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Comportement Mécanique des Bétons de

Granulats Légers : Étude Expérimentale et


Modélisation

Y. Ke a, A. L. Beaucour a, S. Ortola a, H. Dumontet b, R. Cabrillac a

a : Laboratoire de Mécanique et Matériaux du Génie Civil, Université de Cergy-


Pontoise, 5 mail Gay Lussac, Neuville sur Oise, 95031 Cergy-Pontoise Cedex,
France.
b : Laboratoire de Modélisation, Matériaux et Structures, Université P. et M. Curie,
CC161, 4 place Jussieu, 75252, Paris Cedex 05, France.
Ke.Yang@iupgc.u-cergy.fr

RÉSUMÉ. Les caractéristiques mécaniques des bétons de granulats légers dépendent fortement
des propriétés et proportions de granulats présents dans la formulation. En particulier, de
par leur forte porosité, les granulats légers sont beaucoup plus déformables que la matrice
cimentaire et leur influence sur la résistance du béton est complexe. Le travail présenté ici
vise à analyser l’influence des propriétés de ces granulats sur le comportement mécanique
des bétons légers en suivant une approche expérimentale couplée à une modélisation
micromécanique. Cette dernière repose sur l’Approximation Diluée, dont le domaine de
validité est étendu par couplage avec une procédure d’implémentation itérative. Cette
modélisation permet, par comparaison aux résultats expérimentaux et par approche inverse,
d’identifier les modules d’Young des granulats légers, ainsi que de localiser les efforts au
sein de la microstructure en vue d’analyser les mécanismes de rupture des bétons.
ABSTRACT. The mechanical characteristics of the lightweight aggregate concretes (LWAC)
strongly depend on the properties and proportions of aggregates in the formulation. In
particular, because of their strong porosity, the lightweight aggregates are much more
deformable than the cementitious matrix and their influence on concrete strength is complex.
This work aims to analyze the influence of these aggregates’ properties on the mechanical
behavior of LWAC while following an experimental approach coupled to a micromechanical
modeling. This one is the Diluted Approximation, whose field of validity is extended by
coupling with a procedure of iterative implementation. This modeling allows, by comparison
with experimental results and with an inverse approach, to identify the Young modulus of the
lightweight aggregates. Moreover, the adopted modeling allows locating the stress within the
microstructure in order to analyze the rupture mechanism of the concrete.
MOTS-CLÉS : béton de granulats légers ; caractérisation expérimentale ; fraction volumique ;
module d’Young ; approche micromécanique ; localisation
KEYWORDS:lightweight aggregate concrete; experimental characterization; volume fraction;
Young modulus; micromechanical approach; localization

Revue. Volume X – n° x/année, pages 1 à X


2 Revue. Volume X – n° x/année

1. Introduction

La première partie de cet article porte sur l’étude expérimentale du


comportement mécanique des bétons de granulats légers (BGL). Elle détaille
l’influence de la fraction volumique et des propriétés physiques des granulats sur la
résistance à la rupture et le module d’élasticité des bétons légers (Neville, 2000)
(Fiorio et al. 2004). La seconde partie présente l’exploitation d’un modèle micro-
macro de comportement mécanique qui permet d’identifier les modules d’Young des
granulats légers et de comparer les valeurs obtenues aux estimations empiriques
usuelles, de déterminer le comportement équivalent des BGL, et enfin de localiser
les contraintes au sein de la microstructure en vue de l’utilisation de critères adaptés
pour analyser les mécanismes locaux de rupture.

2. Matériaux de l’étude

Quatre types de granulats légers ont été utilisés dans cette étude : des granulats
d’argile expansée de forme quasi sphérique (0/4 650, 4/10 550, 4/10 430) et un
granulat de schiste expansé de forme irrégulière (4/8 750). Les analyses
granulométriques ont montré que les diamètres les plus représentés se situent entre 8
et 10 mm pour les 4/10 550, entre 6 et 8 mm pour les 4/10 430 et entre 4 et 6 mm
pour les 4/8 750. Les pourcentages de grains inférieurs à 1,25 mm issus de granulats
écrasés sont respectivement de 0%, 0.06%, 1,23% et 5,74% pour les 4/10 430, 4/10
550, 4/8 750 et 0/4 650. On observe par ailleurs visuellement que les 4/10 550 ont
un pourcentage de grains cassés plus important que les 4/10 430 et une surface plus
rugueuse.
A partir de la Figure 1 et du Tableau 1, on constate que les granulats de schiste
4/8 750, de plus forte masse volumique possèdent bien le coefficient d’absorption le
plus faible. Pour les granulats d’argile expansée, le critère de légèreté ne semble pas
être le seul paramètre régissant l’absorption d’eau puisque les valeurs diminuent
pour des granulats de masse volumique croissante. Le pourcentage de grains cassés,
le pourcentage d’éléments fins et la microstructure des grains peuvent expliquer les
différences de comportement hydraulique entre les différents granulats d’argile.

Masse volumique Types des granulats légers W a (%)


(kg/m3) 50 0/4 650
mesurées selon l’EN 0/4 4/10 4/10 4/8 45 4/10 550
4/10 430
40
1097-6 650 550 430 750 4/8 750
35
30
en vrac 600 560 455 878 25
20
réelle séchée à
927 921 737 1577 15
l’étuve 10
5
réelle saturée (48h) 0 jours
1223 1138 878 1714
surface séchée 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Tableau 1. Masses volumiques des quatre Figure 1. Evolution de l’absorption


types de granulats légers d’eau pendant 20 jours d’immersion
Comportement mécanique des bétons de granulats légers 3

La matrice utilisée est un mortier de ciment Portland CEM I 52.5 et de sable fin
normal 0/2 mm dont la composition a été déterminée, selon des critères de non
ségrégation, à partir d’investigations préliminaires (Fiorio et al. 2004). Ce mortier
possède une résistance à la compression identifiée à 40,4 MPa et un module
d’Young de 28590 MPa.
Afin de déterminer l'influence des granulats légers sur le comportement
mécanique des bétons légers, des éprouvettes cylindriques 16x32cm ont été
confectionnées avec une matrice identique et un pourcentage de granulats différents.

C0 C0.125 C0.25 C0.375 C0.415 C0.45


Ciment (kg/m3) 753,90 659,66 565,42 471,19 441,03 414,64
Sable (kg/m3) 1055,46 923,53 791,59 659,66 617,44 580,50
Granulat léger (kg/m3) 0,00 152,90 305,81 458,71 507,64 550,45
Eau (kg/m3) 336,24 294,21 252,18 210,15 196,70 184,93
Masse volumique sèche (kg/m3) 1987,56 1852,85 1731,93 1574,60 1556,10 1502,19
Affaissement (cm) 19.8 20 20.2 16.2 17.7 16.6

Tableau 2. Composition des bétons 0/4 650

Les rapports E/C et S/C sont constants. La fraction volumique des granulats (Va)
varie de 0,125 à 0,45 (Tableau 2) et les bétons correspondants sont notés C0.125, C0.25,
C0.375, C0.415 et C0.45 (C0 pour la matrice de mortier). Pour contrôler la teneur en eau
des granulats, ceux-ci sont immergés pendant 48 heures et ensuite égouttés.

3. Résultats expérimentaux

Des essais de compression uniaxiale (Torrenti et al., 1999) ont été effectués sur
ces éprouvettes pour déterminer les modules d’Young et les résistances en
compression des bétons en fonction des différents types de granulats et de leur
fraction volumique. La masse volumique sèche des bétons légers a été également
mesurée. Une étude de la ségrégation sur éprouvette durcie (Ke, 2006) a montré
qu’il n’ y avait pas eu de remontée en surface des granulats. Par contre les bétons
avec les plus faibles fractions volumiques de granulats (C0.125 et C0.25) en 4/10 430
présentaient une répartition radiale non uniforme des granulats.
La rigidité des granulats légers étant 3,5 à 4 fois moindre que celle de la matrice
de mortier, le module du béton léger Ec diminue avec l'augmentation de la fraction
volumique des granulats Va (Figure 2a) de façon quasi proportionnelle.
La résistance à la compression fc du béton est également une fonction
décroissante de Va (Figure 2b). Les ségrégations observées sur les C0.125 et C0.25 en
4/10 430 expliquent les faibles valeurs de résistance en compression obtenues sur
ces éprouvettes. Au delà de la fraction volumique Va = 0,375, la diminution de
résistance en compression se ralentit et l’évolution n’est plus linéaire.
4 Revue. Volume X – n° x/année

E c (GPa) f c (MPa)
29
40
27
35
25
30
23
0/4 650
25
21
4/10 550 0/4 650
19 4/10 430 20
4/10 550
17 4/8 750 15 4/10 430

15 Va 10 Va
0 0, 05 0, 1 0, 15 0, 2 0, 25 0, 3 0, 35 0, 4 0, 45 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45

(a) (b)
Figure 2. (a). Relation entre le module d’Young du béton léger et la fraction
volumique de granulats légers ; (b). Relation entre la résistance à la compression
du béton léger et la fraction volumique de granulats légers

Le module et la résistance des granulats sont généralement liés à leur masse


volumique. Le module d’Young du béton augmente donc globalement avec la masse
volumique des granulats légers et le gain en rigidité est d’autant plus important que
la fraction volumique de granulat est élevée (Figure 3a). Il est à noter que les
modules des bétons 0/4 650 sont faibles par rapport à ce que laisserait prévoir la
masse volumique de leurs granulats. La présence de fines (6%) dans ces granulats
peut modifier la relation entre leurs masses volumiques et leurs propriétés
mécaniques.
30 30
Module d'Young des bétons (GPa)

Module d'Young des bétons (GPa)

28 28
26 26 0/4 650

4/10 550
24 24
4/10 430
22 22
4/8 750
20 0,125 20
0,25
18 18
0,375
16 0,45 16
14 14
700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600

3
2000 1900 1800 1700 1600 1500 1400
Masse volumique sèche des granulats (kg/m ) Masse volumique sèche des bétons (kg/m )
3

(a) (b)

Figure 3. (a) Evolution du module d’Young du béton léger en fonction de la masse


volumique sèche des granulats légers ;(b) Relation entre le module d’Young du
béton léger et la masse volumique sèche des bétons légers

La diminution du module d’Young du béton est liée à la diminution de la masse


volumique du béton, ici de 1987 à 1487 kg/m3 (Figure 3b). A masse volumique égale,
le module d’Young varie selon la fraction volumique et le type de granulats.
Comportement mécanique des bétons de granulats légers 5

4. Simulation du comportement des bétons légers par approche


micromécanique

Parallèlement à ce programme expérimental, une modélisation est effectuée


visant à proposer un outil prédictif pour l’étude et l’optimisation des formulations
des bétons. Cet outil numérique est fondé sur un processus d'homogénéisation : le
matériau hétérogène, qui contient plusieurs phases de comportements différents, est
remplacé par un matériau homogène de comportement équivalent. Différentes
méthodes d’homogénéisation basées sur des représentations idéalisées de la
microstructure permettent de caractériser explicitement le comportement du matériau
hétérogène en fonction de celui des phases et de leurs géométries (Aboudi, 1991).
Les méthodes simplifiées, souvent dédiées à des matériaux faiblement renforcés,
sont ici couplées à un processus itératif qui permet d’étendre leur domaine de
validité et d’unifier les prédictions (Fiorio et al., 2004), (Beaucour et al. 2003), (Ben
Hamida et al., 2003). Que ces modèles soient à inclusion ou à caractère rhéologique,
nous avons montré (Ke et al., 2006) que le couplage avec une procédure itérative
augmentait le domaine de validité de toutes ces approximations, particulièrement
pour les taux de renforts élevés qui correspondent aux applications pour les bétons
qui nous intéressent. En outre, l’avantage de ces modèles quasi-explicites est de
permettre diverses analyses de sensibilité, comme par exemple, l’influence de la
fraction volumique des granulats légers sur les comportements des bétons légers.

4.1. Identification du module d’Young des granulats légers

Du fait de la géométrie et de la taille des granulats légers, il est difficile


d’accéder expérimentalement à la mesure de leur module d’Young Ea. Ce dernier est
donc souvent estimé en utilisant des relations empiriques comme celles établies entre
la masse volumique des granulats légers et leur module d'élasticité dynamique
(Arnould et al., 1986). Cette démarche comportant une incertitude ni mesurable, ni
prévisible, nous avons développé une approche inverse, basée sur le principe de
l’Approximation Diluée itérative pour déterminer le module d’Young des granulats à
partir de celui des bétons (Ke et al., 2006). Le Tableau 3 présente les valeurs des
modules d’Young identifiées de cette façon pour les quatre familles de granulats
légers utilisés ainsi que les valeurs limites estimées par les relations empiriques
(Arnould et al., 1986).
Granulats 0/4 650 4/10 550 4/10 430 4/8 750
Indentification (MPa) 6375 8025 7480 20225
Borne max. (MPa) (empirique) 6000 6000 4000
Borne min. (MPa) (empirique) 9400 9400 6250 19895

Tableau 3. Modules d’Young des granulats légers ; identification par approche


inverse et estimations empiriques
6 Revue. Volume X – n° x/année

On peut ainsi remarquer que les bornes empiriques ne permettent pas de cerner le
comportement des bétons de granulats légers pour les granulats 4/10 430.
L’identification proposée permet de s’affranchir de cette incertitude et de prédire
avec précision les évolutions du comportement des bétons observées
expérimentalement (Figure 4a). Cette remarque se confirme avec d’autre formulation
de matrice (Em = 25600 MPa, Figure 4b).

E c (M Pa) E c (MPa)
4/10 430 Em =28590 MPa 4/10 430 Em=25600 MPa
30000 30000
DA
25000 25000 DA
Emp. max.
Emp. min. exp.
20000 20000
exp.
15000 15000

10000 10000

5000
5000

0 Va
0 Va
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1

(a) (b)
Figure 4. Confrontation simulations / expériences

4.2. Localisation des contraintes

Afin de pouvoir prédire les mécanismes de rupture des éprouvettes en béton, on


souhaite pouvoir localiser les contraintes au sein de la microstructure. L’approche
micromécanique, en permettant d’accéder aux champs locaux, induits par un
chargement macroscopique donné, dans le mortier et dans les granulats, rend cette
étape possible. Nous avons ainsi localisé les contraintes microscopiques développées
au cours d’une expérience de compression uniaxiale de 100 MPa sur des éprouvettes
de bétons. La distribution de la contrainte équivalente de Von-Misès ainsi obtenue à
l’interface matrice / granulat est donnée pour un béton de granulat léger (Figure 5a)
et un béton classique (Figure 5b).

(a) béton léger (b) béton classique

Figure 5. Répartition des contraintes équivalentes à l’interface granulat / matrice


pour un béton léger et pour un béton classique
Comportement mécanique des bétons de granulats légers 7

rLes évolutions de la contrainte équivalente maximale, dans la direction


Oz perpendiculaire à l’effort de compression, en fonction de la distance radiale au
centre du granulat sont présentées à la Figure 6.

Em=30000 MPa Em=30000 MPa, Eg=6000 MPa


contrainte contriante
éqivalente (MPa) équivalent (M Pa)
200 200
Eg=6000 MPa 0%
180 Eg=15000 MPa 180 25%
Eg=30000 MPa 50%
160 Eg=60000 MPa 160
75%
140 Eg=6000 140 0
120 120
100 100
80 80
60 60
40 40
20 20
0 r/a 0 r/a
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5

(a) (b)
Figure 6. Evolution des contraintes équivalentes (de Von Misès) en fonction de r/a à
différentes fractions volumiques de granulats pour le béton léger

Quelque soit la famille de béton, l’interface provoque toujours une discontinuité


de la contrainte équivalente qui est d’autant plus marquée que l’écart entre les
rigidités des deux phases est important (Figure 6a). En ce qui concerne les bétons de
granulats légers, l’influence de la proportion de granulats est présentée à la Figure 6b.
On remarque ainsi que l’augmentation de la fraction volumique de granulats affaiblit
ce phénomène de concentration de contraintes constatée à l’interface mortier /
granulat.

5. Conclusion et perspectives

L’étude expérimentale a montré que le module d’Young dépendait fortement de


la fraction volumique des granulats et des propriétés physiques de ceux-ci.
Cependant, l’influence de la fraction volumique des granulats sur la résistance en
compression est moins prononcée pour des pourcentages de granulats supérieurs à
37.5%. Les comparaisons entre les différents granulats légers montrent que les
différences de propriétés mécaniques des bétons sont également dues au pourcentage
de grains cassés et à leur microstructure.
Par ailleurs, la méthode de modélisation développée permet d’identifier le
comportement élastique des granulats, de simuler leur influence sur le comportement
macroscopique observé sur les éprouvettes de béton et de localiser les contraintes au
sein du matériau. L’exploitation de critères adaptés pourrait ensuite permettre
d’analyser les mécanismes locaux de rupture des bétons de granulats légers.

Les auteurs remercient la Région Ile de France pour le soutien apporté à cette étude.
8 Revue. Volume X – n° x/année

6. Bibliographie

Aboudi J., Mechanics of composite materials, Elsevier, 1991.


Arnould M., Virlogeux M., Granulats et bétons légers – bilan de 10 ans de recherche,
Presses de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, Paris, 1986.
Beaucour A.L., Fiorio B., Ortola S., « Prediction of the Elastic Modulus of Structural
lightweight Aggregate Concrete », 6th CANMET/ACI International Conference on Recent
Advances in Concrete Technologies, Bucharest, Romania, pp. 225-239, June 8-11 2003.
Ben Hamida A., Dumontet H., « Étude micromécanique du comportement de matériaux
hétérogènes par une approche itérative », actes du 6ème Colloque National en Calcul des
Structures, Giens, 2003.
Fiorio B., Beaucour A.L., Ortola S., « Optimization of the Mechanical Behavior of
Lightweight Aggregate Concrete by the use of High Performances Cementitious Matrixes
», Symposium Fib (ceb – fip) / AFGC on Concrete Structures: the Challenge of Creativity,
Avignon, France, April 26-28 2004.
Ke Y., Ortola S., Beaucour A. L., Cabrillac R., Dumontet H., « Influence of aggregates on
mechanical behavior of lightweight aggregate concrete: experimental characterization and
modelling », First Euro Mediterranean in Advances on Geomaterials and Structures,
Hammamet, Tunisia, 3-5 May, 2006.
Neville A. M., Propriétés des bétons, Eyrolles, 2000.
Torrenti J. M., Dentec P., Boulay C., « Sembla J. F., « Projet de processus d’essai pour la
détermination du module de déformation longitudinale du béton », Bulletin des
laboratoires des Ponts et Chaussées, 220, P79-81, 1999.

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