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LES METHODES DE
COUTS PARTIELS
19/11/2015 1
Les méthodes de coûts partiels
1 3
Charges
directes
Charges 2 4
indirectes
19/11/2015 2
charges
RELATION 3 : SR = MCV = CF
Equations des droites
CF : Y1=260.000
MCV : Y2=0,26*X Y2=0,26*X
(Courbes des CV)
+
Y1 = 260.000
260
Charges fixes
-
1.000
19/11/2015 Chiffre d’affaires
3
Structure des coûts
Chiffre d ’affaires en H.T
- charges variables
= Résultat analytique
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Distinction charges directes/charges indirectes
Affectation directe
Charges Salaires des Réparation
directes ouvriers méc. Omar
Réparation Ali
Salaire du
contremaître
Charges
indirectes Amortissement ATELIER Réparation
de l’outillage MECANIQUE Kaddour
Centre Auxiliaire
Loyer du garage
Les méthodes de coûts variables
1 3
Charges
directes
Charges 2 4
indirectes
Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 500 600
Chiffre d'affaires 2.000.000 800.000 360.000 840.000
Cout de revient 1.969.600 802.000 484.000 683.600
Résultat 30.000 -2.000 -124.400 156.400
Produits TOTAL A B C
Charges variables 1.250 480 400
unitaires
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La méthode des coûts variables
s ’appelle aussi :
- méthode des coûts proportionnels
- Direct costing, terme originaire des
USA
Les méthodes de coûts directs
1 3
Charges
directes
Charges 2 4
indirectes
1 3
Charges
directes
Charges 2 4
indirectes
Produits TOTAL A B C
Charges de structure 410 000 70 000 140 000 200 000
spécifiques
Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 500 600
Chiffre d'affaires 2 000 000 800 000 360 000 840 000
Coût variable 980 000 500 000 240 000 240 000
= MCV 1 020 000 300 000 120 000 600 000
- Charges fixes directes 410 000 70 000 140 000 200 000
= MCV spécifique 610 000 230 000 -20 000 400 000
Charges fixes communes 580 000
= Résultat 30 000
Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 600
Chiffre d'affaires 1 640 000 800 000 840 000
Coût variable 740 000 500 000 240 000
= MCV 900 000 300 000 600 000
- Charges fixes directes 270 000 70 000 200 000
= MCV spécifique 630 000 230 000 400 000
Charges fixes communes 580 000
= Résultat 50 000
THEME DE REFLEXION
L ’environnement économique
et social crée des charges
fixes indirectes
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Les charges fixes indirectes soulèvent
souvent des problèmes de répartition.
Or, l ’environnement économique et
social actuel crée des charges de cette
nature. Nous allons essayer de l ’illustrer
de façon simple et schématique avec
l ’évolution des charges de personnel de
production.
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Dans la première moitié du siècle, la
main d ’œuvre est peu protégée par les
législations et rémunérée en fonction de
son rendement. Par ailleurs,
l ’organisation taylorienne de la
production affecte l ’opérateur à des
tâches précises sur un cycle de
fabrication :
le coût de MOD peut être analysée
comme une charge variable directe
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Charges variables Charges fixes
1 3
Charges
directes
Charges 4
indirectes 2
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Dans les années 70, la protection sociale
s ’est accrue, on ne peut plus aussi
facilement ajuster son personnel aux
variations d ’activité. D ’autre part, les
conditions de rémunérations
(mensualisation, congés payés et autres
avantages) transforment la nature de la
charge. Les conditions de production
restent globalement les mêmes : la MOD
peut être considérée comme un coût fixe
direct.
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Charges variables Charges fixes
1 3
Charges
directes
Charges 4
indirectes 2
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Dans les années 80, les conditions de
rémunérations sont les mêmes, mais
l ’organisation de la production évolue.
Les ateliers sont structurés par cellules
de postes de travail diversifiés avec des
opérateurs polyvalents. La production
est organisée en petites séries de
produits différents, la MOD de
production devient de plus en plus une
charge fix e indirecte .
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Charges variables Charges fixes
1 3
Charges
directes
2 4
Charges
indirectes
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Les méthodes de coûts partiels
sont complémentaires des
méthodes de coûts complets.
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Les méthodes de coûts partiels refusent les
répartitions des charges indirectes et fixes,
mais pour autant elles ne s ’opposent pas aux
méthodes de coûts complets. Elles répondent à
d ’autres préoccupations et doivent être
envisagées comme un outil complémentaire
d ’analyse.
Ainsi l ’étude de l ’exploitation future d ’une
liaison aérienne s ’appuiera sur le coût de
revient du passager transporté en fonction des
types d ’avions (gros ou moyen porteur) afin
de déterminer la rentabilité éventuelle du
projet.
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Par contre, une fois le choix effectué
et les frais fixes engagés, une
connaissance du coût variable du
passager transporté est suffisante
pour définir les des politiques de
tarifications préférentielles qui
doivent permettre un meilleur taux
de remplissage
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Il est aisé de voir que les deux types
de méthodes répondent à des
préoccupations différentes mais non
contradictoires.
C ’est au contrôleur de gestion de
connaître, en fonction des besoins,
quelle méthode est la plus
pertinente .
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CAS PRATIQUE
SOCIETE « ADGE
MARINE »
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SCHEMA DE FABRICATION
Monobloc
PAV
Flotteur
Mousse de
molyuréthane
Gréement-
de stock
voile
CENTRE Uniquement
Revêtement epoxy REVETEMENT
fibre de verre UTRA SPEED
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LES PRODUITS – PLANCHES A VOILE
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AU PLAN TECHNIQUE
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LA FABRICATION DU FLOTTEUR
ATELIER « EXTRUSION-SOUFFLAGE »
MONOBLOC
ATELIER « MOUSSAGE »
Le bloc mousse passe dans un atelier
revêtement en epoxy, fibre de verre.
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ATELIER EXTRUSION - SOUFFLAGE
1. Pour le « Junior 420 »
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Consommations de charges directes par PAV
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1. Tableau de répartition des charges
indirectes
Centre Centre Centre Centre Centre Centre
Eléments Extr.soufflage Moussage revêtement finition-emballage Administration Distribution
totaux défintifs 396 000 191 250 126 000 587 268 293 634 251 475
Nature de l'UO Monobloc Kg de mousse Kg d'epoxy Coût de Coût de DA de
production des production des chiffre d'affaires
ou assiette de frais consommée consommée PAV vendues PAV vendues
Nombre d'UO 2.200 (1) 21.250 (2) 3.000(3) 2.936.703 (4) 2.936.703 (5) 5.029.500(6)
Coût de l'UO 180 9 42 0,20 0,10 0,05
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ATELIER REVETEMENT EXPOXY
Seul le produit « ULTRA SPEED passe dans l’atelier
revêtement
10 KG * 300 = 3.000 KG de d’epoxy consommée
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CENTRE DISTRIBUTION
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2. Tableau des consommations
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3. Coût de production
Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700
Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Charges directes
Matières premières
Polyéthylène (kg) 4 000 12 48 000 12 750 12 153 000 4 500 12 54 000
Mousse de Polyu. 4 000 15 60 000 12 750 15 191 250 4 500 15 67 500
Revêt epoxy - - - - - - 3 000 25 75 000
Main d'œuvre directe 400 150 60 000 1 488 150 223 125 750 150 112 500
Gréement-voile 400 590 236 000 850 800 680 000 300 1 100 330 000
Total charges directes 404 000 1 247 375 639 000
Charges indirectes
Centre extrusion 400 180 72 000 1 275 180 229 500 525 180 94 500
Centre Moussage 4 000 9 36 000 12 750 9 114 750 4 500 9 40 500
Centre Revêtement - - - - - - 3 000 42 126 000
Total charges indirectes 108 000 344 250 261 000
Coût de production 400 1 280 512 000 850 1 873 1 591 625 300 3 000 900 000
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4. Inventaire permanent
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5. Coût de revient
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CONCLUSION :
Le produit « Junior 420 » se révèle
déficitaire, contrairement aux deux
autres produits. Toutefois, il n’est pas
possible de se prononcer sur l’éventuel
abandon de ce produit sur la constatation
de ce seul résultat, car peut-être
contribue-t-il à la couverture des charges
fixes.
Le meilleur résultat apparaît sur le
modèle SLALOM 560
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Contribution des produits
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RAPPEL DES PRINCIPES DE BASE :
-La méthode des coûts complets ne
permet pas d’analyser la rentabilité ou (la
contribution à absorber les frais fixes) de
chaque produit . D’où la méthode « des
coûts variables » basée sur la distinction
fondamentale de charges de structure et
de charges opérationnelles.
-Rappelons aussi que la méthode des
coûts variables permet d’approcher une
notion importante : celle de seuil de
rentabilité
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charges
RELATION 3 : SR = MCV = CF
Equations des droites
CF : Y1=260.000
MCV : Y2=0,26*X Y2=0,26*X
(Courbes des CV)
+
Y1 = 260.000
260
Charges fixes
-
1.000
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51
-Il convient de tenir les comptes de
stocks en coûts variables.
- Les coûts fixes seront donc
écartés de l’analyse
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VENTILATION des charges fixes et
charges variables :
1. Pour les charges directes : elles sont
variables, sauf la MOD qui n’est variable
qu’à 40%
2. Pour les charges indirectes : les FF sont
- Centre extrusion-soufflage : 80% du total
- Centre moussage : 60% du total
- Centre Revêtement : 80% du total
- Centre Finition : 50% du total
- Centre Distribution : 50%
- Centre Administration : 100%
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Ventilation des coûts des stocks initiaux
en FF/VV
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6- Coût de production variable
Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700
Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Charges directes totales
Charges directes totales 400 1 010 404 000 850 1 468 1 247 375 300 2 130 639 000
à déduire les charges fixes soit 60% de la MOD
60.000*60% -36 000
223.125*60% -133 875
112.500*60% -67 500
Cout direct variable 368 000 1 113 500 571 500
à déduire les charges indirectes fixes des centres
CENTRE EXTRUSION-SOUFFLAGE : 20% de charges fixes
72.000*20% 14 400
229.500*20% 45 900
94.500*20% 18 900
CENTRE MOUSSAGE : 40% de charges fixes
36.000*40% 14 400
114,750*40% 45 900
40,500*40% 16 200
CENTRE REVETEMENT : 20% de charges fixes
126,000*20% 25 200
Cout indirect variable 400 72 28 800 850 108 91 800 300 201 60 300
Cout de production 400 992 396 800 850 1 418 1 205 300 300 2 106 631 800
variable
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7- Stocks en coûts variables
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8- Coûts variables totaux de MCV totaux
Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700
Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Charges directes totales
Charges directes totales 350 981 343 331 820 1 418 1 162 468 320 2 112 675 709
à ajouter les charges variables du Centre extrusion-soufflage
88,889*50% 44 445
307,043*50% 153 522
191336*50% 95 668
Centrre Administration 0 0 0
à ajouter les charges variables du Centre Distribution
28,875*50% 14 438
139400*50% 69 700
83,200*50% 41 600
Cout variable total 350 1 149 402 214 820 1 690 1 385 690 320 2 541 812 977
Chiffre d'affaires 350 1 650 577 500 820 3 400 2 788 000 320 5 200 1 664 000
Marge sur cout variable 350 501 175 286 820 1 710 1 402 310 320 2 659 851 023
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COMMENTAIRES :
Contrairement à la conclusion formulée en
coûts complets, le produit « JUNIOR 420 »
s’avère rentable (+30,35% de MCV). Par
contre, la rentabilité rencontrée sur les deux
autres produits se trouve confirmée.
La meilleure rentabilité étant celle du produit
« ULTRA SPEED » avec 51,14%.
En valeur absolue, Le produit « SLALOM 560 »
présente la meilleure rentabilité avec
1.402.310, ce qui s’explique par les quantités
vendues (820) par rapport au produit « ULTRA
SPEED » avec seulement 320.
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Les critères sur lesquels une entreprise
peut décider du maintien ou de l’abandon
d’un produit restent la « marge sur coût
variable » dégagée et les frais fixes
spécifiques à ce produit devant être
absorbés.
Par exemple, il conviendrait
d’abandonner « le JUNIOR 420 » si les
charges fixes étaient incompressibles ou
de le maintenir au contraire.
19/11/2015 59
Peut-on élargir le marché, ce qui
permettrait de dégager une meilleure
marge destinée à couvrir les charges
de structure.
Le résultat deviendrait bénéficiaire
dans la mesure où les frais structurels
demeureraient fixes.(pas de nouveau
palier de FF)
19/11/2015 60
Le problème se pose donc sur le produit
« JUNIOR 420 » qui semble être un
produit porteur d’avenir dans la mesure
où il s’adresse à des débutants sans
cesse plus nombreux.
La décision finale devra tenir compte des
critères suivants :
-Capacité de production (priorité aux produits
plus rentables)
-- demande, concurrence
- Maintien de la cohérence de la gamme
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LE COUT
MARGINAL
19/11/2015 62
Un centre de vacances pour adolescents,
nouvellement installé à CAP D’ADGE
souhaite s’équiper de PAV « SLALOM 560 ».
En Mars (N+1) le directeur du centre
contacte directement la société « ADGE-
MARINE » afin de bénéficier de prix plus
avantageux que ceux offerts par les
distributeurs locaux. La commande porterait
sur 50 PAV. Le directeur du centre compte
tenu de son budget propose un prix HT de
2.500 DA
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En effet, l’activité du « SLALOM 560
est bénéficiaire comme l’a montré la
méthode des coûts complets. Cela veut
dire que la masse des charges fixes est
déjà absorbée par la politique de vente
actuelle. La vente de la commande
marginale doit donc au moins couvrir
son coût marginal représentée par son
seul coût variable.
19/11/2015 65
Dans le cas présent :
- le coût variable total du « SLALOM
560 » étant de 1.690 DA et le prix de
vente proposé étant de 2.500 DA, c’est
à dire supérieur au coût variable total
unitaire, la commande paraît donc
acceptable.
19/11/2015 66
Evaluation du bénéfice marginal :
Prix de vente unitaire………………….2.500
-coût variable total unitaire………….-1690
-= Marge sur coût variable unitaire… 810
-* Quantités vendues…………………….*50
= BENEFICE MARGINAL………………..40.500