Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
consommation d'insectes
Sandwich avec des chenilles de karité frites à la gare routière de Boromo au Burkina Faso
Ver du maguey, dans un restaurant à Polanco, Mexico.
Les groupes d'insectes les plus consommés (insectes alimentaires) sont les
coléoptères (31 %, dont la moitié sont des Cerambycidae et Scarabaeidae)[5], les
lépidoptères (papillons, mais mangés surtout sous forme de chenille ou de
chrysalide)[6], les hyménoptères (la majorité étant des Meliponini)[5], les
orthoptères (surtout des sauterelles et des criquets - Acrididae)[7] et quelques
autres groupes dont les termites (isoptères) et les hémiptères[8].
Histoire
Avant que les humains aient des outils pour la chasse ou l'agriculture, les
insectes pourraient avoir représenté une partie importante de leur régime
alimentaire, comme en attestent les nombreux fragments d'insectes
(coléoptères, criquets, poux, tiques, mites) retrouvés dans les coprolithes
humains de grottes aux États-Unis 9 500 ans BP et au Mexique 5 400 ans
BP[11]. Les ancêtres de l'Homo sapiens actuel s'adonnaient probablement à
l'entomophagie opportuniste. Certains chercheurs suggèrent que les premiers
primates étaient des animaux nocturnes arboricoles insectivores[12], comme le
sont certains primates existants, tels les ouistitis et les tamarins, qui sont
insectivores à des degrés divers[13].
On trouve des allusions à un tel régime insectivore dès l'Antiquité. Sur une
œuvre assyrienne datée d'environ 700 av. J.-C. représentant un festin, les
sauterelles apparaissent comme un mets raffiné [réf. nécessaire]. La Bible et le
Coran font état des insectes dans l'alimentation, et plus particulièrement des
sauterelles, preuve du rôle que ces insectes ont joué à certaines époques dans
certaines civilisations au point de vue alimentaire. Ainsi, lorsqu'il était dans le
désert, Jean le Baptiste « vivait de sauterelles (criquets) et de miel
sauvage »[14]. Les Grecs et les Romains mangeaient des insectes, tels que des
abeilles et des cigales[15], ainsi que leurs larves. Aristote vante les femelles de
cigales pleines d'œufs et les mâles avant l'accouplement étaient plus
spécialement recherchés chez les Grecs, tandis que Pline l'Ancien raconte dans
son Histoire naturelle que les gros vers du chêne rouvre sont un mets recherché
par les Romains[16]. Les Cossidae (du latin cossus) étaient aussi très prisés,
notamment par les Épicuriens[17]. Ils étaient partiellement engraissés avec de la
farine. Toutefois, ce terme a aussi pu désigner d'autres chenilles de papillons
xylophages et des vers du Lucane cerf-volant (Lucanus cervus)[18],[19].
Bien que les insectes soient généralement considérés comme des sources
alimentaires de faible rendement énergétique (gain faible à cause de leur petite
taille par rapport au coût énergétique de leur collecte) par rapport au gibier, leur
abondance (dans les forêts tropicales, la biomasse d'insectes est quatre fois
plus élevée que celle des vertébrés) et le développement de techniques de
collecte de masse invitent les chercheurs à réinterpréter leur importance dans
l'alimentation humaine dans la littérature archéologique et anthropologique[23].
Qualité
Arguments nutritionnels
Les insectes sont les animaux les plus abondants sur Terre. On les trouve
partout dans le monde, à l'exception des régions polaires. Les insectes
(principalement les chenilles) sont majoritairement constitués de protéines,
composées de tous les acides aminés essentiels, et contiennent des fibres
alimentaires sous la forme d'un polysaccharide appelé chitine. Ils sont pauvres
en glucides et seules de rares espèces contiennent une grande quantité de
masse grasse[15]. La teneur moyenne en énergie (matière sèche) des insectes
est de 460 kcal/100 g[24]. Ainsi, ils apportent autant de protéines que les œufs,
le lait ou que la viande de mammifère, d'oiseau ou de poisson. Il n'est donc pas
étonnant que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture les recommande pour leur grande valeur nutritive[25]. La plupart des
insectes sont comestibles[26].
Par contre certains insectes sont toxiques. Les Cantharides (famille des
meloidae) contiennent de la cantharidine, substance provoquant des irritations
et lésions parfois mortelles[27]. D’autres insectes peuvent contenir les
substances toxiques provenant des plantes qu’ils ont ingérées, en particulier
des familles des Apiaceae, Fabaceae, Euphorbiaceae et Convolvulaceae. Les
insectes qui injectent du venin (famille des Vespidae) sont dangereux par leurs
glandes vénéneuses[28].
Arguments économiques
Protection de la biodiversité
Dans le monde
En Afrique
Macossos (Angola)
Sauterelles (Ouganda)
Mbinzo (RDC)
Afrique du Sud
Les Pedi considèrent que les insectes sont supérieurs aux autres mets. Lors
des périodes de récolte des chenilles Gonombrasia belina, la vente de bœuf
connaît une baisse sensible[38]. Une estimation des années 1960 indiquait que
plus de 1 600 tonnes de chenilles de cette espèce étaient récoltées chaque
année, chiffre ne tenant pas compte des chenilles directement consommées
par les récoltants. Des centaines de tonnes, récoltées en Afrique du Sud et au
Botswana, étaient commercialisées en Zambie et au Zimbabwe.
Le Cap abrite aujourd'hui l'une des entreprises les plus en pointe sur le marché,
AgriProtein Technologies, qui a construit, avec une aide importante de la Bill &
Melinda Gates Foundation, une énorme usine de production d'Hermetia illucens
(«mouches soldat-noir») destinées à l'alimentation animale [39].
Angola
La Réunion
Malawi
Nigeria
L’entomophagie est largement répandue au Nigeria, mais est plus commune
dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Comme ailleurs, les
couches sociales les plus éduquées sont aussi celles qui abandonnent le plus
volontiers l’entomophagie, considérée comme faisant partie du
passé [réf. nécessaire].
Comme dans d’autres pays africains, les chenilles de Cirina forda sont très
prisées et sont vendues, au poids, deux fois plus cher que la viande de bœuf[41].
République centrafricaine
Les chenilles des espèces Anaphae spp. et Imbresia oyemensis peuvent être
commercialisées pour la consommation[42].
République du Congo
Zambie
En Zambie, la consommation de chenilles se fait durant la saison humide, soit
de novembre à février, et constitue alors l’une des principales sources de
protéines (plus de 30 % de leurs poids secs). Les Mbunda distinguent 31
espèces de chenilles, dont 7 font l’objet d’un véritable commerce[48]. Les
Mbunda, les Nkangala, les Lucazi, les Luvale, les Cokwe et les Yauma estiment
que les termites (des adultes sexués de Macrotermes sp.) constituent la
meilleure des nourritures, plus délicieuse que la viande ou le poisson. Seules
quelques espèces de chenilles peuvent leur être comparées[49].
Madagascar
Ouganda
En Amérique
Colombie
Le département de Santander est connu pour ses hormiga culona (qu'on peut
traduire par « fourmi à gros derrière »), Atta laevigata, une fourmi coupeuse de
feuille. Seules les reines sont consommées. Elles sont récoltées lors de leur vol
nuptial. Elles sont cuites à la poêle. On leur attribue des propriétés
aphrodisiaques.
Escamoles au beurre
Au Mexique, où les insectes sont parfois vendus plus cher sur les marchés que
la viande de qualité, les « chenilles d'agave » (chenilles des Comadia
redtenbacheri), entrent dans la composition du Mezcal, un alcool fabriqué à
partir de l'agave. Ces chenilles sont probablement considérées comme
comestibles depuis la période aztèque[54],[55]. Les plats utilisant ces chenilles
sont appelés axacayatl[15].
Dans les restaurants huppés, les larves de fourmis sont mélangées à de l'huile
et de l'ail, puis servies avec des tortillas en guise d'entrée raffinée (et très
chère). Ce plat, appelé escamoles, est souvent surnommé « caviar mexicain ».
Les sauterelles au chocolat, servies dans le sud du Mexique et au Guatemala,
sont des friandises très appréciées par les enfants et un exemple notable de
plat à base d'insectes. Le goût de Lethocerus indicus et de Corisella mercenaria
est réputé très fort[56]. Les chapulines sont des criquets consommés frits avec
des piments, de l'ail ou du jus de citron.
En Asie
Chine
Les Chinois élaborent un thé réputé posséder des vertus diététiques à partir
d'excréments de chenilles de papillons nocturnes du genre Hydrillodes, le chōng
cha, ou thé de vers[57].
Thaïlande
Indonésie
Les larves, prénymphes et nymphes des fourmis tisserandes fraîchement
collectées (Oecophylla smaragdina) sont encore parfois consommées à Java et
à Bali.
Les larves peuvent être frites avec des épices et consommées avec du riz. De
l’eau bouillante ajoutée à un demi-verre de fourmis vivantes constituerait un
remède efficace contre le diabète dans l'ouest de Java[58].
Au Japon, les larves et les nymphes des guêpes du genre Vespula sont
mangées en automne dans des villages des Préfectures de Nagano, Aichi,
Shizuoka et Yamanashi. On les consomme bouillies avec du saké, du sucre et
de la sauce soja, mélangées à du riz, parfois sous forme de sushi (Oshi sushi et
Hoba sushi), ou comme base de sauce pour des gâteaux de riz (Hebo-dare
Gohei-mochi)[62].
Après avoir retiré les intestins des frelons, on les cuit en sukiyaki et en tempura.
Il existe aussi une liqueur à base de frelons[61].
Laos
Sauterelles frites en vente à Vientiane (février 2010)
Dundubia intemerata, une espèce de cigale, est consommée bouillie, ce qui fait
considérer sa consommation plus proche de celle d’un légume que d’un
animal[56]. La larve de Oryctes rhinoceros est cuite dans du lait de noix de coco
pendant une heure avant d’être rôtie. La grande nèpe, Lethocerus indicus est
très recherchée ; bouillie avec des crevettes, son goût rappelle le gorgonzola.
En Océanie
Australie
Nouvelle-Calédonie
En Europe
En revanche, dans l'Antiquité, les Grecs appréciaient les cigales et les Romains
les larves de scarabées[64].
Des insectes (ou des araignées et autres arachnides) ont aussi été consommés
en Occident parce qu’on leur prêtait des vertus médicinales. Ainsi, un manuel
de médecine de 1760 signé par le Dr Watson[56] indique que la consommation
d'araignées accompagnées de raisin ou de pain et de beurre soigne mieux le
paludisme que le quinquina.
L’Anses, dans son avis du 12 février 2015[66], met notamment en garde sur les
risques allergènes liés à la consommation d’insectes comestibles et
recommande que plus d’études scientifiques soient menées à cet égard.
Allemagne
France
Bruno Comby publie en 1989 « Délicieux insectes, les protéines du futur », mais
c'est vingt ans plus tard que démarrera la vente d'insectes comestibles en
France. La première boutique et site de vente en ligne d'insectes comestibles
dans ce pays arrivera en 2009 avec le site insectescomestibles[70]. Depuis,
d'autres entreprises se sont lancées sur le créneau :
Suisse
Selon une porte-parole de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des
affaires vétérinaires, la Suisse est le premier pays en Europe à autoriser la
consommation d'insectes en tant que denrée alimentaire depuis le 1er mai
2017. La loi locale autorise la consommation humaine de trois espèces
d'insectes (grillons, sauterelles, criquets migrateurs et vers de farine) qui sont
proposées dans des burgers conçus avec des vers de farine ou des boulettes
aux insectes. Ces insectes, à l'origine destinés aux animaux, doivent être issus
de la quatrième génération pour être considérés comme comestibles par
l'humain[73].
Les coléoptères
Curculionidae
Rhynchophorus phoenicis (larve) : Angola, République Congo Brazzaville ? .
Dynastinae
Oryctes rhinoceros : Laos.
Les diptères
Chaoboridae
Chaoborus edulis : Malawi.
Les hémiptères
Les homoptères
Cicadidae
Dundubia intemerata Walker, 1857 : Laos.
Les hétéroptères
Belostomatidae
Lethocerus indicus Lepeletier & Serville, 1825 : Asie du Sud-Est.
Corixidae
Corisella mercenaria (Say, 1832) : Mexique.
Les hyménoptères
Xylocopa confusa Perez, 1901 : Asie du Sud-Est.
Polistes hebraeus
Formicidae
Oecophylla smaragdina (Fabricius, 1775) : Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Les isoptères
Macrotermes subhyalinus en Angola.
Les lépidoptères
Cossidae
Zeuzera coffeae Nietner, 1861 : Asie du Sud-Est.
Saturniidae
Cirina forda (chenille) : République démocratique du Congo, Nigéria.
Notodontidae
Anaphe venata : Nigéria.
Les orthoptères
Acrididae
Schistocerca gregaria : Afrique du Nord, Moyen-Orient.
Les araignées
Nephilidae
Nephila pilipes (Fabricius, 1793): Laos.
Theraphosidae
Haplopelma albostriatum (Simon, 1886) : Asie du Sud-Est.
Les acariens
Risques
Des risques d'allergie existent[76], ou comme pour d'autres types d'élevage des
risques de contamination via la nourriture ou le milieu d'élevage sont possibles.
Notes et références
Notes
1. Ce qui ne concerne pas les arachnides, consommation appelée arachnophagie.
Références
1. Alan L. Yen : Entomophagy and insect conservation: some thoughts for digestion.
2. Alan L. Yen. 2009. Edible insects: Traditional knowledge or western phobia? (http
s://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/j.1748-
5967.2009.00239.x) [archive] Entomological Research 39(5):289-298.
4. (en) Arnold van Huis, Joost Van Itterbeeck, Harmke Klunder, Esther Mertens,
Afton Halloran, Giulia Muir et Paul Vantomme, « Edible insects. Future prospects
for food and feed security
(http://www.fao.org/docrep/018/i3253e/i3253e.pdf) [archive] », document de
l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, Rome, 2013.
En lire la synthèse en français (http://www.fao.org/docrep/018/i3264f/i3264f0
0.pdf) [archive].
e/?url=https://www.liberalvoice.tv/marche-des-insectes-comestibles-tendances-mondiales-croissance-et-pre
oogleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:https://www.liberalvoice.tv/marche-des-insectes-comestibles-t
11. (en) Scott Elias, « The use of insect fossils in archaeology », Developments in
Quaternary Sciences, vol. 12,2010, p. 89-12
13. (en) W.C. McGrew, Chimpanzee Material Culture : Implications for Human
Evolution, Cambridge University Press, 1992, p. 153–154
14. Dominique Mariau, L'univers fascinant des insectes : Nos amis, nos ennemis,
Éditions L'Harmattan, 2012, p. 185
15. (en) Sandra G. F. Bukkens, « The nutritional value of edible insects », Ecology of
Food and Nutrition, vol. 36,septembre 1997, p. 287-319
(DOI 10.1080/03670244.1997.9991521 (https://dx.doi.org/10.1080/03670244.1997.9991521)
)
18. Western Attitudes towards insects as food: Europe, the United States, Canada. (ht
tp://www.food-insects.com/book7_31/Chapter%2009%20Western%20Attitudes.
htm) [archive]
19. Gene R. DeFoliart : Insects as Food: Why the Western attitude is important. (htt
p://labs.russell.wisc.edu/insectsasfood/files/2012/09/20_WesternAttitude_saved
ReducedSetting.pdf) [archive]
20. J.M. Regenstein, M.M. Chaudry, C.E. Regenstein (2003) : The Kosher and Halal
Food Laws.
23. (en) Joost Van Itterbeeck et Arnold van Huis, « Environmental manipulation for
edible insect procurement: a historical perspective », Journal of Ethnobiology
and Ethnomedicine, vol. 8, no 1,2012, p. 3
(DOI 10.1186/1746-4269-8-3 (https://dx.doi.org/10.1186/1746-4269-8-3) )
25. Arnold van Huis, Joost Van Itterbeeck, Harmke Klunder, Esther Mertens, Afton
Halloran, Giulia Muir, Paul Vantomme : Edible insects: Future prospects for food
and feed security. (http://www.fao.org/docrep/018/i3253e/i3253e.pdf) [archive]
27. Memory P. F. Elvin-Lewis, Medical botany : plants affecting man's health, Wiley,
1977 (ISBN 0-471-53320-3, 978-0-471-53320-7 et 0-471-86134-0,
OCLC 2463636 (https://worldcat.org/oclc/2463636&lang=fr) , lire en ligne (http
s://www.worldcat.org/oclc/2463636) [archive])
29. Voir Nkouka (1987), Bani (1993 et 1995), et surtout DeFoliart (1999)
33. (en) Dennis Oonincx et coll, « An Exploration on Greenhouse Gas and Ammonia
Production by Insect Species Suitable for Animal or Human Consumption »,
PLoS One,29 décembre 2010 (lire en ligne (http://www.plosone.org/article/info%
3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0014445) [archive])
34. J. F. Santos Oliveira, JF Santos, J. Passos de Carvalhoa, R. F. X. Bruno de Sousaa,
M. Madalena Simão : The nutritional value of four species of insects consumed in
Angola.
39. Kai Kupferschmidt, « Buzz food », Science, 16 octobre 2015. Vol. 350 no. 6258 pp.
267-269 ; DOI: 10.1126/science.350.6258.267
44. Malaisse F., Parent G. (1980). Les chenilles comestibles du Shaba méridional
(Zaïre). Nat. Belg. 61 (1), p. 2–24.
61. K. Nonaka, Cultural and commercial roles of edible wasps in Japan, in Edible
Forest Insects. Humans Bite Back, éd. par P.B. Durst et al. (Bangkok, 2010),
p. 123-130 (http://ultimatepreparednesslibrary.com/wp-content/uploads/2012/0
3/EdibleInsects-humansbiteback.pdf#page=132) [archive]
62. K. Nonaka, Hebo. Yellow-Jackets: from the Fields to the Dinner table, a Delightful
Culinary Experience, Osaka, 2007.
67. http://semesterspiegel.uni-
muenster.de/wordpress/Ausgaben/ssp408i.pdf [archive]
68. http://www.asta.ms/images/publikationen/Bericht_Mensa-
Umfrage_neu.pdf [archive]
72. Billouet A., 2013 : « Menu protéines : allons-nous (vraiment) manger des
insectes ? » Alim'agri, magazine du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire
et de la Forêt no 1557 (juillet-août-septembre 2013) - p. 24-25
73. « En Suisse, les burgers aux insectes débarquent dans les assiettes » (http://ww
w.lexpress.fr/actualite/monde/europe/en-suisse-les-burgers-aux-insectes-debarq
uent-dans-les-assiettes_1936719.html) [archive], sur lexpress.fr, 21 août 2017
74. Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, dir.
Diderot et d'Alembert, Paris, 1751 à 1772, entrée « Acridophages ».
76. Caparros Megido, R., Alabi, T., Larreché, S., Alexandra, L., Haubruge, É., & Francis,
F. (2015). Risques et valorisation des insectes dans l’alimentation humaine et
animale. In Annales de la Société entomologique de France (NS) (Vol. 51, No. 3,
pp. 215-258). Taylor & Francis, mai (résumé (http://www.tandfonline.com/doi/ab
s/10.1080/00379271.2015.1122911) [archive]).
Sources
M.O. Ashiru (1988). The food value of the larvae of Anaphe venata Butler
(Lepidoptera, Notodontidae), Ecol. Food. Nutri., 22 : 313-320.
G. Bani (1993). [Letters], Food Insects Newsl., 6 (2) : 7.
N. Césard (2006). Des libellules dans l’assiette. Les insectes consommés à Bali
(http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00129608/en/) [archive], Insectes, 140 (1):
3-6.
Eva Crane (1999). The World history of beekeeping and honey hunting,
Duckworth (Londres) : xxii + 682 p. . (ISBN 0-415-92467-7)
G.R. DeFoliart (1975). Insects as a Source of Protein, Bull. Ent. Soc. Am., 21 (3) :
161-163.
G.R. DeFoliart (1989). The Human Use of Insects as Food and as Animal Feed,
Bull. Ent. Soc. Am., printemps 1989 : 22-35.
G.R. DeFoliart (1999). Insects as food : why the western attitude is important,
Ann. Rev. Entomol., 44 : 21-50.
Peter Menzel, Faith D'Aluisio : Man Eating Bugs: The Art and Science of Eating
Insects. (anglais). Material World, 1998. (ISBN 978-0984074419)
T. Muaya (1981). Les Insectes comme Aliments de l’Homme, Pubn. Sér. II, vol.
69, CEEBA (Bandundu, Zaïre) : 177 p.
P.J. Quin (1959). Foods and Feeding Habits of the Pedi, Witwatersrand University
(Johannesbourg) : 278 p.
K. Ruddle (1973). The human use of insects : examples from the Yukpa,
Biotropica, 5 : 94-101.
Carl-Axel Silow (1983). Notes on Ngangala and Nkoya ethnozoology, ants and
termites, Philos. Trans. R. Soc. London, 71 : 139-192.
Filmographie
Jean Boggio-Pola, Des insectes au menu (Bugs for Breakfast, 2013, 52')
Voir aussi
Articles connexes
Liste des crustacés utilisés en cuisine
Pratique alimentaire
Liens externes
Notices d'autorité :
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/01159078)
Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Entomophagie&oldid=192393465 ».