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Structures/Matériaux composites

Combiner les propriétés de plusieurs classes de matériau


• Les métaux sont en général tenaces, ductiles, de masse volumique élevée
• Les matières plastiques sont légères mais avec de faibles propriétés mécaniques
• Les céramiques sont rigides et résistantes, mais fragiles

• Matrices–particules, fibres courtes


• Béton armé • Matrices–fibres longues
• Plaques sandwich • Tissus, plaques
• Pneumatiques • Composites 3D
• Mousses et matériaux cellulaires

Nécessité de l’homogénéisation
Fibres, autres renforts

• fibres de verre (1940, 1 euro/kg) : extrusion du verre au travers d’une filière percée de
trous de 1 à 2mm de diamètre, puis étirées
• fibres de carbone HR hte résistance ou HM haut module : fibres de polymère
carbonisées sous tension en plusieurs étapes, oxydation (100 à 200◦ C ), puis pyrolise
(1500-2500◦ C
• fibres de polymère «Kevlar» (20 euros/kg), pour câbles.
• fibres métalliques ou céramiques (1000 euros/kg). diamètre 100 à 200µm, long 1mm.
• microbilles pleines ou creuses en verre, carbone ou polystyrène. Elles ont des
diamètres compris entre 10 et 150µm
• renforts minéraux, mica et amiante.
Propriétés mécaniques des renforts

Matériau Module Résistance Masse Température Allongement


d’Young en traction volumique d’utilisation à rupture
(GPa) (MPa) (kg/ m3 ) max (◦ C ) (%)
Verre R 80 2500 2500 650 3
Kevlar 49 130 3600 1450 200 2
Carbone HM 400 2000 1900 2500
Bore 400 3500 2650 700 0,8
SiC (fibre) 480 2300 3200 900 0,5
SiC (trichite) 840 21000 3200 1600 2,5
Matrices

• matrices organiques thermoplastiques, à chaîne linéaire, et polymères


thermodurcissables, ou résines, aux propriétés mécaniques plus élevées (résines de
polyester, les résines époxydes, jusque vers 200◦ C ), résines phénoliques ou résines
polyimides, jusqu’à 400◦ C .
• matrices carbonées (décomposition d’une matière organique à haute température.
• matrices métalliques bonne ductilité, bonne résistance à certains solvants, bonne tenue
en température.
• matrices céramiques réfractaires : tuiles de protection thermique, brûleurs. Très faible
résistance à la rupture en traction
Milieux élastiques anisotropes

σ

=C

:∼
ε avec Cijkl = Cjikl = Cijlk , et Cijkl = Cklij

Relation de Voigt

σ = [C]ε a ε = [S]σ

I et J valent 1, 2, 3, 4, 5, 6
pour les doublets (1,1), (2,2), (3,3), (2,3), (3,1), (1,2) (21 coefficients)
(i) CIJ = Cijlk ;
(ii) SIJ = Sijkl , dans le cas où I et J sont inférieurs ou égaux à 3,
(iii) SIJ = 2 Sijkl , si l’un des indices I ou J est inférieur ou égal à 3, l’autre supérieur,
(iv) SIJ = 4 Sijkl , si I et J sont supérieurs à 3
a On utilise le cisaillement de l’ingénieur γij = 2 εij
Respect des symétries matérielles

Il introduit des conditions sur les coefficients CIJ

σ

=C

ε
:∼

−1 −1
σ

= P σ

P ε

= P εP.

−1 −1
C

= P P C ∼
PP
∼ ∼

Cijkl = Pim Pjn Pkp Plq Cmnpq


Une ou 3 symétries

• Symétrie par rapport à un plan de coordonnées x3 = 0 : La matrice ne comporte que


trois termes sur la diagonale, (1,1,-1). Les composantes Cijkl qui ont un nombre
impair d’indices 3 sont donc nulles, il n’y a plus que 13 coefficients indépendants :

C14 = C24 = C34 = C64 = C15 = C25 = C35 = C65 = 0

• Symétrie par rapport à deux plans orthogonaux x1 = 0 et x3 = 0 : Il faut annuler en


plus les coefficients qui possèdent un nombre impair d’indices 1, il n’y a plus donc que
9 coefficients indépendants (matériau orthotrope) :

C16 = C26 = C36 = C45 = 0


Matériau orthotrope

 
C C12 C13 0 0 0
 11 
 C C22 C23 0 0 0 
 12 
 
 C C23 C33 0 0 0 
 13 
 
 0 0 0 C44 0 0 
 
 
 0 0 0 0 C55 0 
 
0 0 0 0 0 C66
Matériau orthotrope

«Formulation technique»

    
ε11 1/E1 −ν12 /E1 −ν13 /E1 0 0 0 σ11
    
 ε22   −ν /E 1/E2 −ν23 /E2 0 0 0  σ22 
   21 2  
    
 ε33   −ν /E −ν32 /E3 1/E3 0 0 0  σ33 
31 3
=
    
    

 γ23  
  0 0 0 1/E44 0 0 
 σ23 

    

 γ31  
  0 0 0 0 1/E55 0 
 σ31 

γ12 0 0 0 0 0 1/E66 σ12
Isotropie transverse

Invariance par une rotation quelconque autour d’un axe particulier, par exemple x3 .
Cristaux de structure hexagonale, structures en nid d’abeille.

 
C C12 C13 0 0 0
 11 
 C C11 C13 0 0 0 
 12 
 
 C C13 C33 0 0 0 
 13 
 
 0 0 0 C44 0 0 
 
 
 0 0 0 0 C44 0 
 
0 0 0 0 0 2 (C11 − C12 )
Isotropie transverse

«Formulation de l’ingénieur»
νLT /EL = νT L /ET et νLZ /EL = νZL /EZ :
    
εLL 1/EL −νLT /EL −νLZ /EL 0 0 0 σLL
εT T   −νT L /ET 1/EL −νLZ /EL 0 0 0 σT T 
    
 
    
 εZZ   −ν /E −νZL /EZ 1/EZ 0 0 0  σZZ 
ZL Z
=
    
  

 γT Z 


 0 0 0 1/GLZ 0 0 
 σT Z 

    
 γZL   0 0 0 0 1/GLZ 0  σZL 
γLT 0 0 0 0 0 2 (1 + νLT )/EL σLT
Matériau cubique

Equivalence des trois axes de symétrie : Cela introduit encore trois relations,
C11 = C22 ; C13 = C23 ; C44 = C55

 
C C12 C12 0 0 0
 11 
 C C11 C12 0 0 0 
 12 
 
 C C12 C11 0 0 0 
 12 
 
 0 0 0 C44 0 0 
 
 
 0 0 0 0 C44 0 
 
0 0 0 0 0 C44
Isotropie

Le terme C44 de la symétrie cubique se calcule donc exactement en fonction de C11 et de


C12 : C44 = (C11 − C12 )/2. Il ne subsiste donc que 2 coefficients indépendants. Il est
immédiat d’identifier C11 à (λ + 2 µ), et C12 à λ.
 
λ + 2µ λ λ 0 0 0
 

 λ λ + 2µ λ 0 0 0  
 

 λ λ λ + 2 µ 0 0 0 

 

 0 0 0 µ 0 0  
 

 0 0 0 0 µ 0  
0 0 0 0 0 µ
Propriétés de quelques composites unidirectionnels

Matériau EL (GPa) ET (GPa) 2 µLT (GPa) σRL (MPa) σRT (MPa)


Verre 45 12 4,5 1250 35
Kevlar 49 85 5,6 2,1 1410 28
Carbone HM 134 7 4,2 1270 42
Bore-époxy 210 12 1400 80
Bore-alu 220 140 7,5 1400 120
Propriétés de quelques plis de fibres–résine époxyde (avec 60% de fibre), bore–époxyde
et bore–aluminium ; EL = module d’Young sens long, ET = module d’Young sens travers, µLT
= module de cisaillement, σRL = contrainte à rupture sens long, σRT = contrainte à rupture sens
travers.
Tissus et mats

• Fibres suivant deux directions perpendiculaires. Toile ou taffetas si les fils de trame
couvrent un file de chaîne avant de passer sous le suivant, satin si plusieurs files de
chaîne sont couverts.
• Renforts bidirectionnels à fibres coupées (5 à 10 cm), isotropes dans leur plan.
• Tissages tridimensionnels (3D), plusieurs couches de tissus bidimensionnels (2D)
assemblées par des fibres selon la direction du troisième axe.
• Tissages "4D" avec des fibres dirigées selon les directions de type (1,1,1) d’un cube
(carbone-carbone)
Théorie des stratifiés

Superposition de plusieurs couches (ou plis) de nappes unidirectionnelles ou de tissus.


Les nappes successives sont en général orientées différemment (classiquement 0◦ , 45◦ ,
90◦ , -45◦ ). Il y a quelques couches à 20–30 couches. Pour les plaques travaillant dans
leur plan, on suppose que chaque couche a la même déformation, d’où un champ de
déplacement virtuel, et un champ de déformation tels que :

u1 (x1 , x2 , x3 ) = U 0 (x1 , x2 ) u2 (x1 , x2 , x3 ) = V 0 (x1 , x2 )

ε011 = U,1
0
ε22 = V,20 0
2ε12 = U,2 + V,10
Z
0
σ22 V,20 0
V,10 )

Wint = − σ11 U,1 + + σ12 (U,2 + dV
ZV
0
V,20 N2 0
V,10 )N12

=− U,1 N1 + + (U,2 + dS
S

En posant Z Z Z
N1 = σ11 dx3 N2 = σ22 dx3 N12 = σ12 dx3
h h h
Stratifiés : équilibre et comportement

• Equilibre : l’application du PPV donne trivialement que les efforts internes équilibrent
les efforts externes aux frontières de la plaque ;
• Pour établir la loi de comportement, il faut estimer N1 , N2 , et N12 . Pour cela, il faut
ramener le comportement de chaque couche depuis son repère «naturel» d’orthotropie
au repère général de la plaque.
Changement de repère, contraintes

Le repère (n–t) des fibres fait un angle α avec le repère de la plaque : α=angle(x1 , n),
c = cos α, s = sin α
   
  c s   c −s
σnt =   σij  
−s c s c

Qui s’écrit aussi :


    
σnn c2 s2 2cs σ11
    
 σtt  =  s2 c2 −2cs  σ22 
    
σnt −cs cs c2 − s2 σ12

   √  
σnn c2 s2 cs 2 σ11
  
 σtt  =  s2 2
√   
c −cs 2   σ 22

√ √ √ √
    
σnt 2 −cs 2 cs 2 c2 − s2 σ12 2
Changement de repère, déformations

    
2 2
εnn c s cs ε11
    
 εtt  =  s2 c2
−cs   ε22 
 
   
2εnt −2cs 2cs c2 − s2 2ε12
√ √
Ou, en utilisant 2ε12 = 2ε12 / 2 :

   √ 
2 2

εnn c s cs 2 ε11
  
 εtt  =  s2 2
√   
c −cs 2   ε 22

√ √ √ √
    
εnt 2 −cs 2 cs 2 c2 − s2 ε12 2
Contraintes planes

On cherche à établir :
    
σ11 Q11 Q12 Q16 ε11
    
σ22  = Q12 Q22 Q26   ε22 
 
   
σ12 Q16 Q26 Q66 2ε12

sachant que :
    
εnn 1/En −νnt /En 0 σnn
    
 εtt  = −νnt /En 1/Et 0    σtt 
 
  
εnt 0 0 1/µnt σnt
Changement de repère, tenseur d’élasticité

Q11 = c4 E n + s4 E t + 2c2 s2 (νtn E n + 2µnt )


Q22 = s4 E n + c4 E t + 2c2 s2 (νtn E n + 2µnt )
Q66 = c2 s2 (E n + E t − 2νtn E n + (c2 − s2 )2 µnt )
Q12 = c2 s2 (E n + E t − 4µnt E n + (c4 + s4 )νtn E n )
2 2 2 2

Q16 = cs c E n − s E t − (c − s )(νtn E n + 2µnt )
2 2 2 2

Q26 = cs s E n − c E t − (c − s )(νtn E n + 2µnt )

avec E n = En /(1 − νnt νtn ) E t = Et /(1 − νnt νtn )


Comportement du stratifié

Z Z Z 
  Q11 dx3 Q12 dx3 Q16 dx3   
N1  h h h   U, 1 
  
    
   Z Z Z  
    
 N2  =  Q12 dx3 Q22 dx3 Q26 dx3   V, 2 

   
   h h h  
     
  Z  
Z Z 
N12 
Q16 dx3 Q26 dx3 Q66 dx3
 V, 1 + U, 2
h h h

Comme Q16 et Q26 sont impairs en α, disparition du couplage pour une plaque
symétrique.
Cinématique d’une plaque plane (Kirchhoff–Love)

• Plaque définie dans le plan (x1 –x2 ) ; normale à la plaque x3 , épaisseur h.


• Déplacement défini par 3 translations, U , V , W , et deux angles, θ1 et θ2 , qui sont fonctions de
x1 –x2 uniquement.
x3
θ1
x2

θ2
ε11 = U,1 + θ2,1 x3

x1 ε22 = V,2 − θ1,2 x3


ε33 = 0
2ε12 = U,2 + θ2,2 x3 + V,1 − θ1,1 x3
2ε23 = −θ1 + W,2
u1 (x1 , x2 , x3 ) = U + θ2 x3
2ε31 = θ2 + W,1
u2 (x1 , x2 , x3 ) = V − θ1 x3
u3 (x1 , x2 , x3 ) = W
Puissance virtuelle

Z
δWint = σij εij dV
ZV
= δWh dS
S

avec
Z Z Z Z
δWh = U,1 σ11 dx3 + θ2,1 σ11 x3 dx3 + V,2 σ22 dx3 − θ1,2 σ22 x3 dx3
h h
Z Z h h

+ (U,2 + V,1 ) σ12 dx3 + (θ2,2 − θ1,1 ) σ12 x3 dx3


h
Z Zh
+ (−θ1 + W,2 ) σ23 dx3 + (θ2 + W,1 ) σ31 dx3
h h
Définition des efforts intérieurs

Variable associée définition :


Z
U,1 N1 = σ11 dx3
Zh
θ2,1 M1 = σ11 x3 dx3
Zh
V,2 N2 = σ22 dx3
Zh
θ1,2 −M2 = σ22 x3 dx3
Zh
U,2 + V,1 N12 = σ12 dx3
Zh
θ2,2 − θ1,1 M12 = σ12 x3 dx3
Zh
− θ1 + W,2 T1 = σ23 dx3
Zh
θ2 + W,1 T2 = σ31 dx3
h
Hypothèse de plaque mince

Les cisaillements 23 et 31 sont nuls.


• condition cinématique :

−θ1 + W,2 = 0 θ2 + W,1 = 0

• effort :
T1 = 0 T2 = 0
• variables associées :
θ2,1 = −W,11 associé à M1
θ1,2 = W,22 associé à M2
θ2,2 − θ1,1 = −2W,12 associé à M12
Définition des efforts intérieurs (plaque mince)

Variable associée définition :


Z
U,1 N1 = σ11 dx3
Zh
− W,11 M1 = σ11 x3 dx3
Zh
V,2 N2 = σ22 dx3
Zh
W,22 −M2 = σ22 x3 dx3
Zh
U,2 + V,1 N12 = σ12 dx3
Zh
− 2W,12 M12 = σ12 x3 dx3
h

• N1 et N2 efforts normaux, N12 cisaillement dans le plan de la plaque


• M1 et M2 moments de flexion, M12 moment de torsion
Etablissement de la loi de comportement
• termes de type «membrane» :
Z
N1 = σ11 dx3
Zh
= (Q11 ε11 + Q12 ε22 + Q16 ε12 ) dx3
Zh
= (Q11 (U,1 + θ2,1 x3 ) + Q12 (V,2 − θ1,2 x3 )
h
+Q16 (U,2 + θ2,2 x3 + V,1 − θ1,1 x3 ))dx3

Z
N1 = (Q11 U,1 − Q11 x3 W,11 )dx3
Zh
+ (Q12 V,2 − Q12 x3 W,22 )dx3
Zh
+ (Q16 (U,2 + V,1 ) − 2Q16 x3 W,12 )dx3
h
Etablissement de la loi de comportement (suite)
• termes de type «flexion» :
Z
M1 = σ11 x3 dx3
Zh
= (Q11 ε11 + Q12 ε22 + Q16 ε12 ) x3 dx3
Zh
= (Q11 (U,1 x3 + θ2,1 x23 ) + Q12 (V,2 x3 − θ1,2 x23 )
h
+Q16 (U,2 x3 + θ2,2 x23 + V,1 x3 − θ1,1 x23 ))dx3

Z
M1 = (Q11 x3 U,1 − Q11 x23 W,11 )dx3
Zh
+ (Q12 x3 V,2 − Q12 x23 W,22 )dx3
Zh
+ (Q16 x3 (U,2 + V,1 ) − 2Q16 x23 W,12 )dx3
h
Forme matricielle de la loi de comportement
    
N Q Q12 Q16 Q11 x3 Q12 x3 Q16 x3 U, 1
 1   11  
N   Q Q22 Q26 Q12 x3 Q22 x3 Q26 x3   V, 2 
 
 2   12 
    
N   Q Q26 Q66 Q16 x3 Q26 x3 Q66 x3 
 V, 1 + U, 2
 
 12   16
 =  
 M1  Q11 x3
   Q12 x3 Q16 x3 Q11 x23 Q12 x23 2 
Q16 x3   −W,11  
Q12 x23 Q22 x23 2 
     
 M2  Q12 x3
   Q22 x3 Q26 x3 Q26 x3   −W,22  
M12 Q16 x3 Q26 x3 Q66 x3 Q16 x23 Q26 x23 Q66 x23 −2W,12

• Pour une meilleure lecture, on a omis l’intégrale. Il faut lire en fait :


Z
Q11 dx3 etc...
h

• Les termes linéaires en x3 produisent du couplage membrane–flexion. Ils sont nuls


pour les plaques symétriques
• La rigidité en flexion dépend de la séquence d’empilement
Equation d’équilibre

• Etablies en identifiant termes à termes les efforts intérieurs et les efforts extérieurs
(PPV)
• En l’absence de termes de cisaillement 23 et 31 :

N1,1 + N12,2 = 0
N12,1 + N2,2 = 0
M11,11 + M22,22 + 2M12,12 + p = 0
Contradictions dans la théorie

• On suppose que l’on est à la fois en contrainte plane (σ33 = σ23 = σ31 = 0) et en
déformation plane (ε33 = 0).
• En fait, si σ11 et σ22 sont non nuls,

Eε33 = σ33 − ν(σ11 + σ22 )

• Une amélioration avec la théorie de Reissner et Midlin, dans laquelle une fibre droite
initialement perpendiculaire à la surface reste droite, mais pas perpendiculaire à la
surface.

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