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III

LES METHODES DE
COUTS PARTIELS

19/11/2015 1
Les méthodes de coûts partiels

Charges variables Charges fixes

1 3
Charges
directes

Charges 2 4
indirectes

19/11/2015 2
charges
RELATION 3 : SR = MCV = CF
Equations des droites
CF : Y1=260.000
MCV : Y2=0,26*X Y2=0,26*X
(Courbes des CV)
+
Y1 = 260.000
260

Charges fixes
-

1.000
19/11/2015 Chiffre d’affaires
3
Structure des coûts
Chiffre d ’affaires en H.T
- charges variables

= Marge sur coût variable (MCV)


Tx de mcv=MCV/CA en %
- Charges fixes

= Résultat analytique
19/11/2015 4
Distinction charges directes/charges indirectes

Affectation directe
Charges Salaires des Réparation
directes ouvriers méc. Omar

Réparation Ali
Salaire du
contremaître
Charges
indirectes Amortissement ATELIER Réparation
de l’outillage MECANIQUE Kaddour
Centre Auxiliaire

Loyer du garage
Les méthodes de coûts variables

Charges variables Charges fixes

1 3
Charges
directes

Charges 2 4
indirectes

La méthode des coûts variables ne retient


que les charges variables qu ’elles soient
19/11/2015
directes ou indirectes 6
EXEMPLE : Une société spécialisée dans la fabrication
et la vente de trois articles A, B et C
Une étude des coûts de revient, pour la période de
référence, donne les résultats suivants.

Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 500 600
Chiffre d'affaires 2.000.000 800.000 360.000 840.000
Cout de revient 1.969.600 802.000 484.000 683.600
Résultat 30.000 -2.000 -124.400 156.400

Les dirigeants s ’interrogent sur la rentabilité de leurs


produits et sur la suppression éventuelle des produits
déficitaires
L ’étude plus précise des conditions d ’exploitation met
en évidence que certaines charges sont
proportionnelles aux quantités.

Produits TOTAL A B C
Charges variables 1.250 480 400
unitaires

Les dirigeants décident de calculer la marge sur coût


variable de leurs produits afin de vérifier les résultats
précédemment retenus.
Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 500 600
Chiffre d'affaires 2 000 000 800 000 360 000 840 000
Coût variable 980 000 500 000 240 000 240 000
= MCV 1 020 000 300 000 120 000 600 000
- Charges fixes -990 000
= Résultat 30 000

Toutes les MCV sont positives et donc tous les produits


concourent à la couverture des charges fixes.
La suppression éventuelle des produits déficitaires A et
B aurait conduit à imputer les charges fixes de 990.000
sur la marge du produit C et à provoquer une perte de
390.000.
Par rapport à l ’hypothèse initiale, ce résultat présente
une détérioration de 420.000, «équivalente à la
somme des MCV générées par A et B
Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 500 600
Chiffre d'affaires 840.000 840.000
Coût variable 240.000 240.000
= MCV 600.000 600.000
- Charges fixes -990.000 -990.000
= Résultat -390.000 -390.000

Toutes les MCV sont positives et donc tous les produits


concourent à la couverture des charges fixes.
La suppression éventuelle des produits déficitaires A et
B aurait conduit à imputer les charges fixes de 990.000
sur la marge du produit C et à provoquer une perte de
390.000.
Par rapport à l ’hypothèse initiale, ce résultat présente
une détérioration de 420.000, «équivalente à la
somme des MCV générées par A et B
L ’utilisation de la méthode
des coûts variables permet
de déterminer les produits à
supprimer.
Ce sont uniquement ceux
dont la MCV est négative.

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La méthode des coûts variables
s ’appelle aussi :
- méthode des coûts proportionnels
- Direct costing, terme originaire des
USA
Les méthodes de coûts directs

Charges variables Charges fixes

1 3
Charges
directes

Charges 2 4
indirectes

La méthode des coûts directs intègre uniquement


les charges affectables sans ambiguité aux produits
qu ’ils s ’agissent des charges variables ou fixes.
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Les méthodes de coûts spécifiques
Charges variables Charges fixes

1 3
Charges
directes

Charges 2 4
indirectes

La méthode des coûts spécifiques prolonge la


démarche de celle des coûts variables. Elle impute,
à chaque produit, les charges directes fixes qui lui
sont propres. Elle permet de dégager une marge sur
19/11/2015
coût spécifique 14
EXEMPLE : Reprenons l ’exemple précédent : les
dirigeants décident de poursuivre l ’analyse des
charges fixes. Une étude leur permet de connaître le
montant des charges fixes propres à chaque produit.

Produits TOTAL A B C
Charges de structure 410 000 70 000 140 000 200 000
spécifiques
Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 500 600
Chiffre d'affaires 2 000 000 800 000 360 000 840 000
Coût variable 980 000 500 000 240 000 240 000
= MCV 1 020 000 300 000 120 000 600 000
- Charges fixes directes 410 000 70 000 140 000 200 000
= MCV spécifique 610 000 230 000 -20 000 400 000
Charges fixes communes 580 000
= Résultat 30 000

Cette méthode permet de faire apparaître la « réelle »


mauvaise performance du produit « B » dont la marge
sur coût spécifique ne permet pas de couvrir ses
propres charges fixes.
Sa suppression entraînerait :
- la disparition de la MCV qu ’il génère soit 120.000
- l ’économie des charges fixes qui lui sont
spécifiques soit un montant de 140.000
Ainsi le résultat total augmenterait de 20.000
la différence entre 140.000 et 120.000)

Produits TOTAL A B C
Quantités vendues 400 600
Chiffre d'affaires 1 640 000 800 000 840 000
Coût variable 740 000 500 000 240 000
= MCV 900 000 300 000 600 000
- Charges fixes directes 270 000 70 000 200 000
= MCV spécifique 630 000 230 000 400 000
Charges fixes communes 580 000
= Résultat 50 000
THEME DE REFLEXION
L ’environnement économique
et social crée des charges
fixes indirectes

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Les charges fixes indirectes soulèvent
souvent des problèmes de répartition.
Or, l ’environnement économique et
social actuel crée des charges de cette
nature. Nous allons essayer de l ’illustrer
de façon simple et schématique avec
l ’évolution des charges de personnel de
production.

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Dans la première moitié du siècle, la
main d ’œuvre est peu protégée par les
législations et rémunérée en fonction de
son rendement. Par ailleurs,
l ’organisation taylorienne de la
production affecte l ’opérateur à des
tâches précises sur un cycle de
fabrication :
le coût de MOD peut être analysée
comme une charge variable directe

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Charges variables Charges fixes

1 3
Charges
directes

Charges 4
indirectes 2

19/11/2015 21
Dans les années 70, la protection sociale
s ’est accrue, on ne peut plus aussi
facilement ajuster son personnel aux
variations d ’activité. D ’autre part, les
conditions de rémunérations
(mensualisation, congés payés et autres
avantages) transforment la nature de la
charge. Les conditions de production
restent globalement les mêmes : la MOD
peut être considérée comme un coût fixe
direct.
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Charges variables Charges fixes

1 3
Charges
directes

Charges 4
indirectes 2

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Dans les années 80, les conditions de
rémunérations sont les mêmes, mais
l ’organisation de la production évolue.
Les ateliers sont structurés par cellules
de postes de travail diversifiés avec des
opérateurs polyvalents. La production
est organisée en petites séries de
produits différents, la MOD de
production devient de plus en plus une
charge fix e indirecte .

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Charges variables Charges fixes

1 3
Charges
directes
2 4
Charges
indirectes

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Les méthodes de coûts partiels
sont complémentaires des
méthodes de coûts complets.

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Les méthodes de coûts partiels refusent les
répartitions des charges indirectes et fixes,
mais pour autant elles ne s ’opposent pas aux
méthodes de coûts complets. Elles répondent à
d ’autres préoccupations et doivent être
envisagées comme un outil complémentaire
d ’analyse.
Ainsi l ’étude de l ’exploitation future d ’une
liaison aérienne s ’appuiera sur le coût de
revient du passager transporté en fonction des
types d ’avions (gros ou moyen porteur) afin
de déterminer la rentabilité éventuelle du
projet.
19/11/2015 27
Par contre, une fois le choix effectué
et les frais fixes engagés, une
connaissance du coût variable du
passager transporté est suffisante
pour définir les des politiques de
tarifications préférentielles qui
doivent permettre un meilleur taux
de remplissage

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Il est aisé de voir que les deux types
de méthodes répondent à des
préoccupations différentes mais non
contradictoires.
C ’est au contrôleur de gestion de
connaître, en fonction des besoins,
quelle méthode est la plus
pertinente .

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CAS PRATIQUE
SOCIETE « ADGE
MARINE »

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SCHEMA DE FABRICATION
Monobloc
PAV
Flotteur

CENTRE CENTRE CENTRE


Polyéthylè EXTRUSION- MOUSSAGE FINITION
ne de stock
SOUFFLAGE EMBALLAGE

Mousse de
molyuréthane

Gréement-
de stock
voile

CENTRE Uniquement
Revêtement epoxy REVETEMENT
fibre de verre UTRA SPEED

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LES PRODUITS – PLANCHES A VOILE

1. La JUNIOR 420 est une planche


d’initiation réservée aux débutants

2. La SLALOM 560 est une planche


polyvalente

3. L’ULTRA-SPEED est une planche de


vitesse pure pour les initiés

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AU PLAN TECHNIQUE

1. Le flotteur fabriqué par la société


« AM »
2. L’ensemble gréement et voile dont la
fabrication est sous traitée

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LA FABRICATION DU FLOTTEUR

Matière première « Polyèthylène »

ATELIER « EXTRUSION-SOUFFLAGE »

MONOBLOC

ATELIER « MOUSSAGE »
Le bloc mousse passe dans un atelier
revêtement en epoxy, fibre de verre.
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ATELIER EXTRUSION - SOUFFLAGE
1. Pour le « Junior 420 »

400 Nombre de monobloc produit : 400 CE : 1


Soit 400*1 = 400 MB
+
2. Pour le « Slalom 560 »
1275
Nombre de monobloc produit : 850 CE : 1.5
+
Soit 850*1.5 = 1275 MB
525
= 3.Pour l’ « ULTRA-SPEED »
Nombre de monobloc produit : 300 CE : 1.75
« 2.200 »
Soit 300*1.75 = 525 MB
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Répartition des charges indirectes

Centre Centre Centre Centre Centre Centre


Eléments Extr.soufflage Moussage revêtement finition-emballage Administration Distribution
totaux définitifs 396 000 191 250 126 000 587 268 293 634 251 475
Nature de l'UO Monobloc Kg de mousse Kg d'epoxy Coût de Coût de DA de
production des production des chiffre d'affaires
ou assiette de frais consommée consommée PAV vendues PAV vendues

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Consommations de charges directes par PAV

Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700


Eléments constitutifs Quantité nombre Total Quantité nombre Total Quantité nombre Total
Matières premières
Polyéthylène (kg) 10 400 4 000 15 850 12 750 15 300 4 500
Mousse de Polyu. (kg) 10 400 4 000 15 850 12 750 15 300 4 500
Revêt epoxy (kg) - - - - - - 10 300 3 000
Main d'œuvre directe (H) 1 400 400 1,75 850 1 487,50 2,50 300 750
Gréement-voile 1 400 400 1,00 850 850,00 1,00 300 300

Pour le centre « extrusion » les charges indirectes sont à imputer au


prorata des monoblocs-types compte tenu des coefficients
d’équivalence
-1 pour le JUNIOR 420
- 1,5 pour le Slalom 560
-1,75 pour l’ULTRA SPEED
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Autres données

JUNIOR 420 SLALOM 560 ULTRA SPEED


Eléments constitutifs Quantité DA Quantité DA Quantité DA
Stock initial 50 59 500 20 37 400 30 86 700
JUNIOR 420 SLALOM 560 ULTRA SPEED
Production 400 850 300
Ventes 350 820 320
JUNIOR 420 SLALOM 560 ULTRA SPEED
PVHT 1650 3400 5200

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1. Tableau de répartition des charges
indirectes
Centre Centre Centre Centre Centre Centre
Eléments Extr.soufflage Moussage revêtement finition-emballage Administration Distribution
totaux défintifs 396 000 191 250 126 000 587 268 293 634 251 475
Nature de l'UO Monobloc Kg de mousse Kg d'epoxy Coût de Coût de DA de
production des production des chiffre d'affaires
ou assiette de frais consommée consommée PAV vendues PAV vendues
Nombre d'UO 2.200 (1) 21.250 (2) 3.000(3) 2.936.703 (4) 2.936.703 (5) 5.029.500(6)
Coût de l'UO 180 9 42 0,20 0,10 0,05

Pour le centre finition et le centre ADM, le


coût de l’UO se fera après avoir calculé le
coût de production
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ATELIER EXTRUSION - SOUFFLAGE
1. Pour le « Junior 420 »

400 Nombre de monobloc produit : 400 CE : 1


Soit 400*1 = 400 MB
+
2. Pour le « Slalom 560 »
1275
Nombre de monobloc produit : 850 CE : 1.5
+
Soit 850*1.5 = 1275 MB
525
= 3.Pour l’ « ULTRA-SPEED »
Nombre de monobloc produit : 300 CE : 1.75
« 2.200 »
Soit 300*1.75 = 525 MB
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ATELIER MOUSSAGE
1. JUNIOR 420……………..(10kg*400) = 4.000 KG
2. Slalom 560………………(15kg*850) = 12.750 KG
3. ULTRA SPEED………… (15 kg*300) = 4.500 KG
Soit un total de 21.250 kg de mousse consommée

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ATELIER REVETEMENT EXPOXY
Seul le produit « ULTRA SPEED passe dans l’atelier
revêtement
10 KG * 300 = 3.000 KG de d’epoxy consommée

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CENTRE DISTRIBUTION

1. JUNIOR 420……………..650*350 = 577.500


2. Slalom 560………………3.400*820 = 2.778.000
3. ULTRA SPEED………….5.200*320 = 1.664.000
Soit un chiffre d’affaires de 5.029.500 DA

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2. Tableau des consommations

Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700


Eléments constitutifs Quantité nombre Total Quantité nombre Total Quantité nombre Total
Matières premières
Polyéthylène (kg) 10 400 4 000 15 850 12 750 15 300 4 500
Mousse de Polyu. (kg) 10 400 4 000 15 850 12 750 15 300 4 500
Revêt epoxy (kg) - - - - - - 10 300 3 000
Main d'œuvre directe (H) 1 400 400 1,75 850 1 487,50 2,50 300 750
Gréement-voile 1 400 400 1,00 850 850,00 1,00 300 300

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3. Coût de production
Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700
Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Charges directes
Matières premières
Polyéthylène (kg) 4 000 12 48 000 12 750 12 153 000 4 500 12 54 000
Mousse de Polyu. 4 000 15 60 000 12 750 15 191 250 4 500 15 67 500
Revêt epoxy - - - - - - 3 000 25 75 000
Main d'œuvre directe 400 150 60 000 1 488 150 223 125 750 150 112 500
Gréement-voile 400 590 236 000 850 800 680 000 300 1 100 330 000
Total charges directes 404 000 1 247 375 639 000
Charges indirectes
Centre extrusion 400 180 72 000 1 275 180 229 500 525 180 94 500
Centre Moussage 4 000 9 36 000 12 750 9 114 750 4 500 9 40 500
Centre Revêtement - - - - - - 3 000 42 126 000
Total charges indirectes 108 000 344 250 261 000
Coût de production 400 1 280 512 000 850 1 873 1 591 625 300 3 000 900 000

19/11/2015 45
4. Inventaire permanent

Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700


Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Stock initial 50 1 190 59 500 20 1 870 37 400 30 2 890 86 700
+
Production de février 400 1 280 512 000 850 1 873 1 591 625 300 3 000 900 000
= Disponible 450 1 270 571 500 870 1 872 1 629 025 330 2 990 986 700
-
consommations 350 1 270 444 500 820 1 872 1 535 040 320 2 990 956 800
= stock final 100 127 000 50 93 985 10 29 900

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5. Coût de revient

Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700


Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Cout de production 350 1 270 444 500 820 1 872 1 535 401 320 2 990 956 800
Centre finition emballage
444 500 0,20 88 900 1 535 403 0,20 307 081 956 800 0,20 191 360
Centre administration
444 500 0,10 44 450 1 535 403 0,10 153 540 956 800 0,10 95 680
Centre distribution
577 500 0,05 28 875 2 788 000 0,05 139 400 1 664 000 0,05 83 200
Cout de revient 350 1 734 606 725 820 2 604 2 135 422 300 4 423 1 327 040
Chiffre d'affaires 350 1 650 577 500 820 3 400 2 788 000 320 5 200 1 664 000
Résulat analytique 350 -84 -29 225 820 796 652 578 320 1 053 336 960

19/11/2015 47
CONCLUSION :
Le produit « Junior 420 » se révèle
déficitaire, contrairement aux deux
autres produits. Toutefois, il n’est pas
possible de se prononcer sur l’éventuel
abandon de ce produit sur la constatation
de ce seul résultat, car peut-être
contribue-t-il à la couverture des charges
fixes.
Le meilleur résultat apparaît sur le
modèle SLALOM 560

19/11/2015 48
Contribution des produits

Junior 420 Slalom 560 Ultra Speeed TOTAL


Chiffre d'affaires 577 2 788 1 664 5 029
Contribution en % 11% 55% 33% 100%
Résultat -30 652 337 959
Contribution en % -3% 68% 35% 100%

19/11/2015 49
RAPPEL DES PRINCIPES DE BASE :
-La méthode des coûts complets ne
permet pas d’analyser la rentabilité ou (la
contribution à absorber les frais fixes) de
chaque produit . D’où la méthode « des
coûts variables » basée sur la distinction
fondamentale de charges de structure et
de charges opérationnelles.
-Rappelons aussi que la méthode des
coûts variables permet d’approcher une
notion importante : celle de seuil de
rentabilité
19/11/2015 50
charges
RELATION 3 : SR = MCV = CF
Equations des droites
CF : Y1=260.000
MCV : Y2=0,26*X Y2=0,26*X
(Courbes des CV)
+
Y1 = 260.000
260

Charges fixes
-

1.000
19/11/2015 Chiffre d’affaires
51
-Il convient de tenir les comptes de
stocks en coûts variables.
- Les coûts fixes seront donc
écartés de l’analyse

19/11/2015 52
VENTILATION des charges fixes et
charges variables :
1. Pour les charges directes : elles sont
variables, sauf la MOD qui n’est variable
qu’à 40%
2. Pour les charges indirectes : les FF sont
- Centre extrusion-soufflage : 80% du total
- Centre moussage : 60% du total
- Centre Revêtement : 80% du total
- Centre Finition : 50% du total
- Centre Distribution : 50%
- Centre Administration : 100%
19/11/2015 53
Ventilation des coûts des stocks initiaux
en FF/VV

JUNIOR 420 SLALOM 560 ULTRA SPEED


Eléments constitutifs
Charges fixes 14 875 9 350 21 675
Charges variables 44 625 28 050 65 025
TOTAL 59 500 37 400 86 700

19/11/2015 54
6- Coût de production variable
Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700
Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Charges directes totales
Charges directes totales 400 1 010 404 000 850 1 468 1 247 375 300 2 130 639 000
à déduire les charges fixes soit 60% de la MOD
60.000*60% -36 000
223.125*60% -133 875
112.500*60% -67 500
Cout direct variable 368 000 1 113 500 571 500
à déduire les charges indirectes fixes des centres
CENTRE EXTRUSION-SOUFFLAGE : 20% de charges fixes
72.000*20% 14 400
229.500*20% 45 900
94.500*20% 18 900
CENTRE MOUSSAGE : 40% de charges fixes
36.000*40% 14 400
114,750*40% 45 900
40,500*40% 16 200
CENTRE REVETEMENT : 20% de charges fixes
126,000*20% 25 200
Cout indirect variable 400 72 28 800 850 108 91 800 300 201 60 300

Cout de production 400 992 396 800 850 1 418 1 205 300 300 2 106 631 800
variable
19/11/2015 55
7- Stocks en coûts variables

Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700


Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Stock initial 50 893 44 625 20 1 403 28 050 30 2 168 65 025
+
Production de février 400 992 396 800 850 1 418 1 205 300 300 2 106 631 800
= Disponible 450 981 441 425 870 1 418 1 233 350 330 2 112 696 825
-
consommations 350 981 343 331 820 1 418 1 162 468 320 2 112 675 709
= stock final 100 98 094 50 70 882 10 21 116

19/11/2015 56
8- Coûts variables totaux de MCV totaux
Junior 420 Slalom 560 Ultra speed 700
Eléments constitutifs Quantité CU Montant Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Charges directes totales
Charges directes totales 350 981 343 331 820 1 418 1 162 468 320 2 112 675 709
à ajouter les charges variables du Centre extrusion-soufflage
88,889*50% 44 445
307,043*50% 153 522
191336*50% 95 668
Centrre Administration 0 0 0
à ajouter les charges variables du Centre Distribution
28,875*50% 14 438
139400*50% 69 700
83,200*50% 41 600
Cout variable total 350 1 149 402 214 820 1 690 1 385 690 320 2 541 812 977

Chiffre d'affaires 350 1 650 577 500 820 3 400 2 788 000 320 5 200 1 664 000

Marge sur cout variable 350 501 175 286 820 1 710 1 402 310 320 2 659 851 023

MCV/CA 30,35% 50,30% 51,14%

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COMMENTAIRES :
Contrairement à la conclusion formulée en
coûts complets, le produit « JUNIOR 420 »
s’avère rentable (+30,35% de MCV). Par
contre, la rentabilité rencontrée sur les deux
autres produits se trouve confirmée.
La meilleure rentabilité étant celle du produit
« ULTRA SPEED » avec 51,14%.
En valeur absolue, Le produit « SLALOM 560 »
présente la meilleure rentabilité avec
1.402.310, ce qui s’explique par les quantités
vendues (820) par rapport au produit « ULTRA
SPEED » avec seulement 320.
19/11/2015 58
Les critères sur lesquels une entreprise
peut décider du maintien ou de l’abandon
d’un produit restent la « marge sur coût
variable » dégagée et les frais fixes
spécifiques à ce produit devant être
absorbés.
Par exemple, il conviendrait
d’abandonner « le JUNIOR 420 » si les
charges fixes étaient incompressibles ou
de le maintenir au contraire.

19/11/2015 59
Peut-on élargir le marché, ce qui
permettrait de dégager une meilleure
marge destinée à couvrir les charges
de structure.
Le résultat deviendrait bénéficiaire
dans la mesure où les frais structurels
demeureraient fixes.(pas de nouveau
palier de FF)

19/11/2015 60
Le problème se pose donc sur le produit
« JUNIOR 420 » qui semble être un
produit porteur d’avenir dans la mesure
où il s’adresse à des débutants sans
cesse plus nombreux.
La décision finale devra tenir compte des
critères suivants :
-Capacité de production (priorité aux produits
plus rentables)
-- demande, concurrence
- Maintien de la cohérence de la gamme
19/11/2015 61
LE COUT
MARGINAL

19/11/2015 62
Un centre de vacances pour adolescents,
nouvellement installé à CAP D’ADGE
souhaite s’équiper de PAV « SLALOM 560 ».
En Mars (N+1) le directeur du centre
contacte directement la société « ADGE-
MARINE » afin de bénéficier de prix plus
avantageux que ceux offerts par les
distributeurs locaux. La commande porterait
sur 50 PAV. Le directeur du centre compte
tenu de son budget propose un prix HT de
2.500 DA

La commande vous paraît-elle acceptable?


19/11/2015 63
Décision et justification de l’acceptabilité
de la commande.

Dans la mesure où la capacité actuelle de


production peut absorber la commande
supplémentaire proposée et sans
occasionner de nouvelles charges fixes ( ce
que l’on suppose dans ce cas)., il est
intéressant d’accepter une nouvelle
commande à partir du moment où le prix de
vente s’avère supérieur au coût variable
total.

19/11/2015 64
En effet, l’activité du « SLALOM 560
est bénéficiaire comme l’a montré la
méthode des coûts complets. Cela veut
dire que la masse des charges fixes est
déjà absorbée par la politique de vente
actuelle. La vente de la commande
marginale doit donc au moins couvrir
son coût marginal représentée par son
seul coût variable.

19/11/2015 65
Dans le cas présent :
- le coût variable total du « SLALOM
560 » étant de 1.690 DA et le prix de
vente proposé étant de 2.500 DA, c’est
à dire supérieur au coût variable total
unitaire, la commande paraît donc
acceptable.

19/11/2015 66
Evaluation du bénéfice marginal :
Prix de vente unitaire………………….2.500
-coût variable total unitaire………….-1690
-= Marge sur coût variable unitaire… 810
-* Quantités vendues…………………….*50
= BENEFICE MARGINAL………………..40.500

Rappelons que les charges fixes sont déjà


totalement absorbées par la production
normale de l’entreprise.
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