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Conception et dimensionnement
des installations de climatisation
Classes : Deuxième année Licence appliquée en génie mécanique
Ayadi Walid
ayadi.walid@gmail.com
Références bibliographiques
Annexes
LISTE DES FIGURES
Figure 1. Facteurs influants sur la perception du confort chez l’être humain ......................... 11
Figure 10. Représentation d’une humidification par injection de vapeur d’eau sur le
diagramme de l’air humide ...................................................................................................... 43
Figure 14. Représentation d’un mélange de deux airs à pression constante sur le diagramme
de l’air humide .......................................................................................................................... 46
Figure 15. Les apports des charges estivales dans l'habitacle ................................................. 50
Figure 17. Point de soufflage en saison estivale par rapport au point de l’intérieur .............. 52
Figure 18. Point de soufflage en saison hivernale par rapport au point de l’intérieur ............ 52
Tableau 3. Les unités des grandeurs de base dans le système international (SI) .................... 18
Tableau 5. Tableau comparatif des caractéristiques d’un point d'air humide obtenues par
trois méthodes.......................................................................................................................... 35
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Chapitre 1 : Introduction
1. Introduction
1.1. La climatisation
La climatisation est une technique qui permet de maintenir l’ambiance d’un milieu dans les
conditions de confort de l’être humain quelques soient les conditions extérieures.
On peut dire que la climatisation est un ensemble de processus qui consiste à manipuler et
faire varier les caractéristiques aéro-thermo-physiques de l’air.
1.2. Le confort
Le confort est une sensation de bien être lorsqu'on est exposé à une ambiance où plusieurs
conditions doivent se rassembler. En effet, Le confort ne dépend pas exclusivement de la
température, mais également des conditions d'humidité de l'air intérieur, de la vitesse
d’écoulement de l’air, du niveau sonore dans le milieu climatisé et de la qualité d'air
intérieure (QAI). Pour un automobiliste, ces quatre aspects du confort sont indissociables car
le défaut de l’un portera tort aux autres.
La notion de confort reste toujours une notion subjective car sa perception est fortement
liée à l’état psychologique et physiologique de l’individu. Les valeurs « de confort »
proposées par les normes ou les recommandations sont des valeurs moyennes car il y a une
énorme variabilité intra et surtout interindividuelle de la sensation. La température à elle
seule dépend d'une température résultante sèche, sorte de moyenne des températures de
l’entourage intérieur et des flux rayonnés par les différents corps et parois.
La norme française NF ISO 7730 définit des exigences de confort recommandé. Le Tableau 1
montre l’ordre de grandeur des principaux facteurs de confort relatifs aux conditions de
base données au Tableau 2 en saison estivale.
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Chapitre 1 : Introduction
Température sèche 20 à 30 °C 24 à 25 °C
Humidité relative 35 à 70 % 40 à 60 %
Filtration d’air 50 μm
Température sèche 35 à 45 °C
Humidité relative 40 à 85 %
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Chapitre 1 : Introduction
Echange de chaleur
• Convection
• Rayonnement
• Conduction
• Evaporation
• Sudation
• Tempérament • Activité
• Stress • Age
• Lumières et couleurs • Santé
Facteurs thermiques
• Température de l’air
• Température des parois
• Ecoulement d’air
• Humidités relatives
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Chapitre 1 : Introduction
1.4.1. Chauffage-rafraîchissement
Le chauffage et le rafraîchissement sont les traitements simplifiés appliqués à l’air ambiant.
Le but est d’obtenir une température de confort en hiver et un abaissement de température
de quelques degrés par rapport à l’air extérieur en été (2 à 3 K). Le traitement d’été apporte
une impression de fraîcheur. Seule la température est prise en compte. L’humidité n’est pas
contrôlée. Il peut en résulter occasionnellement une sensation d’inconfort.
Le chauffage-rafraîchissement peut être utilisé dans tous les domaines (habitat, tertiaire,
industrie) dès lors que l’aspect financier prend le pas sur l’aspect technique.
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Chapitre 1 : Introduction
• à l’activité ;
• à un process ;
• aux conditions de conservation des produits entreposés.
Son but est d’obtenir, toute l’année, des résultats précis, constants et fiables qui seront
garants du bon fonctionnement de l’activité ou du process généré dans le local.
• la précision du résultat ;
• la constance du résultat dans le temps et dans l’espace ou la constance dans la
variation du résultat (rampe) ;
• la qualité du résultat (notion de salle blanche ou de salle propre).
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Chapitre 1 : Introduction
• La première source est associée aux pertes des fluides frigorigènes. En effet, les
installations de climatisation les plus répandues de nos jours utilisent des fréons
(HFC) qui contribuent grandement à l’effet de serre sur notre planète (GES). Ces
fluides viennent remplacer les (CFC) comme le R12 qui a été interdit depuis 2007
à cause de son potentiel important de destruction de la couche d’ozone (ODP : Le
potentiel de déplétion ozonique, de l'anglais Ozone Depletion Potential) en plus
de son effet de serre (GWP : potentiel de réchauffement globale, de l’anglais
Global Warming Potential).
• La deuxième est la surconsommation de carburant qu'entraîne la production
d’électricité. En effet, pour pouvoir comprimer le réfrigérant, le compresseur du
circuit frigorifique tire son énergie du moteur électrique. Pour cette raison il faut
que l’utilisation de la climatisation soit avec modération et pour un fort besoin.
Malgré que les fluides frigorigènes utilisés aujourd’hui ne contribuent pas à la destruction de
la couche d’ozone, mais ont un impact sur l'effet de serre beaucoup plus important que la
masse équivalente de gaz carbonique (CO2) (exemple pour le R134a: GWP = 1300 fois). Les
experts admettent que système perd chaque année le tiers du contenu en gaz de la boucle
de réfrigération d’où il faut bien maintenir le circuit frigorifique pour ne pas dégager ces gaz
dans l’atmosphère ainsi des réglementations et des normes se disposent de plus en plus
dans ce contexte.
D’autres alternatives sont en cours de développement et en train d’être mis en place qui
présentent moins d’effets néfastes sur l’environnement tel que l’utilisation d’autres fréons
moins polluants comme le R-1234yf (GWP = 4). Il y a aussi des initiatives qui commencent à
apparaitre visant à utiliser le CO2 (GWP = 1) comme frigorigène naturel (R744). Cependant,
plusieurs initiatives sérieuses commencent à chercher des solutions de climatisation plus
économiques et moins polluantes telles que la relance de la technique de production du
froid par absorption utilisant la chaleur dégagée par le moteur du véhicule ou l’énergie
solaire surtout avec le départ des véhicules hybrides.
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Chapitre 1 : Introduction
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
2
Généralités sur le traitement de l’air
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
• L’air sec : air pur totalement dépourvu d’humidité et sein de tout polluant. Il est
composé d’un certain nombre de gaz dont l’azote et l’oxygène occupent la grande
partie (78% N2 et 21% O2) et moins de 1 % d'autres gaz comme l’argon et le
dioxyde de carbone.
• L’air humide : c’est un mélange d’air sec et de vapeur d’eau sans aucun polluant.
L’humidité de l’air se présente sous forme
• de vapeur d’eau,
• de gouttelettes d’eau en suspension dans l’air (brume, brouillard, pluie),
• de particules de glace (givre ou neige).
• L’air humide pollué : air humide contenant des polluants. Les polluants sont
divers, on gardera essentiellement la poussière, les micro- organismes (virus
quelques dixième de micromètre, les bactéries 0.2 à 2 μm, les acariens quelques
dizaines de micromètres,..), les allergènes (pollens 20 à 55 μm de diamètre, …),
fumées (tabac, …), les odeurs.
•
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Tableau 3. Les unités des grandeurs de base dans le système international (SI)
L’application de la loi des gaz parfaits à l’air sec et à la vapeur d’eau donne :
Avec
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
JKJ = L + N
JKJ = J = + (3)
Avec JKJ est la pression totale de l. air humide (égale à la pression atmosphérique)
= [ ]
V\],TW
(5)
= [ ]
[^S,WS
(6)
_ = = V\],TW [`a / U
] (7)
_ = = [^S,WS [`ab c / U
] (8)
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
À la saturation, la masse de la vapeur d’eau présente dans le volume d’air V est alors
maximale :
d = [^S,WS
d
[`ab c ] (9)
d. La courbe de saturation
La courbe de saturation permet de partager le plan (T,Ps) en deux domaines bien distincts :
•
vapeur est inférieur à la pression de vapeur saturante 0 < 5 à une température
Un domaine en dessous de la courbe de saturation, dans le quel la pression de
donnée. Dans ce cas, l’air peut encore absorber de l’eau sous forme de vapeur.
C’est le domaine de la vapeur d’eau non saturante. Le traitement de l’air en
climatisation s’effectue dans ce domaine.
•
partielle de vapeur est constante 0 = 5 à une température donnée. C’est le
Un domaine au-dessous de la courbe de saturation, dans le quel la pression
domaine de la vapeur d’eau sursaturée. Dans ce cas, l’air ne peut plus absorber
de l’eau sous forme de vapeur. Dans ce domaine, on se trouve en présence d’eau
liquide pour des températures positives : c’est la zone de brouillard. quand les
températures sont négatives l’eau se trouve en état solide : c’est la zone de
brouillard givrant ou neige.
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Ps [Pa]
Courbe de saturation
Brouillard
Brouillard
givrant ou neige
Air humide
0° T [°C]
e. L’humidité absolue :
C’est la quantité d’eau contenu dans l’air sous forme de vapeur, d’eau ou de glace par
rapport à la masse de l’air sec. L’humidité absolue est une humidité spécifique à une unité
de masse d’air sec exprimée en [kgeau/kgair sec]
< = 0,622
„w
„xy
(12)
< = 0,622
„w
„x…† Z„w
(13)
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
<5 = 0,622
„‡
„x…† Z„‡
(14)
Remarque : On remarque que la masse d’humidité contenue dans l’air humide a été
rapporté à la masse d’air sec plutôt qu’à la masse d’air humide. Ceci est recommandé pour
bien caractériser l’air au cours de son traitement et pour faciliter les calculs. En effet, au
cours des évolutions de l’air humide, la masse de l’air sec reste constante alors que la
quantité d’humidité peu varier.
f. L’humidité relative :
L’humidité relative ou le degré hygrométrique ˆ est le rapport entre la pression partielle de
la vapeur d’eau dans l’air 0 et la pression de saturation " de cette vapeur d’eau à la
température Τ :
ˆ=
„w (‰)
„‡ (‰)
(15)
En remplaçant les pressions à partir des équations (8) et (9), on peut exprimer l’humidité
relative par un rapport de masse de vapeur d’eau :
ˆ=
vw (‰)
vw‡ (‰)
(17)
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Œ= + = Œ45 + Œ0 = + [ ƒ/ ]
vxy vw „xy „w ’
• • Npo,Ž• ‰ •‘L,•L ‰
• (19)
Œ= − (1,32 10Z’ ) [ ƒ/ ]
„x…† „w ’
Npo,Ž• ‰ ‰
(20)
Remarque : Cette relation montre que, plus l’air est humide (équivalent 0 est élevée), plus
la masse volumique diminue. Ainsi l’air humide à une masse volumique plus faible que celle
de l’air sec à la même température et la même pression atmosphérique.
v=” [ / ƒ] (21)
L ’
h. Le volume spécifique
Le volume spécifique est le volume d’air humide qui contient l’unité de masse d’air sec,
v. = – = ˜ [ / ƒ45 ]
• L ’
(22)
—‡ —‡
D’après les équations (3) et (6), on peut exprimer le volume spécifique sous la forme :
v. = = = [ / ƒ45 ]
L Npo,Ž• ‰ Npo,Ž• ‰ ’
˜—‡ „xy „x…† Z„w
(23)
=
• „w
D’après l’équation (13), on peut écrire : 0 Ž,‘NN n •
d’où :
qui permettra de retrouver facilement le débit volumique d’air traité ™0 en fonction du débit
Remarque : encore cette relation est exprimée par rapport à une unité de masse d’air sec, ce
™0 = v . . ™vxy (25)
i. L’enthalpie spécifique
L’enthalpie de l’air humide est la somme des enthalpies de l’air sec et de la vapeur d’eau
qu’elle contient,
š = š45 + š0 [ ] (26)
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Soit un air humide contenant des masses !" d’air sec et 0 d’humidité à la température T,
L’enthalpie totale de d’air humide est :
Avec
En reportant l’enthalpie à une unité de masse d’air sec, on obtient l’humidité spécifique :
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Plus l’air est sec, plus l’évaporation est importante et plus l’écart entre la température sèche
et la température humide est grande. Ceci permet de déduire le degré d’hygrométrie de l’air
humide. Il est remarquable que la température humide soit inférieure ou égale à la
température sèche.
Si la température est réduite au-dessous du point de rosée, l’évolution de l’air humide saturé
suit alors la courbe de saturation : la valeur de r diminue, il y a par conséquent condensation
de vapeur d’eau.
La connaissance de la température de rosée est très importante, car elle permet de prévoir
les risques de condensation au cours de l’évolution de l’air humide.
La température de rosée dépend de la pression partielle de vapeur d’eau, elle peut être
exprimée à l’aide de l’expression suivante :
N’o,•p«(¬-(‹.„y )Z‘,•L«)
ª = N’,‘®Z¬-(‹.„y )
[°t] (30)
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Sur chaque point on peut déterminer rapidement les différentes grandeurs caractéristiques
de l’air humide en connaissant au moins deux d'entre elles.
Toute les valeurs sur le diagramme sont reportées à un kilogramme d’air sec ce qui
simplifiera les calculs en multipliant par le débit massique de l’air sec [kgair sec/s] qui reste
invariant au cours d’un traitement, c’est plutôt la masse d’humidité qui change.
•
ℎ′ = 1,0060 + <(2500 + 1,86 )
MOLLIER : coordonnées non rectangulaires (α =135°)
•
•
ℎ′ = 1,0060 + <(2501 + 1,83 )
C.O.S.T.I.C, A.I.C.V.F : coordonnées non rectangulaires (α =92°)
•
•
ℎ′ = 1,0000 + <(2490 + 1,96 )
PORCHER : coordonnées non rectangulaires (α =92,5°)
•
•
ℎ′ = 1,0045 + <(2498 + 1,88 )
CARRIER : coordonnées rectangulaires (α =90°)
•
•
ℎ′ = 1,0060 + <(2501 + 1,805 )
ASHRAE : coordonnées non rectangulaires (α =88°)
•
Remarque : les diagrammes psychrométriques peuvent être sur support papier ou sur un
document numérique. On trouve aussi des logiciels qui offrent une calculette
psychrométrique et un diagramme totalement paramétrable et interactif. Ces logiciels
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Didaclim DIMCLIM
PsychroGen Airquest
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
=
•„x…†
0 Ž,‘NNn•
(31)
=
•y „x…†
" Ž,‘NNn•y
(32)
0,010 × 101325
= = 1603 [ 9]
0
0,622 + 0,010
0,020 × 101325
= = 3156 [ 9]
"
0,622 + 0,020
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
On va essayer de retrouver les caractéristiques du point d’air (A) par différent moyens :
calcul par les équations, à l’aide d’un diagramme et à laide d’un logiciel. On donne deux
caractéristiques du point (A) dans une altitude de 0 [m]:
•
L’humidité relative ˆ(±) = 50[%]
La température sèche T(A)=25[°C]
•
• Altitude : 0 [m] (la pression atmosphérique =101325,00 [Pa])
Réponse :
o.‘N• ‰
5 = 10e N•Ln‰ nN,opooq = 3194,00 [ 9]
Remarque : il existe une formule valable dans le domaine de climatisation plus précise,
Lo,No® × ‰
=6 [ 9]
(‘,•L•‘n )
N’o,•o‘•n‰
5
Lo,No® × N•
=6 = 3166,45 [ 9]
(‘,•L•‘n )
N’o,•o‘•nN•
5
ˆ "( ) 3166,45
0( )= = 50 × = 1583,23 [ 9]
100 100
1583,23
< = 0,622 = 0,622 = 0,009873 [ ƒz4~ / ƒ45 ]
0
On a " = 1583,23 [ 9], d’où l’humidité absolue à la saturation à 25[°C], d’après l’équation
(13) est :
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
3166,45
<5 = 0,622 = 0,622 = 0,0200 [ ƒz4~ / ƒ45 ]
"
= 50,067547 [ / ƒ45 ]
298
= 462 × × (0.622 + 0.009873)
101325
= 0,858 [ ’
/ ƒ45 ]
1ère itération
"( } )
− }
Erreur=
− ³¦ 4€v − " ( } )§ ´
1532,4 − 1,3
Th Pv(25°C) Ps(Th)
} Pv(25°C)- Ps(Th)
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
2ème itération
"( } )
− }
Erreur=
− ³¦ 4€v − " ( } )§ ´
1532,4 − 1,3
Th Pv(25°C) Ps(Th)
} Pv(25°C)- Ps(Th)
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
3ème itération
"( })
− }
− ³¦ − " ( } )§ ´
4€v
1532,4 − 1,3
Th Pv(25°C) Ps(Th) Erreur
}
} = 17,90 [°t]
Avec
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Tableau 5. Tableau comparatif des caractéristiques d’un point d'air humide obtenues par
trois méthodes
Exercice 2 :
Retrouver les caractéristiques des différents points d’air du tableau ci-dessous (indiquer
l’unité et le symbole pour chaque valeur):
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Température sèche 30 26
Température humide 23
Humidité relative 60
Pression de saturation
Exercice 3 :
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Réponse :
D’après le point d’air connu, on déduit le débit massique d’air sec en utilisant l’équation
(33):
™0 = v . . ™vxy ⇔ ™vxy = 0| ™0
L
Maintenant on connaissant le débit massique de l’air sec, qui soit constant quelques soient
les changements appliqués sur l’air, on peut retrouver le débit volumique correspondant en
fonction du volume massique toujours par l’équation (34).
b) La densité de l’air humide est la somme de la densité de l’air sec et la densité de la vapeur
d’eau, elle peut être calculée par l’équation (35) si on a la pression partielle de la vapeur
d’eau Pv :
Œ= − (1,32 10Z’ ) [ ƒ/ ]
4€v 0 ’
287,05
= [ 9]
•„x…†
0 Ž,‘NNn•
Conclusions :
Le débit volumique d’un air humide peut changer suite à une transformation de l’air,
mais son débit massique de l’air sec reste constant.
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Hygrométrie ˆ [%] 70 50 60
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
2.2.1. Chauffage
Le chauffage se fait par passage de l’air à travers une batterie chaude qui peut être :
‚[ »]
‚ = 5
5= º t• ∆
« º5 = ºz = º«
• Bilan massique de l’air sec :
•
• Bilan massique de l’eau :
• Bilan enthalpique :
« ‚ = º (ℎ5 − ℎz ) = º t• ( 5 − z)
«
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Courbe de saturation
ℎ5
Ãℎ > 0
ℎz
Ã< = 0
z à >0 5
2.2.2. Refroidissement
Le refroidissement se fait par passage de l’air à travers une batterie froide qui peut être :
Á[ »]
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
« Á = 5 + Ä
«
5= º t• ∆ 68 Ä = Å C‚
º
•
= −« º (ℎ7 − ℎ6 )«
Bilan enthalpique :
£
7 = º (ℎ7 − ℎÆ ) = − º tA ( 7
− 6)
= º (ℎÆ − ℎ6 )= Å C‚
º
ℎz
ℎÇ
Courbe de saturation
ℎ5 <z
5
Ã< < 0
<5
à <0
5 z
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
2.2.3. Humidification
L’humidification se fait par injection d’eau ou de vapeur dans l’air en circulation au moyen
d’un humidificateur. On distingue:
• Humidification par injection de vapeur d’eau : peut être réalisé par un générateur
de vapeur
• Humidification par pulvérisation d’eau ou adiabatique : peut être réalisé par les
laveurs à recirculation d’eau
Å[ »]
V
CºÅ [ ƒz4~ /7]
@ = + 7
= Cº @ @ et 7 = º tA (( 6 + δT) − 6) ≈0
= º (ℎ7 − ℎ6 ) = Cº @ @
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
ℎ5
Courbe de saturation
ℎz
Å
<5
Ã< > 0
<z
à =0
Figure 10. Représentation d’une humidification par injection de vapeur d’eau sur le
diagramme de l’air humide
b. Humidification adiabatique
Å[ »]
Elle se fait au moyen d’un laveur d’air à recirculation d’eau, celle-ci n’étant ni chauffée ni
refroidie (Figure 11). On pulvérise de fine gouttelette d'eau dans l'air à humidifier. Une
partie de ces gouttelettes vont s'évaporer en empruntant de la chaleur à l'air, ainsi l'air va se
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
refroidir et son humidité va augmenter. La chaleur sensible qu'il perd en se refroidissant est
compensée par la chaleur latente qu'il gagne en s'humidifiant.
ℎ5 = ℎz
@ = + 7 =0
= Cº @ @ et 7 = º tA ( 7 − 6)
= º (ℎÆ − ℎ6 ) = Cº @ @
7 = º (ℎ7 − ℎÆ ) = º tA ( 7 − Æ)
Courbe de saturation
Ãℎ = 0 ℎÇ
Ä
P"
<5
Ã< > 0
<z
5 z
à <0
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
º L [ ƒ45 /7]
 L [°t]
«
<L [ ƒz4~ / ƒ45 ]
º [ ƒ45 /7]
 v [°t]
«
<v [ ƒz4~ / ƒ45 ]
º N [ ƒ45 /7]
 N [°t]
«
<N [ ƒz4~ / ƒ45 ]
Bilan massique : « º = º L + º N «
«<v = ( º L <L + º N <N )/ º «
•
ÌÌÌÌÌÌÌ
fonction de la distance du segment ± L ±N .
suivante qui donne la distance du point de mélange par rapport aux points 1 ou 2 en
Noter bien que le point de mélange se situe à l’intérieur du segment de droite [±L ±N ] et
proche du point d’air qui possède la plus grande masse d’air.
ºN
ÌÌÌÌÌÌÌ
± L ±v =
ÌÌÌÌÌÌÌ
± ±
ºL+ ºN L N
Ou
ºL
ÌÌÌÌÌÌÌÌ
± N ±v =
ÌÌÌÌÌÌÌ
± ±
ºL+ ºN L N
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Courbe de saturation
ℎL
ℎv
A1
<L
ℎN <v
Am
A2 <N
N v L
Figure 14. Représentation d’un mélange de deux airs à pression constante sur le
diagramme de l’air humide
Exercice 2 : refroidissement
Soit un air humide passant à travers une batterie froide dont ses caractéristiques d’entrée et
de sortie sont données dans la figure ci-après :
Á[ »]
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
On demande de :
Å[ »]
º z = 1[ ƒ45 /7]
« φ = 50[%]
 z = 22[°t]
<z = 8[ƒz4~ / ƒ45 ]
V
CºÅ [ ƒz4~ /7]
Exercice 4 : mélange
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Chapitre 2 : Généralités sur le traitement de l’air
Á ‚
A
C D S
B
Cº‚
Données :
Á =30 [kW]
‚ =10 [kW]
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Chapitre 3 : Les charges thermo-hydriques
3
Les charges thermo-hydriques
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Chapitre 3 : Les charges thermo-hydriques
thermo
Les charges hydriques sont généralement positives, elles augmentent l’humidité dans
l’habitacle. Il s’agit d’un apport de chaleur latente qui provient de l’extérieur (air neuf) par le
renouvellement ett les infiltrations d’air neuf, et de l’intérieur par les occupants (respiration,
sudation) ou équipements dégageant de l’humidité.
Les parois
Equipements
+
Renouvellement d’air
Sol
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Chapitre 3 : Les charges thermo-hydriques
thermo
Les parois
Occupants
Les vitres
Equipements -
Renouvellement d’air
Sol
Љ = Ð5 + ÐÄ
Ð5 > 0 DÃ r 0H 68 ÐÄ r 0 DÃ< r 0H
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Chapitre 3 : Les charges thermo-hydriques
En hiver, l’air soufflé doit avoir une enthalpie supérieure à celle dans l’habitacle et une
humidité absolue plus basse si on tient compte des apports hydriques. Le point de soufflage
(As) est situé à gauche, plus bas que celui de l’habitacle (Ai) (Figure 18).
Courbe de saturation
ÐÄ > 0
Ð5 > 0
Ai
Ã< > 0
As
à >0
Figure 17. Point de soufflage en saison estivale par rapport au point de l’intérieur
Courbe de saturation
Ð5 < 0
ÐÄ > 0
Ai
Ã< > 0
As
à <0
Figure 18. Point de soufflage en saison hivernale par rapport au point de l’intérieur
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Chapitre 3 : Les charges thermo-hydriques
• Surface des vitres, couleur des vitres (une vitre teintée offre un gain de 3°C et
plus)
• Couleur des murs et type de peinture (les couleurs sombres et mates absorbent
plus de chaleur)
• Rideaux et abris
• Isolant
• Volume du local
• Equipement électronique interne (lecteur CD/DVD, écran, PC, cafetière, …)
• Eclairage
• Nombre et métabolisme des occupants
Ð5 = º 45 . t• . Δ 5
Δ 5 =| • − 5|
avec,
• : température de l. intérieur(Ai)
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Chapitre 3 : Les charges thermo-hydriques
Љ
Ù= [ Î/ ƒz4~ ]
ºz
ÐÄ = º z Å [ »]
avec,
Ù Courbe de saturation
Droite de pente de Ai
soufflage
Ã<
As
à 5
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Chapitre 3 : Les charges thermo-hydriques
E M
S
L
R
Local
Travail demandé :
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
4
Les centrales de traitement d’air
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
4.1. Introduction
Les centrales de traitement d’air (CTA) permettent de maîtriser en température et parfois en
hygrométrie la qualité de l’air soufflé.
On parlera alors de centrale d’aération ou de centrale « tout air neuf ». Le débit soufflé pour
aérer les bâtiments est de l’ordre de 20 à 30 [m /h] et par personne.
3
Le plus souvent, une centrale d’aération ne participe pas au chauffage des locaux. Elle
n’assure que le réchauffage (et éventuellement le refroidissement) de l’air neuf, pour
l’amener de la température extérieure à la température ambiante. L’air neuf soufflé est alors
neutre d’un point de vue thermique (il n’apporte ni chaleur ni refroidissement) aux locaux
concernés.
Le chauffage et la climatisation des locaux sont alors assurés par un autre système à même
de traiter les déperditions (hors aération) et éventuellement les charges de climatisation. Il
peut s’agir par exemple d’un circuit de radiateurs ou de ventilo-convecteurs.
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
Le seul débit nécessaire à l’aération des locaux (20 à 30 [m /h] et par personne) est en
3
général trop faible pour permettre le chauffage (et éventuellement la climatisation) des
locaux. En complément de l’air neuf, la centrale recycle alors de l’air repris dans les locaux
traités. La centrale n’est plus de type « tout air neuf ».
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
• l’air neuf ;
• l’air recyclé.
Les 3 volets sont motorisés et solidaires. Il se monte sur une centrale de traitement d’air
double qui est dotée de deux ventilateurs destinés à assurer le soufflage et la reprise (Figure
23).
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
a. Définition
Filtrer consiste à éliminer d’un fluide gazeux tout ou partie des particules ou aérosols qu’il
contient, en les retenant sur une couche poreuse appelée « média filtrant ». Le tableau 1
donne les techniques de mesure de l’efficacité d’un filtre.
b. Classification
Le tableau ci-dessous décrit les différentes qualités des filtres couramment installés dans les
centrales de traitement d’air.
a. Rôle et fonctionnement
La batterie chaude (Figure 24 a) assure le préchauffage ou le chauffage de l’air à l’aide d’un
fluide chaud qui peut être de l’eau, de l’eau surchauffée, de la vapeur, la condensation d’un
fluide frigorigène.
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
La batterie chaude peut être électrique. Elle est alors composée par des résistances
électriques en contact avec l’air.
b. Régulation
La régulation de la batterie à eau se fait :
a. Rôle et fonctionnement
La batterie froide (Figure 25 a) assure le refroidissement de l’air, avec ou sans
déshumidification, à l’aide d’un fluide froid qui peut être de l’eau glacée ou glycolée ou par
évaporation d’un fluide frigorigène (batterie à détente directe).
b. Régulation
La régulation de la batterie à eau se fait :
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
La régulation des batteries à détente directe est assurée par un détendeur thermostatique.
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
a. Rôle et fonctionnement
Le caisson de bipasse permet de limiter ou de faire varier la quantité d’air admise sur
l’organe traitant. Il peut être monté sur une batterie chaude, une batterie froide ou un
humidificateur.
Pour influer sur la quantité d’air admise, le caisson de bipasse est doté d’un jeu de volets à
action opposée et peut avoir deux utilisations :
• moduler le débit d’air traité, donc assurer en quelque sorte une régulation ; la
Figure 26 d présente un bipasse monté sur un humidificateur ;
• permettre une économie énergétique dans certains cas de séchage ou de forte
déshumidification (piscines).
4.2.6. Humidificateur
a. Rôle et fonctionnement
L’humidificateur sert à augmenter la teneur en eau de l’air traité, c’est-à-dire à augmenter
l’humidité absolue. Pour qu’il y ait humidification, il faut un contact étroit et intensif entre
l’air et la source d’humidité. Cette source d’humidité peut être :
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
4.2.7. Ventilateur
a. Rôle et fonctionnement
Le ventilateur, ou motoventilateur, permet d’assurer l’écoulement continu de l’air :
• l’air est aspiré suivant une direction axiale, à travers une ouïe d’aspiration :
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
• l’air est évacué suivant une direction perpendiculaire à l’axe de rotation, à travers
l’orifice de refoulement.
4.2.8. Accessoires
Composant Description Photo
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
Remarque : Si la centrale de traitement d’air introduit de l’air neuf, un même débit d’air est
rejeté à l’extérieur du bâtiment. Si ce n’était pas le cas, le bâtiment se gonflerait comme un
ballon… L’air rejeté est évacué soit par extraction (comme ci dessus), soit par des fuites dues
à la mise en surpression des locaux (voir ci-dessous).
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
La CTA ci-dessus, n’assurait que l’introduction de l’air neuf. La CTA ci-dessous permet
l’introduction d’air neuf et lerecyclage d’air repris.
4.3.1. Exercices 1
1) Dresser la nomenclature des composants présents sur la centrale d'air ci-
dessous :
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
Après un fonctionnement de type "recyclage intégral", les registres de la CTA ci-dessus sont
positionnés pour permettre un soufflage de 10 000 [m3/h] dans le local, dont 7500 [m3/h]
d’air neuf et 2500 [m3/h] d’air recyclé.
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
6) Indiquez ci-dessous les sens de circulation et les débits en circulation dans toutes
les gaines de l’installation
La situation initiale étant celle de l'exercice précédent (100% recyclage). Quels
mouvements ont respectivement effectué les registres du caisson de mélange ?
Quelle est alors grossièrement leur position?
4.4.1. Exercices 2
1) Indiquez par des flèches les sens de circulation de l’air dans l’installation ci-
dessous lorsqu’elle fonctionne tout air neuf :
Indiquez la position des registres (ouvert O ou fermé F) dans la centrale
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
2) Indiquez par des flèches les sens de circulation de l’air dans l’installation ci-
dessous lorsqu’elle fonctionne totalement en recyclage:
Indiquez la position des registres (ouvert O ou fermé F) dans la centrale.
• Que les registres fermés en situation « Tout air neuf » sont ouverts en situation
« Tout recyclage »
• Que les registres ouverts en situation « Tout air neuf » sont fermés en situation
« Tout
recyclage »
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
• Que lorsque le registre de recyclage s’ouvre, les registres sur l’air neuf et l’air
rejeté se ferment (et inversement).
• Que les registres fonctionnent en opposition.
Tenez bien compte de ces remarques pour positionner et étudier les mouvements des
registres dans l’exercice suivant.
3) La CTA ci-dessous souffle 10 000 [m /h] dans le local, dont 5000 [m /h] d’air neuf.
3 3
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
4.5.1. Exercices 3
1) Indiquez sur la centrale ci-dessous:
2) Indiquez ci-dessous :
3) Indiquez ci-dessous :
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Chapitre 4 : Les centrales de traitement d’air
4) Indiquez ci-dessous :
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Références bibliographiques
Ergonomie des ambiances thermiques - Détermination analytique et interprétation
du confort thermique par le calcul des indices PMV et PPD et par des critères de
confort thermique local, NF EN ISO 7730 Mars 2006,
Traitement de l’air et climatisation, guide de l’ingénieur, BE 9 271
Bases du calcul des installations de climatisation, Gérard Porcher, Edition.
parisiennes-chaud-froid-plomberie, 1993
Conception et calcul des procédés de climatisation, M. Brun et G. Porcher, Paris :
E.D.I.P.A., 1979, 2ième édition
Mémotech - Génie énergétique, P. Dal Zotto , J.-M. Larre , A. Merlet , L. Picau, Edition
Casteilla Collection Mémotech
http://formation.xpair.com/voirCours/constitution_centrales.htm
http://www.dimclim.fr
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Annexes
Diagramme du R134a (D.P.Wilson & R.S.Basu, ASHRAE Transactions 1988, Vol. 94 part 2)
Diagramme de l’air humide (Traitement de l’air et climatisation, Techniques de l’Ingénieur, traité Génie énergétique)
Diagramme de l’air humide à coordonnés rectangulaires (PsychroDiag F P 2007)
Page vide
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