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2 Centre de recherches routières

Guide pratique

Stabilisation des sols pour


couches de sous-fondation

Complément au Code de bonne pratique R 74/04


* Table des matières

Introduction 2

1. Prélèvements d’échantillons représentatifs 4

2. Détermination de l’homogénéité / hétérogénéité des matériaux 5

3. Analyse des échantillons 6

4. Etude de formulation 7

5. Exécution 10
Epandage 10
Malaxage 10
Compactage 11
Protection 11

6. Contrôles 12
Contôle de l’agent de traitement utilisé 12
Contrôle de l’exécution 12
Contrôle du mélange 12
Contrôle du compactage 12

7. Normes 13

1
Guide
pratique 2
Stabilisation des sols pour couches de sous-fondation

1 Introduction

Lors de la construction de routes, pistes cyclables et plateformes industrielles, les sols fins, comme les
sols sensibles à l'eau et trop humides, peuvent être réutilisés comme matériau de sous fondation après
stabilisation par un ou plusieurs agents de traitement.
Des applications en fondation sont également possibles, mais les expériences belges actuelles se
limitent aux routes à trafic limité et aux pistes cyclables.

Revêtement
Fondation

Sous-fondation
Fond de coffre

(Remblai)

Sol naturel

L'ajout d'un agent de traitement permet d'assurer, par une mise en œuvre correcte, une traficabilité de la
couche, l'obtention des compacités visées, une portance élevée et une durabilité de cette portance dans
le temps sous l'influence de l'eau et du gel.
Le choix de l'agent de traitement et son dosage sont déterminés par le type de sol, sa teneur en eau au
moment du traitement ainsi que les caractéristiques visées.
Une couche de sous-fondation en sol fin stabilisé garantit des portances à long terme élevées, qui
dépassent celles obtenues par des couches de sous-fondation traditionnelles en empierrement pour une
épaisseur identique. Ainsi, l'épaisseur de la sous-fondation peut être diminuée de 25%(1) par rapport à
une sous-fondation en empierrement, à condition que l'épaisseur de la couche stabilisée soit de
minimum 15 cm et que la structure résultante réponde aux exigences de mise hors gel de la structure.
Ce guide pratique présente une approche opérationnelle de la stabilisation des sols. Il est constitué
d'organigrammes facilitant une décision quant à la pertinence d'une stabilisation du sol.
Le guide est un complément au document théorique général «Code de bonne pratique pour le traitement
des sols à la chaux et/ou au ciment» qui reprend des informations complémentaires indispensables à la
compréhension du présent fascicule:
- description des différents types sols et de leurs caractéristiques ainsi qu'un aperçu des essais de
laboratoire à réaliser pour évaluer la pertinence d'un traitement et les dosages à appliquer;
- description des différents agents de traitement et de leurs effets sur le sol;
- description de la conduite du chantier ainsi qu'un aperçu du matériel disponible pour traiter les
sols à la chaux et/ou au ciment.

2 1
Communication personnelle, E. Van den Kerkhof - CRR (15.12.2003).
Guide pratique

Le présent guide n'a pas la vocation de se prononcer quant à la qualité environnementale du sol à
recycler et part du postulat que les terres que l'on veut stabiliser répondent aux exigences des
législations environnementales en vigueur pour l'application considérée.
Les différentes étapes à envisager en vue d'une stabilisation d'un sol pour utilisation comme couche de
sous-fondation ou de fondation sont:

Avant l’exécution des travaux:


1°) Prélèvements d'échantillons représentatifs.

2°) Détermination de l'homogénéité / hétérogénéité des matériaux et regroupement.

3°) Analyse des échantillons par des essais d'identification:


- granulométrie «simplifiée»:
- Dmax (dimension du plus gros élément)
- passant à 2 mm;
- passant à 63 µm;
- valeur de bleu de méthylène (VBS) (mesure indirecte de l'argilosité du sol);
- teneur en eau naturelle;
- teneur en matières organiques (MO), sulfates,…
Essais d'aptitude (éventuellement).
➠ Classification des matériaux.

4°) Etude de formulation: détermination du dosage optimal en agent de traitement

Au moment de l'exécution des travaux:

5°) Exécution: épandage - malaxage - compactage - protection

6°) Contrôles:
- contrôle d'agent de traitement utilisé;
- contrôle de l'exécution;
- contrôle du mélange sol - agent de traitement;
- contrôle du compactage.

Les organigrammes qui suivent respectent les conventions suivantes:

opérations réalisées par un laboratoire accepté par le maître d'ouvrage;

détermination de l'aptitude du sol à être stabilisé.

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Guide
pratique 2
Stabilisation des sols pour couches de sous-fondation

1 Prélèvements d'échantillons
représentatifs

Projet de stabilisation de sol

Pas de déplacement de sol


Déplacement de sol
(pas de déblais / remblais)

Consultation des cartes pédologiques et/ou


géotechniques

Identification des zones à


Sondage à la tarière (manuel/motorisé)
déblayer / remblayer et des zones
Fréquence conseillée(2):
à réutiliser en stabilisation
1 sondage tous les 1500 m2
pour sous-fondation

Prélèvement d'échantillons
dans la couche à traiter (3)

4 2
La fréquence sera adaptée en fonction du projet, des conditions locales, des impositions du maître d'ouvrage. Celle-
ci peut être augmentée dans le cas de sols fortement hétérogènes.
3
Il faut veiller à prélever suffisamment d'échantillons pour pouvoir effectuer les différents essais détaillés ci-après. On
s'assurera qu'environ 150 kg d'échantillons soient prélevés pour chaque type de sol afin de pouvoir réaliser la totalité
des études de laboratoire (essais d'identification + étude de formulation)
Guide pratique

2 Détermination de l'homogénéité /
hétérogénéité des matériaux

Echantillons

Teneur en eau
(En 1097-5; NF P94-049-1)

Regroupement des échantillons en groupes homogènes


par identification visuelle

Regroupement possible:
Regroupement impossible définition de groupes de matériaux
homogènes

Matériau très hétérogène et/ou contaminé: Mélange des échantillons appartenant à un


pas de traitement ou étude plus poussée même groupe

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Guide
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Stabilisation des sols pour couches de sous-fondation

3 Analyse des échantillons

Mélanges d’échantillons appartenant


à un même groupe

Détermination des paramètres suivants:


- granulométrie simplifiée (Dmax,
passant à 2mm, passant à 63 µm)
- valeur de bleu de méthylène (VBS)
- teneur en eau naturelle
- matières organiques (MO)
(NBN 589-207 §4)

Classification des matériaux sur base


des analyses

Teneur en MO > 3 % Teneur en MO ≤ 3 %

Pas de traitement (4) ou Risques de présence de


étude plus poussée sulfates, nitrates,
phosphates (sols pollués et
naturels spécifiques)

Pas de risques Essais de l'aptitude du sol


au traitement
(cf. document théorique,
chapitre 1.3.2.2.)

Sol apte au Sol non apte au


traitement traitement

Pas de traitement (4) ou


étude plus poussée

6 4
Ceci n'exclut pas d'autres utilisations, tel que des applications en amélioration de sol.
Guide pratique

4 Etude de formulation

L'étude de formulation permet de:

- fixer la quantité d'agent de traitement à utiliser;


- fixer la teneur en eau optimale de mise en œuvre (permettant un compactage correct du sol traité)
et la densité après compactage;
- vérifier les paramètres de:
- portance immédiate;
- portance à court terme;
- délai de mise en service de la couche;
- résistance à l'eau en immersion;
- résistance au gel.

Dans une étude de formulation, différents dosages sont évalués afin d'optimiser les quantités d'agent de
traitement. Des plages à balayer, en fonction du passant à 63 µm et de la plasticité du sol, sont
indiquées dans le tableau ci-dessous:

Passant au Plasticité Plage à balayer


tamis de 63 µm (%) du sol Chaux vive + Ciment(5), (6)
Chaux vive - CL90 Ciment - CEM III 32.5(7)
> 35% VBS < 25 0,5% - 1% 4% - 6%
12% < < 35% VBS < 15
> 35% 25 < VBS < 60 1% - 1,5% 4% - 6%
12 < Ip < 25
12% < < 35% VBS > 15
> 35% VBS > 60 1,5% - 2% 4% - 6%
Ip > 25 4% - 6%
< 12% VBS > 2 / 3% - 5%

Les pourcentages dans le tableau sont exprimés en poids sur le poids sec du sol à traiter.

Dans le tableau, le traitement est une opération séquentielle à plusieurs agents de traitement: par
exemple, un sol (tamis 63 µm > 35% et 12 < Ip < 25, un sol limoneux) est d'abord traité à 1 - 1,5% de
chaux vive et puis à 4 - 6% de ciment.

5
Une description des différents agents de traitement est fournie dans le document théorique R74/04«Traitement des 7
sols à la chaux et/ou au ciment» (chapitre II.2)
6
Afin d'adapter le délais d'ouvrabilité du sol traité aux besoins du chantier, des liants hydrauliques adaptés pour le
traitement de sol selon ENV 13282 peuvent être utilisés.
7
En cas de risque de faibles températures à court terme après traitement, l'utilisation d'un ciment classe 42,5 peut être envisagée.
Guide
pratique 2
Stabilisation des sols pour couches de sous-fondation

Une alternative à un traitement séquentiel est l'utilisation des liants spécifiques, contenant une partie de
chaux vive et une partie hydraulique (selon ENV 13282 «Hydraulic Road Binders»), qui permettent de
réaliser un traitement en une seule phase. Leur domaine d'application et les dosages nécessaires sont à
spécifier par le producteur.

Nous conseillons fortement de faire une étude de formulation, ce qui permet de vérifier le comportement
du sol traité et de déterminer le dosage optimal à appliquer. Toutefois, si une étude n'est pas souhaitée,
on peut appliquer les dosages maximaux, mais il faut être conscient des risques encourus (teneur en
eau pas optimale, manque de résistance au gel, gonflement,…).

Remarques:
- Les sols insensibles au gel, c'est-à-dire 0/63 µm < 12% et VBS < 2, sortent du cadre du présent
document. Si nécessaire, dans le cas d'une sous-fondation, ils peuvent être traités au ciment.
- Les dosages à utiliser dépendent des propriétés du sol, de sa réactivité et du niveau de
performance à atteindre. Une étude de formulation permet de quantifier ces influences.
- Le tableau comprend des valeurs minimales de chaux vive. Si nécessaire, ces valeurs sont à
adapter selon la teneur en eau du sol.
- Dans l'étude, il faut pour chaque teneur en chaux vive utilisée, déterminer une nouvelle courbe
Proctor afin de connaître son optimum. Pour une variation de la teneur en ciment, il suffit de
déterminer une seule courbe Proctor à un dosage maximum, puisqu'une variation de dosage de
ciment influence peu la forme de la courbe Proctor.

8
Guide pratique

Choix du liant + dosage

Détermination
de la courbe Proctor normal OPN (8)
+ portance (CBR / IPI) du sol traité

Mise en œuvre de la couche


suivante lorsque:
Rc > 1 MPa
Détermination de la teneur en eau
(si sol traité au ciment)
(WOPN) + densité après compactage (kg/m3)

Détermination de la résistance
à la compression Rc à 3, 7, 28 et 60 jours. Résistance à l'immersion:
Idem pour 28 jours + 32 jours Rc (28+32j) / Rc60 > 0,8 (VBS < 6)
en immersion Rc (28+32j) / Rc60 > 0,6 (VBS > 6)
(cf. document théorique, chapitre I.3.3.3.)

Résistance au gel du sol traité


à la chaux seule:
Rc > 2,5 MPa à 60 jours

Détermination de la résistance
à la traction indirecte Rit Résistance au gel du sol traité:
(«essai brésilien») à 28, 60 et 90 jours Rit > 0,25 MPa à 60 jours
(cf. document théorique, chapitre I.3.3.2.)

Remarques:
En principe, le critère de résistance au gel est évalué à 60 jours, mais le délai peut être adapté en cas
de risque d'apparition de gel dans la couche traitée en fonction du schéma d'exécution de chantier prévu
(printemps, automne).
Il faut tenir compte d'une évolution plus lente dans la couche traitée in situ par rapport aux conditions de
laboratoire à 20°C, ce qui entraîne des écarts entre les résultats de laboratoire et le chantier.

8
Choix de la densification des éprouvettes. 9
En principe, les éprouvettes sont compactées à WOPN en Proctor normal (100% OPN). Cette densification est
toujours exprimée en pourcentage de OPN ou OPM. Elle peut être adaptée en fonction des possibilités de
l'entrepreneur d'atteindre ces densités sur chantier.
Guide
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Stabilisation des sols pour couches de sous-fondation

5 Exécution

La réalisation d'une couche de sous-fondation qualitative implique que le fond de coffre réponde aux
exigences de portance (M1 ≥ 17MPa, CCT RW99 - SB250). Le fond de coffre doit permettre une bonne
exécution des opérations: épandage, malaxage, maintien de l'épaisseur et de l'homogénéité et un
compactage efficace. Dans certains cas, une amélioration de fond de coffre peut s'imposer.
La stabilisation peut être réalisée avec un seul produit (chaux, ciment, liant combiné) ou avec deux
agents de traitement différents. Si ces deux agents de traitement doivent être appliqués séparément, on
traite d'abord à la chaux afin de floculer et assécher le sol, ce qui facilite l'incorporation du ciment et
assure une bonne homogénéité du mélange.
Les deux traitements peuvent être exécutés la même journée en respectant un nivellement
intermédiaire. Le délai entre traitement à la chaux et traitement au ciment dépend de l'organisation du
chantier.
L'épaisseur de la couche étalée ne peut dépasser les possibilités du malaxeur et de l'atelier de
compactage.

Epandage

1) Epandage en couche étalée

L'agent de traitement(9) (chaux selon la norme NBN EN 459 et cahiers des charges CCT RW99 -
CCT2000 - SB250 et/ou ciment selon la norme EN 197-1, liants selon ENV 13282) est épandu de
manière uniforme sur la surface à traiter.

2) Traitement dans une installation annexe ou à l'extérieur du chantier

L'incorporation de l'agent de traitement a lieu, dans ce cas-ci, en même temps que le malaxage.
Dans les deux cas, le dosage ne peut différer de ± 10 % de la valeur du dosage prescrit. L'opération doit
être menée de façon à réduire au maximum la production de poussière.

Malaxage
Le malaxage a lieu soit dans une installation annexe, soit en couche étalée.

D'une manière générale, le traitement en installation annexe présente les avantages suivants:

- meilleure homogénéité du mélange;


- réduction des émissions de poussière.

10 9
Une description des différents agents de traitement est fournie dans le document théorique R74/04 «Traitement des
sols à la chaux et/ou au ciment» (chapitre II.2)
Guide pratique

Par contre, le malaxage en couche étalée permet un rendement plus élevé dans des conditions de
chantier adaptées, c.-à-d. des grandes surfaces sans obstacles (tuyaux, chambres de visite,etc.).
Dans le cas d'un traitement en couche étalée, la couche de sol est malaxée d'une façon intensive après
l'épandage, jusqu'à obtention d'un mélange homogène sur toute la surface et dans toute l'épaisseur de
la couche traitée (couleur et structure uniformes). Seuls des malaxeurs à outils animés peuvent obtenir
une homogénéité suffisante.
Le malaxage s'effectue immédiatement (endéans le 1/4 h) après l'épandage pour éviter la dispersion de
l'agent de traitement par le vent (ainsi qu'une perte de réactivité dans le cas de la chaux). Il faut veiller à
ce que l'humidité du sol après traitement corresponde à l'optimum déterminé par l'étude en laboratoire.
Si nécessaire, il faut ajuster la teneur en eau. Un apport d'eau éventuel, après scarification de la surface
adaptée à l'argilosité du sol, se fait la veille du traitement afin de permettre au sol d'absorber l'eau (pour
des sols très argileux, un délai plus important peut être nécessaire).
Le malaxage s'exécute par bandes longitudinales successives. Chaque bande recouvre la précédente
sur une largeur minimale de 10 cm. Aussi les bandes longitudinales se recoupent suffisamment pour que
les lieux d'arrêt du pulvimixeur ne soient pas des points faibles dans la structure.
L'opération est menée de façon à limiter la production de poussière.

Compactage
Le compactage de sol traité demande une attention toute particulière. La couche est compactée à la
densité exigée. Le nombre de passes et le type de compacteur dépendent du type de sol.
Dans le cas de feuilletage superficiel dans la couche stabilisée, il faut adapter le type de compacteur
(combinaison de rouleau vibrant + compacteur à pneus) et son énergie appliquée, bien veiller le
maintien de l'humidité et réaliser un bon rabotage final.
Dans le cas de l'utilisation de ciment, le compactage se termine dans les 2 heures après le début de
malaxage.
Le réglage définitif des couches stabilisées se fait par rabotage sur toute la surface et en aucun cas par
comblement des points bas par les matériaux provenant de l'écrêtage des bosses. Ce réglage suit
immédiatement le compactage.

Protection
La protection contre la dessiccation s'effectue en deux phases:
- d'abord un arrosage modéré à l'eau de la surface du matériau traité. Cet arrosage s'effectue
immédiatement après le dernier passage des engins de compactage;
- ensuite une protection de la couche de fondation par une émulsion de bitume de type B à raison
de 1 l/m2 et par un épandage de sable, à raison de 3 kg/m2. La protection s'effectue au plus tard
en fin de journée.

Dans le cas d'un traitement au ciment, le délai de la mise en service de la couche traitée est imposé par
les études préliminaires. La règle est que la résistance à la compression Rc > 1 MPa.

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Stabilisation des sols pour couches de sous-fondation

6 Contrôles

Contrôle de l’agent de traitement utilisé


Au moment de la livraison: vérifier les bons de livraison et contrôler que les agents de traitement
répondent aux exigences du cahier des charges.

Après stockage: pour la chaux, vérifier la conformité de la réactivité T60 et de la teneur en CaO
disponible aux spécifications du cahier des charges.

Contrôle de l'exécution
Le contrôle de l'épandage se fait ponctuellement par le pesage d'une bâche de 0,5m2. Un contrôle global
peut également être réalisé par le contrôle du poids total épandu sur la surface traitée.

Le contrôle de l'humidité du sol traité avant compactage se fait par la détermination de la teneur en eau
d'un échantillon retiré de la couche non compactée après traitement.

L'épaisseur de la couche après compactage est vérifiée par des sondages dans la couche traitée. En
cas de doute, une solution de phénolphtaléine peut indiquer la transition sol traité-sol non traité.

Contrôles du malaxage: divers essais de contrôle permettent de vérifier la bonne réalisation du


malaxage (profondeur de malaxage, homogénéité du mélange). Nous renvoyons le lecteur au document
théorique R74/04 «Traitement des sols à la chaux et/ou au ciment» pour la description de ces essais.

Contrôle du mélange
Confection des éprouvettes Proctor normal dans un laboratoire et conservation des éprouvettes à 20 °C
en emballage étanche.
Détermination de la résistance sur trois éprouvettes à 60 j. La moyenne doit répondre au critère suivant:

Rit > 0,25 MPa

Dans le cas d'une stabilisation à la chaux seule:

Rc > 2,5 MPa

Contrôle du compactage
En surface: essai à la plaque dans le délai prescrit dans le cahier des charges:

- le module de compressibilité M1 doit être ≥ 35 MPa. (CCT RW99, SB250)

Si les résultats ne conviennent pas, il est interdit de recompacter la couche stabilisée si elle est liée au
ciment. Dans ce cas, il y a trois options:
- suivre l'évolution à court terme (en cas de faible température);
- adapter la structure;
- enlever la couche stabilisée.

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Guide pratique

7 Normes

NBN EN 1097-5
Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats
Partie 5: Détermination de la teneur en eau par séchage en étuve ventilée.

NF P 94-049-1
Sols: Reconnaissance et essais - Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux
Partie 1: Méthode de la dessiccation au four à micro-ondes.

NBN 589-207 § 4
Essais des sables de construction - Teneur en matières organiques.

NBN EN 933-9
Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats
Partie 9: Qualification des fines - Essai au bleu de méthylène.

prEN 13286-47
Unbound and hydraulically bound mixtures - Part 47: Test methods for determination of California
Bearing Ratio (CBR), Immediate Bearing Index (IBI) and linear swelling.

NBN EN 1610
Mise en œuvre et essai de branchements et collecteurs d'assainissement.

NBN EN 197-1
Ciment - Partie 1: Composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants.

NBN EN 459-1
Chaux de construction - Partie 1: Définitions, spécifications et critères de conformité.

NBN EN 459-2
Chaux de construction - Partie 2: Méthode d'essai.

Dépôt légal: D/2004/0690/3

ISSN 1376-9340
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Centre de recherches routières

Etablissement reconnu par application de l'Arrêté-loi du 30 janvier 1947


Boulevard de la Woluwe 42
1200 Bruxelles
Tél. : 02 775 82 20 - fax : 02 772 33 74

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