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29/10/2018 Fondations des bâtiments

FONDATIONS DES BÂTIMENTS


<= Notes sur les pratiques techniques

Généralités: Les fondations reprennent les charges (permanentes) et surcharges (variables et


climatiques) supportées par la superstructure et les transmettent au sol dans de bonnes conditions afin
d’assurer la stabilité de l’ouvrage.

Les structures portantes usuelles n’ont ni une rigidité suffisante ni une souplesse satisfaisante a-priori
pour s’accommoder d’éventuels tassements différentiels, d’où désordres, fissures; en présence de tels
désordres on doit procéder à des reprises en sous œuvres, très onéreuses et souvent aléatoires.

Sol: on doit déterminer la couche d’assise et ses caractéristiques :

Profondeur (position)
Contrainte admissible (puissance)
Tassement (comportement)

On doit choisir un type de fondation et le dimensionner :

Fondations superficielles: lorsqu’existe une couche de sol capable de supporter l’ouvrage à une
profondeur relativement faible.
Fondations profondes: si les couches superficielles sont trop faibles, les charges sont transmises à
un matériau de meilleur qualité situé à une plus grande profondeur, avec :

Puits (Φ>80cm) espacés


Pieux (Φ de 60 à 80cm) plus serrés

Fondations particulières: pour les conditions difficiles (pays minier, nappe aquifère, vibrations, etc.)

Tassement différentiels des fondations: cela donne des contraintes parasites, délicates à évaluer, venant
compromettre l’intégrité de l’ouvrage, essentiellement :

Fissures dans le remplissage


Gêne dans le fonctionnement d’appareils (ponts roulants)
Ruptures de canalisations, etc.

Causes dues au sol:

Hétérogénéité de celui-ci
Occlusions diverses
Pendage des couches
Sol soumis à des variations saisonnières de volumes (humidité, gel, sécheresse)

Causes dues à la conception du bâtiment:

Fondations de nature différentes


Nombre de niveaux différents
Parties d’un même bâtiment fondées à des niveaux différents
Surcharges d’exploitations différentes
Construction d’un bâtiment par tranches (tassements acquis à coté de tassements devant se faire)

La stabilité des ouvrages suppose qu’il n’y ait pas de déplacements des forces:

Soit dans les fondations elles mêmes (solidité suffisante)


Soit dans le terrain support (tassement)

On doit s’arranger pour que les tassements soient de faibles amplitudes et répartis uniformément.

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Solution possible: création de Joints de tassements (JT) ou de ruptures (JR), dans lesquels on espère
que se circonscriront les éventuels mouvements sans désordres.

Adaptations réciproques:

Certaines structures s’adaptent plus facilement aux déformations du sol que d’autres
Un sol se déforme plus ou moins suivant la nature de la sollicitation transmise par la fondation,
donc de la nature de la fondation : une semelle isolée transmet des efforts plus grands que ceux
d’un radier !
Si on prévoit sur un même sol à la fois des semelles isolées ou filantes et un radier, il est
fondamental de prévoir des joints de ruptures
Pour une fondation profonde il faut déterminer les couches de bon sol sur lesquelles l’ouvrage
sera fondé

Choix des fondations: ce choix doit être effectué après une sérieuse étude géotechnique. Il est souvent
dicté par les caractéristiques de la structure à appuyer sur le sol. l’importance, l’amplitude et la nature
des tassements sont déterminants.

On admet que pour qu’une structure se comporte normalement:

Les tassements d’ensemble ne devront pas excéder 5cm


Les tassements différentiels ne devront pas excéder 2cm

(en effet toutes les structures se déforment)

Aucun désordre n’est à craindre si :

Structure BA : TD<= 3/1000 portée


Structure rigide de voile BA : TD<=2/1000 portée
Structure métallique : TD<= 4/1000 portée

Charges et réactions sur les fondations:

Conseils sur l’implantation des fondations:

Mauvaise solution: l’ouvrage


repose sur des sols de
natures différentes

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Bonne solution: les


fondations de l’ouvrage sont
toutes implantées dans le
bon sol

Dans cette solution le


tassement différentiel est
possible : les fondations
reposent certes sur un
remblai ancien, mais celui-ci
masque une couche
compressible et peu
résistante ; on doit donc
implanter cet ouvrage dans
la couche de graviers.

Risque de tassements
différentiels car l’épaisseur
de remblai est en effet très
variable sous les deux
fondations

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Protection contre le Gel: les DTU préconisent une assise hors gel de 50cm en régions tempérées et
d’au moins 1m en montagne. On peut utiliser la carte ci-dessous issue des travaux de M.Cadiergues.
Ces valeurs sont à majorer de 5cm par tranche de 200m, au dessus de 150m d’altitudes

Risques de séismes: actions accidentelles se manifestant sous la forme de forces horizontales (sur
l’ensemble de la structure ou sur certains éléments seulement de celle-ci).

Il est recommandé

que les points d’appuis d’un même bloc de constructions soient solidarisés par un réseau
bidimensionnel de longrines, afin d’éviter les déplacements relatifs.
De constituer des ensembles monolithiques
De ne pas chercher à diminuer l’hyperstaticité de la structure

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Nota: les règles parasismiques diffèrent évidemment selon le sol de fondation rencontré.

Calcul des fondations: les fondations doivent être capables de reprendre l’effet général de
renversement du au vent, qui majore les contraintes dues aux seules charges verticales.

Effets dus aux sous pressions (poussée d’Archimède): l’effet de mouvements ascendants sont
particulièrement graves dans le cas de bâtiments :

Ruptures de canalisations
Lézardes, dues au fait que le bâtiment n’a que très rarement la possibilité de reprendre sa position
initiale

On doit donc s’arranger pour que dans toutes les situations le poids de l’ouvrage soit supérieur à la
poussée d’Archimède envisagée.

e.g. on doit envisager le cas où une piscine serait vide

e.g. mur de soutènement en maçonnerie.

La maçonnerie est soumise à une sous-pression


dirigée vers le haut. De même, à l’intérieur du
mur, toute fissure amènera de l’eau et une sous
pression.

Dans les calculs la précaution est prise en


déjaugeant les maçonneries, i.e. on applique
une poussée d’Archimède à celles-ci en
diminuant de 1 leur densité relative.

Fondations superficielles (DTU 13.1): en cas de sol d’assise directement accessible à partir du dernier
niveau excavé (caves, sous-sols…) ; on distingue :

Les radiers: dalle unique recouvrant la couche portante sur la totalité de l’emprise du bâtiment
Longrines: support distinct des porteurs verticaux

Longrines en gros béton: pour les structures portantes constituées de murs porteurs continus sans
appuis isolés (poteaux). On a un lit de béton faiblement dosé (250kg/m^3) coulé directement en
tranchée sous les murs, sans armatures transversales, donc inaptes à travailler en flexion dans ce
sens. Les longrines travaillent donc en compression pure, par effet de bielle:

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Largeur:

Profondeur minimale : elle doit mettre le sol d’assise à l’abri du gel ; cela varie de 50 à 100 cm
suivant la région climatique.
Le fond des rigoles doit être horizontal ; sur les couches d’assises en pente on procéde par
gradins successifs ou redans
A noter que dans les travaux ultérieurs on ne doit pas ôter la terre d’épaulement latérale sur une
longueur importante (on déchausse la rigole)

Emploi: peu performantes a priori mais économiques, les longrines sont adaptées lorsque la longueur L
calculée est peu différente de l’épaisseur e du mur, donc que le béton travaille en compression, i.e.
L=e+ 10 à 20cm (empattement).

Semelles en béton armé: utilisées lorsque la largeur d’assise de la fondation déborde largement de
l’emprise au sol du porteur vertical qu’elles reçoivent, donc soumises à flexion transversales sous mur,
et dans les deux sens sous poteaux. Elles doivent donc résister :

A la flexion
A l’effort tranchant du à la charge ponctuelle s’exerçant sur la face supérieure
Elles doivent assurer dans une certaine mesure le chaînage horizontal

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Semelles continues sous mur:

Semelles rectangulaires (hauteur constante) : adaptée lorsque la longueur calculée de la semelle


n’excède pas 1m ; les aciers longitudinaux éventuels sont disposés sur un premier lit d’acier
transversaux constituant l’armature principale.

La largeur minimale l de la semelle filante sera :

P/ml charge transmise par le mur de


fondation

P’/ml poids propre de la fondation

contrainte maximale pouvant être


supportée par le sol (puissance)

On prévoit, sous la semelle, un béton de propreté de 5cm minimum, débordant de 10 cm de part et


d’autre de la semelle.

Profils se rapprochant d’un profil d’égale résistance à la flexion : adopté lorsque le longueur
calculée de la semelle est supérieure à 1m. on a donc un profil à pan coupé et patins (hauteur du
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patin de 10 à 15 centimètres). On prendra les valeurs suivantes :

Avec ht=(l-e)/4

Dans le cas d’une file de poteaux (e.g.) la semelle peut contribuer à la rigidité de l’ensemble, armée
comme une véritable poutre pour éviter d’éventuels tassements différentiels.

Semelles isolées sous poteaux:

Faibles charges: une dalle carrée ou rectangulaire d’épaisseur constante peut suffire
Charges importantes : on adopte un profil à pans coupés afin de disposer d’une hauteur suffisante
pour résister à l’effort tranchant sans armatures spécifiques de cisaillement et avec un volume de
béton armé économique. Les armatures de flexion, un lit dans chaque sens, sont alors disposées
en parties basses dans le patin

Nota: dans ce cas on a besoin d’un certain façonnage : coffrage ou dressage à la règle.

En principe les semelles isolées sont homothétiques des appuis qu’elles supportent. On doit vérifier :

Cas de poteaux très voisins : on peut établir une semelle commune trapézoïdale afin de parfaire la
rigidité de l’ensemble ; dans ce cas on doit avoir :

Centre de gravité de la semelle à l’aplomb de la résultante des charges P1 et P2 afin d’avoir


une réaction au sol uniforme.

Surface :

Semelles excentrées: lors d’une construction contre un bâtiment existant, soit on adopte des planchers
en consoles, auquel cas on écarte aussi les poteaux de rives et on a des semelles centrées, soit les
poteaux de rives sont contre le mur existant et les semelles doivent être excentrées.

Règle du tiers central: la charge descendue par le mur se trouve à une distance m de celui-ci

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La répartition des contraintes du sol sous la semelle excentrée dans la direction perpendiculaire au
poteau est d’allure triangulaire ; la largeur utile dans cette direction est limitée à 3m (m, pas mètres !).
on a une répartition uniforme dans la direction parallèle au poteau. Une poutre de rigidité éventuelle
permet d’écarter le risque d’une rotation de la fondation due à la réaction triangulaire du sol.

on a alors la contrainte maximum de compression:

m et l étant limités on ne peut jouer que sur L:

Radiers: dalle intéressant la totalité de l’emprise au sol d’un bâtiment. Emploi type :

La contrainte admissible du sol est si faible que la surface nécessaire de fondation atteint ou
excède la moitié de la surface au sol du bâtiment
La couche d’assise est hétérogène par la présence sous l’emprise de lentilles de sol incluses aux
propriétés mécaniques différentes ; on adopte alors un radier pour neutraliser ces points
particuliers et éviter d’éventuels tassements différentiels.
Lorsque le dernier niveau du sous sol se situe en dessous des plus hautes eaux de la nappe
phréatique, le recours au radier est obligatoire, car c’est le support continu pour assurer la mise en
place de l’étanchéité par produits noirs (bitume) ou écran plastique souple.

Nota: le tassement global des radiers de grandes dimensions peut être important, et rendre ainsi
compte de variation de compressibilité de couches profondes.

Pour éviter des tassements différentiels, outre les méthodes citées plus haut, on peut faire déborder
plus largement le radier de l’emprise du coté le plus chargé ; naturellement on doit centrer le radier
sous la résultante des charges.

Radiers étanches ou cuvelages (DTU 14.1 cuvelage dans les parties immergées des bâtiments):
ils sont soumis à des sous-pressions exercées par la nappe, qu’il convient de bien évaluer, car dans le
cas où celles-ci deviendraient supérieures aux charges la construction pourrait être déstabilisée ; on
peut:

Lester la construction
Ancrer le radier à une sous couche stable à l’aide de tirants d’ancrages scellés dans le sol
(solution onéreuse mais élégante)
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Prévoir d’inonder le sous-sol par la mise en place d’ouvertures disposées à une hauteur
satisfaisante

Radiers plats: économiques, ils sont utilisés lorsque l’entraxe des porteurs verticaux (<=4 à 5m)
autorise des dalles plates en épaisseur économique n’excédant pas 60 à 80cm et suffisamment rigide.

Les armatures sont souvent en treillis soudés, mises en places et calées sur un béton de propreté. Les
armatures sont aussi ancrées dans les porteurs verticaux, afin d’assurer la liaison. On a :

Armatures hautes en milieu de portée


Armatures basses en chapeaux sous les porteurs verticaux
On y rajoute des armatures de répartitions

Le calcul s’effectue d’abord à la flexion, puis on vérifie à l’effort tranchant au droit des appuis

Radiers nervurés: adoptés lorsque la nature des poteaux ou les entraxes des éléments porteurs sont
tels qu’une dalle plate ne serait pas assez économique (épaisseur trop grande). Les radiers sont
nervurés par poutres et poutrelles croisées qui raidissent la dalle, dont l’épaisseur en partie courante
est sensiblement diminuée.

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disposition des nervures:

Nervures dessus: i.e. plancher nervuré renversé. La surface est à dresser par remplissage entre
raidisseurs, complétée par une chape. On doit avoir un terrassement plat en fond de fouilles.
Nervures sous dalles: les armatures principales et de répartition sont toutes deux en dalle ; le
terrassement est plus complexe, mais la surface est directement exploitable en sol.

Fondations profondes (DTU13.2 travaux de fondations profondes) : les charges issues des
porteurs verticaux sont transmises à la couche d’assise profonde par des appuis fractionnés, la couche
d’assise n’étant plus directement accessible à cause e.g. du volume de terrassement considérable ou
des difficultés d’exécution d’une telle fouille, en présence d’eau par exemple.

Classement:

Faible section : (Φ< 80 à 90 cm), peu espacés : pieux et barrettes


Forte section : (Φ> 80cm), plus espacés, exécutés manuellement à l’abri d’un blindage : puits

Fonctionnement:

Ancrés légèrement sur la couche lorsqu’elle est bien définie, la charge étant alors transmise par
effet de pointe
Enfoncés sur une longueur importante dans la couche d’assise lorsque celle ci est mal définie ; la
charge est alors transmise par effet de frottement latéral

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Nota : le coût élevé de ces fondations milite pour de grandes portées des éléments d’ossature.

Pieux façonnés à l’avance et préfabriqués: caractéristiques :

Section constante
En un seul éléments sur toute la longueur
Ils peuvent être en :

Béton armé : les armatures sont déterminées pour que les pieux résistent au levage, au
transport, au battage, et pour le service : armatures longitudinales et transversales, sabot
solidarisé avec les armatures)
Acier (tube, H, reconstitués par soudage de palplanche
Béton tubulaire précontraint : béton légèrement armé, éléments collés (époxy), précontrainte
antérieure au battage par fils adhérents mis en place au banc (alignements) et scellés sur
toute leur longueur.

Equipés en pied d’un sabot ou pointe

Leur mise en place se fait par refoulement du sol :

Dynamique:

Battage au mouton à chute libre ou automoteur


Vibrofonçage

Statique : fonçage au vérin, ce qui implique la présence d’un massif de réaction

On établit ensuite une courbe de battage, qui donne une idée précise de la force portante de chaque
pieux. Ce procédé est limité par les capacités du matériel de battage (hauteur et puissance de frappe).
On emploi actuellement surtout des pieux en acier, à cause des nombreux inconvénients des pieux
béton.

Pieux et puits façonnés en place: très grande souplesse d’emploi ; ils sont coulés en place en
remplissant un forage de béton.

Etape 1 : perforation :

Par refoulement du sol : un tube d’acier épais bouchonné en pied est forcé jusqu’à la
profondeur requise en frappant soit sur le bouchon qui entraîne le tube, soit en tête par
l’intermédiaire d’un casque ; le tube est souvent récupéré en cours de bétonnage.
Par extraction du sol : le sol est foré à l’aide de matériel assez spécifique :

Sans blindage : temps d’ouverture limité


A l’abri :

Pieux forés tubés : tubes aciers


Pieux forés à la boue : cake déposé par une boue de forage (bentonite)
Blindage bois ou métallique, établi à l’avancement ou descendu de la surface par
havage

Procédés spéciaux

Etape 2 : bétonnage : des précautions spéciales doivent être prises car des accidents dus à des
venues de terre sont à redouter.

Exemple de la fondation par havage :

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Le rouet est le biseau facilitant la pénétration dans le sol. à partir du caisson sur le sol on creuse à
l’intérieur au moyen d’une benne preneuse, ce qui fait descendre le caisson. Puis, le caisson ayant
suffisamment descendu dans le sol, on y ajoute des caissons supplémentaires suivant la profondeur
que l’on cherche à atteindre. Lorsque le caisson a atteint le niveau de la fondation, on le remplit de
béton. Attention : on doit faire descendre le caisson bien verticalement !

Liaisons en tête des pieux et puits: elle a lieu en fonction

De la nature des porteurs verticaux (murs continus, poteaux)


Des entraxes des appuis fractionnés (pieux ou puits)

La liaison des têtes de pieux est plus ou moins indispensables :

Sous murs porteurs continus: les pieux ou puits sont reliés par de véritables poutres en béton armé,
constituant un appui continu pour les murs

Sous poteaux: si on ne redoute ni glissement ni déversement :

Poteaux assis directement sur les puits correspondants


Poteaux assis sur une semelle liant les pieux en tête

Le plus souvent les semelles sont liaisonnées entre elles dans les deux sens par des poutres de rigidité
constituant un chaînage bas

Protection vis à vis de l’humidité:

Remontées capillaires
Niveau de la nappe phréatique variable suivant les saisons

Empêcher l’eau contenue dans le sol de parvenir jusqu’à l’ouvrage : i.e. on récupère et on canalise les
eaux d’infiltrations avant qu’elles n’atteignent les murs ou planchers du bâtiment.

Drains autours du bâtiment, surtout si le terrain est en pente ; cette solution n’est à utiliser que
pour les terrains humides et peu perméables.
Hérisson de pierre sous l’ouvrage
Puits
Cour anglaise autour de la construction

Empêcher la propagation de l’eau dans l’ouvrage:

Murs en contact avec le sol : on doit arrêter l’ascension capillaire venant du sol et les projections
d’eau de pluie sur les murs
Les parties d’ouvrages enterrées doivent être parfaitement étanches quelque soit le niveau de la
nappe phréatique:

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Nécessité d’une mise en œuvre soignée car ce sont des ouvrages coûteux et difficiles à
réparer
Le complexe d’étanchéité doit être résistant et protégé contre les désordres de tout acabit.

Coupures étanches: elles empêchent les


remontées capillaires dans les murs :

Bandes ou feuilles de polyéthylènes

Bandes bitumeuses

Arases au mortier hydrofugé de 2cm


d’épaisseur

Vide sanitaire ventilé: évite l’humidification


des planchers proches du sol:

Suppression des remontées capillaires


par rupture de contact
Suppression des condensations et
évacuation de l’eau de composition
des dalles grâce à la ventilation

Cuvelage étanche naturellement il convient


que le drain de pierres ait un exutoire pour
pouvoir assurer sa fonction.

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Cas particulier des sous-sols dans la nappe phréatique: la pression exercée sur les parois du sous sol
dépend de la hauteur piézomètriques (différence entre le niveau supérieur de la nappe et le niveau du
plan où l’on étudie l’effet de la pression et de la sous pression).

on doit:

Incorporer un hydrofuge de masse dans les voiles en béton armé et dans le radier
Déterminer le taux de travail des armatures en tenant compte des effets très défavorables de la
fissuration du béton
Réaliser un cuvelage intérieur en mettant en œuvre :

Un enduit hydrofuge type SIKA ou bien


Badigeon provoquant une cristallisation superficielle du béton propice à une bonne étanchéité
ou bien
Enduit à base de résines époxy

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Si possible réaliser un drain, avec un puisard pompé en permanence

Imperméabiliser le sol d’assise par des injections, dans le cas où cette couche n’est pas
suffisamment imperméable.

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