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Audit Exercices Corriges 1 PDF
Audit Exercices Corriges 1 PDF
A‐Exercices
1‐ Le comité d’audit est le plus susceptible de participer à l’approbation
A‐ Des promotions et augmentations de salaire des auditeurs
B‐ Des observations et recommandations du rapport d’audit
interne
C‐ Du programme d’audit
D‐ De la nomination du responsable de l’audit interne
2‐ Un auditeur interne chargé de vérifier qu’un fournisseur respecte bien
les normes de qualité des produits se trouve être le frère du contrôleur
de gestion de ce fournisseur. Quelle attitude l’auditeur interne doit‐il
adopter ?
A‐ Accepter la mission, mais éviter les contacts avec le contrôleur
de gestion pendant le travail sur le terrain
B‐ Accepter la mission, mais faire part de son lien de parenté dans
les communications finales de la mission
C‐ Avertir le fournisseur qu’il y a un risque de conflit d’intérêt
D‐ Avertir le responsable de l’Audit interne qu’il y a un risque de
conflit d’intérêt
3. La place de l’audit interne dans l’organisation
A‐ Doit être suffisante pour lui permettre de remplir ses fonctions
B‐ Est optimale lorsqu’il rend directement compte au conseil
d’administration
C‐ Nécessite, annuellement, l’approbation des programmes de travail
de l’audit interne, des prévisions d’effectifs et du budget financier
par le conseil
D‐ Est garantie lorsque la charte définit spécifiquement son
indépendance
4. Le responsable de l’audit interne examine les papiers de travail élaborés
par un auditeur interne lors d’une investigation sur une fraude. Parmi
les éléments que contiennent ces papiers de travail, figure la description
d’une information physique. Laquelle des propositions suivantes constitue
l’origine la plus probable de cette information ?
A‐ Observations des conditions
B‐ Entretiens individuels
C‐ Examen des fichiers
D‐ Ecarts de calcul.
5. Un auditeur interne a défini comme objectif de mission l’identification de
conflits de personnalité nuisant à la productivité. Parmi les techniques
d’audit suivantes, laquelle répondra le mieux à cet objectif ?
A‐ L’inspection des documents
B‐ L’observation
C‐ L’enquête
D‐ L’examen analytique
6. La synthèse annuelle des travaux achevés, que le responsable de l’audit
interne soumet à la direction générale et au Conseil doit :
A‐ Traiter du statut administratif de l’audit interne
B‐ Informer la direction du champ d’intervention des travaux
proposés pour l’année suivante.
C‐ Dire dans quelle mesure l’audit interne a rempli son programme
de missions.
D‐ Mettre en avant le nombre d’observations relatives à des
anomalies découvertes par les auditeurs internes.
7. L’échange entre auditeurs internes et externes de rapports de mission
et de notes de synthèse adressées à la direction :
A. Correspond aux responsabilités de coordination du responsable de
l’audit interne.
B. Ne correspond pas aux directives concernant l’indépendance
contenues dans les Normes.
C. N’est pas traité dans les normes
8. Laquelle des affirmations suivantes décrit le mieux la responsabilité de
l’audit interne en matière de suivi d’une mission précédente ?
B. Les auditeurs internes doivent déterminer si la direction a engagé
des actions correctives, mais il ne leur incombe pas de déterminer si
ces mesures produisent les résultats escomptés, ce qui est du ressort
de la direction.
C. Le responsable de l’audit interne doit planifier les activités de suivi
seulement si la direction générale ou le comité d’audit le lui
demande. Sinon, le suivi est entièrement discrétionnaire.
D. Aucune des réponses ci‐dessus.
9. Lequel des énoncés suivants reflète la responsabilité d’un auteur en ce
qui concerne la détection des erreurs et des fraudes.
A. Un auditeur a pour responsabilité de détecter les erreurs et les
fraudes simples de membres du personnel, mais pas les actes
frauduleux reposant sur la collusion entre des salariés ou sur l’abus
de pouvoir par la direction.
B. Un auditeur doit planifier son intervention de façon à détecter les
erreurs et les fraudes résultant du non respect des principes
comptables généralement reconnus.
C. Un auditeur n’a pas pour responsabilité de détecter les erreurs et
les fraudes, sauf si l’application des principes comptables
généralement reconnus permet cette détection.
D. Un auditeur doit mener sa mission de façon à apporter une
assurance raisonnable quant à la détection des erreurs et des fraudes
importantes pour les états financiers.
A. Les normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne
B. Le Code de déontologie de l’IIA
C. Les normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne et le
Code de déontologie de l’IIA.
D. Ni l’un l’autre.
B‐ Corrigés
Ex : 1
a‐ La réponse (A) est fausse. C’est le responsable de l’audit interne de
l’entreprise qui est chargé des promotions.
b‐ La réponse (B) est fausse. C’est le responsable de l’audit interne qui
doit approuver ses rapports de l’audit interne
c‐ La réponse (C) est fausse. L’approbation du programme d’audit relève
de la fonction de planification de l’audit interne.
d‐ La réponse (D) est juste. La participation du comité d’audit à la
nomination du responsable de l’audit interne renforce
l’indépendance de ce service.
Ex : 2
a‐ La réponse (A) est fausse. Même si l’auditeur évite les contacts avec le
contrôleur de gestion, on aura tout de même l’impression qu’il y a un
conflit d’intérêt.
b‐ La réponse (B) est fausse. Les situations de conflits d’intérêt ou de
préjugés potentiels doivent être évitées, et non simplement
mentionnées.
c‐ La réponse (C) est fausse. Les conflits d’intérêt doivent être signalés
au responsable de l’audit interne, et non au fournisseur ou au client
de la mission
d‐ La réponse (D) est juste. Selon la MPA 1130‐A.1, les auditeurs
internes doivent signaler au responsable de l’audit interne toutes les
situations où l’on peut raisonnablement suspecter l’existence d’un
conflit d’intérêt ou d’un parti‐pris.
Ex : 3
a‐ La réponse (A) est juste. « L’audit interne doit être indépendant »
(Norme 1100) « les auditeurs internes sont indépendants lorsqu’ils
peuvent exercer leur activité librement et de façon objective. Cet
objectif est atteint grâce à leur position dans l’organisation et à leur
objectivité (MPA 1100‐1). Ainsi, « le responsable de l’audit interne
doit relever d’un niveau hiérarchique permettant aux auditeurs
internes d’exercer leurs responsabilités » (Norme 1110) « Les
auditeurs internes doivent bénéficier du soutien de la direction
générale et du Conseil afin d’obtenir la coopération des audités et de
pouvoir exercer leur activité sans entrave » (MPA 1110‐1).
b‐ La réponse (B) est fausse. L’audit interne doit bénéficier d’un soutien
quotidien qui ne peut lui être fourni par le conseil. Il doit tout de
même rendre compte à la direction. Dans l’idéal, l’audit interne doit
être rattaché administrativement au directeur général de
l’organisation.
c‐ La réponse (C) est fausse, car « le responsable de l’audit interne doit
soumettre, annuellement, à la direction générale pour approbation et
au Conseil pour information, les programmes de travail de l’audit
interne, les prévisions d’effectifs et le budget financier (MPA 2020‐1)
d‐ La réponse (D) est fausse. Un fait énoncé dans la charte ne garantit
pas l’indépendance.
Ex 4 :
a‐ La réponse (A) est juste. L’information physique résulte de la
vérification de l’existence de choses, d’activités ou d’individus par
l’observation, l’inspection ou le comptage. Elle peut entre autres
revêtir la forme de photographies, de cartes ou de graphiques.
b‐ La réponse (B) est fausse, car les entretiens produisent de
l’information reposant sur des témoignages.
c‐ La réponse (C) est fausse, car l’examen des fichiers nécessite des
informations documentaires et produit de l’information analytique.
d‐ La réponse (D) est fausse, car les calculs et les vérifications produisent
de l’information analytique.
Ex 5 :
a‐ La réponse (A) est fausse, car c’est l’enquête qui constitue la
meilleure technique d’identification de conflits de personnalité.
b‐ La réponse (B) est fausse, car c’est l’enquête qui constitue la
meilleure technique d’identification de conflits de personnalité.
c‐ La réponse (C) est juste. En interrogeant certaines personnes sur les
causes des inefficiences, l’auditeur interne peut espérer obtenir des
informations sur l’existence et l’ampleur des conflits de personnalité
qui empêchent l’efficience et l’efficacité.
d‐ La réponse (D) est fausse, car c’est l’enquête qui constitue la
meilleure technique d’identification de conflits de personnalité.
Ex 6 :
a‐ La réponse (A) est fausse. Le statut administratif de l’audit interne est
un aspect qui relève de l’évaluation externe.
b‐ La réponse (B) est fausse. Cette information est contenue dans la
synthèse du programme de travail, des prévisions d’effectifs et du
budget financier pour l’année à venir qui est soumise à la direction
générale et au Conseil (d’après MPA 20201) .
c‐ La réponse (C) est juste. « Les rapports d’activité doivent mentionner
les constations les plus importantes obtenues lors des audits et les
recommandations correspondantes. Ils doivent également permettre
d’informer la direction générale et le Conseil de toute variation
importante par rapport au programme de travail, aux prévisions
d’effectifs et aux budgets. Les raisons de ces variations doivent être
expliquées « (MPA‐2060‐1)
d‐ La réponse (D) est fausse. C’est l’importance des observations, et non
leur nombre, qui doit être mise en avant.
Ex 7 :
a‐ La réponse (A) est juste. Les travaux d’audit interne et d’audit externe
doivent être coordonnés par le responsable de l’audit interne afin que
toutes les activités ou fonctions soient auditées sans redondance ou
double emploi. La coordination des travaux d’audit implique des
rencontres périodiques pour discuter des sujets d’intérêt mutuel, un
accès réciproque aux programmes et aux dossiers de travail ; l’échange
des rapports d’audit et des notes de synthèse adressées au
management, et une compréhension mutuelle des techniques, des
méthodes et de la terminologie d’audit (MPA 2050 ‐1)
b‐ La réponse (B) est fausse. Les directives concernant l’indépendance
contenues dans les Normes ne sont pas pertinentes concernant cet
échange entre auditeurs internes et externes.
c‐ La réponse (C) est fausse. Cet échange ne contrevient pas au Code de
déontologie.
d‐ La réponse (D) est fausse. Les Normes traitent de la coordination des
travaux des auditeurs internes et externes.
Ex 8 :
a‐ La réponse (A) est juste. Voir MPA 2500 A1‐1
b‐ La réponse (B) est fausse. Elle contredit la réponse A et la MPA 2500‐A1‐
1
c‐ La réponse (C) est fausse. La norme de mise en œuvre 2500.A1 requiert
une action de suivi, indépendamment des instructions de la direction ou
du comité d’audit.
d‐ La réponse (D) est fausse. Voir réponse A.
Ex 9 :
Ex 10 :
a‐ La réponse ( A) est fausse. Le Code et les normes sont effectivement
enfreints dans ce cas.
b‐ La réponse (B) est fausse. Le Code et les Normes sont effectivement
enfreints dans ce cas.
c‐ La réponse (C) est juste. Le de déontologie de l’IIA (Règle de conduite
4.3) indique que « les auditeurs internes doivent toujours s’efforcer
d’améliorer leur compétence, l’efficacité et la qualité de leurs travaux. »
Il impose également de respecter les Normes pour la pratique
professionnelle de l’audit interne (Règle de conduite 4.2). De plus,
conformément à la Norme 1230, « les auditeurs internes doivent
améliorer leurs connaissances, savoir‐faire et autres compétences par
une formation professionnelle continue. » Par conséquent, un auditeur
interne enfreint à la fois le Code et les Normes s’il n’acquiert pas de
connaissances au travers de la formation continue.
d‐ La réponse (D) est fausse. Le Code et les Normes sont effectivement
enfreints dans ce cas.