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Le risque fiscal
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C'est ainsi que l'avoir fiscal dont bénéficiaient les entreprises sur les
revenus de leurs titres de participation a été progressivement réduits, puis
totalement supprimée à partir de 2005.
De même, les avantages fiscaux dont bénéficiaient les plus-values de
cessions ont été supprimés.
Le rapprochement de ces deux exemples montre que les essais et
changements de législation fiscale peuvent être contradictoires.
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Les directeurs de fiscalité d’aujourd’hui doivent intégrer la gestion du
taux d’imposition à la stratégie d’entreprise à long terme.
Mais surtout, ils doivent prendre du recul et envisager leur situation
fiscale de manière stratégique.
Le fait de bénéficier d’un regard nouveau sur la planification fiscale
permet non seulement de mieux gérer le risque fiscal mais aussi d’abaisser le
taux d’imposition effectif.
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3. Les avantages de la bonne gestion des risques fiscaux
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sincérité formulée par le législateur implique que, lorsque plusieurs modes de
présentation sont possibles, les entreprises sont tenues choisir celui qui
permet de représenter le plus fidèlement possible la situation et le résultat.
Une telle situation pose le problème de la signification des données et
de leur utilisation à des fins de gestion sans risque de biais plus ou moins
grave ; cette connexion conduit à une présentation des comptes qui ne
permet pas de juger des performances économiques de l'entreprise.
Les documents financiers sont souvent conçus et perçus dans une
perspective fiscale, ce qui est médiocrement compatible avec un objectif
d'information économique.
Le droit fiscal intervient toujours dans la détermination des règles
d'évaluation comptable et les méthodes de présentation des comptes, du fait
même des interventions du législateur et de l'administration fiscale qui ont
parfois tendance à définir des règles qui obligent à suivre en comptabilité
des principes fiscaux, à peine de ne pas pouvoir profiter d'un régime de
faveur sur le plan fiscal.
Les règles fiscales exercent ainsi une influence importante, tant sur
les écritures que sur la structure même de l'entreprise, par le biais de ses
décisions de gestion.
Cette dernière s'est ainsi détachée de cette vision assimilant la
fiscalité à une contrainte, source pesante de formalisme, pour l'intégrer
dans sa stratégie afin de mieux la gérer pour optimiser les intérêts de
l'organisation.
Les entreprises ont bien compris qu'elles pouvaient modifier ces
facultés, en jouant du fameux jeu subtil d'options dont la fiscalité est
percluse, y compris lorsque cela a des incidences comptables et au détriment
d'une présentation des comptes permettant de juger les performances
économiques.
Elles recourent ainsi, éventuellement, à des changements de
méthodes qui ne sont pas neutres, ni en termes de richesse, de valeur, ou de
contenu informationnel.
Cette problématique repose sur la liberté de gestion fiscale, qui donne
à l’entreprise la possibilité de faire les choix qu’elle juge judicieux.
Par principe, la liberté de gestion fiscale a été reconnue à plusieurs
reprises par le Conseil d'Etat. Elle signifie que l'administration ne peut
s'immiscer dans la gestion ; il ne lui appartient pas d'apprécier l'opportunité
ou le bien-fondé des mesures prises par le chef d'entreprise.
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L’administration ne peut ainsi remettre en cause les décisions de
gestion prises par le chef d'entreprise, dès lors qu'elles sont conformes aux
dispositions édictées par la loi fiscale.
Les choix fiscaux tactiques sont des choix qui sont de nature à
procurer un avantage financier à l’entreprise, généralement à brève
échéance, mais dont la portée reste limitée.
Il s’agit pour l’essentiel de choix qui procèdent de la technique fiscale.
Leur importance ne doit cependant pas être négligée car leur exercice
systématique et réfléchi peut à terme procurer un avantage distinctif à
l’entreprise concernée.
On peut évoquer le choix d’un mode d’amortissement, d’une technique
de valorisation, d’un mode de calcul d’une plus-value, d’une technique
d’imputation d’un déficit.
Généralement, ces choix tactiques résultent de l’exercice d’options
explicitement contenues dans la loi fiscale. C’est le législateur qui, en pleine
connaissance de cause, offre une possibilité d’option aux entreprises.
Dans d’autres cas, l’option offerte relève non d`une disposition de la
loi mais d’une tolérance de l’administration fiscale qui admet une application
assouplie de tel ou tel dispositif. Dans le même ordre d’idée, il faut
également prendre en considération les silences éventuels de la
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réglementation fiscale sur le traitement de telle ou telle opération, silences
qui peuvent être utilisés par l’entreprise au mieux de ses intérêts.
De la même façon, il convient de classer au rang des choix tactiques
les différentes mesures d’incitation ou d’aide fiscale qui sont régulièrement
proposées aux entreprises qui réalisent certaines opérations.
Le bénéfice de ces mesures d’incitation qui procurent, selon les cas, un
avantage provisoire ou définitif à l’entreprise, est en quelque sorte, compte
tenu de l’absence d’arbitrage à opérer pour l’entreprise, le stade premier de
l’optimisation fiscale.
A côté de ces choix tactiques, l’entreprise pourra également chercher
à optimiser sa situation fiscale en ayant recours à des choix de plus grande
envergure et qui engageront l’entreprise sur une plus grande période : des
choix que l’on peut qualifier de stratégiques.
Les choix fiscaux stratégiques sont des choix dont la portée fiscale
est importante : choix d’un régime d’imposition, choix d’un régime de groupe,
fiscalité applicable à des restructurations.
L’exercice de tels choix présente différentes caractéristiques. En
premier lieu, ces choix peuvent être de nature purement fiscale mais peuvent
emprunter à d’autres domaines du droit et tout particulièrement le droit des
sociétés.
De ce point de vue, si le but à atteindre est fiscal, il peut dans
certaines situations être atteint en exerçant des choix fiscaux mais
également en exerçant des choix de nature strictement juridique dont les
effets fiscaux sont cependant conformes au but poursuivi.
Ensuite, la mise en œuvre de ces choix suppose, compte tenu de leur
portée, des arbitrages qui échappent à la seule compétence du fiscaliste de
l’entreprise.
Les implications juridiques, financières ou économiques peuvent en
effet appeler des avis et des arbitrages extérieurs.
Le choix d’un régime fiscal pour l’entreprise peut avoir par exemple
des incidences sur le traitement des rémunérations des dirigeants sociaux ou
sur la répartition du résultat de la société.
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La décision est ainsi productive d’effets induits au delà du seul champ
fiscal et ne peut résulter que d’une réflexion élargie.
A titre d’illustration, les montages d’ingénierie juridico-financière
s’efforcent en règle générale de concilier des intérêts parfois divergents.
C’est pourquoi, la solution finalement adoptée ne sera pas
nécessairement la solution fiscalement la plus judicieuse pour l’entreprise.
Enfin, l’exercice de choix fiscaux stratégiques commande de procéder de
manière systématique à l’évaluation proprement dite du choix. Quelles sont
les contreparties ou les engagements qui en résultent pour l’entreprise ?
L’entreprise a-t-elle les compétences internes pour maîtriser les
obligations nouvelles qui résulteront du choix exercé au plan fiscal mais aussi
dans le domaine comptable ou financier ?
Le choix envisagé est-il irrévocable ou l’entreprise conserve-t-elle la
possibilité de rétablir la situation antérieure ?
Le choix envisagé est-il sûr et l’entreprise ne risque-t-elle pas une
remise en cause de la part de l’administration fiscale sur le terrain par
exemple de l’abus de droit ou de l’acte anormal de gestion ?
En d’autres termes, l’optimisation fiscale ne risque-t-elle pas
d'alimenter l’insécurité fiscale de l’entreprise ? Autant de critères qui
doivent être pris en considération dans le processus d’évaluation des choix
fiscaux stratégiques de l’entreprise.
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La fiscalité doit composer avec d’autres éléments ou d’autres réalités
qui affectent la vie de l’entreprise.
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Cette situation est source d’erreurs mais aussi de risques inconsidérés
susceptibles de représenter des coûts considérables en cas de contrôle.
La notion de risque fiscal englobe en fait deux acceptions : la
première, classique, correspond au non-respect, volontaire ou non, des règles
fiscales, alors que la seconde, toute aussi inefficiente, se rapporte davantage
à la méconnaissance d’une disposition favorable qui peut générer un manque à
gagner important. Se conjuguent ainsi un risque sanction à un risque perte
d’opportunité.
Le risque fiscal trouve naturellement son origine dans la complexité
des règles applicables mais bien évidemment aussi dans la façon qu’a
l’entreprise de les appréhender dans le cadre sa politique fiscale.
Le développement de l’entité est lui-même source de risques en la
matière, qu’il repose sur l’étendue de sa structure ou bien s’exerce à
l’international. Les prix de transferts, par exemple, constituent un enjeu
fiscal de toute première importance, d’autant que ce thème relève
d’approches variées qu’il convient de concilier (stratégiques, opérationnelles
et financières).
Le renforcement des dispositions applicables en la matière y
contribuent : constitution de brigades spécialisées, appui de spécialistes et
des brigades de vérification des comptabilités informatisées, coopération
entre les administrations fiscales des différents états membres de l’Union
européenne.
Le risque fiscal est un risque permanent et non simplement ponctuel,
même s’il est limité dans le temps du fait du délai de reprise et s’accroît en
fonction des caractéristiques des opérations. Mais, il est surtout difficile à
cerner et délicat à évaluer.
Le risque fiscal est difficile à cerner dans la mesure où sa révélation
résulte pour l’entreprise d’une procédure de contrôle fiscal qui est, par
nature, aléatoire. La probabilité du contrôle fiscal, révélateur du risque, est
inconnue et, par ailleurs, la probabilité de détection de l’irrégularité au cours
de la procédure de contrôle fiscal est elle même inconnue.
Cette difficulté est également renforcée par le fait que la notion
même d’irrégularité, source de risque, est parfois délicate à évaluer.
Certaines irrégularités fiscales sont en effet simples à caractériser.
Si l’entreprise enfreint une règle établie et codifiée avec précision, la
dimension financière du risque est aisée à mettre en évidence et l’impact
financier facilement déterminable.
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Le non-respect d’une condition de forme, une erreur de taux, pour ne
citer que ces exemples, constituent des irrégularités fiscales dont la mesure
financière ne soulève pas de difficultés.
Sur d’autres points, en revanche, l’existence et l’évaluation du risque
sont beaucoup plus délicats.
Lorsque la règle fiscale se borne par exemple à énoncer un principe,
l’appréciation du comportement de l’entreprise face à l’application ou la mise
en œuvre de ce principe est souvent mal commode.
Ainsi, l’appréciation du caractère excessif ou non d’une rémunération
ne peut résulter d’un processus mécanique mais d’un pouvoir d’appréciation et
de discernement.
De la même façon, l’application du principe des transactions à prix
normal peut également donner lieu à des difficultés d’appréciation.
On pourrait sans difficulté multiplier les exemples attestant des
réelles difficultés d’appréciation du risque.
Ces difficultés d’appréciation se doublent naturellement d’une
difficulté d’évaluation.
Si une rémunération est excessive, ou si une transaction est conclue à
prix anormal, la question se pose ensuite de savoir où se situe la norme, qui
seule permettra de quantifier le risque.
Et sur ce point, la situation ne se révèle pas plus simple.
Sa maîtrise constitue un indispensable préalable à toute volonté
d’optimisation fiscale. Sa prévention exige une vigilance constante, dans la
mesure où toute opération de l’entreprise a une répercussion fiscale.
A cet effet, le recours à un conseil est généralement conseillé ; ce
conseil doit trouver le juste équilibre entre deux mises en cause possibles de
sa responsabilité : une mise en cause par défaut, s’il n’a pas conseillé à son
client la plus favorable des solutions fiscales, par incompétence ou
méconnaissance des dispositions en vigueur, ou au contraire une mise en
cause par excès, s’il fait preuve d’une habilité que l’administration jugera
trop audacieuse et contestera sur le terrain de l’abus de droit avec une
pénalité de 80% (alors que la mauvaise foi n’est assortie que d’une pénalité de
40%) ou de l’acte anormal de gestion.
Un audit fiscal régulier pour faire le point sur la pertinence des choix
fiscaux de l’entreprise en fonction de sa situation et de sa structure trouve
là tout son intérêt pour évaluer sa performance fiscale, tout comme il est
possible d’évaluer sa performance financière.
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L’incidence du droit fiscal sur la gestion de l’entreprise est d’ailleurs
très largement ressentie du fait de son incidence financière directement
mesurable.
Si le contrôle fiscal est le fait prioritairement de l’administration, il
s’apprécie, dans un second temps, à un autre niveau, celui du juge de l’impôt.
Ni l’un ni l’autre ne peut cependant contester l'utilisation de telle ou
telle option ouverte par les lois fiscales ; alors que le Conseil d'Etat a
considéré, d'une part, que ni l'administration ni le juge de l'impôt ne peuvent
donner des leçons au contribuable sur la gestion de son entreprise, puisque
aussi bien, ils ne prennent pas les risques d'exploitation et, d'autre part, que
le contribuable n'est jamais tenu de tirer des affaires qu'il traite le
maximum de profits que les circonstances lui auraient permis de réaliser, le
législateur n'a jamais indiqué qu'entre deux solutions possibles le
contribuable devait nécessairement choisir la plus onéreuse.
La gestion du risque fiscal s’étend ainsi à la gestion du contentieux de
l’impôt.
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Il dispose d'une liberté de choix par rapport aux autres
"stakeholders" de la firme, y compris les actionnaires. Dans le domaine
comptable, il a le choix et la responsabilité de retenir une méthode plutôt
qu'une autre.
Il peut ainsi retenir l'immobilisation afin de tenir compte d'une
certaine réalité économique ou bien le maintien en charges pour la
détermination du résultat de l'exercice d’engagement ; si l’activation peut
conduire à faire apparaître au bilan des éléments sans valeur,
l’enregistrement en charge est susceptible de freiner la comparabilité des
comptes.
Ce choix résulte du degré de liberté d'interprétation et d'action dont
le dirigeant dispose, degré lui même en interaction avec le degré de liberté
offert par les cadres comptable et fiscal normatifs dans lequel il agit.
La réflexion sous-jacente se fonde sur la nécessité pour le dirigeant
de veiller à la fois à présenter une image fidèle de l'entreprise et à
respecter le principe de prudence, tout en tenant compte, par ailleurs, de la
variable fiscale dont il doit prévoir les incidences lors de la prise de toute
décision de gestion.
Une telle démarche vise à atteindre les objectifs que le dirigeant
s'est assigné dans le domaine de la communication financière externe ; cette
démarche comporte un degré de subjectivité certain, car elle repose sur les
opportunités que le dirigeant escompte de telle ou telle pratique dans le but
de transmettre une information privée aux partenaires externes de
l'entreprise ou de favoriser les intérêts de certains vis à vis d'autres en
fonction des impératifs stratégiques qu'il s'est assignés.
Le dirigeant peut ainsi ne pas prendre en compte ces considérations
fiscales et faire perdre à son entreprise les avantages fiscaux qui y sont liés
(ce qui d'ailleurs pourrait constituer une faute de gestion de sa part).
Le dirigeant qui a la responsabilité et l'initiative de l’élaboration de la
comptabilité peut tout autant mettre en place une politique fiscale-
comptable visant, de façon licite, à utiliser de manière optimale les marges
de manœuvre que laissent conjointement les règles comptables et fiscales
pour réduire l'impôt.
Cette politique porte notamment sur la faculté d'enregistrer dans les
comptes sociaux une opération donnée selon plusieurs modalités ; le dirigeant
choisit alors entre les différentes méthodes qui lui sont ouvertes en
fonction de l'image qu'il veut donner de la situation de son entreprise.
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Cette image peut être plus proche de ses besoins d'optimisation
fiscale que de la réalité.
Si la modification du résultat qui en résulte ne peut être que
provisoire, l'économie d'impôt qui en est la conséquence peut s'avérer
intéressante en termes de trésorerie.
Il peut ainsi décider de respecter les dispositions fiscales pour
orienter sa décision. Il établit, de fait, des documents comptables
arbitraires et "irréalistes" qui concourent à l’établissement d’une
comptabilité générale sans intérêt pour la comptabilité analytique ou le
contrôle budgétaire.
Tel peut être l'un de ces objectifs, en l'absence de toute autre
stratégie globale, afin d'obtenir une meilleure performance fiscale, c'est-à-
dire payer le moins d'impôt possible avec le moins de risque possible.
Dans ce cas, le dirigeant retient l'ensemble des méthodes qui
conduisent à cet objectif.
Le dirigeant peut, aussi, avoir intérêt à ne pas suivre cette voie et
donc renoncer à des mesures qui sont par hypothèses favorables à
l'entreprise pour retenir d'autres caractéristiques non fiscales qui
emporteraient alors la décision.
Ainsi, ce dernier, grâce aux marges de manœuvre dont il dispose et en
fonction de ses motivations personnelles, peut préférer retenir les
techniques qui permettent de maximiser sa rémunération ; cette dernière
peut, en effet, être liée, en partie, au résultat dégagé par l'entreprise : plus
ce dernier sera faible pour minimiser la charge fiscale, plus le dirigeant
pourrait voir sa rémunération se rétrécir comme peau de chagrin.
La multiplicité des déterminants de la politique comptable (coûts
politiques, coûts contractuels, fiscalité) peut en fait être ramenée à deux
motivations principales : une gestion opportuniste servant les seuls intérêts
du dirigeant, ou bien la recherche d'une meilleure efficience contractuelle,
profitable à l'ensemble des stakeholders.
La recherche de la minimisation fiscale par la voie de l’enregistrement
en charge des dépenses entraîne, en effet, une diminution des bénéfices
déclarés aux autres parties prenantes.
Le dirigeant doit ainsi procéder à un certain nombre d'arbitrages, en
fonction des contraintes et des objectifs, pour établir une stratégie
efficiente prenant en compte l'ensemble des coûts engendrés par chacun des
choix pour l'ensemble de ces parties et favoriser le maintien d’un certain
consensus social.
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L'approche se doit d'être multilatérale, plutôt qu'unilatérale, dans le
sens où toutes les parties prenantes doivent être prises en considération, et
reposer sur la prise en compte des coûts non fiscaux.
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7. Recommandations sur l`administration de l`impôt :
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Pour rendre les autorités fiscales plus compréhensives grâce à une
meilleure sensibilisation aux réalités commerciales, il se recommande que les
administrations examinent les possibilités de coopération avec les grandes
entreprises et les intermédiaires fiscaux afin d’assurer une formation aux
questions à traiter et examinent les moyens de faire en sorte que leur
organisation et leurs structures puissent favoriser la sensibilisation aux
réalités commerciales.
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o les administrations fiscales évaluent les risques présentés par les
différents contribuables sur la base des informations disponibles et y
répondent en conséquence ; et
o les administrations fiscales utilisent une approche fondée sur le
risque directement destinée aux conseillers fiscaux qui ne sont pas
disposés à s’engager dans des relations présentant un avantage mutuel
afin de faire apparaître les conséquences d’une telle attitude.
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l’environnement économique ou industriel, risques liés aux procédures et
risques liés à l’information.
Ces catégories principales sont elles-mêmes subdivisées en sous-
catégories afin d’en répertorier le plus systématiquement possible les
causes.
Trois éléments à risque sont constitués pour appréhender les aspects
sur lesquels les incertitudes de nature fiscale peuvent avoir des
répercussions: la structure juridique du groupe, les transactions au sein d’un
groupe et les transactions avec des tiers.
Le lien d’interactivité entre chacune des catégories de risques et les
objets à risque correspondants, et ceci pour tous les types de fiscalité et
sur la base de scénarios concrets du domaine fiscal, fait immédiatement
apparaître les effets du risque.
Ceux-ci sont généralement de nature financière, mais ils peuvent
également entacher la réputation de l’entreprise voire engager la
responsabilité pénale de ses décideurs.
Les résultats de l’identification des risques, réalisée à l’aide du modèle
présenté, doivent être considérés comme une partie de la procédure
exhaustive de recherche des risques au sein de l’entreprise.
Ces résultats seront ensuite utilisés lors de l’étape suivante de
traitement et de surveillance des risques fiscaux.
L’intérêt pratique et la capacité d’application résident certes dans une
prévention systématique et efficace du risque au sein de l’entreprise, mais
essentiellement dans l’identification des risques fiscaux, afin de prévoir au
bilan la constitution des provisions nécessaires.
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9.1 Objectifs
9.2 Actions
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10. Les remboursements de TVA seront être faites sur la base de
l`analyse du risqué de la firme
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10.2 Pour les compagnies avec casier fiscale ou les sociétés nouvelles,
le remboursement se fait seulement avec contrôle
SIN sera d`une unité dans le cas des sociétés qui ont inscrites des
faites dans le casier fiscale ou pour celles qui produisent et commercialisent
des boissons alcooliques, matériau de bois et de construction, déchets, et
aussi pour les sociétés nouvelles.
Dans ces situations, le remboursement se fait seulement après le
contrôle fiscal.
Pour les autres sociétés, le SIN brut sera calculé comme différence
entre la moyenne TVA collectée et la moyenne TVA déductible dans les
dernières 12 mois.
SIN brut sera corrigé avec l'indice de l'inflation et sera ajusté en
fonction du comportement de chaque contribuable.
Les critères sont pris en compte le montant du capital et
immobilisations tangibles et les résultats financiers de l'année précédente
(bénéfice ou perte).
Et le client est fondé sur l'équité, les résultats financiers ou le
rapport entre la vente et l'achat de sociétés avec un capital de moins de 25
millions de lei recevra 50 points avec un capital de 25 millions et 500 millions
de dollars recevoir 25 points et zéro points seront étudiés pour les
entreprises avec plus de 500 millions de lei capital sociale.
Les entreprises avec profit l'année précédente recevront également
de zéro point, tandis que les entreprises qui ont enregistré des pertes
accumulent 20 points.
Un autre critère est l'activité principalement, le score était de 60
pour le commerce intérieur, 40 pour les services, 20 pour la production
agricole et zéro pour la production industrielle.
Aussi, si la moyenne des ventes est inférieur à la moyenne des
acquisitions, les entreprises recevront 45 points, et si le rapport est inversé
ne sera pas accordé un point quelconque.
En ne déposant état de déclarations de revenus au cours des 12
derniers mois sont Mai à accorder des points supplémentaires, selon le
nombre de déclarations.
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10.3 Les montants dus par l'Etat d'une entreprise ralentissent les
remboursements de TVA
Les entreprises qui ont enregistré au cours des 12 derniers mois par le
l'endettement de l'État recevront 50 points s'ils sont inférieurs au début de
la période, 30 points si elles sont plus grosses et ont zéro la dette si le
budget.
Les entreprises qui ont la date de la demande, d'autres obligations de
paiement des arriérés recevront 40 points supplémentaires.
Les critères proposés par le ministère des Finances écoulé inclure la
période écoulée depuis la dernière inspection de fond en cours d'attribution
des points plus dans le cas où une société n'a aucun ne contrôle à une
fondation.
De même, une entreprise mai recevoir des points supplémentaires si
vous aviez remboursement contrôle de la TVA et sans fonction du
pourcentage de contrôle a diminué les montants de toutes les demandes de
remboursement.
Le montant calculé comme représentant SIN brut pourcentage sera
augmenté en fonction du nombre de points reçus.
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Ils portent sur le total des montants versés l'an dernier sans contrôle
fiscal, immobilisations une valeur tangible et la valeur des acquisitions au
cours des 12 derniers mois.
Sur la base de ces critères, être attribué un nombre de points et est
l'analyse des risques.
Les décomptes faible risque seront traitées par les administrations
financières, en se fondant sur l'analyse de l'individu et sur la base de
documents supplémentaires. Si les différences semblent être justifiés, les
représentants de l'administration financière proposera au remboursement
l`approbation. Sinon, l'entreprise sera contrôlée impôt.
Les décomptes négatifs TVA qui sont inclus dans le maximum de
catégorie de risque seront transmis chaque jour à compartiments de contrôle
budgétaire.
Après avoir procédé à l'inspection, ils rédigent un rapport et émettra
une décision imposant.
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tenir des registres de la bonne façon des remboursements d`impôts et ceux
qui ne le font pas," dit-Rey Breden, vice-président de la Chambre de
Commerce Romano-Britannique (CCBR) et directeur sur les questions de
l'imposition sur la société de conseil KPMG.
Dans son avis, "les entreprises avec un innocent et de bonne gestion
devront faire face à la suite des retards et des audits ne sont pas
nécessaires."
L`inconvénient ces audits et découle du fait que les inspecteurs
demander les roumains, même si elle n'a pas besoin d'être clarifiée
seulement une question relatives aux remboursements de TVA, question que,
dans d'autres pays peut résoudre par un simple coup de fil.
La réduction de la bureaucratie et des retards dans le remboursement
de la TVA a été adoptée et parmi les principales recommandations formulées
par les autorités roumaines Chambre de Commerce Romano-américains, les
dernières propositions du Livre blanc donnée à la publicité.
Les nouveaux propositions pour le remboursement de la TVA divise en
trois catégories fiscales entreprises risque minimal, moyen et élevé.
Pour les premières, le remboursement de la TVA sera approuvé
automatiquement, sans autre formalité.
Les entreprises de la catégorie intermédiaire présenteront des
documents supplémentaires et le risque élevé seront projetés avant impôts
du remboursement.
Les évaluations seront calculés par des moyens électroniques, tel qu'il
a été délivré par une analyse des risques de l'entreprise.
Plus précisément, la participation financière des administrations
seront fixés pour chaque entreprise une norme individuelle négatif (SIN),
représentant le montant qui peut être remboursement sans contrôle
documentaire ou sujet.
Le nouveau, les faits enregistrés au cours de l'exercice et ceux
inscrites dans le casier fiscal et ceux qui s`occupent avec la production ou
la vente de boissons alcoolisées, et de matériel en bois ou les déchets de
construction, auront SIN d'une unité et ne sera pas en mesure de percevoir
des remboursements de TVA seulement après un contrôle fiscal.
Pour toutes les autres sociétés, SIN sera calculé comme la différence
entre la moyenne la TVA collectée et la moyenne TVA déductible dans les 12
derniers mois.
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Après que le montant maximal qui peut être remboursement sans
contrôle peut augmenter selon le comportement de l'impôt déterminé par
plusieurs critères.
Parmi ceux-ci sont le capital sociale, le domaine d'activité,
immobilisations corporelles, le profit ou la perte de l'exercice précédent.
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11.2 Entreprises de risque fiscal environnement
• Les personnes dont les entreprises seront incluses, à la suite les calculs des
Finances, dans la catégorie des risques élevés d'impôt sera plus que prévu,
remboursements ne pas percevoir la TVA que dans la suite de contrôle
fiscal.
• Le cas du nouvellement créé, ceux qui produisent ou la vente de boissons
alcoolisées, matériel en bois et les déchets de construction, ainsi que des
entreprises ont enregistré des faits dans le casier
• Les entreprises recevront 50 points pour un capital de moins de 25 millions
de lei, 25 points - la capitale moins de 500 millions de dollars, de zéro points
- plus de 500 millions de dollars.
• Les immobilisations corporelles remboursées en vertu de la moyenne
continuent d'apporter 45 points.
• Le bénéfice ne pas ajouter un point quelconque perte - de 20 points.
• L'activité: 60 points pour le commerce intérieur, 40 - les services, 20 - la
production agricole, de zéro points - la production industrielle.
• 40 points sont ajoutés si pas plus que par un règlement de TVA.
• Supports de ventes inférieur à la moyenne Acquisitions - encore 45 points.
• les obligations fiscales en suspens au cours des 12 derniers mois -
sanctionnées avec 50 points si elles ont augmenté de 30 points si elles ont
diminué.
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• Si le dernier contrôle de fond ont passé plus de 24 mois - 35 points, 12-24
mois – 25 points.
• Le montant maximal de remboursement sans contrôle (NAS brut)
augmentent de 40% à moins de 155 points et seulement 20% pour 155 à 260
points.
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Sommaire
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