Certains considèrent par contre qu'il est nécessaire d'attendre jusqu'à sept ans afin que
l'enfant ait la maturité nécessaire. C'est le cas par exemple dans le système éducatif
finlandais.
Méthodes
On oppose habituellement deux types de méthodes d'apprentissage de la lecture : l'une
va de l'élément simple, la lettre, vers le texte (méthodes synthétiques, dites également
syllabiques ou alphabétiques), l'autre va du texte vers la lettre (méthodes analytiques,
dites également globales ou semi-globales).
Méthode syllabique
La méthode Boscher (utilisée au début du XXe siècle et rééditée à 80 000 exemplaires par
an de nos jours) est de type alphabétique. La méthode du Sablier, apparue au Canada
dans les années 1970 est également de ce type, dans lequel on peut également classer
Au fil des mots. Actuellement, il existe de nouvelles méthodes comme Les Syllamots ou
Lire avec Léo et Léa ou Leçons de sons. La Méthode Alpha et La planète des alphas ont
pour but d'apprendre à l'enfant à associer les sons et les lettres d'une manière ludique
sans passer par des textes écrits.
À noter : l'approche syllabique à entrée phonique prend pour point de départ les sons de
la langue, les phonèmes, que l'on met en relation avec les graphèmes (quelles sont les
différentes façons d'écrire ce son) puis que l'on repère dans les mots et enfin dans les
phrases. Cette approche est celle qui est utilisée par les méthodes mixtes et ne doit pas
être confondue avec la précédente. La méthode du Sablier, apparue au Canada dans
les années 1970 est la première de ce type, dans lequel on peut également classer Au fil
des mots.
Histoire de la méthode
Cette méthode a été mise au point par le pasteur Stuber en 1762, c'est une des premières
méthodes de l'école moderne (XIXe siècle). Par la suite d'autres méthodes sont apparues :
globale, mixte, phonétique, libre, etc. Avec la multiplication des méthodes, de multiples
débats concernant la supériorité de telle ou telle autre sont apparus.
Description de la méthode
Les progrès sont mesurables en nombre de leçons étudiées. On va du plus simple au plus
complexe.
Critiques et soutiens
Selon une étude du National Reading Panel, menée en 1998-1999, qui prend en compte
38 enquêtes, affirme que l'enseignement par la méthode syllabique est plus efficace, en
particulier dans les milieux défavorisés, et qu'il est plus efficace du point de vue du
déchiffrage, mais aussi de la compréhension (soit la qualité habituellement attribuée à la
méthode globale).
En France
Méthode globale
La méthode globale est une méthode d'apprentissage de la lecture. Elle a pour ambition
de faire acquérir à l'élève une stratégie de déchiffrage des mots, voire des phrases, en
tant qu'image visuelle indivisible.
Cette méthode est apparue historiquement par opposition à la méthode syllabique, qui
s'articule autour de la genèse des sons de la langue par assemblage de syllabes.
La lecture se fait par la reconnaissance d’un mot, ou plutôt d'une phrase, en entier, type
de méthode comparable à l'apprentissage de langues comme le chinois. C’est une
méthode que l’on peut appeler idéovisuelle. Elle est utilisée variablement selon les
inclinations. Les mots et les phrases s’apprennent comme des images, ainsi un mot
correspond à un signe (lemme).
Contrairement à une idée reçue répétée par certains médias et certains politiques, il
semble qu'en France cette méthode n'ait pas vraiment été suivie intégralement dans la
pratique.
Ambigüité de l'appellation
D'une part, l'appellation « méthode globale » a historiquement été utilisée pour plusieurs
méthodes inspirées de la méthode Decroly : Célestin Freinet utilise initialement le terme
pour sa méthode partant en effet du mot dans son entier, mais surtout du sens de l'écrit
et de l'expression des enfants. Elle sera ensuite rebaptisée Méthode naturelle de lecture.
D'autre part, des polémiques récurrentes assimilent à cette méthode les méthodes mixtes,
en raison de leur « départ global », voire toute méthode qui ne soit pas strictement
alphabétique.
Historique
Décrite dès 1787 par Nicolas Adam, la méthode globale a été développée au début du
XXe siècle par Ovide Decroly, pour aider l’apprentissage d'enfants en difficulté qui
n’arrivaient pas à lire par les méthodes habituelles.
Elle est adaptée dans les années 1980 par Éveline Charmeux et Jean Foucambert sous le
nom de méthode idéovisuelle. Cette méthode consiste à utiliser directement des mots
entiers simples et familiers, voire des phrases entières, sous forme de différents jeux de
devinettes. Le manuel Objectif lire s'en inspire.
Description
La lecture se fait par la reconnaissance d'un mot en entier, ou plus souvent d'une phrase
entière, et non par le code de l'écrit par syllabes. Elle peut se comparer à la méthode
utilisée pour apprendre à lire des langues comme le chinois, basées sur des
idéogrammes.
Les activités d'apprentissage mises en place dans le cadre de la méthode globale ont
pour objet de susciter la motivation, en partant d'un centre d'intérêt (activité préalable)
et d'en sortir de courtes phrases porteuses d'émotion. Suivra la reconnaissance visuelle
immédiate d'un mot, tel que le prénom. Les détracteurs de cette méthode pensent que
son succès est donc fortement lié aux capacités intrinsèques de l'enfant à reconnaitre et
à mémoriser visuellement un lexique relativement important, ce à quoi les défenseurs
rétorquent que la mémoire est d'autant plus performante que l'intérêt de l'élève a été
suscité en associant des émotions diverses, ce que la méthode syllabique ignore. Passé
ce stade de motivation, il est toutefois indispensable après un certain temps, d'élargir
l'horizon sur une décomposition syllabique ou autre, par associations ("ce mot s'écrit
comme dans...tel mot connu").
Cette méthode est née d'un constat simple : un bon lecteur ne déchiffre pas, mais
reconnait les mots, voire des groupes de mots. Quelle que soit la méthode, avoir une
approche globale est indispensable pour comprendre ce qu'on lit, autrement dit, le
contexte (ou référent) fixe le sens. Cependant, cette stratégie posant le problème du
mot inconnu, tout lecteur sera confronté à la nécessité de déchiffrer un mot nouveau en
ayant recours à la syllabique. C'est pourquoi, il est indispensable après la période de
motivation, de passer aux classements littéral, syllabique ou autres, jugés au départ
rébarbatifs selon l'expérience des pédagogues pratiquant cette méthode.
En ceci, il s'agit d'une méthode par interpolation, alors que la méthode syllabique est une
méthode par extrapolation.
Critiques
Plus encore, la neurologie semble avoir démontré que cette méthode est basée sur des
préconçus irrecevables, quant à l'apprentissage de la lecture. En d'autres termes, le
cerveau n'apprend pas à lire de la façon dont le supposent les défenseurs de la
méthode globale, laquelle pose des difficultés plutôt qu'elle en résout.
Le collectif Sauver les lettres milite également pour un abandon de la méthode. Fanny
Capel, cofondatrice du collectif et agrégée de lettres classiques affirme que « la
méthode globale donne de mauvais réflexes aux enfants. Certains sont même dégoutés
de la lecture. » Le collectif Permis de lire! va dans le même sens: Marc-Olivier Sephiha, son
porte-parole, a publié en novembre 2011 une étude « Dysorthographies au collège » (par
l'association SOS Éducation), témoignant des graves difficultés rencontrées par ses élèves
au niveau de la lecture.
D'après Fanny Capel « en 2002, 17,5 % des élèves de 6e étaient illettrés », et dans son
rapport du 11 mai 2010, la Cour des comptes estime à plus de 20 % le nombre de jeunes
qui sortent du système scolaire, à 16 ans, et éprouvent des difficultés à lire.
Méthode mixte
La méthode mixte n'est pas une méthode synthétique. C'est une méthode analytique
puisqu'elle va du texte vers la lettre et qu'elle aborde la lecture par les phonèmes
auxquels elle fait correspondre les différents graphèmes. Dans les faits, elle est aujourd'hui
pratiquement la seule utilisée depuis 30 ans en France.
La méthode mixte invite à une reconnaissance visuelle globale des mots, en s’appuyant
très souvent sur un court texte illustré. En s’aidant de l’illustration, celui-ci est appelé à
mémoriser le profil graphique des mots écrits, voire des phrases, dont le maitre lui indique
la prononciation, sans qu’on lui demande de les déchiffrer. Il s’agit d’entrainer l’élève à la
reconnaissance directe de mots qu’il aura photographiés et stockés en mémoire. Les
manuels parlent aussi à cet égard d’imprégnation, de connaissance par cœur, ouvrant
la voie à la compréhension.
Méthode naturelle
Autres méthodes
Les résultats de Pierre Lefavrais avec L'Alouette (test) se rapportent à la lecture à voix
haute tandis que les autres résultats en allemand et en anglais se rapportent à la lecture
silencieuse. Les résultats de Taylor sont plus élevés parce que les élèves ont dû passer un
test de compréhension et les résultats avec une compréhension insuffisante du texte ne
sont pas contenus dans la statistique.
La vitesse de lecture dépend de la perception globale des mots entiers - s’il n'y a pas de
mots inconnus.
Les mots inconnus demandent une analyse par le système fovéal : lettre par lettre ou
syllabe par syllabe ou mot par mot (pour les mots composés).
« Si la vitesse de lecture ne dépasse pas les 150 mots par minute (WPM) il est plus facile de
se faire lire le texte que de lire soi-même ». C’est une barrière importante à passer pour
devenir un bon lecteur.
Psychologie et apprentissage de la lecture
La psycholinguistique s'attache à étudier les mécanismes associés à la perception et
production du langage écrit et oral. La psycholinguistique s'associe à la psychologie
développementale dans son intérêt pour les mécanismes associés à l'apprentissage de la
lecture.
conscience phonologique
compétences en orthographe
conscience morphologique
L'apprentissage de la lecture se fait à des rythmes différents suivant les langues. Seymour,
Aro & Erskine (2003) ont comparé les vitesses d'apprentissage de la lecture (et
compétences associées) dans divers pays européens. Ils ont ainsi tenté de mettre en lien
ces différents profils suivant deux caractéristiques majeures des langues: la complexité
syllabique et la transparence orthographique.
L’apprentissage de la lecture pour les élèves de primaire
Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que nous faisons ici ?
L’association " Cœurs à lire ", qui fédère diverses associations bénévoles d’aide aux
devoirs et de soutien aux élèves en difficulté, demande à l’association " Sauver les lettres "
une intervention sur l’apprentissage de la lecture. Il semble que ce soit un article de notre
amie Fanny Capel, paru dans le quotidien " 20 minutes " qui ait provoqué cette prise de
contact.
Hors de tout contexte officiel, les " praticiens " se rencontrent ici. Les praticiens, les artisans
-j’ai souvent envie d’ajouter " modestes "- de l’apprentissage de la lecture. Ceux qui, juste
derrière les enfants de 7 ans, côtoient du plus près les conséquences du système
d’apprentissage de la lecture en France, car il y a un système. Ceux qui mouillent leurs
chemises, ceux qui font en vrai, ceux-là ont des choses à dire, des remarques à faire ...
pas des remarques convenues, ni des lieux communs répétés à l’envi depuis trente ans
par l’éducation nationale à chaque fois qu’on lui pose des questions (et il y en a). Pas des
questions sur " la prise de risque nécessaire à l’entrée dans la lecture ", " le faire sens du
texte ", ou sur " l’enfant autonome ", " au centre du système " et qui " construit lui-même
ses apprentissages ". Pas des remarques théoriques, pas des remarques abstraites, pas
des invocations moralistes ... Juste des faits, des petits faits de votre travail bénévole de
tous les jours ... Qu’est-ce que vous remarquez, vous, sur la façon de lire des enfants
modernes ?
Si nos positions, nos analyses, sont bonnes, ou raisonnablement bonnes, je dois pouvoir
écrire à l’avance ce que vous venez de dire, parce que moi aussi, comme vous je
constate des petits faits:
Qui a remarqué des " difficultés de déchiffrage ", i.e que le petit (non)-lecteur
n’arrive pas à prononcer le mot qu’il voit. ?
Qui a remarqué des erreurs de sens ... c'est-à-dire que l’enfant déchiffre, il trouve la
prononciation du mot, mais ne comprend pas ce qu’il a lu ?
Quand il ne comprend pas ce qu’il a lu, est-ce parce qu’il a eu du mal à déchiffrer,
parce qu’il a commis des erreurs de déchiffrage ... ou bien pour une autre raison ?
Laquelle ?
Si moi, instituteur, je ne tiens pas compte de ce que Vous me dites ... c’est que je vous
parle d’autre chose que de ce qui vous amène ici. Avez-vous eu des rapports avec mes
collègues à ces sujets. N’avez-vous jamais été -disons- écartés d’un revers de manche,
par certains de mes collègues spécialistes, professionnels, de la lecture. N’avez-vous
jamais eu cette petite impression d’être considérés comme " hors sujet " ou comme des
cheveux sur la soupe ?
Alors il est bien nécessaire, ici, de tenter de comprendre ce qui s’est passé. Vous avez saisi
que les positions que j’exprime ne sont pas du tout orthodoxes, c'est-à-dire qu’elles ne
sont pas conformes aux divers dogmes ministériels sur la lecture ... L’article de notre amie
Fanny détonait bien sur ce qui se dit habituellement à ce sujet.
J’ai pris une page de la méthode Boscher, que peut-être quelques-uns d’entre vous
connaissent. La méthode Boscher est considérée comme une caricature de la méthode
syllabique.
i, u, o, a, .. puis .. e, é, è, ê
Puis le p de pelote, et pi, pu, po, pa, pe, ..et " pi pe ", " pa
pa " " é pi " " pi e "
Puis br, pr, dr, vr ...bl, pl ...ar, or, ir, ur ... al, il ...ac, our, ...ill,
ail, euil ...
On lui montre très vite les associations qui ne sont que des
conventions pures (o et u, a et n ..) et on les lui fait
apprendre de telle façon qu’il n’hésitera plus une seconde
devant un ou ou devant un oin.
La deuxième critique est plus statistique. Il semble que dans les années 60, un ‘certain’
pourcentage d’élèves savait déchiffrer, mais ne devenait pas des lecteurs courants, sans
doute parce qu’ils ne comprenaient pas ce qu’ils lisaient. On n’appelait pas ça dyslexie ni
illettrisme à l’époque. On ne sait pas exactement combien d’élèves ne comprenaient pas
ce qu’ils lisaient parce qu’on n’a pas de statistiques sérieuses. Il nous faut absolument être
très attentifs à cette critique, car elle justifie à elle seule tout ce qui va suivre...
Le syl-la-bage est cette façon de séparer les syllabes les unes des autres comme le fait la
méthode Boscher qui va jusqu’à laisser un espace entre les syllabes du mot à lire pour
que l’enfant n’ait plus qu’à combiner, de mémoire, le b et le a, le p et le ou ...
Des exercices systématiques d’association de lettres en syllabes faisaient donc partie des
méthodes syllabiques -ba, be bi, bo, bu .. p et o po, l et ou lou ...-, la combinatoire. Cette
combinatoire, ce syllabage devient l’ennemi.
La fin du syllabage
Au XIXe siècle (XVIIIe ?), un certain Decrolly, tente d’appliquer aux entendants des
méthodes d’apprentissages de lecture initialement destinés aux sourds muets.
Les mots s’apprennent comme des images, comme des idéogrammes chinois, comme
un seul symbole : un signe un mot.
On voit l’utilisation de cette méthode dans un film où Sophie Marceau réussit à devenir
préceptrice de son fils, vendu à un riche couple anglais dans sa prime jeunesse.
L’enseignant montre une image avec le mot dessous ... et c’est tout ... c’est comme ça
pour tous les mots.
(Exemple tiré de " Lecture en Puis on passe au son Ô, avec un texte plein de sons Ô,
fête " édition de 83, qui ne mais écrits eau, op, ôt, au, aux ....
contient que des textes comme
ceci, et de plus en plus La méthode globale pure a été appliquée aux
complexe, jusqu’à la page 36, Français plus jeunes que moi. Cette fois la catastrophe
où elle procède à l’analyse est si soudaine et si grave que très vite, les parents des
phonétique de plusieurs premiers élèves globaux se mettent à protester contre
phonèmes.) les écoles qui l’appliquent...
Le mal est fait ... les victimes ont un peu plus de 40 ans.
On a remplacé la méthode globale pure par des méthodes dites " mixtes " ou à " départ
global ". Quelques inspecteurs primaires se sont laissé séduire par les sirènes des éditeurs
scolaires. Ils ont édité des méthodes de compromis qui se sont bien vendues :
Le début de l’apprentissage de la lecture doit se faire globalement sur des mots entiers,
les mots " outils " : le, la, les, et, des, pour, dans, comme, sur, ... et sur des mots du texte lu.
Les noms des héros ... papa, maman, poupée, cheval ... La combinatoire n’arrive
qu’après. Elle est repoussée de quelques semaines à quelques mois. (et, en fait, la
capacité de lire des élèves avec)
Ce sont les méthodes à étiquettes de début d’année. Lire devient lire tout de suite des
phrases entières, écrire devient, assembler des mots déjà entiers. Je ne critique pas plus
que ça, je fais un constat. Les ‘étiquettes’ ont à mon avis un avantage pour réduire un
certain type de difficultés ... en particulier celles qui sont actuellement rangées sous le
titre " dyslexie ".
L’idée de base serait que les bons lecteurs finissent par avoir photographié les mots qu’ils
lisent souvent, donc, ils les lisent d’un seul coup, et leur vitesse de lecture augmente. C’est
toujours le principe global.
C’est en plein l’époque de la généralisation des stages de lecture rapide pour cadres
débordés. Nos mentors en lecture rapide sont canadiens. Ils comptent le nombre de
‘posés’ d’œil par ligne lue, ils parlent de ‘largeur d’empan’, ils se chronomètrent...
Il n’est absolument pas certains que les bons lecteurs, qui sont en effet assez rapides,
lisent globalement. Il est possible qu’ils contrôlent sans arrêt, mais très rapidement, la
combinatoire syllabique de chaque mot. L’histoire du posé de focus oculaire en
seulement deux ou trois points de la ligne lue, ne prouve rien du tout. (consulter à ce
sujet, les travaux de neurologie repris par le Docteur Wettstein-Badour).
Il faut d’ailleurs avouer que les enseignants, assaillis par la propagande globaliste se sont
facilement repliés sur ces méthodes de compromis, qui leur permettaient à la fois de
suivre l’obligatoire tendance nouvelle tout en apprenant quand même à lire à leurs
élèves, grâce au syllabage, même s’il arrivait un peu plus tard dans l’année scolaire ...
Seulement, comme dans toute activité humaine, il y a des puristes, des ascètes, des
parfaits. Il s’est avéré de bon ton d’être capable d’apprendre à lire aux élèves sans
aucune compromission, sans aucune systématique, sans aucune combinatoire
syllabique. On s’est mis à chercher l’élégance du geste d’apprentissage ; de là, certains
de mes collègues ont tiré une impression de supériorité morale et intellectuelle qui ne les
a pas quittés depuis.
La méthode phonétique (les années 70)
Le plan média est bon, puisque, les nouveaux programmes rédigés sous la présidence de
notre nouveau ministre, juste après avoir dénoncé la méthode globale comme
inefficace, font la promotion de la méthode " phonétique " et de la " méthode naturelle "
qui sont en fait les méthodes globales les plus utilisées depuis 25 ans. Et qui sont donc
responsables de l’actuel état des choses.
La première inversion est une inversion du sens général de travail. C’est que les enfants
partent d’un texte entier pour le décomposer eux-mêmes en paragraphes puis en
phrases, puis en mots, puis en phonèmes composés de lettres ... dont ils connaitront alors
le " bruit " puisqu’ils l’auront découvert eux-mêmes grâce aux hypothèses qu’ils auront
lancées et que le sens du texte leur aura confirmées.
C’est l’inversion générale du sens de travail de toute l’éducation nationale dans les
années 70.
Mathématique, histoire, grammaire, tout est inversé. Voici la 1re leçon du livre de grammaire
de CM1 de 1950, " A la découverte de notre langue " (J. Le Lay, éd. DELALAIN) :
On commençait par les éléments de base. De l’élément vers le tout. Du simple au
complexe, de la lettre à la syllabe, de la syllabe au mot .. du mot à la phrase ...
Quels imbéciles devaient être nos pères qui travaillaient ainsi, systématiquement à
l’envers : le sens de l’apprentissage désormais, quel que soit l’objet étudié, est du tout
vers l’élément, du complexe vers le simple. C’est un travail d’analyse. Qui plus est, cette
analyse doit être autonome, c'est-à-dire faite par les enfants eux-mêmes, car elle est la
part d’intelligence qui manquait auparavant dans tous les apprentissages.
C’est la conséquence du constructivisme, théorie pédagogique qui nous arrivait alors des
États-Unis : " l’enfant construit lui-même ses apprentissages ". C’est donc à lui d’analyser
tout seul, les objets complexes qu’on soumet à son attention... et d’en tirer des règles de
fonctionnement.
Cette théorie a, entre autres, un avantage important, elle diminue le rôle de l’enseignant.
Voici une page de " Au fil des mots ", méthode " phonétique " :
La première inversion, " Du tout vers l’élément ", appliquée à la lecture se voit bien ici,
dans ce texte proposé aux enfants pour étudier le son [O] (le ô). Les enfants partent d’un
texte long, où sont repérés les mots globaux par étiquettes, et dans lesquels il faudra
trouver les graphies diverses du son étudié.
La deuxième inversion, c’est celle de l’ordre des choses. Avant, il y avait leçon puis
exercices … désormais, on commence par les exercices qui s’appellent maintenant
" travail en autonomie ". La leçon (?) vient après le travail autonome des enfants, le
maitre se borne à leur faire dire ce qu’ils ont compris. Avant : leçon puis exercices.
Maintenant .. Exercices autonomes puis leçon., comme on le voit très bien dans cette
succession de deux pages d’ " Au fil des mots ".
Dans les méthodes syllabiques vues tout à l’heure on partait de la lettre, et on donnait son
‘son’ majoritaire. À chaque lettre, un son, quelquefois deux (‘c’ qui sonne [k] devant a,o,u
ou [s] devant i et e,’s’).
J’ai entendu critiquer ce tableau précis par des puristes : il est incomplet. Les différentes
" graphies ", que les enfants nomment quelquefois les " costumes " du son, ne sont pas
toutes données. Ici il manque ô, ot, ôt, op (de trop), aud, aux, eaux ... de façon à ce que
les élèves puissent eux-mêmes, entre autres, " émettre des hypothèses " sur ce corpus de
graphies diverses, et en tirer, par exemple, que les mots à son [o] final écrit ‘au’ ou ‘eau’
forment leur pluriel d’un ‘X’.
C’est vraiment mal connaitre les enfants. Est-il plus intelligent d’associer un son à une
lettre ou une lettre à un son ? .. Je pense qu’il est plus efficace d’associer UNE lettre à UN
son qu’UN son à SIX ou SEPT façons de l’écrire.
Je juge par les conséquences parce que je suis un praticien : les enfants apprennent
mieux par petits morceaux, comme les bébés qui commencent le jambon. Et si le
système de donner à chaque lettre un son (en gardant pour plus tard celles qui font deux
sons) génère de plus courtes mémorisations, ça me suffit bien pour le conserver.
La méthode naturelle
Le matin, les enfants racontent quelque chose au maitre. Le maitre écrit au tableau ce
que les enfants racontent. Il en tire les étiquettes globales qu’il fera étudier. Il en fait tirer
les graphies d’un son qui apparait dans ce texte, qu’on range dans un tableau du même
type que celui du ‘fil des mots’. C’est global et phonétique.
Les enfants étudient la langue, à partir de leur langue. C’est ça qui est naturel sans doute.
Parce que la lecture, en elle-même, n’a rien de " naturel ". Les associations de lettres
forment des sons de façon tout à fait " conventionnelle ", qui varie d’ailleurs selon les
groupes d’individus qui les utilisent (les langues). Le fait que o et u mis ensemble font [u]
(le son ‘ou’) est une pure convention. Ca n’a strictement rien de naturel, c’est tout à fait
artificiel, il n’y a pas de logique dans ce fait, donc aucune raison de le faire deviner. On
peut comprendre l’intérêt qu’il y a à faire deviner le X+1ième nombre d’une suite en
mathématiques, mais faire deviner que o et u fon [u] ... Les conventions, on les donne à
celui qui veut les apprendre. On ne les lui cache pas.
Que diraient donc des étudiants d’informatique si on leur cachait les mots qui composent
le langage à étudier, pour que, les devinant eux-mêmes, ils les comprennent mieux !
La méthode naturelle fait étudier aux enfants, leurs textes d’enfants, plutôt que des textes
de la littérature enfantine. La méthode naturelle correspond bien aux vœux de Monsieur
Meirieux qui voulait supprimer le théâtre classique aux banlieusards, pour ne leur faire
étudier que des modes d’emploi et des recettes de cuisine. Des textes ‘utilitaires’.
J’en ai assez des gâteaux au yaourt. Je n’aime pas les gâteaux au yaourt. Vivent
" Cendrillon " et " Le petit chaperon rouge ". Vive la littérature enfantine ; là-dessus, quand
même, il semble qu’en haut lieu ...
Un bilan
Résumons-nous.
Ils ont ainsi empêché le déchiffrage non seulement de ceux qui ne comprenaient pas,
mais aussi d’une partie des autres qui, avant, déchiffraient et conséquemment,
comprenaient.
Maintenant, il y a un pourcentage plus élevé de non déchiffrant qui sont par conséquent
des non-comprenant par défaut, c'est-à-dire des nouveaux illettrés. C’est tout ce qu’on a
gagné.
La responsabilité de la méthode globale, quel que soit le nom qu’on lui donne, de
l’Éducation nationale, de l’AFL et donc de Monsieur Foucambert est énorme.
Moi, j’essaie de toutes mes forces, avec l’aide du Collectif Sauver les lettres, avec le
Collectif des parents en colère, et quelques autres de faire cesser ce scandale. Mais mon
métier me met à la place de celui qui peut éviter tout ça en choisissant une méthode
efficace. Ma collègue Mathilde a actuellement un CP-CE1 de 27 dont un petit
anglophone qui débarque ... et déjà, nous sommes prêts à parier que tout le monde lira.
Johnny peut-être un peu plus tard que ses copains ..
C’est possible parce que la maternelle travaille l’écrit et l’oral avec précision, soin, et
ténacité. C’est possible parce que le CP est résolument syllabique et travailleur et
exigeant. Nos élèves travaillent ! L’Éducation nationale nous le reproche, mais c’est une
autre histoire.
Par contre, vous ici, vous êtes de l’autre côté, vous recevez les conséquences de tout ça.
Et vous me demandez que faire ? Vous, vous soignez - si j’ose dire-, moi, j’instruis, c’est
peut-être plus facile. Permettez-moi honnêtement de vous rendre l’hommage que vous
méritez. J’espère juste que vous avez moins d’élèves à la fois que moi.
Que faire ?. Dans ma famille, dans mon entourage, je dis à toutes le jeunes mamans
d’apprendre elles-mêmes à lire à leurs enfants. Je leur montre une méthode Boscher -
elles se vendent par dizaines dans les librairies de supermarchés- et ils se lancent. Avant le
CP. Pendant le CP. Ce n’est pas si bien fait, la plupart du temps, que ce que ferait ma
collègue dont c’est le métier de faire " apprendre les syllabes " -comme me l’a dit une
maman récemment. Mais c’est mieux que n’importe quelle méthode globale,
phonétique ou naturelle pratiquée par un professionnel avisé, certes, mais égaré dans ses
dogmes...
Les difficultés de lecture viennent souvent d’une confusion gauche droite chez certains
enfants. Ils confondent b et d, p et q, le et el, re et er ... La confusion gauche-droite, la
confusion b et d, est traditionnelle au début du CP. Ils doivent apprendre à la corriger, ils
doivent d’une façon ou d’une autre, y arriver. Certains conservent longtemps cette
confusion. Ils n’arrivent pas à s’y faire ? Ils ne sont pas " dressés " -pardon, mais j’aime les
formules claires- à discriminer la gauche de la droite, le côté du couteau de celui de la
fourchette. Sans doute, ils vivent dans des maisons où ces questions n’ont pas
d’importance ... Mais le résultat est là : ils sont mal ‘latéralisés’ dit-on. En maternelle, ils ont
longtemps écrit les lettres de leur prénom dans le désordre. L’ordre ne leur apparait pas
comme un élément important. Il faut le leur montrer le plus tôt possible.
Ici, les étiquettes peuvent être utiles. Faites leur lire la phrase d’étiquettes désordonnées,
lisez-là vous-même et riez-en ensemble. Mais obstinez-vous à leur faire reconnaitre leur
main droite, le côté gauche de la feuille ... la marge gauche …
La persistance de ce trouble droite gauche est souvent appelée dyslexie. Elle est un
symptôme typique de dyslexie. Elle est en effet une des causes techniques les plus
fréquentes de mauvaise lecture ...
Mémoire et attention
C’est un travail que d’apprendre à lire. Si la mémoire de l’enfant n’est pas efficace,... il
faudra bien qu’il retienne quand même ... On peut s’y entrainer.
Et il faut aussi, pour obtenir mémorisation, amener à être attentif. Les enfants modernes
sont de plus en plus frétillants, et certains ne font vraiment pas attention à ce qu’ils
écoutent où font. Rendre l’affaire intéressante par divers biais est toujours une bonne
chose ; mais on ne peut pas se contenter de contourner sans cesse l’obstacle du travail
à faire en le remplaçant par des jeux. Contourner l’obstacle ne le renverse pas ..
Vocabulaire et culture
Je n’ai jamais rencontré ce fameux enfant qui déchiffre, mais ne comprend pas. Il a
pourtant servi de prétexte à toute cette destruction. Ou si j’en ai croisé (sur M6 dimanche
soir 13 octobre, une jeune fille effondrée ...) j’ai toujours eu l’impression que c’est plutôt le
manque de vocabulaire, ou l’étrangeté de la situation décrite qui empêchaient un
enfant de comprendre un texte qu’il (ou elle) a pourtant lu sans hacher.
Mes collègues de CP disent qu’il faut, dès le début du déchiffrage, demander ce que
‘ça’ dit, ce que le mot lu raconte, ce que la phrase explique. Dès le début, parce que
c’est là le vrai but de l’apprentissage de la lecture. Apprendre le syllabage n’est qu’un
moyen pour y arriver !
Je pense moi, que la compréhension du texte lu vient par la prononciation à haute voix,
haute voix que l’on comprend déjà lorsqu’elle vient d’un autre locuteur, et qu’on
comprend aussi quand elle sort bruyamment de notre bouche. La lecture silencieuse ne
serait que l’intériorisation progressive de cette phonation, jusqu’à la disparition de cette
étape nécessaire, disparition qui n’arrive vraiment que chez ceux qui ont beaucoup lu.
Alors, faites les lire à voix haute, et faites-les lire beaucoup. Et comme le plaisir du texte lu
ne leur est quelquefois jamais apparu, lisez-leur à haute voix des histoires de leur âge, des
livres de la jungle, des petites fadettes, des livres que vous avez aimés vous ! .. pour qu’ils
sachent que finir un roman, c’est un vrai plaisir.
Milieu non lecteur
Ça, c’est une difficulté. Contre laquelle on ne peut pas grand-chose. J’ai passé ma
carrière à compter le nombre de romans enfantins effectivement lus par chacun de mes
élèves ; je sais encore, en retrouvant mes élèves qui ont maintenant trente ans s’ils lisent
régulièrement ou non. Car à 12 ans, c’est joué. A 9 ans, la classe est coupée en deux,
ceux qui ont lu déjà plus de 20 livres et qui continueront et ceux qui en ont lu moins de 3
et s’en contenteront. Personne entre les deux.
Alors pour tenter de faire passer un enfant d’une catégorie à l’autre, j’ai tout tenté,
cherché le livre adéquat, commencé à le lire pour le lui donner en priorité devant les
autres qui lèvent la main... Peu de réussite.
Mais, je me rappellerai toujours Cathy, l’énergique et vive Cathy, qui ne lisait rien, qui ne
voulait pas, qui méprisait la bibliothèque de la classe de sa moue boudeuse et qui, un
jour, je ne sais trop pourquoi, emporte un livre à la maison ; " Le mystère de la péniche "
de E. Blyton -ce n’est vraiment pas la meilleure littérature enfantine, à mon avis tout au
moins-. " Ce livre est formidable ! " m’a-t-elle dit le lendemain. Je lui ai trouvé son petit
frère tout de suite, un peu déchiré... mais qu’importe. Depuis, elle lit, elle est une lectrice ..
et elle a lu d’autres auteurs.
Quand même, une chose, je crois, que j’ai moins de " non-lecteurs de romans "
maintenant que la collègue du CP " fait apprendre les syllabes ! "
Et une conclusion
Pour conclure sur la méthode à suivre, j’ai pris au vol ces deux réflexions des jeunes
illettrés émouvants interrogés par l’émission de M6 du dimanche soir 13 octobre... Faut-il
syllaber se demandent des milliers d’instituteurs ? Les deux jeunes illettrés malheureux ne
répondent pas théorie, ils disent comme ils sentent. Je ne peux m’empêcher de trouver
dans leurs propos, une confirmation de mes analyses.
[je fais des progrès] " Je découpe un peu plus les mots. J’aimerais que ça soit un peu
comme un réflexe dans ma tête ... comme pour les autres " (Patrick, jeune illettré en cours
de réapprentissage, interviewé sur M6, dimanche dernier)
" T’es obligé de couper le mot en plusieurs syllabes, tu déchiffres vite chaque syllabe -là
j’ai coupé en trois-, puis tu les remets vite ensemble, et on sait si c’est la bonne gare ! "
(Jérôme, jeune illettré en cours de réapprentissage, interviewé sur M6, dimanche dernier)
Sommaire
1. Méthode de lecture syllabique Taoki et compagnie
2. Lire avec Léo et Léa, méthode de lecture phonémique
3. La Planète des Alphas
4. J'apprends à lire avec Sacha
5. Méthode de lecture « Je lis avec Mona »
6. La méthode de Lecture Ratus et ses amis
7. Méthode Gafi
8. Méthode Dinomir le géant
9. Méthode Boscher ou La Journée des Tout Petits
10. Méthode syllabique de Lilyane Jacq Forestier
11. Méthode de lecture syllabique avec Lila et Noé
12. Daniel et Valérie - Méthode de lecture
13. Je progresse en lecture avec Mitsi et ses amis
14. Rémi et Colette : méthode active de lecture
15. J'apprends à lire avec Sami et Julie
16. J'apprends à lire avec Pilou et Lalie
17. Valentin le magicien
18. Apprendre à lire avec Tom et Lola
19. Méthode de lecture Bulle
20. J'apprends à lire avec le Petit Nicolas
21. Méthode François
22. Méthode Jolly
23. Méthode de lecture Abracadalire
24. Je lis avec Dagobert
25. Un Monde à lire
26. Ribambelle, méthode de lecture
27. Lecture en fête
28. Grindelire
29. Mika, méthode interactive de lecture
30. J’apprends à lire avec Mini-Loup
31. Crocolivre
32. 4 saisons pour lire
33. Méthode de lecture avec le Petit Poucet
34. Cadichon, méthode de lecture
35. Méthode de lecture Nicole et Victor
36. Méthode de lecture René et Maria
37. Méthode de lecture Rose
38. Méthode de lecture Touky le chien
39. Méthode « Le Petit Chaperon rouge »
40. Méthode « Au Jardin de la joie »
41. Max, Jules et leurs copains
42. Bigoudi et compagnie
43. Dame Coca, méthode de lecture
44. La Sorcière et moi
45. Boule et Bill
46. Animalire
47. Croquepages
48. Lire – écrire avec Cadou
49. La Clé des mots
50. Le Nouveau Sablier
51. Nounourse et ses amis, méthode phonétique
52. Au fil des mots
53. Chantepages
54. Corinne, Jérôme et Frite
55. Objectif Lire
56. Rue des Contes
57. Caroline et Bruno
58. Pilotis, nouvelle méthode de lecture
59. Chut… Je lis !
60. Que d’histoires !
61. À l'aube de l'école
62. Fijalkow
63. Luti, la lecture au CP
64. Chat chat chats
65. Justine et compagnie
66. Frisapla la sorcière
67. Pas à Page
68. Patati et patata
69. Paginaire
70. Grand large
71. Méthode Régimbeau
72. Méthode gestuelle « Jean qui rit »
73. Méthode Montessori
74. La bonne méthode de lecture (Cuissart)
75. Méthode FRANSYA - G. Wettstein-Badour
76. Bien lire et aimer lire (Borel-Maisonny)
77. Méthode de lecture pour tous les enfants
78. À tire d’aile
79. ALOÉ : Apprentissage de la Langue Orale et Écrite
80. Patasson
81. Saperlipopette
82. Planète Lire
83. Libellule
84. À coup sûr
85. À nous la lecture
86. Tom, Zoé et leurs amis
Méthode de lecture syllabique Taoki et compagnie
> Chaque leçon en double page s’ouvre par une illustration mettant en scène les
aventures du dragon Taoki et de ses amis. Les élèves font émerger à l’oral et
collectivement le son étudié en travaillant sur les mots de l’image. Ils émettent également
des hypothèses sur l’histoire de Taoki.
>Après les activités de repérage des sons, les élèves vont apprendre à les discriminer à
l’intérieur des mots (découpage en syllabes). Ils vont ensuite progresser dans la lecture :
de la lettre à la syllabe, de la syllabe au mot, du mot à la phrase, puis de la phrase au
texte. Un travail régulier sur l’étude de la langue fait émerger les spécificités de la langue
écrite. Une attention particulière est apportée à l’enrichissement du vocabulaire de
l’élève. Des mots outils indispensables sont également introduits progressivement.
> À la fin de la double page, vient clore chaque séance d’apprentissage du code et
permet un réinvestissement des sons déjà étudiés. Des mots-outils indispensables sont
introduits progressivement lorsqu’ils sont nécessaires.
> Dix doubles pages de révision rythment l’année, pour vérifier les acquis des élèves.
> Les thèmes abordés dans chaque leçon de la partie code sont, en début d’année,
proches de l’environnement de l’élève (l’école, la maison …), puis abordent la
découverte du monde (la forêt, les châteaux forts, l’Afrique…) et, en fin d’année,
l’imaginaire (le monde de Taoki).
La seconde partie du manuel propose des extraits de littérature de jeunesse (dont
certains sont issus de la liste officielle), ainsi que des documentaires.
> Ces textes, gradués dans la difficulté de lecture, peuvent être lus en fonction de la
progression des sons.
Cet ouvrage existe également en version numérique, simple ou enrichie.
Le guide pédagogique est téléchargeable gratuitement sur le site (limité aux enseignants).
LE CAHIER D'EXERCICES 1
Deux cahiers en couleurs, supports d’entrainement et
d’évaluation.
Ils permettent de travailler sur chaque leçon
de la partie "apprentissage du code" du
manuel : discrimination auditive,
discrimination visuelle, production d'écrits,
étude de la langue, vocabulaire et
compréhension.
LE CAHIER D'EXERCICES 2
LES POSTERS
LE CD AUDIO
L'APPLICATION iPad
Conçue pour rendre l’apprentissage de la lecture plus attrayante, cette application fait
vivre les aventures de trois personnages : Taoki le dragon, Lili et Hugo.
Située dans un univers magique et joyeux, elle captivera les élèves et les rendra plus
actifs.
Interactivité des exercices, côté ludique, sonorisation de la plupart des textes, autant
d’éléments qui les impliqueront davantage et favoriseront leur motivation.
EXERCICES INTERACTIFS DES LEÇONS
Pour chaque leçon, vous trouverez deux types d'exercices interactifs :
1- À partir de la scène illustrée de chaque leçon : une recherche de mots dans la scène
suivie de leur classement selon le son entendu (travail de discrimination auditive et/ou
visuelle).
Dans les pages de Révisions, d'autres exercices vous sont également proposés :
1- Former des mots ou des phrases : pour faire le point, un exercice interactif propose de
former des mots en remettant les syllabes dans l'ordre, puis, plus tard dans l'année, de
former des phrases en remettant les mots dans l'ordre.
2- Mots croisés : des mots vus dans les leçons précédentes sont réinvestis dans un exercice
de mots croisés interactifs.
3- Chercher l'intrus : ponctuellement, les mots croisés sont remplacés par un exercice
consistant à rechercher les intrus dans une nouvelle scène illustrée.
ÉCOUTE
Dans l’application Taoki et compagnie, de nombreux enregistrements sont disponibles à
l'écoute : il suffit de toucher l'élément avec le doigt pour le lancer !
Partie "Lecture" :
- toutes les lectures (sauf la bande dessinée) avec l'outil de suivi de texte ;
- les mots du lexique ;
- les questions de compréhension.
Dans "Ma bibliothèque", sont disponibles à l'écoute :
- les mots repères ainsi qu'une sélection de mots associés ;
- les histoires de Taoki, pour réécouter les histoires à tout moment ;
- l'abécédaire, pour découvrir les lettres.
Il existe aussi la difficulté de lire les doubles consonnes comme br, gr... appelées on ne sait
pas pourquoi "digraphes" dans le Taoki et compagnie.
"Taoki et compagnie" chez Istra est une pseudométhode d'apprentissage de la lecture
comme il en existe des dizaines.
Elle a de nombreux aspects globaux et constructivistes et n'est donc pas vraiment
méthodique.
Page 6 on a :
Bonjour je suis Taoki
Je m'appelle Lili
Et moi je suis Hugo
- "a" Page 8
On a l'étude de la première lettre qui est le "a". Je vais vous décrire et commenter cette
page.
On a la phrase : Dis si tu entends le son "a" (en minuscule d'imprimerie) suivie de 8 images
représentant : un avion, une robe, un canard...
En fait un adulte doit expliquer à l'enfant ce qu'il faut faire. L'enfant essaiera
spontanément de lire cette phrase : "Dis si tu entends le son a"
On est dans le constructivisme !
En fait il faudrait que les parents et/ou le maitre prononcent à l'enfant des mots plus
nombreux comme :
Anatole, Amélie, Anna, ami, âne, patate, patte, pas, patati patata, rutabaga,
ananas...en lui disant que dans ces mots on a beaucoup la lettre "a" qui fait le son "a".
C'est très important pour tous les enfants et encore plus pour les enfants dont les parents
ne connaissent pas la prononciation de l'alphabet français.
Un "french native speaker" donnera souvent, spontanément, l'exemple personnel de mots
qui contiennent le son "a".
On a ensuite l'impératif "Lis" suivi de la lettre "a" représentée sous ses 4 formes !
- Les lettres "i" "y" suivent page 9. Elles sont traitées de façon similaire au "a".
Je fais remarquer que le digramme "un" et le "l" arrivent de façon non annoncée, donc
constructiviste.
Pour finir on trouve "mots outils" suivi de "il y a" "un" "il".
Je fais remarquer que l'expression "mots outils" très employé par les constructivistes ne
signifie rien.
Le "l" est pourtant appris la page suivante, la page 12.
Le "un" devrait être appris avec les autres digrammes importants ou, (an, en), in, on, oi.
J'ai pris un peu de temps à décrire cette pseudométhode. La plupart sont bâties sur ce
modèle.
Il faut faire confiance aux méthodes proposées par lire-écrire qui sont véritablement
méthodiques, alphabétiques, syllabiques et donc efficaces !
Les mots sont français ! On n'a pas du sabir ! du pingin ! « Taoki et compagnie » n'est pas
"méthodique" mais très globale et constructiviste.
Dans le manuel les lettres muettes, sont grisées, ce qui est une indication très intéressante.
Petit bémol: ce n'est pas repris dans le fichier, dommage !
Le guide du maitre est vraiment très bien fait. Très complet (voir trop en triple niveau),
mais pour débuter, c'est un bon appui. Après, je ne fais pas tout, la partie phonologie est
vue avec les alphas et l'exercice au TBI, et je dois dire qu'à part la première année, tout
au début, je ne m'en suis plus servie.
La liste des outils que j'utilise en classe dans le cadre de cette méthode de lecture :
* Le manuel, un par élève, emmené un soir sur 2
* Le fichier élève : il y a 2 fichiers élèves pour l'ensemble de l'année. Les fichiers sont bien
faits, en couleur, ce qui a son importance sur certaines consignes où cela permet
également de mettre certains mots clés en évidence. Les fichiers sont donc globalement
très agréables (selon les années, je prends les 2 ou seulement 1, le premier, car le
deuxième est très dense, mais cela peut permettre de différencier sans préparer plein de
choses en plus, mais difficile de tout faire pour tout le monde, ce n'est sans doute pas non
plus le but recherché).
Et l'EDL ? Tout au long de l'année, de petits exercices d'edl sont proposés dans le fichier,
je ne les fais pas tous, car j'utilise également en parallèle, Faire de la grammaire au CP
(mais par manque de temps, je n'ai pu exploiter toutes les séances proposées). Taoki peut
suffire pour l'EDL, ils auront le temps de revoir les notions au CE1. Je pense surtout qu'il est
très important, tout au long de l'année de faire des remarques sur la langue, au cours des
lectures, compter régulièrement les phrases, remarquer la ponctuation...
Et la production d'écrits ? Elle est très présente tout au long des 2 fichiers : répondre à des
questions par des phrases, description d'images, travail sur les différents types de textes
proposés à la fin du deuxième fichier, quand les enfants sont capables de tout lire. À
nouveau, je n'ai pas tout fait, car j'avais un projet commun pour mes CP et mes CE1 : le
travail à partir d'"Écrire avec Ludo".
* Le manuel numérique enrichi, puisque j'ai un TBI en classe. C'est vraiment très pratique,
les exercices proposés préparent bien au travail à faire dans le fichier. Istra propose 2
versions de manuels numériques (normal ou enrichi). Je l'utilise quotidiennement, et ne
m'en passerait pour rien au monde. Dans ma classe le TBI est en fin de salle, et pendant la
séance les enfants sont assis sur un tapis. Cela permet de travailler différemment qu'assis
derrière sa table, davantage comme en maternel, c'est également plus simple pour
profiter de l'interactivité des exercices proposés, qui sont très bien faits et préparent aux
activités du fichier. Pendant très longtemps, il y a juste un exercice par phonème de
proposé : ranger les images selon le son que l'on entend (ou pas). L'année prochaine,
avec 23 CP, je fonctionnerai par groupe (sans doute 4 groupes de 6 élèves).
* Les posters (mais pas indispensable si on a un TBI en classe)
* La petite bibliothèque de Taoki, que j'utilise en fin d'année, ou en cours avec des élèves
plus avancés, elle n'est pas indispensable, les textes sont absolument indépendants du
manuel
* La marionnette de Taoki, formidable outil de motivation ! Les enfants l'emmènent à tour
de rôle à la maison le weekend et complètent le cahier de Taoki en famille
* Le p'tit dico: un répertoire répertoriant alphabétiquement les mots rencontrés.
* Le cahier d'écriture de Taoki : je ne l'ai utilisé qu'une année, car le lignage m'a gêné,
trop grand, trop longtemps, idem pour les majuscules que je ne travaille pas avec tous les
élèves, que je pensais utiliser quand ils seraient au CE1, mais là, le lignage est trop grand,
et avec les nouveaux élèves, je me retrouve avec des enfants qui ont le fichier et d'autres
non, j'utilise à présent les cahiers Dumont 1 et 2.
Je les utilise un jour sur deux : le premier jour; le deuxième je fais moi-même les modèles
dans le cahier du jour.
Les cahiers Dumont ne suivent pas l'apprentissage des sons, les sons sont regroupés par
groupe de "geste". C'est une petite entorse à ma méthode, mais pour écrire, c'est plus
cohérent. Et finalement, la progression des sons du manuel rattrape rapidement celle de
l'écriture.
Pas de mémorisation régulière d’extraits scène les situations proposées dans les affiches,
de textes. Manque de textes littéraires. imaginer des dialogues entre élèves, développer
des activités autour de la poésie et des vire
langues…
Reprendre des comptines étudiées en
maternelle, des poèmes ou des albums à
structures répétitives pour un apprentissage
explicite de la mémoire des structures
rencontrées.
La méthode propose des activités de Proposer dès le début de l’année des textes
comprendre
compréhension sur des textes courts. Des documentaires, des albums… en lecture
textes longs, mais peu complexes sont magistrale.
surtout abordés en fin d’année. La Sortir de la démarche proposée par le livre du
découverte des textes se fait surtout par maitre pour adopter une démarche de
extraction d’information. compréhension par intégration sémantique.
Les 10 premières associations L’inséparabilité des graphèmes complexes n’est
graphèmes/phonèmes étudiées : a, i, r, l, pas mise en évidence dans l’apprentissage.
o, é, s, u, f, e L’enseignant peut saisir les textes en faisant
Les 10 derniers : ph, ç, gn, ill/y, apparaitre les graphèmes complexes en couleur
ail/eil/aill.eill, euil/euill/ouill, ou en gras et idem pour le cahier de sons des
ian/ien/ieu/ion, ti=si, x élèves, souligner les graphèmes complexes sur
La progression privilégie les critères de les affichages, constituer un classeur de type
régularité des relations graphèmes/ syllabo avec des cartes sons pour une
phonèmes, et de facilité de présentation sur un même espace graphique
prononciation des consonnes isolées. La (carton)
fréquence est prise en compte pour les Proposer un enseignement explicite de la
voyelles, mais pas pour les consonnes. La permanence de prononciation du phonème
complexité de la structure syllabique est (une lettre se prononce à l’identique dans
enseignement du code
apprentissage par cœur des mots organiser et structurer l’ensemble des mots.
mots fréquents
prévus pour l’année de CP. mots est prévu parmi lesquels ceux déjà étudiés
au CP pour une stabilisation et un
réinvestissement des acquis.
Les lettres muettes sont repérées en Prévoir des séances spécifiques pour aborder le
début d’apprentissage et apparaissent rôle des morphèmes tout en intégrant l’étude
en gris. des morphèmes lexicaux (préfixe, suffixe, famille
Le rôle des morphèmes est intégré à des de mots).
leçons de lecture et porte davantage sur Accroitre les occasions de rédiger par des
des morphèmes grammaticaux (pluriel activités de reconstitution d’étiquettes ou
des noms) d’écriture de phrases correspondant à une
La reconnaissance du verbe est abordée image.
écrire
l’acquisition des phonèmes se prévoit sur dans d’autres contextes sont peu nombreuses.
2 jours. Toutefois le temps Proposer un prolongement vers d’autres activités
d’apprentissage passe de 60 minutes par en réseau avec la découverte du monde, ou les
jour à 120 minutes par jour en fin arts visuels.
d’apprentissage pour les graphèmes La méthode ne permet pas suffisamment aux
complexes. Une double page de révision élèves de procéder par tâtonnement, par
est systématiquement proposée après essai/erreur. Proposer des activités de
l’étude de 6 phonèmes. Les révisions manipulation d’étiquettes mots, phrases et des
portent essentiellement sur le code jeux oraux (pigeon vole), Utiliser, le tableau,
(lecture de syllabes, de mots, et de l’ardoise voire un cahier de brouillon avant le
phrases et de courts textes). fichier.
Des livres, du matériel, des CDs audio et des cédéroms (éditions Belin)
Les livres pour l’élève sont accompagnés de cahiers d’exercices et de fichiers. Ils sont
complétés par des outils modernes (TICE) particulièrement bien adaptés à l'acquisition du
langage, de la conscience phonémique, de la lecture et de l'écriture :
- Deux CDs audio pour la GS Maternelle
- Contes et poèmes pour développer le langage
- Conte phonémique pour développer la conscience phonémique
Que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous apprenons à lire et quand nous lisons ?
Quelles conclusions S. Dehaene en tire-t-il pour l’enseignement de la lecture ?
Deuxième notion importante : Le cerveau reconnait d’abord des lettres. Ce n’est pas le
contour global du mot qui est reconnu par le cerveau.
P 104 : « Une petite région de l’hémisphère gauche analyse les images et signale, oui, il y
a bien des lettres, il s’agit par exemple d’un C, d’un O ou d’un R, information cruciale
que d’autres régions du cerveau se chargeront de décoder en son et en sens. »
Et p. 297 : « le contour global du mot ne joue pratiquement aucun rôle dans la lecture …
La reconnaissance visuelle du mot ne repose pas sur une appréhension globale de son
contour, mais sur sa décomposition en éléments simples, les lettres et les graphèmes. La
région corticale de la forme visuelle des mots traite toutes les lettres du mot en parallèle,
ce qui, historiquement est responsable de l’impression de lecture
globale…l’immédiateté de la lecture n’est qu’une illusion, suscitée par l’extrême
automatisation de ses étapes. ".
La méthode Léo et Léa, qui s’est élargie par la suite à tout le cycle 2, grâce au concours
de cinq enseignants répond aux critères d’un apprentissage synthétique phonémique
moderne.
Tous ces aspects progressent parallèlement, selon des critères très « pédagogiques ».
L’acquisition des diverses graphies du son va du simple au complexe, traitant
méthodiquement de toutes les difficultés de la lecture, conçue comme outil efficace de
compréhension des textes accessibles à l’âge des enfants.
Les outils :
Le manuel de lecture Lire avec Léo et Léa, est désormais double et comprend :
De la lettre au texte, réédition du premier ouvrage, et Textes et expression qui permettra
de mieux assurer l’extension de l’apprentissage à la découverte de textes,
documentaires et littéraires, tout en gardant la même progression dans la mesure du
possible, soit en anticipant un peu l’acquisition de deux mots (au – avec), et de deux
graphies (e ↔ è, s ↔ z).
Le manuel de base est – autant qu’il est possible, le bien de l’enfant. Il circule entre
l’école et la maison, permettant aux parents de comprendre la démarche et d’aider leur
enfant à s’en saisir.
Son apprentissage est progressif et s’efforce de sérier les difficultés, en procédant du
simple au complexe, et de faciliter autant que faire se peut le passage de la langue
orale à la langue écrite :
Ouvrages complémentaires CP
Or, l’invention du système alphabétique est certes géniale, mais il s’agit d’une invention
d’adultes abstraite et arbitraire pour les jeunes enfants dont les capacités d’abstraction
sont très limités. Concevoir, par exemple, le mot « truc » comme la suite de quatre « sons »
distincts (« t », « r », « u », « c ») est une démarche totalement artificielle, anti naturelle.
Contrairement à une idée largement répandue, apprendre à lire se révèle, donc ardu
pour tous les enfants – indépendamment de leur intelligence et de leur milieu
socioculturel – et pas seulement pour ceux qui souffrent de troubles divers (dyslexie,
dysorthographie, dysphasie, dyspraxie, trouble du déficit de l’attention avec ou sans
hyperactivité (TDAH). Heureusement, la création de la méthode de lecture La planète
des alphas a considérablement facilité l’acquisition de la lecture-écriture en transformant
cet apprentissage fastidieux en un jeu passionnant et captivant.
La méthode de lecture La planète des alphas, c’est d’abord le fruit d’une expérience
vécue sur le terrain et celui de la passion d’une femme pour son métier.
Pédagogue dans l’âme, Madame Claude Huguenin sait se mettre spontanément à la
place et à la portée de tous les enfants et pas seulement de ceux qui s’adaptent à
n’importe quel type d’enseignement.
Ainsi, au lieu de confronter les enfants au monde abstrait et arbitraire des lettres, on va
leur raconter une histoire captivante, dont les héros, les Alphas, ont des caractéristiques
étonnantes : ils ont à la fois la forme des lettres et une raison d’émettre leur son. De plus, le
nom de chaque alpha commence par la lettre qu’il représente.
Par exemple, monsieur O est un personnage tout rond qui adore faire des bulles bien
rondes en poussant des oooh ! admiratifs. Ou encore, le « f » est une fusée dont le bruit du
moteur fait « fff » !
C’est ainsi que lorsque l’enfant entendra « fooo ! » parce que la fusée est tombée sur la
tête de monsieur O, il comprendra que la parole est formée de « sons » distincts
représentés par des formes graphiques déterminées, à savoir dans le cas présent que le «
son » / f / est représenté par la fusée et le « son » / o / par monsieur O.
Ainsi, tout en s’amusant, en nouant des relations affectives fortes avec ces personnages
sympathiques d’un autre monde, les enfants vont rapidement et spontanément avoir le «
déclic-lecture ».
En outre, La planète des alphas est une méthode de lecture complète, progressive et
structurée. Trois niveaux d’apprentissage conduisent les enfants à leur rythme vers une
lecture habile et autonome, toujours avec le même plaisir et la même motivation.
Aux enseignants de l’école maternelle qui souhaitent faire acquérir à leurs élèves tous
les prérequis nécessaires pour aborder le CP en toute tranquillité.
Aux enseignants du CP (1re primaire) qui ont pour mission d’apprendre à lire à
l’ensemble de leurs élèves.
Ou tout simplement aux parents désirant utiliser la base de la méthode pour donner le «
déclic-lecture » à leurs enfants.
Pendant l’année scolaire 2004-2005, la méthode de lecture La planète des alphas a été
expérimentée dans un grand nombre de classes « pilote » en France, en Suisse et en
Belgique.
En France, des inspecteurs de l’éducation nationale organisent des formations pour les
enseignants portant sur l’utilisation de la méthode de lecture La planète des alphas.
Ainsi, dans un article paru dans « Le Soir » du 6 mars 2001, quotidien belge de référence,
Monsieur Alain Content – qui dirige au sein du Laboratoire de Psychologie Expérimentale
de l’Université libre de Bruxelles, l’une des équipes de recherches les plus réputées dans le
domaine des sciences de la lecture - a déclaré que « la démarche de Mme Claude
Huguenin et Olivier Dubois rencontre les principales conclusions des recherches
effectuées dans le monde ces vingt dernières années. »
Soutiens et évaluations
La méthode de lecture La Planète des Alphas est reconnue par l'UNESCO qui l’a
présentée officiellement à la presse.
La méthode de lecture qui est en parfaite adéquation avec les dernières avancées de
la recherche et pleinement conforme aux nouvelles directives ministérielles - notamment
l'arrêté du 24 mars 2006 fait l’objet de nombreuses formations organisées par des
inspecteurs de l’éducation nationale et destinées aux enseignant(e)s.
José Morais, professeur à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) - l'un des principaux artisans
des travaux de l'Observatoire national de la Lecture (ONL).
Ce dernier préface la méthode de lecture La Planète des Alphas.
Alain Content qui dirige l’un des laboratoires de recherches les plus réputés dans le
domaine des Sciences de la Lecture (Laboratoire de Psychologie expérimentale de
l'Université Libre de Bruxelles).
Dans un article du quotidien belge Le Soir, du 6 mars 2001, Alain Content a déclaré : « la
démarche de Mme Claude Huguenin et Olivier Dubois rencontre les principales
conclusions des recherches effectuées dans le monde ces vingt dernières années. »
De plus, la méthode de lecture La planète des alphas bénéficie du soutien d'un député
de l'Assemblée nationale.
Évaluations scientifiques
Par ailleurs, la méthode de lecture La Planète des Alphas a fait l’objet d’évaluations
scientifiques, à savoir :
Au moyen d’une grande variété d’outils répartis sur 3 niveaux, la méthode « La planète
des alphas » propose la mise en œuvre d’un apprentissage de la lecture divisé en trois
parties :
Niveau 1 :
Développement de la conscience phonémique ; acquisition des correspondances son-
lettre (phonème-graphème) élémentaires, découverte du principe alphabétique ; travail
sur la psychomotricité fine, la latéralité et l’orientation dans l’espace ; développement du
langage oral et enrichissement du lexique ; travail sur l’expression orale et la capacité à
décrire et à commenter une image ; travail sur les « frontières » entre les mots travail sur la
syllabe et les préfixes ; développement du sens de l’observation et de la capacité à
analyser une image ; travail sur la complémentarité entre texte et image ; travail sur les
textes lacunaires et les histoires séquentielles ; initiation à la syntaxe, travail sur les phrases
similaires ou de sens proche ; travail sur les phrases de même sens ou de sens contraire ;
travail sur les synonymes, les homophones, les similarités orthographiques et
phonologiques ; travail sur les anaphores ; etc.
Niveau 2 :
Poursuite du travail initié au niveau 1 et acquisition de règles de correspondances
graphophonologiques plus complexes, tels les digraphes et trigraphes « ou », « an », « on »,
« in », « eu », «oi », « oin », « gn », « ill », « oin » ; Travail sur les référentiels (apprendre à utiliser
des références pour être actif et autonome dans son apprentissage ; développement de
la capacité à argumenter et à justifier ses choix ; développement de la réflexion critique ;
etc.
Outils Niveau 1
Le livre du maitre La mallette Les grandes images + le livre Le cahier de
+ le fichier d'activités pédagogique Alphas gommettes GS
Outils Niveau 2
Outils Niveau 3
Ce n’est que dans 15% des cas que, tout en ayant un niveau de lecture correspondant à
celui de leur groupe d’âge, ils éprouvent des problèmes de compréhension, problèmes
qui ne sont du reste pas propres au support écrit, mais qui se retrouvent également à
l’oral.
De plus, à l’heure actuelle, en moyenne, plus d’un tiers des élèves d’une classe de CP
(1re primaire) sont en difficulté dans l’apprentissage de la lecture et doivent avoir recours
à des spécialistes (orthophonistes, logopédistes, psychomotriciens).
S’il existe certes des enfants dyslexiques, dans la plupart des cas, il s’agit simplement
d’enfants qui ne souffrent d’aucun trouble particulier, mais qui rencontrent des "
blocages " liés uniquement à des méthodes d’apprentissage inappropriées, globales ou
semi-globales, et très en retard par rapport à la recherche.
Beaucoup d’enfants notamment sont mis en échec par la méthode globale ou semi-
globale.
Dans cette approche idéo visuelle en effet, on fait comme si les mots étaient des dessins
et on demande aux enfants de mémoriser leur forme graphique, de les " photographier "
en quelque sorte.
L’effet pervers d’une telle démarche ne se fait pas attendre.
Les parents, et parfois même les professionnels, éprouvent le sentiment rassurant, mais
trompeur, que les enfants savent lire rapidement et avec aisance, comme sait le faire un
lecteur expérimenté.
En réalité, ils ne lisent pas vraiment, ils font seulement semblant, récitant par cœur la
plupart du temps, juste capable de reconnaitre ici ou là des mots rencontrés plusieurs fois.
Et encore ! Sortis de leur contexte, ils seront incapables de différencier deux mots de
forme similaire, comme "marteau" et "manteau" par exemple.
Vous l’aurez compris : il est impossible de mémoriser des mots à l’infini et tôt ou tard la
mémoire va saturer.
Certes, au début, l’enfant va essayer de deviner les mots qui lui manquent en s’aidant du
contexte.
Il peut très bien faire illusion ainsi pendant un certain temps. Mais, plus il avance et plus les
textes se compliquent et plus les trous sont nombreux.
Certains vont perdre pied, se bloquer et se retrouver en situation d’échec.
La plupart finiront par avoir le " déclic " et apprendre à lire. Mais un bon nombre d’entre
eux ne deviendront pas de bons lecteurs, sans parler des énormes carences au niveau de
l’orthographe.
Arrivés au collège, les professeurs se plaindront du fait qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils
lisent.
À cet égard, le ministère de l’Éducation nationale note qu’à l’entrée en sixième, « 15%
des enfants ne savent pas lire et 20% ne comprennent pas ce qu’ils lisent. »
En réalité, leurs problèmes de compréhension sont liés à une lecture très déficiente.
Il suffit en effet de leur lire le texte à voix haute et de leur poser oralement des questions
sur celui-ci pour se rendre compte que leurs problèmes sont dus au fait qu’ils dépensent
une telle énergie dans l’activité de déchiffrage qu’il ne leur reste plus de ressources
cognitives suffisantes pour comprendre ce qu’ils lisent.
En 2006, les trois cahiers étaient complétés du manuel J’apprends à lire avec Sacha et
dès la mise en place du Décret sur les manuels scolaires, les ventes de ce manuel ont
explosé pour équiper en très peu de temps plus de 20 000 élèves.
Fort de ce succès, différents éléments ont été ajoutés à cette collection : deux cahiers
d’écriture, des affiches de lettres et de mots, des affiches de textes,…
Et finalement J’apprends à lire avec Sacha - nouvelle édition sortait pour la rentrée
scolaire de septembre 2011.
o Transition très aisée pour les utilisateurs de l’ancienne édition étant donné que les
textes n’ont pas changé.
o Posters plastifiés des textes permettant une écriture avec des marqueurs
effaçables.
Matériel
6. Affiches de lettres
Manuel
Le manuel destiné à l’élève est composé de thèmes, généralement en rapport avec des
périodes de l’année.
Chaque thème est composé de deux textes originaux spécialement conçus pour
introduire les lettres et les sons.
Un lexique accompagne chaque texte et les lettres qui ne sont pas entendues sont
soulignées d’un point vert, rappel utile pour les élèves.
Cahier d'exercices
Ces exercices seront réalisés après avoir manipulé le texte plusieurs fois en groupe classe
au tableau.
Guide de l'enseignant
Le dossier pédagogique
Propose des exemples de démarche à suivre pour la découverte d'un thème. On y
découvrira un thème par trimestre afin de voir l'évolution possible à amener dans les
leçons. À l’enseignant de les personnaliser et de les adapter pour qu'elles correspondent
à ses envies, à ses besoins.
Les textes
Fichiers PDF des textes permettant des activités écrites directement dans le texte ou sur
les illustrations.
Boite à mots
La mise en mémoire des mots doit bien évidemment commencer sous forme de jeux et
de manipulations.
Exercices récapitulatifs
Affiches de mots
Ce sont 48 affiches en couleur qui présentent les mots découverts par l'élève dans le
manuel.
Les posters, au format A1 et plastifiés, permettent de réaliser différentes activités avec des
marqueurs effaçables : souligne le mot, entoure la lettre, barre la phrase,…
La marionnette Sacha
La petite marionnette Sacha est conçue spécialement pour l'enseignant. Elle l'aide à
animer son cours.
Une méthode pour entrer efficacement dans le décodage, en lien constant avec la
compréhension
Un dispositif parfaitement conforme aux programmes, qui intègre toutes les dimensions de
la lecture
2 cahiers d'exercices
50 ressources audio : tous les textes et les poèmes du manuel lus par des comédiens
les 5 œuvres d’art du manuel à projeter au tableau avec des outils de zoom, d’échelle,
etc.
Questions fréquentes
La méthode Je lis avec Mona et ses amis est-elle conforme aux programmes et au socle
commun ?
Les posters-sons affichés dans la classe sont une aide à la mémorisation du son et des
graphies.
Les mots référents sont une aide pour la production d’écrit : quand un élève hésite entre
plusieurs graphies, l’enseignant peut ainsi amener l’élève à se référer aux affichages.
Les posters vocabulaire permettent d’enrichir le bagage lexical des élèves autour de
différents thèmes : l’école, les habitations, les instruments de musique, la montagne, etc.
Ils peuvent être utilisés pour des activités (devinettes, par exemple) favorisant la
mémorisation des mots et leur orthographe.
Ces affichages constituent un corpus de mots pour enrichir la production d’écrit.
Contenu :
Des exercices de lecture très variés
Des fiches de lecture pratique
8 contrôles pour suivre les progrès
1 diplôme de bon lecteur pour couronner le niveau atteint à la fin
du cycle
>> Découvrez tous les titres : 3 niveaux pour devenir un bon lecteur en douceur
- en page de droite, des activités pour maitriser les mécanismes du code écrit et les
structures de la langue : étude des relations graphophonologiques, entrainement à la
combinatoire, acquisition du vocabulaire, travail sur la syntaxe.
Super Gafi CP - Mon carnet de syllabes -
Auteur : A. Bentolila, G. Remond
Collection : Super Gafi
juillet 2006
Disponible
- Des fiches à photocopier pour les élèves : fiches "projets d'écriture", fiches d'étiquettes-
mots individuelles et les fiches comportant les textes des comptines et des chansons.
Super Gafi CP - Cahier d'exercices n°1 - Cahier d'activités
Auteur : M. Descouens, J.-P. Rousseau
Collection : Super Gafi
juin 2003
Disponible
Les exercices en page de gauche mettent en œuvre des stratégies de lecture de type
ascendant (allant de la lettre à la syllabe et au mot) ; ceux en page de droite des
stratégies de lecture de type descendant (partant du texte ou de la phrase dans leur
globalité pour aller vers les mots qui les composent).
Le cahier d'exercices Super Gafi CP 2 propose des activités pour les séquences 31 à 60
du manuel. Deux pages d'exercices sont prévues pour chaque séquence, révision ou
pause documentaire.
Les exercices en page de gauche mettent en œuvre des stratégies de lecture de type
ascendant (allant de la lettre à la syllabe et au mot) ; ceux en page de droite des
stratégies de lecture de type descendant (partant du texte ou de la phrase dans leur
globalité pour aller vers les mots qui les composent).
- 12 posters reproduisant les textes et illustrations des séquences des deux premiers
modules.
- 1 poster abécédaire, jouant avec humour sur le thème du fantôme, avec pour but de
familiariser l'enfant avec les lettres capitales et la liste alphabétique.
DES HISTOIRES…
Le visiteur de l'espace
Auteur : S. Descornes
Illustrateur : . Mérel
Analyses de "Gafi"
Éditeur : Nathan.
Le manuel, découpé en dix modules de six séquences, propose les « aventures » de Gafi
le fantôme et de ses amis : Rachid le timide, Pascale la géniale, Arthur le gros dur,
Mélanie la chipie et Pacha le chat. Ces péripéties sont entrecoupées de sept séquences
intitulées « Pause » qui permettent l’étude de textes variés (documentaires, BD, recette...)
facilitant ainsi un travail pluridisciplinaire.
La structure du manuel est répétitive : la page de gauche présente les illustrations et le
texte support, la page de droite est consacrée à l’étude du code et à la sensibilisation à
l’organisation syntaxique des phrases.
À la fin de chaque module, une page de révisions synthétise les découvertes à travers
différents exercices et invite à la lecture des magazines.
Les cahiers d’exercices ont une couverture souple et colorée (21 x 29,50 cm), les pages
intérieures sont bicolores. Une double page correspond à une séquence de travail.
Le carnet de mots propose une page pour chaque graphie étudiée accompagnée d’un
mot repère (par exemple, le « ain » de main). Les élèves sont invités à classer les mots
découverts en fonction de la place de la graphie dans le mot (au début, au milieu ou à
la fin). Un sommaire leur permet de retrouver une page recherchée.
Les livres magazines invitent les élèves à lire des textes variés. Ils sont de petits formats et
de présentation attrayante.
Un avis positif
- Le guide pédagogique guide les enseignants « pas à pas » ; ce point positif peut
cependant se révéler extrêmement contraignant pour travailler en projet ou tout
simplement pour donner du sens aux apprentissages.
- Les outils proposés sont de maniabilité satisfaisante pour des élèves de cet âge.
- Le manuel présente les intentions pédagogiques, informant ainsi les familles.
- La sensibilisation à l’organisation syntaxique des phrases est très intéressante.
- On remarque des suggestions de débats appelées « Pour prolonger la discussion ».
- On ne trouve aucune référence aux fêtes annuelles, ce qui évite d’étudier un texte sur
Noël en février ou inversement.
- Des titres d’ouvrages pour le « coin lecture » sont proposés, ce qui incite l’enseignant à
se diriger vers la littérature de jeunesse.
Des réserves
- Les personnages ont été choisis pour permettre aux enfants de facilement s’y identifier,
cependant les aventures présentées restent peu intéressantes. D’autre part, la présence
d’un fantôme était loin d’être indispensable, on aurait pu nous proposer les aventures
d’une « bande » de copains joyeux et rieurs. Finalement, Le Club des 5 n’était pas si mal.
- Le manuel et la démarche proposée sont répétitifs, ce qui peut lasser les enseignants.
- Les illustrations sont uniformes et peu attrayantes, mais c’est une question de gout.
- Les comptines présentes dans le CD audio ont été exclusivement écrites par
M. Rémond, on pouvait espérer une ouverture culturelle plus large.
- Certaines consignes des cahiers d’exercices sont assez complexes pour de jeunes
élèves, ce qui ne facilite pas un travail autonome.
- On peut regretter que les textes présentés dans le manuel de l’élève soient
prioritairement au service de l’étude du code, par exemple « Son ami Gafi y va aussi »
pour l’étude du [i] bien sûr ou « Elle lave le pull » pour l’étude de... devinez.
- Dans le but de faire prendre conscience aux élèves des groupes de mots pouvant être
déplacés, le manuel propose des « phrases » numérotées pouvant surprendre, par
exemple : « Mélanie est un chat » ou « C’est sur une souris qu’Arthur fait du ski ». Seul un
fond coloré indique que l’on a affaire à des phrases « absurdes ». Était-ce nécessaire
dans le manuel ? Cela aurait pu être proposé en exercices d’entrainement.
- La version 2003 reste proche de celle de 1992 : si vous souhaitez quitter votre monotonie
quotidienne, choisissez une autre méthode.
- On pouvait imaginer l’utilisation des magazines comme facultative, cependant, si l’on
souhaite sortir de la routine quotidienne, elle s’avère indispensable, bien que Gafi y soit
encore trop présent.
- On peut regretter que les compétences visées ne soient pas regroupées dans un
tableau de programmation annuelle.
OUI NON
Transition avec la grande section assurée X
Types de textes variés X
Ouverture vers d'autres disciplines X
Progression des démarches au cours de l'année X
Possibilités de travailler en groupe X
Pistes de différenciation pédagogique X
Possibilité d'autoévaluation de l'élève X
janvier 1995
Les enfants s'identifient facilement à ce doux géant farceur. C'est un double d'eux-mêmes. Il
a les mêmes activités qu'eux et reproduit certains de leurs comportements. Des textes vivants
qui allient une syntaxe claire à un vocabulaire actuel.
Dinomir va à la ville
Dinomir cherche une maison
Dinomir nettoie sa maison
Dinomir cherche un ami
Dinomir rencontre une dame géante
Dinomir et le parapluie magique
Dinomir va au musée
Dinomir dans l'autocar
Dinomir va à l'école
Dinomir fête son anniversaire
Dinomir va au zoo
Dinomir à l'école.
janvier 1995
Les enfants s'identifient facilement à ce doux géant farceur. C'est un double d'eux-mêmes. Il
a les mêmes activités qu'eux et reproduit certains de leurs comportements. Des textes vivants
qui allient une syntaxe claire à un vocabulaire actuel.
janvier 1995
Les enfants s'identifient facilement à ce doux géant farceur. C'est un double d'eux-
mêmes. Il a les mêmes activités qu'eux et reproduit certains de leurs comportements. Des
textes vivants qui allient une syntaxe claire à un vocabulaire actuel.
Lettres mobiles
Le manuel s'intitule « La journée des tout petits » et sert de livre unique pour la lecture,
l'écriture, le vocabulaire, l'orthographe, le dessin, le calcul et « tous les autres
enseignements », cela en une page pour chaque leçon et 50 leçons seulement.
Il faut croire que les instituteurs d'alors avaient suffisamment de métier pour multiplier les
exercices de toutes sortes, et notamment les exercices d'écriture, et tout cela avec de la
craie de couleur, du papier et du carton, sans ordinateur ni photocopieuse et autres
prothèses "numériques".
Révision quotidienne.
Les exercices sont simplement évoqués et l'adulte doit les concevoir lui-même. Même
chose pour les révisions.
• Prononcer « se » « o » « so »
• Recommencer l’opération avec les huit voyelles étudiées au début de l’apprentissage
pour obtenir les huit syllabes nouvelles, qu’on pourra inscrire sur une
feuille libre. On construira ensuite une douzaine d’autres syllabes avec les
lettres qu’on connait déjà (p, t, r, n, m, l, c – prononcé « k » – d, v). On inscrira
également ces syllabes sur la feuille annexe.
• On relira ensuite toutes les syllabes qui sont sur la feuille sans le support des
assemblages avec les petits cartons.
• Puis, à la page 16 du manuel, on découvrira quelques mots et phrases sur le modèle ci-
dessous :
➞ On doit lire : « de la salive »
➞ On découvre :
– « de » « e » « de » ; le premier mot est « de ».
– « le » « a » « la » ; le second mot est « la ».
– « se » « a » « sa »
– « le » « i » « li »
– « ve » « e » « ve »
Tôt :
La seule méthode syllabique et phonétique s'adressant aux enfants dès l'âge de trois ans
Vite :
N'importe quel parent ou grand parent, sans aucune formation particulière, peut
apprendre à lire à son enfant à raison de 5 minutes par jour seulement.
Vous obtiendrez des résultats dès le 1er mois.
Bien :
- l'enfant dessine la lettre avec son corps.
- l'enfant apprend à "chanter" les voyelles et "souffler" les consonnes.
- l'enfant découpe et assemble les lettres.
- l'enfant apprend à lire de gauche à droite avec des lettres bâtons qui suppriment l'effet
des lettres miroir b-d, p-q, et prévient ainsi la dyslexie.
- L’enfant par cet apprentissage de la lecture net, clair et précis est ainsi prédisposé à
une bonne orthographe.
Dès les premières leçons, votre enfant vous demandera de lui-même "jouer à l'alphabet"
Deuxième et troisième étapes : lire les consonnes et les voyelles et enchainer les sons
L'enfant apprend à prononcer les lettres, les voyelles se chantent et les consonnes se
soufflent.
cette lecture nette, claire et précise prédispose l'enfant à une bonne orthographe
L'enfant à cette étape de son apprentissage doit découper et assembler les lettres
Lilyane Jacq Forestier, Officier de l'Ordre national du Mérite, titulaire des Palmes
académiques est d'une
exigence
hors du commun. Elle exerça durant 40 ans au service de l'Éducation nationale et fut,
entre autre,
" Responsable pédagogique nationale de la formation des enseignants pour le
développement des enfants à
l'école maternelle ". Jamais satisfaite des méthodes de lecture présentes sur le marché et
encore moins des
résultats de l'Éducation nationale qui laisse sortir chaque année plus de 100 000 enfants
sans savoir lire,
elle créa cette méthode en la testant, avec succès, sur ses cinq petits-enfants.
Cette Méthode ne nécessite de la part de l'adulte aucune compétence pédagogique
préalable.
Fondée sur une approche phonétique, son principe est d'associer chaque son à sa
représentation écrite.
"Je concevais peu à peu des cartes représentant des grandes lettres, sélectionnais les
sons, les
classais, élaborais un processus d'apprentissage en m'appuyant sur ma connaissance des
immenses
capacités des jeunes enfants à identifier et à mémoriser, des besoins de bouger et de
manipuler qui
leurs sont propres, ainsi que la difficulté à s'orienter et à maintenir leur attention.
Les résultats des enfants en cours préparatoire me confortaient dans ma recherche.
Confrontés
à la méthode globale, ils progressaient plus vite en rapidité de lecture et en
compréhension de texte
puisqu'ils lisaient et comprenaient tous les mots avant de s'en souvenir."
Méthode de lecture syllabique avec Lila et Noé
Collection Méthodes Bordas
Une méthode pour la maison complémentaire de celles utilisées en
classe
Cette méthode familiale permet d'aborder la lecture à la maison,
en proposant un apprentissage progressif et accessible à tous.
Elle s’adresse :
- aux enfants dès la GS ou le CP, pour acquérir des bases solides,
- aux élèves de classes élémentaires pour renforcer leur acquis.
Lila et Noé est une méthode de lecture syllabique de 2008, par Marie-Christine Olivier,
édité chez Bordas.
Le principe de la progression est d'apprendre en priorité la lecture des lettres les plus
fréquentes, une progression qui devrait être différent pour chaque langue.
Par contre, ce qui ne devrait pas changer, c'est le vocabulaire type utilisé pour
apprendre à lire, qui devrait être simple, fréquent et en rapport avec les récits de
l'enfance.
Eugénie Mourlevat
Le père, curieusement absent, reprend vie au jardin : " le papa de Colette sème la
salade", "papa porte sa bêche dans la cabane".
Il est très frappant de constater, avec la distance que me donnent toutes ces années
passées, ce que ces lectures auraient dû avoir d'exotique, pour moi qui vivait en ville et
quand même au XXe siècle.
Dans le 2e livret où les textes sont plus fournis, "Rémi prend l'autobus". On lit la description
suivante :
"Vêtu de son costume neuf, Rémi se rend seul sur la place du village. Soudain la voiture
s'arrête; les freins grincent et l'autobus s'arrête. Rémi s'engouffre par la portière ouverte.
"Tu es trop pressé, mon petit gars", lui dit le conducteur". Enfin Rémi est monté; il veut
s'assoir. "Ne casse pas mes œufs" lui dit la fermière..."
Je ne prenais jamais l'autobus et j'imaginais encore moins le prendre "seule sur la place
du village", avec une fermière et ses œufs.
De même, la veillée, près de la cheminée où "les mamans travaillent leur tricot ou tirent
l'aiguille" a un parfum de passé très "ancestral" et sans rien de commun avec ce que je
pouvais vivre :
"Les enfants écoutent les belles histoires que conte la grand-mère de Camille. Les
hommes jouent aux cartes tandis que le grand-père bâille, puis sommeille un peu". Belles
histoires en effet, contes ruraux, chansons d'autrefois : la chèvre de Monsieur Seguin, le
petit chaperon rouge, Il pleut bergère, "les petits nains de la montagne ramassent les
champignons" alternent avec de courtes descriptions des activités de Colette et Rémi. La
fillette joue ainsi les "petites ménagères" : elle prépare le repas : des tomates à la
mayonnaise, de la viande grillée, des petits pois et du fromage de gruyère. "Que c'est
amusant de tenir la maison!" dit Colette au retour de sa maman. "Oui, répond maman en
souriant, mais seulement pour une journée." Colette est prévenue ! Un petit air de
modernité, peut-être involontaire (ou est-ce Mme Mourlevat qui a fait vibrer sa corde
féministe ?) souffle ainsi sur ce livre qui reste néanmoins aussi décalé pour ma génération
que "Nos ancêtres les Gaulois" pour les Africains des colonies françaises.
"Rémi et Colette", malgré ses défauts (dont je ne m'apercevais pas), reste pour moi un
livre capital, car il m'a permis de lire tous les autres et j'en suis infiniment reconnaissante à
M. Juredieu et Mme Mourlevat. Et vous, vous souvenez-vous de votre premier livre ?
Hachette 2004
Manuel
Cahier de lecture
Cahier d'écriture
51 leçons d'une page 9 révisions 17 leçons pour traiter les petites difficultés de
prononciation : "ne confonds pas ..."
Une cinquantaine de petits mots et de mots courants, présentés lorsque l'élève sait les
déchiffrer, sont mis en évidence dans les leçons, pour être appris par cœur.
Chaque page est consacrée à l'apprentissage d'un son. Elle propose systématiquement :
- un exercice de reconnaissance du son : parmi plusieurs dessins, l'enfant montre ceux où
il entend le son étudié ;
- un exercice de reconnaissance du graphisme lié au son étudié : dans une liste de mots,
l'enfant désigne ceux où il voit la (ou les) lettre(s) constitutive(s) du son ;
- un exercice de lecture qui fait la synthèse des activités précédentes et qui permet à
l'enfant de mémoriser la lecture et l'écriture du son. Au fur et à mesure que l'on progresse
dans l'ouvrage, cet exercice intègre les sons qui ont été vus antérieurement de façon à
en favoriser l'acquisition progressive.
Toutes les cinq à six séquences, une double page de révision intitulée « As-tu bien retenu ? »
reprend la lecture des lettres, des syllabes et des mots étudiés jusque-là. Elle se termine par
quelques phrases à lire, ou bien une petite histoire lorsque l'enfant maitrise suffisamment de
sons.
Cette méthode phonétique, fondée sur l'articulé pur et sur l'expression faciale, facilitera
l'apprentissage de la lecture et de l'orthographe en limitant les confusions visuelles et
auditives.
Si le lecteur ne mémorise pas bien les lettres apprises, nous conseillons d'associer les
gestes de la méthode Borel Maisonny.
51 leçons d'une page 9 révisions 17 leçons pour traiter les petites difficultés de
prononciation : "ne confonds pas ..."
Une cinquantaine de petits mots et de mots courants, présentés lorsque l'élève sait les
déchiffrer, sont mis en évidence dans les leçons, pour être appris par cœur.
BON A SAVOIR : Tous ces livres sont lisibles sur tablette numérique (y compris iPad).
Les livres de la collection Pilou et Lalie composent un ensemble complet et cohérent pour
enseigner à un enfant les trois apprentissages fondamentaux. En 2 manuels, 5 cahiers
d'entrainement et 3 petites fictions, vous disposez d'un tout qui se suffit à lui-même et ne
demande qu'à être suivi pas à pas. La méthode est motivante, efficace et facile à mettre
en œuvre à la maison ou en classe.
Tous ces livres sont des fichiers téléchargeables, ce qui vous permet de les recevoir
instantanément, de n'imprimer que les pages sur lesquelles l'enfant va travailler et de les
réimprimer à la demande une fois qu'il a écrit dessus.
Vous pouvez acquérir les livres séparément ou regroupés par programmes des
apprentissages fondamentaux (tarif réduit).
Valentin le magicien
Valentin le magicien ; méthode de lecture ; CP ; manuel de
l'élève
Le Nerrant, Sandrine
Auteur : Le Nerrant, Sandrine
Éditeur : Bordas
Date de parution : 26/02/2003
EAN13 : 9782047296974
Genre : MANUELS LECTURE
PRIMAIRE
Langue : français
Format : 290x203x12
Poids : 550g
Nombre de page(s) : 160
Éditeur : Bordas
Matériel pour l'élève
- Un manuel.
- Un cahier d'activités.
Matériel pour l'enseignant
- Un guide-ressource comprenant un CD audio.
Présentation
Le manuel propose une histoire unique, en épisodes, mettant en scène des enfants et
une petite souris grise, Boudeficelle. L'histoire débute dans une école avant de se
déplacer dans un cirque où, par l'intermédiaire d'un apprenti magicien, les enfants et leur
amie se verront transportés dans différents pays.
La structure du manuel est régulière sur toute l’année : quatre pages correspondent à
une semaine de travail.
Les exercices sont regroupés dans un cahier unique. La structure est répétitive sur quatre
pages : pour chaque épisode deux pages concernent la compréhension et deux pages
concernent l’étude du code.
Un avis positif
- Un manuel unique pour l'année scolaire comporte une présentation de la méthode et
une programmation des acquisitions, informant ainsi les élèves et leur famille de la
progression des apprentissages.
- Le cahier d'exercices est clair et adapté à l'âge des élèves, les activités proposées sont
diversifiées.
- Le guide-ressource est détaillé, il guide l’enseignant « pas à pas ». Il prend en compte la
différenciation et la pluridisciplinarité.
- L’utilisation du CD audio peut permettre de rompre la monotonie quotidienne.
- Les auteurs proposent des activités de prolongement en études dirigées : c’est la preuve
qu’ils ont lu entièrement les programmes 2002.
Des réserves
- On peut également regretter que les textes présentés dans le manuel de l'élève soient
prioritairement au service de l'étude du code. On attendait mieux de Thomas Scotto,
auteur de nombreux ouvrages de jeunesse de qualité. On peut cependant noter les
efforts fournis par celui-ci pour rendre les textes les plus intéressants possible compte tenu
de ces contraintes. Les illustrations sont uniformes, tristes, « vieillottes » et décevantes, les
élèves du XXIe siècle méritent mieux. Aucune référence à la littérature de jeunesse n’est
proposée.
- Avec cette histoire unique présentée en « épisodes », il faut espérer que tous les élèves
apprécient les personnages et leurs péripéties ; tant pis pour les « antimagies » qui ne
doivent pas être très nombreuses.
- Un « grimoire » tenu par le magicien présente un seul graphème du phonème étudié
avec un dessin de référence (par exemple è pour avec le dessin d'une « flèche »). Mais
les mots à lire qui illustrent cette présentation incluent les autres graphèmes existants ai et
ei. En production d’écrits ou en dictée, il sera difficile d’indiquer « c'est le ai de "fraise", le
mot de référence étant « flèche ».
Format : 27 x 21
B- le manuel de lecture
Chaque page donnée à l’élève contient plusieurs parties
- Je lis…… un texte à découvrir : les élèves sont actifs en
découverte
C’est un extrait de la lettre
- Je m’entraine
des exercices de décodage sont proposés
- une lecture de syllabes, de pseudomots (à ne pas faire lire à la maison à moins de
bien expliquer aux parents risque de confusion)
- une liste de mots du lexique sont mis en liste de 3 colonnes e mots (avec leur
déterminant)
- le mot référent et les deux graphies (script, cursif)
- Le mot outil à apprendre par cœur (1 mot outil de l’histoire par leçon)
C- Les jeux de lecture
-la discrimination auditive
-les graphies du phonème
-travail de la compréhension/ sens/grammaire
+ Penser à faire fabriquer des phrases dans un tableau (sujet – verbe – complément) en
écrivant un mot de chaque colonne
D- 200 titres avec leur résumés sont proposés Questionnement ?
Les thèmes étudiés sont : les pirates- autrefois – les fées – l’Afrique
Dans le manuel de lecture : ce que les élèves ont et lisent à la maison
1- texte de découverte = résumé de la lettre
2- le ou les graphie(s) du phonème étudié
3- les syllabes + les pseudomots, les mots (avec un déterminant)
4- j’apprends avec Bulle (un mot outil)
Une séance type de découverte d’un son
1- Lecture de la lettre
2- découverte du son
3- le texte de lecture
4- la graphie du son
5- les exercices de grammaire
6- les exercices du son
1- La lecture de la lettre – 20 min
- L’arrivée de la lettre (la mettre en scène théâtraliser)
- La première lecture de la lettre – découverte
- 2e lecture pour la compréhension et le vocabulaire
- 3e lecture pour la découverte du son
La lecture s’appuie sur le son à découvrir
La première lecture peut se faire avant la découverte du phonème. Par exemple la veille
2- La découverte du son – 40 min
- le son est identifié dans la lettre ou une comptine
- On collecte les mots contenant le phonème : écrire au tableau dans différentes
graphies
Et relire le passage de la lettre où l’on entend le phonème
On peut se détacher du tableau ( ?)
- le dispositif mis en place se fait par demi-groupe : en autonomie, les élèves font
de l’écriture ou un atelier de phonologie
Le demi-groupe travaille
- sur la reconnaissance auditive du phonème
* J’entends ou je n’entends pas
* Utilisation de cartons vert et rouge
travail sur les mots de la lettre, d’un corpus de mots contenant éventuellement des
confusions de sons
- la localisation du phonème : au début, à l’intérieur ou à la fin du mot
(utilisation de fusées : la même représentation est dans les jeux de lecture
Consigne : « Personne ne touche la carte fusée tant que je ne l’ai pas dit. Vous écoutez
bien le mot, vous pensez dans la tête où peut-être le son dans le mot et dans la fusée.
Bien vous prenez la fusée que vous pensez correcte et vous la montrez. »
Travail sur la localisation du phonème en dessinant les syllabes sur l’ardoise
+ Les exercices sur des jeux de lecture
Rq : au départ, travail avec la classe entière : c’est difficile à cause du bruit et du
manque d’efficacité.
3- Le texte de lecture
a) la découverte
- classique : repérer les mots connus / inconnus
et faire verbaliser les stratégies de décodage
Rq : quand il y a peu de mots difficiles : cela peut aller vite
Ou – silencieuse sur la table : avec le texte (photocopié)
Les tâches à réaliser – Différencier les niveaux (en donner moins à faire à certains)-
- entourer les graphèmes du phonème (certains élèves ne vont le faire que sur 1
paragraphe)
- repérer les mot-outils (les déterminants)
- entourer le nom des personnages : quel est leur nom, en faire la liste
- repérer les lieux
Les consignes sont écrites au tableau
b) Après c’est le décodage
Les élèves en difficultés : il faut réduire le texte à lire
c) Ensuite, c’est la découverte collective
sans corriger la totalité de ce qui était demandé
d) les jeux sur le texte : le lendemain sur le tableau ou sur l’ardoise
avec une baguette pour montrer les mots au tableau
- où en suis-je ?
- la lecture se fait à l’envers
- le duel maitre / élève : trouvez-moi le mot ex. lendemain
Les élèves cherchent et lèvent le doigt pour aller le montrer
- en avez-vous d’autres ?
4- La découverte des graphies du son
- Après un retour sur le texte de la veille, faire des jeux au tableau
= faire un texte puzzle individuel
- rappeler le son + collecter des mots contenant un phonème
- lire les mots : en choisir 1 ou 2
Qu’est-ce qui produit ce son ? (donner des pièges)
- au tableau, on confirme ou bien sur l’ardoise
- écrire les différentes graphies mises en évidence et identifier le mot repère ou référent ( ?)
Faire la liste des graphies lues, mais non entendues
- sur un choix de mots lus
- je vois , je n’entends pas
faire une liste de mots
Écriture de graphies du son
- s’entrainer dans l’air, faire et dire le geste
- écrire sur l’ardoise, le cahier d’essai
- écrire le mot référent, les mots-clés
- écrire des lettres, des syllabes, des pseudomots (codage) et des mots (orthographe) sur
l’ardoise ou le cahier
- sur le cahier du jour à un moment déconnecté de la découverte
pour pouvoir la mettre en place des ateliers en parallèle
Rq : il n’y a pas de moment où toute la classe écrit dans le cahier du jour en même temps
Entrainement à la lecture
- En découverte et en entrainement, travail de combinatoire et sur la liste de mots
- Faire un repérage systématique des mots : graphies, phonèmes dans le mot : entourer
- Préciser le son des mots
- Enfin, faire des jeux de lecture en différenciant sur la qualité
Cela peut être décalé
Étude d’un phonème dans le temps : 1 jour : auditif, 1 jour ½ : graphie + sens
Petits outils pour mieux lire (par voie directe)
Objectif : libérer la mémoire de travail (travail réalisable et nécessaire du CP au CM2)
Exemple dans les résolutions de problèmes : en amont, il faut connaitre l’univers de
référence, le vocabulaire récurent (lexique du sport, des transports), les connecteurs
(jusqu’à… ) qui sont des mots invariables.
Le labyrinthe
- Lire avec le doigt : à quel numéro je suis arrivé ?
lire assez vite (disons de plus en plus vite dans l’année, car cela doit être une
reconnaissance directe)
- Peut s’utiliser en évaluation : entourer les mots lus,
- Ou bien à la maison : lire 3 lignes, 2 colonnes…
cf. eduscol.education.fr
- Cela peut se faire avec des images en anglais ou bien des nombres en chiffres ou en
lettres
Automatiser la reconnaissance automatique des mots
- Travail sur le champ lexical ou les mots fréquents ou lexique de base
Ici, travail sur les mots fréquents
- Le principe : une grille de mots 5 x 5 pour la 1ère série, au début du cycle 2
- Sur 5 jours : la série a
Le 1er jour : les 5 ou 10 premiers sont présentés 5 fois chacun
La lecture de la grille se fait dans tous les sens
(on peut chronométrer et vérifier qu’on améliore le temps ;; plutôt en CM)
Le 2e jour : on conserve 1 de chaque mot on ajoute la série suivante à raison de 5 fois
chaque mot
- Et cela pendant 5 jours
Série b…
Un auteur de littérature de jeunesse - Marie-Aude Murail
Ses ouvrages :
Sa biographie : école des loisirs (assez simple pour les CM)
Mystère : c’est une structure de contes de fées
Les secrets véritables : utilisé en CE1 chez ribambelle
Patte blanche CE2 CM2
J’aime lire : la fille mystère (qui espionne)
Continue la lecture… récré ( ?)
Vive la république : roman racontant l’histoire d’une maitresse de CP avec comme
intrigue des enfants de sans-papiers
La notion d’auteur est difficile en CP
- Il faut lire à haute voix tous les jours
- Fabriquer un cahier de lecteurs (texte dit + dessin)
- Pour accrocher les élèves en difficulté : les accrocher avec les livres et l’histoire d’un livre
à jouer pour qu’ils y « croient » et rentrent dans l’univers des romans…
Ex. : refaire un club d’espionnage
J'apprends à lire avec le Petit Nicolas
Méthode de lecture syllabique
Une méthode de lecture syllabique simple et
traditionnelle, conçue par des professionnels de la
lecture, pour accompagner votre enfant dans son
apprentissage. 65 leçons progressives pour :
reconnaitre les lettres et les sons ; lire des syllabes,
des mots et des phrases ; lire des extraits puis une
histoire complète ; du Petit Nicolas de Goscinny et
Sempé.
L'apprentissage en autonomie
° Chaque son est accompagné par un dessin de visage qui indique comment
positionner sa bouche pour bien prononcer le son
° La seule méthode à proposer un arbre pour former des syllabes à chaque leçon
° Des doubles pages de lecture et une histoire intégrale du Petit Nicolas® à la fin de
l'ouvrage que l'élève sera alors capable de lire tout seul
° La caution et la nostalgie du Petit Nicolas très cohérentes pour une méthode syllabique
et rassurante pour les parents.
Méthode François
Méthode de lecture syllabique et globale
Deuxième livret
Édition de 1949 chez Fernand Nathan
Dans les années 1950, les manuels adoptent
presque tous «la méthode mixte». Après un «
départ global », les premières leçons visant à faire
mémoriser à l’élève un stock de mots courants,
on passe à l’analyse suivant la méthode
syllabique classique.
Méthode Jolly
"EN RIANT"
La lecture sans larmes
constitué de :
- 2 manuels : livret 1 et livret 2
- 2 cahiers d’activités
Le matériel pour le maitre est constitué du livre du maitre,
plus différents outils collectifs qu’il peut prendre en
complément ou non (tableaux de graphèmes, étiquettes
mots collectives, posters.)
Les 2 livrets pour l’élève sont structurés de la même manière :
Une double page pour construire du sens:
- page de gauche : le texte à écouter, lu par le maitre (J’écoute) ;
- page de droite : le texte de base (Je lis), la liste des mots nouveaux à mémoriser avec
un code couleur selon leur nature (Je retiens), quelques groupes de mots ou phrases pour
manipuler des structures simples, découvrir le fonctionnement de la langue (Je fais
fonctionner).
La double page suivante est consacrée à l’étude du code :
- la page de gauche propose l’étude d’une ou deux relations grapohophonologiques en
utilisant des mots cibles du texte de base (J’entends / Je vois) et la transcription en cursive
(J’écris) ;
- la page de droite propose un travail sur la combinatoire, construction de syllabes et de
mots (Je construis des mots) et la lecture de phrases ou d’un texte de réinvestissement,
toujours en lien avec l’histoire complète, mais différent du texte de base (Je découvre …)
Les livrets proposent également d’autres types de textes : des pages de découverte du
monde (plutôt textes documentaires), mais également des pages « éducation artistique »
avec des poèmes, des chants, des comptines, des activités d’arts visuels.
Les cahiers d’activités proposent :
- des exercices pour construire le sens : exercices reprenant des points de compréhension
du texte de base, la mémorisation des nouveaux mots et le fonctionnement de la langue;
- des exercices pour étudier le code : relations graphophonologiques, copie, calligraphie,
combinatoire ;
- des activités de production écrite : Je fais un portrait, Je transforme une histoire
- des fiches de lecture silencieuse
- des activités de prolongement
LES POINTS FORTS ET LES POINTS FAIBLES D’ABRACADALIRE
LES POINTS FORTS D’ABRACADALIRE
Un travail à partir de « vraies » histoires, des textes longs, suffisamment complexes, mais
pas trop, écrits par des auteurs de littérature de jeunesse qui permettent entre autres de
poursuivre le travail sur la compréhension orale comme il se fait en maternelle. Cette
première découverte du texte, à travers la lecture faite par l’enseignant, permet à l’élève
de se construire une représentation mentale de l’histoire. Elle permet aussi d’aborder le
lexique de base abordé dans les textes lus, de déclencher l’émission d’hypothèses sur la
suite de l’histoire.
Une articulation judicieuse entre le travail sur le texte, la construction du sens, le travail sur
la syntaxe et sur le code proposée tant dans les livrets de l’élève que dans les cahiers
d’activités.
Les livrets élèves sont agréables d’utilisation : bien structurés, bien illustrés. Ils sont sans
doute de véritables outils pour les élèves.
La programmation proposée en écriture-calligraphie est intéressante (à tester). Les
auteurs proposent une programmation « des apprentissages gestuels » en deux temps :
- Une présentation, dès le début de l’année, de l’ensemble des minuscules cursives en les
regroupant en quatre familles gestuelles. Une image est associée à chacune des familles
pour faciliter l’observation et la mémorisation (ballon, flèche vers le bas = a, d, q, g, o, e,
c (x) / montagne, flèche qui monte = i, u, p, j, r, z, s / oiseau, flèche vers le haut = l / b ,h,
k, f, etc.)
- Un approfondissement tout au long de l’année en mettant l’étude des lettres en lien
avec les correspondances G/P.
LES POINTS FAIBLES DE ABRACADALIRE
Le choix de certains textes (La petite fille en sucre, Charlotte et les carottes) ne permet
peut-être pas suffisamment d’ouverture vers d’autres textes. Il semble difficile de travailler
en pédagogie de projet avec ABRACADALIRE (comme avec de nombreuses autres
méthodes, d’ailleurs.)
Certains aspects théoriques sont à creuser et à mettre en regard avec les recherches
récentes sur l’apprentissage de la lecture. Notamment ce qui concerne les deux voies
d’accès au lexique, voie directe / voie indirecte. Les auteurs parlent de « stockage » et
de « décodage ». En ce qui concerne la reconnaissance de mots déjà rencontrés, les
auteurs affirment que les élèves reconnaissent le « patron visuel » du mot, qu’il y a
perception de la forme sans appui sur les correspondances entre lettres et sons.
On sait maintenant, grâce aux recherches récentes, notamment en psychologie
cognitive et en psycholinguistique que l’activation en mémoire de la forme
orthographique d’un mot passe par une analyse visuelle du mot, une analyse de
chacune des lettres qui le constituent.
Attention à ne pas limiter la phase de découverte du texte de base que les auteurs
assimilent à un jeu de piste, une chasse aux indices, à une simple « pêche aux mots ».
Il manque des activités intermédiaires ou complémentaires aux activités de production
écrite proposées. Les projets d’écriture sont très guidés, ils laissent peu de place aux
recherches, essais de l’élève. De plus, il serait nécessaire dans le cadre de tel projet
d’accompagner les élèves d’un point de vue méthodologique et dans une réflexion sur
les procédures qu’ils mettent en œuvre.
Pas d’activités proposées sur la morphologie, la construction des mots. Des groupes de
mots sont parfois proposés aux élèves dans leur livret pour les alerter sur le caractère
morphographique de la langue, mais pas d’activité de manipulation, de production.
PRODUCTION 10 projets d’écriture sont proposés aux élèves dans les cahiers d’activité : écriture
D’ÉCRIT d’un poème, d’une comptine, d’une lettre, faire un portrait…
Ces projets se présentent de la manière suivante :
1) découverte d’un texte référent et de sa structure (par exemple une comptine)
avec des questions facilitant la découverte.
2) formalisation du projet d’écriture (J’explique mon projet)
3) préparation des outils : banque de mots donnée, recherche d’autres mots
4) production plus ou moins autonome
5) Grille de relecture (questions)
6) Je dessine mon texte
7) prolongements possibles.
Les activités les plus développées sont centrées sur la discrimination des graphèmes
(critère 124) et leurs combinaisons (critère 211). La maitrise du code (critères 221, 222 et
223), très majoritaire, est développée à partir d’une démarche plutôt syllabique.
Par ailleurs, les activités de reconnaissance globale (critères 311, 312 et 313) sont
particulièrement présentes tout au long de l’année et méritent d’être écartées. Elles
s’articulent autour d’une méthodologie mixte conjointe, de type graphophonologique –
globale.
Apprentissage de la compréhension
La part du travail sur la compréhension de textes lus oralement par le maitre aux élèves
est forte dès le début de l’année et se poursuit ensuite, dans le livre (critère 111). Le travail
sur les textes écrits lus de manière autonome par chacun est bien moindre.
Quatre axes de travail focalisent à eux seuls plus de 50% des activités réalisées :
- l’étude globale du sens, sur des textes et des phrases de genres et types variés, et de plus
en plus longs, favorisant la polyvalence et l’endurance de lecture (critères 223 et 121),
- la recherche d’informations explicites dans les textes et la continuité chronologique des
histoires narratives (critères 113 et 211),
- la construction de la représentation (critère 116),
- la manipulation, souvent implicite, des catégorisations de mots dans des phrases de
formes diverses (critères 321 et 323).
L’extension du vocabulaire est moindre, assez artificielle, mais non négligée (critères 411
et 413). Elle passe essentiellement par des thématiques culturelles.
L’étude de la compréhension montre que cet ouvrage valorise particulièrement le travail
d’hypothèse sur le sens général des phrases et des textes (dans le contexte d’une
méthode mixte à composante globale).
La production d'écrits dans le manuel Abracadalire
Dans ce manuel, les activités de graphisme dominent en production d’écrit. On observe
de nombreux exercices d’entrainement à la forme des lettres, à l’écriture de mots puis de
phrases (critère 1.4).
La création de phrases, la composition de textes et la production de récits sont trop peu
présentes. Quelques exercices sont proposés dans les cahiers de l’élève, mais il n’y en a
pratiquement pas dans les livres. Abracadalire invite les élèves à reproduire de belles
pages d’écriture, mais développe moins l’expression et la création de texte.
Remarque : en 2006, les auteurs ont ajouté un nouveau cahier « Mon cahier de syllabes »,
dont les activités sont très systématiquement orientées vers de la lecture et de l’écriture
de syllabes et de mots dans la première partie de l’année, puis la lecture et l’écriture de
syllabes et de mots et l’écriture de phrases. Cela renforce la proportion d’activités
proposées pour l’identification des mots suivant une démarche combinatoire syllabique.
Mais cela initie également une approche de fixation orthographique : les mots proposés
à la copie ou à l’écriture sont décodables. Le profil général du manuel ne s’en trouve pas
vraiment modifié.
Bilans et prolongement dans Abracadalire
Les activités d'évaluation dans les manuels
L'évaluation est devenue ces dernières années une préoccupation importante de l'école,
mais le terme est ambigu et doit être employé avec prudence, car il regroupe des types
d'évaluation aux problématiques différentes : évaluations diagnostiques, prédictives ou
pronostiques à l'image des évaluations de CE2 et 6es – évaluations sommatives,
normatives ou certificatives qui entendent respecter une norme exigée pour déterminer
les élèves qui s'en éloignent ou s'en approchent – évaluations formatives qui se définissent
par rapport à l'élève et se conçoivent comme des instruments pédagogiques de
remédiation.
Cette partie s'intéresse prioritairement aux bilans de fin de période d'apprentissage. En
fonction des objectifs poursuivis, un bilan peut soit proposer une évaluation des
connaissances donnant lieu à des propositions d'exercices d'approfondissement, de
consolidation ou de remédiation soit proposer une évaluation des connaissances de type
contrôle sans aucun prolongement.
Un manuel peut également proposer des activités de différenciation pédagogique, elles
sont alors signalées et analysées de la même façon que les activités d'évaluation.
L'analyse des activités s'appuie sur les critères définis dans les composantes « identification
des mots », « compréhension » et « production d'écrit ».
Les résultats proposés sous forme de tableaux et/ou de graphiques font l'objet de
conclusions et de points d'éclairage en vue d'aider le lecteur dans l'utilisation de ces
différents outils.
COMPRÉHENSION 28 36 66
dont : dont : dont :
LE TEXTE 20 28 48
Le sens général et le sens littéral du texte
La construction du sens
La polyvalence des textes 3
L'endurance de lecture
Composantes du sens des textes, et des
phrases
Le sens des textes
LA PHRASE 8 14
Le sens des phrases 6 8
Structure de la langue
Syntaxe
Morphologie
4
Lexique 2 2
PRODUCTION D'ÉCRIT 23 14 37
dont : dont : dont :
GRAPHISME 6 5 6 5 11
ÉCRITURE 15 6 21
Reproduire des mots, phrases, textes 8 5
Écrire des mots isolés 5 0
Écrire des phrases 0 0
Écrire des textes « avec accompagnement » 2 1
EXPRESSION 2 3 5
Produire des phrases « en autonomie »
Produire des textes « en autonomie »
2 3
Conclusions
La répartition des activités montre une part importante accordée à l'identification des
mots et à la compréhension au détriment des activités de production d'écriture.
Pour la composante « identification des mots », les activités de discrimination auditive sont
faiblement évaluées par rapport aux activités de discrimination visuelle ; constat déjà fait
pour le cahier de l'élève voire pour le livre. Pour les deux premiers tests, les sons étudiés
sont tous présents lors des activités de discrimination, mais cette exigence disparait
rapidement et de nombreux sons ne font plus l'objet d'une évaluation systématique.
Certains graphèmes ou phonèmes sont également plus valorisés que d'autres (é, è, s,
x…). La connaissance du code fait l'objet d'une certaine attention, constat déjà fait pour
l'ensemble des activités des élèves. Les activités de reconnaissance globale des mots
sont moins représentées, mais restent significatives.
Si la composante « compréhension » tient une place importante dans l'évaluation,
certaines compétences prennent plus de place que d'autres. L'endurance de lecture est
très souvent sollicitée. La polyvalence des textes, pourtant valorisée dans le livre est
faiblement représentée lors des évaluations ; peut-être du fait que ces textes
appartiennent aux activités dites « diversifiées » qui sortent du cadre des textes de base.
Les domaines de la phrase et du mot sont peu, voire pas évalués ; ils étaient déjà peu
sollicités dans les autres activités.
La composante « Production d'écrits » confirme la dominance des activités de graphisme
et d'écriture qui font appel à des habiletés de motricité fine, de reproduction et
d'observation sur les activités d'expression qui témoignent d'une certaine autonomie
créatrice et maitrise de l'écrit.
Les activités de remédiation/consolidation offrent, à quelques différences près, le même
équilibre dans les composantes.
Les activités « diversifiées » ou de « prolongement » font appel à deux
composantes « compréhension » et « production d'écrit » et ne sollicitent pas la
composante « identification des mots ». Faut-il voir dans cette absence un choix
pédagogique qui laisse penser que l'élève qui apprend plus vite a moins besoin d'exercer
l'ensemble de ces compétences ou qu'elles sont suffisamment exercées dans les livres et
cahiers ? Les activités proposées sont surtout des activités de production d'écrit qui se
concentrent majoritairement sur des activités d'écriture relevant de la compétence
« Copier des mots ou groupes de mots déjà vus ». Si l'expression tient une place, il s'agit
surtout de « produire des phrases à partir d'un support d'idées » ou encore « écrire un
texte sur un sujet donné » sachant que tous les mots, supports d'idées sont à rechercher
dans le livre de l'élève. La composante « compréhension » regroupe les compétences
d'endurance de lecture et de construction du sens général et global. Les deux
compétences sollicitées sont ainsi des compétences d'endurance de lecture (l'élève lit
seul) et d'écriture (l'élève copie seul).
Environnement culturel
1. Mode de présentation des textes
Commentaire
Il est à noter que tous les textes “planètes” sont de type narratif, ainsi que 20 des 28 textes
“satellites” et 3 des 29 textes “météores” (pour une présentation plus fine, voir le tableau
inséré dans la partie “références”).
En outre, Abracadalire propose une distinction entre “textes à écouter” et “textes à lire”.
Celle-ci ne concerne que les textes “planètes”. Durant l’année, la quantité de “textes à
écouter” augmente d’environ 50% alors que celle des “textes à lire” augmente d’environ
700%. Lors de la 5e période, il y a ainsi à peu près la même quantité de “textes à écouter”
et de “textes à lire”.
2. Mode de présentation des textes
Nombre de textes avec illustrations et de textes sans illustration
Distinction sans objet pour le manuel considéré : tous les textes sont illustrés.
Types d’illustrations
Textes “planètes” et Textes “météores”
“satellites”
Photographies accompagnant les
textes descriptifs / explicatifs et 30 pages (73 photos)
rhétoriques / esthétiques “météores”
Images, dessins, cartes accompagnant
162 pages
les textes narratifs et injonctifs
N.B.1 : ces statistiques ne concernent que les livres de l'élève. La distinction est sans objet
dans les cahiers.
N.B.2 : nous avons compté ici comme photographies les reproductions de tableaux ou de
dessins d’élèves.
Commentaire
Il est presque impossible de comptabiliser le nombre d’illustrations accompagnant les
textes “planètes” et les textes “satellites” tant celles-ci sont omniprésentes.
Il est en outre souvent très difficile de faire la part entre les illustrations en lien direct avec
les textes considérés et les illustrations à caractère “décoratif”.
Enfin, seuls les textes “météores” sont illustrés par des photographies.
3. Références
Les représentations du monde
Références à
Références au monde Domaine culturel
l’environnement familier
Textes Textes Textes Textes Textes Textes Textes Textes Textes
Monde de
5 15 3
l’imaginaire
Narratif
Monde du
5 1
réel
Monde de
l’imaginaire
Descriptif
Monde du
7 14
réel
Monde de
Injonctif 4
l’imaginaire
Monde du
3
réel
Monde de
1 19
l’imaginaire
Esthétique
Monde du
réel
N.B. : 9 reproductions de tableaux peuvent être rangées dans la catégorie : réf. culturelle,
esthétique, Monde de l’imaginaire, “météores”. Ils ne sont pas comptés dans le tableau ci-dessus.
Commentaire
Abracadalire s'organise d'une manière significative : les histoires (textes “planètes”) font
référence à l’environnement familier des élèves (et sous un mode imaginaire), tandis que
les textes “météores esthétiques” font référence au domaine culturel. Ainsi, la
connaissance du monde passe par des textes météores descriptifs, à travers
l'enrichissement culturel. Ce tableau met en évidence un double mouvement
d'opposition : d'une part, un contraste typologique entre les textes proposés (textes
“planètes” > narratifs ; textes “météores” > esthétiques), et d'autre part un contraste
entre les références convoquées (références à l’environnement familier > textes supports
de l'apprentissage de la lecture / références au domaine culturel > textes et documents
de découverte culturelle, non lié immédiatement à l'apprentissage de la lecture.
Les motifs dominants
Technologique : pas d’occurrence dans ce manuel.
Linguistique : les textes poétiques et certains jeux de langue, par ex. : “boboulopadzéro”,
“patouchamoi” dans l’histoire La galette de la sorcière.
Éthique : monde de l'enfance (enfantin - immature)
- la loi est le plus souvent incarnée par le comportement de l’enfant ;
- des références à l’imaginaire de l’enfance ;
- enfant “tout-puissant” : les enfants occupent les rôles de personnages principaux ;
- parents étourdis qui ont souvent des occupations et des comportements enfantins ;
- animisme ;
- etc.
Esthétique : chaleur et sympathie
- nature bienveillante, douillette ;
- animaux domestiqués ;
- météorologie clémente – ciel bleu, soleil, etc. ;
- tolérance ;
- formes rondes et couleurs vives des dessins / illustrations ;
- etc.
Jeu (ludique) :
- monde sans “travail”, sans horaire ;
- résolution magique des problèmes ;
- adultes “joueurs” et dans un rapport essentiellement ludique au monde – choses et
personnages ;
- happy end ;
- etc.
Proximité (familier) :
- école ;
- jeux ;
- famille ;
- lieux traditionnels de l’enfance : la maison, le grenier, l’épicerie, le potager, etc. ;
- proximité des références ;
- etc.
Stéréotype :
- situations “empruntées” à l’univers des contes ;
- personnages caricaturaux ;
- psychologie rudimentaire ; monde sans nuance ;
- références implicites aux bandes dessinées et dessins animés ; clichés ;
- conformisme des situations proposées ;
- etc.
Commentaire
La surreprésentation des motifs esthétiques et leur caractérisation (“chaleureux /
sympathique”, “ludique”, “familier” et “stéréotypé”) indiquent que les enjeux des textes
proposés sont avant tout consensuels. Parmi ces textes, les récits, largement majoritaires,
n’offrent que des problèmes extrêmement ténus et très vite résolus. Pas d’aspérité et pas
de conflit : l’esthétique est ici au service d’une représentation convenue du monde et
plus particulièrement de l’enfant.
Grilles d'études
Un manuel est un tout qui vient en appoint de l’apprentissage engagé par l’enseignant
auprès de ses élèves (il ne se substitue pas à l’enseignant et ne suffit pas à réaliser tout
l’apprentissage). Néanmoins, ce « tout » s’articule autour de principes et de composantes
qui favorisent l’entrée puis la maitrise de la lecture. Il est donc possible et souhaitable
d’étudier un manuel en distinguant de manière explicite les composantes que l’on
souhaite mettre en lumière. Nous proposons cinq grilles qui couvrent cinq aspects
incontournables de la lecture.
Trois domaines, l’identification des mots, la compréhension, et la production d’écrits,
peuvent être observés au filtre de critères dont on peut quantifier la prédominance, ce
qui est significatif pour l’apprentissage. Ils permettent de réaliser un portrait des outils
étudiés et des statistiques qui manifestent une tendance de méthodologie mise en
œuvre, avec ses qualités et ses défauts.
Deux domaines, l’aspect culturel, les bilans et prolongements, sont plus qualitatifs, et sont
traités par des critères plus ouverts, permettant de tirer quelques conclusions et
informations qui complètent le profil du manuel.
Profils des manuels analysés
Cette rubrique présente chaque manuel analysé sous la forme non commentée d’un
récapitulatif simple, sous forme de radar, afin de montrer le profil quantitatif général du
manuel. On y découvre la proportion des activités recensées en identification des mots,
en compréhension et en production d’écrits afin de montrer sur quoi le manuel insiste. Les
manuels sont organisés par ordre alphabétique.
Profil du manuel Abracadalire
Proportion des activités recensées, en pourcentage
Éditeur : Istra.
Matériel complémentaire
- Un répertoire de mots.
- Une pochette de posters et d’affiches.
- Un fichier « Photocop ».
- Quatre albums indépendants (Bibliothèque rose,
Hachette littérature).
Une douzaine de thèmes de la vie courante sont traités : l'école, les jeux, le temps, les
animaux, les fêtes...
Ce cahier permet à l'élève de garder une trace écrite des mots et expressions
découverts lors des débats proposés dans le manuel et animés par l'enseignant. Il sert
également à rassembler du vocabulaire lié à des activités lors desquelles les élèves
auront échangé. Un lignage en bas de page permet à l'élève de compléter facilement
le corpus, en ajoutant ses mots et expressions favorites ou nouvelles.
Ce cahier constitue un outil précieux pour passer progressivement de l'oral à l'écrit, avec
plus d'aisance, dans un esprit de continuité. Il facilitera ainsi l'entrée du jeune du jeune
lecteur dans la production d'écrits, de manière de plus en plus autonome.
Présentation
Le livre de l’élève unique est composé de quatre modules. Chaque module est introduit
par un sommaire à destination des élèves. Le fil conducteur est assuré par le personnage
principal, Dagobert. Les thèmes abordés sont variés et proches du quotidien des élèves :
- le module 1 présente le quotidien de Dagobert (école, repas, Noël, jeux, etc.) ; les
élèves pourront aisément s’identifier à ce petit personnage ;
- les modules 2 et 3 sont composés de différents types d’écrits (documentaires, affiches, etc.) ;
- le module 4 propose des lectures longues issues de la littérature de jeunesse.
La structure du manuel est répétitive, chaque séquence étant structurée en quatre
pages : « Je découvre un nouveau texte », « Je reconnais les mots du texte », « J’étudie un
son et ses graphies », « Je lis tout(e) seul(e) ».
Les cahiers d’activités ont une couverture cartonnée souple et colorée ; en revanche les
pages intérieures sont en papier fin et de couleurs fades. Le sens des activités est précisé aux
élèves (par exemple : « J’étudie un son », « Je découvre un texte »), les consignes sont précises.
Quatre petits albums présentent quelques aventures de Dagobert ; ils incitent à une
lecture longue pour le plaisir de lire.
Le livre de l’élève unique est composé de quatre modules. Chaque module est introduit
par un sommaire à destination des élèves. Le fil conducteur est assuré par le personnage
principal, Dagobert. Les thèmes abordés sont variés et proches du quotidien des élèves :
- le module 1 présente le quotidien de Dagobert (école, repas, Noël, jeux, etc.) ;
les élèves pourront aisément s’identifier à ce petit personnage ;
- les modules 2 et 3 sont composés de différents types d’écrits (documentaires,
affiches, etc.) ;
- le module 4 propose des lectures longues issues de la littérature de jeunesse.
Les cahiers d’activités ont une couverture cartonnée souple et colorée ; en revanche les
pages intérieures sont en papier fin et de couleurs fades. Le sens des activités est précisé
aux élèves (par exemple : « J’étudie un son », « Je découvre un texte »), les consignes sont
précises.
Le guide pédagogique se compose de deux parties distinctes :
- un tiers de l’ouvrage est consacré à la présentation de la démarche
pédagogique, à la programmation des enseignements et à des conseils
pédagogiques (sous forme de questions/réponses, par exemple : « Comment
apprendre à écrire, du graphisme à l’écriture ? » ou « Comment travailler pendant
les études dirigées ? ») ;
- les deux autres tiers présentent des fiches détaillées de séances, des fiches outils
(par exemple : fiche d’évaluation sur un texte), documents pratiques (modèles
d’écriture, des étiquettes, etc.).
Un Monde à lire
Apprendre à lire et à écrire, découvrir le monde et les arts.
Une nouvelle édition 2012 pour :
- Découvrir de nouvelles histoires.
- Renforcer les activités de grammaire, vocabulaire et
orthographe.
- Permettre un apprentissage encore plus progressif de la lecture et de l'écriture.
- Évaluer et différencier.
Le cahier-livre permet de conserver la trace écrite des apprentissages et propose des
activités dans tous les domaines :
- Pages bleues : Activités d'apprentissage de la lecture et de l'écriture d'abord axées sur
le code.
- Pages rouges : Après la découverte d'un phonème, compréhension à partir d'un petit
texte, production d'écrit et étude de la langue.
- Pages vertes : Activités de découverte du monde, d'instruction civique ou d'éducation
artistique.
Le manuel Un monde à lire se présente sous la forme d’un cahier – livre, accompagné
d’albums et de périphériques, ainsi que d’un guide du maitre dans lequel sont proposées
diverses activités supplémentaires et des fiches photocopiables. L’étude de l’outil que les
élèves ont en main montre une répartition d’activités très équilibrée entre l’identification
des mots et la compréhension. La production d’écrits, elle, est sous-évaluée et participe
peu à l’apprentissage.
Nous n’avons pas tenu compte des activités d’ouverture culturelle qui ne sont pas liées
directement à l’apprentissage de la lecture et qui apparaissent souvent artificiellement
liées à l’ensemble, rendant la présentation complexe et éparpillée, et l’exploitation
chronophage au quotidien.
Évolution globale des activités sur l'année
Le travail sur la phrase et le mot dominent avant la Toussaint, puis le travail sur le texte
augmente rapidement pour devenir prépondérant le reste de l’année. La découverte du
fonctionnement de la phrase restera une préoccupation importante tout au long du
manuel.
Le travail sur le vocabulaire ne suit pas une progression régulière, il est trop lié et de
manière variable à des thématiques culturelles par ailleurs foisonnantes dans ce manuel.
Le seul outil dont les élèves disposent est le cahier livre consommable. Le guide du maitre,
très conséquent propose par ailleurs des fiches photocopiables. Ces deux outils se
complètent. Il s’avère donc intéressant de comparer les propositions d’activités et
d’explications dans les deux éléments, pour la compréhension :
La vision globale sur la période 1 montre que des propositions de travail sur l’unité texte
sont particulièrement développées dans le guide du maitre. On a vu qu’elles
apparaissent peu dans le cahier-livre. C’est donc une véritable complémentarité qui est
organisée entre ces deux outils, ce qui parait tout à fait cohérent en début d’année. Le
travail sur le vocabulaire n’apparait pas comme une priorité de l’apprentissage.
Quand on affine, on constate que certains critères apparaissent exclusivement dans le
guide du maitre (par exemple, les critères 111, 114, 132, 412), d’autres exclusivement dans
le cahier de l’élève (par exemple, 211, 222, 224, 321, 322, 323) et ne sont donc pas
présentés dans le guide. La plupart des autres sont renforcés dans le guide du maitre
(exception faite des critères 223, 312, 324 et 413).
C’est finalement en morphologie et syntaxe que le cahier livre est plus riche que le guide
du maitre, dont on peut, dans ce domaine, faire l’économie. Partout ailleurs, l’absence
du guide du maitre présenterait une grave lacune.
La production d'écrits dans le manuel Un monde à lire
L’aspect Production d’écrits est le domaine le moins représenté dans le manuel « Un
Monde à Lire » ; 14% des stimulations à produire, pour 46% pour l’Identification des mots et
40% pour la Compréhension.
En fait la production d’écrits n’est pas une composante qui a retenu l’attention des
auteurs. Le résultat de l’analyse montre l’exploitation de l’écrit comme un outil pour
apprendre d’autres composantes liées à la lecture. Par exemple, l’importance relative de
l’écriture n’est conjoncturellement associée qu’à la systématique consigne d’écriture de
la réponse, pour un travail sur l’identification des mots (dans un nuage de syllabes, «
retrouve les mots et écris-les » : le but n’est pas un élément de l’apprentissage par
l’écriture, mais le développement de la combinatoire. L’écrit est le moyen de laisser une
trace de la réponse sur le cahier-livre consommable…). Il en va de même pour des
activités de compréhension. Il n’y a pas, par exemple, d’activités significatives d’écriture
pour fixer orthographiquement les mots.
Il n’apparait pas de progressivité chronologique dans la répartition des stimulations en
Production d’écrits sur les 5 périodes.
Proportion des activités de production d'écrit
Ce qui saute aux yeux, c’est la prépondérance des activités d’écriture. Comme nous le
disions précédemment, cette majorité est toute relative et artificielle et ne correspond
pas à un apprentissage engagé, mais à un outil exploité pour laisser une trace écrite. On
constate que le graphisme est abordé, tandis que l’expression est largement délaissée et
devra impérativement être soutenue par ailleurs.
L’écriture
La majorité des activités de production écrite sont des activités d’écriture (P2), c’est-à-
dire principalement des activités de copies, de dictées et de production écrite
accompagnées. La plupart de ces activités conduisent les élèves à produire un écrit de
façon guidée, à restituer à l’écrit ce qui a été déjà travaillé. Favoriser ces trois domaines
plus que celui de l’expression semble marquer une volonté d’entrainer les élèves à la
mémorisation orthographique et à la production graphophonologique plus que les
conduire à produire des textes. (sur 105 activités d’écriture, il y a 38 stimulations à la
copie, 53 stimulations à la restitution orthographique et 14 invitations à copier pour
compléter une phrase).
La majorité des activités de production écrite sont des activités d’écriture (P2), c’est-à-
dire principalement des activités de copies, de dictées et de production écrite
accompagnées. La plupart de ces activités conduisent les élèves à produire un écrit de
façon guidée, à restituer à l’écrit ce qui a été déjà travaillé. Favoriser ces trois domaines
plus que celui de l’expression semble marquer une volonté d’entrainer les élèves à la
mémorisation orthographique et à la production graphophonologique plus que les
conduire à produire des textes. (sur 105 activités d’écriture, il y a 38 stimulations à la
copie, 53 stimulations à la restitution orthographique et 14 invitations à copier pour
compléter une phrase).
L’expression :
Des trois domaines de la Production d’écrits, celui de l’expression est le moins proposé. Sur
les 34 activités qui stimulent l’expression, 30 correspondent à l’item P 312 ; produire une ou
des phrases à partir d’un support d’idées. Nous notons que l’activité de production
correspond majoritairement à une production de phrase. Sont totalement absentes
toutes les activités qui mettent l’élève en projet d’écriture, et en projet de réécriture.
L’élève est davantage conduit à reconstituer voir reconstruire des phrases plus qu’à créer
des textes longs.
Le graphisme :
Le graphisme, présent toute l’année, est à peine moins dense en 5e période qu’à la 1e
période. Les activités préparatoires au geste graphique normé P11, P12, P13, essentielles
en grande section de maternelle, devraient l’être encore au moins en 1e période de CP.
Or, elles sont absentes dans ce manuel au début CP. L’élève s’entraine au geste
graphique et à la précision de ce geste directement par l’écriture des lettres normées
dans les lignes conventionnelles. En effet, toutes les activités de graphisme comptabilisées
ici correspondent à la calligraphie des lettres et groupes de lettres P14. On pourrait
concevoir qu’en 3e période, la copie de mots et de phrases prenne le relai de la
calligraphie de lettres, ce n’est pas le cas. La part de la calligraphie de lettres est
pratiquement constante (8 à 20 activités pour chaque période) tout au long de l’année.
« L’absence de l’item P15 : calligraphier un texte pour durer dans le geste, conduit à
observer qu’il n’est pas prévu de copies longues dans ce manuel. Toutes les épreuves de
copie sont effectivement courtes, mais elles sont fréquentes. Toutefois, il est important de
souligner la volonté manifeste de faire écrire les enfants à toute occasion et le plus
souvent possible. La présence quasi permanente de lignes qui délimitent parfaitement
l’espace attribué aux mots et aux phrases dans tous les exercices, ainsi que la présence
régulière de consignes qui réclament de réécrire la réponse, souligne ce choix manifeste
de conduire l’élève à écrire beaucoup et à écrire bien, selon la norme. »
L'évolution sur l'année des activités de production d'écrit
Les courbes du graphisme et de l’expression sont légitimes. La première est décroissante,
la seconde croissante. Dommage que le travail sur l’expression soit si négligé.
La courbe sur l’écriture est assez chaotique, mais elle reflète le fait que l’écriture est ici un
outil et non un véritable objet d’apprentissage, elle est donc exploitée en fonction
d’autres besoins.
Exemple de comparaison des activités proposées dans le guide du maitre et le cahier-
livre des enfants
Cette comparaison est intéressante. Elle montre que le graphisme, qui, par définition,
s’appuie sur des exercices concrets, est quasi- exclusivement présent dans le cahier –
livre. Les éléments qui apparaissent dans le guide du maitre sont des explications courtes
d’activités à réaliser. Pour l’écriture, l’essentiel est dans le cahier – livre. Rappelées dans le
guide du maitre, les consignes vont dans le même sens de manière laconique (par
exemple « Exercice 3 : écrire la dictée du jour » pour un exercice consistant à écrire deux
mots et deux doubles syllabes), ajoutant parfois une demande supplémentaire (« faire
recopier la bonne phrase »). Pour l’expression, rare dans le cahier-livre, on constate que le
guide du maitre, en début d’année, n’y accorde presque aucun intérêt. Ça restera vrai
par la suite.
La production d’écrits est délaissée par ce manuel. Il faudra la renforcer par ailleurs.
Bilans et prolongements
Organisation générale
Un Monde à Lire propose trois types d’évaluations pour le lire/écrire et la découverte du
monde regroupé dans les deux guides pédagogiques.
- Les évaluations diagnostiques ont lieu en début d’apprentissage pour cerner les
compétences des élèves et adapter la programmation à leurs besoins. Un Monde à Lire
propose des pistes d’évaluation de début d’année et fait référence au livret « Lire au CP »
et à l’Atelier de lecture CP (Nathan), mais sans fournir de fiches préparées.
- Les évaluations formatives font partie intégrante du processus d’apprentissage. « Elles
aident les élèves dans leurs démarches et renseignent également sur l’efficacité de sa
pratique de classe. » Ce sont donc tous les exercices de réinvestissement lecture /écrite
regroupés dans les cahiers-livres de l’élève. Ces exercices doivent permettre «d’adapter
le rythme des leçons et de remédier rapidement aux difficultés rencontrées par les élèves
et de « relever les difficultés de procédures et d’y pallier ». C’est à l’enseignant, en
fonction du niveau des élèves, de choisir les compétences à retravailler.
- Les évaluations sommatives sont proposées pour chaque fin d’unité, dans le guide
pédagogique. Elles permettent de vérifier le niveau d’acquisition des élèves et de repérer
ceux qui sont en difficulté. En lecture/écrire, deux fiches à photocopier, portant sur le
code et la compréhension, évaluent les compétences travaillées dans chaque unité.
Chaque évaluation représente une dizaine d’exercices.
Aucune notion nouvelle n’est alors abordée et les exercices essaient de «balayer les
principales notions traitées dans l’unité en s’appuyant sur des types d’exercices bien
connus des élèves». Le dernier exercice portant sur le code est toujours une dictée.
Les auteurs du manuel proposent de remplir un tableau des enfants de la classe,
regroupant les compétences sollicitées lors des exercices d’évaluation. Un exemple est
fourni en introduction de la partie portant sur l’évaluation, mais c’est à l’enseignant de
créer l’outil d’analyse afin de pouvoir remplir le tableau : les consignes des exercices
annoncent les tâches à effectuer (sous forme de consignes), mais non les compétences
sollicitées.
Dans cette partie, seules les évaluations sommatives sont analysées. Il n’existe pas de
compléments d’activités ou de fiches de remédiation, d’approfondissement ou de
consolidation.
Bilans
Conclusions
Les trois composantes « Identification des mots », « Compréhension » et « Production
d’écrits » sont sollicitées différemment. Les composantes « Identification des mots » et «
Compréhension » se partagent 75% des activités. Il reste 25% pour la production d’écrits
qui concentre ses efforts sur l’écriture pour 95% des activités.
- Les compétences d’identification des mots concernent 63,8% des activités autour du
principe alphabétique. Il s’agit principalement de reconstituer des mots (à partir de mots
tronqués, de nuages de lettres, de syllabes…), ou encore de discerner les différentes
prononciations d’une lettre, d’observer, de repérer ou de compléter un mot avec une
syllabe simple…
- Les compétences de compréhension, moins sollicitées lors des évaluations s’intéressent
à la notion de phrase pour 67% des activités (manipuler la catégorisation des mots,
reconstituer des phrases, expliquer le sens d’une phrase). La compréhension d’un texte
est évaluée autour d’activités telles que : lire des textes nouveaux ou en relire, repérer des
informations explicitement formulées dans le texte.
- Les compétences de production d’écrits sont évaluées à plus de 94% lors de tâches
d’écriture, sollicitant principalement des habiletés de reproduction et de copie de
graphies, mots, groupes de mots et/ou phrases.
Point d'éclairage
Dans le domaine de la « production d’écrits », les compétences évaluées regroupées
majoritairement autour des habiletés d’écriture sont réparties de manière assez égale, à
l’exception de la production accompagnée : 33,3% des activités concernent la
reproduction des mots, phrases et textes – 38,9% l’écriture de mots isolés (Attention,
cependant car il s’agit d’écrire sous la dictée. Il revient à l’enseignant de déterminer les
graphies, mots et phrases qu’il souhaite évaluer, car il n’y a pas de consignes précises à
ce sujet. Il faut s’appuyer sur les dictées proposées lors des séances d’entrainement.) –
19,4% l’écriture de phrases et 8%, la production de textes " avec accompagnement".
L’expression écrite qui conduit l’élève à se mettre en projet d’écriture dans le but de
produire un message n’est pas évaluée (2 activités uniquement).
Les consignes sont courtes et compréhensibles, mais sollicitent plusieurs compétences à
la fois : lis les mots et écris-le ou la – remets les mots en ordre et écris l phrase – retrouve les
mots et écris-les – choisis-la ou les bonnes lettres et réécris le mot en mettant un ou une
devant – lis le texte, lis les phrases et complète par vrai ou faux – lis le texte et réponds
aux questions.
Prolongement
Il n’existe pas d’activités de différentiation pédagogique pour permettre une meilleure
gestion des rythmes de travail et d’acquisition des élèves. Un Monde à Lire propose en
cours d’année et pour différentes activités des prolongements pour l’ensemble de la
classe (par exemple, emporter l’album pour le lire à la maison, repérer sur un planisphère
les pays des enfants, faire un dessin libre, relire des phrases…).
Grilles d'études
Un manuel est un tout qui vient en appoint de l’apprentissage engagé par l’enseignant
auprès de ses élèves (il ne se substitue pas à l’enseignant et ne suffit pas à réaliser tout
l’apprentissage). Néanmoins, ce « tout » s’articule autour de principes et de composantes
qui favorisent l’entrée puis la maitrise de la lecture. Il est donc possible et souhaitable
d’étudier un manuel en distinguant de manière explicite les composantes que l’on
souhaite mettre en lumière. Nous proposons cinq grilles qui couvrent cinq aspects
incontournables de la lecture.
Trois domaines, l’identification des mots, la compréhension, et la production d’écrits,
peuvent être observés au filtre de critères dont on peut quantifier la prédominance, ce
qui est significatif pour l’apprentissage. Ils permettent de réaliser un portrait des outils
étudiés et des statistiques qui manifestent une tendance de méthodologie mise en
œuvre, avec ses qualités et ses défauts.
Deux domaines, l’aspect culturel, les bilans et prolongements, sont plus qualitatifs, et sont
traités par des critères plus ouverts, permettant de tirer quelques conclusions et
informations qui complètent le profil du manuel.
Conclusion :
Le guide pédagogique est dense. Le programme de CP en Découverte du monde,
Éducation artistique et Vivre ensemble est compris dans le manuel, cela peut se révéler
assez lourd et nécessite des choix pédagogiques et didactiques.
L'idée d'une histoire longue lue par l'enseignant ou écoutée sur un CD est originale et
intéressante.
Le travail sur le code est très complet.
À noter que la méthode se poursuit en CE1.
Ribambelle, méthode de lecture
La collection
Ribambelle est une collection destinée à l’apprentissage de la
lecture et à la maitrise de la langue au Cycle 2 :
• s'appuie sur des ouvrages de littérature de jeunesse pour enrichir
le lexique et travailler le langage d’évocation,
• permet de construire simultanément le sens et le code,
• met en synergie lecture, écriture et
production d'écrits,
• prend en compte les différentes
stratégies des élèves,
• propose des lectures en réseau.
Bibliographie
Quelques pistes de lecture complémentaire...
• La boite magique, le théâtre d'images ou kamishibaï, Edith Montelle, Callicéphale éditions.
• Lire la littérature à l'école de la GS au CM, sous la direction de Catherine Tauveron,
Éditions Hatier.
Pourquoi une nouvelle édition ?
Être en adéquation avec les derniers résultats de la recherche autour du Lire-Écrire et les
nouveaux programmes.
Prendre en compte les demandes et suggestions des utilisateurs.
Tenir compte de l’évolution des pratiques en GS.
… et proposer une maquette en 4 couleurs.
LES OBJECTIFS DU CP : APPRENDRE À LIRE ET MAITRISER LA LANGUE
À PARTIR DE TEXTES AUTHENTIQUES ET VARIÉS
• Construire le sens à partir d’albums de littérature de jeunesse
• Construire le code à travers 2 démarches :
- l’analyse : décomposition des mots en unités plus petites (syllabes, lettres et sons)
- la synthèse : recomposition de mots (lettres, syllabes)
• Mettre en synergie lecture, écriture et production d’écrits : on apprend aussi à lire en
écrivant
Les cahiers d’exercices ont une couverture souple et colorée (21 cm x 29,50 cm), les
premières pages du premier cahier sont en couleur et facilitent la liaison GS-CP, elles sont
suivies par des pages bicolores.
Le premier cahier d’exercices correspond à l’étude des deux premiers albums, le second
à l’étude des trois suivants.
Une table des contenus est proposée au début de chaque cahier d’exercices.
« Mes Outils pour écrire » est un livret de seize pages présentant une banque de données
de mots classés par thème.
« La Boite à textes » (facultative) propose différents types de textes et d’écrits liés à la vie
des enfants (la rentrée, la Semaine du gout, la Fête de la musique…). Ces textes sont
accompagnés de posters, d’affichettes, de fiches photocopiables et de conseils
pédagogiques. Ils peuvent faciliter un travail pluridisciplinaire et la mise en place de
projets de classe.
Le fichier d’évaluation photocopiable (facultatif) propose à l’enseignant des fiches
d’évaluation aux différentes étapes de l’apprentissage et des grilles de synthèse des
résultats.
Les exercices de différenciation (facultatifs) sur le code peuvent être proposés aux élèves
rencontrant des difficultés dans ce domaine.
Conformité avec les programmes de 2008
Conclusion :
Un avis positif :
Le guide pédagogique est très complet et facile d’accès ; il s’appuie sur des références
solides et propose des outils fonctionnels au quotidien.
On remarque une prise en compte de la motivation des élèves et du plaisir de lire.
Les albums sont diversifiés et tous issus de la littérature jeunesse, ce qui est rare. La mise en
réseau est facilitée par une liste d’ouvrages des mêmes auteurs ou illustrateurs au dos des
albums et par des suggestions dans le guide pédagogique.
La liaison grande section-CP est clairement prise en compte.
Les fiches pédagogiques proposent régulièrement des activités de différenciation.
La table des contenus, proposée au début de chaque cahier d’exercices, sera
certainement appréciée par les familles qui pourront ainsi facilement associer l’activité à
la compétence travaillée.
L’interprétation des textes est prise en compte.
Les exercices proposés sont variés, parfois ludiques ; les consignes sont claires et précises.
Dans le guide pédagogique, on remarque une prise en compte de l’erreur.
Des conseils concernant la liaison école-famille figurent dans le guide pédagogique.
On relève une prise en compte du travail de cycle.
Des réserves :
Peu de réserves significatives à formuler.
- L’étude du code proposée peut être déstabilisante pour les élèves et les enseignants,
tout particulièrement en début d’année. Le choix de prendre en compte les différentes
stratégies des élèves est louable et repose sur une théorie solide ; cependant les entrées
proposées sont très divergentes, peut-être trop : reconnaissance de lettres, de
diagrammes, comme le disent les auteurs (ou, oi...), de doubles lettres (br, cr...), de
phonèmes ([k], [s]...), de syllabes inversées, etc.
- Il est dommage que les propositions d’activités en études dirigées ne soient pas plus
axées sur les apprentissages méthodologiques ; ce sont des exercices de consolidation
ou au mieux de réinvestissement.
- La programmation annuelle des compétences par album exclut la production orale, ce
qui est regrettable.
Tout compte fait, une méthode structurée et complète. Seule l’approche du code peut
soulever quelques interrogations et/ou réticences.
Lecture en fête
Lecture en fête s'appuie aussi sur des personnages médiateurs. Les auteurs parlent
de " textes vrais d'une grande variété ", " d'écrits authentiques " et de " textes surprises
où l'imagination et l'humour alternent avec des récits réalistes qui renvoient à l'expérience
enfantine "
Ils font une place particulière à la poésie, qui est annoncée parmi les 9 modules
composant le livre 1, entre ces textes surprises et les pages de combinatoire.
Le manuel est inscrit dans une communication avec le lecteur et, précédant ces
modules, une page représente une sorte de carte de visite qui vise à donner le sentiment
d'une relation directe avec le jeune lecteur.
Les modules :
- Le premier module Présentation des trois amis sous forme de bande dessinée, l'écrit
renvoie fortement à l'oral en jouant sur la répétition de structure.
- Le deuxième module " En vacances ", introduction de reproduction fidèle de deux
affiches, deux paysages accompagnés chacun d'un commentaire.
- Les autres modules reproduisent aussi divers types d'écrits.
Certains textes s'inscrivent dans une perspective de " production d'écrit ": l'élève est
appelé à donner une suite.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Le manuel est structuré autour de cinq histoires de littérature de jeunesse, disponible par
ailleurs sous forme de mini-livres.
Les cinq histoires écrites et illustrées par des auteurs et illustrateurs jeunesse (parmi eux :
Pef, Elsa Devernois, Evelyne Brisou-Pellen) correspondent aux cinq périodes de l’année
scolaire.
Chaque période est construire autour de l’histoire.
Les choix pédagogiques annoncés par les auteurs sont les suivants :
- Proposer des apprentissages spécifiques et dissociés pour l’appropriation du sens et la
maitrise du code.
- Lire des textes variés et intégraux pour susciter l’intérêt des élèves ;
- Lire dans toutes les disciplines : découverte du monde, éducation civique, arts plastiques…
- Lier l’apprentissage de la lecture à celui de l’écriture.
LES POINTS FORTS ET LES POINTS FAIBLES DE GRINDELIRE
LES POINTS FORTS DE GRINDELIRE
- L’ensemble des activités proposées recouvre les grandes composantes de la lecture à
travailler.
- l’équilibre dans la gestion des grands domaines d’activités est assuré.
- Les activités sur la connaissance et la maitrise du code sont nombreuses et diversifiées.
LES POINTS FAIBLES DE GRINDELIRE
- Les activités d’encodage et plus généralement de passage à l’écrit sont trop peu
nombreuses.
- La production de textes est également insuffisante.
- Aucun travail sur le lexique.
- Pas de travail spécifique, en compréhension, sur les inférences.
- Beaucoup de temps est consacré en début d’année à la mémorisation de mots
globalement.
- Il y a peu d’exercices de renforcement des acquisitions.
GRILLE D’ANALYSE DE GRINDELIRE REPRENANT LES GRANDES COMPOSANTES DE LA LECTURE
IDENTIFICATION DES MOTS GRINDELIRE est un manuel qui prévoit de présenter les activités d’identification
ÉTUDE DES CODES des mots progressivement, mais de manière beaucoup moins évidente le
dernier tiers de l’année.
La plupart des ensembles d’activités sont traités.
- Les activités sur la lecture globale sont fortement représentées : mémorisation
des mots, surtout en début d’année pour constituer un capital mots.
- Les activités de discrimination auditive, favorisant la prise de conscience
phonologique et phonémique ; les activités de discrimination visuelle ainsi que
les activités sur le principe alphabétique de la langue sont représentées de
manière équilibrée.
- Par contre, les activités sur la connaissance du code (correspondance G/P à
partir des sons étudiés) représentent un poids considérable au détriment,
semble-t-il, des activités de lecture combinatoire.
- Un effort est réalisé pour développer chez les élèves la fixation orthographe
(mots qui seront ensuite lus par la voie directe), mais les activités de codage et
d’écriture qui permettent de renforcer ces activités sont très peu représentées.
Les activités qui permettent la découverte du principe alphabétique sont
donc bien représentées, mais elles placent très souvent l’élève en situation de
découverte. Les activités de réinvestissement, de renforcement ne sont pas
suffisantes.
Les activités de lecture combinatoire sont sous-représentées et uniquement
centrées sur la lecture de mots.
COMPRÉHENSION DES GRINDELIRE est un manuel dense et ambitieux. Il cherche à ménager un travail
TEXTES sur des textes complets et suivis, un apprentissage de la compréhension et une
étude métalinguistique.
La priorité est donnée à l’étude des textes. L’élève est invité à s’interroger
empiriquement, mais plutôt de manière implicite. Le texte est travaillé de
manière collective : une phase orale permet de reformuler les épisodes
précédents, puis émission d’hypothèses d’abord à partir de l’illustration avant
d’aborder le texte pour valider les hypothèses.
La rencontre avec d’autres types de textes que les cinq histoires de base
(textes prescriptifs, informatifs, …) soulignent une volonté de travailler sur les
stratégies de lecture efficaces.
L’étude de la phrase est également proposée notamment à travers des
exercices de manipulation de sa structure et ses composants.
L’étude de la structure de la langue se fait à travers diverses activités qui
conduisent, elles, à une manipulation explicite, pointue et précise.
L’étude du lexique est néanmoins absente et le travail sur les inférences est
négligé.
ACCULTURATION AU Volonté d’une continuité avec l’école maternelle dans la rencontre avec des
MONDE DE L’ÉCRIT histoires qui intéressent les élèves.
Les textes proposés sont riches et avec une dimension culturelle et
intellectuelle (d’où le choix d’auteurs de littérature de jeunesse de renom pour
l’écriture et l’illustration des cinq histoires.)
Des pistes et une bibliographie sont proposées par les auteurs de GRINDELIRE
pour une mise en réseau des albums étudiés à partir de l’auteur, du thème, de
l’illustrateur, mais aucun étayage pour le maitre n’est prévu.
Des textes sont proposés pour une lecture plaisir.
PRODUCTION D’ÉCRIT De nombreux exercices sont proposés pour l’apprentissage de la calligraphie
(le geste, l’écriture des lettres) sur des supports adaptés aux compétences des
élèves.
La progression est pensée pour passer de l’entrainement à la forme des lettres
à celle l’écriture de mots puis à l’écriture autonome.
Pour la production d’écrit, un exercice par jour est proposé : d’abord une
phrase avec des étiquettes, puis un texte pour aboutir en fin de période à un
projet d’écriture pour réinvestir les connaissances.
La langue utilisée est la langue même des récits : ils sont racontés au passé avec
l'utilisation de l'imparfait et du passé simple, ils ne posent aucun problème de
compréhension aux élèves.
Les auteurs insistent sur la nécessité de se forger une culture.
La prise en compte, désormais obligatoire, de la compréhension, appelle du texte et des
auteurs, la nécessité d'un travail sur le code, la nécessité d'une approche littéraire.
Étude des critères de Grindelire
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
MIKA est une méthode de lecture avec un fondement théorique fort. L’influence de
Gérard Chauveau est évidente. Comme pour toute autre méthode, mais peut-être de
manière prégnante pour MIKA, la lecture intégrale et l’utilisation du livre du maitre nous
paraissent indispensables.
MIKA, c’est :
- 3 cahiers de lecture pour l’élève pour l’année
- une mallette de 40 posters
- une marionnette : Mika
- 4 albums
- un livre du maitre
Les auteurs de Mika ont choisi de structurer leur méthode autour de la lecture d’albums
en feuilletons. Ce sont des albums spécialement élaborés pour la méthode, « Les albums
de Mika ». Les auteurs des albums sont les auteurs de la méthode.
Lecture d’albums pour :
- travailler sur des textes littéraires et objets culturels
- utiliser le rapport texte / image
- provoquer de vraies situations de langage oral
- multiplier les échanges verbaux entre élèves
Pratiquer la lecture en feuilletons pour :
- provoquer spontanément les séances quotidiennes de langage
- proposer naturellement des situations de production écrite.
MIKA préconise
- Une pédagogie de la coopération :
Le travail autour des textes, les temps de regroupement, le projet de lecture commun
permettent d’installer une dynamique et une cohésion de groupe.
- Une pédagogie de l’explicitation :
L’enseignant doit encourager, dès les premiers jours, les élèves à expliciter leurs
procédures et
- faire prendre conscience à chacun qu’il sait beaucoup de choses ;
- reconnaitre et valoriser les acquis antérieurs ;
- rendre l’élève acteur de ses apprentissages ;
Il s’agit de favoriser l’intégration individuelle des acquis, permettre la transmission des
procédures et des démarches, de générer une réflexion sur les stratégies d’apprentissage
: l’élève verbalise, justifie, argumente ses découvertes.
La démarche, concrètement :
- le travail sur le texte
Les textes sont proposés tout au long de l’année sous forme des posters textes-images et
présentés en regroupement ; la marionnette est surtout utilisée au cours des premières
activités pour créer le contexte sémantique.
Trois phases essentielles :
1) La séquence débute obligatoirement par un temps de langage : résumé de la
situation, enrichissement de la construction logique de la pensée, du lexique, de la
syntaxe.
2) La découverte du texte et de son illustration
- prise d’indices dans l’image, dans le texte : explicitations
- émission collective d’hypothèses
- lecture du texte, objectif : compréhension du message
3) imprégnation des mots et travail sur le sens
- exercices préliminaires en situation de regroupement ou individuellement sur l’ardoise,
réflexion collective d’analyse des erreurs
- exercices individuels sur le cahier de lecture : travail d’application, pédagogie de
soutien
- les exercices
LES POINTS FORTS ET LES POINTS FAIBLES DE MIKA
LES POINTS FORTS DE MIKA
- La partie théorique « Conception interactive de l’enseignement / apprentissage de la
lecture » qui précède la mise en œuvre de la démarche pédagogique, dans le livre du
maitre, est très, très intéressante. Les auteurs considèrent qu’il est important de mieux
connaitre l’objet d’apprentissage, le savoir à acquérir et le sujet de l’apprentissage,
l’apprenant avant de proposer technique et matériaux.
Les points essentiels qui y sont abordés sont les suivants :
- En ce qui concerne la maitrise de la langue écrite:
Pour les auteurs, l’apprentissage de la langue écrite ne se limite pas au code
alphabétique, au code graphophonétique. Maitriser le langage écrit, c’est avoir la
capacité d’élaborer une langue écrite et avoir une activité langagière écrite.
En schématisant, le langage écrit comprend :
. le matériau (systèmes du français écrit, codes de la culture écrite)
. les techniques et savoir-faire
. les usages sociaux et culturels de l’écrit.
L’élève qui apprend à lire est confronté à ces 3 objets d’étude :
. les différents codes écrits
. l’acte de lire
. les pratiques culturelles de la lecture
« Triple activité intelligente » de celui qui apprend à lire :
= activité culturelle (découvrir et s’approprier la culture écrite)
= activité linguistique (comprendre et maitriser le système écrit)
= activité opérationnelle (comprendre et maitriser le savoir lire)
L’acte de lecture comprend 3 actions indissociables :
. une action culturelle
. une action compréhensive
. une action instrumentale.
Fondamentalement, un élève apprend à lire en s’appropriant nos pratiques culturelles de
l’écrit.
L’enfant qui apprend à lire doit comprendre et savoir que l’ossature de français est
phonique ou phonématique. (Selon les auteurs les unités de base de notre écriture sont
les phonogrammes, avec un sous-système morphographique et un sous-système
logographique)
L’acte de lire est une activité stratégique.
Les auteurs définissent un savoir-lire de base et le délimite par 8 opérations cognitives.
- « La philosophie » générale de la démarche et la promotion d’une pédagogie de la
coopération et une pédagogie de l’explicitation, explicitée ci-dessus : place et rôle de
l’élève dans son apprentissage de la lecture-écriture.
- La place de l’oral
LES POINTS FAIBLES DE MIKA
- On reproche parfois à Mika une entrée trop « globale». Il est vrai que comme de
nombreuses autres méthodes, la phase de découverte du texte peut se limiter, si l’on
n’est pas vigilant, à une « pêche aux mots » sans intérêt (le terme est d’ailleurs «
malheureusement » utilisé dans la méthode.)
- À étoffer au niveau de la production d’écrits.
GRILLE D’ANALYSE DE MIKA REPRENANT LES GRANDES COMPOSANTES DE LA LECTURE
IDENTIFICATION DES MOTS Selon les auteurs de MIKA, le bon lecteur de six ans « sait marcher sur deux
ÉTUDE DES CODES jambes » : il est à la fois « bricoleur de lettres », habile dans le décorticage des
mots et « un explorateur de textes ». Le décodage n’est pas la « base » ou
l’étape première de la lecture. L’enfant devient lecteur s’il cesse, justement, de
focaliser son attention sur « les lettres » et le déchiffrement pour questionner le
contenu du texte.
Un élève peut vraiment lire quand il comprend que le savoir – décoder est un
moyen et non une fin. Néanmoins les bons lecteurs compreneurs de 6, 7 ans
sont également de bons décodeurs.
Selon les définitions des auteurs, savoir décoder, c’est :
- savoir traiter des ensembles de phonogrammes = savoir déchiffrer
- savoir identifier des mots isolés et avoir accès à leur signification.
Ils soulignent qu’il ne faut pas confondre l’activité de décodage avec la
prononciation « ânonnée » d’une forme écrite syllabe après syllabe.
Savoir décoder s’apprend et donc s’enseigne.
Savoir décoder se décompose en deux sous-compétences métalinguistiques :
- la conscience phonique (phonémique ou phonologique) = savoir segmenter
les phonèmes d’un mot oralisé (vélo = /v/, /e/, /l/, /o/) ;
- la connaissance du code phonographique = comprendre les règles de
correspondances G/P et identifier et combiner des indices graphophonétiques
(B = /b/, A = /a/ - B.A = /ba/ mais aussi savoir que bateau compte 4
phonogrammes : b, a, t, e, a, u)
Pour les auteurs de MIKA, il est fondamental
- d’enseigner, au plus tôt, que notre codage graphique est complexe : il faut
que les élèves parviennent à la connaissance puis la maitrise du plurisystème :
- comprendre que le rapport phonème-graphème n’est pas biunivoque
- comprendre qu’il existe en parallèle du système phonogrammique, un autre
système répondant à des exigences morphologiques, syntaxiques, lexicales
La combinatoire, selon la définition des auteurs, c’est l’action qui permet de
comprendre comment sons et lettres s’associent, se combinent entre eux pour
former des syllabes puis des mots. La combinatoire permet à l’élève de
décoder des mots et de maitriser un outil qu’il mettra au service de la
compréhension, du sens pour lire et au service de l’écrit , de l’orthographe,
pour écrire.
L’étude de la combinatoire se fait pendant le travail sur le texte (par une
analyse du système phonogrammique) et à l’aide d’un travail effectué en
parallèle (étude systématique du code graphophonologique), en situation de
regroupement ou ponctuellement.
En situation d’écrit collectif ou de lecture découverte en regroupement, toute
remarque relative aux repérages d’un phonogramme devra être relevée et
approfondie, argumentée et validée. Il faut installer chez les élèves une
démarche comparative des mots.
L’étude systématique du code G/P, l’étude des sons se fait dès les premiers
jours de l’année scolaire, en parallèle au travail sur les textes : séquences
fréquentes, courtes, ludiques (un son par semaine jusqu’en fin de la période 3)
Étude d’un phonème et de sa / ses graphies
- conscience phonique des sons : écoute (les E sont les yeux fermés, le M
énonce une suite de mots contenant tous le son à étudier) , découverte (du
son proposé, prise de conscience et oralisation des éléments phonatoires),
imprégnation (exercices, jeux auditifs), transposition à l’écrit.
- Installer chez les élèves la différence entre voir et entendre :
C.-à-d. : Si j’entends le son /o/, je dois m’attendre à voir o, eau, au ; Si je vois la
lettre O, il y a des chances (ou des risques !) qu’elle ne se prononce pas /o/
mais /ou/, /oi/, /on/, la prononciation de la lettre O dépend de son
environnement.
= créer chez le lecteur une réaction probable, mais pas systématique.
- Multiplier les exercices consistant à différencier les mots par une lettre
seulement (bête, tête, fête – sapin / satin / lapin)
Analyse combinatoire
L’association de plusieurs phonogrammes connus peut se travailler dès
l’apprentissage du 1er phonème consonne
1) /a/ = A : un phonème, un graphème
2) /i/ = I ou Y : un phonème, 2 graphèmes
3) /r/ : /r/ + /a/ = RA
/a/ + /r/ = AR
La progression des sons proposée est fondée sur la notion de fréquence orale :
- cahier 1 : /i/, /a/, /r/, /l/, /y/
- cahier 2 : /m/, /p/, /u/, /t/ , etc.
COMPRÉHENSION DES Les auteurs de MIKA précisent que pour un enfant de 6 ou 7 ans, lire c’est en
TEXTES même temps – en interaction – décoder et comprendre. Il doit être
simultanément décodeur et chercheur de sens. L’activité de lecture peut être
définie, sur le plan instrumental comme le va-et-vient constant entre le
traitement graphophonique des mots (=décodage) et le traitement
sémantique et conceptuel du texte (= exploration et reconstruction du
message écrit)
Les auteurs expliquent que MIKA donne, dès le début, la priorité à la
découverte et à la compréhension de vrais textes et en particulier des textes
littéraires simples.
Leur volonté est de former des lecteurs de textes.
Les regroupements sont prévus pour permettre de travailler les textes
collectivement, en équipe. Selon eux, dès son entrée au CP, un enfant peut
interroger un texte (assez) long s’il a l’aide du maitre et de ses camarades de
classe.
Les textes proposés s’inscrivent dans une progression permettant aux élèves
d’entrer dans la lecture de vrais écrits.
- Pour la 1re période sont proposés des écrits évènementiels liés à la situation de
rentrée scolaire qui s’appuient sur des acquis de la GS (prénoms, jours de la
semaine…).
- Pour la 2de période, un album-randonnée, facilement compréhensible par
l’image, dans le registre des animaux.
- Pour la 3e période, un « récit- conte » suivi de textes documentaires, de fiches
techniques, de poèmes.
- Pour la 4e période, un « récit-légende » écrit sous deux formes différentes : style
direct et style indirect.
- Pour la 5e période, un « album-roman », transition vers la lecture courante et
ouverture vers la littérature enfantine traditionnelle.
Pour les différentes phases d’étude des textes, voir la présentation générale
ACCULTURATION AU Pour les auteurs de MIKA, l’enfant qui apprend à lire est confronté à trois objets
MONDE DE L’ÉCRIT d’étude :
. les différents codes écrits
. l’acte de lire
. les pratiques culturelles de la lecture (lecture utilitaire, lecture intellectuelle,
lecture patrimoniale)
Pour les jeunes élèves, entrer dans l’écrit, c’est entrer en littérature.
Le début de l’acquisition est culturel et pragmatique : rôle, attitude, position de
lecteur avant la technicité.
Il faut permettre très tôt aux élèves de vivre des situations, des expériences de
lecture « par procuration », par la médiation d’un lecteur expérimenté. Ils
doivent avoir des pratiques de lecture avant de savoir lire, ils doivent être
écriveurs avant de savoir écrire (grâce à la dictée à l’adulte.)
L’apprenti lecteur doit devenir un pratiquant de la culture écrite dans ses
manifestations les plus ordinaires comme dans ses formes les plus cultivées.
= Se familiariser avec le monde des écrits : avoir un projet de lecteur est l’une
des principales composantes du savoir-lire ; comprendre les principales
fonctions de l’écrit (fonctions informative, formative, imaginative,
interpersonnelle, régulatrice, injonctive)
= Se familiariser avec le monde des lecteurs
PRODUCTION D’ÉCRIT Les auteurs ont pensé MIKA de sorte à établir une liaison étroite entre
l’apprentissage de la lecture et celui de la production d’écrits.
Les histoires « base de lecture » sont découpées en feuilletons de manière à
entretenir le suspense d’une part et d’autre part à permettre aux élèves
d’imaginer la suite.. Des hypothèses sont émises oralement, mais peuvent
donner lieu à une production écrite.
Les auteurs proposent plusieurs mises en œuvre possibles :
- La dictée à l’adulte qui peut aboutir à un écrit collectif ou à plusieurs textes.
- La rédaction par les élèves, aidés par les outils mis à disposition (corpus de
mots notamment)
- Entrer dans l’écrit par des exercices de manipulation, notamment sur la phrase
ou par des réponses à des questions ouvertes.
Les réponses à des questions ouvertes sur le texte permettent de travailler :
- la lecture-compréhension de la question
- la capacité à élaborer mentalement une réponse
- la capacité à trouver et utiliser les éléments nécessaires pour répondre dans le
texte (lecture sélective)
- la capacité à rédiger puis orthographier une réponse : un mot, un groupe de
mots, une phrase.
Quatre albums, dont l’esthétique n’est pas éblouissante, ont été conçus pour les besoins
de l’apprentissage. Leurs différents épisodes sont reproduits en posters, très pratiques pour
le travail collectif d’hypothèses.
D’autres types de textes apparaissent, pas si nombreux, et dans l’ensemble non
authentiques. Les apprentissages liés à la combinatoire et à la compréhension du texte
sont systématiquement menés. La production d’écrits, annoncée avec tambour et
trompettes, est décevante.
L’ouverture vers d’autres livres est fantomatique. Les évaluations ne sont pas conçues par
compétences. Cependant, une pédagogie différenciée est envisagée.
Un ensemble qui a des qualités de fond, mais qui garde des manques : dommage, pour
une publication récente (1996).
Conclusion :
LES POINTS FORTS DE MIKA
Les points essentiels qui y sont abordés sont les suivants :
* En ce qui concerne la maitrise de la langue écrite :
Pour les auteurs, l’apprentissage de la langue écrite ne se limite pas au code
alphabétique, au code graphophonétique. Maitriser le langage écrit, c’est avoir la
capacité d’élaborer une langue écrite et avoir une activité langagière écrite.
En schématisant, le langage écrit comprend :
. le matériau (systèmes du français écrit, codes de la culture écrite)
. les techniques et savoir-faire
. les usages sociaux et culturels de l’écrit.
L’élève qui apprend à lire est confronté à ces 3 objets d’étude :
. les différents codes écrits
. l’acte de lire
. les pratiques culturelles de la lecture
L’acte de lecture comprend 3 actions indissociables :
. une action culturelle
. une action compréhensive
. une action instrumentale.
Fondamentalement, un élève apprend à lire en s’appropriant nos pratiques culturelles de
l’écrit.
L’acte de lire est une activité stratégique.
La place de l’oral
Enter dans l’écrit par des exercices de manipulation, notamment sur la phrase ou par des
réponses à des questions ouvertes.
Les réponses à des questions ouvertes sur le texte permettent de travailler :
- la lecture-compréhension de la question
- la capacité à élaborer mentalement une réponse
- la capacité à trouver et utiliser les éléments nécessaires pour répondre dans le texte
(lecture sélective)
LES POINTS FAIBLES DE MIKA
* On reproche parfois à Mika une entrée trop « globale ». Il est vrai que comme de
nombreuses autres méthodes, la phase de découverte du texte peut se limiter, si l’on
n’est pas vigilant, à une « pêche aux mots » sans intérêt (le terme est d’ailleurs
« malheureusement » utilisé dans la méthode.)
Présentation
Auteur(s) : Chantal Mettoudi, Pascale Tempez, Alain Yaïche
Éditeur : Hachette
Date de parution : 2000
Composition de la méthode
Les outils pour l'élève
2 livres de lecture
2 cahiers d’activité
1 cahier de production d’écrit
Les outils pour l'enseignant
1 livre du maitre
Histoires, contes, légendes
Il existe une série de posters et les albums de jeunesse des aventures de Mini-Loup par
Philippe Matter chez Hachette.
Analyse pédagogique
Démarche
Méthode dont le héros est un personnage de littérature de jeunesse. Mini-Loup, très
présent dans le premier livret, introduit d’autres personnages dans le second livre. La
méthode vise à la fois maitrise du sens (lire, comprendre et s’exprimer) et maitrise du
code (classer, utiliser les mots rencontrés, puis travail sur la combinatoire). La démarche
est fondée sur une progressivité des apprentissages et favorise une pratique implicite de
la grammaire, de l’orthographe et du vocabulaire, avec une complémentarité entre lire,
écrire, parler.
Supports
Nature des textes
Variétés des textes, des écrits (lesquels ?) :
On trouve dans les livrets les différents types de textes (narratif, informatif, prescriptif…). La
structure syntaxique des textes est riche.
Les textes du premier livret sont courts puis plus longs dans le livret 2.
D’autres supports :
des premières de couverture de livres.
des reproductions d’œuvres d’art (peinture, sculptures, photographies)
Intérêt pédagogique :
Développe chez l’élève des compétences de lecteur propres à chaque support.
Lien avec des situations d'écriture :
Oui, avec l’appui du cahier de production écrite.
Lien avec d'autres disciplines :
Diverses pistes d’exploitation pluridisciplinaire (éducation à la citoyenneté, histoire,
géographie, sciences, arts visuels, EPS)
Aspect du livre
Livrets à couverture rigide, cahiers d’activités à couverture souple.
Typographie :
Très tôt, script et cursive sont associés.
Qualité des illustrations :
Les illustrations des aventures de Mini-Loup sont expressives, souvent à base d’humour. Les
documents iconographiques sont de bonne qualité.
Livret pédagogique (du maitre)
La démarche donnée dans le guide du maitre propose des exploitations pédagogiques
variées et envisage des activités complémentaires en relation avec d’autres champs
disciplinaires. On trouve tout au long du guide des aides à la mise en place d’une
pédagogie différenciée (« pour les plus avancés », « pour le plus en difficultés »…)
Les cahiers d'activités
Nature des activités proposées :
Construction du sens ;
Identification visuelle ;
Construction de la langue ;
Correspondance phonographique et graphophonétique ;
Reconnaissance auditive ;
Approche culturelle- Méthodologie.
Présentation des consignes :
Écrites sans aide pictographique.
Autres remarques (intérêts / inconvénients)
Méthode sympathique et complète qui guide bien l’enseignant. Quelques outils d’aide à
l’élève (le « phonoloup », machine à combiner, le transparent pour s’essayer, modifier sans
peine, le marque-page illustré pour comprendre les consignes avant de pouvoir les lire).
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
CROCOLIVRE est le fruit d’une coopération entre universitaires (l’équipe de chercheurs
qui est également à l’origine de l’ouvrage théorique, très bien fait et facile d’accès,
L’enseignement de la lecture au cycle 2, les repères pédagogiques, Nathan) et des «
gens de terrain ».
Leur postulat est le suivant :
1 – Ils affirment l’interaction fondamentale des trois dimensions de la lecture : décodage,
compréhension et acculturation.
2 – Ils soulignent l’importance de lier et de mener de front lecture et écriture parce que
les deux activités s’enrichissent mutuellement.
CROCOLIVRE reste relativement classique en ce qui concerne l’appropriation du code
graphophonologique et l’introduction de la syntaxe, mais il innove par la place qu’il
accorde au développement du lexique, à l’oral comme à l’écrit, et surtout par le travail
systématique sur la morphologie.
Les supports d’apprentissage sont de grande qualité : chaque élève dispose de deux
livres magazines, très proches des magazines de littérature de jeunesse actuels
disponibles dans le commerce, de sorte que l’acte de lire soit toujours motivé. Ces
magazines présentent une grande diversité de textes : récits de vie quotidienne, récits de
fiction et contes, textes documentaires, comptines et jeux linguistiques.
Le guide du maitre est très complet : l’accompagnement pédagogique de l’enseignant
est poussé.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
4 SAISONS POUR LIRE propose également une entrée à partir d’albums, de qualité, mais qui
ne sont pas le support direct de l’activité de lecture, de l’apprentissage technique (il se fait
à partir de textes dérivés), mais il propose aussi de nombreux autres supports de lecture.
4 SAISONS POUR LIRE met l’accent sur trois points principaux :
- La construction du temps : les manuels proposent un voyage à travers les saisons.
- L’aspect culturel avec la lecture de documents très divers : évènements de la culture
française ou d’autre pays du monde.
- L’apprentissage de la langue écrite (de nombreuses activités de « relecture » et
d’écriture sont proposées).
Bien que 4 SAISONS POUR LIRE propose une approche globale de l’enseignement de la
langue écrite (globale pris au sens de « considérée comme un bloc »), les auteurs
précisent que le risque de dérives est à anticiper (devinettes sans validation par le code,
déchiffrage sans construction de sens) et pour cela, ils privilégient les 3 axes suivants :
- mettre très tôt les élèves en situation de lectures authentiques à divers moments de la journée
et sous différentes formes : lecture autonome, lecture-découverte, lecture-recherche.
Les auteurs proposent de mettre en place des rituels de lecture :
. Lecture autonome : les élèves ont un grand bac d’albums à disposition et ils peuvent lire
librement (« Pas besoin de savoir lire pour lire. »)
. Lecture faite aux élèves par le maitre, lecture d’albums avec discussion, échanges.
- mettre très tôt les élèves en situation de produire de l’écrit à divers moments de la
journée et sous différentes formes.
- amener les élèves à comprendre le système écrit en s’appuyant sur les activités de
lecture et d’écriture : connaitre les diverses unités de l’écrit, sensibiliser à l’orthographe,
aux relations P/G.
La liste des compétences générales à développer recensées par les auteurs de 4
SAISONS POUR LIRE est la suivante :
- Connaitre la spécificité de l’écrit
- S’orienter dans l’écrit
- Construire du sens à partir d’un écrit
- Analyser le code écrit.
- Entrer dans la culture de l’écrit
- Reproduire et produire
L’activité de lecture, comme elle est pensée dans 4 SAISONS POUR LIRE, est découpée en
3 grandes phases :
1) Lecture-découverte : « temps de recherche intense et gaie » qui a pour fonction de
permettre aux élèves de comprendre ce qui est écrit.
Le texte à lire est reproduit sur une grande affiche, si possible avec les illustrations.
Une première phase de recherches individuelles permet l’émission d’hypothèses sur le
contenu (D’où vient ce texte ? Qui l’a écrit ?…)
Une lecture linéaire du texte est faite collectivement, mais pas nécessairement mot à mot
(sauter un mot qui gêne), tout est bon pour avancer dans la compréhension du texte. Les
élèves sont poussés par le maitre à utiliser le contexte pour découvrir le sens.
Les stratégies de lecture sont explicitées.
2) relecture du texte guidée par des activités préparatoires courtes et variées.
- pour vérifier la compréhension : à l’oral = questions sur le texte, vrai /faux, retrouver le
mot qui convient, retrouver la suite, mot caché…
- pour développer la clarté cognitive : rechercher le nombre de lignes, de phrases, de
mots dans une phrase ; L’élève doit pointer les mots d’une phrase lue par lemaitre…
- pour développer l’analyse : chercher des mots répétés dans le texte, qui commencent
par la même lettre, mots voisins…
3) activités de relecture et d’écriture
L’élève connait le texte de référence et il dispose de ses outils.
- activités centrées sur la compréhension
- activités pour s’approprier la notion de phrases
- activités pour enrichir et affiner la compréhension du lexique
- activités pour prendre conscience des indices morphosyntaxiques
- activités pour s’approprier les différentes graphies
4 SAISONS POUR LIRE est constitué de trois éléments :
- un manuel, outil de base de l’élève, support initial de lecture, mais pas le seul.
Il y a en fait 2 tomes : automne / hiver et hiver / été.
Ils contiennent des extraits d’albums réécrits ou authentiques, des textes documentaires,
des textes injonctifs, des poésies, des écrits informatifs, des listes de mots outils (en fait
mots référents = les couleurs, le matériel de la classe…), des photos, des illustrations.
Les documents proposés pour chaque période explorent un thème : la rentrée,
l’automne, Noël, l’hiver, les dents, le carnaval…
- Des cahiers individuels ou des fichiers photocopiables proposent des exercices de
lecture, de structuration de la langue et des exercices d’écriture (néanmoins, par
manque de place, ces derniers sont davantage développés dans le guide du maitre.)
Ces exercices visent à développer les six compétences évoquées ci-dessus.
Les fichiers photocopiables existent pour chaque album ou thème travaillé, en version
GS/CP, CP et CP/CE1.
Le guide pédagogique du maitre explique la démarche de 4 SAISONS POUR LIRE et
suggère des activités complémentaires ainsi que des évaluations. Il est néanmoins, à
notre avis, à compléter en lisant Écrit livre, guide pratique (plus éventuellement Entrer
dans l’écrit de FIJALKOW).
LES POINTS FORTS ET LES POINTS FAIBLES DE 4 SAISONS POUR LIRE
LES POINTS FORTS DE 4 SAISONS POUR LIRE
- L’approche constructiviste : les activités sont pensées de sorte à rendre l’élève actif et
acteur de ses apprentissages. Il est constamment sollicité, invité à réfléchir sur la tâche et
sur ses procédures. Pour les auteurs, l’apprentissage de la langue ne nécessite pas une
méthode toute faite. L’enfant utilise toutes les techniques et les stratégies qui lui sont offertes
ou qu’il découvre par lui-même. Il faut l’aider à trouver sa démarche et l’accompagner.
La production d’écrit joue, de fait, un rôle primordial.
La place des élèves est importante dans la démarche de 4 SAISONS POUR LIRE : les
auteurs soulignent l’importance de penser l’organisation de la classe de sorte que
chaque élève trouve sa place au sein du groupe, qu’il progresse, intègre
individuellement les apprentissages proposés. Ils proposent une réflexion sur les notions
d’aide différenciée, de coopération, sur le travail en ateliers, en groupe. «Un enfant
n’apprend pas tout seul : il appartient à une communauté d’enfants et d’adultes. Il est
donc nécessaire de développer la collaboration et le travail d’équipe. »
- La théorie de « la clarté cognitive » en ce qui concerne l’apprentissage de la langue
écrite qui sous-tend leur démarche : c’est tout ce qui concerne le projet de lecteur (le
désir de lire naît du contact répété et motivé de supports variés avant même la maitrise
du code), et le travail sur les représentations qu’ont les élèves de la langue écrite et de
son fonctionnement.
- La variété des textes proposés dans le manuel et la qualité des albums référents (Tibili, le
petit garçon qui ne voulait pas aller à l’école ; Sa Majesté Carnaval ; Le père Noël des
sables, ce que Thomas voit ; La dent de Pierre…)
- La place importante de la production écrite. Les auteurs de 4 SAISONS prennent comme
postulat de départ que c’est en écrivant qu’un élève apprend à lire parce qu’il avance
dans sa connaissance de la langue.
- Richesse et diversité des activités de relecture et de production.
LES POINTS FAIBLES DE 4 SAISONS POUR LIRE
- Le guide Pédagogie pratique Magnard 4 SAISONS POUR LIRE est léger d’un point de vue
théorique. Il s’agit en fait d’un document d’accompagnement dans la mise en œuvre
pratique, au quotidien : découpages en période, en séquences…
La lecture des ouvrages Entrer dans l’écrit de Fijalkow et Écrit livre des auteurs du manuel
est indispensable si l’on souhaite utiliser la méthode, ils sont intéressants même si on ne
l’utilise pas.
- Les activités de réflexion sur le code, sur les correspondances G/P en situation de lecture
sont trop peu fréquentes. Les auteurs ont fait le choix de travailler sur le code
essentiellement à travers la production écrite.
GRILLE D’ANALYSE DE 4 SAISONS POUR LIRE REPRENANT LES GRANDES COMPOSANTES DE LA
LECTURE
IDENTIFICATION - Pour les auteurs de 4 SAISONS POUR LIRE AU CP, l’activité d’écriture est un moyen
DES MOTS privilégie pour construire les correspondances graphophonologiques, l’étude du code.
ÉTUDE DES CODES - L’écriture-découverte : Le maitre pose les questions nécessaires à l’élaboration d’un
message et notamment sur la manière dont il doit être codé. Les élèves émettent des
hypothèses, le maitre ne juge pas.
« La phrase du jour », en lien avec l’évènement du jour, d’abord mémorisée à l’oral
est écrite au tableau par un élève, validée ou non par ses camarades. La production
déclenche une réflexion sur les correspondances G/P et peut donner lieu à un
classement des phonèmes, un inventaire des graphies possibles.
- L’écriture en mémoire immédiate : le maitre efface un mot ou un groupe de mots
du texte connu, travaillé avec les élèves et les élèves doivent le retrouver en
explicitant les relations G/P.
COMPRÉHENSION Pour les auteurs de 4 SAISONS POUR LIRE, l’objectif essentiel des activités de lecture
DES TEXTES est l’accès au sens.
De nombreuses activités sont prévues dans la phase d’appropriation du texte pour
construire et vérifier la compréhension. Après la lecture-découverte, on revient sur le
texte avec des activités courtes et variées. Parmi ces activités, nombreuses sont
celles qui visent la compréhension, on cherche également à faire en sorte que les
élèves acquièrent une compréhension autonome des consignes et verbalisent leurs
stratégies de validation (poser des questions qui portent sur le sens général ou sur un
détail, jeu de vrai-faux, closure, retrouver un mot…)
De même les activités de relecture et d’écriture à partir du bloc fiches ou des cahiers
individuels d’exercices proposent des activités centrées sur la compréhension
(identifier un dialogue, utiliser le contexte pour compléter un texte de closure,
apprendre à lire une consigne, rédiger une consigne, …)
ACCULTURATION Parmi les objectifs et aprioris théoriques annoncés par 4 SAISONS
AU MONDE DE POUR LIRE, on note en ce qui concerne l’acculturation, les points suivants :
L’ÉCRIT - Aimer lire et écrire : mettre en place les conditions favorisant le gout de la lecture et
de l’écriture, car l’absence de ce paramètre peut entrainer un refus des
apprentissages
- Pour apprendre à lire, il faut avoir envie de lire. Il faut donc proposer aux élèves des
supports intéressants.
- Enrichir les connaissances par le biais d’activités de recherches documentaires et
de lectures diverses.
- Le support central, point de départ des activités de lecture et d’écriture, est l’album
de littérature de jeunesse. Soigneusement choisi pour la qualité de son texte et de ses
illustrations, il permet d’aborder des thèmes susceptibles d’intéresser les élèves. Il
s’agit de ne pas les couper de l’univers oral, l’univers des belles histoires qu’on leur
lisait ou leur racontait en GS. Pour les auteurs de 4 SAISONS, l’apprentissage de la
langue écrite doit se faire dans le prolongement de la langue parlée.
- Importances des rituels de lecture : la lecture plaisir = lecture autonome et lecture
faite aux élèves
- 4 SAISONS POUR LIRE propose également d’aborder, dès le CP, la recherche
documentaire à l’aide du livre documents.
Les objectifs du livre documents sont :
- développer la maitrise de la langue ; apprendre à lire un écrit documentaire ;
enrichir son vocabulaire ; apprendre à rédiger un compte-rendu de recherche ;
développer la curiosité et l’esprit critique ; apprendre à traiter une information ;
enrichir ses connaissances et sa culture.
La démarche est la suivante : questionnement des élèves à partir du thème
- recherche de documents (en classe, en BCD, à la bibliothèque, à la maison…) et
regroupements
- activités en ateliers (lectures, recherches, enquêtes…)
- bilans
- productions,
- Expositions
PRODUCTION 4 SAISONS POUR LIRE : DES APRIORIS THÉORIQUES :
D’ÉCRIT Les activités de lecture et d’écriture doivent être menées de concert, dès le début
de l’année, pour permettre aux élèves d’accéder à une première maitrise de la
langue écrite.
- C’est en écrivant qu’un élève apprend à lire parce qu’il avance dans sa
connaissance de la langue.
- L’écriture est une démarche beaucoup plus active que la lecture.
- L’activité d’écriture est un moyen privilégié pour construire le principe
alphabétique, la maitrise des correspondances G/P.
- Certaines activités permettent à l’élève de développer « la clarté cognitive »,
notamment celles qui lui permettent d’identifier les écrits dans la vie quotidienne.
CE QUE LES AUTEURS DE 4 SAISONS POUR LIRE PROPOSENT:
- Des activités pour développer la conscience du rapport entre l’oral et l’écrit :
- l’écriture en démonstration,
- la dictée à l’adulte
- l’écriture en accompagnement : écriture interactive avec l’adulte où toutes les
étapes sont abordées, tous les aspects traités ; hésitations, ratures, relecture partielle,
réorganisation
- Des activités pour développer l’habileté graphique. Les auteurs soulignent
l’importance de la maitrise graphique pour progresser dans la production écrite.
= production d’un abécédaire, copie autonome, copie dirigée, copie active, copie
rapide.
- Des activités pour développer l’oralisation pour éviter la déperdition ou la
déformation = entrainer la mémoire immédiate, promouvoir l’autolangage
- Des activités pour développer l’acquisition des correspondances G /P : voir
IDENTIFICATION DES MOTS
- Des activités pour déclencher la production d’écrit
- bâtir dans un premier temps des référentiels variés avec les élèves (listes de mots,
textes connus, lexiques, outils pour la syntaxe…)
- dans un 2nd temps, l’élève utilise ses connaissances et ses outils pour créer son
propre écrit.
= Activités à portée des élèves et motivantes : transformation d’une partie d’un
message, production à partir d’illustrations, à partir de supports pauvres (un mot, une
image pour solliciter l’imaginaire), à partir de supports affectifs, à partir d’un thème
social, d’une histoire connue
- Des activités pour maitriser les conventions de la langue écrite
Sensibiliser les élèves au fonctionnement des règles orthographiques, développer un
comportement de doute et de vérifications nécessaires à l’acquisition de
l’orthographe.
= constitution de référentiels
= écriture-découverte
= travail sur les caractéristiques de différents supports écrits : écrire une lettre, une
règle du jeu, la suite d’une histoire…
Méthode de lecture avec le Petit Poucet
Avec le Petit Poucet, par L. Groisard, R. Reynes, H. Combelles.
C’est un syllabaire, où l’on découvre le mot entier, en syllabe
séparées, mi mi, é mi le, avant de le décomposer en ses
éléments.
On apprend en même temps voyelles et
consonnes. La première phrase véritable apparait
à la cinquième page de lecture : é mi le mè ne la
mu le. Les syllabes sont bien marquées. Toutes les
lettres sont déjà connues.
On va plus vite… On lit à la page 15 : émile, à qui
est l’âne ? l’âne est à moi. Aline, à qui est l’oie ?
Page 16, on arrive à qui, que, quoi. Si l’on compare
aux méthodes globales, on doit noter que les
phrases de la lecture restent plus longtemps
simplettes et enfantines, peu réalistes. Mais qui
demande le réalisme ? Les élèves ou les maitres ?
Observation pédagogiques :
Nicole et Victor
Méthode de lecture
Par André Millet, inspecteur de l’Enseignement primaire
Illustrations de Jean Cheval
Éditions : Librairie Larousse
Récit suivi d'une leçon à l'autre, qui correspond à vie quotidienne de Nicole et Victor.
Ouvrage contenant une table cartonnée de lettres et sons mobiles à découper par les
enfants.
Le manuel s'illustre grâce à des scènes de la vie quotidienne : "vie familiale et scolaire"
préface de Nicole et Victor.
Il s'agit, dans la plus haute tradition, de représenter le milieu de l'enfant afin d'ancrer la
lecture sur un monde connu. Cette tendance que l'on trouve dans nombre d’autres
ouvrages de cette époque et qui a pour effet lexical de s'attacher aux termes qui gravitent
autour des activités journalières de l'enfant : propension donc aux termes courants.
Nicole et Victor, d’André Millet, a été publié en 1943 (année où le monde avait bien des
chats à fouetter, mais la vie continuait) et réédité dans les années 1950, avec une
intéressante préface de l’auteur. C’est une méthode syllabique, déjà en concurrence
avec la méthode globale. André Millet note à ce propos : « De la méthode dite globale,
à laquelle on reproche, outre les difficultés de son application, l’habitude donnée aux
enfants de ne voir des mots qu’une image totale, sans y distinguer les particularités
orthophoniques, nous gardons le principe de la lecture aussi immédiate que possible
(convaincus toutefois que la division en syllabes est nécessaire) et l’usage des mots clés,
joints à un dessin, et souvent revus, qui fixent l’image des sons nouveaux. »
À lire ces réflexions, un peu embarrassées, il faut en convenir, on croirait avoir affaire à
une méthode semi-globale. Non, il s’agit bien d’un livret syllabique, assez classique. On
s’étonne un peu de l’extrême densité du texte, dès la douzième page.
La page 23 compte vingt-cinq lignes et plus de cinq-cents caractères. En cette période
de restriction – celle de la première édition –, il fallait économiser le papier ; et puis l’on
sent aussi un désir un peu névrotique de faire mieux que les livres d’avant-guerre.
On trouve plus loin, dans la préface, une remarque qui mérite d’être citée : « Les syllabes
dites « inverses » ne semblent une difficulté que du fait qu’on les aborde trop tard, alors
que l’enfant, familiarisé avec les syllabes ordinaires : consonne + voyelle, globalise à
l’excès et ne distingue pas le renversement : voyelle + consonne. En introduisant assez
tôt : il, os, as… en utilisant les bandes et les lettres mobiles, ces syllabes deviennent vite
familières. »
Les « syllabes inverses » sont surement une des grandes difficultés rencontrées par l’élève
dans la méthode syllabique. Une difficulté que la méthode globale escamote plus ou
moins.
André Millet les aborde à la page 19 : Ni co le ô te l’os de l’as si et te. Une or ni è re ar rê
te l’â ne.
Il y en a tout de même une douzaine de lignes. C’est beaucoup. Cela s’appelle prendre
le taureau par les cornes. Une bonne devise pour les anciennes méthodes de lecture.
Méthode de lecture René et Maria
Ce n’est qu’en 1931, avec la publication de «René et
Maria » chez Bourrelier, que la bichromie fait réellement
son apparition dans les manuels de lecture.
Auteurs :
Combier J. : Inspecteur de
l'Enseignement Primaire.
Renaudin H. : Directrice d'école maternelle
Illustrations de B. Seuchter
Méthode de lecture Rose
2 livrets (1937)
Nos amis Lili et Toto, la méthode Rose a été l’une des plus pratiquées vers la moitié du XXe
siècle. L’exemplaire daté de 1954… est la cinquante-troisième édition !
La préface s’ouvre sur ces claires définitions. La clarté est une qualité de M. Souché.
C’est donc une méthode mixte. Elle semble avoir connu un réel succès. Elle pouvait être,
au choix des maitresses et des maitres, quasi globale ou quasi syllabique. On se demande
toutefois si elle ne cumule pas les inconvénients des deux sans apporter un avantage
décisif.
Méthode de lecture Touky le chien
TOUKY le chien, livre de Lecture courante
première année par L. Vasseur et M. Queste
Édition Hachette 1937.
108 pages.
Dans cet univers monstrueux, dantesque, l'humain est refoulé dans le non-dit. C'est ainsi
qu'entre les lignes du discours des manuels, en rapprochant les éléments apparemment
disparates, en repérant et suivant des trajets métaphoriques quelquefois inattendus, nous
percevons des petits personnages la troublante expression des angoisses et des espoirs
fous.
Au jardin de la joie p. 15 - 2° L « Non, non, je veux garder toute ma liberté, je veux fuir et
me cacher. "
Nous retrouvons le même souci poétique dans le manuel Clérambault dont nous citons
quelques extraits (Au jardin de la joie. Méthode moderne de lecture - 1er et 2e livrets, p. 9):
"Le repas mijote
Dans le grand chaudron.
Grand-mère tricote
Le chat fait son ronron !
Max, Jules et leurs copains
- Paru le 15/02/2006
- Nombre de pages : 96
Présentation
Le manuel comprend deux parties distinctes :
- la première moitié de l’ouvrage est composée de textes relatant les aventures de
quatre personnages imaginaires. Une phrase en gras représente LA phrase à étudier ;
- la seconde moitié est un recueil de différents types d’écrits, pas toujours authentiques,
qui permettent un travail pluridisciplinaire.
Les textes proposés, dans la première partie du manuel, sont indépendants les uns des
autres ; ils sont entièrement au service de l’étude des phonème(s)/graphème(s).
Une page du manuel correspond à un phonème ; elle est composée du titre, de
l’illustration, du texte et de mots à lire.
Les deux fichiers d’exercices sont indispensables à la méthode. Ils comprennent :
- une reprise à l’identique d’une grande partie du manuel (textes, illustrations, mots à lire...) ;
- quelques exercices concernant les textes documentaires présentés dans la seconde
moitié du manuel ;
- des commentaires pédagogiques dans la marge ;
- des suggestions pour la mise en place de débats ;
- des mots « à retenir » ;
- des exercices d’entrainement ;
- des jeux divers (devinettes, mots mêlés...) ;
- des comptines ;
- cinq fiches bilan.
Le guide pédagogique est succinct (64 pages), ce qui explique son prix peu élevé. Les
conseils donnés font essentiellement référence aux cahiers d’exercices, et donc aux
textes présentés dans la première partie du manuel.
Le « tube de posters » contient la totalité des grandes images du premier fichier pour
l’élève, un feuillet reprenant toutes les phrases-clés de chaque leçon et la liste des mots
comportant le son étudié.
Un avis positif
- Le guide de l’enseignant propose des pistes de travail pluridisciplinaires, ce qui peut
aider à la mise en place de projets de classe.
- La méthode est très simple à utiliser, ce qui rassurera les familles.
- Les documents complémentaires (documentaires, récits de fiction...) par rapport à ceux
relatant les aventures de Max sont de qualité, tout particulièrement les illustrations
authentiques ; on peut cependant apprécier modérément la présence artificielle de Max
et ses copains (par exemple : Zoé sur le dos d’un éléphant).
- On remarque une prise en compte de la structure de la langue écrite (par exemple :
formation des adverbes à partir des adjectifs).
- On relève quelques pistes d’aide et de différenciation en fonction des difficultés des élèves.
- Des pistes intéressantes pour des débats.
Des réserves
- Le choix des personnages peut surprendre : des animaux stylisés, proches des créations de
Disney, qui vivent le quotidien de jeunes écoliers : un savant mélange de Ratus et de Bigoudi.
- Les cinq fiches « Bilan », qui se présentent comme des évaluations sommatives, figurent
dans les cahiers d’exercices ; sans présager des anticipations « frauduleuses » de la part des
familles, la tentation peut être forte de faire « réviser » leurs enfants avant le jour si important !
- Le guide de l’enseignant semble avoir été écrit dans l’urgence. On peut s’étonner que
ce guide fasse énormément référence aux cahiers d’exercices et très peu au manuel, ce
qui a l’inconvénient majeur de ne donner qu’une page de conseils pour l’utilisation des
30 pages d’écrits complémentaires. De plus, ces mêmes cahiers, ceux des élèves,
donnent dans la marge des commentaires pédagogiques : sont-ils à destination des
enseignants ou des familles ?
- Dans la première partie du manuel, l’organisation des écrits est uniforme, avec des
illustrations peu attrayantes. Cette structure répétitive rassurera peut-être les élèves et leur
famille, mais elle risque d’ennuyer fortement les enseignants.
- Les pistes de remédiation (guide pédagogique, p. 19) consécutives aux évaluations
sommatives des cinq bilans restent superficielles. L’analyse de la cause de l’échec n’est
pas suggérée et il est souvent proposé une reprise à l’identique de l’exercice échoué ;
donner continuellement le même remède sans connaitre les causes du mal ne peut se
révéler totalement efficace.
Bigoudi et compagnie
Bigoudi et compagnie :
* 24 épisodes répartis sur :
- 3 livres d'élève de 48 pages.
Quatrième de couverture
Dame Coca Un manuel de lecture
Pour une lecture suivie des aventures
de Dame Coca, découpées en
séquences qui introduisent, chacune,
un son. Un livret de lecture. Pour lire le
soir à la maison. Un cahier d'activités.
Pour s'entrainer à l'étude des sons à la
compréhension des textes et aux
activités d'écriture. Un guide du maitre.
J'apprends à lire avec la Sorcière et moi. Le fait que cet ouvrage paraisse aux Éditions RETZ,
avec la caution affirmée de François RICHAUDEAU, rend la chose moins étonnante et
constitue déjà, à nos yeux, une garantie certaine. C'est ainsi que les auteurs, dans le
préambule de la brochure destinée aux maitres, précisent leur conception de la lecture et
disent s'être appuyés sur la perception visuelle et la prise de sens pour éliminer tout recours
à l'oralisation et à l'association graphèmes-phonèmes. Ils rappellent qu'il ne saurait y avoir
de méthode d'enseignement de la lecture, mais seulement des aides à l'apprentissage de
l'enfant; et que cet apprentissage ne s'effectue que dans l'usage réel - et dument justifié à
ses yeux - que l'enfant a de ce moyen de communication qu'est l'écrit. Sans esprit
polémique, mais fermement, sont exposés le caractère purement visuel de l'acte de lire, les
méfaits de l'oralisation, l'importance capitale de la mémorisation visuelle, la place et le rôle
de la combinatoire dans le processus individuel de découverte du code.
Toute la stratégie pédagogique de P. ROSSANO et G. BOUYSSOU repose sur la lecture
programmée d'une histoire dans laquelle l'enfant peut directement s'impliquer. Le
matériel proposé se compose :
Ainsi, selon les auteurs, «sans que la méthode soit en rien alphabétique ou syllabique,
l'enfant est dès le début familiarisé avec l'alphabet et découvrira de lui-même la
combinatoire». Au verso des fiches est imprimée en vert la totalité de l'histoire, la partie «
connue » se détachant en noir. Les auteurs ont eu le souci de favoriser l'implication des
enfants (leur intérêt pour le texte) en intégrant des personnages classiques de
l'imaginaire enfantin dans un environnement contemporain et familier.
Dans les conseils au maitre, les auteurs insistent beaucoup sur deux points. D'abord,
l'apprentissage étant affaire individuelle, sur la nécessité de respecter les rythmes
d'acquisition. Ensuite sur l'importance de la compétence langagière des enfants qu'il
convient d'enrichir en permanence par des activités de communication parce que
«l'enfant ne peut lire que ce qui lui est sémantiquement connu». Ce qui est vrai, surtout au
début de l'apprentissage, et rejoint notre souci de développer ce que, dans notre jargon,
nous appelons les 80 %. Mais il est vrai aussi qu'assez rapidement, la lecture elle-même,
grâce à la familiarité avec l'écrit qu'elle confère, grâce au processus d'anticipation (qu'il
faut aider à s'instaurer) et à l'effet de contexte peut contribuer à améliorer cette
compétence langagière. La capacité de lire (de comprendre de mieux en mieux des
textes de plus en plus diversifiés et complexes) « s'autoalimente ». On apprend à lire en
lisant, mais il faut pour cela avoir à lire beaucoup, des écrits variés et nombreux, qu'on lira
parce qu'on en aura besoin, qui ne seront pas limités à ceux qu'un manuel propose.
On comprend l'insistance des auteurs, car on touche là aux limites d'un manuel, quel qu'il
soit. Ce sur quoi on peut s'interroger à propos de celui-ci, c'est sur la possibilité réelle
d'individualiser un apprentissage à partir d'une progression aussi bien établie et qui fonde
le travail du maitre et des enfants sur la conquête intéressée d'un texte unique. Peut-on
espérer maintenir une « implication », un « suspense » (ce sont les termes des auteurs) dans
la découverte d'un écrit découpé pour des impératifs pédagogiques ? Au début, il était
prévu un rapport interactif avec le texte grâce à l'utilisation de la télévision ou de
l'informatique, mais cette solution a été abandonnée pour des raisons de coût et
d'étroitesse du marché. Certes, le système de fiches, permet, au sein d'une même classe,
des progressions multiples, mais comment éviter que les meilleurs élèves, parvenant à lire
ce texte, n'y trouvent rapidement plus aucun intérêt et ne dévoilent son contenu aux plus
lents ? Il y a là une difficulté pour préserver la fonctionnalité de l'écrit proposé que les
enseignants et les auteurs ont dû résoudre puisqu'on nous dit que la méthode est le fruit
d'une expérimentation de cinq années.
Ces restrictions faites, il faut se féliciter de l'existence d'un tel matériel. Il offre, à qui le
souhaite, un arsenal d'exercices puisés, on s'en doute, aux meilleures sources. Il sera
surtout pour des enseignants de petites classes convaincus de la justesse de ses
fondements théoriques et de ses principes pédagogiques, débutants ou isolés et qui
hésitent à se «lancer», un exemple de « ce qu'on peut faire dans un C.P. », une traduction
concrète au niveau des premiers apprentissages et, par conséquent, une aide précieuse
pour des changements toujours difficiles. Les propositions de ce type ne sont pas si
nombreuses pour qu'on n'en salue pas la parution.
Boule et Bill
Le manuel comprend :
- des histoires en bandes dessinées pour développer l’expression
orale et apprendre prélever des indices porteurs de sens ;
- des textes référents liés à la bande dessinée pour établir le
rapport entre images et écrits ;
- une analyse/synthèse pour étudier la phrase, découvrir des mots
nouveaux et établir les correspondances graphophonétiques ;
- des histoires à lire qui favorisent le réinvestissement des acquis.
Cette méthode(1987) propose un
support original : une bande
dessinée humoristique.
Malheureusement, ce n’est qu’un
prétexte. Les enfants formulent des
Auteure :
Évelyne Charmeux, née d’une mère enseignante, d'abord institutrice puis professeur de
Cours Complémentaire et d'un père, instituteur, puis directeur d'école.
Elle est enseignante et formatrice.
Croquepages
Un album de lecture pour l'élève, conçu par des spécialistes
de la littérature de jeunesse. Trois cahiers de lecture pour
exercer toutes les compétences du vrai lecteur. Un livre du
maitre très précis qui détaille les objectifs de chaque séquence
et propose de nombreuses activités complémentaires. Une
méthode d'apprentissage de la lecture où la pédagogie est au
service de et du plaisir de lire.
Le premier manuel (1992) composé de véritables histoires pour
la jeunesse, détachées de l’appareil pédagogique. Le livre du
maitre est intéressant, mais il faut le digérer parfaitement pour
utiliser Croquepages ; les objectifs sont ambitieux ; les
compétences mises en jeu et les activités sont diversifiées. Le
gros problème est le support exclusivement narratif. Les
activités de production d’écrits sont à l’avenant.
Les albums sont jolis, bien que collés en un seul et de mise en page assez uniforme.
C’est la première fois que nous vous parlons de littérature au CP.
Pour l’élève
- un album proposant trois récits complets, écrits et
illustrés par des spécialistes de la littérature de
jeunesse,
- trois cahiers de lecture avec des exercices variés.
Pour l’enseignant
- un livre du maitre proposant des activités
destinées, selon les termes des auteurs, à la
construction progressive de la démarche du
lecteur.
Lire – écrire avec Cadou
De nombreuses classes sont conquises par un caddie de poids,
rutilant, jeune (1996) : il attire les regards, car il est chargé
et l’utilisateur doit avoir les moyens, a-t-on l’impression.
Impression fausse, car Cadou entraine une
dépense équivalente à 25 manuels.
Qu’y trouve-t-on ? 15 albums en 3 exemplaires
chacun, des vrais, pas écrits pour la méthode, un
cahier d’exercices par trimestre pour la lecture,
l’expression écrite et l’orthographe, des
photofiches d’exercices pour la différenciation.
Tout est prévu, pensé, écrit. Évaluer, organiser une
pédagogie différenciée, pratiquer l’orthographe et
la grammaire, prévoir des activités pendant les
études dirigées, sont à la portée des classes. Même
le temps pour d’autres lectures est prévu. Enfin, on
nous parle de BCD ! Heureusement, car si le travail avec les albums est fouillé, on cherche
les fiches de recettes, les articles sportifs, et les textes documentaires...
Les auteurs conseillent aussi de recourir à des fichiers de lecture Freinet ; sympa, on aime
bien les « freinétiques », qui ont renouvelé l’approche de la lecture et de l’écriture ; on
regrette juste que les tenants de la méthode naturelle fassent si peu de cas de la
littérature ; mais..., on sort du sujet. Cadou nous semble vraiment un ensemble de grande
qualité, mais qu’on ne maitrise pas en dix minutes.
Arrivé(e) en fin de voyage, vous constatez que nous ne recommandons pas un manuel. A
vous de choisir celui qui vous convient, tout en restant conforme aux exigences des
programmes et à un principe essentiel : confronter systématiquement les élèves à une
grande diversité d’écrits.
Textes en minuscules d'imprimerie et en cursive. Toutes les pages ont un fond quadrillé.
Méthode: Chaque lettre ou groupe de lettres est associé à une image, mais le mot n'est
écrit qu'à partir du moment où les enfants peuvent les lire. "L'image-clé est choisie parce
qu'elle induit plus spontanément la lettre que d'autres". La progression (ordre dans lequel
sont appris les lettres et groupes de lettres) a été définie après expérience, en partie en
fonction de la facilité de prononciation des sons.
Sommaire
– Leçon 1 : «e», «u», «i»
– Leçon 2 : «m»
– Leçon 3 : «r»
– Leçon 4 : «o»
– Leçon 5 : «p»
– Leçon 6 : «a»
– Leçon 7 : «l»
– Leçon 8 : «t»
...........
– Leçon 46 : «è»
– Leçon 47 : «ia»
Le Nouveau Sablier
Le Sablier (1972) Méthode venue du Canada.
Des méthodes qui tiennent en compte l'aspect sonore de la
langue.
Les idées novatrices :
- Partir de l'oral (connaissance des enfants)
- Porter l'accent sur la relation entre l'oral
et l'écrit c'est à dire entre le phonème et le
graphème.
Le Sablier perfectionne cette démarche par
la reconnaissance des relations contingentes,
mais contraignantes qui se sont
historiquement établies dans le codage écrit
des phonèmes.
Le Sablier dit : Ecoute la phrase. Ecoute les
sons qui la composent. Regarde comment ils s'écrivent. Lis la phrase.
Les prérequis
Quatre grands domaines de prérequis:
- le domaine affectif: sécurité, sécurité affective;
- la sensori-motrice et la psychomotricité : schéma corporel, latéralisation, orientation
dans l'espace, orientation dans le temps, activités sensori-motrice (perception visuelle,
perception auditive, articulation), coordination motrice, écriture;
- la capacité de communication: niveau de développement du langage oral, désir de
lire;
- les aptitudes intellectuelles: compréhension du langage, aptitude à l'analyse et à la
synthèse.
- Manuel
- Jeux de mots n° 1 à 4
- Fiches de lecture
Le cahier Jeux de Mots n°3 interviendra au moment où l’enfant qui sait lire doit peu à peu
s’habituer à se servir de la lecture pour apprendre d’autres choses et les exercices
proposés l’obligeront, sans qu’il s’en aperçoive, à comprendre que la lecture a un sens et
qu’on ne peut écrire n’importe quoi.
Le cahier Jeux de Mots n°4 permet l’acquisition des éléments de grammaire
indispensables.
Enfin les Fiches de Lecture peuvent être données parallèlement à l’apprentissage du son
étudié, ou encore comme exercice de révision. On peut aussi faire souligner les mots où
figurent les graphies étudiées, en faire chercher d’autres par l’enfant ou les lui faire
employer dans d’autres phrases.
Ces fiches suivent la progression du livre de lecture.
Cette méthode est dirigée par J-M. et I. Cazenave (librairie Nathou, Pau).
On est tenté de qualifier cet ouvrage de "syllabique" plutôt que d'"alphabétique" au sens
où nous l'entendons ici.
Le manuel et ses annexes proposent en effet l'étude d'un grand nombre de graphèmes,
de mots, de phrases, de textes. Mais la progression présente des curiosités. Par exemple, à
la page 31, apparaissent des mots intégrant "ou" et "fr", graphèmes qui sont étudiés par la
suite. De même "oin" est étudié avant "in".
À plusieurs reprises sont présentées différentes graphies d'un même son, comme on–om
ou œ-œu-eu , ce qui semble donner plus d'importance à l'orthographe lexicale qu'à la
combinatoire basique. On trouve aussi des pages consacrées à des groupes de lettres
telles que spr str scr …
En fait, cet ouvrage, présenté comme destiné aux jeunes (sic) et aux adultes est, à notre
avis, fait pour les enseignants plutôt que pour des parents qui veulent instruire de petits
enfants.
Toutefois, pour remettre sur le droit chemin de la lecture et de l'écriture des adolescents
égarés par le départ global et un enseignement approximatif, cet ouvrage pourrait
apporter une aide à certains parents.
Au fil des mots
Avec une approche globale, Nathan
Ce deuxième livret de lecture de 48 pages illustrées fait partie des 3 livrets destinés à
couvrir toute l'année scolaire.
Il est composé de 22 leçons réparties en 2 chapitres :
- phase globale et premières analyses ;
- premières synthèses sur des éléments déjà connus.
Chaque leçon propose un texte, des listes de mots, des phrases de réutilisation et un
cartouche destiné à mettre clairement le phonème en relation avec un mot de
référence et avec sa ou ses graphies.
Le troisième livret de lecture de 48 pages illustrées fait partie des 3 livrets destinés à couvrir
toute l'année scolaire.
Il est composé de 22 leçons. Chaque leçon propose un texte, des listes de mots, des
phrases de réutilisation et un cartouche destiné à mettre clairement le phonème en
relation avec un mot de référence et avec sa ou ses graphies.
Chantepages
Chantepages Lecture Cp
Matrice 1
Méthodes de lecture
Auteur : Diaz
Editeur : Bordas
Date de parution : 1977
Selon nous, les albums seront utilisés au CP dans une perspective d'initiation précoce aux
phénomènes artistiques et littéraires, et dans l'optique d'une éducation morale conforme
aux attentes de notre temps. Pour cela, à notre sens, ils devraient répondre aux critères
suivants:
- utiliser avec fantaisie les potentialités de la langue par des jeux alliant l'expression,
l'humour et la sensibilisation au fonctionnement original du système linguistique;
- être illustrés, non plus par une espèce de code iconographique simplifié, mais par des
images riches de multiples détails, incitant à s'y repérer à l'aide d'un texte
accompagnateur,
- abandonner la seule évocation des faits et gestes des enfants, pour s'intéresser à leurs
aventures intérieures, pénétrer leurs réactions, leur subjectivité, leurs rêves;
- dans l'évocation du monde actuel, choisir la voie de l'authenticité en se rapprochant le
plus possible de la vie réelle, en sachant prendre en compte, avec un dosage digne d'un
pédagogue d'aujourd'hui, les angoisses de l'enfant face aux malheurs de la vie;
- inversement, surtout ne pas refuser l'imaginaire, sous prétexte d'éduquer une lucidité
précoce. Savoir cultiver cette faculté d'imaginaire, spécifique à cet âge.
Mais pour éviter de se laisser entrainer comme la télévision dans une inflation d'aventures
fantastiques débridées, déboussolantes parce que sans référence à la vie réelle,
souvenons-nous de la leçon des anciennes méthodes de lecture !
"Refusant d'imposer arbitrairement à tous les enfants les règles de prononciation standard,
et prenant en considération les prononciations effectives des élèves(notamment les
différentes prononciations régionales),Chantepages a recours aux archiphonèmes
/A/,/0/, /OE/, /CE/, /E/. Mais la méthode permet aux maitres qui le désirent de faire la
distinction entre les phonèmes"
"La lettre à tracer, ou à déchiffrer, oralement ou visuellement, est le premier grand code
auquel oblige l'école. Par elle, c'est-à-dire par la lettre, l'enfant se cogne à la réalité
visible d'un langage jusqu'ici fait de sons articulés. Mais c'est le choc même de ce
contraste qu'il faut utiliser. Cette distance de la lettre au son construit l'intervalle où
l'apprentissage se réalise. Autrement dit, apprendre à lire ne va pas sans écoute. Une
écoute de plus en plus attentive à la chaine sonore, jusqu'ici seule forme support du sens
transmis ou reçu. Pour accéder à la connaissance et la maitrise du code des lettres, il faut
prendre distance par rapport au son. C'est-à-dire, mieux percevoir les configurations de
ce monde de l'oral."
Jean PEYTARD préface du guide pédagogique Chantepages
Corinne, Jérôme et Frite Nathan.
méthode.
Pilotis, nouvelle méthode de lecture
Une méthode syllabique rigoureuse, un travail
systématique sur le vocabulaire, une étude régulière de
la grammaire : un manuel, un cahier d’exercices, un
cahier d’écriture, des images de mots
Chut… Je lis !
La littérature de jeunesse comme moteur de
l'apprentissage de la lecture
Année de parution : 2009
Auteurs : Annick Vinot (conseillère pédagogique),
Jacques David (maître de conférences en Sciences du
langage), Valérie de Oliveira (professeur des écoles) et
Joëlle Thébault (professeur d'IUFM).
Éditeur : Hachette
Neuf histoires intégrales issues de la littérature de jeunesse, présentées avec les illustrations
originales.
Les livres de l’élève (deux tomes) sont composés de neuf thèmes en tout. Chaque thème
est traité par le biais d'un album reproduit. À la fin de chaque thème se trouvent une
double page documentaire, une page intitulée « Le coin des artistes » proposant des
poèmes et des œuvres iconographiques, une page intitulée « Le coin bibliothèque »
proposant d'autres albums sur le même thème pour une lecture en réseau.
Les thèmes abordés sont variés et proches du quotidien des élèves : l'école, la différence,
la famille, l'environnement, les animaux sauvages, les châteaux, les princes et les
princesses, les enfants du monde, le corps et la santé, les métiers.
La structure du manuel est répétitive, chaque thème étant structuré en épisodes. Dans un
épisode, il y a un texte lu par le maitre avec des questions de compréhension et des
propositions d'expression orale, un texte à lire par les élèves, une étude de la langue en
deux points, un entrainement, une étude du code. À la fin de chaque thème, il y a une
révision en lecture : mots outils et mots fréquents, syllabes, etc.
Les cahiers d’activités ont une couverture cartonnée souple et colorée ; les pages
intérieures sont très attractives. Les exercices sont répétitifs d'un épisode à l'autre. Ils
portent sur la compréhension, la reconnaissance des mots, l'étude du code, l'étude de la
langue, le vocabulaire et la production d'écrits. Les consignes sont précises et précédées
d'un symbole représentatif, qui disparait pour les trois derniers thèmes.
Le guide pédagogique suit les thèmes. Pour chaque thème, il propose une présentation
de l'album, une bibliographie portant sur le thème, des pistes de travail pour l'étude de la
langue et le traitement des pages culturelles (pages documentaires, coin des artistes et
coin bibliothèque).
Il propose ensuite des fiches de préparation par jour, qui articulent les activités entre le
manuel et le cahier d'exercices avec des pistes de différenciation.
Il propose encore en fin d'ouvrage deux degrés de simplification des textes de lecture et
des évaluations.
Conformité avec les programmes de 2008.
Présentation
Des fiches d’évaluation incluent les compétences visées et le barème de correction. Des
« lectures du soir » sont proposées, celles-ci permettent un réinvestissement des
acquisitions de lecture.
Les « affiches sons », en complément, apportent un support aux élèves au long de leur
apprentissage.
À l'aube de l'école
Fijalkow
À quel âge un enfant est-il capable d’apprendre à lire ?
Quelle est la meilleure méthode d’apprentissage ? Faut-
il s’inquiéter d’un enfant qui lit avec son doigt ? Autant
de questions auxquelles répond cet ouvrage, outil
indispensable aux parents et aux instituteurs.
Dans le premier livre, deux albums sont reproduits et présentés en 14 épisodes : Justine
entre au CP et C'est trop injuste !
Quand le thème de la semaine le permet, une séquence d'expression écrite est proposée
en corrélation avec le cahier d'exercices.
Dans le livre 2, les élèves travailleront sur une petite enquête Le voleur de petit déjeuner,
un conte Carabique, Carabosse et Carapate et un récit où l'on retrouve l'héroïne de la
collection Justine part en vacances.
Conclusion :
Avis positif
Chaque manuel dispose d’une table des matières détaillée, accessible aux élèves et qui
renseignera efficacement les familles sur les apprentissages de l’année.
Les textes des cinq albums sont intéressants.
On remarque que, par des approches différentes et souvent ludiques, de nombreux
aspects de l’étude de la langue sont abordés : par exemple, à partir du nom de plusieurs
animaux, sont présentées des expressions de la langue française (« doux comme un
agneau », « malin comme un singe »...), sont associés des noms aux verbes
correspondants (une vis-visser ; une gomme-gommer), etc.
Plusieurs types de texte sont abordés par l’intermédiaire de la rubrique « Expression » : des
textes narratifs, prescriptifs, informatifs...
Dans les cahiers d’exercices, les consignes sont accompagnées d’un logo aidant les
élèves à se repérer dans la tâche à accomplir.
Les consignes sont claires et précises dans les cahiers d’exercices. La volonté des auteurs
de permettre aux élèves de lire les consignes de façon autonome (présence du logo)
aurait pu être mise en œuvre par le soulignement ou la mise en gras des verbes dans le
premier cahier.
Les fiches photocopiables regroupées dans le livret « Activités d’écriture » proposent des
exercices originaux aidant à la gestion des groupes de besoin.
Des réserves
Le guide pédagogique ne présente pas de programmations annuelles ni la liste détaillée
des compétences.
Certains déploreront la présence dans la rubrique « phonétique » de syllabes
décontextualisées sous le titre « Gamme d’entraînement », par exemple : ri – ra – ru – pi –
pa – pu – mi... (syllabes d’ailleurs jamais « inversées »).
Il est regrettable que les cinq bilans proposés soient inclus dans les cahiers d’exercices,
car la tentation de « faire réviser » peut être forte pour les familles.
Les couleurs utilisées dans les cahiers d’exercices ne rendent pas ces derniers
extrêmement attrayants, mais cela explique leur prix peu élevé.
Tout compte fait, une méthode « pas à pas » qui rassurera enseignants, élèves et parents.
Frisapla la sorcière
Méthode de lecture
Frisapla la gentille sorcière
Pour apprendre à lire
Un manuel de lecture
Un cahier d'exercices de lecture
Un cahier d'exercices d'écriture
Un guide pédagogique
Pour apprendre à parler
10 grands posters
Des marionnettes
Un guide
La combinatoire au service de la
compréhension. La collection se
compose d'un manuel, de cahiers
d'exercices, d'un dossier à photocopier,
d'un dictionnaire et d'un guide. Une
méthode organisée, structurée,
rassurante, qui intègre l'anticipation, le
péri texte, l'émission d'hypothèses et le
travail sur le sens. Le cahier de lecture
offre toutes les activités liées à
l'apprentissage dans un environnement rassurant.
C’est l’histoire de Frisapla, une sorcière qui vit avec son chat de gouttière Teigne et sa
chauvesouris Gus. Deux enfants assez insignifiants vivent dans la même maison qu’elle, et
apparaissent de temps à autre. On ne comprend pas pourquoi ils ne vivent pas avec
leurs parents. Personne ne travaille, mais la sorcière joue de temps en temps au loto. On
imagine que c’est comme ça qu’elle gagne sa vie. D’ailleurs, elle arrive à s’acheter une
grosse Ferrari.
Le chat adore faire des bêtises et accuser la chauvesouris. Pour lui prouver son amitié, il
s’amuse à la torturer.
Les formules magiques fleurissent : comme c’est facile d’obtenir satisfaction immédiate
en prononçant quelques mots !
Autre bizarrerie incompréhensible : la page 113 est consacrée
à des bébés chats, sorcières et chauvesouris qui ne veulent
pas naitre parce que leur vie ne leur plaira pas... seul le bébé
humain est content de naitre, car il connaitra les baisers, les
sourires de son papa, la peau douce de sa maman et les rires
de ses frères et sœurs. Autrement dit, lorsqu’on n’a pas la
chance d’avoir tout cela, cela ne vaut pas la peine de vivre ?
La combinatoire au service de la compréhension. La collection
se compose d'un manuel, de cahiers d'exercices, d'un dossier à
photocopier, d'un dictionnaire et d'un guide. Une méthode
organisée, structurée, rassurante, qui intègre l'anticipation, le
péri texte, l'émission d'hypothèses et le travail sur le sens. Le manuel comprend plus de 50
récits humoristiques, des, mais aussi des reproductions d'écrits authentiques (documents,
lettres, recettes ...) pour motiver la lecture de tous les élèves. Une leçon par jour de classe !
Un manuel clair et attrayant : de vraies histoires où l'humour est toujours présent. Une
construction progressive, organisée, intégrant les dernières connaissances en matière
d'apprentissage de la lecture. Une progression rigoureuse, organisée qui va du facile au
difficile.
Bonne progression en terme de volume de texte
Ambition raisonnable
Interdisciplinarité sciences et supports sociaux
Présence d’exercices structuraux
Place intéressante du travail sur le code
Bonne cohérence texte – image dans l’approche globale
Guide maitre : très bon appui
Reprise en CE1 intéressante
Circonscription de Bois Guillaume 2006-2007
Analyse de la méthode Frisapla par un groupe d’enseignants
En conformité avec les : inexistant
programmes 2002, l’ensemble : très peu
pédagogique permet-il à l’élève : : un peu
: suffisamment
: beaucoup
MAITRISE DU LANGAGE ORAL
D’entrer dans le dialogue beaucoup de prises d’indices
didactique proposées (forme des phrases,
ponctuation, etc.)
D’accéder à la compréhension Questions proposées (livre du
d’un texte entendu maitre)
De parler sur des images Questions, images, inductives
D’augmenter le vocabulaire Enrichissement par des mots
disponible suffisamment complexes
LECTURE
Étude du code
De comprendre le principe Mots nouveaux classés par ordre
alphabétique alphabétique et présence d’un
dictionnaire en fin de livre
De reconnaitre les unités Exercices surtout sur les
distinctives phonèmes. Peu sur les rimes et les
composant les mots : syllabe, syllabes
attaque du mot, rime,
progressivement phonème
De savoir segmenter les textes en Mots
mots, en syllabes, en phonèmes syllabes
phonèmes
D’identifier les mots par la voie Les mots nouveaux suivent la
indirecte : progression des sons proposés
D’identifier les mots par la voie Contexte suffisamment riche pour
directe : identifier les mots nouveaux
Lire et comprendre des textes variés
De lire des textes variés, de Les types de textes sont variés,
découvrir des ouvrages issus de la mais
littérature de jeunesse l’ouverture vers la littérature de
jeunesse est limitée
D’accéder à la compréhension textes simples
littérale des textes
D’accéder à la compréhension textes peut-être trop simples,
fine des textes n’incitent pas à réfléchir
Lecture à haute voix
De lire à haute voix Beaucoup de dialogues dans les
textes, textes vivants et adaptés
(interrogations, exclamations)
Écrire des textes
De s’entrainer par des activités Cahier d’exercices sur la base des
graphiques lectures – Place de l’écriture trop
petite
D’acquérir des compétences en On ne propose pas aux enfants
orthographe d’écrire des mots tout seuls
De produire des écrits
Pas à page
La méthode de lecture
Pas à Page est une méthode qui
assure un équilibre entre
l'apprentissage de la combinatoire
et la compréhension des textes lus.
- Elle enseigne ce que l’on
appelle les correspondances entre
les lettres et les sons et le
déchiffrage des syllabes et des
mots.
- Elle permet également à
l'enfant de comprendre ce qu’il lit
et lui donner l’envie et le gout de
lire.
C’est pourquoi la méthode « Pas à
Page » propose :
- Des histoires à raconter pour
enrichir le vocabulaire de l'élève ;
- Des petits textes illustrés pour
travailler la compréhension des
mots et des phrases ;
- Des exercices de lecture et
d’écriture de mots simples.
Patati et patata
Auteurs : Sabine CHRISTOPHE, Patrick STRAUB
LIRE AVEC PATATI ET PATATA c’est
● 26 albums Le secret de la planète bizarre
● Le guide pédagogique de 72 pages
● Les fiches pour l’élève à photocopier 220 pages de lecture,
d’exercices et d’utilitaires :
– 66 pages correspondant à l’album,
– 154 pages d’exercices sur les sons.
● Les 40 cartes-sons-lettres en quadrichromie
● Les 12 planches A3 reprenant les illustrations de l’album Le
secret de la planète bizarre
● Le CD-Rom (version PC sous Word pour Windows)
Lire avec Patati et Patata est une méthode de lecture issue de nombreuses années
d’élaboration et d’expérimentation en classes.
Basée sur l’apprentissage du code, cette méthode permet l’utilisation de tous types de
supports (albums, écrits fonctionnels, productions d’élèves). La multiplicité des entrées à
travers les gestes, les images et l’imaginaire permet de prendre en compte la diversité
des élèves en évitant que la gestion de la classe se transforme en casse-tête.
Lire avec Patati et Patata fait appel à la gestuelle
La technique gestuelle n’est pas un code supplémentaire à apprendre et à mémoriser.
Elle constitue une aide temporaire efficace que certains élèves abandonnent
rapidement, car devenue inutile et que d’autres utilisent plus longtemps pour surmonter
de réelles difficultés d’apprentissage.
Le principe de correspondance
(une graphie/un phonème) met
en évidence des graphies
principales et des graphies
secondaires plus complexes. Les
premières permettent d’installer
l’élève avec confiance dans le
principe alphabétique. Les
secondes mettent en relief les
spécificités orthographiques de
notre langue.
Paginaire 1992
Le livre de lecture est divisé en trois parties :
Une histoire suivie avec des textes simples,
progressifs, systématiquement accompagnés
d'aides à la lecture ; Des textes et des
documents variés, issus de l'environnement
quotidien, permettent de placer l'enfant
dans des situations de lecture véritables,
tout en abordant la combinatoire ; Des récits
plus longs (en fin d'ouvrage) entrainent à la
lecture courante. Des pages pause
sensibilisent l'enfant à la poésie et offrent
des lectures récréatives.
Visiblement ces manuels assez récents
présentent selon les auteurs moins de
défauts que bien d'autres.
Le livre du maitre est utile pour équilibrer les
apprentissages, mais ces ouvrages donnent
à l'enseignant une certaine liberté de
pédagogie.
Par contre tous ne favorisent pas la
production d'écrits.
Les écrits réels, pourtant intégrés ici, sont mis en cause, car reproduits et non « présents
devant !es yeux des enfants ». Mais quel manuel pourrait proposer une vraie affiche ?
À noter que Paginaire recueille un assez fort taux d'insatisfaction parmi les enseignants qui
l'utilisent.
L'usage du cahier d'exercices CE1 peut s'intégrer dans une démarche
de pédagogie différenciée.
Grand large
Éditeur : Belin
Denis Chauvet, Olivier Tertre
"Conforme au programme"
Grand Large est une méthode de lecture qui offre
une dizaine d'outils intégrés pour développer la
maitrise de la lecture/écriture dans le respect des
nouveaux programmes et de leurs documents
d'accompagnement.
Le syllabaire classe
(Chevalet)
Outil d’entrainement collectif, il permet de systématiser la lecture de syllabes.
Il permet non seulement de réviser les correspondances graphèmes/phonèmes déjà
étudiées, mais aussi de structurer l’identification des correspondances
graphophonétiques en cours d’acquisition.
À la fin de l’année, il offre la possibilité de lire au moins 900 syllabes différentes.
Le syllabaire élève
(Petit format)
Outil de remédiation, il permet aux élèves qui éprouvent des difficultés à lire des syllabes
de s’entrainer individuellement et d’automatiser cette habileté, indispensable à
l’apprentissage de la lecture.
Le fichier photocopiable
Les fiches d’évaluation donnent une photographie des habilités de l’élève à un moment
donné (entrée au CP, 1er, 2e et 3e trimestre).
Le référentiel de compétences permet de jalonner les progrès de l’élève tout au long du
CP.
Les fiches d’entrainement établissent une relation régulière entre l’élève, l’école et sa
famille.
Elles permettent à l’élève de prolonger l’apprentissage par un court travail de relecture.
Méthode Montessori
Hélène LUBIENSKA de LENVAL OPPA Monterossi
Livrets de lecture
Livret pédagogique "dictées muettes"
Lettres rugueuses grand format
Lettres mobiles
66 planches de dictées muettes
La progression, rigoureusement alphabétique, est double : d'une part les mots sont
d'abord d'une syllabe, puis de deux, etc. ; d'autre part, les 66 exercices de 9 mots font
appel à des lettres en nombre croissant. L'écriture par arrangement de lettres mobiles
précède la lecture. L'enfant doit se déplacer fréquemment.
Après la découverte phonétique et sensorielle des lettres, l'enfant commence à
composer des mots en lettres mobiles. L'écriture précède la lecture. L'enfant n'écrit en
lettres mobiles que des mots et non des syllabes sans signification.
Ce livre peut être téléchargé sur votre Mac ou iPad avec iBook, et sur votre ordinateur
avec iTunes. Les livres Multi-Touch peuvent être lus sur votre Mac ou iPad avec iBook. Il se
peut que les livres avec du contenu interactif soient plus adaptés à l’iPad.
Description
La collection « Aide-moi à lire seul » est une innovation dans l’apprentissage de la lecture
chez les jeunes enfants. Elle s’adresse aux apprentis lecteurs dès l’âge de 3 ans ou 4 ans
et se fonde sur les principes de la pédagogie de Maria Montessori que Murielle LEFEBVRE
a adaptés pour les enfants.
Les consonnes sont en rouge, les voyelles simples sont en bleu, les voyelles complexes sont
en vert et les lettres muettes sont grisées. Les phrases en calligraphie cursive sont courtes
selon une progression phonétique adaptée.
De l’écriture à la lecture
Construire des mots
Le Dr. Montessori a toujours souligné que le jeune enfant possédait une sensibilité naturelle
pour le développement du langage qui suit de près les années où il apprend à parler sa
langue maternelle.
L’enfant de trois, quatre ou cinq ans possède une fascination unique pour les mots, à la
fois écrits et parlés. Cette fascination le rend souvent capable de commencer à lire et
écrire avant l’âge auquel on le lui enseigne traditionnellement.
La présentation individuelle des matériels de langage dans une classe Montessori permet
à l’enseignant de saisir l’avantage des périodes d’intérêt de chaque enfant. Lire une
instruction peut commencer le jour où l’enfant veut savoir ce que signifie un mot ou
lorsqu’il montre de l’intérêt à utiliser les Lettres rugueuses. Écrire - ou la construction de
mots avec des lettres mobiles – précède presque toujours la lecture dans un
environnement Montessori.
L’alphabet mobile
Après avoir appris les Lettres rugueuses, l’enfant est prêt à faire des mots avec le grand
Alphabet
Mobile. Pour cette activité l’enseignant prépare un sac de jouets représentant des mots
de trois lettres avec des voyelles courtes, tels que : un bac, un pic, un lac, un sac. Tout
d’abord l’enfant sélectionne un objet, tel que le sac, et dit le nom très lentement afin
d’entendre chaque son - s a c. Il sélectionne alors la lettre pour représenter le premier son
et la place en dessous de l’objet sur le tapis. Puis il sélectionne la lettre pour le second son
et enfin la troisième.
L’enfant se réfère souvent à cette construction de mot comme étant l’écriture. Le fait
qu’il manipule du matériel à cette étape est important parce qu’il est encore très
concentré sur ce qu’il fait avec ses mains.
L’enfant continue habituellement le processus de construction des mots durant une
longue période.
La classe offre une grande variété de jouets ou d’images pour lesquelles il peut construire
les mots.
La difficulté des noms progresse graduellement de mots de trois lettres tel bac, à des mots
de quatre lettres comme bloc.
Assembler les mots et les images
La lecture naturelle est la suite des exercices de construction de mots. Après avoir
effectué des listes de mots pendant plusieurs jours, ou même plusieurs semaines, un
enfant réalise petit à petit qu’il peut revenir à la liste et prononcer les mots qu’il a
construits. Cependant, le fait de prononcer des mots qu’il a lui-même construits n’est pas
lire réellement. Lire suppose comprendre les mots que quelqu’un d’autre a construits.
L’opportunité d’assimiler cette étape se réalise lorsqu’il assemble un ensemble d’objets
avec un ensemble de cartes sur lesquelles le nom des objets est déjà écrit. Pour placer la
carte correcte sous chaque objet, il doit lire le mot de chaque carte. Ensuite il associe les
images et les mots - en utilisant encore ses mains pendant ses perceptions visuelles.
Les ordres
On apprend les verbes aux enfants grâce à un ensemble de cartes rouges avec un seul
mot d’action écrit sur chacune d’elles. Les enfants les aiment parce qu’au moment où ils
lisent l’ordre, ils doivent exécuter l’action appropriée. Les mots tels que ris, bois, cours,
remue, apparaissent au début de l’ensemble. L’enfant suit ensuite des directives qui lui
disent "mets la carte sur le bureau" ou " assieds-toi sur le tapis rouge". L’enseignant
augmente la difficulté des ordres selon les progrès des enfants. Le développement de la
lecture
Phonogrammes
On utilise deux Alphabets mobiles de différente couleur pour construire des mots
contenant des phonogrammes. Un phonogramme est une combinaison spéciale de
deux ou plusieurs lettres qui produisent un son unique différent de la séquence régulière
des sons de ces lettres. Des exemples de phonogrammes sont le oi de roi, le ch de chien,
et le tion d’action. On construit le phonogramme particulier que l’enfant apprend avec
une couleur différente de celle du reste du mot. Par exemple, lorsqu’on apprend le ch,
l’enfant peut construire des mots tels que chien, chat et achat. À chaque fois il met les ch
dans une couleur, telle que le jaune et le reste du mot avec une autre couleur telle que
le vert. L’enseignant utilise alors deux couleurs pour imprimer des brochures de petits
phonogrammes que les enfants peuvent lire. Chaque livret illustre un phonogramme
particulier et il y a un mot différent à chaque page. Par exemple, le livret illustrant le
phonogramme ou aura mou sur la première page, roue sur la deuxième, tout sur la
troisième et ainsi de suite. Le phonogramme ou est mis en valeur sur chaque page avec
une couleur différente de celle du reste du mot.
Le développement de la lecture
Petit à petit l’enfant apprend des mots irréguliers, puis des mots de deux et trois syllabes,
en réalisant de nombreux exercices variés de lecture plutôt qu’une répétition monotone.
Dans une classe Montessori, on trouve également des livres attrayants qui possèdent un
grand nombre de mots phonétiques. En progressant à son propre rythme, chaque enfant
est encouragé à lire sur des sujets qui l’intéressent. Son aptitude pour les sons lui procure
les moyens de s’attaquer à presque tout nouveau mot, afin qu’il ne soit pas limité à un
certain nombre de mots qu’il a été habitué à reconnaitre visuellement.
Quelques enfants lisent à quatre ans, d’autre à cinq et d’autre encore à six ans. L’âge
véritable n’est pas aussi important que le moment exact de disponibilité. Si un enfant
commence trop tôt, il sera découragé. Si on le force à dépasser le moment de sa
période d’intérêt initiale, il manquera alors l’opportunité en or qu’est l’impulsion de son
propre enthousiasme naturel.
La liberté dans une classe Montessori permet à l’intérêt personnel de chaque enfant de
déterminer sa progression.
L’intérêt de l’enfant pour lire n’est jamais étouffé par la monotonie. Au contraire, on le
cultive comme la clé la plus importante de sa lecture future. On ne lui demande pas
"Pourquoi Jane courait-elle ?" Ce qui peut ou ne pas l’intéresser sur le moment. On
l’encourage à explorer des livres pour répondre à ses propres questions, qu’elles
concernent les grenouilles, les fusées, les étoiles ou les voitures de pompiers.
La méthode que nous offrons aux instituteurs et aux institutrices diffère un peu de
toutes celles qui existent. Nous en avons conçu l’idée après la lecture du remarquable
rapport de M. Buisson sur l’exposition de Vienne. Mais nous en avions déjà appliqué les
principes, comme instituteur, de 1852 à 1865, en employant fréquemment le tableau noir,
pour l’enseignement de la lecture. Ce système nous permettait de choisir les mots et les
phrases et de les faire servir ensuite à des exercices d’écriture et de dictée.
Beaucoup d’instituteurs font de même aujourd’hui. Ils enseignent simultanément
l’écriture et la lecture au moyen d’exercices et de procédés qui leur sont spéciaux. C’est
la meilleure des méthodes.
Pourquoi ? – Parce que, dans ce cas, on est sûr que le maitre se réserve la plus
grande somme d’efforts et de travail, et qu’il tâche d’aplanir à ses élèves les difficultés de
ce premier enseignement, toujours si aride et si ingrat.
Il imite en cela la mère qui s’ingénie par mille moyens pour que son enfant arrive,
peu à peu, à agir, à bégayer, à se servir de ses organes et de ses membres.
C’est là tout le secret, tout l’exposé de notre méthode.
Nous traçons la voie, nous fournissons une partie des matériaux, nous donnons
quelques conseils, mais il faut ensuite que le maitre paie beaucoup de sa personne. Du
reste, quelle que soit la matière enseignée, rien ne remplace la parole et les
démonstrations du maitre.
Nous nous servons des images pour plusieurs raisons : elles plaisent aux enfants, elles
attirent leur attention, elles fournissent aux maitres la matière d’une leçon orale
préparatoire, c’est le moyen de mettre l’enfant en éveil, de la préparer pour la double
ou triple leçon qu’il va recevoir. Les enfants aiment à crayonner, à dessiner. Les images
de leur livret pourront encore, au besoin, servir d’exercices de dessin, donner matière à
une occupation récréative, ce qui a son importance.
Le son et l’articulation seront en quelque sorte détachés du nom de l’image et
représentés ensuite par l’écriture. L’intelligence de l’enfant est ainsi tenue constamment
en haleine ; on procède du connu à l’inconnu ; les difficultés sont aplanies, mesurées.
L’écriture vient au secours de la mémoire. L’enfant retiendra mieux la forme d’une
lettre quand il l’aura écrite ; de même, en écrivant toutes les lettres qui entrent dans la
composition des syllabes et des mots, il sera amené à mettre l’orthographe naturellement
et sans effort.
La méthode comprend trois livrets :
1er livret, étude des voyelles et des consonnes simples ;
2e livret, étude des sons et des articulations composées ;
3e livret, lectures courantes enfantines.
Les quelques premières leçons seront consacrées à des exercices préparatoires à
l’écriture. On fera distinguer aux élèves la droite de la gauche, le haut du bas, la ligne
supérieure et la ligne inférieure ; on les exercera à tracer de petites lignes horizontales,
verticales, obliques, etc., de façon à ce qu’ils puissent bientôt faire ce qu’on est convenu
d’appeler des bâtons. Tous ces exercices se feront au tableau noir et sur les ardoises.
Toutes les leçons doivent se donner par le maitre, du geste et de la voix, au moyen
de la craie, au tableau noir.
Le maitre parlera et fera parler ; il n’abandonnera une leçon pour la leçon suivante
que lorsque la première aura été parfaitement sue. Il ne faut rien laisser derrière soi. C’est
le moyen d’aller vite.
Les moniteurs, quand on sera dans la nécessité de les employer, ne serviront qu’à
faire répéter les leçons déjà démontrées, expliquées et apprises, à guider une lecture
mécanique au tableau noir ou sur les livrets, à surveiller l’exécution d’une page d’écriture
ou d’une copie quelconque.
Le maitre n’oubliera pas que chaque leçon doit avoir pour but de faire distinguer
un son, une lettre, de les faire lire, écrire et qu’elle doit, par la manière dont elle sera
donnée, contribuer au développement intellectuel et moral de l’élève. Il est difficile de
préciser complètement à quel genre de questions chaque leçon doit donner lieu ; nous
indiquerons cependant :
1° Exercices de langage, leçon orale sur l’image.
2° Indication au tableau de la forme de la lettre, ou écriture des lettres composant les
sons ou articulations.
3° Leur reproduction sur l'ardoise un certain nombre de fois, ou sur des cahiers, au moyen
de crayons doux.
4° Exercices d'application au tableau noir, toujours reproduits sur l'ardoise, des divers
matériaux de la leçon, des devoirs de récapitulation, etc.
5° Exercices fréquents de lecture collective, des syllabes, des mots, puis lecture
individuelle par chaque enfant désigné isolément, au hasard, en ayant soin de s'occuper
surtout de ceux qui vont moins vite.
6° Dictée des mots lus et écrits, dès que les enfants seront assez exercés à l'écriture.
7° Explication des mots, construction de phrases orales dans lesquelles entreront les mots
étudiés.
8° Culture du sens moral, qualités du cœur, sentiments de patriotisme, de charité,
d'humanité à développer, etc.
OBSERVATIONS ESSENTIELLES
I. Chaque leçon des livrets pourra faire l'objet de plusieurs leçons ; aller lentement ; revenir
souvent en arrière.
II. Les exercices de lecture seront toujours inscrits au tableau noir avant la leçon. Il arrivera
que le maitre prendra la craie pour écrire des nouveaux mots, indiquer la forme des
lettres, la manière de les former, etc.
III. Les leçons seront courtes : un quart d'heure au plus ; il en faut au moins deux par classe
du matin et du soir.
IV. Les leçons de lecture seront suivies d'un exercice d'écriture comprenant les matières
de la leçon de lecture. Les élèves copieront le tableau noir ou le livret. On lira ensuite la
copie. Les moniteurs pourront faire répéter, relire la leçon apprise.
V. Veiller à une articulation nette des syllabes et à une reproduction correcte des mots.
Donner peu à écrire afin de pouvoir faire refaire. Revenir souvent sur les mêmes exercices,
se pénétrer des conseils et des recommandations indiqués aux procédés.
VI. S'arranger de façon à toujours intéresser ; à tenir l'attention des enfants en éveil ;
encourager si peu qu'il y a efforts ; faire que les enfants voient, comprennent, qu'ils font
des progrès ; procéder avec tact et donner à son enseignement une forme attrayante,
récréative. C’est ainsi qu’on doit s’y prendre avec des enfants qui n’ont, et ne peuvent
encore avoir ni le gout de l’étude ni l’amour du travail.
Méthode FRANSYA - G. Wettstein-Badour
Docteur Ghislaine Wettstein-Badour
La méthode est destinée aux parents qui veulent apprendre à
lire à leurs enfants ou les aider à perfectionner une lecture mal
acquise. Le manuel du maitre est utilisable sans
connaissances pédagogiques particulières. Il suffit de suivre
rigoureusement les consignes données pour chaque leçon.
La méthode FRANSYA se présente comme un ensemble de
deux livres : le livre de l'élève et le livre du maitre.
C'est une méthode très complète, conçue pour les parents, et
« accessible à tous les enfants, y compris ceux qui sont
victimes de dyslexie ou de certains handicaps »
Le livre de l'élève est destiné aux exercices de lecture : les
textes sont en minuscules d'imprimerie, en noir sur blanc, sans illustrations. Cette
présentation est voulue par l'auteur, qui explique que les enfants apprécient de lire dans
un livre ressemblant à celui des grands.
Nous savons d'ailleurs, par le témoignage d'enseignants expérimentés, que les petits
enfants ne sont pas sensibles au caractère plus ou moins "vieillot" d'un manuel, qui frappe
les parents.
Les exercices d'écriture, copie, dictée, se font sur un cahier ordinaire ; les enfants
apprennent systématiquement dès le départ l'écriture "du livre" et l'écriture "du cahier", en
minuscules.
Le livre du maitre est extrêmement détaillé, car la méthode Fransya est d'abord destinée
aux parents ; il comporte d'ailleurs plus de pages que le livre de l'élève. Il est fait pour
guider la préparation indispensable de chaque leçon. Il fournit des conseils généraux et
des conseils spécifiques pour chaque leçon.
La méthode est strictement alphabétique : l'enfant n'est jamais mis en présence d'un mot
écrit qu'il ne puisse déchiffrer avec les acquis des leçons précédentes et l'acquis de la
leçon en cours.
Les moyens matériels sont fournis en annexe, sous forme de planches à photocopier pour
les exercices de reconnaissance de formes et pour la manipulation par l'enfant des
graphèmes (groupes de lettres).
75 leçons présentent 130 graphèmes différents, beaucoup plus que dans la plupart des
manuels.
C’est une méthode de lecture composée de gestes symboliques qui s’associent à des
phonèmes (sons) sans tenir compte de leurs graphies (écriture): un geste = un son.
Ex : Il y a un geste pour le son [o] même si celui-ci peut s’écrire o, au, eau, os, ot, …
Ces gestes sont des supports mnémotechniques qui permettent de prononcer les sons
et/ou de les retranscrire graphiquement.
Ex : [o] [l][m]
Le son [o] est représenté par les doigts formant un cercle. Ce qui fait référence aussi à la
forme de la bouche lorsqu’on le prononce et à une de ses formes graphiques : O.
Le son [l] est symbolisé par un doigt qui remonte vers la lèvre supérieure. Cette action est
identique lorsqu’on articule ce son, la pointe de la langue touche le palais dur ou
lorsqu’on l’écrit en cursive l.( mouvement ascendant)
Le son [m] est représenté par trois doigts. Ce qui correspond aux 3 pieds du m : M, m, m
. Chaque lettre doit être étudiée en l’associant avec son phonème et son geste. (Par la
suite, on apprendra le « nom » de la lettre et sa graphie.)
. Vient ensuite le travail d’association de 2 phonèmes (une consonne et une voyelle, une
voyelle et une consonne. ex: ma/am, po/op,….), puis de 3 phonèmes,…
. Lors de dictées de syllabes, commencer par 1 puis augmenter 2,3,.. en utilisant des
logatomes (mots sans sens, ex : mibo, rikapo, borusa) ce qui évite de fixer des graphies
erronées (ex : méson pour maison) et offre la possibilité de découvrir toutes celles d’un
même phonème. L’orthographe usuelle est ainsi préservée.
En bref : le geste devient une image visuelle qui facilite à la fois la mémorisation, mais
aussi par la suite la relation phonème-graphème. Ces gestes disparaissent d’eux-mêmes
dès que l'enfant a acquis les automatismes lui permettant de fixer phonème (son) et
graphème (écriture du son) donc de déchiffrer.
La méthode Borel-Maisonny est une aide au déchiffrage. Pour que l’acte lire soit
complet, il convient de travailler en parallèle sur le sens.
Cette méthode phonético-gestuelle peut être utilisée en classe ordinaire pour permettre
à TOUS les enfants d’entrer dans la lecture ou de remédier à leurs difficultés.
J’utilise cette méthode pour tous mes élèves de grande section depuis plusieurs années.
Les résultats sont très positifs pour tous et surtout pour les enfants « dys ». Ce qui est
bénéfique pour les uns l’est aussi pour les autres.
Il n’y a pas de méthode « miracle », et cette information vous aidera peut-être dans votre
recherche.
ALPHABETIQUE GESTUELLE :
37 gestes correspondent à des sons de la voix (phonèmes) représentés par des photos
accompagnées d'explications sur la prononciation. Les gestes favorisent la mémorisation.
Ils sont abandonnés lorsque l'enfant n'en éprouve plus le besoin.
Exercices syllabiques. Dans les mots à dire, les syllabes ne sont pas séparées. Jusqu'à la fin
du livre 1, les phrases sont segmentées selon le rythme de lecture.
Conseils aux parents : conseils succincts + des notes dans certaines leçons.
Une méthode de lecture, même excellente, n'a son plein effet que lorsqu'elle va jusqu'au
bout : rendre l'enfant capable de lire couramment et d'aimer lire.
Bien lire et Aimer lire présente une démarche originale associant phonétique et gestuelle
qui garantit l'atteinte de cet objectif.
Cet ouvrage de référence, déjà utilisé auprès de plus de 450 000 enfants, constitue un
guide sûr et précieux pour réussir l'apprentissage de la lecture : destiné aux enfants du
cycle des apprentissages fondamentaux qui apprennent à lire, il est particulièrement
recommandé à tous ceux qui éprouvent des difficultés à lire et/ou qui souffrent de
dyslexie.
Cette méthode, illustrée par les photos des gestes ainsi que les dessins des mots
nouveaux, est destinée aux enseignants dans les établissements scolaires et à leurs élèves,
aux orthophonistes et aux rééducateurs, ainsi qu'aux parents qui suivent de près les
apprentissages de leurs enfants.
Bien lire et Aimer lire connait un succès grandissant et participe, plus que tout autre, à la
grande priorité que constitue la lutte contre l'illettrisme.
Sommaire
Préface, Suzanne Borel-Maisonny
Une méthode complète, C. Silvestre de Sacy
Comment utiliser cet ouvrage : déroulement d'une séquence,
C. Silvestre de Sacy
Tableau des signes phonétiques de chaque geste
Les voyelles
Minuscules et majuscules des voyelles
Les consonnes continues (1re série)
Cas particuliers
Les consonnes continues
Graphies des lettres apprises
Consonne + voyelle + voyelle
Consonne + voyelle + consonne
Cas particuliers
Les consonnes occlusives sourdes
Les consonnes occlusives sonores (1re série)
La lettre « e »
Consonnes occlusives sonores (2e série)
Graphies des lettres apprises
Consonne + consonne + voyelle
Voyelles nasales, diphtongues et graphies complexes
Alphabets
Mots difficiles
Histoire dialoguée
Annexes :
Avertissement
Classification des consonnes
Liste alphabétique des lettres et groupes de lettres
Conseils aux parents : guide pour les parents de 15 pages, très détaillé :
- conseils généraux, informations sur les méthodes
- conseils pour les leçons du livre
- élargissement à la pratique de la lecture
"Le temps demeure en effet le facteur déterminant de la réussite... il faut prendre son
temps sans en perdre... rien ne permet d'affirmer l'existence d'un quelconque lien entre
l'âge où l'enfant entamera son apprentissage de la lecture et son futur niveau d'études."
Une méthode simple et efficace, idéale pour aider votre enfant à apprendre à lire à la
maison. Une démarche progressive, destinée aux enfants de maternelle et de CP, pour
acquérir des bases solides, mais aussi aux élèves des classes élémentaires pour renforcer
leurs acquis.
- Repérage du son ;
- Mise en relation du son et de son écriture ;
- Mémorisation des sons par des mots et des images-clés ;
- Association des lettres pour construire des syllabes ;
- Lecture de mots et compréhension du sens ;
- Lecture de phrases dans différentes écritures ;
- Lecture de textes courts, de comptines et d'histoires.
Un guide pratique en début d'ouvrage qui répond aux diverses questions que vous
pouvez vous poser.
À tire d’aile
DE SEPTEMBRE À FÉVRIER
Découvrir les textes avec les autres
élèves, commencer à lire seul
Les élèves :
• écoutent des histoires lues par
l’enseignant (à disposition dans le
Recueil des histoires à lire);
• lisent des textes adaptés de ces
histoires et ajustés à la progression
du code.
Ce premier temps s’organise autour
de cinq thèmes : l’école, la forêt,
les métiers, vivre ailleurs, la mer.
DE FÉVRIER À JUIN
Partager une lecture longue avec l’enseignant
Les élèves lisent en alternance avec l’enseignant le texte intégral d’albums
de littérature de jeunesse.
• Le malin petit tailleur, d’après les Frères Grimm
• Trois légendes d’aujourd’hui pour sauver la Terre, de Cécile Geiger
Lire tout seul
Les élèves sont maintenant capables de lire en autonomie un album de littérature de
jeunesse.
• Jo Junior, de Praline Gay-Para et Rémi Saillard (Didier Jeunesse).
Présentation
En conformité avec renvois explicites aux programmes de 2008.
Contenus d'apprentissage explicites déclinés dans une programmation.
Étude du code qui s'appuie sur la syllabe.
Entrainement à la combinatoire.
Compréhension de l'écrit à partir de textes longs lus par l'enseignant, et de textes lus pas
les élèves.
Étude de la langue pour une première initiation à la grammaire et au vocabulaire, à
partir de ce que les élèves savent dire.
Production d'écrit hebdomadaire.
Dans le guide pédagogique, propositions de critères et de situations d'évaluation
diagnostique, formative et sommative.
Remédiation proposée après une évaluation formative.
L’ensemble pédagogique (constitué par Réponses
le manuel, le guide pédagogique, etc.)
permet-il à l’élève :
Conclusion :
Dans le recueil et pour les albums, ce sont des textes extraits d’ouvrages d’albums de
littérature de jeunesse. Ce sont des lectures partagées. Le livret de l’élève commence par
des textes sur l’école pour mettre les enfants en confiance en leur offrant une histoire
proche de leur quotidien jusqu'à la Toussaint.
Le guide pédagogique est très complet et permet une application claire de la méthode
de lecture. La présentation sous forme de cahier journal permet un déroulement
chronométré. Cependant il est difficile à suivre à la lettre dans une situation de classe à
plusieurs niveaux, car il nécessite la présence quasi permanente de l'enseignant.
Difficultés à mettre en place les activités de différenciation dans une classe à plusieurs
niveaux.
Auteures:
Brigitte ROY orthophoniste et enseignante spécialisée,
Marie-Odile MARTIN enseignante spécialisée,
Marie STAEBLER orthophoniste et illustratrice.
La Méthode Distinctive, Aloé 1 et Aloé 2 sont trois outils innovants qui ont été utilisés avec
succès pour (ré)apprendre à lire / dire / transcrire la langue française à des personnes en
situation de vulnérabilité :
• enfants avec :
- déficit sociolangagier,
- déficit cognitif,
- déficience auditive,
- troubles spécifiques du langage,
- bilinguisme;
• adolescents en échec scolaire,
• adultes :
- illettrés,
- analphabètes.
Ce dispositif est en accord avec les dernières recherches en neurosciences et en
psychologie de l’enfant. Il respecte les principes actuels de l’enseignement de la lecture.
Ces matériels ont été testés et améliorés grâce à une expérimentation de 3 ans dans 10
centres pilotes en France et en Belgique, menée par 15 professionnels sur 150 enfants
représentant un large panel de besoins éducatifs spéciaux (BES).
Pourquoi de nouveaux outils ?
1. Pour aider les enseignants et les enseignants spécialisés à mieux reconnaitre les
problèmes des enfants, s’y ajuster et apporter les aides adéquates.
2. Parce que de nombreux enfants ont besoin d’outils pédagogiques spécifiques, pensés
pour répondre à leur potentiel, qu’ils soient avec handicap (TSL, DA, TDHA, autisme,
déficience cognitive) ou "ordinaire" (avec un déficit langagier, un bilinguisme "mal-
mené"... à risque d’échec scolaire important).
3. La langue française est complexe, en effet il faut manier 34 sons que l’on écrit avec
130 graphies différentes et cela, avec seulement 26 lettres ! Son apprentissage s’avère
être d’une grande difficulté.
Originalité et innovation :
Les outils multimodaux du dispositif (gestes, cartes, schémas, progression, images…)
rendent la langue transparente en levant bien des ambigüités ; ils permettent des
manipulations et des explorations pour identifier les phonèmes, les graphèmes, les
morphèmes et les enchainer en séquences signifiantes.
Principes de fonctionnement :
1. Les VOYELLES ont un statut privilégié ; elles sont représentées par des cartes de couleur
et des gestes qui évoquent le geste articulatoire et le geste d'écriture nécessaires à les
produire.
2. Les CONSONNES sont représentées par une association de gestes et de symboles sur
des cartes blanches étroites.
3. Les CLUSTEURS (doubles consonnes) sont également représentés par des gestes et des
symboles sur des cartes blanches larges.
4. Entrainement de la MÉMOIRE DE TRAVAIL : maintien de la parole par une boucle
récapitulative (représentation de mots, de phrases par des cartes posées en
séquences linéaires ou par le codage correspondant).
5. L’ORAL et l’ÉCRIT sont mis en correspondance de façon naturelle en utilisant le recto
(oral) et le verso (écrit) des cartes, ou en utilisant les gestes de la Méthode Distinctive
(MD). Un même geste évoque le mouvement articulatoire et le mouvement graphique.
Cela différencie les gestes MD des gestes Borel-Maisonny, qui évoquent la graphie ou
l'écriture.
6. La distinction du SON et du NOM de la LETTRE est facilitée grâce à l’étiquetage des
lettres de l’alphabet.
7. L’ÉCRITURE MANUSCRITE est proposée en premier lieu afin d’éviter les ambigüités
visuelles de l’écriture scripte.
8. Une nouvelle SCHÉMATISATION des notions grammaticales en partant du noyau de la
phrase pour aboutir à une "conjugaison consciente".
9. Le Partenariat entre les enseignants et les soignants est favorisé par l’utilisation de
supports identiques.
Aloé 1
Objectif en pédagogie conventionnelle :
Préparer et faciliter le passage à l’écrit chez les élèves de MS et GS de Maternelle.
Peut être employée en amont et en soutien de n’importe quelle méthode
d’apprentissage en CP.
Doit être employée en amont de la progression Aloé 2 pour les élèves de cycle II.
Objectif en pédagogie spécialisée :
Permettre l'apprentissage de la langue française (dire, lire, écrire, transcrire) aux enfants
déficients ou troublés, quels que soient leur âge et la méthode utilisée.
En amont de la progression Aloé 2 pour les élèves de cycle II (après avoir obligatoirement
bénéficié d’Aloé 1).
Éléments fournis à l’Enseignant :
• Guide Pédagogique : classeur de 102 pages A4 en couleur
• Banque d’Images (21 planches A4 : images, personnages, schémas grammaticaux)
• DVD-Rom contenant le film présentant Aloé, les Gestes de la Méthode Distinctive et
quelques conseils
• Cartes d’entrainement (à acheter en complément).
Éléments fournis à l’élève :
• Fiches d’entrainement et d’évaluation
• Cartes d’entrainement (à acheter en complément, selon le nombre d’élèves ; prévoir
une mallette de cartes pour 4 élèves).
Aloé 2
Objectif en pédagogie conventionnelle :
Méthode de lecture à part entière destinée aux élèves de CP et CE1 après avoir
bénéficié en maternelle ou en début de CP de l’entrainement Aloé 1.
Particulièrement conseillée pour les élèves "à risque" ou ayant déjà échoué lors du
passage à l’écrit.
Objectif en pédagogie spécialisée :
Permettre l'apprentissage de la langue française (dire, lire, écrire, transcrire).
Pour les élèves :
• orientés en CLIS
• présentant une déficience avérée
• affectés d’un dysfonctionnement des apprentissages
• souffrant de trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité.
Éléments fournis à l’enseignant :
• Guide Pédagogique : classeur de 297 pages en couleur
• Banque d’Images : 51 planches A4 de 9 images)
• Grandes Illustrations : 110 pages A4
• 3 jeux : 16 pages cartonnées A4
• Liste de mots invariables (photocopiable)
• Cartes d’entrainement (à acheter en complément).
Éléments fournis à l’élève :
• 8 grandes brochures « Mon Manuel » : 308 pages en couleur (format A3 ouvert, A4
fermé) pour les versions ASH (version DA ou TSL) OU
• 5 brochures « Mon Manuel » : 246 pages (format A4 ouvert, A5 fermé)
• Fiches d’Exercices : 148 pages A4 en couleur
• 4 Évaluations : 42 pages A4 en couleur
• Étiquettes : 3 pages A4 cartonnées en couleur à découper par l’élève
• Cartes d’entrainement (à acheter en complément, selon le nombre d’élèves).
La Méthode Distinctive
Outil de réadaptation fonctionnelle des troubles du langage oral et écrit.
Matériel fourni à l’orthophoniste :
3 classeurs en couleur :
• classeur I ‘‘La Méthode Distinctive : pourquoi, comment ?’’ (120 pages)
• classeur II ‘‘La Méthode Distinctive : pour observer, pour mettre en pratique.’’ (205 pages)
• classeur III ‘‘La Méthode Distinctive : pour dire, pour lire, pour écrire.’’ (244 pages)
• 2 DVD-Roms contenant le film présentant ‘‘La Méthode Distinctive’’, des fiches
imprimables destinées au patient (116 fiches), les Gestes et une présentation d’Aloé.
• 1 mallette de Cartes.
Patasson
Auteurs : Éric Battut, professeur des écoles, Daniel Bensimhon,
professeur des écoles et maitre formateur.
Éditeur : Delagrave.
Matériel pour l'élève :
- Un manuel.
- Deux cahiers d’activités.
Matériel pour l'enseignant :
- Un guide pédagogique.
- Un fichier photocopiable.
Présentation
Le manuel présente les aventures d’Agathe et de Jules qui font, comme les élèves, leur
rentrée au CP. Mais alors, qui est Patasson ? C’est un personnage non explicitement
identifié qui a la faculté de prendre des formes différentes en fonction des thèmes
abordés. Il est le compagnon de l’apprenti lecteur tout au long de ses apprentissages.
Les auteurs ont choisi d’aborder des thèmes proches de la vie et des préoccupations des
élèves de 6 ans : l’école, la naissance...
Le manuel présente une structure répétitive. L’année scolaire est divisée en cinq périodes
présentant chacune différents récits relatant les aventures des deux personnages
principaux. Chaque période comprend également un dossier regroupant différents types
de textes et d’écrits : littérature de jeunesse, documentaires, poésies, notices de
fabrication...
Chacune des « histoires » (essentiellement écrites pour la méthode) se décompose en
trois textes de niveaux de difficulté différents :
- le texte « découverte » autour duquel s’organise le travail de la semaine ;
- le texte « simplifié » qui présente les éléments essentiels nécessaires à la
compréhension de l’histoire ;
- le texte « Pour en savoir plus » ou « Raconte-moi » qui sera lu par le maitre.
Suite à ces textes apparaissent des pages d’entrainement qui permettent de travailler sur
les phonèmes, les graphèmes et les mots à retenir.
Chaque séquence d’enseignement est organisée sur une semaine dont le déroulement
est clairement présenté dans le guide pédagogique ; elle peut faire référence à plusieurs
textes du manuel, chacun étant numéroté.
Les cahiers d’activités, de format 19 x 25 cm, ont une couverture bicolore avec des
pages intérieures en noir et blanc. Ils ont eux aussi une structure répétitive qui suit
parfaitement la chronologie proposée dans le manuel.
Le guide pédagogique propose :
- une présentation des intentions des auteurs ;
- des pistes pratiques pour la classe (le lien maternelle/élémentaire, une présentation
d’une semaine « type »...) ;
- le déroulement des séquences d’enseignement ; deux séquences sont particulièrement
détaillées et servent de référence ;
- des documents photocopiables : les affiches de références qui doivent être agrandies,
les matrices de dictée... ;
- les évaluations pouvant être proposées.
Le fichier photocopiable propose des textes détournés permettant le réinvestissement des
acquis et/ou des supports de remédiation.
Conformité avec les programmes de 2002
- de parler sur des images *** La lecture des illustrations et leur prise en
compte comme indices permettant de
guider la compréhension des textes sont
clairement prévues dans le guide de
l’enseignant.
LECTURE
Étude du code
- d’identifier les mots par la voie directe *** On note une rubrique spécifique « Je retiens les
mots ».
- de lire des textes variés, de découvrir des *** Des propositions sont présentes dans le guide
ouvrages issus de la littérature de jeunesse pédagogique.
- de s’entraîner par des activités * Les auteurs revendiquent le fait de ne pas proposer
graphiques de calligraphie, seule la copie de phrases est
proposée. Il est toujours aisé d’introduire un cahier
d’écriture.
- de produire des écrits *** Des propositions sont présentes dans le guide de
l’enseignant.
Un avis positif
- Les auteurs prouvent, à travers cette méthode, qu’ils possèdent des connaissances
didactiques et pédagogiques en lecture, mais également qu’ils ont une bonne
connaissance de la pratique de classe.
- Ils ont également pour souci de permettre aux élèves de développer des compétences
de lecteurs de littérature, bien que les textes soient en grande partie écrits pour la méthode.
- On remarque une prise en compte importante de la différenciation pédagogique.
- Dans le manuel, l’avant-propos rédigé par les auteurs donne des précisions sur la démarche
préconisée, ce qui représente une information précieuse et rassurante pour les familles.
- Pour rechercher des mots dans lesquels on entend le phonème en cours d’étude, les
élèves s’appuient sur une illustration créée à cet effet, c’est l’image bruyante de
Patasson – pratique originale.
- Les formats choisis, pour les différents composants de la méthode, sont adaptés à leur
usage (petit cahier pour les élèves, un guide pédagogique peu encombrant...).
- Cet ensemble pédagogique est simple d’utilisation et peu couteux.
- Le texte de la rubrique « Pour en savoir plus » peut être utilisé pour la lecture de
l’enseignant, mais il pourrait tout à fait être proposé aux lecteurs plus « experts ».
- Dans le guide pédagogique, au cours de la présentation des séquences, on découvre
une rubrique intitulée « À savoir » qui donne des renseignements très utiles pour
l’enseignant, par exemple : le pourcentage de fréquence du phonème étudié, des
explications sur certains graphèmes (sh)...
- La rubrique « Je joue » dans les cahiers d’exercices propose des exercices plus ludiques,
mais permettant de consolider les compétences liées à la lecture-écriture.
- Les cinq dossiers présentent divers types de textes et d’écrits très intéressants.
Des réserves
- La présentation des exercices est parfois confuse et les consignes souvent complexes,
ce qui peut freiner le travail autonome.
- Les exercices proposés sont redondants. Pour une même compétence, il était possible
de proposer des exercices plus variés ; dans le cahier d’activités n° 2, on pouvait espérer
des exercices se complexifiant.
- Le travail sur les syllabes décontextualisées est un peu décevant.
- On peut regretter que le guide pédagogique ne propose pas de listes d’ouvrages issus
de la littérature de jeunesse à mettre en lien avec les thèmes abordés au fil du manuel.
- Aucune programmation annuelle n’est proposée, quel dommage !
- Les grilles d’évaluation proposées en fin de guide pédagogique sont un peu
superficielles et peu progressives.
- Dans les cahiers d’exercices où sont proposées des phrases à copier, les lignes à utiliser
auraient pu être des lignes Seyes et non une double ligne. D’autre part, les auteurs
revendiquent le fait de ne pas proposer de calligraphie, ce qui oblige les enseignants à
introduire un cahier complémentaire : pourquoi ne pas avoir proposé cette copie sur ce
cahier ?
- Les cahiers d’activités sont un peu chers compte tenu de leur qualité (pas de couleurs,
petit format...).
- Les illustrations des textes relatant les aventures de Jules et Agathe sont quelque peu
monotones.
Tout compte fait
Bien qu’écrits majoritairement pour la méthode, les textes restent intéressants.
Les cahiers d’exercices sont en revanche décevants ; l’étude du code, prioritaire, est
monotone et centrée sur la syllabe.
Devant cette méthode « traditionnelle », facile d’utilisation et peu couteuse, un sentiment
de « auraient pu mieux faire » domine, compte tenu des connaissances et compétences
des auteurs.
Annick Vinot, conseillère pédagogique
Pour le site BienLire, janvier 2005
Le cahier d'activités du 1er trimestre correspondant à l'étude des quatre premiers récits :
L'Ours Réglisse et le sac à malices,
La Princesse Ratonne,
Le Dragon Céladon,
Les Cinq frères chinois.
Les exercices abordent toutes les compétences préconisées par les nouveaux
programmes, classées en onze champs :
compréhension, production de texte, vocabulaire, texte, phrase, mot, syllabe, phonème -
graphème, lettre, orthographe, écriture.
La méthode comporte :
2 albums de lecture.
1 cahier pédagogique
2 CD audio
Ce document propose 4 histoires complètes, 3 saynètes
et 1 documentaire pour un apprentissage de la lecture.
Le fichier pédagogique permet une approche
collective et individuelle de la lecture et de l'écriture
tandis que le double CD offre une exploitation sonore
et des activités d'écoute à partir de l'album de lecture.
Présentation
Chacun des six albums propose un texte littéraire suivi d’un dossier documentaire sur un
thème inspiré par l’histoire. Il est à noter que les textes ont tous été écrits par des auteurs
de littérature de jeunesse confirmés (par exemple, René Escudié).
Les textes sont variés (récit imaginaire, récit fantastique, conte) ; il en est de même pour
les thèmes abordés (le milieu marin, la campagne, un pays étranger…).
Les albums ont tous le même format (23 cm x 19 cm). Ils présentent des illustrations
diversifiées réalisées par six illustrateurs différents (par exemple Stéphane Girel, qui a illustré
de nombreux ouvrages de Rascal).
Chaque cahier d’activités concerne deux albums clairement identifiés sur la couverture.
Les exercices proposés sont bicolores (bleu / noir). En haut, à droite de chaque page sont
rappelées les références du texte travaillé (texte de référence, fiche d’entrainement) et
en bas à droite le titre de l’album concerné.
Le CD audio incite à l’écoute active, par exemple pour identifier des personnages
d’après leur description, pour identifier des instruments de musique, un locuteur, etc.
Le fichier d’activités complémentaires propose 100 fiches d’exercices sur le code et sur le
sens pouvant être choisies en fonction des besoins des élèves.
Le guide pédagogique comporte :
- une présentation de la méthode ;
- des tableaux présentant la démarche générale préconisée, les progressions et
programmations des activités.
- par album :
• les objectifs généraux ;
• le détail de chaque séquence et séance ;
• les textes de référence qui reprennent les moments essentiels des textes étudiés ;
• les fiches d’entrainement qui rappellent les phonèmes, graphèmes, les syllabes et les
mots étudiés ;
• des conseils d’utilisation du CD audio et des fiches d’exploitation de ce même CD ;
• des fiches d’évaluation.
- un tableau présentant les compétences travaillées par album ;
- des grilles d’évaluation à destination des enseignants ;
- des propositions de jeux de lecture collectifs.
permet-il à l’élève :
- de parler sur des images *** Les illustrations sont de qualité et diversifiées, ce
qui facilite le travail sur l’image.
LECTURE
Étude du code
- d’identifier les mots par *** Un capital de mots est proposé dans les
la voie directe textes de référence.
- de lire des textes variés, **** La méthode est basée sur l’apprentissage
de découvrir des de la lecture à partir d’albums, c’est le
ouvrages issus de la fondement de la méthode.
littérature de jeunesse
- de produire des écrits *** Des propositions sont présentes dans les
cahiers d’exercices.
Un avis positif
- Les albums sont de qualité, tant sur le fond que sur la forme.
- Les auteurs de la méthode ont délégué la rédaction des textes à des professionnels de
la littérature de jeunesse.
- Les dossiers documentaires engagent à un travail pluridisciplinaire ; les documents
proposés sont de grande qualité, on remarque tout particulièrement de très belles
photos.
- Les programmations sont détaillées.
- Les grilles d’évaluation proposées à la fin du guide pédagogique sont des outils fort
utiles. Leur utilisation aurait cependant été facilitée si les compétences avaient été
clairement indiquées et non référencées par un numéro.
- Les textes des albums n’ont pas été appauvris, ce qui les rend riches et intéressants. Les
textes de référence, qui reprennent l'essentiel de l'histoire, peuvent les suppléer
efficacement pour la réalisation des exercices, par exemple. Ces textes photocopiables
autorisent les élèves à y porter des indications (souligner, surligner...).
- Le guide de l’enseignant est un outil très structuré et performant.
Des réserves
- Les consignes des exercices à réaliser sont parfois un peu complexes pour un travail
autonome.
- La présentation des exercices est parfois un peu désordonnée, par exemple deux
exercices répartis sur deux colonnes en milieu de page ou des points permettant de relier
des informations trop rapprochées.
- La présentation des exercices manque parfois de clarté : par exemple deux exercices
en milieu de page sont répartis sur deux colonnes pour gagner de la place sans doute
(ce qui n’aide pas à se repérer facilement).
- On peut regretter que les textes de référence soient en écriture cursive : est-ce pour
faciliter la réalisation des exercices ?
- Les couleurs et les caractères choisis pour la rédaction du guide pédagogique n’en
facilitent pas la lecture.
- Un tableau, dans le guide pédagogique, présente pour chaque album le thème
abordé. Il est dommage qu’une colonne ne soit pas réservée à la présentation d’autres
albums pour aider à une mise en réseau.
- Les fiches d’entrainement étant photocopiables, il aurait été pertinent de réserver une
place pour que chaque élève puisse y ajouter un répertoire de mots personnels. Elles
servent en effet de fiches de référence phonèmes/graphèmes avec des mots de
référence.
- Pour utiliser cette méthode, il est important de pouvoir réaliser de nombreuses
photocopies.
Tout compte fait
Une méthode qui répond aux programmes de 2002.
Fondée sur des textes issus de la littérature de jeunesse, cette méthode balaie tous les
aspects de l’apprentissage de la lecture (utilisation de textes documentaires, étude de la
langue écrite…).
Les albums sont très beaux et incitent les élèves à la lecture.
Une méthode intéressante !
Étude du code
Un avis positif
- La présence de pictogramme en face de chaque consigne d’exercice facilite la
compréhension de celle-ci.
- Les gauchers apprécieront la prise en compte de leur particularité dans les exercices
d’écriture.
- Les fichiers d’exercices sont colorés, les dessins proposés pour écrire une syllabe ou un
mot ne présentent aucune ambigüité.
- Une méthode qui peut peut-être séduire les maitres E.
Des réserves
L’ambigüité de cette méthode de lecture est que le but et le « public » auxquels elle
s’adresse ne sont pas clairement définis. Est-ce une méthode de rééducation ou une
méthode d’apprentissage de la lecture (comme le précise la couverture des fichiers) ?
Est-elle destinée aux enseignants ou aux rééducateurs ? Est-elle préconisée pour tous les
élèves (comme il est indiqué sur la quatrième de couverture des fichiers) ? etc. Il semble
que cette ambigüité soit savamment entretenue dans les fichiers et le guide
pédagogique. En revanche, ce qui est sûr c’est qu’elle n’est pas conforme aux
programmes de 2002 comme elle le prétend.
Les réserves qui suivent s’adressent aux enseignants de CP qui décideraient de choisir cet
ensemble pédagogique pour l’ensemble de leur classe.
De nombreuses réserves à formuler
- Trop peu de suggestions concernant la production orale.
- On recherche désespérément des textes intéressants, ce n’est visiblement pas la priorité
de la méthode, ce qui exclut le développement de la compréhension fine et de
l’interprétation.
- Les textes sont exclusivement narratifs et écrits pour la méthode.
- Les textes présentés à la fin du fichier 2 contiennent parfois un vocabulaire difficile
(limaçon, compagnon, venin), mais aucun conseil ne figure dans le guide pédagogique
concernant l’étude du lexique. Il est intéressant de noter que ces mots ne présentent pas
de difficulté particulière si l’on se limite à une lecture syllabique : li-ma-çon ; ve-nin ; com-
pa-gnon. Déchiffrer un mot sans pour autant en connaitre le sens (ou les sens dus à la
polysémie) est une dérive que ce type de méthode favorise.
- La préface des cahiers d’exercices est signée par Jean-Marie Besse, professeur de
psychologie à l’université Lyon 2, bien connu pour ses travaux concernant la lutte contre
l’illettrisme. Il précise dans cette préface les difficultés rencontrées par 10 % des élèves et
préconise des approches rééducatives structurées pour ceux-ci, valorisant ainsi les
travaux d’Hélène Mézières, ce qui laisse entendre que l’on privilégie le point de vue de la
rééducation et non celui de l’apprentissage de la lecture.
- Il est dommage que les activités de graphisme soient situées généralement sur la page
de gauche, la pliure du cahier gênant le geste de l’élève.
- Il est intéressant de noter que les auteurs parlent, dans le guide pédagogique, d’enfant
et non d’élève : eh oui ! il y a une différence, de même qu’il existe une différence entre
prévenir l’illettrisme et lutter contre l’illettrisme.
- Dans le guide pédagogique, il est précisé que : « À coup sûr est une méthode
d’apprentissage de la lecture basée sur les modèles d’adressage », cependant, il
apparait que l’on rencontre essentiellement la voie d’assemblage.
- Les exercices sont peu variés pour une même compétence.
- Les consignes sont parfois complexes ou peu explicites, par exemple : « Complète avec
le mot d’action de la liste qui correspond » ou « Marque ce que tu vois ». Pourquoi ne pas
appeler un chat un chat ?
- On peut relever quelques paradoxes : par exemple, aucune copie de phrase n’est
proposée, en revanche les élèves doivent corriger une phrase écrite en script et la
recopier correctement en cursive (cet exercice fait appel à plusieurs compétences qui
n’ont donc pas toutes été travaillées).
Éditeur : Sedrap.
- Douze posters.
- Un guide de l’enseignant.
- Un classeur-outils.
- Un cédérom.
Présentation
Deux cahiers-livres présentent à la fois les textes à étudier et les
exercices à réaliser. Les textes variés permettent un travail
pluridisciplinaire. Le fil conducteur est assuré par un drôle de petit chien,
« Grognon ». Les illustrations et les images permettant la réalisation des
exercices sont des photos couleur.
Le premier cahier-livre est articulé autour de treize thèmes proches des élèves (par
exemple la rentrée, la cantine, la bibliothèque...). Ceux-ci sont principalement narratifs. La
photo illustrant les douze premiers chapitres est reprise en poster. Ces derniers permettent
de commencer les séances par des échanges oraux collectifs.
Le second cahier-livre propose des types d’écrits variés (recettes, documentaires, lettre...).
L’album La Malle aux contes propose des récits détournant plusieurs contes et fables
traditionnels. Ils permettent un réinvestissement des acquis au fil de l’apprentissage, tout
en étant indépendants de la méthode.
Le guide pédagogique propose :
- un lien entre les recommandations des programmes de 2002 et les propositions de la
méthode ;
- une présentation des outils de la méthode ;
- des conseils pédagogiques généraux ;
- des suggestions sur les pratiques à mettre en œuvre ;
- une programmation des apprentissages ;
- pour chaque chapitre, l’organisation générale des séances (sur plusieurs jours) ;
- pour chaque séance, les objectifs visés, le déroulement de la séance, les exercices à
réaliser ;
- des propositions de prolongements et de différenciation ;
- des propositions d’évaluation en liaison avec des fiches du classeur-ressource.
Le cédérom reprend tous les exercices des deux cahiers-livres avec des réponses
expliquées ce qui peut permettre la consolidation des notions mal comprises.
Permet-il à l’élève ;
- de parler sur des images *** Les posters et les supports de lecture sont
adaptés au développement de cette
compétence. Des conseils sont formulés dans
le guide de l’enseignant.
LECTURE
Étude du code
- de comprendre le principe *** Satisfaisant. Des listes des mots à lire sont
alphabétique classées par ordre alphabétique.
- d’identifier les mots par la *** Un capital de mots est proposé dans les
voie directe cahiers-livres, il est repris dans l’album.
- de lire des textes variés, de **** Outre les contes et fables proposés dans
découvrir des ouvrages issus l’album La Malle aux contes, les rédacteurs
de la littérature de jeunesse recommandent aux enseignants de réserver
des plages de lecture sur des supports variés et
plus particulièrement de faire découvrir la
littérature de jeunesse.
Un avis positif
- Les premiers textes sont faciles d’accès (utilisation de peu de mots, structures
répétitives...) sans être abêtissants, ce qui est remarquable.
- Les cahiers-livres sont de qualité ; des consignes claires, une utilisation des couleurs
pertinente permettant aux élèves de se repérer rapidement dans le travail à réaliser, des
illustrations originales...
- Des conseils de qualité sont donnés dans le guide de l’enseignant sur la gestion de la
différenciation.
- Différents types de textes et d’écrits sont utilisés.
- Des étiquettes cartonnées prédécoupées aident à la manipulation des mots en début
d’année ; un soutien matériel appréciable.
- Le guide de l’enseignant est un outil très structuré et performant.
- Cette méthode engage à un travail pluridisciplinaire et à une ouverture sur les livres et
les lieux de lecture.
- Elle prend en compte les recommandations des programmes de 2002 aussi bien sur le
contenu que sur l’esprit.
- Elle laisse aux enseignants la possibilité de faire des choix par exemple dans l’utilisation
des outils proposés.
- Un cédérom aide à la gestion de la différenciation et à l’évaluation.
- L’absence de manuel indépendant nécessite l’achat des deux cahiers-livres chaque
année, mais le prix reste très abordable. Cela a l’avantage de permettre aux élèves de
conserver ces documents auxquels ils pourront se référer en cas de besoin ou d’envie. Les
cahiers-livres peuvent être des outils de liaison intéressants entre le CP et le CE1. D’autre
part, les élèves peuvent, au cours de leur apprentissage, écrire sur le support texte
(souligner, surligner...).
Des réserves
Peu de réserves à formuler ;
- Dans l’album La Malle aux contes, les illustrations sont peu variées (techniques, outils,
supports...) ; elles sont cependant humoristiques.
- On peut regretter que des travaux sur la découverte intuitive de la langue écrite ne
soient pas plus présents, par exemple : les champs lexicaux, les mots de la même famille,
les préfixes...
- Il est dommage que la programmation présentée ne soit pas plus détaillée.
On y trouve à la fois des clés pour faciliter l’acquisition du code de correspondance entre
les graphèmes (ce que j’écris) et les phonèmes (ce que j’entends), et des pistes pour
identifier et oraliser les mots.
Les ouvrages Tom, Zoé et leurs amis guident l’élève pas à pas et l’amènent à devenir un
lecteur autonome.
Ils comprennent :
un Manuel de lecture,
deux Cahiers d’exercices, à compléter proposant des activités richement illustrées
et ludiques pour apprendre à reconnaitre, à lire et à écrire des lettres, des mots et
des phrases.
Un Kit pour la classe, comprenant 90 fiches en couleurs, illustrées et plastifiées, qui
peuvent servir à constituer un dictionnaire mural. Une aide précieuse pour la
fixation et la mémorisation des sons en les associant à des mots !
Une collection pour apprendre à lire et à écrire en nouvelle orthographe
Une syntaxe, des histoires et un vocabulaire actuels
Le Manuel de lecture Tom, Zoé et leurs amis est le tout premier ouvrage d’apprentissage
de la lecture en nouvelle orthographe.
Cet héritier direct du célèbre livre « Marc, Nathalie et leurs amis », propose un
apprentissage du code de correspondance graphophonétique, tout en gardant la
structure et la progression de son prédécesseur. Actualisé dans son contenu, Tom, Zoé et
leurs amis présentent des mots, des phrases, des historiettes… avec un vocabulaire et une
syntaxe d’aujourd’hui.
Il est évident que la méthode utilisée doit donner priorité au sens, mais il est aussi
indispensable que l’enfant prenne conscience que l’écrit est une transcription de l’oral.
Ce livre vise donc l’automatisation de l’acte de lire par la maitrise de la combinatoire,
par la constitution d’un « capital-mots », et par la mise en évidence des relations entre les
mots.
Une grande diversité d’activités permet de cibler les « auditifs », les « visuels » et les «
kinesthésiques ».
Tom, Zoé et leurs amis, un manuel de lecture rassurant qui guide l’enfant pas à pas et le
conduit à devenir un lecteur autonome.
En lien direct avec les textes repris dans le Manuel de lecture, ce Cahier rassemble :
des exercices variés de reconnaissances auditive et visuelle ;
des activités d’entrainement à la lecture ;
des exploitations des textes du Manuel ;
…
Les outils Tom, Zoé et leurs amis comprennent également un Manuel de lecture, un
Cahier d’exercices B et un Kit pour la classe (90 cartes-sons
colorisées et plastifiées).
Le Kit pour la classe Tom, Zoé et leurs amis s’adresse aux élèves et
enseignants de 1re et 2e années primaires. Il propose à la classe du
matériel plastifié à afficher pour aider les enfants à lire et écrire.
Ces pancartes, très colorées, constituent la synthèse des lettres et des sons découverts dans le Manuel de
l'élève. Elles peuvent être affichées en classe au fil de l’apprentissage et former un dictionnaire mural.
Le Kit fournit, ainsi, une aide précieuse pour la fixation et la mémorisation des sons par association de mots !