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Le contrôle de gestion : Cas MAROC Télécom
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
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CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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WEBOGRAPHIE
WWW.GOOGLE.COM
WWW.VOILA.FR
WWW.IAM.MA
WWW.YAHOO.COM
ANNEXES
I- MAROC TELECOM EN BREVE :
Raison sociale : Itissalat al Maghreb
Date de création : 25 Février 1988
Forme juridique : Société Anonyme à conseil de surveillance et à
Directoire
Capital : 8.790.953.400,00 DH
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Ou, de manière complémentaire mais dans une acception plus inspirée par l’esprit
du contrôle de gestion :
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1.1. Définition :
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1.2. Formes
1.2.1. Structures
La structure divisionnelle :
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La structure matricielle :
1.2.2. Organisations :
Une organisation par processus : C’est une organisation permanente dans laquelle
toutes les actions concourent à la réalisation d’un produit ou d’un service interne
(clients internes) ou externe (client externe).
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La simple lecture des annonces du journal le Monde ou des Echos renseigne sur la
place que les entreprises accordent aujourd’hui à la fonction de contrôleur de
gestion. La prise de conscience date d’une quinzaine d’années, les chocs pétroliers
de 73 et 76, ainsi que l’augmentation de l’inflation dans les années qui ont suivi, ont
favorise le développement de cette fonction.
Autrefois réservé aux grandes structures, les seules à pratiquer une gestion
rigoureusement contrôlée, le contrôle de gestion est maintenant présent partout, il
s’est donné un contenu, des tâches, une mission.
*Aider à piloter l’efficacité : gérer les facteurs des de compétitivités par un ensemble
de décisions et d’actions stratégiques.
*Aider à piloter l’efficience : gérer les moyens opérationnels pour atteindre les
objectifs fixes et donc maitriser les facteurs de l’équilibre financier.
• Modéliser
• Organiser la division du travail du management
• Réguler les comportements
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Assurer ces responsabilités exige donc des formations et des qualités personnelles
du contrôleur de gestion.
Ces connaissances théoriques acquises dans les universités ou dans les grandes
écoles de gestion doivent être complétées par des expériences professionnelles
sous formes de stages dans des entreprises ou bien des cabinets, s’initier donc au
contrôle de gestion par l’intérieur, analyse puis diagnostic, il peut devenir en suite
assistant de contrôleur ce qui lui permet d’affiner le métier et donc de situer son
profil. Le contrôleur de gestion est constamment en situation de formation car les
techniques qu’il utilise en évolution rapide et continue, de même la turbulence et la
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S’il s’agit de diagnostic, de conseil, les qualités humaines prédominent dans ce sens
on cherche un homme de dialogue, capable de mener des discussions et de le faire
aboutir par sa puissance de conviction, par son autorité morale.
D’après les résultats d’une enquête menée par E. Chiapello. Sur le métier du
contrôleur de gestion, la direction générale et opérationnelle s’accorde à juger les
qualités humaines du contrôleur comme primordiales. Quels sont donc les rôles, les
principales missions assignées au contrôleur de gestion ?
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Cette activité de conseil auprès des opérationnels l’invite à concevoir des indicateurs
non financiers plus pertinents tels que des indicateurs de qualités des indicateurs
commerciaux de sécurité de satisfaction de clientèle.
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Le contrôleur concepteur :
Le contrôleur assure la conception du réseau budgétaire (répartition des
responsabilités et des objectifs avec définition d’un budget pour chaque responsable,
forme et contenu de chaque budget). Il définit les formulaires à remplir, la procédure
de circulation des informations et le calendrier de la navette budgétaire il rédige le
manuel des procédures.
Le contrôleur animateur :
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Le contrôleur vérificateur :
Le contrôleur de gestion vérifie :
-Que les responsables respectent les procédures prévus (codage des informations,
délais de transmission des informations)
-Que les responsables respectent les instructions qui leur avaient été communiqués
lors de la première étape de la procédure budgétaire.
-Que les projets de budgets sont cohérents entre eux et avec plan opérationnel
-Que les hypothèses et les objectifs sont réalistes.
Le contrôleur informateur :
Dans le cadre de cette mission, le contrôleur de gestion, doit être en mesure de
collecter, analyser, stocker et mettre à disposition des différents responsables de
l’entreprise, l’information nécessaire au bon moment et au bon endroit.
Ainsi il doit être en mesure de définir l’information dont la valeur dépend des
paramètres suivants pondérés différemment selon les besoins de l’utilisateur et les
spécialistes du contrôle :
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Mais la contraste entre la définition de fonction des deux types de contrôleurs montre
qu’en général le contrôleur central a un travail orienté vers la conception et le
fonctionnement du système de contrôle de gestion, cependant c’est le contrôleur de
gestion central qui est responsable de l’évolution du système de son adaptation aux
besoins de l’entreprise et de son rapport coût-performance. Par contre le contrôleur
de division doit adapter le système de l’entreprise. Sa préoccupation majeure est
cependant, d’aider le directeur de division à maitriser sa gestion et atteindre son
objectif.
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Traditionnellement, le contrôle de gestion est abordé sur des bases, qui rattachent à
un cadre de conception général et « englobant » : comptabilité Analytique, ce cadre
découle de l’idée selon laquelle la conception du système de contrôle de gestion est
à la fois un problème de conception de système d’information : cela lui confère une
orientation volontariste, générale et synthétique.
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• La productivité de l’entreprise
• Sa compétitivité sur le marché
• Sa rentabilité
• Son chiffre d’affaires…, etc.
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Cet axe peut être « tous azimuts » dans la mesure où le management est très
décentralisé, et le pouvoir de décision est partagé entre plusieurs décideurs.
Agissant sur ces trois axes, la comptabilité analytique, vise la maitrise du facteur temps
et ses effets sur la vie de l’entreprise. Préoccupation qui se manifeste au niveau de tous
les objectifs préalablement cités.
• En tant qu’outil de calcul des coûts et prix de revient, c’est le passé de l’entreprise
qui est pris en considération.
• En tant qu’outil de contrôle de gestion, c’est le présent de l’entreprise qui
l’emporte.
• En tant qu’outil d’aide à la prise de décision
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• Organisation :
En revanche, le calcul des coûts selon les différentes phases doit s’adapter à
l’organisation de l’entreprise et à son activité.
*Mise en place :
Une fois mise en place, on constate aisément que la comptabilité analytique est
résolument orientée vers le contrôle interne de l’entreprise.
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Ce Schéma permet de comprendre la notion de coût de revient qui est la somme des
éléments de charges qui pour produit ou un service déterminé, correspond au stade
final.
Ainsi les charges prises en considération dans le calcul des coûts sont appelées charges
incorporables. Elles sont de deux types.
* Charges directes : Sont celles qu’il est possible d’affecter à un produit déterminé sont
calcul intermédiaire, c’est ce qu’on appelle l’affectation des charges directes
* Charges indirectes : sont celles qui concernent simultanément plusieurs objets de coût.
Il n’est pas possible de les affecter à un coût particulier leur ventilation entre ces coûts
nécessite des calcules intermédiaires.
Affectation
Figure 12 : Le processus d’analyse des charges
C’est une méthode classique, Elle est facile à mettre en œuvre et permet de déterminer le coût
moyen unitaire pondéré (CMUP) nécessaire à la valorisation des stocks. Toute fois la
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méthode employée de répartition des charges indirectes peut aboutir à des effets de
subventionnements masquant des différences de profitabilités entre produits :
Elle consiste à répartir les charges indirectes (la partition des charges directes ne présentant
pas de difficultés) dans des centres de répartition selon des clefs de répartition. Ces clefs qui
sont en fait des rapports, sont fixés plus ou moins arbitrairement par le contrôleur de gestion.
il n’éxiste en effet pas de clefs pouvant être utilisées dans tous les cas une clef fréquemment
utilisée pour répartir les charges indirectes des ateliers de production est l’heure de main
d’œuvre directe (HMOD). la fixation de ces clefs est le principal reproche fait à la méthode .
En effet elle suppose que les charges indirectes sont réparties de manière linéaire selon les
produits ce qui n’est pas le cas lors que les produits sont hétérogènes. Cette impression dans la
méthode conduit à imputer plus de charges indirectes sur un produit et donc à alourdir son
coût au profit d’un produit, selon le principe des vases communicants.
Elle consiste à imputer à chaque produit les charges variables correspondantes. On peut ainsi
déterminer une marge sur coût variable par produit, cette marge reflète la participation de
chaque produit à la couverture des charges fixes, évitant ainsi les effets de subventionnement
observés lors de la mise en place de la méthode des coûts complets. La méthode du direct
costing évolué (coûts spécifiques) est une variable du direct costing rattachant à chaque
produit des charges fixes spécifiques
Les coûts standards sont des coût étalonnés avant valeur de normes aux quelles sont comparés
les coût réels. La méthode s’est développée notamment dans les entreprises qui travaillent sur
commandes spécifiques et établissent des devis on observe le processus d’extension suivant :
1-emploi limité aux éléments primaires du coût qui sont les matières et la main d’œuvre
1- Extension à la prédétermination des charges complémentaires de fabrication dans des
centres de responsabilités.
2- extension au calcul prévisionnel des charges de distribution, des charges administratives et
des chages financières.
Les écarts constatés entre coûts réels et coûts standards sont analysés en : – Ecarts de quantité
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De telles critiques ont montré que la comptabilité analytique n’est pas a même de constituer
l’instrument le plus performant pour la pratique d’un contrôle de gestion actif.
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-Les échanges de vu qui doivent intervenir entre les chefs d’entreprise de la même branche et
leur organisation syndicale.
*Budget de production :
Les prévisions de procuction sont faites en fonction des prévisions de ventes et compte tenu
de l’etat des stocks de produits finis. Il importe de faire les calculs de manière à eviter
l’occumulation de stocks excessifs. A partir des prévisions globales de production on établit le
planning des ateliers en s’efforçant d’équilibrer leur charges de telle sorte qu’il n’existe pas de
goulots d’etranglement susceptibles de ralentir le flux des sorties, ce point est particulièrement
important, les ateliers sont interdependants, il faut éviter qu’un atelier travaillant à 100% de sa
capacité normale n’alimente l’atelier suivant qu’à concurrnce de 60 % par exemple de sa
capacité.
Le calcul de l’equilibrage rationnel des charges de travail conduira peut être à reviser les
hypothèses de prévisons de ventes on tiendra compte de l’incidence des charges fixes sur le
coût unitaire de production
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*Budget d’approvisionnements :
Il est fait bien entendu, en même temps que le budget de production après avoir chiffré le flux
des quantités de matières utiles pour alimenter le flux de production il faudra prévoir la
répartition des commandes dans le temps, de manières à ne pas entamer dangereusement le
stock de sécurité tout en évitant des gonflements qui entament la rentabilité des capitaux.
*Budget d’administration :
C’est pour ce budget que les évolutions sont plus délicates car l’activité des services
administratifs ne se mesure pas quantitativement comme celle des ateliers de production.
Les entreprises très organisées peuvent pousser assez loin l’analyse des tâches administratives
des postes de secrétariat pour affecter des frais administratifs budgétés aux sections
utilisatrices.
*Budget d’equipement :
Ce budget est evidement établi sur une periode plus longue que celle qui sert de base au
budget d’exploitation et tient compte de l’evolution prévisionnelle des ventes à long terme.
De ce fait, il comporte une grande part d’aléas. Il est particulierement incertain en cas de
variation de la conjoncture ou de changements dans la politique du crédit.
La nécessité de faire des prévisions sur la durée de vie des produits explique que le chef
d’entreprrise doit faire appel à une documentation professionnelle soigneusement tenu à jour.
*Budgets de trésorerie.
Toute entreprise sait bien qu’elle doit faire des prévisions de tresorerie pour assurer
convenablement ses échéances, mais ces prévisions ne sont pas pour autant systématiquement
organisées. La bonne régle consiste à établir le budget de tresorerie en transposant dans le
temps :
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Pour réaliser les objectifs de son budget général, une organisation doit coordonner les efforts
de tout son personnel, du sommet jusqu’à la base ce ci suppose une attribution de
responsabilités aux cadres qui sont comptables de leurs actes quand ils planifient et dirigent
les ressouces humaines et matéreilles. Les budgets n’existent pas pour eux –même. Ils sont
destinés à aider les responsables a réaliser leurs objectifs propres et, par voie de conséquence
à contribuer à la réalisation des objecifs de l’organisation.
Chaque manager, quelque soit son niveau hièrarchique est responsable d’un centre de
responsabilité. un centre de responsabilité est une partie, fraction ou subdivision d’une
organsiation dont le manager est responsable d’un ensemble déterminé d’activités, plus la
position hierarchique est élevée , plus le centre de responsabilité est étendu et, sauf
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exceptions, plus nombreux sont les subordonnés qui rendent compte la comptabilité de
gestion mesure les prévisions ( par les budgets ) et les actes par les resultats réels ) de chaque
centre de responsabilité , on distingue quatre catégories de centre de résponsabilité :
1- Centre de coût, le chef est comptable des coûts
2- Centre de chiffre d’affaires, le chef est comptable du chiffre d’affaires.
3- Centre de profit, le chef est comptable du chiffre d’affaires et des coûts
4- Centre d’investissement, le chef est comptable des investissements, du chiffre d’affaires et
des coûts.
Le contrôle budgétaire est une procédure qui compare a posterriori les réalisations avec les
prévisions du budget d’un centre de responsabilité, cette procédure :
-dégage des écarts entre les montants realisés et les montants budgétés.
-comporte une phase d’indentification des causes d’écarts.
-est la base d’actions correctives
-est mise en œuvre au niveau de chaque centre de responsabilité
Les plans et budgets sont parmi les outils les plus utilisés pour planifier et maitriser la gestion
des organisations. La méthode budgétaire rend davantage de services quand elle est intégrée à
la stratégie de l’arganisation. La stratégie d’une organisation peut être définie comme
l’adaptation du potentiel de cette derniere aux apportunités du marché en vue de la réalisation
de ses objectifs généreaux.
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Désignons par :
R ………….. Le montant réalisé (ou réel)
P ……………Le montant préetabli (c’est-à-dire Budgétaire)
E…………….. L’ecart (positif ou négatif).
E= R -P
Le calcul des écarts nécessite une coincidence entre le plan budgétaire (liste des budgets et
leurs éléments) et le plan de compte de la comptabilité analytique.
La périodicité du calcul des écarts doit être assez courte afin d’entreprendre rapidement les
actions correctives eventuelles. En pratique, les écarts sont calculés mensuellement.
a-Sélection des écarts :
Les écarts calculés pour l’ensemble des budgets d’une entreprise peuvent être fort nombreaux.
Dans chaque centre de responsabilité il y a autant d’ecarts, ou presque, qu’il y a de références
de produits et de poste de charges.
Il est nécessaire de sélectionner cette information :
-en ne communiquant à chaque responsable que l’information qui le concerne.
-en ne communiquant que l’information significative, c’est-à-dire les écarts, dans la valeur
absolue, rapportée au montant budgété, exede un pourcentage minimal (on qualifiée de
contrôle par exception l’application de ce second critères de selection).
b-Exploitation des écarts :
*Transmission et analyse de l’information :
* Les responsables des centres de responsabilité prennent d’abord connaissance des écarts qui
les concernent. L’inforamtion est habituellement produite par le système d’information de
l’entreprise. Elle est, soit communiquée aux responsables sous forme d’etats imprimés soit
directement disponible sur le terminal individuel du responsable.
Le responsable fait une première analyse des causes d’écarts puis il transmet à sa hierarchie et
/ ou au contrôleur de gestion un rapport de contrôle sur les écarts de son centre de
responsabilité et sur leurs causes.
L’envoi de ce rapport est suivi de demandes d’exploitation et de directives qui peuvent être
transmises par écrit ou discutées au cours de ruénion de suivi budgétaires, ces réunions
périodiques sont normalement animées par le contrôleur de gestion.
* Actions correctives :
Révisions des normes : des prévisions budgétaires irréalistes sont parfois à l’origine des
écarts. L’action va consister à réviser les normes techniques de consommation de ressources,
de prix etc…, qui servent de base à l’élaboration des prévisions.
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Contrôle anticipé ou contrôle a posteriori : si des écarts dévaforables sont décelés sur une
operation avant son achévement des mesures sont prises immédiatement pour corriger les
dérives de façon à s’ecarter le moins possible du resultat initialement budgété. C’est ce qu’on
appelle le contrôle anticipé.
Si les écarts ne sont connus qu’après l’achévement de l’opération, des mesures sont prises
pour agir sur les réalisations ultérieures, soit en confortant les causes des écarts favorables,
soit en rémédiant aux causes des écarts défavorables c’est ce qu’on appelle le contrôle a
posteriori.
La comptatbilité analytique ou la gestion budgétaire constituent des instruments pour le
contrôle de gestion. La vérification et la maîtrise de l’administration d’une organisation
impliquent également de disposer d’informations quantitatives de références et de normes
internes qu’externes, c’est-à-dire d’un système d’information d’aide à la décision intégrant
par exemple, outre des modèles de représentation, des modèles d’optimisation et de
simulation.
Les composantes d’un système de contrôle de gestion peuvent être représentè en quatre
ensembles en interaction :
Le découpage selon les niveaux de régulation à un caractère moins contignent ; il est fondé
sur la distinction entre « les opérations » (niveau tactique) et d’autre part « l’organisation des
opérations » (niveau stratégique), destiné à mettre en evidence la distinction entre les
décisions et les actions effectives.
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*Ils sont hiérarchisés : dans les anticipations stratégiques à transaction, figurent toutes les
phases de processus qui de l’idée conduit à sa réalisation effective ;
*ils impliquent un mécanisme de coordination permettant de relier convenablement les
fonctions et les niveaux (les buggets peuvent jouer un rôle).
Le découpage retenu permet aussi de percevoir les évolutions des besoins de contrôle si la
maîtrise des coûts de production reste une des bases de compétitivité, celles des couts
indirects tendent à devenir primordiale. Dans cette perspective, des outils mieux adaptés sont
à implanter ou à developper (analyse de la valeur, cercles de qualité).
Mémoriser des fichiers, les données necessaires au contrôle portent à la fois sur la préparation
des actions (données prévisionnelles) et représentation et la mesure des faits réels (données
d’observation).
Si les faits sont les mêmes, les données sont différenciées en fonction des diveres demandes
d’inforamtion ; données spécifiques à chaque fonction, données communes à toute
l’entreprise parmi ces dernières, les données comptables occupent une place priviligiée. En
effet malgré ses imperfections, l’information quatitative, par ses possibilités d’agrégation,
permet la mesure globale des performances
Elles contiennent les procédures qui permetteront d’effectuer des traitements sur les données
afin de fournir les informations requises pour chaque domaine de contrôle, ces modèles, et ces
outils sont nombreux, divers et évolutifs, on peut distinguer 2 catégories :
*L’une formée des modéles communs à toute l’organisation : modèles comptables, modèles
globaux de simulation par exemple.
*L’autre formée des modèles d’utilisation spécifique, modèles de prèvision d’analyse de
rentabilité, de gestion de projet, pour n’en citer que quelques uns.
Ces 2 ensembles de modèles comme les 2 ensembles de données, les uns généraux, les autres
spécifiques, montrent qu’un système d’information bien adapté au contrôle de gestion doit
être à la fois global et local afin de concilier centralisation et décentralisation.
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La connaissance de cette base de modèles et d’outiles est particulièrement importante dans les
activités du contrôleurs de gestion : le rôle des modèles est en effet, de fournir, pour les
différente modèle d’exercice du contrôle grâce à un traitement convenable des données, des
inforamtions d’aide à la decision et à l’evaluation des résultats.
Les règles de fonctionnement ont été placées au dessus des autres ensembles car elles jouent
un rôle déterminant dans la structuration du système, elles définissent, en effet, les principes
et les modalités d’exercice du contrôle de gestion.
Décider du système de contrôle est une activité stratégique, et il faut insister sur
l’interdependance entre la stratégie, les modes de fonctionnement de l’organisation et les
méthodes du contrôle.
La direction générale définit les principes d’ensemble avec les quels seront batis les systèmes
de contrôle , la determination des centres de responsabilité ( espace de contrôle ) est
largement dépendante du metier, de la stratégie , de la structure et au style de direction adopté
dans l’entreprise, il en est de même pour le choix de certains outils (prix de cession interne,
BBZ) et pour la determination des critères pertinents de mesures de la qualité totale , qui
figurent dans les tableaux de bord, pour ce faire , le système de contrôle de gestion contribue à
conseiller rigueur des procédures automatisées , souplesse et initiative pour les travaux non
programmables .
La structure globale qui vient d’être présentées est « sans doute » trop schématique, elle
permet toute fois de situer convenablement les différentes composantes d’un système de
contrôle de gestion et d’en comprendre les interactions ainsi, selon la taille des entreprises et
leurs statut juridique, la comparaison du système sera diffèrente, le processus d’analyse
obeissera aux même contignences.
Tout haut responsable a besoin, pour contrôler sa gestion d’un tableau de bord ce dernier sera,
par conséquent, la grille ou apparaiteront les écarts sur prévision et où l’on pourra pointer les
défaillances de certains organes de l’entrerpise. Les tableaux de bord sont centrés sur les
facteurs clés de succée de l’entreprise et ils ne comprennent qu’un petit nombre d’indicateurs
qui sont non seulement financiers mais aussi physique voire qualitatif.
Le tabeau de bord est un ensemble d’indicateurs peu nombreux conçus pour permettre aux
gestionnaires de prendre connaissance de l’etat et de l’evolution des systèmes qu’ils pilotent
et d’identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon cohérent avec la nature de
leurs donctions.
Le tableau de bord :
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S’il n’existe pas, par définition de tableau de bord, certaines règles quant à sa structure et la
qualité des informations qu’il contient s’applique à l’ensemble des tableaux de bord.
Les problèmes posés par la structure du tableau de bord concernent ; l’origine des
informations, la présentation materielle et la periodicité.
*Origine des informations : les informations peuvent être :
-des informations internes fournis par les services comptabilité générale et comptabilité
analytique et les services commerciaux et techniques
-Les informations externes fournies par l’INSEE, la BDF, syndicats professionnels Etudes de
marché ect… .
Il importe de s’assurer aussi des critères de qualité de l’inforamtion que nous venons de voir.
*La présentation on materielle : il concerne la forme du T.B
Le Tableau de bord doit offrir une structure claire et signifiante, cette structure doit permettre
une presentantion frappante des informations et une visualisation facile des points clefs. Le
support approprié peut être:
• Le tableau statistique
• Le graphique (simple, bâtonnetes, tuyaux d’orgue, spirale).
• Le document comptable.
• Un mémo-court
• La périodicité : le tableau de bord doit être établi à une
fréquence Suffisante pour permettre au responsable de réagir à temps, alors l’information doit
être exploitée en fonction de la périodicité des prises de décision.
Il faut démarquer la gestion de la comptabilité (centralisée mensuellement)
Il faut eviter le divorce entre l’information et l’action, souvent, on établit un tabeau de bord
mensuel (informations peu nombreuses), un tableau de bord trimestrielle ou 4 fois par mois ou
semestriel (informations assez nombreuses et un tableau de bord annuel (informations
nombreuses).
Il faut, en effet, distinguer:
*Les tableau de bord destinés à la hiérarchie superieure, qui doivent couvrir tous les axes de
compétitivité et les secteurs de responsabilité, ceux-ci pour rester cohérents, doivent être à
periodicité commune , généralement le mois .
* les T.B destinès aux opérationnels du terrain, qui doivent s’adapter aux rythmes et spécifités
locale, donc sortir plus vite que la compotabilité et utiliser pour cela des indicateurs
physiques.
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La determination des facteurs clés de succés est une phase essentielle pour la construction
d’un tableau de bord :
On peut définir les facteurs clés de succés comme les atouts sur les quels l’entreprise compte
pour atteindre ses objectifs à long terme en résistant à ces forces ou en les infléchissant à son
avantage.
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L’imprécision du concept FCS est lies au fait que son statut diffère selon les catégories de
secteurs.
-soit de compétence distinctive non partagée par les concurrents et peu accessible oui imitable
qui confèrent à l’entreprise un avantage concurrentiel.
-Soit de performances minimales qui, sans donner à l’entreprise un avantage distinctif lui
permettent de proposer une offre génératrice de résultats conformes à ses objectifs et dont
l’insuffisance compomettrait la position de l’entreprise face à ses concurrents pourrait
conduire à son elimination.
La notion de FCS permet de determiner les orientations majeures du contrôle de gestion ,la
référence aux FCS permet de ne pas faire d’erreurs, elle est point de repère important pour
limiter les risques de divorce entre le contrôle et la stratégie.
Le tableau de bord est une grappe d’indicateurs permettant de mesurer la performance d’une
organisation. Alors qu’est ce qu’un indicateur, quels sont les differentes types d’indicateurs ?
Comment choisir un bon indicateur ?
Telles sont les questions aux quelles on essayera de répondre en présente partie.
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-Les indicateurs de résultat : pour une action donnée, il mesurent, comme leur nom l’indique,
le résultat final de l’action (une mesure a posterion un constat) c’est un outil pour formaliser
et contrôler les objectifs.
-Les indicateurs de suivi : ils doivent révéler les évolutions tendancielles dans les processus et
fournir aux capacité d’anticipation ou de réaction à temps : il se propose comme un outil
d’ajustement et de correction des actions avant que le résultat soit atteint.
*indicateurs de pilotage et indicateurs de reporting
Cette distinction est faite selon la positionnement des indicateurs par rapport à en structure de
pouvoir et de responsabilité.
-Les indicateurs de reporting : souvent à informer le niveau hierarchique superieur sur la
performance réalisée et le degré d’atteite des objectifs, il ne servent pas nécessairement de
manière directe au pilotage du niveau qui rend ainsi compte : il s’agit toujours d’un indicateur
de résultat donc d’un constat a posteriori.
-Les indicateurs de pilotage : ils doivent guider une action en cours et n’ont pas
necessairement vocation à remonter aux niveaux hièrarchique superieurs pour permettre un
contrôle à posteriori, les indicateurs de pilotage sont liés, soit suivi d’action en cours, soit à
des points sur les quels le responsable veut maintenir un état de vigilance en contrôlant
régulièrement les résultats atteints, il peut s’agir suivant les cas d’un indicateur de suivi ou
d’un indicateur de résultat.
a-L’approche système.
Influencé de l’exterieure par la réalisation d’autres activités de l’entreprise (les activité
liberales) et pour l’environnement, l’activité conçue comme un système qui a pour objectif de
réaliser une mission (d’obtension un résultat) en utilisant des moyens et des ressources. Pour
ce faire, cette approche suggère de placer des indicateurs dans différents niveaux de système.
b-La méthode des cartes cognitives.
Trouvant son origine dans le modèle de «construits personnels » de G.A kelly la carte
cognitive est une représentation graphique des croyances et des connaissances d’une personne
interrogère elle fait habituellement ressortir quatres connaissances d’une interrogèe, elle fait
habituellement ressortir quatres composantes :
- Les système d’objectif, les idées qui expriment l’orientation ou le desir.
-Les axes stratégiques ou facteurs clés, ce sont les idées contrôles
-Les actions possibles : ce sont les idées qui contribuent à la réalisation des facteurs clès.
-Les chaînes d’argumentation : de sont les enchaînements d’idées qui ménent aux facteurs
clès (qui forme le support de l’axe stratégique).
Pour ce faire, la construction de la carte cognitive suit une méthodologie en 3 momentes:
-La determination du sujet de TB: S’informer sur la nature de l’activité et les differentes
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responsablités.
-La construction de la carte cognitive: cette 2ème étape mêle 2 types de periodes :
*des phases d’interview
*des phases de structuration de la carte.
-La determination des indicateurs à retenir : cette phase revient à réexaminer un à un les
facteur clès de succées et à choisir à la lumiere des argumentation les indicateurs qui pourront
le mieux les mesurer.
1.1. Définition :
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détail et dés son origine tous les postes du budget dont il a la responsabilité et qu’il
donne la preuve de la nécessité d’effectuer une dépense » .
La budgétisation à base (zéro base budgéting) est une technique mise au point dans
les années soixante par Peter Pyhrr, contrôleur de gestion chez texas instrument et
utilisée pour la 1er fois par cette Entreprise à partir de 1969. Depuis le BBZ à été
utilisé par de nombreuses entreprise et des administrations (en 1971, Jimmy carter
l’utilisé pour l’etat de géorgie)
1.2. objectif du BBZ
– La réduction des frais généraux : c’est l’objectif le plus couramment poursuivi par
les utilisateurs. Souvent, ils ne sont prêt à se lancer dans une procédure assez
(mobilisation de beaucoup de personnes pendant plusieurs mois, consultants
extérieurs …) que s’il en résulte de substantielles économies.
-c’est un ensemble d’action ayant une finalité unique, commune et relevant d’un
responsable unique.
-c’est un ensemble de moyens réductibles à un budget
-Avec les façons actuelles d’affectuer cette action (utilisation des moyens).
Pratiquement un centre de décision correspond d’un centre de frais ou à une
subdivision d’un service. Il comprend de 5 à 10 personnes environ.
Cette étape initiale est très importante car elle oriente les analyses ultérieures et les
options qui seront étudiées.
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d) le classement des options : à chaque niveau hierarchique les options sont
classés par ordre de priorité décroissantes, Ainsi pour un centre des décisions
d’option de niveau 2 ne peut venir qu’après l’option de niveau 1.
Mais l’option de niveau 3 d’un centre vital pour l’entreprise peut être classée que l’on
remontre d’un niveau dans la hiérarchie, le responsable aura une double tâche :
-consolider les propositions du niveau inferieur.
-eventuellement remettre en cause le classement du niveau inferieur en fonction de
ses priorités. Bien sûr ce processus n’est pas linéaire mais itératif et s’accomplit
grâce d’un dialogue entre les responsables des differentes niveaux.
La mise en œuvre du BBZ peut s’averer délicate et assez lourde dans la mesure où
elle suppose de définir précisement l’ensemble des activités d’un service et de
déterminer les facteurs explicatifs de la dépense associés aux variables de l’activité.
Les difficultés essentielle reside dans l’imputation des charges fixes, non directement
proportionnelles avec les variations d’activités dont il faudra tenir compte dans
l’analyse.
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L’ABM (c-à-d la gestion par les activités) s’intersse à la manière dont les activités et
les processus augmentent, tant la valeur reçue par les clients que les profits gagnès
en fournissant cette valeur
2.1. De l’ABC à l’ABM
-la méthode ABC (Activity Based Costing) est centreé sur le coût des groupes
d’activité
-L’imputation aux produits des coût d’activité, par l’intermédiaire des inducteurs.
L’objet des processus est de produire les biens et services qui donnent satisfactions
aux clients, les processus créent de la valeur pour les clients, la valeur étant ici
définie comme le prix que les clients sont disposés à payer pour acquérir les biens et
services produits.
Mais les activités constitutives des processus ont un coût qui est mesuré par la
méthode ABC. L’action sur les processus et les activités vise à augmenter le rapport
valeur / coût aussi bien par l’intermédiaire de la valeur que par la limitation du coût.
2.3. Outils de L’ABM :
2.3.3. Re-engineering
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1/ Réalisation de la stratégie :
Le balanced scorecard est un outil mis à la disposition des dirigeants.Il leur permet
d’evaluer les performances de l’entreprise, considérée comme un tout. Ce sont les
niveaux supérieurs définissent les indicateurs. Ceux-ci sont ensuite déclinés
mécaniquement aux niveaux inférieurs selon une démarche « top down ». le tableau
traduit ainsi la stratégie des dirigeants en objectifs concrets pour les exécutants.
Les indicateurs transposés aux niveaux inferieurs sont des sous-ensemble des
indicateurs des niveaux supérieurs – Ils montrent la contribution des niveaux inférieur
à la performance de l’entreprise. La relation entre les indicateurs inférieurs devrait
être telle que les executant aient des critères individuels d’action et de décision qui
contribuent à la réalisation des objectifs communs.
Si les objectifs financiers ne sont pas atteints, le tableau permet d’identifier celui des
4 domaines2* où se situe la défaillance.
La mise en place d’un système de contrôle de gestion dans une organisation repose
sur la coéxistance de 3 éléments :
Cette structure est fondée sur un système de régles et de procedures ayant pour
objet de codifier l’action de chaque acteur en vue d’une coordination maximale.
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2- Un état d’esprit :
La volonté commune de réalisation évoquée ci-dessus repose sur l’acceptaion par
tous les acteurs d’objectifs fixés à l’avance. Cette acceptation peut naitre grace à un
etat d’esprit orienté vers la recherche de l’efficacité de l’action commune. Cet état
d’esprit qui n’a guere de raisons d’exister à l’état naturel, est encouragé par les
facteurs suivants :
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On voit enfin que le champ d’investigation du contrôle de gestion s’exerce aux trois
niveaux de décision généralement reconnus:
-decision stratégiques, concernant les choix essentiels de l’entreprise en termes de
réalisations à l’environnement.
-Gestion budgétaire, assurant la coordination de l’ensemble des composantes de
l’entrerprise à court terme, dans le cadre de la (ou des) stratégie(s) préalablement
définie (s). Gestion opérationnelle, on régulation au jour le jour des tâches
élémentaires.
Avec un tel rôle , il serait utiles , voire indisponsable de mener une etude empirique
permettant d’avoir une idée sur la perception du contrôle de gestion , en tant que
concept et ensemble d’outils mises a la disposition du management global du
système entreprise par les responsables des entreprises marocaines .
Ainsi, nous avons été amené à focaliser notre recherche, du point de vue de la
pratique du contrôle de gestion, sur un seul cas représentatif, celui de la
société Maroc telecom. Ce qui fera l’objet de la deuxième partie.
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De ce fait, le contôle de gestion qui a donné preuve d’une grande éfficacité au sein
des entreprises fabriquant des produits tangibles, a aussi pour les activités de
services dont la prodigieuse croissance est parmi les tendances les plus
significatives de notre époque, grâce, bien sûr, à la diversification de la demande et à
la sophistication de l’offre.
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La conception d’un service constitue une bonne ocasion pour donner aux clients un
excellent rapport qualité-prix, les clients doivent être convaincus que l’une ou
plusieurs des caractéristiques offertes par l’entreprise constituent une meilleure
affaire pour eux que ce que la concurrence leur offre , dans ce contexte,
L’expression « une meilleure affaire » s’applique à la valeur globale de l’offre, au prix,
à la situation géographique, etc , plutôt qu’à une caractéristique particulière , la
distinction entre une entreprise et ses concurrents doits être claire pour les clients,
quoique ces derniers n’ont pas nécessairement besoin de connaître les
caractéristiques du processus.
1.2. L’intégration du concept et de la prestation des services :
Le concept, la prestation et le niveau d’un service sont reliés entre eux. Evidemment,
il est beaucoup plus facile et plus efficace de s’assurer que ces trois éléments sont
bien intégrés dès le départ plutôt que de tenter d’en modifier un à une étape
ultérieure.
De plus une bonne garantie constitue un excellent soutien pour un service, en fait,
une garantie est une façon de rendre tangible l’intangible, grâce à un contrat écrit qui
assure le client de sa satisfaction. Une garantie de service inconditionnelle
promettant complète satisfaction s’avère un excellent outil de mise en marché.
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Bien qu’il soit important d’orienter l’entreprise vers la satisfaction des clients, il faut
aussi tenir de son efficacité. La recherche de l’equilibre entre l’éfficacité et l’efficience
est nécessaire et constitue tout un défi. L’echec ou le mauvais rendement d’un
services sont dus à une approche désordonnée qui entraine une mauvaise
conception.
Même après vingt-cinq années d’etudes, les spécialités ne s’entendent pas sur la
définition d’un service. En fait, ils semblent même s’éloigner de plus en plus les uns
des autres. Certains d’entre eux font la distinction entre les installations de services
et de fabrication d’après l’ampleur des relations entre les clients et le système de
production, d’autres prétendent que les services constituent des activités sans but
lucratif, même à l’interieur d’entreprises à but lucratif, comment se fait-il qu’il y ait
autant de désaccords quant à une définition ? La réponse à cette question peut être
expliqué par la compléxité des services. Le secteur tertiaire est extrêmement vaste.
Non seulement les services individuels sont-ils hétérogènes à cause de leurs
caractéristiques multiples et non seulement les besoins des clients sont-ils à la fois
différents et changeants, mais la nature même du secteur tertiaire est hétérogène .
En dépit de cette difficulté, J M juran déféfinit le service comme étant : « le travail
éffectué pour une tierce personne »
Ainsi, le déstinataire du service peut être un individu, ou une entreprise ou bien les
deux à la fois.
Tandis que, Jflipo le définit comme :
« La réalisation, l’acte, le processus par opposition aux produits qui sont des biens
matériels. Donc touchables »
En outre le service peut se présenter sous la forme d’activités, de bénéfices ou de
satisfaction offerte au moment de la vente ou en relation avec la vente de biens.
De plus, un service se caractérise par son interface qui constitue le lien d’interaction
entre un usager et un système de production.
Dans cette interface l’usage est physiquement présent ainsi que la production et la
consommation du service sont simultannées.
Guidé par ce constat, et pour mieux saisir la notion de service dans sa diversité nous
retenons la définition de C.Lovelock Ainsi pour cet auteur le service est :
« L’expérience temporelle vécue par le client lors de l’interaction de celui ci avec le
personnel de l’entreprise ou un support matériel et technique » .
C’est clair, lovelock insiste sur l’inexistence du service sans une dimension
relationnelle et temporelle entre le prestataire et le client.
De ce fait, cette expérience peut aboutir à un résultat heureux ou malheureux selon
l’attitude du personnel au cours de la prestation et selon la disposition du support
physique.
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En fin, nous pouvons dire que le grand nombre de définitions attribuées à la notion
de service témoingne de la difficulté de cerner cette notion selon ses
caractéristiques.
3. Les caractéristiques d’un service :
Un élément intangible ne peut être ni touché ni tel bien compris, quoiqu’ils puissent
être perçue par un autre sens ou grâce à des images mentales. Puisque les services
sont intangibles, il peut être impossible de les stocker.
Flipot a identifié les principaux facteurs intangibles qui présente sur la perception du
service qu’à le client. Les clients comparent leur perception de leurs besoins. Ils
choisissent habituellement les fournisseurs qui semblent leur fournir le meilleur
rapport entre les deux. Tout client a un fournisseur par le service, le personnel des
ventes , les concurrents, la clientèle , la situation géographique, les opérations, etc.,
Tous ces facteurs, qui comprennent pour la plupart une portion importante
d’intangibilité, permettent au client de se faire une idée générale qu’il peut être
impossible d’analyser systématiquement .
Ainsi, cette intangibilité de services implique et aboutit à plusieurs conséquences à
savoir :
-Difficulté de tester un service avant sa commercialisation
-Difficulté de fixer des standards de production précis relatifs à un niveau de qualité
homogène.
-Difficulté de cerner la perception des clients vis-à-vis les services et leurs critères
d’évaluation de la qualité.
-L’augmentation du coût de la non qualité.
De ce fait, l’instauration d’un système de contrôle de gestion au sein de toutes
entreprises de services doit s’assigner l’objectif d’orienter les actions et les
comportements du personnel en contact avec la clientèle vers le but de minimiser les
conséquences coûteuses de ces entraves.
3.2. L’hétérogénité des services :
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A cause de leur intangibilité, il est difficile sinon impossible de stocker des services.
D’une certaine façon, l’on peut dire qu’un service est plutôt éphémère. Cela
n’implique pas qu’il n’y a aucun stock dans les entreprises de services ; il est parfois
possible de stocker la capacité de fournir le service, le personnel excédentaire dans
une unité d’urgence représente une capacité stockée. Une telle approche permet aux
gestionnaires une plus grande flexibilité qui peut se refléter entre autres sur la
politique des prix.
3.4. La participation du client dans le processus de production :
Le client est parfois coproducteur du service, cette participation est une opportunité
importante d’amélioration de la productivité: il travaille sans rémunération a priori.
Le niveau de qualité de la prestation dépend souvent de l’implication du client dans
la réalisation .plus la prestation est immatérielle, plus sa capacité à se faire
comprendre du prestataire est déterminante dans l’obtention du résultat.
En fin, les caractéristiques principales de services ainsi exposées, donnent la preuve
que les entreprises, donnent la preuve que les entreprises de services exigent un
mode de gestion particulier dont le contrôle est spécifique.
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« La non-qualité tue » est le titre très évocateur choisit par Jacques Horontz pour un
article paru dans Horvard- l’expansion*, dans lequel il conclut, « la qualité offerte est
le seul garant de la service à long terme de l’entreprise de service ».
Ainsi, il est significatif de présenter quelques définitions reflétant les différentes
acceptions de la qualité de services dans les organisations,
En ce sens, collet, Lansier, Oliver, définissent la qualité de services comme : « la
conformité au besoin réel du client, ni plus, ni moins au plus juste prix» .
Tandis que , LANGOIS et Tocquer, indiquent qu’il faut s’appuyer, pour mieux évaluer
la qualité de service, sur dix aspects non isoles constituant les dimensions de la
qualité à savoir :
La tangibilité, la rapidité, la fiabilité, la compétence , la courtoise, la crédibilité, la
sécurité , l’accessibilité, la communication et la connaissance du consommateur .
En revanche, offrir un service de qualité ne signifie pas à toutes les attentes de tous
les clients , mais pas contre, il serait profitable de mener une gestion de la qualité qui
consiste à éviter toute « sous qualité » et aussi tout « sur-qualité » par rapport au
positionnement stratégique de l’entreprise.
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Ainsi, la recherche de la qualité touche tous les aspects de l’autre prise de services,
depuis la qualité du système d’organisation interne non visible à la clientèle jusqu’à
celle de la prestation de services. En d’autre terme, elle touche toutes les
composantes du système de servuction déjà défini.
3. Les modalités du contrôle :
Lorsque l’activité est une production non stabilisée, il devient difficile de trouver les
sous-ensembles homogènes par rapport à la consommation de charges dont les
coûts seraient associés à une cause principale. Les prestations fournies sont
différentes à chaque fois et leur coût est par nature relié à plusieurs causes.
En effet, lorsque la production est différenciée, pour éviter d’ouvrir un trop grand
nombre de centres d’analyse, l’une des solutions consiste à calculer d’abord le coût
d’unité d’ouvre moyen du centre réalisant les produits différenciés, puis de traduire la
variété par un coefficient d’équivalence de ce coût moyen.
Une solution consiste à cerner l’ensemble des causes de consommation de
ressources à l’aide d’une analyse économique , celles-ci sont ensuite traduites en
indicateurs permettant de maîtriser les coûts, et ces indicateurs sont suivis dans des
tableaux de bord . Tous les deux à trois ans , l’analyse est refaite pour vérifier que
les facteurs sous contrôle restent pertinents .
3.2. Le contrôle des réalisations :
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Jusqu’à une date relativement récente, IAM suivait ses dépenses en gérant une enveloppe
financiere annuelle, allouée à chaque entité et dans laquelle celle-ci pouvait puiser jusqu’à ce
qu’elle soit vide or, désormais, les dépenses sont suivies mensuellement, dans le cadre d’un
budget établi en fin d’année (le mois de décembre) pour l’année suivante, d’actualisation de
ce budget et d’arrêtés mensuels. C’est là où la notion de « contrôle » revêt toute son
importance.
Ainsi, Dans ce dernier chapitre nous allons traiter deux points fondamentaux :
*Présentation du service de contrôle de gestion
*Les principaux outils du contrôle de gestion
Le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assure que les ressources ont
été utilisé avec : efficience, efficacité, et pertinence pour atteindre les objectifs fixés.
Ainsi, à travers des reporting mensuels et des analyses d’écart entre le prévisionnel et le réel,
le contrôle de gestion s’assure en permanence que les objectifs seront atteints .Mais quels sont
ses objectifs et ses missions ?
Au niveau d’itissalat Al Maghreb, l’objet du contrôle de gestion se résume dans cinq tâches
principales :
-La prévision, elle mise en œuvre par chacun des service de l’entreprise avec l’aide du service
contrôle de gestion.
-Le conseil et l’aide, celle fonction est exercée aussi bien auprès des différents responsables
opérationnels qu’auprès de la direction générale.
-Le contrôle, c’est-à-dire le suivi permanent de l’activité de l’entreprise à l’aide d’un “tableau
de bord ” dans lequel figurent les données significatives de production, d’activité
commerciale, de stockage ou de situation financière.
Cette technique permet de mettre en évidence tout écart significatif par rapport aux
prévisions.
-Le reporting, il s’agit de la conception et de la rédaction de rapports de synthèse, ils sont
conçus dans un but d’aide à la décision.
-La mise au point des procédures, elle concerne les mesures à prendre pour définir les
indicateurs de gestion significatifs et les procédures communes à utiliser pour que les mesures
soient faites sur une base homogène.
Le contrôleur de gestion doit, dans un premier temps, définir les objectifs qui doivent être en
harmonie avec la stratégie de l’entreprise. Ces objectifs, qui doivent être déterminé sur
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Ensuite, il paraît évident que le contrôleur de gestion doit observer les résultats obtenus il
analysera alors les écarts entre ses prévisions et ses réalisations.
Le contrôleur de gestion, de façon plus générale, a pour rôle d’échafauder et de faire évoluer
le système de gestion, de même, il élabore les décisions à soumettre aux dirigeants et à le
devoir de vérifier les informations qu’il utilise.
3.1. Missions :
*Mettre en œuvre les principes de gestion et les systèmes de mesure de la performance pour
mettre le pilotage économique de la région.
*Assurer un soutien aux opérationnels pour leur donner une visibilité permanente sur les
ventes (C.A) via la mise en place d’un dispositif récurrent de suivi approprié de l’activité.
*Assurer la préparation et l’exécution du budget en fonction des objectifs fixés par le siège.
*Jouer un rôle moteur dans la diffusion de la culture de la performance et encourager les
comportements économiques des opérationnels, la réduction des coûts et la simplification des
processus administratifs et financiers.
3.2. Attributions :
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En fin et depuis l’homme des cavernes qui fabriquait des armes de chasse pour assurer sa
survie jusqu’au savant d’aujourd’hui utilisant des ordinateurs puissants pour améliorer les
conditions de ces recherches, les contrôleurs de gestion ne fonts pas exception, ils utilisent
essentiellement quatre outils pour attendre et accomplir leur tâche :
• La comptabilité analytique
• Budget d’investissement
• Budget de fonctionnement
• Le tableau de bord & le reporting.
1. La comptabilité analytique :
La comptabilité analytique représente alors un atout pour les entreprises de ce marché s’elle
est efficacement réalisée. Ainsi, IAM a mis en place un système de comptabilité analytique
basé sur la gestion par les activités.
1.1. Démarche :
Afin de répartir toutes les charges et toutes les produits d’IAM sur les bonnes fonctions
/activités /DR / Produits /segments de clientèle, la clé comptable est composée de 5 champs
pour sa partie analytique :
*Le centre Analytique
*L’activité
*La région
*Le produit
*Le segment de clientèle.
Le centre analytique : le centre analytique correspond à une fonction de l’organisateur.
Identifier par un responsable et un budget avec un enjeu financier.
L’axe centre analytique permet de répondre à la question : « par qui la charge a-t-elle été
engagé ? « (C’est à dire : quel est le service utilisateur de la charge ?) .
Il existe aujourd’hui 98 centres analytiques regroupés en 4 grandes familles :
-Les fonctions support en central
- Les fonctions commerciales en central
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• d’aider à définir les tarifs des produits et services (évolution des technologies concurrence
…)
-De mesurer les performances opérationnelles d’exploitation et de maintenance du réseau
dans les différentes régions.
-De suivre les budgets et leurs réalisations pour chaque entité organisationnelle (Exemple : les
DR, le pôle Mobile …)
Pour répondre à ces objectifs, il convient d’identifier précisément tous les coûts et revenus
d’IAM et de les imputer correctement au départ dans le système analytique.
Au final, les documents attendus de l’analytique sont :
-Des comptes de résultat ou (compte de produit et charges) mensuels par unités d’affaires
(Fixe, Mobile et Internet).
-Des éléments de coûts par sous-produit (EX trafic local)
-Un suivi budgétaire par grande direction de l’organisation
1-2-1 Le calcul des coûts fondé sur les activités (activity based Costing –ABC) :
a-définition :
Piloter la performance implique de disposer des éléments les plus pertinents sur les coûts. La
méthode d’analyse des coûts fondée sur les activités (activity based costing) considère
l’entreprise ou la structure sous l’angle des processus mis en œuvre qui concourent à la
réalisation et à la distribution des produits et services.
On appelle processus un ensemble d’activités concourant à un même objectif et relevant
généralement de responsabilités différents (exemple : les chefs de plusieurs centres de
responsabilités). Pour cette raison, les processus sont qualifiés de transversale qui fait
abstraction des fonctions et des centres de responsabilité. Plusieurs centres de responsabilité
pouvant contribuer à la réalisation d’un même processus.
La méthode ABC permet une meilleure allocation des coûts aux produits en affectant des
charges aux activités et pallie les allocation des coûts aux produits en affectant des charges
aux activités et pallie les dérives dans le cadre de mise en œuvre de comptabilité analytique «
classique » Elle permet en outre d’analyser les processus transverses difficilement identifiable
dans le cadre des centres de responsabilité.
La méthode ABC permet en outre de mieux refléter la composition des coûts. Elle propose
notamment une répartition plus pertinente des coûts indirects que ne le permet la méthode des
centres d’analyse, alors que ces coûts indirects représentent une part importante des coûts
totaux.
La méthode ABC met à la disposition des décideurs les informations adaptées à une nouvelle
forme de pilotage et de management par les activités .l’Activity Based Managment.
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2. Le contrôle budgétaire
La préparation du budget d’investissement se fait à partir du mois de juillet et s’étale sur trois
mois jusqu’au mois de septembre. Cette opération comprend 7 étapes.
Etape1 : réception de la lettre d’orientation générale :
La lettre d’orientation générale (LOG) comprend les grandes orientations de Maroc Telecom
dans sa globalité plus la stratégie de cette dernière à suivre lors de l’exercice prochain. Elle est
enrichie par des données chiffrées telle par exemple le pourcentage de l’augmentation du
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L’un des objectifs de la gestion budgétaire est de veiller au respect de l’enveloppe budgétaire
allouée à chaque centre analytique. Ainsi, toute dépense d’investissement doit transiter par le
responsable du budget d’investissement pour approbation. Le suivi du budget
d’investissement cause généralement moins de problèmes que celui du budget de
fonctionnement du fait de la nature même des opérations qui font l’objet d’une bonne
préparation et d’une bonne estimation ce qui n’est pas le cas des dépenses de fonctionnement.
Même si les opérations d’investissement font généralement l’objet d’une attention particulière
et d’une certaine préparation, il arrive que les centres demandent des crédits pour des
opérations qui n’ont pas été prévus dans le budget mais dont l’urgence rend leur réalisation
impérative, dans ce cas le responsable de la position Investissement procède à un transfert de
la somme nécessaire pour l’investissement de compte en compte pour pouvoir réaliser
l’opération. L’ajustement du budget se fait en coordination avec les services concernés qui
sont les mieux placés pour déterminer les comptes qui peuvent être utilisé pour prélever les
fonds afin de réaliser le nouvel investissement non prévu puisqu’il n y a plus de possibilité de
demander des rallonges budgétaire.
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Le contrôle de gestion : Cas MAROC Télécom
les centres analytique, et chaque centre analytique est lui-même réparti en produits (Fixe,
Mobile, Internet).
Tout comme le budget d’investissement, chaque dépense de fonctionnement doit être justifiée,
l’ensemble des justifications du budget de fonctionnement sont rassemblées dans un seul
document afin de les présenter au niveau du siège lors de la négociation du budget.
Une attention particulière est accordée aux comptes ayant subi une variation importante, les
font souvent l’objet de questionnement de la part des directeurs du siège.
L’objectif du (S.C.G) est de réaliser un contrôle a priori du budget afin d’éviter au maximum
les dépassements et ce en soumettant toute dépense de fonctionnement à la validation du
service avant d’engager celle-ci.
Malgré cet objectif affiché, il se trouve qu’il est difficile de contrôler à priori toutes les
dépenses ce qui fait certaines dépenses sont validé sans contrôle.
La pratique de la gestion budgétaire étant nouvelle au sein de Maroc Telecom, il se trouve que
le budget est rarement respecté par les différents centres analytiques. Ces derniers, n’ayant pas
bien estimés leurs besoins dans une rubrique donnée du budget, dépassent l’enveloppe qui
leur est consacrée, dans ce cas le responsable du budget procède à un ajustement ou à une
actualisation du budget en ce sens qu’il opère des transferts de comptes en comptes pour
équilibrer le budget. Les fonds sont pris des comptes où il existe un excèdent et qui peu ne pas
être totalement utilisé vers comptes où il y a dépassement.
Toutefois, s’il n’y a pas possibilité d’ajuster le budget par ce mécanisme, la dépense doit être
rejetée car le service contrôle de gestion ne peut demander des rallonges budgétaires du siège.
Le schéma suivant synthétise l’élaboration du budget au niveau régional :
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Le suivi budgétaire se fait via la situation du contrôle budgétaire qui comporte quinze
colonnes :
-Le centre analytique :
-Le compte
-Libelle.
-Budget annuel : c’est le budget annuel initial accordé par direction générale pour couvrir les
dépenses de l’année.
-Budget à fin de mois : c’est le montant engagé à la fin de chaque mois
-Transfert de budget : ajustement (les montants transférés en plus et en mois envers chaque
compte).
-Budget après transfert : c’est le budget actualisé aprés ajustement (opération réalisée chaque
3 mois), cette colonne, nous permet de connaître les nouveaux montants.
(Budget initial+/-transfers= budget actualisé)
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-Charges 2003 facturées en 2004 : ce colonne concerne le suivi des montants payé en 2004
mais qui concerne l’exercice 2003 (les dites montants ont été constaté comme charges à payé
en décembre lors de la clôture de l’exercice 2003)
-Montant comptabilisé 2004 : il correspond au montant émit et comptabilisé dans les systèmes
de comptabilisation d’IAM.
-Charge à payé : les CAP (charges à payé) sont la différence entre l’avancement physique et
le facturé du mois. Cet avancement physique doit être fourni par les opérationnels (chef de
projet, l’utilisateur, l’entité en charge de réaliser le projet …). Ce sont en fait les dépenses non
facturées (facture en retard ou pas de facteurs, facturation juste partielle, PVR en retard, …)
mais qui sont à rattacher au moins de facturation en cours.
Pour mieux expliquer, on peut donner l’exemple des travaux d’aménagement d’un actel :
*On a reçu une facture de notre fournisseur de 450000 DH (budget prévu pour l’opération
1250000 DH c’est le montant engagé) mais l’avancement réel des travaux est de 50 % soit
625 000 DH, donc on a une CAP de 85000 DH.
*Facture d’eau et d’électricité, facture des frais postaux.
Réalisé à fin du mois : c’est la sommation du montant comptabilisé et les charges à payé
réalisé à fin du mois = montant comptabilisé + CAP
Il nous permet de connaître la charge réelle du mois
-Ecart budget/réalisé : Budget à fin de mois –réalisé à fin du mois, il nous permet d’analyser
la situation.
-Estimation demande d’achat : se sont les montants estimatifs des demandes d’achat
(document établi par le service utilisateur décrivant l’opération demandée et précisant son
montant estimatif. Cette demande d’achat est distribuée au service contrôle de gestion pour
approbation budgétaire (mois en cours).
-Reste à faire 2004 sur engagement : se sont les montants estimatifs des demandes d’achat
(document établi par le service utilisateur décrivant l’opération demandée et précisant son
montant estimatif cette demande d’achat est distribuée au service contrôle de gestion pour
approbation budgétaire (montant correspondant à la période restante pour la consommation de
l’achat objet de la demande).
-Ecart sur budget : l’écart sur budget = Montant réalisé – Montant préétabli.
2-4-1 Définition :
Un coût prévisionnel (ou coût préétabli) est un coût calculé à partir des charges estimées à
l’avance. La comparaison des coût prévisionnelles et des coûts historiques ou réels permet de
mettre en évidence un écart, qui peut être ensuite décomposé en écarts élémentaires de
diverses natures. Les coûts préétablis peuvent être de simples prévisions mais, ils peuvent
également constituer des coûts de référence, des objectifs à atteindre. Ils auront alors valeur
de norme et constitueront des coûts standard.
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résultats sont corrigés pour tenir compte des variations qui résulteront vraisemblablement des
conditions réelles de travail , les standards ainsi calculés sont des objectifs à atteindre .
Pour réussir la mise en œuvre de la méthode, certaines conditions sont à respecter :
-L’activité concernée doit être suffisamment homogène et répétitive pour la mise en place de
standard puisse s’appliquer.
-Le consensus sur les standards: Les standards doivent négociés, motivés, expliqués et
argumentés pour être acceptés par tous les acteurs.
-La relation à une responsabilité et la clarté des causes d’écart : les responsabilités des écarts
doivent être finement déterminées et analysées.
Pour cela, la définition des centres de responsabilité et des latitudes des gestionnaires doit être
très claire (distinction des écarts contrôlables, c’est à dire pour les quels la responsabilisation
est clairement établie, des écarts non contrôlables).
-La réactivité et la rapidité d’intervention : l’écart n’a d’intérêt que son constat débouche sur
une action possible dans des delais raisonnables.
Le principal objectif d’un opérateur de télécommunication en matière budgétaire se situe au
niveau d’équilibres financiers envisagés pour un niveau de développement établi. Définir et
organiser sa croissance est alors un moyen pour maîtriser ses équilibres financiers.
La démarche et la finalité budgétaire classique ne sont pas à proscrire, car elles sont
nécessaires. Il faut également envisager le suivi budgétaire comme véritable atout stratégique,
dans la mesure ou il offre la possibilité au dirigereant de rythmer facilement, et simplement sa
croissance.
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Indicateurs Objectif
(1) Réalisé
(2) Ecart
(3)= (2)-(1)
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NA (nouveaux abonnements
• Résiliations
• Accroissement net
• Parc
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Ventes brutes
• Résiliations
• Accroissement net
• Parc
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- V4 (%)
- V8 (%)
- V12 (%)
- V24 (%)
- Délai moyen de raccordement
- Parc
3-2-2-4 Administration & Finance
- Consommation carburant (vignettes, bons shell)
- Kilométrage parcouru (véhicules affectés au commercial, au technique,….)
- Park Auto (en location, propriété IAM)
- Charge de réparation et d’entretien du parc auto
- Montant des acquisitions (sites GSM, commercial, autres)
- Montant des dossiers recouvrés
- Nombre d’intervention par mois (maintenance et réparation du matériel informatique).
- Montant des indemnités du personnel (heures supplémentaires, déplacement, indemnité,
Kilométrique …) par activité.
3-2-2-5 Ressources Humaines
- Effectif de la région
- Nombre et montant des formations par activité :
• Commercial
• Technique
• Informatique
• Autres
3-3. Le reporting au sein d’IAM
Le développement de la croissance externe et du turn over des filiales au sein des groupes. Le
redéploiement des grands groupes et de recherche d’avantages juridico-financiers,
l’importance grandissante des stratégies de partenariat entraînent un développement important
de la fonction « reporting » notamment pour la société IAM
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Les tableaux de bord présenté servent à la représentation de l’activité de l’entreprise dans son
secteur. L’objectif d’une telle représentation est d’offrir au dirigeant une vision et une lecture
dynamique des facteurs sur les quels il a une possibilité d’action.
Le but est de gagner en réactivité, qu’il s’agisse d’éléments lies au marché des
télécommunications de caractéristiques proposées à l’entreprise.
Au terme de cette partie et après une etude pratique de contrôle de gestion au niveau d’IAM,
on peut dire que l’arrivée de vivendi
universel, le partenaire stratégique de MAROC TELECOM a donné une poussée aux
différents systémes de la société,notemment
le systéme de contrôle de gestion tout en procédant sans cesse à l’amélioration continu de son
appareil d’instruments en matiére de gestion afin d’avoir un systéme de contrôle de gestion
apte a fournir les réponses adéquates a n’importe quelle situation environnementale.
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