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Modélisation et Surveillance Thermique d'une Machine

Asynchrone on prend on compte les Effets no Linière


H. Mellah, K.E Hemsas, A. Zorig et H. Radjeai
Laboratoire d’Automatique de Sétif, Département d’Electrotechnique de Sétif
Email : mell_has@yahoo.fr hemsas_ke@univ-setif.dz

Résumé — Le but de cet article est de visualisé l'effet hausse de 10°C au delà de la température maximale de
des pertes variable qui augmentent avec la charge et fonctionnement se traduit par une diminution de moitié
les pertes constantes (pertes fer) sur le comportement de la durée de vie de la machine (fig. 2) [2] et [3].
thermique de moteur asynchrone. La modélisation est
basée sur la théorie de dissipation de puissance, de II. PROTECTION THERMIQUE DES MACHINES
transfert de chaleur et du taux de croissance de la DES LA PHASE DE CONCEPTION
température au stator et au rotor, en prenant en
compte l’effet de la vitesse sur les échanges. En
Les concepteurs de machines, conscients de cette
développement des machines électriques en général, et
limitation thermique, ont profilé les carcasses de
les moteurs asynchrones en particulier, la température
manière à favoriser les échanges avec le milieu ambiant
limite est un facteur principal affectant l'efficacité de
de température plus faible. Des systèmes de ventilation
la conception globale. Puisque le chargement
avec moteur indépendant ou auto entraînés ont été
conventionnel des moteurs asynchrone est souvent très
ajoutés à l’extérieur de la machine et des ailettes de
chère, l'estimation de l'augmentation de la température
refroidissement ont été ajoutées au niveau de l’anneau
par des outils de modèle mathématique et
de court-circuit des rotors à cage afin d’homogénéiser la
d'expériences informatiques devient de plus en plus
température dans la machine, souvent totalement close
importante. Ensuite on a utilisé notre model pour faire
(fig. 1). Généralement, la conception de ces machines,
une surveillance thermique de chaque enroulement du
malgré l’effort fait pour les échanges thermiques, ne
moteur. Les résultats trouvés sont en bonne
prend pas en compte l’échauffement supplémentaire
concordance avec des résultats des articles et
relatif aux harmoniques présents dans les commandes
expérimentales.
liées à des convertisseurs statiques [4].
Mots clés : MAS, Modélisation Thermique, Pertes fer,
Transfert de Chaleur, Température Limite,
Surveillance Thermique.

I. INTRODUCTION

La transformation de l’énergie d’une forme en une


autre au moyen d’une machine s’accompagne toujours
d’une certaine perte de puissance. Cette perte se produit
dans la machine elle-même et donne lieu :
1 un échauffement des différentes parties de la machine;
2 une diminution du rendement de la machine, la
puissance débitée par la machine étant inférieure à la Fig. 1 Échanges thermiques dans une machine asynchrone
puissance qui lui est fournie. fermée [5].
Une étude rigoureuse du comportement thermique
des machines électriques est de plus en plus nécessaire. 1)Isolation dans les machines tournantes: Les isolants
En effet, l'augmentation des puissances massiques, ou diélectriques sont des matériaux ayant une résistivité
l'utilisation de nouveaux modes de commande induisant très élevée : 108 à 1016 Ω.m, car ils contiennent très peu
des harmoniques de temps, l'adaptation des moteurs à d’électrons libres [6].La tâche la plus difficile et la plus
des nouvelles applications engendre des échauffements importante est d’assurer la bonne tenue de l’isolation des
internes plus importants. Il en est ainsi des pertes par enroulements ; pour cette raison la charge admissible
effet Joule, mécaniques et électromagnétiques qui d’une machine est déterminée tout d’abord par la
Constituent autant de sources thermiques [1], On cite température admissible des isolants utilisés [4], la table
généralement la loi d’Arrhenius qui spécifie qu’une
suivante montre quelque type d'isolant et leur le neutre n'est pas relié. Enfin, la variation de la
température maximal correspondant. résistance en fonction de la température est linière. Nous
expliquerons les grandes étapes et les résultats de la
TABLE 1. Classes thermiques des systèmes d’isolation [5]. modélisation.
2) Équations générales : La transformation de 3Φ à 2Φ
Classe PARK par exemple est obligée pour modéliser le
Y A E B F H 200
thermique comportement électrique du moteur asynchrone. Le
Température rapport linéaire supposé entre la résistance et la
90 105 130 120 155 180 200 température doit être pris en considération pour la
maximale
(°C)
résistance de stator et de rotor.
2)Action de la température sur les matériaux isolants: R1 (θ1 ) = R10 (1 + α1θ1 )
on sait, que la machine est soumise aux échauffements
R 2 (θ 2 ) = R 20 (1 + α 2θ 2 ) (2)
dus aux pertes joule, aux pertes fer, aux frottements.
Aussi, généralement, on s’inquiète simplement du Ou : R10 et R20 la résistance statorique et rotorique a
positionnement par rapport à la température limite la température ambiante α1 et α2 leur coefficients
définie par la classe thermique d’isolation. Ceux-ci se thermique respectivement. Don le modèle classique de
traduisent, avant tout, par un vieillissement physique des la MAS, on remplace R1 et R2 par R 1 (θ1 ), R 2 (θ 2 )
matériaux isolants [5].
La durée de vie tv de l’isolant, caractérisée par un respectivement on trouve les équations suivantes :
seuil de dégradation normalisé, est donnée en fonction Vds = R1(θ1) ids + L1 p i ds + Lm p idr (3)
de la température absolue à laquelle ce seuil apparaît [7],
[2]. Vqs = R1(θ1) iqs + L1 p iqs + Lm piqr (4)

α 0 = R2 (θ2 ) idr + L2 idr + L2 ωr pi qr + Lm ωr iqs + Lm p i ds (5)


L o g (t v ) = +b (1 ) 0 = R2 (θ2 ) iqr + L2 p iqr − L2 ωr p idr − Lm ωr i ds + Lm piqs (6)
T
Où a et b sont des constantes du matériau Ce qui peut être réarrangé dans d'espace d'état sur le
format suivantes [8].
p δ i ds = − R1 (θ1 )L 2 i ds + L 2m ωr i qs + R 2 (θ 2 ) L m i dr
+ L 2 L m ωr i qr + L 2 V ds (7)
p δ i dr = R1 (θ1 )L m i ds − L1L m ωr i qs − R 2 (θ 2 ) L1i dr
− L1 L 2 ωr i qr + L 2V qs (8)
p δ i qs = − L ωr i ds − R1 (θ1 )L 2 i qs − L 2 L m ωr i dr
2
m

+ R 2 (θ 2 )L m ωr i qr + L 2V qs (9)
p δ i qr = − L1 L m ωr i ds − R 1 (θ1 ) L 2 i qs − L1 L 2ωr i dr
+ R 2 (θ 2 ) L1 i qr + L m V qs (10)

Où : δ = L1 L2 − Lm2 pour quantifie la vitesse et les


températures ce modèle électrique d'ordre quatre doit
Fig. 2 Durée de vie de l’isolant en fonction de la être augmenté par les modèles appropriés à des
température [2] processus mécaniques et thermiques du moteur.
3) Équation du couple et du vitesse : Le
III. MODEL THERMIQUE DE LA MAS comportement mécanique peut être modelé par :

La modélisation de la MAS prenant tous les T = b ωr + j p ωr + T L (11)


comportements réels. C'est à dire sans Hypothèses Mais le couple électromagnétique du moteur T peut
simplificatrice étant très difficile ou impossible. Pour être représenté dans la limite des composants courants
cela on supposera un modèle avec des hypothèses de stator et du rotor :
simplificatrices.
1) Hypothèses de travail : Pour mise en équation, nous T = pn Lm ( i qs i dr − i ds i qr ) (12)
supposons que : Le bobinage est réparti de manière à
donner une fmm sinusoïdale s'il est alimenté par des Par égalité de ces deux équations précédentes, l'équation
courants sinusoïdaux, nous supposerons également que de vitesse de rotor dans l'espace d'état est :
nous travaillons en régime non saturé, nous négligeons b TL
le phénomène d'hystérésis, les courants de Foucault, p ω r = p n L m ( i qs i dr − i ds i qr ) − ωr + (13)
j j
l'effet de peau et la variation de la résistance en fonction
de la fréquence, le régime homopolaire est nul puisque
4) Equations du comportement thermiques : le modèle présentes la variation de transfert de puissance
thermique est dérivé en considérant de la dissipation de thermique avec la vitesse [8].La Substitution des
puissance, le transfert thermique et le taux d'élévation de équations 15 et 16 dans les équations 14, 15, 18, 19 et
la température dans le stator et le rotor. Les pertes de 20, et le réarrangement rapportent les équations d'état
puissance du stator incluent des contributions des pertes thermiques pour le stator et pour le rotor respectivement
cuivre et des pertes fer dépendantes de la fréquence [8]. :
p L1 = ( i qs i dr − i ds i qr ) R1 (θ1 ) + k ir ωr (14) R 1 (θ 1 ) kir k 10 (1 + k 1ω ω r )
p θ1 = ( i ds + i qs ) + ω r2 − θ1
2 2

H1 H1 H1
Ou : kir est la constante de perte de fer.
k 3 0 (1 + k 3 ω ω r )
Les pertes de puissance de rotor sont dominées par la + (θ 1 − θ 2 ) (21)
contribution de perte de cuivre si le moteur est actionné H1
à une valeur basse de glissement, ainsi [8] : R 2 (θ 2 ) k 2 0 (1 + k 2ω ω r )
pθ 2 = θ2
2

(i 2 + i ) −
p L 2 = (i dr − i qr ) R 2 (θ 2 )
2 2 qr

(15) H2 dr
H2
k 30 (1 + k 3ω ωr )
− (θ1 − θ 2 ) (22)
H2
IV. MODÈLE D'ÉTAT DE LA MACHINE
ASYNCHRONE

L'ensemble des équations précédentes (7) à (10),


(13), (21), et (22) nous donne le modèle suivant :
p δ i ds = − R 1 (θ 1 ) L 2 i ds + L 2m ω r i qs + R 2 (θ 2 ) L m i dr
+ L 2 L m ω r i qr + L 2V ds (23)
p δ i dr = R 1 (θ 1 ) L m i ds − L 1 L m ω r i qs − R 2 (θ 2 ) L 1 i dr
− L 1 L 2 ω r i qr + L 2V ds (24)
p δ i qs = − L 2m ω r i ds − R 1 (θ 1 ) L 2 i qs − L 2 L m ω r i dr
Fig. 3 la structure du modèle thermique du moteur
+ R 2 (θ 2 ) L m ω r i qr + L 2V qs (25)
Ou : H1 et H2 sont les capacités thermiques du stator p δ i qr = − L1 L m ω r i ds − R 1 (θ 1 ) L 2 i qs − L 1 L 2 ω r i dr
et du rotor respectivement. Une représentation simple de + R 2 (θ 2 ) L1i qr + L mV qs (26)
l'écoulement de chaleur supposée est donnée dans la b TL
figure 3. p ω r = p n L m ( i qs i dr − i ds i qr ) − ωr + 27 (27)
j j
Le transfert de chaleur se fait essentiellement par
R 1 (θ 1 ) kir k 10 (1 + k 1ω ω r )
conduction thermique des parties actives internes vers le p θ1 = (i ds + i qs ) + ω r2 − θ1
2 2

H1 H1 H1
milieu ambiant où la chaleur est cédée par convection et
rayonnement [9], L'écoulement de chaleur de rotor est k 30 (1 + k 3ω ω r )
+ (θ 1 − θ 2 ) (28)
directement à l'air de refroidissement avec le coefficient H1
de transfert thermique k2, ou à travers entrefer au stator R 2 (θ 2 ) k 2 0 (1 + k 2 ω ω r )
pθ = θ2
2

( i dr + i qr ) −
2

avec le coefficient de transfert thermique k3 [8]. 2


H2 H2
k 30 (1 + k 3 ω ω r )
p L 2= k θ 2 2
+ H 2 p θ2 + k 3 (θ2 − θ1 ) (16) − (θ1 − θ 2 ) (29)
H2
L'écoulement de chaleur de stator est directement à
l'air de refroidissement avec le coefficient de transfert Les équations '23-29' définir le modèle
thermique k1. électromagnétique, mécanique et thermique du moteur
asynchrone.
pL 1= k θ 1 1
+ H1 pθ1 − k 3 (θ2 −θ1 ) (17)
V.RESULTAT DE SIMULATION
Pour un moteur asynchrone avec ventilateur monté
axialement, les coefficients de transfert thermique A. Essais en charge
dépendent de vitesse de rotor. Cette dépendance a été
modelée approximativement par un ensemble de 1) Cas du régime temporaire ou un cycle thermique
rapports linéaires [8] : complet de la machine asynchrone (Service S2) : Ce
régime est caractérisé par l'application d'une charge
k 1 = k 10 (1 + k 1ωωr ) (18)
constante sur un intervalle du temps fini suivi d'un repos
k 2 = k 20 (1 + k 2ωωr ) (19) conduisant au retour à la température ambiante. Pour
k 3 = k 30 (1 + k 3ωωr ) (20 ) cela on applique un couple résistive de 5Nm, ensuite on
fait un arrêt à l'instant t=300min (Fig. 5).
Ou : k10, k20 et k30 sont les coefficients de transfert de De manière générale, en régimes transitoire et
puissance thermiques à vitesse nulle. k1w, k2w et k3w permanent, la température limite est atteinte au stator
avant le rotor (fig. 4), dans le cas des machines de faible 3) Cas du régime intermittent (Service S3) : ce régime
puissance (<37 kW) [10], [11]. Au démarrage du moteur cyclique est caractérisé par l'application d'une charge
la température des enroulements statorique et rotorique constante sur des durées Ton séparé de repos de durée
est égale à la température ambiante (0C0) [12], le Tof sans retour à la température ambiante, dans notre
transitoire thermique et très lent, de plus la dynamique cas on prend les valeurs T=150min, Ton=100min et
thermique du stator et plus rapide que celle du rotor [12] Tof=50min
(fig. 4).
L'intervalle du temps (t=0min à t=300min) c’est un
cycle d'échauffement de la MAS, par contre l’intervalle
du temps (t=300min à t=1000min) c'est un cycle de T
refroidissement de la machine asynchrone.

Ton
Tof
T (CO )

T
R(Ω)

Ton
Tof
Fig. 5 température et résistance statorique et rotorique
respectivement (Service S2)

2) Charge constant égal à 10Nm: L'application du Fig. 7 Echauffement en régime intermittent.


couple intense donne une augmentation de valeur des
résistances, des températures du stator et du rotor et
garde la même allure, de plus le couple appliqué 1) Charge variable (cycle de faible duré) : On fait un
diminue la vitesse de rotation et augmente le couple démarrage de la machine asynchrone (MAS) appliquant
électromagnétique. On remarque que la température des un couple de charge variable, la figure suivante montre
enroulement statorique et rotorique a la charge (10Nm) que la température des enroulements statorique et
plus grand de celle de 5Nm à cause de l’appelle du rotorique sensible à la variation de la charge.
courant à cause de à l’augmentation du couple de charge
(fig. 5, fig. 6).
T (CO)
T (CO )

R(Ω)
R(Ω )
(CO)

Fig. 8 température et résistance statorique et rotorique


Fig. 6 température et résistance statorique et rotorique respectivement (cycle de faible duré)
respectivement
B. Essai en fréquence variable programme dans l'environnement Matlab/Simulink qui
emploie notre modèle thermique. Dans la figure 9 nous
montrons schématiquement un diagramme de
Le but capital de cette simulation est d'envisagé
Simulation employé pour surveiller le fonctionnement
l'influence des pertes constants (hystérésis et courant de
thermique du moteur.
Foucault) due à la fréquence, les résultats au-dessous
montre bien cette effet.

Fig. 11 diagramme de simulation employé pour surveiller


le fonctionnement thermique du moteur.

Fig. 9 température et résistance statorique et rotorique à On applique un couple intense et un défaut statorique
40&30 Hz pour augmenter la température statorique à la
La température statorique et rotorique a 40Hz plus température limite TLS avant que la température
grand a celle de 30Hz. rotorique atteint la limite TLr (fig. 12).

90

80
Ts (CO)

70

60

50

40

30

20

10

0
0 50 100 150 200 250 300

Temps de simulation (min)


Fig. 10 température et résistance statorique et rotorique à a- surveillance thermique de la température statorique
60&50Hz 91
La température statorique et rotorique à 60Hz plus
Ts(CO)

90
grand a celle de 50Hz.
89

VI SURVEILLANCE THERMIQUE À BASE DE MODELE 88

POUR EMPECHER DES DOMMAGES THERMIQUES DES 87

MOTEURS ELECTRIQUES
86

85
L'aidée de base de cette technique est de la référence
[13] ou il fait une surveillance d'une température interne, 84

mais D.Staton [14] montre que la répartition de la 83

température n'est pas uniforme et aussi la température la 82


Cr-MAX

plus critique et limitatif et celle des enroulements. Notre Défaut Statorique


81
contribution est d'exploiter l'aidée de Y. Huai [13] dans
le modèle présenté en [8]. 80
240 250 260 270 280 290 300 310 320

Nous devons déterminer pendant combien de temps


Temps de simulation (min)
le moteur peut fonctionner dans la condition donnée
sans dépasser la limite spécifique de la température. b- température statorique (ZOOM)
Fig. 12 surveillance thermique de la température
Pour résoudre ces problèmes nous avons développé un
statorique
Dans ces conditions indiquées précédemment, la V. CONCLUSION
température dans l'enroulement statorique frappera la
température limite statorique (TLS=90°C) après 68min Au cours de cet article, nous avons présenté une
de l'opération de moteur (fig. 12). modélisation thermique d'une machine asynchrone à
La figure 13 montre que on a appliqué un couple cage. Cette modélisation est basée sur la théorie de
intense et un défaut rotorique à l'instant t=250min pour dissipation de puissance, de transfert de chaleur et du
augmenter la température rotorique, et on vois que la taux de croissance de la température au stator et au rotor,
température dans l'enroulement rotorique atteint à la en prenant en compte l’effet de la vitesse sur les
température limite rotorique (TRS=110°C) après 90min échanges, nous permet de faire des essais de simulation
de démarrage (fig. 13). (servise2, servise3, cycle de court duré, surveillance).
Les résultats trouvés, concordent bien avec les résultats
expérimentaux.
Tr(CO )

Les résultats de simulation aussi montre que une


surveillance thermique de la MAS est très intéressante,
de point de vue du risque de dégradation thermique
diélectrique ou électrique des isolants. L'avantage de la
surveillance thermique de la MAS et d'augmenté la duré
de vie des isolants est donc de moteur asynchrone.
La quantification des résistances statorique et
rotorique à partir des températures correspondants donne
une compensation sur leur valeurs identifie causé par les
erreurs d'identifications. La valeur de la résistasse
rotorique et très intéressent à la commande vectorielle.

V. REFERENCES
Temps de simulation (min)
[1] R. Glises, G. Hostache, J.M.Kauffmann, "Simulation du
a- surveillance thermique de la température rotorique comportement thermique en régime permanent d'un
moteur asynchrone a refroidissement extérieur. Etude par
éléments finis", J. Phys. III France 4 1994), No. 9,
Tr(CO )

september 1994, pp 1723-1735.


[2] O. Olivier, '' diagnostic par reconnaissance de forme :
application a un ensemble convertisseur machine
asynchrone'', thèse de doctorat a l'école central de Lyon
Soutenue le 17 Octobre 2006
[3] L. BOUKEZZI,''Influence du vieillissement thermique sur
les propriétés du Polyéthylène Réticulé Chimiquement
utilisé dans l’isolation des câbles de haute tension'', thèse
de doctorat de l'Ecole Nationale Polytechnique d' Alger,
Soutenue le Mardi 19 Juin 2007.
[4] J.T. Boys, M.J. Miles, Empirical thermal model for
inverter-driven cage induction machines, Electric Power
Applications, IEE Proceedings, Volume 141, Issue 6, Nov
1994, pages : 360 – 372.
[5] E. Foulon, surveillance thermique de la machine
asynchrone, Thèse de Doctorat de l'université de Nantes
Temps de simulation (min) soutenu Le 25 juillet 2005 au Centre de Recherche et de
Transfert de Technologie (CRTT), Saint Nazaire.
b- température rotorique (ZOOM) [6] J.Y. Haggège, Technologie Générale, Support de cours
Fig. 13 Surveillance thermique de la température 3eme et 4eme niveaux Génie Electrique, Option
rotorique Maintenance, 2003.
[7] S.A. Nasar, Handbook of Electric Machines, Graw-Hill
Dans les deux cas complémentaire (TS=TLS ou Inc., Chapter 12 (by A.J.Spisak).
TR=TLR) le moteur déclanchera et la protection [8] J. K. AI-Tayie, P. P. Acarnley, "Estimation of speed, stator
temperature and rotor temperature in cage induction motor
thermique des enroulements est vérifie, donc on aura
drive using the extended Kalman filter algorithm". IEE
une augmentation de la duré de vie des enroulements du Proc. Electr- Power Appl, Vol. 144, No 5, September I997.
moteur. Ainsi il signifie que le moteur devrait être [9] S. Mezani. ''Modélisation électromagnétique et thermique
opérationnel pour que plus moins d'une 68 min évitent la de la machine asynchrone'', Thèse de doctorat a l'Institut
surchauffe pour le stator et moins de 90 min pour le National Polytechnique de Lorraine soutenue le 08 Juillet
rotor. 2004
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evaluation of model-based stator resistance estimation for
induction motor stator winding temperature monitoring,
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[11] L. Sang-Bin, T.G. Habetler, R.G. Harley, D.J. Gritter, A electric induction motors'', sciencedirect, Technologie
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[12] Z.Gao,'' Sensorless stator winding temperature estimation
for induction machines,'' Doctor of Philosophy in the
School of Electrical and Computer Engineering Georgia
Institute of Technology December 2006

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