chroniques de L'INTESTIN sont très semblables mais aussi très différentes l'une de l'autre Elles frappent toutes les deux l'intestin, * la première, RCH, se focalisant d'abord et en premier sur le rectum pour s'étendre par la suite au colon, d'où son nom recto (R) colite( C) hémorragique (H), * la seconde, appelée M. de Crohn, affecte principalement l'intestin grêle et ici l'lIéum à sa partie terminale, nommée aussi pour celà "Iléite terminale", mais les manifestations pathologiques inflammatoires affectant la muqueuse intestinale peuvent s'étendre aussi sur le colon et tout le tube digestif. * Ces deux pathologies inflammatoires de l'intestin sont _ d'un caractère chronique où les épisodes aiguës et subaiguës sont la règle puisque leur manifestation clinique _ se fait en POUSSÉES ! _ d'origines/de causes jusque là mal élucidées, donc plutôt inconnues, même si l'on sait maintenant que la réaction inflammatoire est imputable à un phénomène immunitaire (auto agressif donc auto immunitaire !) _ Noter que les deux pathologies affectent le sujet de l'âge adulte (RCH) et/ou le sujet jeûne (M. de CROHN). SÉMIOLOGIE : Comme presque toutes les autres pathologies digestives qu'on a vu, les maîtres symptômes de ces deux pathogies extrêmement complexes mais tout à fait semblables à maints égards sont - une douleur abdominale (plutôt modérée) - une diarrhée, constituée de glaire, de mucus, de sang et de pus. - des manifestations extra digestives telles que articulaires, cutanées, oculaires, ... surtout dans les cas extrêmes peuvent être observées. - Noter que pour la M. de CROHN un épisode aigu avec un tableau clinique chirurgical d'appendicite ou péritonite aigue localisée(s) peut être evocateur de la maladie (dgc au cours de l'intervention !). Noter aussi que l'apparition d'une fistule, fissure ou un abcès péri-anal peut conclure au diagnostic DIAGNOSTIC _ La symptomatologie clinique oriente le diagnostic lequel peut être étayé par - l'endoscopie, ici la recto/ colo ou colonoscopie mettant en relief des ulcérations superficielles hémorragiques de la muqueuse du rectum et colon (RCH) et des lésions à caractère segmentaire (discontinuité !) de la muqueuse intestinale à tous les niveaux du tube digestif avec en prédilection l'ileus à sa partie terminale et le colon pour la M. de Crohn. - le lavement baryté, lequel devient de moins en moins utilisé en raison de la performance de l'examen endoscopique permettant de réaliser ici aussi des prélèvements biopsiques nécessaires à poser un diagnostic anatomo pathologique de certitude. - Les examens complémentaires tels que le dosage de l'albumine, de l'hémoglobine (NFS), l'Ionogramme... peuvent contribuer à apprécier le retentissement de la maladie sur l'état général du patient. EVOLUTION ET COMPLICATIONS : se faisant sur un mode aigu ou subaigu elle perduré dans le temps et peut aboutir aux complications : *Pour la RCH _ colectasie (colon _ perforation colique -> péritonite généralisée aigue _ Hémorragies massives _ Cancérisation lorsque la maladie est généralisée sur rectum et colon..avec le temps (une dizaine d'années et +) *Pour la MdC _ l'évolution peut etre semblable à celle de la RCH surtout en mode suraigu. Complications : - occlusions intestinales - complications septiques : abcès intra/extra péritonéaux pouvant se manifester en externe sous-forme de - fistules à la peau (peri anale) ou aux viscères (vessie, intestin, vagin) - Cancérisation : rare mais dont les taux sont > à ceux observés dans la population générale TRAITEMENT il est de nature médical ou chirurgical ! Les deux options sont très en USAGE aussi bien dans les formes suraigues, aiguës, subaigues que chroniques. Chapitre VII LES URGENCES EN GASTRO ENTEROLOGIE 5 urgences sont citées dans le programme, elles sont 1 L'APPENDICITE 2 LA PÉRITONITE 3 L'HÉMORRAGIE DIGESTIVE 4 L'OCCLUSION INTESTINALE 5 LES HERNIES Remarque préliminaire: ce choix sur ces 5 urgences me semble plus arbitraire que délibéré car il y a en pathologie digestive un grand nombre d'autres situations d'une gravité... pouvant mettre le pronostic vital du malade en jeu si elles ne sont pas reconnues et traitées à temps, entre autres les UGD, les lithiases vesiculo biliaires avec BVP, la pancréatite aigue oedemateuse, etc. 1 APPENDICITE Introduction : l'organe concerné est l'appendice, lequel est un petit organe annexe comme son nom l'indique, situé au niveau du caecum, partie du côlon ascendant à sa terminaison basse. On lui attribue un rôle de défense immunitaire locale comparable à celui des amygdales au niveau de la gorge. Une pathologie relativement fréquente partout dans le monde et concerne plutôt le sujet jeune ? Pouvant rester chez la majorité des personnes normalement toute une vie "sans problème," une atteinte inflammatoire d'origine généralement infectieuse locale peut éclater sans raison apparente aucune et "sans délai" ! Les signes cliniques sont évocateurs dans la majeure partie des cas, le diagnostic était considéré jadis comme "d'élimination", toutefois avec l'arsenal d'exploration, surtout l'imagerie, de plus en plus performant devient plus aisé. Les signes cliniques sont dominés par la douleur au niveau de la FID, avec ou sans défense, qui peut être très variable sur le plan caractère et intensité témoignant d'une évolution nuancée (le siège, le stade évolutif : de la simple inflammation en passant par la suppuration à la gangrène et le plastron !) La douleur provoquée au Mc Burney Un fébricule, généralement à 38° +/-. D'autres signes peuvent accompagner ce tableau tel que les vomissements, l'arrêt des matières et des gaz etc. L'intervention chirurgicale ne doit pas très tarder en cas d'une suspicion se faisant de plus en plus confirmer par les bilans biologiques NFS hyperleucocytose avec polynucléaires et de l'imagerie. Le diagnostic final est posé lors de l'intervention, ... La complication la plus redoutée reste la péritonite localisée ou généralisée. DD Diverticule de Meckel, une adenite mésentérique ou une salpingite chez la femme
HERNIES Plusieurs formes dont les plus
importantes sont - les H de l'aine dont . H inguinales et . H crurales - H ombilicale - H épigastrique, dite de la ligne blanche On peut distinguer les H congénitales (enfant) et H acquises, celles-ci sont favorisées par . une faiblesse pariétale . facteurs d'hypertension abdominale (obésité, bronchite chronique, constipation chronique, ascites, multiparite toux,..) L'hernie est définie comme étant l'issue de viscères abdominaux entourés d'un sac (évagination du péritoine) a travers une zone de faiblesse anatomique de la paroi abdominale, appelée collet du sac herniaire. La principale complication est L'ÉTRANGLEMENT, complication grave constituant une urgence chirurgicale pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Fréquence : 2eme cause d'intervention chirurgicale dans les services de chirurgie générale. L'hernie inguinale est la plus fréquente et celle qui peut poser le plus de problème. Elle peut être réductible, donc surtout à la position couchée, la position debout la remet en relief et elle devient plus visible. Une hernie ÉTRANGLÉE est justiciable d'une attention et une surveillance particulières, il ne faut jamais la forcer à la réduction, il faut par contre accélérer sa PEC thérapeutique qui reste toujours chirurgicale, tout retard d'intervention peut mettre en jeu le pronostic vital. Noter que la clinique reste le moyen classique le plus sûr permettant un diagnostic très aisé de l'H et distingue les formes réductibles, normalement bénignes, des formes sévères. L'intervention faisant usage de plaque (plastie) permet de solidifier la paroi abdominale et de prévenir les rechutes/récidives.
PÉRITONITE Comme l'hémorragie
digestive, la péritonite est considérée comme une des complications des diverses pathologies digestives qu'on a vu défiler dans les différents cours s'y rapportant. Celà commence au niveau de l'estomac, l'organe creux par excellence, lequel en s'ulcérant peut se compliquer d'une PERFORATION de l'organe à l'issue de laquelle son contenu se déverse dans la cavité péritonéale, celle-ci s'inflamme et s'infecte et une PÉRITONITE est déclenchée. La péritonite peut être d'origine infectieuse, chimique (acide, bile, lipase, amylase,..) ou mécanique (traumatique). Elle peut être locale ou généralisée. Le maître symptôme étant la douleur, localisée ou diffuse, pouvant engendrer une défense abdominale allant jusqu'à à la contracture,(abdomen en bois !) l'élévation de la température, l'altération de l'état général, etc.. Comme cela a été signalé ci-haut, une péritonite est toujours une complication due à l'atteinte de la paroi d'un organe creux (le tube digestif). Après l'estomac, la vésicule biliaire lithiasique peut si elle n'est pas traitée à temps se compliquer d'une péritonite dite biliaire, de mauvais pronostic. La pancréatite ... peut aussi être à l'origine d'une PÉRITONITE, localisée ou généralisée. l'hydatidose hépatique avec dissémination du contenu kystique du foie, mais aussi L'APPENDICITE et les maladies inflammatoires du côlon telles que la TCH et la maladie de Crohn (voir chapitres correspondants). Le diagnostic de péritonite est souvent révélé par le tableau clinique caractéristique, les examens biologiques ainsi que les différents examens d'imagerie peuvent en cas de doute confirmer le DIAGNOSTIC. Dans les cas extrêmes le recours à la chirurgie peut constituer la.meilleure issue pour le malade, il lui apportera soulagement et confirme/infirme le diagnostic présumé.
HÉMORRAGIES DIGESTIVES Remarque
préliminaire : le cours se rapporte aux différents cours que j'ai dispensé depuis le début et jusqu'à maintenant et tient donc compte de ce qui a été enseigné càd depuis l'oesophage et jusqu'à l'anus. C'est donc un résumé de tout ça ! Définition : Émission de sang en quantités +/- importantes d'un/dans un organe creux du tube digestif pouvant commencer déjà à la cavité buccale (gencives) .. à l'anus (hémorroïdes, fissures anales, cancers). Cette émission de sang rouge ou noir se manifeste selon son origine sous-forme de Hématémèse, de méléna ..rectorragie. De toutes petites quantités de sang pouvent provenir de la cavité buccale. Au niveau de l'oesophage aussi bien les cancers (tiers sup ou tiers inférieur) peuvent en être la cause que aussi et surtout les varices oesophagiennes, des complications d'une éventuelle cirrhose hépatique, sont aussi à prendre en considération, elles peuvent être très abondantes et donc graves mettant en jeu le pronostic vital. Les hémorragies provenant de l'estomac ou du duodénum ont généralement comme cause un ulcère ou/et un cancer (pas pour le duodénum). Noter que dans l'estomac le sang se mêle à l'acide et devient de couleur noirâtre (méléna, à sa sortie avec les selles). Au niveau des intestins l'hémorragie peut avoir plusieurs causes dont les plus importantes sont à rechercher chez les malades atteints de RCH, M. de CROHN, diverticule de Meckel, cancers etc. Les hémorroïdes ainsi que les fissures anales sont aussi d'autres causes/origines d'hémorragies digestives dites basses et qu'ils convient de les rechercher aussi bien par l'interrogatoire que par un examen clinique minutieux et un TR. NB que la hernie hiatale HI peut aussi constituer une source de petites émissions (spoliations) sanguines dont le retentissement ne se voit qu'avec le long terme (anémie ferriprive compensée, NFS !). L'hémorragie digestive reste une cause de morbidité et de mortalité non négligeables qu'il convient donc de rechercher minutieusement aussi bien par l'interrogatoire du P, que par les différents examens cliniques et explorations biologiques et sutout D'IMAGERIE (ENDOSCOPIES) servant à la fois de les diagnostiquer, les localiser, d'en apprécier l'ampleur..que de les prendre en charge et les traiter. NB la surveillance clinique de P atteints de pathologies digestive diverses est de nature à les reconnaître à temps et anticiper d'éventuels revers/débordements pouvant être fatales. Dans ce contexte une surveillance régulière aussi bien de la TA que du POULS (FC) est de nature à anticiper ces états de lieu et reconnaître à temps une telle complication. Le rapport TA/FC (TA en mmHg) est en principe toujours > à 1, une éventuelle tendance vers le 1 ou encore < à 1 peut signifier/annoncer un état de choc (d'origine hémorragique !!!) FAITES-EN DONC USAGE À TOUS LES COUPS
INTERVENTION INFIRMIÈRE auprès d'un P
atteint D'HÉPATITE VIRALE 1 Remarque préliminaire : A titre de rappel, le cours en rapport avec l'HV n'est pas dans le programme de la pathologie digestive, mais plutôt dans le programme infectieux. Toutefois dans le chapitre consacré aux INTERVENTIONS INFIRMIÈRES, on prévoit donc cette tâche infirmière auprès de P présentant une HV 2 Remarque : toute l'attention ici est focalisée sur l'aspect de SANTÉ PUBLIQUE inhérent à cette tâche infirmière et le RISQUE INFECTIEUX qu'encourt aussi bien les P que surtout le PERSONNEL DE SOIN lors du contact avec les patients. Il convient donc à ce titre et dans un SOUCI de PRÉVENTION et de SÉCURITÉ dans l'accomplissement des tâches d'accorder l'intérêt maximum requis à cet aspect d'une grande importance pratique
INTERVENTION INFIRMIÈRE auprès d'un P opéré
de LITHIASE VÉSICULAIRE (LV) Noter que le cours a été fait déjà le mois de février et un rappel a été fait hier le lundi 11.5. par VDO conférence ainsi que l'intervention infirmière s'y rapportant. Donc se référer aussi bien au cours qu'à la vdo pour la révision. ICI Le Résumé du cours INTERVENTION INFIRMIÈRE auprès d'un P opéré de LV Rappelons ici que le P ayant été OPÉRÉ Il existe en fait deux types d'intervention A. type cœlioscopie, donc ne laissant pas de trace et c'est la plus moderne et la plus appliquée de nos jours surtout en privé L'intervention infirmière consiste ici juste à _ surveiller l'opéré durant son (petit) séjour hospitalier en - contrôlant la t°, la TA, la glycémie evtl, etc. - en contrôlant evtl la plaie opératoire et en changeant le pansement - en initiant evtl le traitement qui lui a été prescrit - en perfusant le malade et lui offrant une alimentation adéquate - en le conseillant par rapport à un régime respectant son nouvel état de P cholecystectomisé ! - On préparera sa sortie le plus vite possible B. Operation CLASSIQUE Ici l'intervention infirmière est plus lourde et plus conséquente et elle consiste aussi d'emblée à - surveiller le P en contrôlant ses paramètres physiologiques tels que la t°, la TA, la glycémie evtl. - Initier le traitement prescrit et en perfusant le P - en procédant au changement de pansement et aux soins nécessaires tels que le contrôle de drains, etc. - l'alimentation est démarrée normalement dès le second jour après l'intervention. Un régime adéquat, conforme à son nouvel état de P cholecystectomisé OÙ le concours d'une nutritionniste est très recommandé. - un régime dit "d'épargne" digestif pendant une dizaine de jours sera nécessaire après lequel l'alimentation devient ordinaire et tient compte de la nouvelle situation du Patient. - le P doit être mis sortant après que l'infirmière s'assure de l'évolution favorable de son état de santé. - un RV pour une visite de contrôle où les points de suture seront enlevés est donné Cours les troubles psychologiques du poste partum : les facteurs de risques w nrakzou aala CAT dans chaque cas w aala alcoolisme w toxicomanies wel risque des psychotiques ( médicaments) w l'éducation sanitaire Benesba lel cours 1 mtaa les explorations paracliniques nrakzou aala les courbes de temperatures, les dosages hormonaux, indication du dosage d'endrogènes w la colposcoqie, frottie ( indications et techniques de réalisation w aventage) w benesba lel cours les explorations gynécologiques nrakzou aala : écho de 1ère 2ème et 3ème trimestre, RCF ( indication), les signes de souffrances, doppler( siège), amniocentèse ( indication , contre indication complications) , cordocentèse ( contre indication) et biopsie de trophoblaste ( contre indication ) Zid t2akéd melli baathtou w mais el bé9i les cours elli aandi malheureusement chék elli houma né9sin donc t2akéd ménhom zéda