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Entomophagie

Braddi Sanogo/ Sery Ange/ Yeo Malick


TPE
Sommaire
Introduction

1.L’histoire de l’entomophagie

D’où Vien cette pratique pour l’homme

Marque de l’entomophagie dans l’histoire

L’entomophagie dans le monde

Principalement en Côte d’Ivoire

La consommation d’insectes un tabou ?

Classifications des espèces comestibles

2.Les solutions apportées par l’entomophagie


Avantage socio-économique

Effets positifs sur l’Homme

Effets positifs pour l’environnement

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Remercîment
Nous voudrions premièrement adresser nos remercîments à nos parents qui nous
on soutenu économiquement comme mentalement durant la réalisation de ce projet
Un remercîment pour la grand-mère de Sanogo qui nous a accueillie dans son
champs, montrer différentes méthodes de collecte d’insectes
Remercier l’école Jules Verne qui nous a encadrée au professeur Monsieur Yapi
Monsieur Aboua
Remercier la nation ivoirienne qui a participée a nos différents sondages nous
permettant de réaliser ce projet
Nous remercions Jean-Baptiste de Panafieu et son ouvrage sur l’entomophagie
intitulé Les insectes nourriront-ils la planète ?

● Introduction

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De nos jours nous remarquons une dégradation de l’écosystème
principalement dû à l’activités de l’Homme et à sa consommation.
face à cette situation plusieurs solutions ont été proposées par l’ONU en 2013.parmi
ces solutions certaines tel que l'entomophagie(consommation d’insectes) sont
moins connu et moins utilisé que d’autre. Cette consommation d’insectes est déjà
présente dans certaines régions d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Nord, centrale et
du Sud mais considérée comme rebutante ou tabou alimentaire dans les cultures
occidentales. cependant cette pratique a des aspects bénéfiques à plusieurs
domaines Alors: l'entomophagie serait elle le mode de vie de demain?
Pourquoi l’ONU s’y intéresse?
Qu'en est-il des pays déjà consommateur comme la Côte d'Ivoire?
Pour y répondre nous parleront de son histoire, nous nous pencherons sur le cas
de la Côte d’ivoire. Les problèmes à l'intégrer dans notre consommation et enfin des
solutions que cet alimentation pas si nouvelle pourrait apporter au monde
d'aujourd'hui

I. L’histoire de l’entomophagie

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1. D’où vient cette pratique pour l’homme

L’entomophagie est t’il un mot inconnue pour vous ? C’est bien normal car
ce terme est rentrée en 2016 dans le dictionnaire l'entomophagie signifie
"mangeur d'insectes" ou plus particulièrement "manger des insectes" Ce
mot nouveau qui exprime la consommation des insectes par l’homme
décrit lui une action aussi vieille que le monde.
L’habitude de manger des insectes et les cuisiner n’est pas un fait
récent.Avec environ 2 milliards de consommateurs de 300 ethnies
différentes, elle reste une pratique commune en Afrique (dans les pays tels que la
Zambie, le Burkina Faso, la Malawi dégustant des chenilles) ou en Asie(comme la chine le Japon
l'Indonésie avec leur consommation de chenille de papillon et des larves) , et présente une
importance dans notre histoire. En effet avant que les Hommes aient des moyens
pour la chasse ou l'agriculture, les insectes pourraient avoir été une partie
importante de leur régime alimentaire, comme en attestent les nombreux fragments
d'insectes présent dans les excréments minéralisés des Hommes retrouvés dans les
grottes aux Etats Unies ayant plus de 10.000 ans et au Mexique avec 5 400 ans.
Les précurseurs de l'Homo sapiens actuel étaient probablement aussi
entomophages; Certaines personnes affirment que les insectes on été indispensable
au développement de l’homme par les différentes protéines qu’ils apportent (Fer, Zinc,
Vitamine B12, etc.) quand la chasse était difficile.
En y réfléchissant nous remarquons que nos cousins les grands singes sont
insectivores tels les ouistitis et les tamarins qui le sont à des degrés divers. On peut
en déduire que les insectes comestibles correspondent donc à ce que les premiers
humains mangeaient spontanément

2. Marque de l’entomophagie dans l’histoire

Même si la consommation d’insectes paraît d’un fait d’actualité, il s’agit plutôt


d’une réintroduction de cet aliment dans nos habitudes de consommation. En effet
plusieurs écrits montrent que cet aliment était très populaire à l’époque . On trouve
des allusions à un tel régime insectivore dès l'Antiquité. Sur une œuvre assyrienne
datée d'environ 700 av. J.-C. représentant un festin, les sauterelles apparaissent
déjà comme un mets raffiné. La Bible et le Coran font état des insectes dans

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l'alimentation et plus particulièrement des Sauterelles (Jean avait un vêtement de poils de
chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Matthieu 3:4),preuve du rôle que ces insectes ont joué à certaines époques et dans
certaines civilisations au point de vue alimentaire. Ainsi, lorsqu'il était dans le désert,
Jean le Baptiste « vivait de sauterelles (criquets) et de miel sauvage » Aussi Des
peintures exécuté sur une paroi rocheuse. retrouvées en Espagne (dans le Nord
plus précisément) de 30 000 ans avant notre ère nous montrent des hommes
consommant des abeilles sauvages.
On sait aussi que les aborigènes récoltaient des criquets par milliers, puis les
faisaient bouillir puis sécher.
Les Grecs et les Romains appréciaient quant à eux les larves de coléoptères et de
criquets. Les cigales représentaient une nourriture peu onéreuse, tels que les
abeilles et les cigales, ainsi que leurs larves. les mâles cigales étaient plus
spécialement recherchés chez les Grecs.
Les Israélites refusaient de consommer des insectes. En effet, ils n'étaient casher, à
l'exception de quatre espèces de sauterelles bien précises. De nos jours, cet interdit
figure encore parmi les lois alimentaires juives

3. L'entomophagie dans le monde

● Dans l’Europe du XVIIIe siècle la consommation d’insectes


était recommandée pour ses propriétés médicinales. A cette époque la
pharmacologie Française comportait des hannetons dans la lutte
contre différentes maladies t’elle que la rage.Si la consommation
d'insectes a disparu des tables des hautes classes de la société, elle
s'est maintenue longtemps parmi les paysans, bien que de manière
marginale. Par exemple, certains vieux fromages dans lesquels se
développent des asticots étaient consommés. Nous pouvions retrouver
des repas en famille autour de brochettes de larves tel nous d’ecrit
L'entomologiste Jean-Henri Fabre rappelle dans ses <<Souvenirs
entomologiques>> et Georges cuvier membres de la royal society

● En Assis, les insectes sont des sources de médicaments, comme


la fourmi Polyrhachis vicina serait très efficace pour lutter contre les
rhumatismes et les problèmes du système immunitaire. Aussi, Les
Chinois élaborent un thé réputé possédant des vertus diététiques à
partir d'excréments de chenilles de papillons
nocturnes.

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Hormis pour la consommation en chine, les insectes ont d’autres utilités.
L'industrie textile chinoise doit son essor, depuis 5 000 ans, à la fibre que
sécrète le ver à soie pour fabriquer son cocon. Le miel et la cire produits par
l'abeille domestique sont exploités
depuis plus de 3 500 ans. Les cochenilles sont la source de produits aussi
variés que des colorants textiles et alimentaires. Nous rencontrons aussi de
nombreuses personnes qui se lancent dans la production massive d’insectes
dans des buttes alimentaires
cependant ils font face au manque d’assistance

● En Afrique, ce sont les reines termites qui sont considérés


comme
booster de
fertilité pour
les hommes et
les femmes
qui les
mangent. Les
termites sont
avec les
chenilles, les
insectes comestibles les plus consommés en Afrique. En
Centrafrique, les manjas (peuple d’Afrique) capturent et se
nourrissent de termites au son des tambours pendant une
cérémonie qui réunit la tribu.Ils représentent la principale source
de protéines pour certaines populations comme celle de la
Zambie. En Afrique du Sud considère que les insectes sont
supérieurs aux autres sources de nourriture ; et pendant la
période des chenilles, la vente de viande bovine connaît une
baisse notable.
L’image de ces insectes est donc positive et même thérapeutique,
pour toutes ces populations : elles peuvent donc les consommer.
sans soucis. Pas facile de détruire cette représentation occidentale
très négative de l’insecte, d’autant plus qu’elle se double de la
réticence naturelle des omnivores pour la nouveauté. Surmonter le
dégoût des insectes n’est donc pas aujourd’hui.
Mais quel en est pour notre pays la Côte d’Ivoire une cosmopolite?

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4. La consommation d’insecte Principalement en Côte
d’ivoire
La Côte d'Ivoire est un pays d'Afrique de l'Ouest doté de stations balnéaires, de
forêts tropicales et d'un patrimoine colonial français. Abidjan, sur la côte Atlantique,
est le principal centre urbain du pays.
De par sa situation géographique, la Côte d'Ivoire a toujours été un
carrefour pour les nombreux peuples et ethnies de l'Afrique de l'Ouest.
On dénombre aujourd'hui plus de 60 ethnies différentes en Côte d'Ivoire
sans parler les autres nationalités venues du monde entier telles que
les Libanais, Mauritaniens...
Nous partirons du constat qu'une ethnie peut être définir comme un
groupe de personnes ayant une histoire, des traditions, des croyances
et une langue commune. Dans notre cas : la consommation d’insectes.
Ces ethnies peuvent être séparées en 4 grands groupes

Le groupe Akan : se subdivise en trois grandes familles suivant leur


situation géographique et des coutumes d’Agni et d’Abron, de
part et d’autre de la frontière avec le Ghana, ensuite les Akan du
Centre, composé essentiellement par les Baoulé, et enfin les
Akan lagunaires généralement des Attié, Abé et Ebrié, installés
autour des lagunes Ebrié, d'Aby et de Tano.

Les Krou; Cette famille peut être subdiviser et elle comprend les Bakwé,
les Bété les Didas

Les Mandé du Sud du Nord englobe les Malinké, les Peuls, les Dioula,
les Dan - Yacouba, les Toura et les Gouro.
Premièrement étranger au pays ils l’ont intégré du
XVeme au XVII siecle

Les Sénoufo qui forment un groupe soudé situé au nord du pays

Mais pour ces différents ethnies nous remarquons une divergence d’avis en ce qui la
consommation d’insectes. (Cette partie n’est pas encore terminé nous n'avons pas fini le
sondage)

Hormis certains Baoulé qui considèrent la consommation d’insectes


inapropirée à l’homme, l’entomophagie est une coutume partagée par
toutes les ethnies de la Côte d’Ivoire.
Grace au sondage que nous pu mener nous pouvons dire qu’à travers
toutes les régions les chenilles de palmiers et les éphémères
communément appelés vri-vri sont d’un vrai fringale.

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Elles représentes donc les insectes les plus consommées en Côte
d’Ivoire suivis des sauterelles surtout appréciés à la fin du XX siècle
Toute fois les gouts change du nord au sud et chacun ses préférences
Voici un tableau réaliser par nos soins pour vous présenter les
affections ethniques

Cependant depuis le début de la globalisation nos minuscules amis se


voit chasser de nos assiettes et délaissés pour des plats plus
occidentaux.
Cette génération marque une séparation avec les coutumes
ancestrales et ignore son histoire. Un profond déracinement à lieu
dans cette génération qui s’attache désormais aux attitudes promues
par la culture européenne
Tout au long de nos expériences sociales, la plupart des jeunes
interrogés voyaient la consommation d’insectes comme un acte
répugnant et étaient dégoutés à l’idée de savoir que leurs parents en
consommaient. La ??? favorise tout autant ce phénomène emmenant
le recul des insectes dans nos villes vers des zones rurales.
En effet l’entomophagie est maintenant vue comme un comportement
rurales et uniquement pratiquée dans les villages reculés.
L’influence des médias, la télévision, les films, et livres qui traitent nos
merveilleux insectes de vermines viens détruire un trésor Ivoirien
désormais regardé par l’ONU qui le voit comme l’une des meilleures
solutions pour la faim dans le monde et la gérance d’une population de
plus de 9milliards d’habitants pour 2050
Cette attitude se transforme progressivement en tabou même dans les

5. La consommation d’insecte un tabou

Si l'entomophagie est pratiquée avec plaisir dans de nombreuses


régions du monde, en Europe de l’Ouest les insectes ne sont pas
invités à table. Considérée comme un tabou alimentaire, ingérer un
insecte est vu comme un interdit culturel. Symboliquement associés à
la saleté et la mort, il est très difficile pour les Européens de concevoir
leur incorporation alimentaire. L’idée même de consommer un insecte
suscite un fort dégoût qui est cognitif car il n’est pas fondé sur des faits
objectifs et personnels, mais sur l’idée que nous nous faisons de cette

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nourriture en effet l’Europe les considèrent de vermine répugnante,
grouillante, associés à la saleté et à la putréfaction, à la maladie.Ils
sont furtifs, ils piquent, ils parasitent et nous effraient. Leur ingurgitation
s’avère donc problématique l’incorporation de ces bestioles à des fins
alimentaires n’est pas considéré comme une bonne idée. S’alimenter
de ces insectes est maintenant qualifié d’alimentation de nécessiter,
les occidentaux vous parlerons de l’entomophagie comme une solution
de survie. Ils y voient un symptôme de pauvreté ou de difficulté
d’approvisionnement d’autres nourritures pour les peuples qui n’ont
alors pas d’autre choix que d’être entomophages.
A cause de cette culture alimentaire les tentatives de commercialiser
les insectes en Occident se heurtent à l’aversion et au dégoût suscités
par la vue de ces petites bestioles dans le plat proposé.

Toutefois, Nous consommons sans le savoir des ingrédients à


base d’insectes. nos aliments contiennent beaucoup plus d’insectes
qu’on ne le pense. Selon La spécialiste américaine Lisa Monachelli et
l’entomologiste et professeur à
l’Université de Wageningen, Marcel
Dick, nous consommons par
inadvertance environ 500 g par
année dans la salade et les fruits, et
de la cochenille sous forme de
colorant naturel. La cochenille est
l’insecte le plus commun dans les
ingrédients des produits
alimentaires. A noter que si l’on n’a
pas de prévention particulière envers
cette insecte, ce type de colorant est considéré comme ne provoquant
aucun risque pour la santé. Il serait même meilleur pour la santé que
les colorants d’origine chimique.
Par exemple Pour obtenir la couleur rouge de certains bonbons,
charcuteries et jus, on n’utilise pas des produits mais cet insecte dont
le composant chimique facteur de cette couleur rouge est appelé le
carmin est un pigment laqué rouge profond obtenu par mordançage d'un
colorant extrait d’un insecte, la cochenille. Figurant sous la référence Natural Red
4 dans le Colour Index,il est également appelé rouge cochenille

Sa formule
chimique est
C22H20O13. et il a
pour formule
topologique

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6. Classification des espèces comestibles

Effectivement d'un point de vue strictement nutritionnel, un grand nombre


d'insectes sont comestibles. Nous pouvons les retrouver dans le classement
de ces insectes réalisé par L’université de Wageningen aux Pays-Bas qui
est le grand centre de recherche mondiale sur l’entomophagie et on listé les
différentes espèces d’insectes comestibles. Ce classement mis à jour
régulièrement présente actuellement 2111 espèces d’insectes qui sont
considérés comme comestible! Le nombre d’espèces d’insectes comestibles
continue de croître. En 1990, on considérait qu’il y avait 1400 espèces
d’insectes comestibles.
● Les coléoptères: Il existe plus de 500.000 espèces de coléoptères sur
terre. Ce qui en fait la plus grande famille du règne animal!
Les coléoptères sont le plus souvent consommés à l’état larvaire. Par
exemple, on peut citer le vers de farine que l’on peut élever chez soi.

● Les chenilles: Les chenilles sont les larves d’un grand groupe d’insectes,
les lépidoptères, qui se composent des papillons et papillons de nuit.
C’est dans cette famille que se trouve le ver à soie l’insecte le plus
consommé au monde.

● Les guêpes, mouches et abeilles: Nous connaissons les abeilles pour


leur miel, propolis et gelée royale mais on peut également consommer les
larves d’abeille. Les larves de guêpes étaient l’aliment préféré de l’ancien
empereur du japon.
● Les grillons et criquets: Les barres énergétiques à la farine de grillon
deviennent populaire et la farine de grillon est très nutritive. Les criquets
font partie des insectes préférés du fameux Bug chef.
● Les Punaises: Les punaises malgré leur mauvaise réputation sont
délicieuses! J’ai eu la chance d’en goûter à Détroit. Simplement rôties
avec du piment, un vrai délice!

● Les Libellules : Elles sont des grands insectes principalement


consommés à Bali par les enfants. A l’aide de grands bâtons collants Ils
les captures et les passent sur la braise.

● Les Termites : Les termites font parti des insectes les plus nutritifs.
Toutes les castes sont consommés : Des soldats riches en protéines à la
reine pleine d’acides gras.

● Les mouches : Les mouches ou diptères sont une grande famille


d’insectes mais peu d’espèces sont consommées. Malgré l’engouement

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pour la mouche soldat plutôt en tant qu’aliment pour animaux d’élevage
que pour la consommation humaine.

● Les cafards

● Les araignées: Les araignées avec leurs 8 pattes ne sont pas des
insectes mais font tout de même partie de la famille des arthropodes.

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II. Les solutions apportées par
l’entomophagie

Toutefois la consommation d’insectes, en dépit de ses difficultés à rentrer


dans le système alimentaire, présente de nombreuses solutions à certains
problèmes qui se posent pour les générations futures et représente un
avantage pour l’homme

1. Avantage SOCIO ÉCONOMIQUE

Alors que la demande mondial de viande augmente de façon rapide


La production elle n’arrive pas a suivre le
rythme. Selon FAO l’agriculture mondiale
devra augmenter son rendement de 70%
d’ici 2050 pour les 2 milliards de bouches en
plus à nourrir, pour faire reculer la faim dans
le monde. Face à ce défi de taille
l’organisation de l’alimentation et l'agriculture
met en avant la consommation d’insectes.
Elle veut intégrer à notre alimentation ces
insectes riches en protéin et donc les
conséquences sur l’environnement sont faible. A ce niveau l’entomophagie deviens
une réponse à cet enjeux économique et social.
● Ces insectes sont peux coûteux à produire pour avoir 1 kilo de masse corporel
chez un bœuf il faut 25 kilo de forage alors que pour 1 kilo de criquet on a besoin de
2,4k de forage. Ils reviennent 10 fois
plus facilement

● Déjà 70% des terres cultivé sur terre


sont consacrés à l'élevage. En effet d’ici
2050 les ressources de la planète
n'arrivons pas à satisfaire cette
demande

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l'élevage d'insecte nécessité 10 à 20 fois moins DE RESSOURCE pour la même
quantité de nourriture. Ca pourrait être une solution pour l’alimentation du monde de
demain

De plus, avant de parler de l'entomophagie comme étant une solution à un


problème, il faut le cerner. Aujourd'hui, 795 millions de personnes souffrent
de sous-alimentation chronique* dans le monde, soit une personne sur
neuf. On constate également que la grande majorité des personnes souffrant
de la faim vivent dans des pays en développement, où 12,9% de la population
est sous-alimentée. Il y a principalement deux zones touchées par la faim :
l'Asie, qui comprend deux tiers des personnes sous-alimentées dans le
monde (le pourcentage en Asie du Sud a diminué ces dernières années mais
il a légèrement augmenté en Asie de l'Ouest) ; et l'Afrique subsaharienne, qui
est la région avec le plus grand pourcentage de personnes concernées par la
faim (une personne sur quatre y est sous-alimentée). De plus, la malnutrition
provoque la mort de 3,1 millions d'enfants de moins de 5 ans chaque année,
soit près de la moitié des causes
de décès. Dans le monde en
développement, 66 millions
d’enfants en âge d'aller à l'école
y vont le ventre vide, dont 23
millions rien qu’en Afrique. La
faim est bien présente dans le
monde, et la pratique de
l'entomophagie, donc de
l'entomoculture à plus grande
échelle dans ces zones peut
apparaître comme étant une
véritable solution en raison, entre
autres, de son coût bien moins
onéreux que l'élevage classique

2. Des effets positifs sur l’homme

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● Les insectes sont très riches en
protéine, beaucoup plus que les
viandes naturelles qui sont dites
importantes sachant que les protéines
de viande ont l'avantage d'être de très
bonne qualité car elles contiennent en
proportions équilibrées tous les acides
aminés indispensables à l'organisme.
Enfin, elles sont particulièrement bien
assimilées par l'organisme.

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● Face aux viandes ils sont faibles en matière grasses et en cholestérol qui
produisent des accidents vasculaires cérébraux ou AVC(en cas d'obstruction
des artères alimentant le cerveau);
l'infarctus du myocarde (si ce sont les artères coronaires qui sont touchées);
L'artérite des membres inférieures (en bouchant les artères des membres
inférieures). Peut provoquer aussi l’obésité

● Ils apportent des glucides qui sont indispensables pour le cerveaux et les
muscles car ils constituent la source d’énergie la plus rapide pour le
métabolisme. C’est à dire qu'ils rechargent les batteries de l’homme et lui
apportent l'énergie nécessaire pour ses différentes activités.

● Ils sont une source importante d'Oméga 3 et 6 qui sont essentiels parce
que le corps ne sait pas les fabriquer. Entre autres choses, ils sont
également réputés pour leur capacité à combattre l'hypertension artérielle.
Ils peuvent aussi prévenir les maladies cardiovasculaires (ex. : infarctus du
myocarde), les troubles mentaux liés au vieillissement
On a par exemple des insectes tels que la fourmis polyrhachis qui a des
qualités tels que :

La source n ° 1 de zinc biodisponible


Équilibrer et tonifier le système immunitaire
Classiquement vénéré comme un tonique sexuel pour les hommes et les
femmes
Augmente la production d'ATP pour l'énergie naturelle
Tonifie les énergies du rein, du foie, des poumons et de la rate
Puissant anti-oxydant
Révéré comme tonique rajeunissant, anti-âge et de longévité

● Ils sont très bon à déguster


Nombreuses sont les personnes qui après avoir gouter aux insectes ne
s’attendaient pas a aimer(nous y compris)
Nous pouvons aujourd’hui voir sur internet de nombreuses personnes qui s’y
essaient et qui en font un bon témoignage

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3. Pour l’environnement

En plus d'avoir de nombreux effets bénéfiques sur la santé de l'homme les insectes
ont aussi des effets bénéfiques sur notre environnement. En effet, l'augmentation de
la consommation de viande est une réelle menace écologique pour la planète.
L'élevage représente actuellement près d'un cinquième des émissions mondiales de
gaz à effet de serre. Il représente 18% du dioxyde de carbone et 64% des émissions
d'ammoniac produits par l'homme.

É
missions mondiales de gaz à effet de serre selon les productions.
Colonnes de gauche à droite : Viande bovine, vache à lait, porc, buffle, poulet,
mouton et brebis, autres volailles.

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Les principales sources d'émissions de gaz à effet de serre sont la production et la
transformation de fourrage (45 % du total), la digestion des bovins (39 %) et la
décomposition du fumier (10 %). Le reste est dû à la transformation et au transport
des produits animaux. Cette pollution étant trop importante pour être négligé les
autorités scientifique ont dû y remédier en trouvant des alternatives. C'est ainsi qu'en
2010, des chercheurs hollandais de l'université de Wageningen, qui possède un
département de recherche entièrement dédié aux insectes, ont publié les résultats
d'une étude menée sur cinq espèces d’insectes provenant de la famille des
coléoptères, des grillons, des criquets et des blattes. Cette étude a révélé que
certaines espèces émettent jusqu'à 99% de gaz à effet de serre en moins par rapport aux
bovins, animaux d'élevages le plus polluant. CO2 : dioxyde de carbone
CH4 : méthane
N2O : protoxyde d'azote
NH3 : ammoniac

L'élevage de viande que nous pratiquons contribue énormément à la production de


ces gaz par contre le fait de se mettre à l'élevage des insectes est plus avantageux
pour nous notre santé notre économie mais aussi est à environs 100 fois moins
polluant que l'élevage de viande car les insectes consomment 6 fois moins que les
vache 4 fois moins que les mouton et moitié
moins qu'un porc ou d’un poulet mais en
produisant la même quantité de protéine.
Comme vu précédemment, c'est la production
et transformation du fourrage qui constitue le
principal facteur d'émission de gaz à effet de
serre dans l'élevage des animaux. De ce fait,
les insectes sont des animaux à sang froid qui
n'utilisent donc la nourriture ingérée que pour
grossir et se
développer au contraire des animaux qui en
transforme une partie pour se chauffer.

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Cependant la principale raison de la différence l’émission de CO 2 est
essentiellement due à la déforestation, qui permet la culture des ressources
agricoles nécessaires à l’alimentation des bêtes. Or, les insectes consommant moins
de ressources agricoles contribuent à réduire la déforestation. De plus d'ici 2050
nous serons environs 9 à 10 milliards sur la terre ce qui aura pour conséquence
directe d'augmenter la demande en nourriture sur les protéine animale c'est à dire
On se retrouve bien souvent avec une forte densité d’animaux dans un espace
réduit au minimum vital très différent de leur milieu naturel. Ces méthodes d’élevage
intensif vont devoir doubler et les surfaces agricoles ne seront pas suffisantes pour
assurer une telle production sans détruire complètement la planète. C’est alarmiste
mais en vue de cette imminente catastrophe l'ONU prends position et affirme
clairement de délaisser l’élevage d’animaux (bœuf, mouton, cabri, porc, vache
grenouille) au profit de l’entomophagie.

Cependant l’entomophagie peut être une culture et nourrir les animaux (nous
parlons donc d’un régime insectivore) c'est à dire remplacer l'agriculture classique
visant à alimenter les animaux par entomoculture cela va permettre de réduire
considérablement les immenses superficies destinées à celle. de plus Il est fort
probable que les farines d'insectes, riches en protéines, entrent d'ici peu aux menus
de nos poissons d'élevage, volailles, porcs, bovins en commençant par l'écuelle de
nos chiens et chats.

les insectes peuvent également , avec l'aide des sciences entomologiques et


écologiques, aider dans l'agriculture et ses substituer aux pesticides par la lutte
biologique. La lutte biologique est une méthode de lutte contre les nuisibles tels que
les ravageurs des cultures (insectes, acariens, nématodes, etc.), les maladies
(fongiques, bactériennes, virales, etc.), ou les mauvaises herbes au moyen
d'organismes vivants antagonistes, appelés agents de lutte biologique. Beaucoup de
ces agents sont des insectes.

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Comme dit précédemment, 1/4 de la nourriture produite dans le monde est jetée sans avoir
été consommée nous parlons ici de gaspillage.
Grâce à l'élevage d'insectes, les déchets organiques pourront être valorisés, soit moins de
pollution et de dilapidation de la nourriture.
Dans la nature, de nombreux insectes participent au recyclage des nutriments : en
consommant les biodéchets(majoritairement issus de l'agriculture, de l'industrie agroalimentaire, de
la restauration), ils les transforment en matières utiles aux plantes, et eux-mêmes deviennent
des aliments de choix pour les autres animaux.
Le meilleur procédé de valorisation des déchets organiques utilise des insectes
saprophages (se nourrissant de déchets) bénéfiques pour l’homme, afin de produire des
composants pour l’alimentation animale et l’industrie.
Dans des bioréacteurs, des larves d'insectes peuvent extraire les nutriments encore
présents dans les déchets organiques et les métaboliser en protéines, graisses et autres
coproduits. Les résidus de cette digestion constituent une matière organique utilisable en
tant que fertilisant bio.

il est généralement conseillé de consommer végétarien pour l'environnement mais


la pratique de l'entomophagie est tout aussi bénéfique pour celui si et est considérer
comme dans certains pays une sources de jouvence et de longévité c'est à dire
adopter l'entomophagie c'est un acte de générosité envers l'environnement, sauver
la terre et se sauver soi même.

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III. L’annexe
(l’annexe va contenir :
-les différentes recettes que nous ferons
-Les méthodes utilisées en Cote d’ivoire pour collecter les insectes
-Quelques photos
-Des jeux tournant autour l’entomophage)

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