Vous êtes sur la page 1sur 39

Université Ibn Toufail

ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION – KENITRA

MASTER FINANCE, AUDIT ET CONTROLE DE GESTION

Imposition des sociétés de


personne

Réalisé par : Encadré par :


KAWTAR TOUABI
Mr AHMED RESSA
SOUKAINA IZAQAFEN

SOUKAINA ES-SAYEH

NORA EL YAHYAOUI

SOUHAILA KERFALI

Année universitaire 2015/2016

1
2
Remerciement

On tient d’abord à remercier dieu pour le courage qui nous


a inspiré afin de progresser dans notre travail.
Nous voudrions donc remercier en premier lieu notre
encadrant Mr AHMED RESSA pour l’aide qui a consacré
à la réalisation de ce travail.

3
SOMMAIRE

Introduction .......................................................................................................... 4

Partie I : Imposition des sociétés de personnes en matière d’IS et d’IR........ 7

I- Les sociétés de personnes ........................................................................... 7

II- Imposition des sociétés de personnes en matière d’IS ............................ 8

III- Imposition des sociétés de personnes en matière d’IR .......................... 13

Partie II : Imposition des sociétés de personne en matière d’autres impôts 20

I- La taxe sur la valeur ajoutée ..................................................................... 20

II- Droit d’enregistrement ........................................................................... 29

III- Taxe professionnel ................................................................................. 25

IV- Cas de la France ..................................................................................... 31

Synthèse de reflexion .......................................................................................... 34

Bibliographie ...................................................................................................... 36

4
Introduction

Le droit fiscal est une branche du droit public dont l'objet est l'étude des règles
juridiques relatives à l'impôt. Il règle les rapports fiscaux qui s'établissent entre le fisc doté de
nombreuses prérogatives de puissance publique et les contribuables débiteurs de l'impôt
bénéficiant de garanties. En effet, le droit fiscal ne saurait, cependant, être réduit aux seuls
aspects juridiques. L'impôt constitue le principal prélèvement obligatoire qui assure le
financement des budgets publics. C'est aussi un instrument incontournable de la politique
économique et de la régulation de l'économie d'une part, et des politiques sociales et de
redistribution des revenus, d'autre part.
Aussi, le choix a été fait de ne pas privilégier l'étude du droit fiscal sous l'angle
exclusif des normes législatives qui restent certes primordiales, mais d'un point de vue plus
général et dynamique qui considère le fait fiscal comme un fait social, économique et
politique.
En effet, le choix d'un modèle de fiscalité adapté aux structures économiques et
sociales est une condition essentielle pour tout décollage économique. Néanmoins, le choix
d'un impôt applicable à un secteur économique déterminé présente beaucoup de difficultés. Il
l'est encore beaucoup plus pour un pays du tiers-monde où la stratégie de développement
s'avère très difficile à définir et surtout à mettre en œuvre pour des raisons essentiellement
socio-économiques et administratives.
En outre le droit des sociétés marocaines a pleinement profité de la dynamique de
réformes structurelles engagées par le royaume depuis le début des années 90. En effet, les
différents types de sociétés commerciales au Maroc sont :

 Les sociétés de capitaux (à savoir la société anonyme, la société à responsabilité


limitée et la société en commandite par action)
 Les sociétés de personnes (à savoir la société en nom collectif et la société en
commandite simple).

5
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’objet de notre problématique à savoir :

 Quels sont les impôts auxquels les sociétés de personnes sont assujetties ?

Avant d’aborder la structure actuelle du système d’imposition directe et indirecte, il a été


nécessaire dans une première partie de présenter quelques généralités sur les sociétés de
personnes (à savoir la société en nom collectif et la société en commandite simple), d’exhiber
ensuite l’imposition de ces deux sociétés en matière d’impôt sur les bénéfices ainsi qu’en
matière d’impôt sur le revenu.
Puis dans une deuxième partie, nous traiterons de la taxe professionnelle , la taxe sur
la valeur ajoutée ainsi que les droits d’enregistrements et afin de clore nous vous présentons
une étude comparative des sociétés de personnes soumises au droit marocain et celles
soumises au droit français en matière d’imposition.

6
Partie I : Imposition des sociétés de personnes en matière d’IS et
d’IR
I- Les sociétés de personnes :

1- La société en nom collectif :

La société en nom collectif est une société dont les associés ont tous la qualité de
commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.1

Cette société est caractérisée comme suit :

 La société en nom collectif est désignée par une dénomination sociale, à laquelle
peut être incorporé le nom d’un ou plusieurs associés, et qui doit être précédée ou
suivie immédiatement de la mention « Société en nom collectif ».

 Tous les associés sont gérants, sauf stipulation contraire des statuts qui peuvent
désigner un ou plusieurs gérants associés ou non, ou en prévoir la désignation par
acte ultérieur.

 Les associés peuvent nommer à la majorité des associés un ou plusieurs


commissaires aux comptes. Cependant, les sociétés dont le chiffre d’affaires à la
clôture de l’exercice social dépassent le montant de 50 millions de DH, sont
tenues de désigner un commissaire au moins.

 La révocation des gérants ne peut être décidée qu’à l’unanimité des associés.

 Cette révocation entraîne la dissolution de la société, à moins que sa continuation


ne soit prévue par les statuts ou que les autres associés ne la décident à
l’unanimité.

 Les parts sociales sont nominatives et ne peuvent être cédées qu’avec le


consentement de tous les associés.

 La société prend fin par le décès de l’un des associés sauf s’il a été stipulé que la
société continuerait, soit avec les associés seulement, soit avec un ou plusieurs
héritiers, ou toute autre personne désignée par les statuts.

1
Article 3, Loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en
commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation.
7
2- La société en commandite simple :

La société en commandite simple est constituée d’associés commandités et d’associés


commanditaires.2

Elle est désignée par une dénomination sociale à laquelle peut être incorporé le nom d’un ou
plusieurs associés commandités et qui doit être précédée ou suivie immédiatement de la
mention « Société en commandite simple »

Les dispositions relatives aux sociétés en nom collectif sont applicables aux sociétés en
commandite simple (sous réserve des règles prévues au premier chapitre de la loi sur les
sociétés en commandite simple / voir BO n° 4478 du 1- 5-97 / page 485).

On distingue les associés commandités sont tenus indéfiniment et solidairement des dettes
sociales, et les commanditaires qui peuvent être :

 Les associés commanditaires répondent des dettes sociales seulement à


concurrence de leur apport. Celui-ci ne peut être un apport en industrie ;

 L’associé commanditaire ne peut faire aucun acte de gestion engageant la


société vis à vis des tiers, même en vertu d’une procuration ;

 Toute modification des statuts est décidée avec le consentement de tous les
commandités et de la majorité en nombre et en capital des commanditaires ;

 La société continue malgré le décès d’un commanditaire.

II- Imposition des sociétés de personnes en matière d’IS :

1- Champ d’application :

L’impôt sur les sociétés s’applique sur l’ensemble des produits, bénéfices et revenus,

1.1 Personnes imposables :3


- Sont passibles de l’impôt sur les sociétés, sur option irrévocable, les sociétés en nom
collectif et les sociétés en commandite simple constituées au Maroc et ne comprenant
que des personnes physiques, ainsi que les sociétés en participation.

2
Article 20, Loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en
commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation.
3
Article 2, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
8
1.2 Personnes exclues du champ d’application :4
Sont exclus du champ d’application de l’impôt sur les sociétés :

- les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple constituées au


Maroc et ne comprenant que des personnes physiques ainsi que les sociétés en
participation, sous réserve de l’option prévue à l’article 2.

1.3 Les exonérations : 5


 Exonérations et imposition au taux réduit permanents

a)Exonérations permanentes :

Les exploitations agricoles réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à cinq


millions (5.000.000) de dirhams, au titre de leurs revenus agricoles .

Cette exonération ne s’applique pas aux autres catégories de revenus non agricoles
réalisés par les sociétés concernées.

Toutefois, lorsque le chiffre d’affaires réalisé au cours d’un exercice donné est
inférieur à cinq millions (5.000.000) de dirhams, l’exonération précitée n’est accordée
que lorsque ledit chiffre d’affaires est resté inférieur à ce montant pendant trois (3)
exercices consécutifs.

b) Exonérations suivies de l’imposition permanente au taux réduit :

-Les entreprises exportatrices de produits ou de services, à l’exclusion des


entreprises exportatrices des métaux de récupération, qui réalisent dans l’année un
chiffre d’affaires à l’exportation, bénéficient pour le montant dudit chiffre d’affaires :

 de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq
(5) ans consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première
opération d’exportation a été réalisée ;

 et de l’imposition au taux réduit prévu à l’article 19- II- C au-delà de cette période.

- Les entreprises hôtelières bénéficient, au titre de leurs établissements hôteliers pour la


partie de la base imposable correspondant à leur chiffre d’affaires réalisé en devises
dûment rapatriées directement par elles ou pour leur compte par l’intermédiaire
d’agences de voyages :

4
Article 3, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
5
Article 6, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
9
 de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq
(5) ans consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première
opération d’hébergement a été réalisée en devises ;

 et de l’imposition au taux réduit prévu à l’article 19- II- C au delà de cette période.

c) Imposition permanente au taux réduit :

- Les entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la province de
Tanger et exerçant une activité principale dans le ressort de ladite province, bénéficient
au titre de cette activité du taux prévu à l’article 19-II-C .

 Exonérations et imposition au taux réduit temporaires :

a) Exonérations suivies de l’imposition temporaire au taux réduit :

- Les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches d’exportation
bénéficient :

 -de l’exonération totale durant les cinq (5) premiers exercices consécutifs à
compter de la date du début de leur exploitation.
 et de l’imposition au taux prévu à l’article 19.
b) Imposition temporaire au taux réduit :

-Les entreprises artisanales dont la production est le résultat d’un travail essentiellement
manuel

-Les établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle.

-Les sociétés sportives.

2- Base imposable :6

o Le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé d’après


l’excédent des produits sur les charges de l’exercice, engagées ou supportées
pour les besoins de l’activité imposable, en application de la législation et de
la réglementation comptable en vigueur, modifié, le cas échéant, conformément
à la législation et à la réglementation fiscale en vigueur.

o Le résultat fiscal des sociétés en nom collectif, des sociétés en commandite


simple et des sociétés en participation qui ont opté pour7 l’imposition à
l’impôt sur les sociétés, est déterminé comme prévu au I .

6
Article 8, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
10
3- Liquidation de l’impôt :

3.1 Période d’imposition :8

L’impôt sur les sociétés est calculé d’après le bénéfice réalisé au cours de chaque
exercice comptable qui ne peut être supérieur à douze (12) mois.

En cas de liquidation prolongée d’une société, l’impôt est calculé d’après le résultat
provisoire de chacune des périodes de douze (12) mois visées à l’article 150 – II.

Si le résultat définitif de la liquidation fait apparaître un bénéfice supérieur au total


des bénéfices imposés au cours de la période de liquidation, le supplément d’impôt
exigible est égal à la différence entre le montant de l’impôt définitif et celui des
droits déjà acquittés. Dans le cas contraire, il est accordé à la société une restitution
partielle ou totale desdits droits.

3.2 Lieu d’imposition 9:

Les sociétés sont imposées pour l’ensemble de leurs produits, bénéfices et revenus au
lieu de leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc.

En cas d’option pour l’impôt sur les sociétés :

- les sociétés en participation visées à l’article 2-II , sont imposées au lieu de leur
siège social ou de leur principal établissement au Maroc, au nom de l’associé habilité à
agir au nom de chacune de ces sociétés et pouvant l’engager ;

- les sociétés de personnes visées à l’article 2-II précité sont imposées en leur nom, au
lieu du siège social ou du principal établissement de ces sociétés.

3.3 Taux d’imposition :

3.3.1 Taux normal de l’impôt :

Le taux de l’impôt sur les sociétés de personnes est fixé à : 30 %10 .

8
Article 17, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
9
Article 18, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
10
Article 19 ,la loi de finances n° 38 -07 pour l’année budgétaire 2008.
11
3.3.2 Taux spécifiques :

- 8,75 % 11 : Pour les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches
d’exportation, durant les vingt (20) exercices consécutifs suivant le cinquième exercice
d’exonération totale ;

- 17, 50%12 pour:

 Les entreprises prévues à l’article 6 (IB1° et 2°);

 Les entreprises hôtelières prévues à l’article 6(IB3°);

 Les entreprises minières prévues à l’article 6 (ID1°);

 Les entreprises prévues à l’article 6 (ID2° et IIC1°a));

 Les entreprises artisanales prévues à l’article 6 (IIC1°b));

 Les établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle prévus à


l’article 6 (II-C-1°-c));

 Les promoteurs immobiliers prévus à l’article 6.

 Les sociétés sportives prévues à l’article 6 (IIC1°d)) ;

 Les exploitations agricoles prévues à l’article 6 (IIC5°) ;

4- Déclarations fiscales :13 (Voir annexe 1)

 Déclaration du résultat fiscal et du chiffre d’affaires :Les sociétés qu’elles


soient imposables à l’impôt sur les sociétés ou qu’elles en soient exonérées, à l’exception
des sociétés non résidentes visées au II et III64 du présent article, doivent adresser à
l’inspecteur des impôts du lieu de leur siège social ou de leur principal établissement au
Maroc, dans les trois (3) mois qui suivent la date de clôture de chaque exercice comptable,
une déclaration de leur résultat fiscal établie sur ou d’après un imprimé - modèle de
l’administration.

Cette déclaration doit comporter les références des paiements déjà effectués en vertu
des dispositions des articles 169 et 170 et doit être accompagnée des pièces annexes
dont la liste est établie par voie réglementaire.

11
Article 19, la loi de finances n° 43 -10 pour l’année budgétaire 2011.
12
Article 19, loi de finances n° 38 -07 pour l’année budgétaire 2008.
13
Article 20, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
12
Les sociétés à prépondérance immobilière visées à l’article 61-II doivent, en outre, joindre à
leur déclaration du résultat fiscal, la liste nominative de l’ensemble des détenteurs de leurs
actions ou parts sociales, telle que définie à l’article 83. (article 20)

III- Imposition des sociétés de personnes en matière d’IR :

1- Champ d’application :

1.1 Définition :14

L’impôt sur le revenu s’applique aux revenus et profits des personnes physiques et des
personnes morales visées à l’article 3 et n’ayant pas opté pour l’impôt sur les sociétés.

1.2 Territorialité :15

Sont assujetties à l’impôt sur le revenu :

- les personnes physiques qui ont au Maroc leur domicile fiscal, à raison de l’ensemble de
leurs revenus et profits, de source marocaine et étrangère ;

- Les personnes physiques qui n’ont pas au Maroc leur domicile fiscal, à raison de l’ensemble
de leurs revenus et profits de source marocaine ;

-Les personnes, ayant ou non leur domicile fiscal au Maroc, qui réalisent des bénéfices ou
perçoivent des revenus dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en vertu des
conventions tendant à éviter la double imposition en matière d’impôts sur le revenu.

1.3 Détermination du revenu global imposable des sociétés de personnes :16

Sous réserve de l’option prévue à l’article 2II, le résultat bénéficiaire réalisé par les
sociétés en nom collectif, en commandite simple et de fait, ne comprenant que des
personnes physiques est considéré comme un revenu professionnel et/ou un revenu
agricole du principal associé et imposé en son nom.

Lorsque le résultat déclaré par les sociétés précitées est un déficit, celui -ci est imputable sur
les autres revenus professionnels de l’associé principal, qu’ils soient déterminés
forfaitairement ou d’après le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié.

14
Article 21, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
15
Article 23, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
16
Article 26, la loi de finances n° 110-13 pour l’année budgétaire 2014
13
2- Imposition des revenus professionnels et agricoles :

2.1 Impositions des revenus professionnels :

2.1.1 Définition des revenus professionnels :17

Sont considérés comme revenus professionnels pour l’application de l’impôt sur le revenu :

 les bénéfices réalisés par les personnes physiques et provenant de l’exercice :

 Des professions commerciales, industrielles et artisanales ;

 Des professions de promoteur immobilier, de lotisseur de terrains, ou de marchand de


biens.

On entend par :
- Promoteur immobilier : toute personne qui procède ou fait procéder à l’édification
d’un ou de plusieurs immeubles en vue de les vendre en totalité ou en partie ;
- Lotisseur : toute personne qui procède à des travaux d’aménagement ou de viabilisation
de terrains à bâtir en vue de leur vente en totalité ou par lot, quel que soit leur mode
d’acquisition.
- Marchand de biens : toute personne qui réalise des ventes d’immeubles bâtis et/ou non
bâtis acquis à titre onéreux ou par donation.

 D’une profession libérale ou de toute profession .

2.1.2 Exonérations et imposition au taux réduit :


a) Exonération permanente : 18

Les entreprises installées dans la zone franche du Port de Tanger, créée par le dahir n° 1-61-
426 du 22 rejeb 1381 (30 décembre 1961), sont exonérées de l’impôt sur le revenu au titre des
opérations effectuées à l’intérieur de ladite zone.

b) Exonérations suivies d’une imposition permanente au taux réduit :19

Les entreprises exportatrices de produits ou de services, à l’exclusion des


entreprises exportatrices des métaux de récupération, qui réalisent dans l’année un
chiffre d’affaires à l’exportation, ainsi que les entreprises, autres que celles exerçant

17
Article 30, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
18
Article 31, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
19
Article 31, la loi de finances n° 38-07 pour l’année budgétaire 2008
14
dans le secteur minier, qui vendent à d’autres entreprises installées d20ans les plates -
formes d’exportation des produits finis destinés à l’export bénéficient, au
titre de leur chiffre d’affaires réalisé avec lesdites plates-formes :
bénéficient de l’exonération totale de l’impôt sur le revenu pendant une période de cinq (5)
ans et de l’imposition au taux réduit de 20% au-delà de cette période. Cette exonération et
imposition au taux réduit sont accordées dans les conditions prévues à l’article 7IV et V.

- Les entreprises hôtelières prévues à l’article 6 bénéficient de l’exonération totale de


l’impôt sur le revenu pendant une période de cinq (5) ans et de l’imposition au taux
réduit de 20% au-delà de cette période.

c) Imposition permanente au taux réduit :21

Les entreprises minières exportatrices , ainsi que les entreprises ayant leur domicile fiscal
ou leur siège social dans la province de Tanger et exerçant une activité principale
dans le ressort de ladite province, bénéficient de l’imposition au taux réduit de 20% .Cette
imposition au taux réduit est accordée dans les conditions prévues à l’article 7VII .

2.1.3 Exonération et imposition au taux réduit temporaires :


a) Exonération suivie d’une réduction temporaire :22

Les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches d’exportation
bénéficient : de l’exonération totale durant les cinq(5) premiers exercices consécutifs à
compter de la date du début de leur exploitation; d’un abattement de 80% pour les vingt(20)
années consécutives suivantes.

L’exonération et l’abattement précités s’appliquent également, dans les conditions prévues à


l’article 7IX, aux opérations réalisées :

- entre les entreprises installées dans la même zone franche d’exportation ; et entre les
entreprises installées dans différentes zones franches d’exportation.

Toutefois, sont soumises à l’impôt sur le revenu dans les conditions de droit commun, les
entreprises qui exercent leurs activités dans lesdites zones dans le cadre d’un chantier de
travaux de construction ou de montage.

21
Article 31, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
22
Article 31, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
15
b) Impositions temporaires au taux réduit :23

1° - Bénéficient de l’imposition au taux réduit de 20% , pendant les cinq (5) premiers
exercices consécutifs suivant la date du début de leur exploitation :

a) Les entreprises artisanales dont la production est le résultat d’un travail


essentiellement manuel.
b) Les établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle prévues
à l’article 6.

2.1.4 Régimes de détermination du revenu net professionnel : 24

I. - Les revenus professionnels sont déterminés d’après le régime du résultat net réel prévu
aux articles 33 à 37 et à l’article 161.

II.- Le bénéfice des sociétés non passibles de l’impôt sur les sociétés est déterminé :

1°obligatoirement selon le régime du résultat net réel prévu à l’article 33 ci-après, en ce qui
concerne les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite simple et les sociétés en
participation.

2.1.5. Détermination du résultat net réel :25

.L’exercice comptable des contribuables dont le revenu professionnel est déterminé d’après le
régime du résultat net réel doit être clôturé au 31 décembre de chaque année.

2.2 Imposition des revenus agricoles :

2.2.1 Définition des revenus agricoles : 26

Sont considérés comme revenus agricoles, les bénéfices réalisés par un agriculteur et/ou
éleveur et provenant de toute activité inhérente à l’exploitation d’un cycle de production
végétale et/ou animale dont les produits sont destinés à l'alimentation humaine et/ou animale,
ainsi que des activités de traitement desdits produits à l’exception des activités de
transformation réalisées par des moyens industriels.

23
Article 31, la loi de finances n° 38-07 pour l’année budgétaire 2008
24
Article32, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
25
Article 33, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
26
Article 46 , la loi de finances n° 11013 pour l’année 2014.

16
Sont également considérés comme revenus agricoles, les revenus tels que visés ci-
dessus, réalisés par un agrégateur, lui-même agriculteur et/ou éleveur, dans le cadre de
projets d’agrégation tels que prévus par la loi n° 04-12 promulguée par le dahir n°1 -
12-15 du 27 chaabane 1433 (17 juillet 2012) relative à l’agrégation agricole.

2.2.2 Exonération permanente et imposition temporaire au taux


réduit :27

a) Exonération permanente :

Sont exonérés de l'impôt sur le revenu de manière permanente les contribuables disposant des
revenus agricoles tels que définis à l’article 46 et réalisant un chiffre d’affaires annuel
inférieur à cinq millions (5 000 000) de dirhams au titre desdits revenus, sous réserve des
dispositions transitoires prévues à l’article 247.

Toutefois, lorsque le chiffre d’affaires réalisé au cours d’un exercice donné est inférieur à cinq
millions (5 000 000) de dirhams, l’exonération précitée n’est accordée que lorsque ledit
chiffre d’affaires est resté inférieur à ce montant pendant trois (3) exercices consécutifs.

b) Imposition temporaire au taux réduit :

Les exploitants agricoles imposables bénéficient de l’imposition au taux réduit de 20%


pendant les cinq (5) premiers exercices consécutifs, à compter du premier exercice
d’imposition.

2.3 Détermination de la base imposable des revenus agricoles :

a) Régimes d’imposition : 28

Le revenu imposable provenant des exploitations agricoles est déterminé d’après un bénéfice
forfaitaire tel que défini à l’article 49.

Sont soumis obligatoirement au régime du résultat net réel :

a) Les exploitants individuels et les copropriétaires dans l’indivision, dont le chiffre


d’affaires annuel afférent à l’activité agricole définie au premier alinéa de l’article 46 , est
supérieur à deux millions de dirhams.

b) les sociétés ne relevant pas de l’impôt sur les sociétés telles que définies à l’article 32° ci -
dessus.

27
Article 47, la loi de finances n° 11013 pour l’année 2014.
28
Article 48 , la loi de finances n° 11013 pour l’année 2014.

17
3- Liquidation de l’impôt :
3.1 Période d’imposition :29

L’impôt sur le revenu est établi chaque année en raison du revenu global acquis par le
contribuable au cours de l’année précédente.

Toutefois, pour les revenus salariaux et assimilés visés à l’article 223°, l’impôt est établi au
cours de l’année d’acquisition desdits revenus, sous réserve de régularisation, le cas échéant,
d’après le revenu global.

3.2 Lieu d’imposition :30

 L’impôt est établi au lieu du domicile fiscal du contribuable ou de son principal


établissement.
 Le contribuable qui n’a pas au Maroc son domicile fiscal est tenu d’en élire un au
Maroc.
 Tout changement du domicile fiscal ou du lieu du principal établissement doit être
signalé à l’administration fiscale par lettre recommandée avec accusé de réception ou
remise contre récépissé ou par souscription d’une déclaration sur ou d’après un
imprimé modèle établi par l’administration dans les trente (30) jours qui suivent la
date du changement.

A défaut, le contribuable est notifié et imposé à la dernière adresse connue.

3.3 Taux de l’impôt :

3.3.1. Barème de calcul :31

Le barème de calcul de l’impôt sur le revenu est fixé comme suit :

-La tranche du revenu allant jusqu’à 30 000 dirhams est exonérée ;

-10% pour la tranche du revenu allant de 30.001 à 50.000 dirhams;

-20% pour la tranche du revenu allant de 50.001 à 60.000 dirhams;

-30% pour la tranche du revenu allant de 60.001 à 80.000 dirhams ;

29
Article 71, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
30
Article72, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
31
Article 73, la loi de finances n° 4 8 - 09 pour l’année budgétaire 2010
18
- 34% pour la tranche du revenu allant de 80.001 à 180.000 dirhams ;

-38% pour le surplus.

4- Déclarations fiscales :

4.1 Déclaration d’identité fiscale :32

Les contribuables passibles de l’impôt sur le revenu au titre des revenus visés à l’article 22
(3°, 4° et 5°) ci-dessus, y compris ceux qui en sont exonérés temporairement, sont tenus de
remettre, contre récépissé, ou d’adresser par lettre recommandée avec accusé de réception, à
l’inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal ou leur principal établissement, une
déclaration d’identité fiscale conforme à l’imprimé modèle établi par l’administration, dans
les trente (30) jours suivant soit la date du début de leur activité, soit celle de l’acquisition de
la première source de revenu.

4.2 Déclaration annuelle du revenu global :33(Voir annexe 2)

Sous réserve des dispositions de l’article 86, les contribuables sont tenus d’adresser, par lettre
recommandée avec accusé de réception ou de remettre contre récépissé à l’inspecteur des
impôts du lieu de leur domicile fiscal ou de leur principal établissement, une déclaration de
leur revenu global de l’année précédente, établie sur ou d’après un imprimé modèle de
l’administration, avec indication de la ou les catégories de revenus qui le composent, et ce :
avant le 1er mars de chaque année, pour les titulaires de revenus professionnels, déterminés
selon le régime du bénéfice forfaitaire, et/ou de revenus autres que les revenus professionnels
; avant le 1er avril de chaque année, pour les titulaires de revenus professionnels déterminés
selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié.

La déclaration doit comporter:

- les noms, prénoms et adresse du domicile fiscal du contribuable ou le lieu de situation


de son principal établissement ;
- la nature de la ou des professions qu’il exerce ;
- le lieu de situation des exploitations ainsi que les numéros des articles d’imposition à
la taxe professionnelle y afférents, le cas échéant ;
- le numéro de la carte d’identité nationale, de la carte d’étranger ou, à défaut, celui du
livret de famille ;

32
Aticle78, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
33
Article82, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007

19
- le numéro d’identification fiscale qui lui est attribué par l’administration ;
- le numéro d’article de la taxe de services communaux de la résidence habituelle

Les contribuables soumis à l’impôt sur le revenu au titre de leur revenu professionnel,
déterminé selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié et/ou au titre de
leur revenu agricole sont tenus, en cas de résultat nul ou déficitaire, de joindre à leur
déclaration de revenu global un état explicatif de l’origine du déficit ou du résultat nul déclaré
établi sur ou d’après un imprimé modèle de l’administration et signé par le contribuable
concerné, sous peine de l’application des dispositions de l’article 198.

4.3 Dispense de la déclaration annuelle du revenu global :34

Ne sont pas tenus de produire la déclaration du revenu global, à moins qu’ils ne s’estiment sur
taxés ou prétendent aux déductions prévues aux articles 28 et 74:

- les contribuables disposant uniquement de revenus agricoles exonérés ;


- les contribuables disposant uniquement de revenus salariaux payés par un seul
employeur ou débirentier domicilié ou établi au Maroc et tenu d’opérer la retenue à la
source comme prévu à l’article 156I.
- les contribuables disposant uniquement de revenus et profits soumis à l’impôt sur le
revenu selon les taux libératoires prévus au dernier alinéa de l’article 73.

Partie II : Imposition des sociétés de personne en matière d’autres


impôts
I- La taxe sur la valeur ajoutée :
La taxe sur la valeur ajoutée qui est une taxe sur le chiffre d’affaires, s’applique aux
opérations de nature industrielle, commerciale, artisanale ou relevant de l’exercice d’une
profession libérale, accomplies au Maroc. 35

1- Détermination de la base imposable :

Le chiffre d’affaires imposable comprend le prix des marchandises, des travaux ou des
services et les recettes accessoires qui s’y rapportent, ainsi que les frais, droits et taxes y
afférents à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée.

34
Article 86, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
35
Article 87, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007.
20
Lorsqu’une entreprise vendeuse assujettie et une entreprise acheteuse non assujettie ou
exonérée sont, quelle que soit leur forme juridique, dans la dépendance l’une de l’autre, la
taxe due par l’entreprise vendeuse doit être assise sur le prix de vente pratiqué par l’entreprise
acheteuse ou, à défaut de vente, sur la valeur normale du bien.

2- Opérations imposables à la TVA :36

Les opérations imposables obligatoirement à la TVA :

- Les ventes et les livraisons s’effectuent par les industriels, importateurs et les commerçants
grossistes.

- Les travaux immobiliers, les opérations de lotissement et de promotion immobilière.

- Les opérations de d’hébergement et ou de vente de denrées ou de boissons à consommer sur


place.

- Les locations portant sur des locaux meublés ou garnis.

- Les opérations de services.

- Les opérations de banque, de crédit et de change.

- Les opérations des professions libérales.

- Les livraisons à soi-même.

- Les commerçants détaillants dans le chiffre d’affaire est supérieur ou égale à 2 000 000.00
DH.

3- Exonération:

3.1 Exonérations sans droit à déduction :37

Elles portent notamment sur :

• Les produits de première nécessité (pain, couscous, farine, lait, poisson, viande, etc.).

• Les livres et journaux.

• Les dattes conditionnées produites au Maroc.

• Les tapis d’origine artisanale de production locale;

36
Article 89, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
37
Article 91, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007.

21
• Les métaux de récupération.

• Les ventes des ouvrages en métaux précieux fabriqués au Maroc ;

• Les ventes de timbres fiscaux, papiers et impressions timbrés, émis par l’Etat ;

• Les ventes et prestations réalisées par les fabricants ou prestataires qui réalisent un CA
annuel inférieur ou égal à 500.000 DH.

• Les ventes portant sur les appareillages spécialisés destinés aux handicapés, sur les tapis
d’origine artisanale de production locale.

3.2 Exonérations avec droit à déduction :38

Elles concernent essentiellement :

 Les produits livrés et les prestations de services rendues à l’exportation par les
assujettis.

 Les marchandises placées sous les régimes suspensifs en douane.

 Les engrais.

 Le matériel agricole (biens d’équipement et produits phytosanitaires).

 Les opérations de vente, de réparation et de transformation portant sur les bâtiments de


mer.

 Les biens d’investissement à inscrire dans un compte d’immobilisation, acquis par les
assujettis, pour une durée de 24 mois à compter de la date de leur début d’activité.

3.3 Régime suspensif :

Ce régime consiste à autoriser certaines entreprises bénéficiant de l’exonération avec droit à


déduction, à acheter hors taxe, les marchandises et les services nécessaires à la réalisation des
opérations exonérées et susceptibles d’ouvrir droit à la déduction (ADD)

Sont concernées les entreprises exportatrices de produits ou de services dont les achats portent
sur les marchandises, les matières premières, les emballages irrécupérables, et les services qui
sont nécessaire à la fabrication de produits ou services destinés à l’exportation et susceptibles

38
Article 92, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
22
d’ouvrir droit à déduction. Autrement dit, un bien qui ne bénéficie pas de la déduction de la
taxe ne peut être acquis en suspension de la taxe.39

Le plafond des achats à effectuer en franchise de la taxe ne doit pas dépasser le montant du
chiffre d’affaire exporté l’année précédente.

4- Le fait générateur:

En principe le fait générateur de la TVA est constitué au Maroc par l'encaissement total ou
partiel du montant de l'opération taxable.

Cependant, l'entreprise redevable conserve la faculté d'acquitter la taxe selon les débits
(régime de la facturation ou de l'inscription de la créance en comptabilité). Dans ce cas le
choix de l'entreprise doit faire l'objet d'une déclaration à adresser au service fiscal compétent
au plan local, en matière TVA, avant le 1er janvier, ou dans les trente jours, suivant la date de
début de l'activité.

En cas d'option pour le régime des débits, les encaissements partiels et les livraisons
effectuées avant l'établissement du débit sont taxables.

5- Taux applicables :

5.1 Taux normal :

Le taux normal de la taxe sur la valeur ajoutée est fixé à 20%.

5.2 Taux de 14 % :

 Avec droit à déduction :

- Le beurre à l’exclusion du beurre de fabrication artisanale.

- Les opérations de transport de voyageurs et de marchandises.

- L’énergie électrique.40

 Sans droit à déduction :

Les prestations de services rendues par tout agent démarcheur ou courtier d’assurances à
raison de contrats apportés par lui à une entreprise d’assurances.

39
Article 94, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007
40
Article 6 de la loi de finances n° 100-14 pour l’année budgétaire 2015.
23
5.3 Taux de 10 % :

Avec droit à déduction applicable notamment aux :

‐ Opérations de fourniture de logement et de restauration réalisées par les hôtels et ensembles


immobiliers à destination touristique.

‐ Ventes de denrées alimentaires ou de boissons à consommer sur place réalisées dans les
restaurants.

‐ Opérations de restauration fournies par les prestataires de services au personnel salarié des
entreprises.41

‐ Huiles alimentaires.

- Les opérations de vente et de livraison portant sur les œuvres et les objets d’art.42

- Le gaz de pétrole et autres hydrocarbures gazeux

5.4 Taux réduit de 7 % : ADD pour :

‐Certains produits de large consommation (eau, gaz et huiles de pétrole, produits


pharmaceutiques, fournitures scolaires, etc.) ;

‐ Le sucre raffiné ou aggloméré ;

‐ Les aliments de bétail ;

‐ La voiture économique et tous les produits et matières entrant dans sa fabrication, ainsi que
les prestations de montage de ladite voiture sous réserve des conditions prévues par la loi.

6- Périodicité de la déclaration :43

6.1 Déclaration mensuelle :(Voir annexe 3)

Sont obligatoirement imposés sous le régime de la déclaration mensuelle :

- Les contribuables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au cours de l’année écoulée atteint
ou dépasse un million (1.000.000) de dirhams.

- Toute personne n’ayant pas d’établissement au Maroc et y effectuant des opérations


imposables.

6.2 Déclaration trimestrielle (Voir annexe 4)

41
Article 4, la loi de finances n° 110-13 pour l’année budgétaire 2014.
42
Article 6, la loi de finances n° 100-14 pour l’année budgétaire 2015.
43
Article 108, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2007

24
Sont imposés sous le régime de la déclaration trimestrielle :

- Les contribuables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au cours de l’année écoulée
est inférieur à un million (1.000.000) de dirhams ;
- Les nouveaux contribuables pour la période de l’année civile encours.

Les contribuables visés qui en font la demande avant le 31janvier sont autorisés à être
imposés sous le régime de la déclaration mensuelle.

II- Taxe professionnel :


1- Champ d'application:

Toute personne physique ou morale de nationalité marocaine ou étrangère qui exerce au


Maroc une activité professionnelle est assujettie à la taxe professionnelle.44

2- Exonération et réduction : 45

2.1 Exonérations et réductions permanentes :

a) Exonérations permanentes :

Bénéficient de l'exonération totale permanente :

- les exploitants agricoles, pour les ventes réalisées en dehors de toute boutique ou magasin,
la manipulation et le transport des récoltes et des fruits provenant des terrains qu'ils exploitent
ainsi que la vente des animaux vivants qu'ils y élèvent et des produits de l'élevage dont la
transformation n'a pas été réalisée par des moyens industriels.

Sont exclues de cette exonération, les personnes qui effectuent une activité professionnelle
afférente aux opérations d'achat, de vente et/ou d'engraissement d'animaux vivants ;

- les personnes physiques ou morales titulaires d'un permis de recherche ou d'une concession
d'exploitation des gisements d'hydrocarbures, régies par la loi n° 21-90 relative à la recherche
et à l'exploitation des gisements d'hydrocarbures

- les redevables qui réalisent des investissements imposables pour la valeur locative afférente
à la partie du prix de revient supérieure à :

44
Article 5, la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.
45
Article 6, la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.

25
 cent (100) millions de dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée, pour les terrains,
constructions et leur agencement, matériel et outillages acquis par les entreprises de
production de biens, à compter du 1er juillet1998 ;

 cinquante (50) millions de dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée, pour les terrains,
constructions et leur agencement, matériel et outillages acquis par les entreprises de
production de biens et de services, à compter du 1er janvier 2001.

Toutefois, ne sont pas pris en considération pour la détermination du montant dudit plafond
les biens bénéficiant de l'exonération permanente ou temporaire ainsi que les éléments non
imposables

- les entreprises installées dans la zone franche du port de Tanger

b) Réduction permanente :

-Les redevables ayant leur domicile fiscal ou leur siège dans l'ex-province de Tanger et
exerçant une activité principale dans le ressort de ladite ex-province bénéficient d'une
réduction de 50% de la taxe au titre de cette activité.

2.2 Exonérations temporaires :

Bénéficient de l'exonération totale temporaire :

- toute activité professionnelle nouvellement créée, pendant une période de cinq (5) ans à
compter de l'année du début de ladite activité.

N'est pas considérée comme activité nouvellement créée :

- le changement de l'exploitant ;

- le transfert d'activité.

L'exonération précitée s'applique également, pour la même durée, aux terrains, constructions
de toute nature, additions de constructions, matériels et outillages neufs acquis en cours
d'exploitation, directement ou par voie de crédit-bail.

- Les entreprises autorisées à exercer dans les zones franches d'exportation conformément
aux dispositions de la loi n° 19-94 relative aux zones franches d'exportation, pendant les
quinze (15) premières années d'exploitation .

26
3- Base imposable : 46

3.1 Détermination de la valeur locative :

La taxe professionnelle est établie sur la valeur locative annuelle brute, normale et actuelle
des magasins, boutiques, usines, ateliers, hangars, remises, chantiers, lieux de dépôts et de
tous locaux, emplacements et aménagements servant à l'exercice des activités professionnelles
imposables.

La valeur locative, base de la taxe professionnelle est déterminée soit au moyen de baux et
actes de location, soit par voie de comparaison, soit par voie d'appréciation directe sans
recours à la procédure de rectification prévue par la présente loi.

Pour les établissements industriels et toutes les autres activités professionnelles, la taxe
professionnelle est calculée sur la valeur locative de ces établissements pris dans leur
ensemble et munis de tous leurs moyens matériels de production y compris les biens loués ou
acquis par voie de crédit-bail.

En aucun cas, cette valeur locative ne pourra être inférieure à 3% du prix de revient des
terrains, constructions, agencements, matériel et outillages.

Le redevable qui exerce plusieurs activités professionnelles dans un même local est imposable
d'après le taux de la classe de l'activité principale.

Lorsque plusieurs personnes exercent des activités professionnelles dans un même local, la
taxe professionnelle est établie pour chaque redevable séparément au prorata de la valeur
locative correspondant à la partie occupée dudit local.

Ces coefficients sont fixés comme suit :

- 2% lorsque le prix de revient est inférieur à 3 000 000 de dirhams ;

- 1,50% lorsque le prix de revient est égal ou supérieur à 3 000 000 et inférieur à 6 000 000
de dirhams.

- 1,25% lorsque le prix de revient est égal ou supérieur à 6 000 000 et inférieur à 12 000 000
de dirhams.

- 1% lorsque le prix de revient est égal ou supérieur à 12 000 000 de dirhams.

Ces coefficients réduits ne sont cumulables avec aucune autre réduction de cette taxe.

46
Article 7, la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.

27
4- Liquidation de la taxe :

4.1 Lieu et période d'imposition :47

La taxe professionnelle est établie au lieu de situation des locaux et installations


professionnelles imposables.

Les personnes n'ayant pas de locaux ou d'installations professionnelles sont tenues d'élire un
domicile fiscal. La taxe est due pour l'année entière à raison des faits existant au mois de
janvier.

Toutefois, la taxe professionnelle est due pour l'année entière, quelle que soit l'époque à
laquelle les opérations auront été entreprises par les redevables dont les opérations ne
peuvent, par leur nature, être exercées que durant une partie de l'année.

5- Taux et droit minimum 48:

- Taux d'imposition Les taux de la taxe professionnelle applicables à la valeur locative sont
fixés comme suit :

 Classe 3 (C3) ..................................................... 10%

 Classe 2 (C2) ..................................................... 20%

 Classe 1 (C1) ...................................................... 30%

- Droit minimum Le droit minimum de la taxe due par les redevables ne peut être inférieur
aux montants ci-après :

Classes Communes Urbaines Communes Rurales

Classe 3 (C3) 300 DH 100 DH

Classe 2 (C2) 600 DH 200 DH

Classe 1(C1) 1200 DH 400 DH

47
Article 8, la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.
48
Article 9, la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.

28
6- Paiement de la taxe :49

-Etablissement par voie de rôle :La taxe professionnelle est établie par voie de rôle.

- Paiement par anticipation :Le paiement par anticipation de la taxe professionnelle est
effectué par :

 Les redevables qui en font la demande par écrit.

 Les redevables exerçant sur les marchés ruraux. Dans ce cas, la taxe due est établie et
recouvrée par les agents des perceptions.

III- Droit d’enregistrement 50:

1- Définition de la formalité de l’enregistrement :

L’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes et conventions. Il donne
lieu à la perception d’un impôt dit «droit d’enregistrement».

2- Actes et conventions imposables :51

Sont obligatoirement assujettis à la formalité et aux droits d’enregistrement, alors même qu’à
raison du vice de leur forme ils seraient sans valeur :

- Tous actes sous seing privé ou authentiques portant : constitution, augmentation de


capital, prorogation ou dissolution des sociétés ou de groupements d’intérêt économique,
ainsi que tous actes modificatifs du contrat ou des statuts.

3- Exonérations :

Sont exonérés des droits d’enregistrement:

 Actes relatifs à l’investissement :

- les acquisitions par les promoteurs immobiliers, personnes morales ou personnes physiques
relevant du régime du résultat net réel, de terrains nus ou comportant des constructions
destinées à être démolies et réservés à la réalisation d’opérations de construction de cités,
résidences ou campus universitaires.

49
Article 10, la loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.
50
Article 126, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2014
51
Article 127, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2014

29
- Les actes de constitution et d’augmentation de capital des sociétés installées dans les zones
franches d’exportation, prévues par la loin° 19-94 précitée.

- Bénéficient également de l’exonération, les acquisitions par les entreprises installées dans
les zones franches d’exportation de terrains nécessaires à la réalisation de leur projet
d’investissement.

4- Droits proportionnels :

4.1 Taux applicables : 52

a) Sont soumis au taux de 3% :

Les cessions de parts dans les groupements d’intérêt économique, d’actions ou de parts
sociales dans les sociétés autres que celles visées au I-A-2° du présent article.

Par dérogation aux dispositions de l’alinéa précédent, est soumise au droit de mutation à titre
onéreux, selon la nature des biens concernés, la cession par un associé qui a apporté des biens
en nature à un groupement d’intérêt économique ou à une société, des parts ou actions
représentatives des biens précités dans le délai de quatre (4) années à compter de la date de
l’apport desdits biens.

b) Sont soumis au taux de 1% :

Les constitutions ou les augmentations de capital des sociétés ou des groupements d’intérêt
économique réalisées par apports nouveaux, à titre pur et simple, à l’exclusion du passif
affectant ces apports qui est assujetti aux droits de mutation à titre onéreux, selon la nature des
biens objet des apports et selon l’importance de chaque élément dans la totalité des apports
faits à la société ou au groupement d’intérêt économique.

Le même taux de 1% est applicable aux augmentations de capital par incorporation de


réserves ou de plus-values résultant de la réévaluation de l’actif social.

c) Sont soumis au taux de 4% :

l’acquisition de locaux construits, par des personnes physiques ou morales autres que les
établissements de crédit et organismes assimilés , Bank Al-Maghrib, la Caisse de dépôt et de
gestion et les sociétés d’assurances et de réassurance, que ces locaux soient à usage
d’habitation, commercial, professionnel ou administratif.

4.2 Minimum de perception :

52
Article 133, la loi de finances n° 43-06 pour l’année budgétaire 2015

30
Il ne pourra être perçu moins de cent (100) dirhams pour les actes et mutations passibles des
droits proportionnels prévus au présent article.

Ce montant est porté à mille (1.000) dirhams en ce qui concerne les actes de constitution et
d’augmentation de capital des sociétés et des groupements d’intérêt économique. Article 133

5- Délais d’enregistrement/

Sont assujettis à l’enregistrement et au paiement des droits dans le délai de trente (30) jours à
compter de leur date pour tous les actes et les conventions énumérés à l’article 127.Article
128

6- Droit fixe :

Sont enregistrées au droit fixe de mille (1.000) dirhams, les constitutions et les augmentations
de capital des sociétés ou des groupements d’intérêt économique réalisées par apports, à titre
pur et simple, lorsque le capital social souscrit ne dépasse pas cinq cent mille (500.000)
dirhams. Article 135 CGI

IV- Cas de la France :

1- Régime de l’imposition de la société en nom collectif : régime complexe

Le résultat d'une société soumise au régime fiscal des sociétés de personnes, et notamment
d'une SNC n'ayant pas opté pour l'impôt sur les sociétés (IS), est le produit de ses activités et
il est donc déterminé par la société. Les bénéfices sociaux ainsi déterminés ne sont pas
imposés au niveau de la société, mais sont soumis à l'impôt au nom de ses associés, pour la
fraction correspondant à leurs droits. Donc, au stade de l'imposition, la structure sociale
s'efface et ce sont les associés qui acquitteront l'impôt. C'est pourquoi, pour la détermination
du résultat fiscal, il doit être tenu compte non seulement de l'activité de la société, mais
aussi, dans certains cas, du statut fiscal de ses associés.

1.1 Imposition à l'impôt sur le revenu (IR) ou à l'impôt sur les sociétés
(IS) :

Les associés et membres des SNC n'ayant pas opté pour l'IS sont soumis, pour la part de
bénéfices sociaux correspondant à leurs droits dans la société :

- soit à l'impôt sur le revenu (IR) lorsqu'ils relèvent de cet impôt (CGI art. 8).

- soit à l'impôt sur les sociétés (IS) lorsqu'ils sont passibles de cet impôt (CGI art. 218 bis).

31
1.2 Imposition du bénéfice réalisé :

Le bénéfice est imposé au nom des associés dès qu'il est réalisé par la société.

La part des résultats sociaux revenant à chaque associé est regardée comme acquise dès la
clôture de chaque exercice, même si les bénéfices n'ont pas été appréhendés et ont été mis en
réserve. Corrélativement, lorsque le résultat social à répartir est déficitaire, le déficit est pris
en compte par l'associé pour la part correspondant à ses droits. Ce principe est source de
divergence entre les règles fiscales et les règles comptables lorsque la participation dans la
SNC est détenue par une entreprise.

La quote-part du bénéfice correspondant aux droits des associés ne donne pas lieu à une
imposition distincte, mais doit être ajoutée aux autres revenus de l'associé pour être taxée sous
une cote unique. Les associés doivent donc reporter sur leur déclaration de revenus ou de
résultat la quote-part du résultat leur revenant dans la SNC et déterminé par elle.

Les SNC relèvent obligatoirement soit du régime du bénéfice réel avec obligations allégées
(régime simplifié d'imposition), soit du régime réel normal d'imposition si les limites du
régime simplifié sont dépassées ou si les sociétés décident d'opter pour le régime réel.

Le régime simplifié d'imposition s'adresse aux sociétés dont le CA n'excède pas:

-777000 euro HT pour les contribuables dont le commerce principal est la vente des
marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place, ou la
fourniture de logement;

-234000 euro HT pour les autres contribuables, essentiellement les prestataires de services.

En cas de dépassement des limites, le régime simplifié demeure applicable pour


l'établissement des impositions dues au titre de la première année au cours de laquelle ces
limites sont dépassées, compte tenu de ces dépassements, sauf si le chiffre d'affaire excède
856000 euro et 265000 euro.

2- Régime de l’imposition de la société en commandite simple :

Conformément aux règles régissant l'imposition des sociétés de personnes, le résultat fiscal
de la société en commandite simple correspondant aux droits détenus par les associés
commandités est déterminé et déclaré par la société, mais est imposé, on l'a vu, entre les
mains des associés. Chacun des associés est, en effet, personnellement imposé sur la quote-
part du résultat correspondant à ses droits dans le capital.

32
En pratique, pour les associés commandités, le régime d'imposition est identique à celui des
sociétés de personnes relevant de l'impôt sur le revenu, et en particulier des sociétés en nom
collectif : les résultats déterminés et déclarés par la société sont imposés dès leur réalisation
entre les mains de ces associés, pour la quote-part leur revenant, à l'impôt sur le revenu ou à
l'impôt sur les sociétés selon leur propre statut fiscal.

Comme pour les sociétés en nom collectif n'ayant pas opté pour l'impôt sur les sociétés, cette
quote-part du résultat est déterminée en fonction de l'activité exercée par la société et de la
situation de l'associé. Il convient d'appliquer les règles exposées pour le régime fiscal de la
SNC.

2.1 Régime fiscal des associés commandités :

La distinction des associés commandités et des associés commanditaires correspond à une


dualité dans le régime d'imposition des résultats sociaux.

Même à défaut d'option, l'impôt sur les sociétés s'applique, dans les sociétés en commandite
simple, à la part de bénéfices correspondant aux droits des commanditaires.

Il s'ensuit que l'imposition des bénéfices réalisés par les sociétés en commandite simple est
fonction de la qualité des associés composant la société:

- les associés commandités sont, lorsque la société en commandite simple n'a pas opté pour
le régime fiscal des sociétés de capitaux, personnellement passibles de l'impôt sur le revenu
sur la part des bénéfices sociaux (distribués ou non) correspondant à leurs droits dans la
société ;

- la part des bénéfices sociaux correspondant aux droits des commanditaires est assujettie à
l'IS au nom de la société elle-même.

2.2 Régime fiscal des associés commanditaires :

En cas de distribution de bénéfices aux associés, les sommes réparties sont imposables entre
leurs mains à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés selon le régime dont ils
relèvent personnellement.

En pratique, pour les associés commanditaires, le régime d'imposition est identique à celui des
membres des sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés : ils ne sont soumis à l'impôt sur le
revenu (ou à l'impôt sur les sociétés) qu'à raison des distributions effectives des bénéfices,
après que ces bénéfices ont supporté l'impôt sur les sociétés lors de leur réalisation, cet impôt
étant à la charge de la société.

33
3- Option pour l'impôt sur les sociétés :

Les sociétés en commandite simple qui ne sont pas issues de la transformation antérieure de
sociétés de capitaux ont la faculté d'opter pour le régime de l'impôt sur les sociétés pour la
totalité de leurs bénéfices.

34
Synthèse de réflexion
Le système fiscal marocain a, depuis la fin du 19e siècle, connu une
évolution sous la pression des contraintes budgétaires, ayant permis
l’instauration des premiers impôts modernes et fondée, depuis l’indépendance,
sur le consentement, la solidarité et l'incitation économique, pour aboutir
actuellement à un système moderne comparable à ceux en vigueur dans les pays
développés à économie libérale.

Ainsi au Maroc, L’imposition est considérée comme étant la première


ressource de l’Etat puisqu’il permet de couvrir une grande partie des charges du
royaume marocaine.

L’imposition est présente dans plusieurs volets tels que l’imposition sur le
bénéfice réalisé, ou encore la taxe sur la valeur ajoutée ou d’autre taxe qui
dépend de l’activité de l’entreprise.

Pour l’entreprise de personne, elles sont directement soumises par choix à


l’impôt sur les sociétés ou impôt sur le revenu (le revenu ne peut être que revenu
professionnel ou agricole), elles peuvent même bénéficier des exonérations
partielle ou totale suite à leurs zone d’implantations ou à leurs domaines
d’activité. Ainsi elles sont soumises à la taxe professionnelle qui concerne toutes
les entreprises qui ont une activité professionnelle

De plus à l’impôt direct, l’entreprise de personne est soumise aussi à des


impôts indirects tels que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le droit
d’enregistrements …

35
Bibliographie

 -M.Msalha, 1ère édition, Les sociétés commerciales en droit marocain.

 Code général des impôts 2015

 Dahir 1-07-195 du 19 kaada 1428 (30 novembre 2007) portant promulgation de la

loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.

 Loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la

société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société

en participation

 Dahir n° 1-97-49 du 5 chaoual 1417 (13 février 1997) portant promulgation de la

loi n° 5-96 relative aux sociétés commerciales.

 Loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la

société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société

en participation

36
Table des matières
Introduction .............................................................................................................. 4

Partie I : Imposition des sociétés de personnes en matière d’IS ......................................... 7

I- Les sociétés de personnes :.............................................................................................. 7

1- La société en nom collectif : ........................................................................................ 7

2- La société en commandite simple :.............................................................................. 8

II- Imposition des sociétés de personnes en matière d’IS : .............................................. 8

1- Champ d’application.................................................................................................... 8

2- Base imposable : ........................................................................................................ 10

3- Liquidation de l’impôt : ............................................................................................. 11

4- Déclarations fiscales : ................................................................................................ 12

III- Imposition des sociétés de personnes en matière d’IR : ............................................ 13

1- Champ d’application.................................................................................................. 13

2- Imposition des revenus professionnels et agricoles :................................................. 14

3- Liquidation de l’impôt : ............................................................................................. 18

4- Déclarations fiscales : ................................................................................................ 19

Partie II : Imposition des sociétés de personne en matière d’autres impôts ........................ 20

I- La taxe sur la valeur ajoutée :........................................................................................ 20

1- Détermination de la base imposable : ........................................................................ 20

2- Opérations imposables à la TVA : ............................................................................. 21

3- Exonération:............................................................................................................... 21

37
4- Le fait générateur: ...................................................................................................... 23

5- Taux applicables : ...................................................................................................... 23

6- Périodicité de la déclaration : .................................................................................... 24

II- Droit d’enregistrement :............................................................................................. 29

1- Définition de la formalité de l’enregistrement : ........................................................ 29

2- Actes et conventions imposables : ............................................................................. 29

3- Exonérations : ............................................................................................................ 29

4- Droits proportionnels : ............................................................................................... 30

5- Délais d’enregistrement ............................................................................................. 31

6- Droit fixe : ................................................................................................................. 31

III- Taxe professionnel :................................................................................................... 25

1- Champ d'application: ................................................................................................. 25

2- Exonération et réduction : (Article 6) ........................................................................ 25

3- Base imposable : (Article 7) ...................................................................................... 27

4- Liquidation de la taxe : .............................................................................................. 28

5- Taux et droit minimum :(Article 9) ........................................................................... 28

6- Paiement de la taxe : .................................................................................................. 29

IV- Cas de la France :....................................................................................................... 31

1- Régime de l’imposition de la société en nom collectif : régime complexe ............... 31

2- Régime de l’imposition de la société en commandite simple : ................................. 32

3- Option pour l'impôt sur les sociétés :......................................................................... 34

Synthèse de reflexion ............................................................................................... 34

Bibliographie .......................................................................................................... 36

38
Annexes

39

Vous aimerez peut-être aussi