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Par
Dr. Ir. Lambert Cloud HINVI
Maître de Conférences des Universités du CAMES
Laboratoire d’hydrobiologie et aquaculture
Tél: 229 21303688/21361758/66262803
Email: coprapp@yahoo.fr
Plan du cours
1.1.- Définition
1.2.- Les grandes divisions de l’océanographie
1.2.1.- Océanographie géologique
1.2.2.- Océanographie physique
1.2.3.- L’océanographie biologique
2.- Océanographie biologique.
2.1.- Les moyens d’étude
2.1.1.- Collectes des organismes
2.1.1.1.- Le plancton et sa collecte
2.1.1.2.- Le necton et sa collecte
2.1.1.3.- Le benthos et sa collecte.
2.1.2.- Ecologie marine
2.1.2.1.- Les subdivisions de l’océan
2.1.2.2.- Les provinces
2.1.2.2.1.- Province néritique
• Caractéristique des eaux de la province néritique
2.1.2.2.2.- Province océanographique
• Caractéristiques de la province océanique.
2.1.2.3.- Les ensembles biogéographiques
2.1.2.3.1.- Pélagos, Necton, Benthos.
2.1.2.4.- Le principe de l’étagement biologique
a/- Les zones.
b/- La profondeur de compensation
c/- Les étages
d/- Etagement biologique du benthos
e/- L’étagement du Pélagos.
2.1.3.- Les relations trophiques
2.1.3.1.- Répartition des organismes marins.
a/- Les facteurs abiotiques
b/- Les facteurs biotiques.
1.1.- Définition
Par définition, l’océanographie est l’étude
physique, chimique et biologique des eaux
marine (elle a pour synonyme l’hydrologie
marine). Ainsi, l’océanographie a pour objet
l’étude de la vie dans les océans, l’étude du milieu
physique et chimique que ces océans constituent,
l’examen des relations entre les êtres vivant et le
milieu qui les entoure, la définition des
interactions multiples et complexes qui existent
entre le milieu liquide et l’atmosphère ou la terre
rivage ou fond.
Cette définition illustre le caractère
pluridisciplinaire et interdisciplinaire de cette
science qui, depuis plus de deux ou trois
décennie connaît un essor du fait de la
sollicitation des gouvernements et apports
de la technologie moderne.
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Plancton
Pelagos
Necton
Le Benthos
2.1.2.4.- Le principe de l’étagement biologique
Définition: L’étagement biologique est un
système de division verticale de la mer en
fonction des phénomènes biologiques qui s’y
produisent.
Son originalité: Repose sur le fait que les limites
convenues ne sont pas de nature bathymétrique,
ni physico-chimique, mais correspondent à la
présence de certains types d’organismes.
La répartition des algues et des animaux est
suffisamment précise pour utiliser l’étagement
biologique et inversement. Cela permet à
l’écologiste de se situer à l’aide du
repérage d’organismes ‘’indicateurs’’.
Le facteur écologique primordial étant la
lumière, du moins pour l’établissement et
la persistance de biocénoses complètes,
c’est-à-dire de biocénoses dotées d’un
système photosynthétique.
Conclusion: L’étagement biologique est
basé sur la quantité de lumière disponible.
a/- Les zones.
Zone euphotique: Elle est définie par la
présence de végétaux chlorophylliens; elle a
une profondeur de 0 à 20 – 120 m (moyenne
générale de 50 m).
Zone oligophotique: Elle est définie par
l’absence de végétaux chlorophylliens et par la
présence d’organismes autotrophes (bactéries
photosynthétiques); elle a une profondeur
variant entre 300 et 600 m avec une moyenne
de 500 m.
Zone aphotique: Elle est caractérisée par l’absence de
toute photosynthèse; chimiosynthèse possible;
profondeur au-delà de 600 m.
b /- La profondeur de compensation
La profondeur maximale de la zone euphotique dépend
des qualités de l’eau (matières en suspension, sels
minéraux etc) et des profondeurs de compensation des
végétaux chlorophylliens.
c/- Les étages
Le terme ‘’étage’’ utilisé ici n’est pas excessif, car
dans de nombreux cas, la répartition des
organismes et des biocénoses est très précise et
les limites sont souvent très visibles.
Les facteurs influents: sont visiblement l’éclairage
et la durée de l’immersion.