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INTRODUCTION :

L a ville de Constantine (en arabe Qacentina) est une ville de nord-est de l'Algérie, elle
est également le chef-lieu de la Wilaya du même nom. La population de la ville est
estimée à 448 374 habitants (2008). Constantine est aussi connue sous d'autres noms
comme « la ville des ponts suspendus » ou bien « la ville des aigles ».

Constantine possède un charme unique en son genre de par son histoire et ses richesses
naturelles, une ville littéralement coupée en deux par un vide abyssal que relient de multiples
ponts...

Le onze janvier deux mil quinze, les classes de 3ᵉᵐᵉ et 2ᵉᵐᵉ GHT ont fait une sortie
pédagogique vers la capitale de l’est « Constantine » pour voir cette merveille ville ses
monuments ses hôtels, quartiers, musées, ponts, jardins, palais, et ses populations.

PRESENTATION :

A. GEOGRAPHIE

Constantine est la capitale de l’Est algérien, malgré la concurrence des villes de Sétif,
Batna et surtout Annaba. Elle occupe une position géographique centrale dans cette région,
étant une ville charnière entre le Tell et lesHautes plaines, au croisement des grands axes
Nord-Sud (Skikda-Biskra) et Ouest-Est (Sétif-Annaba). Elle est également la métropole de
l’Est du pays et la plus grande métropole intérieure du pays, elle assure des fonctions
supérieures notamment culturelles et industrielles.

Constantine se situe à 431 km à l'est de la capitale Alger, à 130 km à l'est de Sétif, à


119 km au nord de Batna, à 198 km au nord-est de Tébessa, à 146 km au sud de Jijel et
respectivement à 89 km et à 156 km au sud-ouest de Skikda et d'Annaba

B. HISTOIRE :
1- PERIODE PREHISTORIQUE :

La région de Constantine a été très tôt occupée par l'homme, des outils
préhistoriquesont été trouvés sur le plateau de Mansourah et à OuledRahmoune. L'Atérien
était présent au Djebel Ouach, dans les grottes du Mouflon et de l'Ours. L'Ibéromaurusien et
le Capsien supérieur ont laissé quelques traces, mais c'est surtout au Néolithique que les
grottes de la région ont connu une occupation importante. Les Paléoberbères ont habité les
mêmes mieux au cours du Ier millénaire av. J.-C et ont construit des monuments
mégalithiques, des bazinas et des tumulus.

2- PERIODE ANTIQUE :

Constantine est l'antique Cirta, capitale des rois numides depuis le IIIe siècle av. J.-C.
Ville fortifiée et commerciale, elle bénéficie d'une position stratégique, avec son rocher et ses
murailles. La première mention de Cirta remonte à la fin du IIIe siècle av. J.-C.. Elle est alors
la capitale du roi masaesyleSyphax avant de devenir, celle du massyleMassinissa et de ses
successeurs lors de la Deuxième Guerre punique.

La capitale numide était une ville cosmopolite ouverte sur les civilisations
méditerranéennes notamment punique et grecque, cohabitant avec le mode de vie nomade des
Gétules. Les souverains numides ont été les propagateurs de la langue punique dans leur
royaume au point que la société de Cirta a été profondément punicisée. La population a
adopté le culte de Baal Hamon et de Tanit déesse carthaginoise de la fécondité. Le sanctuaire
d'El Hofra témoigne de l'importance de la culture punique dans la société.

Carte de la Numidie romaine (rose) Le roi berbère Massinissa,

3- PERIODE MUSULMANE :

Le VIIe siècle voit arriver des conquérants arabes (Abu al-Muhajir Dinar). Ils
dévastent pratiquement la totalité de la ville et prennent son contrôle. Puis arrivent les
Omeyyades et les Abbassides en Ifriqiya (Tripolitaine, Tunisie sans les parties désertiques et
l'est algérien). La ville et la région passent ensuite sous le contrôle des Aghlabides puis des
Fatimides.

À partir duXVIe siècle, Constantine passe sous domination turque. . En 1568, les partisans des
Hafsides massacrent les Turcs et expulsent leurs séides. Pour ramener l'ordre, le pacha Mohammed
doit conduire en personne une expédition contre Constantine. La ville n'ose pas résister et ouvre ses
portes sans combattre. Les Abd el-Moumène, chefs du parti Hafside à Constantine, sont
définitivement vaincus par les OULED BENCHEIKH qui ont le titre prestigieux de cheikh el-islam. SIDI-
ABD-EL-KERIM BENCHEIKHarrivé au pouvoir fait alliance avec les Turcs et s'octroie le TITRE D'EMIR-
ER-REKEB. Constantine est alors choisie au XVIe siècle pour être la capitale du BEYLIK de l'Est. ABD-EL-
KERIM meurt en 1580 et les BENCHEIKH gardent leur influence et privilèges jusqu'à la seconde
expédition de Constantine.

4- PERIODE FRANÇAISE :

HADJ AHMED BEY livra et remporta sa première bataille à Constantine, en 1836,


contre les troupes françaises commandées par le maréchal Clauzel. Le 21 novembre 1836, un
corps de 8 700 hommes arrive devant Constantine. L'armée française entreprit deux assauts
par le pont mais elle se brisa devant la porte d'EI KANTARA. Battant en retraite, poursuivis
par les Algériens, les soldats français abandonnèrent sur le terrain armes, bagages et blessés.
En 1837, l'état-major français décida de mener une seconde expédition, qui fut confiée au
général comte de Damrémont. Celui-ci disposait de 20 400 hommes, dont 16 000
combattants, d'une artillerie importante commandée par le général Valée et d'un corps de
génie. Le général Damrémont et leduc de Nemours dirigeaient les opérations. Mais
Damrémont est frappé d'un boulet et meurt. Il est remplacé par le général Sylvain Charles
Valée. Le 5 octobre, cette armée arriva à Constantine. Le 13 octobre, après une forte
résistance, la ville finit par tomber entre les mains de l'ennemi, qui subit pourtant de lourdes
pertes. Les Français sous le commandement du lieutenant-colonel Lamoricière pénètrent dans
la ville après deux jours de combats par un endroit qui fut ensuite baptisé « la Place de la
Brèche » (en allusion à la brèche dans la défense de la ville). Le Bey Ahmed dut s'enfuir (il
continua le combat dans les Aurès jusqu'en 1848) et beaucoup de Constantinois périrent dans
le ravin en tentant de fuir les assaillants, les longues cordes se rompant sous leur

Prise de Constantine en 1837.Blason de la période coloniale.

C. URBANISME :

L e site originel de la ville est situé sur une barre calcaire truffée de cavités karstiques,
appelée « le Rocher ». À partir de la fin du xviiie siècle, la ville commence à s'étendre
hors du Rocher, quelques petits faubourgs ont été projetés au-delà du canon.

Mais c'est la colonisation qui organise cette extension de la cité, sous forme de trois
faubourgs : Bellevue, Sidi Mabrouk et Faubourg Lamy ainsi que le remblaiement de la
dépression fermant le Rocher sur la quatrième face « la Brèche ». Les extensions du
XXe siècle se sont poursuivies sur les différentes collines qui entourent le Rocher. Dans les
années 1970, Constantine a rempli son site. Celui-ci est limité alors par une ceinture de
versants gréseux (Djebel Ouasch) ou d'escarpements calcaires (Djebel Chettabah, Hadj Baba),
sur lesquels l'urbanisation peut difficilement s'étendre.

Elle s'est poursuivie alors sur quatre bourgades, anciens villages de colonisation, choisies
comme noyaux de la nouvelle urbanisation. Ainsi, le Grand Constantine se développe sous
forme d'une agglomération comprenant une ville-mère et une série de satellites dans un rayon
d'une quinzaine de kilomètres. Le plus gros de ces satellites est celui d'El Khroub.
TISSU URBAIN :

La ville se caractérise par la discontinuité de son tissu urbain du fait des coupures
naturelles liées à la topographie du site et d'autres artificielles.

Chaque portion d'espace correspond à un type d'habitat: l'habitat contigu d'origine


coloniale à proximité du Rocher ; les ensembles d'immeubles construits par l'État sur les sites
d'extension récente ; les lotissements de villas de la nouvelle bourgeoisie sur les hauteurs. Sur
les deux versants de BOUMERZOUG et sur les périphéries, s'étendent les quartiers spontanés
des catégories populaires, ou des bidonvilles de catégories les plus déshéritées.

La ceinture du Grand Constantine a joué le rôle de déversoir des équipements les plus
encombrants : aérodrome, casse automobile, unité de redistribution des hydrocarbures ; avant
de devenir le lieu de planification des extensions de la ville.

D. ÉCONOMIE :

C onstantine était traditionnellement une ville où les secteurs tertiaires et commerçants


dominaient. À présent, le commerce des céréales et celui de l’habillement
prédominent. Elle demeure le grand nœud d’échanges et de communications dans
l’Est algérien. Les activités tertiaires, englobent le commerce de gros, et de détail ;
l’artisanat : dinanderie et broderie sur velours, et des services multiples.

Toutefois, l’industrie s’est tardivement introduite dans la ville à la suite de la


réalisation d’une série de zones industrielles notamment par les complexes SONACOME qui
fabriquent des tracteurs et des grues. C’est lors la seconde phase d’industrialisation planifiée
par l’État algérien, à partir des années 75, que Constantine est devenue une cité industrielle.
Cependant, l’industrialisation s’est localisée à distance de la cité, dans la couronne
d’urbanisation satellite. Trois complexes y ont été implantés.

La ville abrite également des activités agricoles englobant des exploitations


périurbaines fournissant du lait à certains quartiers, et des propriétaires terriens héritiers de la
vieille propriété citadine.

E. LA MEDINA :

L a médina de Constantine est appelée le « Rocher » parce que construite sur un bloc
calcaire. Elle est bâtie en dégradé depuis la Casbah jusqu’aux quartiers bas de la
Souika. La vieille ville est ceinte de deux cotés par le canyon du Rhummel et du
troisième par un escarpement. Des ponts et passerelles relient la médina au reste de
l’agglomération. Elle était défigurée pendant la période coloniale puis dégradée par la
surpopulation et le manque d’entretien.

La médina est aussi un riche patrimoine historique et architectural, à travers les


toitures de tuiles rondes et rouges, ses vieilles mosquées, des demeures remarquables à patio
des XVIe et XVIIe siècles, et le Palais du Bey. Elle a été classée en 1990 patrimoine national.

Dans la plupart des villes maghrébines, la colonisation a créé une ville européenne
juxtaposée à la médina. À Constantine, le projet de ville nouvelle n’a pas abouti, les autorités
coloniales ayant surimposé une trame moderne à la vieille ville . Le centre des affaires est
resté alors solidement attaché à la médina : activités traditionnelles dans les rues anciennes et
activités modernes dans les rues coloniales. De ce fait le Rocher est une des rares médinas
maghrébines à avoir conservé sa fonction de centre ville.

F. PATRIMOINE RELIGIEUX :

C onstantine compte une centaine de mosquées : la mosquée et la médersa de Sidi El


KETTANI, construite par Salah Bey au XVIIIe siècle est située près de la Casbah, la
mosquée Sidi Lakhdar doit également sa construction à Salah Bey.

La Grande Mosquée, construite sur les fondations d'une église par les Hammadides,
est le plus ancien édifice religieux islamique connu à Constantine. Elle représente l’évolution
religieuse durant trois périodes différentes : Epoque hafside: l’édifice était la mosquée
populaire de la cité, tenue par cheikh al-islam. Epoque ottomane ottomane: elle conserve le
rite malékite et reste sous la tutelle d’une famille autochtone pro-ottomane. Epoque coloniale:
Le pouvoir colonial a transformé sa façade, le prône du vendredi se fait au nom d'Allah,
puisqu'il ne peut se faire au nom des Français.

La mosquée Souk-El-Ghozel, dont la construction a commencé en 1703 et s’est


achevée en 1730, fut transférée au culte catholique en 1838. Parmi les autres mosquées
historiques : Hassan-Bey, Sidi-Ghofrane et Sidi Lakhdar, construites par les différentes
confréries religieuses et dynasties que le Maghreb a connu. La mosquée de
l'ÉmirAbdelkaderdate des années mille neuf cent quatre-vingt et fait partie de l’université
islamique des sciences.

G. SPORT :

 ClubSportifConstantinois- CSC
 Mouloudia Olympique De Constantine - MOC
 Association Sportive D'el Khroub - ASK
 MouloudiaBaladiat De Constantine - MBC

CS Constantine
Le CLUB SPORTIF CONSTANTINOIS,couramment abrégé en CS Constantine ou
encore CSC, est un club algérien de football basé à Constantine. Il évolue en première division
algérienne depuis la saison 2011-2012.

MO CONSTANTINE

LeM C
OULOUDIA DE ONSTANTINE, est un club de footballalgérien fondé par BEN
BADIS en 1939 basé à Constantine. Le MO Constantine, club pionnier du championnat d'Algérie,
qui fut l'un des rares durant l'époque coloniale française à gagner un championnat (car affilié à la
LCFA, la Ligue de Constantine de Football Association), remporta son premier championnat
d'Algérie lors de la saison 1990-1991, après avoir terminé deuxième lors des saisons 1971-1972, 1973-
1974 et 1999-2000.

Association Sportive d’El Khroub

L'ASSOCIATION SPORTIVE D’EL KhROUB est un club algérien de football fondé le


13avril1927.

H. CULTURE :

C onstantine a été désignée Capitale arabe de la culture 2015 par l'ALESCO


(Organisation pour l'éducation, la science et la culture de la Ligue arabe).

Constantine est le berceau d’une des trois écoles de musique arabo-andalouse. La


version constantinoise est appelée le malouf qui signifie « fidèle à la tradition » dont le rythme
et les instruments diffèrent des noubas d’Algeret de Tlemcen. Les autres styles musicaux de la
ville sont le zadjal, une musique sacrée, le fkirette chanté par les femmes ainsi que le hawziet
le mahdjouzde style littéraire. Un festival international du malouf est organisé dans la ville,
qui attire chaque année des artistes de musique arabo-andalouse d'Afrique du Nord, d'Europe,
de Turquie et du Moyen-Orient.

L'activité artisanale demeure importante, on y pratique la broderie, la dinanderie dont


la fabrication de plateaux de cuivres aux motifs d’inspiration ottomane, la chaudronnerie, la
sculpture sur bois et la poterie. La broderie constantinoise comporte des
arabesquesd’influences turques avec des couleurs sombres et des fils dorés. Les femmes
constantinoises portent unhaïk noir en signe du deuil de Salah Bey.

I. CUISINE :

Constantine dispose également d’une cuisine riche. Parmi les spécialités culinaires qui
se consomment notamment au mois du ramadhan, le tadjine el ain, un mets à base de
pruneaux écrasés auxquels on ajoute des noisettes et de la viande saupoudrée de sucre raffiné,
la chorba à base de frik ou blé séché, grillé, broyé et écrasé ; chbahessafra, kefta, h'mis et
bourek.
La pâtisserie locale est également variée. Citons les jawzia, baqlaoua, bourek el renna,
maqroud el maqla. Le dessert se compose de fruits de saison et du m'halbi, à base de lait, de la
crème de riz, du sucre et de l'eau de rose.

J. ÉDUCATION :

C onstantine est un centre culturel et scientifique majeur. Elle possède quatre universités et
compte près de 100 000 étudiants, ce qui en fait l'une des plus importantes villes
universitaires algériennes et africaines.

 L'université Constantine 1 (ex-université Mentouri-Constantine), dessinée par l'architecte


brésilienOscar Niemeyer, est l'une des plus grandes d'Algérie. Elle accueille depuis 1971 plus
de 50 000 étudiants algériens et étrangers répartis sur les treize campus et entre les huit
facultés et trente-cinq départements offrant environ 95 spécialités.
 Université Constantine 2à Ain El Bey Ali Mendjeli
 Université Constantine 3(Ville Universitaire) inaugurée en 2013
 L'université des Sciences Islamiques de Constantineest la plus importante université
théologique d'Algérie. Elle a été inaugurée en 1994, en même temps que la grande mosquée
Emir Abdelkader, dont elle partage les bâtiments. Elle accueille environ 3 000 étudiants
répartis dans deux facultés (faculté de la Charia et de la civilisation islamique et faculté de
littérature et des sciences humaines).

K. LANGUE :

A Constantine on parle une variante citadine de l'arabe algérien, le parler constantinois


est un koinè urbain classique, ayant à la fois des origines pré-hilaliennes et
hilaliennes, avec quelques ajouts récents issus du français. Une minorité d'habitants
issue du Sud de Constantine (Aurès) parle le Chaoui, et une autre minorité issue du Nord de
Constantine (pays Kotama) parle l'arabe pré-hilalien.

L. PERSONNALITES LIEES A LA VILLE :

Personnalités historiques :

 Massinissa,(vers 240 avant J.-C. - vers 149


avant J.-C.), premier roi de la Numidie
unifiée, dont Cirta était la capitale.
 Marcus Cornelius Fronto(95 - 175),
grammairien, rhétoricien et avocat africain
romanisé, originaire de Cirta.
 Salah Bey, Beyde Constantine de 1771 à 1792 et l’un des plus célèbres Beys de la province, il
entreprend de nombreux travaux d'urbanisme dans la ville.

Personnalités religieuses :

 Abdelhamid Ben Badis, (1889 - 1940), y est né, figure emblématique du mouvement
réformistemusulman en Algérie;

Personnalités politiques

 Abdelmalek Sellal (1948-), haut fonctionnaire et homme politique algérien, y est né.
 Abdelkader Chanderli,philosophe, représentant permanent du FLNauprès de l'ONU.
 Alphonse Juin(1888-1967), maréchal de France, y a fait ses études secondaires.

Personnalités sportives

 Alphonse Halimi,boxeur, champion


du monde des coqs, y est né en 1932.
 HassibaBoulmerka (1968), athlète,
championne du monde (1991,1995) et
championne olympique (1992) du
1 500 mètres.

M. MONUMENTS
Parmi les vestiges antiques, le sitepunique d'El Hofra, où l'on a trouvé près de mille
stèles puniques déposées au musée de Cirta et au Louvre ; l'aqueduc romain sur leRhummel et
d'autres vestiges romains épars dans la ville.

Les établissements thermaux de Sidi M'cid, situés avant le pont des chutes sont
construits sur d'anciens thermes romains, les bains antiques de César existent toujours. Le
rocher abrite de nombreuses sources thermales qui jaillissent de ce secteur.

Le palais Ahmed Bey est l'un des plus importants monuments historiques. Il a été
construit de 1826 à 1835 par le Hadj Ahmed Bey, héros de la résistance anti-coloniale dans
l'Est algérien. La taille de l'édifice est de 5 600 m. Le palais se distingue par son style
mauresque baroque où apparaissent différentes influences de style européen et oriental.

Parmi les autres vestiges islamiques, citons les mosquées dans la médina ainsi que des
fortifications construites dans certains endroits avec des pierres romaines. On atteste
notamment dans un mur de la Casbah une dédicace faite à l'empereur Constantin.

Dans la ville moderne, le Théâtre Régional de Constantine a été construit entre 1861 et
1883 dans un style d'opéra italien, à l'emplacement d'une ancienne caserne de janissaires. Ce
bâtiment est le premier grand édifice construit par les Français. On y trouve aussi le
monument aux morts, dédié à ceux tombés pendant la Première Guerre mondiale.

Une arche naturelle d'une soixantaine de mètres de hauteur relie les deux rochers et
forme un pont naturel creusé dans la roche par les torrents.

LES POTENTIALITES CULTURELLES, HISTORIQUES ET ARCHEOLOGIQUES

LES RUINES ROMAINES DE TIDDIS : à 30 Km de Constantine sur la RN


27, un merveilleux site étagé s’offre au regard, c’est le site de TIDDIS implanté sur un
ensemble de rochers durs, de grande hauteur, c’est une ville qui à connu la conquête romaine,
mais son non berbère prouve qu’elle avait existé bien avant eux. Elle reçut l’empreinte des
civilisations : Libyque, Punique, Romaine, Chrétienne et Musulmane.

LES AQUEDUS : la ville de Cirta recevait l’eau de la source de BOUMERZOUG,


située à 35 Km environ au Sud a la source même. Il y’avait un sanctuaire orné de colonnes
corinthiennes, des vestiges du canal souterrain se trouvent sur divers points de parcours.

LE THEATRE : le théâtre de Constantine et le Musée Cirta sont des


véritables monuments historiques qui imitent une architecture unique.
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LA RECEPTION CHAMBRE TRIPLE


La mise en place sur la table :

LA CHRONOLOGIE DE LA SORTIE :
1 jour:Le depart de l’ecole vers constontine le 11/01/2015 a 10:47 l’arrivée au
er

l’hotel « ARC EN CIEL » a 17:10 de medi.

2ᵉᵐᵉ jour( 12/01/2015) :organisé une petite visite dans l’hotel apres on va vers :
monuments aux morts apres montagne de monstres et a la fin musée de cirta

LE MONUMENTS AUX MORTS : C’est un magnifique arc de triomphe, élevé à


la mémoire des soldats morts durant la première guerre mondiale, il est la réplique de celui de
Trajan qui s’élève au milieu des ruines romaines de Timgad.

Les Ponts :
Les sept ponts : en raison de la topographie de la ville et l’existence de la vallée d’Oued-
Rhumel. Constantine est dotée de sept ponts pour permettre à joindre les deux rives.

Le Pont Sidi M’cid : appelé aussi le pont suspendu, est le plus impressionnant des
ponts, inauguré le 19 avril 1912, long de 160 m, il s’élève à 175 m au-dessus des eaux de
l’Ouest Rhumel.

LES JARDINS :
La wilaya de Constantine est représentée par des multitudes de jardins
- jardin « BEN NACER » (BAB EL Oued)
- jardin “BEYROUTH” (SIDI Mabrouk)
- jardin du palais du bey
- plusieurs jardins à travers l’ensemble des communes
Le chemin des touristes : c’est au bout du pont des chutes qu’aboutit le célèbre chemin des
Touristes qui permet de visiter le fond des gorges, dont l’entrée se situe à 1800 mètres en
amont, au pont du diable crée par monsieur REMES en 1895.
Les forêts : sur le territoire de la wilaya s’étend une superficie importante couverte de foret
une superficie de 18000 HA avec plusieurs espèces très diversifiés (pin, pin d’alpe,
eucalyptus, chêne, chêne liégé…..) tous ces sites sont un milieu écologique et permet de
développer plusieurs activités touristiques :
Forêt de DJEBEL EL OUAHCH : c’est un foret qui se situe à 7 Km de la ville à 1200 m
d’attitude, riche par sa flore et sa dense végétation, c’est l’un des endroits les plus attractifs de
la région de Constantine.
Forêt CHETTABA : 800 Ha, massif boisé peut devenir un espace de détente et de loisirs.

MUSEE NATIONAL DE CIRTA :


Le musée de Cirta, communément appelé Dar Laâdjab (la maison des merveilles), est
créé en 1931 en plein centre-ville. Il portait le nom de Gustave-Mercier, jusqu'en 1975.
Considéré comme l'un des plus anciens édifices du genre en l'Algérie, l'établissement est
divisé en trois ailes principales consacrées à l'archéologie, l'ethnographie et les beaux-arts.

Le Musée Cirta est considère comme l’un des plus anciens musée d’Algérie, de part son
implantation sur le territoire d’une séculaire qu’est la ville de Constantine, première ville
d’intérieure locale.

L’idée de bâtir un Musée est survenue en 1852, comme une nécessite absolue, afin de contenir
le nombre impressionnant d’objets archéologiques mis en exergue. A la suite de découvertes
fortuites qui ont été mis a nu au sein de la

C’est un centre de rayonnement scientifique, culturel et social de nos jours, la culture


scientifique muséal est devenue une ranche des sciences contemporaines, elle s’est par
ailleurs érigée comme l’un des principaux pilier de cette même recherche, qui a travers l’étude
approfondie des signes, des caractères, des inscription et des écritures, ont peut décrypter ces
messages et leur prolongement dans le temps dans le vaste contexte du patrimoine séculaire
civilisation el, culturel et historique de l’humanité.
Le Musée est donc considéré comme un noyau qui regroupe toutes les collections
archéologiques ayant appartenues a des civilisations qui se sont succèdes depuis l’aube des
temps lieu de préservation et de conservation par excellence, il étale par voie d’exposition ces
richesse aux chercheurs, étudiants et visiteurs.

3ᵉᵐᵉjour :
PONT SALEH BEY :

Mausolée MASSINISSA : implanté à 16 Km de Constantine, dans le croisement des


deux voies importantes du territoire numidien, à savoir, le parcours CIRTA –THEVESTE
(Tébessa) et celui reliant CALAMA-SITIFIS (Guelma- Sétif). Contrairement à tous les autres
monuments funéraires du territoire national, le mausolée de MASSINISSA a la particularité
d’être de forme carrée de 8 m 40 de côté. Il s’élève à une hauteur allant de 80 cm à 2 m. Ce
mausolée est attribué à MASSINISSA vaillant roi numide qui fit de Cirta la plus riche cité qui
ne tarda pas à devenir capitale numide en l’an 202 avant J.C.
Le Pont d’El Kantara : est le plus ancien de la ville, construit en 1792 par Salah bey sur
les ruines d’un pont romain, reconstruit par les Français en 1860, il fut ouvert à la circulation en

1863.

FORETde DJEBEL EL OUAHCH : c’est uneforet qui se situe à 7 Km de la ville à 1200


m d’attitude, riche par sa flore et sa dense végétation, c’est l’un des endroits les plus attractifs de
la région de Constantine.

FORET EL M’RIDJ : 200 Ha, massif boisé lieu de chasse.


LA MAISON AZZI DE HAUTE COUTURE ET DE BRODERIE :

A été fondée en 1965 par monsieur AZZI LAKHDER, chez AZZI le savoir faire en couture et
broderie s’est transmis de père en fils et cela depuis des générations.

La maison AZZI a lancée sa propre unité de tissage en Algérie afin de produire et réaliser ces
propres tissus.

La création de la maison se concrétise en toute une gamme de : -Gandoura Constantinoise


-Karako Algérois -KAFETON TLEMCENIEN -Robe Kabyle, Chaouis -Robe De Soirée Avec
Les Touches Orientales.

LE PONT DU DIABLE : Le pont du Diable marque l'entrée des gorges hautes à cet
endroit profondes de 66 mètres. Ce pont est réservé aux piétons uniquement.

Construit au départ par les turcs au pied du "Rocher des Martyrs", ce pont de pierre a était
plusieurs fois abimé par les eaux du Rhumel et du Boumerzoug réunies. Il semble que son
nom vienne du bruit infernal des eaux tumultueuses qui pénètrent dans les gorges à cet
endroit.
Le pont du Diable se situe presque à l'aplomb du pont Sidi Rached.
C'est de ce pont que l'on accède au "Chemins des Touristes", promenade qui parcourt les
gorges sur toute leur longueur pour déboucher près du pont des Chutes.

La Passerelle Mellah Slimane : Est une petite réplique du pont du pont suspendu
long de 125 m large de 2.50 m aidé par un ascenseur qui relie le quartier de la gare au centre
de la ville.
LEPONT DE SIDIRACHED: Ouvert à la circulation en 1912 comprend 27 arches dont
la plus large est de 70 m de diamètres avec une longueur de 447 m et une largeur de 10.5 m.
Le pont est un grand repère fascinant, occupe une bonne place dans la carte de la ville, il est
l’un des plus hauts ponts de pierre du monde.

4ᵉᵐᵉ Jour :la visite de l’hôtelBOULEFKHADE HOUCINE et lamosquée d’EMIR ABD


ELKADERet palais de SALAH BEY et mosquée ELAMIR ABD ELKADER.

PALAIS DE SALAH BEY :


Le palais du Bey, cette imposante trace vivante de la civilisation ottomane, se dresse
au beau milieu de la partie haute de la médina de Constantine et semble émerger d’un de ces
éternels contes merveilleux, narguant le passage des ans et invitant à un fabuleux voyage dans
le temps. "Enfin un rêve des mille et une nuits!", résumera, émerveillé par tant de splendeur,
l'artiste peintre Horace Vernet. El Hadj Ahmed Ben Mohamed Chérif (1784-1848), né d’un
ancien calife ottoman et d'une mère algérienne, dernier de la lignée des beys ottomans qui ont
gouverné Constantine, est l’initiateur de la construction, entamée en 1825, de ce prestigieux
palais.
Le palais est composé d’un rez-de-chaussée avec jardins et cours, d’un sous-sol, de 27
galeries qui distinguent l’édifice par la fraîcheur qu’elles produisent et font circuler l’air en
période de grandes chaleurs, ainsi que de 250 colonnes de marbre de diverses provenances
méditerranéennes, structurant les 121 salles et les 500 portes et fenêtres en bois de cèdre
sculptés et richement colorés en rouge, vert et jaune à l’instar de tous les faux plafonds.
Entourée d'une péristyle de cinq arcades que l’on trouve sur chaque côté, cette cour témoigne
que cette partie du bâtiment était autrefois une maison isolée, annexée au palais par la
suppression de l'un des murs de séparation remplacé ensuite par une colonnade.
La bâtisse n’est donc autre que "Dar Oum Ennoune", la maison de la mère de Hadj-
Ahmed Bey qui voulait, comme l’a précisé Abdelaziz Badjadja, un architecte restaurateur
chargé de diriger le projet de réhabilitation, un nouveau palais où il pourrait maîtriser tous les
aspects plutôt que de gouverner au niveau de Dar El Bey, lieu de destitutions et autre
mésaventures des précédents beys de Constantine.

Dar OUM ENNOUNE a été ainsi été transformée, au fil des années, en un somptueux
complexe formé de jardins et de patios dont les différents corps sont ouverts pour l’essentiel
vers l’intérieur, créant ainsi un endroit enchanteur où il faisait bon vivre.

HOTEL HOCINE BOULEFKHAD :


Bienvenue à l’Hôtel HOCINE, la destination “Evasion“ dont vous rêviez. Dominant
la Nouvelle Ville Ali Mendjeli, l’Hôtel HOCINE Restaurants et Spa Center vous promet un
séjour propice à un univers de travail, de détente et de dépaysement avec de multiples
possibilités : ici le temps s’arrête pour des instants uniques à partager.
Nature, modernité et art local s’harmonisent à merveille pour créer un décor reflétant
l’attachante atmosphère de la ville de Constantine.
Imaginez-vous, vous réveillant en douceur, un petit déjeuner servi dans votre chambre, un
moment en famille au bord de la piscine,une pause au sauna après une longue journée de
travail.

Luxe, Confort, Détente sont l’essence même de l’expérience à l’Hôtel HOCINE Restaurants
et Spa Center, une expérience sur mesure entièrement conçue pour vous. Laissez-vous vous
enivrer par la magie et le charme. Succombez aux fins menus de nos Chefs, qu’ils soient
présentés en buffet ou servis dans le restaurant gastronomique avec vue panoramique sur les
environs du Constantinois.
LA GRANDE MOSQUEE ELAMIR ABD KADER :

C'est en 1968 que l'idée de construire une grande mosquée à Constantine prit
naissance.
A l'origine, il ne s'agissait que d'une simple mosquée avec cette condition que les promoteurs
Un lieu de prière désiraient de prière pouvant contenir 10.000 fidèles.

Le projet initial ne tenait aucun compte de l'environnement - lieu encaissé et d'accès


difficile et sa réalisation devait se faire dans le quartier « Emir Abdelkader » d'où l'appellation
de l'actuelle mosquée. Sur l'initiative de notables
Constantinois, des fonds furent récoltés pour la
construction de la mosqée.
Le Colonel Benahmed Mohamed Abdelghani
membre du Conseil de la Révolution et Commandant
la 5ème Région Militaire après différents contacts
avec les promoteurs, prit à cœur le projet et le soumit
au Président du Conseil de la Révolution et du
Gouvernement M. Houari Boumediène.
Le Président Houari Boumediène s'intéressa
vivement au projet et sous son impulsion de simple
mosquée, le projet se transformera en « Université
Islamique et mosquée Emir Abdelkader ». La
première Université islamique moderne algérienne naquit. Elle devait être suivie par deux
autres : l'une au centre et l'autre à l'ouest du pays.

Aucune description ne couvre ce chef d’œuvre unique de la ville, la mosquée qui porte
le nom du légendaire guerrier et gouverneur algérien Amir Abdelkader est l’une des plus
importantes mosquées dans le monde musulman. Elle fut édifiée par l’architecte Mostapha
Mansour en 1970; épaulé dans son travail par la magie des artisans égyptiens et marocains. Ils
ont apporté leur savoir-faire inspiré de l’art architectural arabomusulman et la finesse à
l’ornementation riche et complexe de ses différents éléments. Ces derniers sont repérables
gravés sur les vitraux, sculptés sur le bois des portes, revêtant les murs et les colonnes avec
harmonie et précision.
La salle de prière est immense et peut accueillir jusqu’à 12000 « Moussalli ». Elle est
trônée par une gigantesque et captivante coupole culminant à 64 mètres ou sont gravées
soigneusement (Asma' Allah al-Ḥusná), les beaux noms d’Allah qui rendent l’endroit propice
à la prosternation.
On peut admirer aussi la calligraphie arabe dans quelques versets coraniques et
formules pieuses incisées dans les bas-reliefs encastrés de ces façades blanches légèrement
teintées d’un jaune très pâle. 
Quant aux deux minarets finement émincés, ils s’élancent à une hauteur de 107
mètreset centrent le jet d’eau de l’ample jardin de l’entrée, strictement centré avec ses plates-
bandes fleuries bordées de quelques touffes de verdure précieuse.          
Depuis 1994, la mosquée est annexée à une université moderne de sciences islamiques qui
accueille chaque année plus de 3000 étudiants.

Nous avons eu la chance de pouvoir visiter la mosquée Emir Abdelkader. Ce


bâtiment est vraiment très impressionnant tant par ses dimensions, que par la beauté de son
architecture et la richesse de sa décoration.
L’ANNEE DE LA CULTURE ARABE DANS LA CAPITALE D’EST
« CONSTANTINE 2015 » :

L'Organisation pour l'éducation, la science et la culture de la Ligue arabe (ALESCO) a


nommé le dimanche 30 décembre 2012 Constantine Capitale de la culture arabe 2015. Cette
décision a été annoncée lors de la 21ème assemblée générale de l'ALESCO à Tunis.

Constantine Capitale de la Culture Arabe : C'est une opportunité inespérée qui se


présente pour Constantine, pour une remise en état véritable. Lors de la réunion de
concertation sur la préparation de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe»,
74 équipements publics et historiques seront concernés par les travaux de réhabilitation.
Concernant la vieille ville, et au vu de l'état de dégradation avancé dans lequel se trouve la
Basse-Casbah, il a été décidé l'érection de bâtiments écrans «afin de pouvoir entreprendre des
fouilles archéologiques à l'intérieur du site et essayer de sauver ce qui peut l'être». Le site de
Tiddis (commune de Beni H'midène) est également au programme, ainsi que différents
«derbs», «foundouks», hammams, zaouïas, bâtiments anciens et bâtiments singuliers à l'image
de la maison Daïkha sise à la Souika ou bien encore celle qui a vu naître Malek Haddad. À
propos des délais d'achèvement des travaux, M. Serraï déclarera que l'échéance de 2015 ne
devrait pas constituer une épée de Damoclès au-dessus de la tête des responsables et qu'il est
clair que tout ne sera pas fin prêt pour le début de l'événement : «Cela dit, le spectacle
d'ouvriers s'affairant sur les différents chantiers de réhabilitation constituera en lui-même une
attraction.»

Le site du Bardo, nouveau pôle culturel


projets de réalisation, de réhabilitation et de requalification touchant différents édifices
culturels de la ville.
Au volet des nouvelles réalisations, une grande salle de spectacle de 3.000 places dotée d'un
parking souterrain, un grand palais de la culture, des pavillons des expositions et un musée
d'art et d'histoire seront érigés sur le site du Bardo, tandis que des annexes des maisons de la
culture sont programmées dans les différentes communes de Constantine.
La réhabilitation touchera, quant à elle, la résidence de wilaya laquelle, sur proposition du
wali, sera transformé en «centre des arts» comprenant une résidence des artistes et des
chercheurs, des espaces d'exposition, des studios dédiés à l'enregistrement du patrimoine
musical et artistique ainsi qu'un centre des études du malouf, en plus de la Médersa et du
palais du Bey qui abritera le Musée national des arts et traditions populaires. Enfin, la mise à
niveau sur le plan des équipements et de la sécurité concernera la maison de la culture Al
Khalifa et le siège du Théâtre régional de Constantine.
CONCLUSION :
Du collège à l’université, la sortie de terrain apparaît, de manière évidente, comme
absolument nécessaire et indispensable à l’ensemble des enseignants.

En somme, il est aisé de comprendre que la sortie pédagogique nous a permis à nous
étudiants de confronter les idées théoriques reçues aux cours aux faits réels sur le terrain,
d’observation des éléments physiques de la nature et les éléments humains et
socioéconomiques. Elle est important car elle nous permet de pouvoir établis le lien entre les
faits géographiques sur la base des connaissances acquises à travers les cours théoriques et le
terrain et de projeter les thèmes possible de recherche pour l’obtention des diplômes de fin de
formation.

« Les sorties constituent des occasions propices à l’apprentissage de la vie collective et à


l’instauration des relations, entre adultes et apprenants, différents de celle de la classe »

La sortie est considérée comme une stimulation et motivation profonde permettant la


construction de la maîtrise des connaissances, la véritable motivation n’est alors ni dans
l’objet d’étude, ni dans le sujet qui apprend, mais dans l’interaction entre les deux. Pour avoir
un rôle véritablement efficace dans les apprentissages, le réel du terrain doit pouvoir
bousculer les conceptions initiales, être à l’origine d’un questionnement authentique propice à
la construction de savoirs scientifiques opérationnels.

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