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Thérapies ciblées…
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• Indications
Cancer du sein surexprimant Her2: en situation métastatique, en adjuvant et
en néo adjuvant.
Cancer de l’estomac métastatique surexprimant Her2: en association a une
chimiothérapie.
• Posologie:
Hebdomadaire: 4mg/kg puis 2mg/kg
Toutes les 3semaines: 8 mg/kg puis 6 mg/kg.
• POSOLOGIE
S’administre en perfusion intraveineuse de 60 minutes. La dose recommandée est de 6 mg/kg tous les
14 jours.
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Cancer du sein
Cancer de l’estomac
TDM1 Pertuzumab
• C'est un composé hybride comprenant un agent • C'est un anticorps monoclonal humanisé qui cible le récepteur HER2. Son
anti-microtubule, l'emtansine, conjugué à l’anticorps mode d'action est spécifique car il empêche la dimérisation de l'HER2 avec
l'HER3.
ado-trastuzumab (Herceptin™). L’idée est ainsi de cibler
spécifiquement les cellules HER2 positives et leur délivrer un agent Indication
cytotoxique.
Il est indiqué en association au trastuzumab et au docétaxel, dans le
traitement de patients adultes atteints d'un cancer du sein métastatique ou
Indication localement récidivant non résécable HER2 positif, n'ayant pas reçu au
préalable de traitement anti-HER2 ou de chimiothérapie pour leur maladie
Il est indiqué dans le traitement des cancers du sein HER2 positif métastatique.
métastatique ou localement avancé non résécable, ayant reçu au
préalable du trastuzumab et un taxane, séparément ou en association.
Posologie
Posologie
La dose de charge initiale est de 840 mg administrée en perfusion
La dose recommandée est de 3,6 mg/kg de poids corporel administrée intraveineuse de 60 minutes, suivie, toutes les trois semaines, d'une dose
en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines. d'entretien de 420 mg administrée sur une période de 30 à 60 minutes.
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Inhibiteur du VEGF
BEVACIZUMAB BEVACIZUMAB
• Indications
1- Cancer de l'ovaire au stade avancé
• anticorps monoclonal humanisé, d’où le suffixe zumab , produit par génie génétique et dirigé
contre le VEGF. • En association au carboplatine et au paclitaxel, en traitement de première ligne des stades avancés
La neutralisation du VEGF, secrété par les cellules tumorales, bloque le développement des • En association au carboplatine et à la gemcitabine, en première récidive, sensible aux sels de platine et qui n'ont pas été préalablement
cellules endothéliales, cellules constituant la paroi interne des vaisseaux sanguins. traitées par du bevacizumab ou d'autres inhibiteurs du VEGF ou d'autres agents ciblant le récepteur du VEGF.
La recherche clinique a démontré l’efficacité de cette approche thérapeutique pour contrôler • En association au paclitaxel, au topotécan ou à la doxorubicine liposomale pégylée, en rechute, résistant aux sels de platine, qui n'ont
les cancers colorectaux à un stade avancé. pas reçu plus de deux protocoles antérieurs de chimiothérapie et qui n'ont pas été préalablement traitées par du bevacizumab ou
Les protocoles comprenant de l’Avastin™ ont permis de faire passer le taux de réponses au d'autres inhibiteurs du VEGF ou d'autres agents ciblant le récepteur du VEGF
traitement de 35 à 45 %, un allongement de temps sans progression et de la survie. 2- Cancer colorectal métastatique
• En association à une chimiothérapie à base de sels de platine, dans le traitement de première ligne
5- Cancer du rein avancé et/ou métastatique
• En association au paclitaxel et au cisplatine, ou au topotécan chez les patientes ne pouvant pas recevoir de traitement à base de sels de
platine
Posologie
La dose est de 4 mg/kg (perfusion intraveineuse) d'une heure, suivie de la
chimiothérapie conventionnelle, FOLFIRI (Irinotécan 180 mg/m² (perfusion
IV pendant 90 minutes) et acide folinique 400 mg/m² (perfusion IV
pendant 2 heures à J1), suivis par du 5-FU 400 mg/m² (bolus IV suivi par
du 5-FU 2400 mg/m² administré par perfusion IV continue pendant 46
heures).
Le cycle de traitement est répété toutes les 2 semaines
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• SUNITINIB (SUTENT™)
C’est un inhibiteur actif par voie orale. En bloquant la tyrosine kinase du complexe Flk- Ce médicament est actif par voie orale. C’est un inhibiteur multikinase, bloquant
1/KDR associée au récepteur du facteur de croissance vasculaire, ce médicament plusieurs récepteurs de facteurs de croissance : le VEGFR, le PDGFR et la kinase de
bloque les signaux commandants la croissance des vaisseaux nécessaires pour nourrir la Raf.. Il possède, aussi, une action antiangiogénique.
tumeur.
Indications
Indications
• Carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie)
Ce médicament est homologué pour le traitement :
• Des tumeurs digestives stromales (GIST), après échec d’un traitement par Glivec™ • Carcinome rénal avancé après échec d’un traitement préalable à base d’interféron
• Du cancer du rein avancé, après échec d’un traitement par l’interféron alpha ou l’IL-2 alfa ou d’interleukine 2 ou chez des patients pour lesquels ces traitements sont
• Des tumeurs neuroendocrines du pancréas (pNET), non résécables ou métastatiques, considérés comme inadapté
bien différenciées, avec progression de la maladie chez l'adulte. • carcinome thyroïdien progressif, localement avancé ou métastatique, différencié
(cancer papillaire/folliculaire/à cellules de Hürthle), réfractaire à l'iode radioactif
• Posologie • Posologie
La dose recommandée est de 50 mg, par voie orale, à raison d’une prise quotidienne le S’administre, seul, en continu, en deux prises quotidiennes de deux comprimés
matin pendant 4 semaines consécutives, suivie d’une fenêtre thérapeutique de 2 dosés à 200 mg en dehors des repas ou avec un repas pauvre en graisse.
semaines, correspondant à un cycle complet de 6 semaines. Il n’y a pas de limitation de durée d’administration du médicament.
Pour le traitement des tumeurs neuroendocrines du pancréas (pNET), la dose Si une chirurgie est envisagée, le traitement sera arrêté au moins 15 jours avant
recommandée est de 37,5 mg par voie orale, en 1 prise par jour, sans fenêtre l'opération.
thérapeutique préétablie.
Si une chirurgie est envisagée, le traitement sera arrêté au moins 15 jours avant
l'opération.
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VELIPARIB
INIPARIB (BSI-201)
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HTA
HTA
MÉDICAMENTS CONCERNÉS Anti VEGF : • Effet de classe
– Bevacizumab : 22 a 32% (11 a 16% grade III-IV)
bevacizumab (Avastin®) • sunitinib (Sutent®) • sorafenib – Sorafenib : 17 a 43% (4 a 31% grade III-IV)
(Nexavar®) , pazopanib (Votrient®) – Sunitinib : 5 a 24% (5 a 8% grade III-IV)
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Proteinurie
MÉDICAMENTS CONCERNÉS Anti VEGF :
Arrêt de la thérapie ciblée et avis cardiologique • bevacizumab (Avastin®) • sunitinib (Sutent®) • sorafenib (Nexavar®) • pazopanib
(Votrient®)
urgent si :
BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE
• HTA maligne • Bandelette urinaire
Si Protéinurie = 0, trace ou + : administration du traitement
• Insuffisance cardiaque Si Protéinurie ≥ ++ : dosage sur urines de 24 heures ou rapport protéinurie
(g)/créatinine urinaire (g) sur échantillon d’urine du matin
• Infarctus du myocarde
• Protéinurie de 24 heures
• Accident vasculaire cérébral Si la protéinurie est < 1 (g/g de créatinine urinaire ou g/24 h) : L’administration
du traitement antiangiogénique est effectuée sans avis néphrologique.
• Leuco-encéphalopathie postérieure Si la protéinurie est comprise entre 1 et 3 (g/g de créatinine urinaire ou g/24 h) :
Un avis néphrologique est demandé mais il ne doit pas retarder
l’administration du traitement antiangiogénique.
Proteinurie
ARRET DE LA THÉRAPIE CIBLÉE ET AVIS
• Si la protéinurie est > 3 (g/g ou g/24 h) : NÉPHROLOGIQUE URGENT SI :
Un avis néphrologique doit être obtenu avant • Aggravation rapide de la fonction rénale (des
l’administration du traitement antiangiogénique. néphropathies interstitielles, des
En cas de protéinurie, le bilan sera complété par : NFS glomérulopathies et des insuffisances rénales
plaquettes, ionogramme sanguin, créatinine avec aiguës ont été décrites).
évaluation de la clairance ,albuminémie. • Syndrome néphrotique sévère
• Microangiopathie thrombotique
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ANÉMIE
• Très fréquente (> 50 %) avec le sunitinib, le sorafenib et l’everolimus.
• Macrocytose fréquemment associée.
• Rechercher une cause secondaire d’anémie (carence martiale absolue ou
fonctionnelle, déficit en vitamine B9 et B12, hypothyroïdie).
• Traitement de la cause. Transfusion si besoin. Pas de données concernant les agents
stimulants de l’érythropoïèse.
THROMBOPÉNIE
• Fréquente (> 30 %) avec le sorafenib et le sunitinib.
• Rechercher une micro-angiopathie thrombotique.
• Arrêt du traitement si thrombopénie < 50 000/mm3. Reprise du traitement lorsque
les plaquettes > 100 000/mm3 (avec si nécessaire une adaptation des doses).
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FOLLICULITE
DESCRIPTION
• Éruption papulo-pustuleuse monomorphe, prurit, inconfort cutané.
• Touche les zones séborrhéiques du visage, le haut du tronc, le cuir
chevelu.
• 50 à 80 % des patients. Maximum entre 1 et 4 semaines. Dose
dépendante.
• Évolution globalement favorable malgré la poursuite du traitement,
mais très imprévisible.
TRAITEMENT
Dans tous les cas :
• Toilette à l’eau claire ou avec pain surgras dermatologique sans savon
(ex : Dove®, Atoderm®, Lipikar®…)
• Photoprotection : évitement ou écran 50+ (ex : Anthelios®,
Photoderm®…)
• Proposer un traitement préventif par doxycycline 100 mg par jour, à
débuter en même temps que la thérapie ciblée, pendant 2 mois
puis à réévaluer en fonction de la
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Dysthyroidies Hyperglycemie
MÉDICAMENTS CONCERNÉS MÉDICAMENTS CONCERNÉS
• Anti VEGF : • sunitinib (Sutent®) • sorafenib (Nexavar®)• pazopanib (Votrient®) • Inhibiteurs de mTOR : • everolimus (Afinitor®) • temsirolimus (Torisel®)
DESCRIPTION DESCRIPTION
Hypothyroïdie : • Grades de toxicité selon les critères du National Cancer Institute Common Toxicity
• Fréquence importante mais variable selon les études (sunitinib 53-85 %, sorafenib Criteria (version 4.0).
21 %). - Grade 1 : G* > 1,6 g/l ou 8,9 mmol/l.
• Survenue précoce dès le second cycle. - Grade 2 : G compris entre 1,6 et 2,5 g/l ou 8,9 et 13,9 mmol/l.
• Peut se corriger entre deux cycles. - Grade 3 : G compris entre 2,5 et 5 g/l ou 13,9 et 27,8 mmol/l.
• Réversible à l’arrêt du traitement. - Grade 4 : G > 5 g/l ou > 27,8 mmol/l ou acidocétose.
• Symptômes non spécifiques mais asthénie réversible dans près de 50 % après mise
en route du traitement par L-thyroxine. BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE
Hyperthyroïdie : plus rare. • Glycémie à jeun.
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Conclusion
• Multiplication de l’utilisation des thérapeutiques
ciblées en cancérologie depuis plusieurs années,
seules ou en associations aux chimiothérapies
classiques
• 25-30% des traitements anti cancéreux prescrits
actuellement,
• Ont significativement modifié le pronostic de
certains cancers ( sein ,mélanome, rein … )
• Meilleure connaissance des mécanismes de la
prolifération de la cellule cancéreuse et de son
environnement.
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