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Le transport maritime a été le premier moyen de découverte et d'exploration des continents

nouveaux, aujourd’hui la navigation maritime et océanique s'appuie sur une infrastructure constituée
de ports maritimes. L’arrivée d’un navire dans un port est toutefois une manœuvre périlleuse
pour l’équipage, le navire, la cargaison, l’environnement, ainsi que toutes les parties qui y
ont intérêts.
Donc les entrées et les sorties des navires sont assistées par trois services qui ensemble
travaillent avec la capitainerie du port ou transit le navire, Cette assistance s’effectue pour
chaque accostage et chaque appareillage dans tous les ports du monde. Ces services sont le
pilotage, le lamanage et le remorquage, trois activités entre terre et mer et l’inverse.
Parmi ces services, le pilotage et le remorquage interviennent tous deux dans cette optique
d’apport d’assistance au navire, ayant à chacun une mission différente de l’autre. L’histoire
du pilotage est aussi ancien que la navigation, le statut actuel du pilote maritime tient son
édification grâce à une histoire maritime très ancienne en se construisant autour du
développement des échanges de marchandises dans le bassin de la méditerranée.
Quant à la notion du pilotage vient du terme pilote, le mot pilote lui est entré dans l’usage à
partir du XVème siècle vers 1484 il serait emprunté de l’italien Piloto qui lui viendrait du grec
byzantin pedotes qui signifie (gouvernail), ce terme a apparu au VIème avant JC dans le livre
d’Ezéchiel et dans la première moitié du premier siècle après JC, un autre récit maritime
venant de la Grèce décrit la navigation et ces opportunités depuis le port romano-égyptien
tout le long de la cote de la mer d’Erythrée (actuellement la mer rouge) et le long de l’Inde
et de l’Afrique Orientale.
Il est aussi d’originaire arabes faisons sans aucun doute de ces derniers le peuple le plus actif dans le
domaine du pilotage, lors du premier voyage de Marco Polo en orient en 1275, expédition a été
réalisé grâce à l’aide des pilotes arabes. Deux siècles plus tard Vasco de Gama au Portugal employa
des pilotes arabes lors de son voyage du Cap de Bonne Esperance en Inde à Calicut. Quand Vasco de
Gama eu atteint Malindi sur la côte orientale d’Afrique en 1498 il put s’y procurer un pilote arabe qui
le conduisit à Calicut.

Par ailleurs Le remorquage lui est apparu lors de la création des premiers remorqueurs à
vapeur, au paravent les voiles, la force humaine et l’attraction animale étaient les seuls
moyens de propulsion, mais aucun de ces moyens ne pouvaient développer une puissance
suffisante sur un petit bateau pour pouvoir en remorquer un plus grand. Alors Jonathan
Hulls dépose en la date du 21 décembre 1736 un brevet pour la construction d’un bateau à
vapeur qui va porter les navires et les grands vaisseaux en dehors et vers n’importe quel
abri, port ou rivière, contre le vent et la marée et en l’absence du vent.
S’était le premier remorqueur sur papier car ce projet n’avait pas été mis en exécution. C’est
seulement pendant le développement des bateaux à vapeur que l’idée a pu refaire surface,
avec la construction du Charlotte Dundas en 1802 par Williams Symington comme étant le
premier remorqueur. Son histoire remonte aux premiers essais de Patrick Miller
Dalswintonqui avec Symington créa un bateau à vapeur en 1788 en Ecosse. Millerabandonne
le projet, que reprend lord Dundas en 1800, un premier bateau en 1801 navigue avec succès.
Le remorqueur Charlotte Dundas tient son nom de la fille de lord Dundas et est construit en
1802 avec une longueur de 17 mètres, doté d’un moteur horizontale q entrainant une
grande roue à aubes centrale, voie le jour en janvier 1803 plus précisément le 04, il effectue
son premier remorquage en mars de la même année. Il remorque deux barges de 70
tonneaux sur 30km sur le canal de Forth et Clyde à 3km/h malgré le vent debout.
En effet dans tous les ports du monde des mesures de préventions sont prises pour protéger
les navires, les équipages, la cargaison, et les installations portuaires afin d’assurer la
sécurité maritime. La sécurité quant à elle vise à pallier les défaillances, techniques et
assurer le maintien de l’ordre. Elle regroupe les mesures de préventions et de secours,
traditionnellement connue comme étant la sécurité des personnes, embarquées et aussi la
sécurité de la cargaison du navire. Aujourd’hui les ports sont devenus des lieux de toute
vigilance.
Le risque dépend aussi de l’état sur lequel est le navire et des compétences de l’équipage,
car l’erreur humaine s’avère souvent comme étant un des multiples facteurs à l’origine des
accidents. De plus en plus rapide la densité croissante des navires, transportant des
tonnages croissants de substances dangereuses est devenu un nouveau facteur de risque. La
sécurités maritimes cherche à prévenir les accidents d’origine naturelle et technique, et
apparait comme un défi.
Les activités de remorquage et le pilotage représentent des services indispensables à la
sécurité, les risques sont exacerbés par le manque de moyen lourd et de remorquage, les
grands navires ont besoin de d’être assistés lors de leurs manœuvres dans les ports. Ils sont
pris en charge par des remorqueurs, navires de taille modeste (25-30 mètres) dotés de
moteurs très puissants leur permettant de tirer et pousser les plus gros navires de
commerce, en évitant les mauvaises manœuvres pouvant être dangereuses pour l’équipage
portuaire ainsi que l’environnement . Le pilotage aussi intervient et est primordiale pour la
sécurité, car elle assure la prévention des accidents, protéger l’environnement et fluidifier le
trafic tout en permettant à des pilotes de monter à bord des navires, et d’en prendre la
commande afin de le guider vers le port de destination, en suivant la route la plus sure. Ces
activités sont assurent ensemble la sécurité maritime.
Pour bien mené les activités de pilotage, de pilotage et la navigation, les acteurs concernés
doivent prendre en compte les éléments suivant : le fond marin, la houle, le vent et sa
vitesses, toutes ces informations sont nécessaires. Le fond marin ainsi que le reste des
éléments ont un rôle important à jouer, car elles permettent à l’autorité portuaire de tenir
au courant tous les acteurs qui interviennent dans ces opérations. Cette collecte de données
consiste à avoir en ses mains toutes les informations importantes afin de pouvoir navigué,
remorqué et piloté en toute sécurité, le vent car comme les marées, le vent reste le premier
maitre du commandement, selon sa force et sa vitesse il peut compliqué des changements
de direction du navire pendant son pilotage ou son remorquage. La houle connue comme
étant un mouvement ondulatoire de la surface de la mer qui est formé, par un champ de
vent éloigné de la zone d’observation. Qui se forme par l’apparition de certaines vagues née
d’un vent, et qui regroupe l’ensemble de la mer du vent.
Cette mer du vent est d’autant plus forte que le vent fort, pouvant souffler longtemps, ou
sur une distance importante. Cette vague se transforme en houle lorsque le vent faiblit, ou
lorsqu’elle se propage en dehors de l’air générateur. Le fond marin quant à lui constitue les
fonds émergés des mers du globe terrestre, il constitue plus ¾ des fonds océaniques et sont
habituellement subdivisés : en plateau continental, talus continental, grands fonds ou pleine
abyssale. L’échelle de Beaufort par François Beaufort de profession marine sur le grade
d’amiral britannique, l’échelle contribue à donner une idée de la force du vent, basé sur
l’observation des effets du vent sur la mer et la terre. C’est un instrument qui possède 13
degrés ou un intervalle numéroté de 0 à 12. Quand on parle de la vitesse il faut prendre en
compte les variations liées au changement du temps.
A cet effet L’Afrique n'est pas restée à l'écart de cette révolution de l'industrie maritime
quand on comprend que le transport maritime est le maillon fort du développement de
l'économie des Etats côtiers en général. Au Congo en particulièrement, le Port Autonome de
Pointe-Noire a connu une évolution au niveau infrastructurel avec le contrat de concession,
qui permettra la modernisation et de l’extension des infrastructures portuaires.
Car, face à un contexte économique international caractérisé par une compétition acharnée
entre les différents ports maritime. Il est devenu nécessaire pour un port d’être de plus en
plus en compétitivité, les trois quais qui ont été réaménagés par le fruit d’un partenariat
privé-public, grâce à ce partenariat l’organisation des opérations de pilotage et de
remorquage des navires peuvent aussi permettent à un port d’atteindre la compétitivité qu’il
vise et son objectif de faire profit.
Ainsi, il s’agit pour nous de savoir si cette gestion d’assistance aux navires au sein du port
autonome de Pointe-Noire est performante. Cette étude vise à aider les autorités portuaires
à mieux prendre compte du pilotage et du remorquage des navires et à apporter des
améliorations. De ce fait, nous avons porté notre recherche sur le thème suivant : «Analyse
des activités de pilotage et de remorquage cas du port autonome de Pointe-Noire »

PROBLEMATIQUE

Le port de Pointe-Noire est un port de type landlord depuis les années 2000, c’est un port en
eau profonde avec un tirant d’eau de 15m, est aujourd’hui le poumon de l’économie du pays
joue un role important dans les echanges commerciaux dans le monde. Il peut maintenant
acceuillir tout

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