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- l'état solide: la matière est incompressible n'épouse pas la forme de son contenant
- l'état liquide: la matière est incompressible mais épouse la forme de son contenant
- l'état gazeux: la matière est compressible
On classe habituellement les substances en fonction de l'état dans lequel on peut l'observer dans les
conditions ambiantes (pression = 1atm, température = 20°C). Ainsi l'air est considéré comme un gaz,
l'eau est un liquide, le fer est un solide.
En vérité toute substance peut se trouver alternativement dans chacun des ces états selon les
niveaux de température et pression auquel elle est soumise. Ainsi on sait bien que, à la pression
atmosphérique normale, l'eau devient solide pour des températures inférieures à 0°C et gazeuse
pour des températures supérieures à 100°C.
Ces changements d'état sont représentés sur un graphique en fonction
de la température et la pression.
Cycles frigorifiques
On distingue:
1. l'ammoniac est condensé à 20°C sous pression et vaporisé à -43°C après détente
2. l'éthylène est condensé à -43°C sous pression grâce à
l'évaporation de l'ammoniac et est vaporisé à -100°C
après détente
3. le méthane est condensé à -100°C sous pression et
vaporisé à -161°C après détente
4. l'azote est condensé à -161°C sous pression
Cycle de Claude
Claude cherchant à perfectionner le procédé de liquéfaction de l'air imaginé par Carl von Linde,
décida en 1905 de combiner le cycle de Linde et le cycle de Brayton inverse.
Afin d'augmenter le refroidissement du gaz sous haute pression dans le train d'échange à contre-
courant, Claude imagina de prélever une partie du gaz à haute pression pour lui faire subir une
détente isentropique dans une machine avant de le réinjecter
dans le circuit basse pression du train d'échange.
Pour ne pas endommager la machine de détente, il faut que
la température du gaz prélevé soit telle que après détente
aucune condensation ne se produise. Egalement, il faut
s'assurer que le gaz détendu soit à une température inférieure à celle du gaz dans lequel il est
réinjecté pour qu'il y ait un bénéfice réel pour le procédé.
Cycle de Collins
Collins travaillant au MIT (Boston, USA) proposa en 1952 une optimisation du cycle de
Claude pour la liquéfaction de l'hélium.