient de frottement visqueux.
Les équations (I.7) qui sont deux équations différentielles du
second ordre, couplées et implicites, peuvent être transformées sous
forme d ’un système différentiel non linéaires du premier ordre
explicite.
u − Fp& + mlθ& 2 sin θ − mg cosθ sin θ (I.7b)
&p& =
M + m sin 2 θ
− u + F &
p − ml θ& 2 sin θ cosθ + ( M + m) g sin θ
θ&& =
l ( M + m sin 2 θ )
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
Fig. I.26
w
mode
non commandable et non observable
état
mode Stable mode non stable
x
processus stabilisable processus stabilisable
Fig I.27 Processus commandable et observable. et détectable et non détectable
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
∆xi (t ) = xi (t ) − x0i (t ), ∆u j (t ) = u j (t ) − u 0 j (t ),
il vient que ∆x& i (t ) = x& i (t ) + x& 0i (t ).
.
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.4 Notions générales des systèmes linéaires
I.4.10. Modèles linéaires- Linéarisation (suite)
Généralisation de l ’opération de linéarisation (suite)
Comme x& 0i (t ) = f i [ x0 (t ), u 0 (t )] il s ’ensuit de (I.8) que
n
∂f i m
∂f i
∆x& i (t ) = ∑ [ x0 (t ), u 0 (t )] • ∆x j + ∑ [ x0 (t ), u 0 (t )] • ∆u j ( I .9)
j =1 ∂x j j =1 ∂u j
où i=1, …, n.
0 1 0 0
∆x& (t ) = ∆x(t ) + ∆u (t )
0 0 0 1
où ∆x(t ) = [∆x1 ∆x 2 ]' , ∆x& (t ) = [∆x&1 ∆x& 2 ]' et ∆u (t ) = [0 ∆u ]'
0 2e t 0 0
∆x(t ) =
& ∆x(t ) + ∆u (t )
0 1 0 1
où ∆x(t ) = [∆x1 ∆x 2 ]' , ∆x& (t ) = [∆x&1 ∆x& 2 ]' et ∆u (t ) = [0 ∆u ]'
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INTRODUCTION ET MOTIVATIONS
I.4 Notions générales des systèmes linéaires
I.4.10. Modèles linéaires- Linéarisation (suite)
Généralisation de l ’opération de linéarisation (suite)
Exemple (I.29) (suite)
Le système d ’état de la partie b est à coefficients variables
dans le temps. Ainsi la linéarisation d ’un système non linéaire
ne conduit pas toujours à une représentation linéaire au sens
défini précédemment (équation différentielle linéaire à
coefficients constants).
Représentation polynomiale
Représentation d ’état