Généralités Parasitologie 2O17 PDF

F -X C h a n ge F -X C h a n ge
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k e r- s o ft w a k e r- s o ft w a
PARASITOLOGIE
NOTIONS GENERALES
Dr MOUHAMADOU NDIAYE
Service de Parasitologie Médicale
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GENERALITES
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1. DÉFINITIONS
2. SPÉCIFICITÉ PARASITAIRE
3. MODES DE PARASITISME
4. INTERACTION HÔTE – PARASITE
5. CLASSIFICATION PARASITES
6. ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE
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1- DÉFINITIONS
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La Parasitologie est l’étude

morphologique et biologique des
parasites et des affections qu’ils
entraînent ainsi que leur diagnostic, leur
prophylaxie et leur traitement. L’étude
porte également sur les vecteurs, les
hôtes et les réservoirs animaux des
parasitoses.
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LE PARASITISME
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k e r- s o ft w k e r- s o ft w a
Il y a parasitisme chaque fois que s’établit

entre 2 organismes vivants étroitement
associés, de façon plus ou moins permanente,
un état d’équilibre instable dans lequel l’un
des partenaires, le parasite, se nourrit au
dépend de l’autre partenaire qui est son hôte.
Les 2 partenaires s’influencent
réciproquement sans que l’existence de l’un
ou l’autre ne soit menacée.
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LE PARASITISME
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k e r- s o ft w k e r- s o ft w a
Mais cet équilibre peut être rompu:
en faveur du parasite, quand

l’organisme de l’hôte n’arrive pas à
réparer les dommages subit,
en faveur de l’hôte si la présence du

parasite déclenche chez lui des réactions
cellulaires et humorales qui inhibent le
développement du parasite ou provoque
sa destruction ou son élimination.
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Autre types d’associations
La cohabitation entre deux

espèces peut avoir sur chacune
d’elle une influence, nulle,
favorable ou défavorable.
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Le commensalisme
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seule espèce tire profit de l’association mais l’autre ne subit

aucun préjudice. Il existe plusieurs formes de
commensalisme :
Saprophytisme : une des espèces se nourrit de matières
mortes ou en décomposition, soit dans le milieu extérieur,
soit à l’intérieur du corps.
Exemple :
beaucoup de champignons sont saprophytes dans la
nature,
des flagellés sont saprophytes du tube digestif.
Phorésie : faculté d’une espèce de se faire transporter,

dans un milieu favorable à son développement, par une
autre espèce sur laquelle elle se fixe.
Inquilinisme : association de 2 espèces dans laquelle l’une

d’entre elle trouve auprès de l’autre, logement, refuge et
protection, mais sans en tirer la nourriture.
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! Autre types d’associations
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Neutralisme
Association où les deux espèces n’ont aucune influence l’une
sur l’autre.
Compétition
Chacune des 2espèces agit défavorablement sur l’autre. La
compétition a lieu pour la recherche de nourriture, d’abri, ou
de lieu de ponte.
La coopération
Les 2 espèces peuvent vivre indépendantes mais chacune tire
profit de l’association.
La symbiose ou le mutualisme
Association durable, sinon constante, et à bénéfice réciproque.
Chacune des 2 espèces ne peut survivre, croître ou se
reproduire qu’en présence de l’autre espèce.
Exemple : le lichen qui est l’association d’une algue et d’un
champignon. Equilibres flores intestinales ou vaginales
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La prédation
Une espèce dite « prédatrice » s’attaque à

une autre espèce dite « proie », pour se
nourrir de ses tissus après l’avoir tuée. Il
existe ainsi une différence entre
parasitisme et prédation : dans le
parasitisme, le parasite n’a aucun intérêt à
tuer son hôte.
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Parasite
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Il peut être parasite d’un animal (zooparasite), ou

d’un végétal (phytoparasite) qui, de façon temporaire
ou permanente, se nourrit au dépend d’un autre
organisme vivant, qui est son hôte, sans que sa
présence n’entraîne une destruction inéluctable de
cet hôte. La différence entre parasitisme et les autres
types d’association n’est pas toujours bien tranchée.
Exemple : l’amibe dysentérique, Entamoeba

histolytica, qui se comporte comme un commensal
dans la lumière intestinale pour devenir par la suite
un parasite dans la paroi intestinale.
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Remarque :
Il existe certaines formes d’association

difficile à classer : parasitoïdes :
organisme qui se comportent d’abord
comme des parasites puis deviennent des
prédateurs et mangent leurs hôtes.
Exemple : certains insectes à
métamorphose complète.
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Hôte
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• Organisme vivant qui héberge un agent

pathogène.
• L'hôte est définitif quand il héberge la forme
sexuée ou la forme adulte du parasite.
• L'hôte est intermédiaire quand il héberge la
forme asexuée ou larvaire du parasite.
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Hôte
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• Il peut être passif quand il abrite la forme

infestante (exemple: la limnée pour les
distomatoses, le bœuf pour les tænias)
• Ou actif quand il transporte et inocule la forme

infestante du parasite (exemple: l'anophèle pour le
plasmodium, le phlébotome pour les leishmanies).
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Spécificité parasitaire
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- C’est le résultat de l’ensemble des modifications

anatomiques, physiologiques, subit par le parasite
pour s’adapter aux conditions de vie que lui offre son
hôte
- Cette adaptation au milieu donné par l’hôte

s’accompagne d’importants changements
- Qui finissent par rendre le parasite incapable de se

développer chez d’autres êtres vivant
- = spécificité d’hôte
Nombre d’hôtes d’un parasite
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parasites stenoxènes
Ce sont des parasites qui ne peuvent vivre que chez un seul hôte
ou chez des hôtes appartenant au même groupe zoologique.
Exemple : Taenia saginata et Taenia solium, qui sont spécifique
de l’homme au stade adulte.
Mais cette résistance de certains animaux ou de l’homme vis-à-
vis de certains parasites n’est parfois qu’apparente. C’est du au
fait que très souvent dans la nature, ces parasites ne sont pas en
contact avec ces animaux ou avec l’homme. Si
expérimentalement on provoque ce contact, l’infestation se
produit.
Exemple : Schistosoma mansoni et Schistosoma haematobium,
qui peuvent passer chez le hamster alors que c’est très rare dans
la nature. Idem pour Trypanosomia gambiense et rat de Gambie.
Dans la pratique on utilise ces animaux dans des expériences
pour rechercher des traitements par exemple.
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Parasites euryxènes
Ce sont des parasites qui peuvent évoluer
chez de nombreux hôtes.
Exemple : trichine, toxoplasme (chez le chat,
l’homme…)
Parasites oligoxènes
Parasites se situant entre les 2 précédents et
n’admettant qu’un petit nombre d’hôtes.
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LOCALISATION
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• Les ectoparasites
Vivent à la surface du corps ou dans les cavités
naturelles. (poux, puces, punaises, tiques,
sarcopte de la gale…).
• Les endoparasites
Se localisent dans les cavités profondes, les
tissus ou le sang de l'hôte. (Ascaris dans le tube
digestif, Plasmodies dans le sang, Trichine dans
les tissus, Toxoplasme à l'intérieur des cellules)
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ACTIONS DES PARASITES

SUR LEURS HÔTES
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INTRODUCTION
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L’action des parasites sur leurs hôtes est extrêmement

complexe et variable. D’une façon générale, le parasite
tire normalement, nécessairement et directement de
son hôte les matériaux indispensables à la synthèse de
sa propre substance. Il spolie sa victime lui cause un
dommage léger ou grave.
Selon Grasse, l’hôte se défend par des réactions
diverses contre le parasite. Ainsi on peut distinguer :
-les parasites bien supportés par l’hôte dont l’action
pathogène ne suscite de la part de l’hôte que de faibles
réactions.
-les parasites mal supportés par l’hôte qui déterminent
des troubles graves.
-les parasites dont l’action se situe entre ces 2
extrêmes.
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INTRODUCTION
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D’une façon générale, un parasite est

d’autant mieux supporté par l’hôte qu’il est
plus adapté à lui. Les troubles déterminés
par les vers dans l’organisme humain sont
très variés selon les espèces en cause, dans
leur pathogénie et leurs manifestations
cliniques. Ils peuvent être dus soit à l’action
directe du parasite, soit aux réactions de
l’hôte.
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ACTION DES PARASITES SUR LEURS
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HÔTES
On admet que le parasite a 5 groupes
d’actions :
Action spoliatrice
Action toxique
Action traumatique et infectieuse
Action mécanique
Action irritative et inflammatoire
On peut y ajouter que le parasite est une
mosaïque d’Antigène qui suscite chez l’hôte
l’élaboration d’Anticorps correspondants.
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Action spoliatrice (Prélévement)
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Tous les parasites s’accroissent dans un organisme

auquel ils prennent les matériaux indispensables à
l’élaboration de leur substance vivante. Ils ont donc
tous une action spoliatrice. Chez l’homme la
coopération, le commensalisme, la symbiose ne
s’observent pas.
Dans certains cas cette action spoliatrice est
minime : cas de l’ascaris, oxyure, trichocéphale.
Parfois elle est importante. Un ankylostome
consomme 0,2 ml de sang par jour. Les Plasmodiums
se nourrissent d’hémoglobine.
-Pour les ectoparasites, l’action spoliatrice est

évidente.
-Le Bothriocéphale se nourrit de vitamine B12.
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Action toxique et enzymatique (Poison)
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Il s’agit de substances secrétées par le parasite et qui agissent

sur l’hôte.
Les réponses de l’organisme à cette action toxique sont
variables, allant de la tolérance parfaite aux réactions brutales
du type anaphylaxie.
•Les tiques par leur piqûre peuvent provoquer la paralysie à
tiques.
•Les Sarcocystis produisent une toxine mortelle pour le lapin à
la dose de 2 mg par kg.
•Une hémotoxine a été isolée de l’ascaris, elle serait
responsable d’état anémique observé au cours de certains cas
d’ascaridiose.
•Les Ankylostomes exercent également une action toxique.
•L’eosinophilie observée au cours des helminthiases est la
réponse de l’organisme à l’action toxique des parasites.
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(Perforation)
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Elle est provoquée par tous les animaux piqueurs : Insectes

hématophages, Tiques etc..
Les larves de certains vers pénètrent l’hôte par voie
percutanée :
-Ankylostomes
-Anguillules
-Les cercaires de Schistosomes
La larve de S. mansoni se réencapsule chez l’homme.
Certains vers perforent le tube digestif pour effectuer une
migration complexe dans l’organisme :
- Ascaris
- La grand Douve perfore le tube digestif et la capsule
de Glisson pour aller dans les canalicules biliaires.
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(Perforation)
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Les Ténias par leur crochet et leurs

ventouses, les Ankylostomes par leur capsule
buccale munie de forts crochets recourbés,
traumatisent la muqueuse intestinale.
Chez les Schistosomes, ce sont les œufs qui,

munis d’éperons, avancent par effraction à
travers les parois vésicales et intestinale.
Les larves de mouche agents de myiase.

Des ectoparasites inoculent des germes
dangereux.
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Action mécanique
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Il s’agit soit de compression, soit d’obstruction.
Obstruction intestinale par un paquet d’ascaris, de

l’appendice par un ascaris, un oxyure etc…
Obstruction des canaux biliaires par une douve.
Compression des centres nerveux du mouton par

Taenia multiceps, ou des organes par un volumineux
kyste hydatique – un cysticerque.
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Action irritative et inflammatoire
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Irritation des bronchioles par les larves d’ascaris,

d’ankylostome pendant la migration
La trichine : irrite l’intestin
Action irritative de certaines larves de Trématodes
non parasites de l’homme : la Trichobilharzie du
canard, pénètre chez l’homme et détermine la
dermatite des nageurs.
*Les larva migrans
. cutané : larves d’Ankyslostome du chien

. Viscéral : Ascaris du chien et du chat.
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Action antigénique
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Les antigènes des parasites sont très

complexes. On les classe en 2 groupes :
Les antigènes métaboliques : sécrétions –
excrétions libérées au cours de la vie du
parasite.
Les antigènes somatiques : cuticule et
organes du parasite.
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Réactions de l’organisme
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REACTIONS LOCALES
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Elles sont plus ou moins importantes selon

que le parasite est plus ou moins adapté à
l’hôte.
Elles sont fonction également.
- de la localisation des parasites
- de leur nombre
- de la nature du contrat du parasite
avec les tissus environnants : parasites
enkystés ou en contact direct avec les tissus.
- de la nature du terrain : sujets
neufs, sujets immuns.
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La phagocytose
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Réactions du système réticulo-endothélial (SRE) en

vue de l’englobement du parasite par les
macrophages. Ainsi les macrophages du foie
phagocytent les globules rouges infestés par les
Plasmodium.
Mais dans certains cas, la phagocytose favorise

l’envahissement de l’organisme. Les leishmanias et
les histoplasmes se multiplient dans les phagocytes
qui les disséminent.
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La réaction inflammatoire
La néoformation vasculaire in situ provoque
un infiltrat lympho-plasmocytaire plus ou
moins abondants.
Exemple : ainsi, les œufs de schistosomes
qui ont un pouvoir pathogène important
entraîne un processus inflammatoire
caractéristique : foyer plasmo-histiocytaire
autour de l’œuf. Les fibroblastes entourent ce
foyer et un processus de fibrose se déclenche
aboutissant à une réaction scléreuse, d’où la
formation d’une fibrose grave.
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Les phénomènes de métaplasie

Dans la distomatose pulmonaire à Paragonimus,
l’épithélium cylindrique normal des bronches se
transforme en épithélium pavimenteuse stratifié.
Réactions hyperplasiques
Un ou plusieurs tissus peuvent subir des
hypertrophies considérables : aboutissant à des
adénomes :
cas des coccidies
de l’amoebome
Fasciole hépatie division cellulaire
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1. Réactions néoplasiques
Dans certains cas les réactions hyperplasiques bénignes peuvent évoluer vers la malignité. La
présence du parasite jouant le rôle de facteur d’irritation.
- Amibe dysentérique est accusée de favoriser l’apparition du cancer du rectum
- Clonorchis sinensis foie cancer du foie
- Bilharziose vésicale cancer de la vessie
Il existe des parasites pouvant provoquer des tumeurs : c’est le cas de Gongyonema
néoplasticum.
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LES REACTIONS A DISTANCE
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Elles peuvent être tissulaires ou humorales.
Réactions tissulaires
Les réactions allergiques : s’observent dans
la plupart des parasitoses. Elles sont du type
hypersensibilité immédiate.
Les modifications cytologiques sanguine :

sont à la fois qualitatives et quantitatives et
sont responsables à leur tour de
l’hypertrophie du foie et de la rate.
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Réactions tissulaires
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On peut observer :
L’hyperleucocytose
La leucopénie
L’hyperéosinophilie : dans les helminthiases est une
réaction cellulaire aux toxines du parasite.
Pour FERNEX, l’hyperéosinophilie se réalise en 2 phases :
Les substances vermineuses toxiques provoquent l’hyperplasie

du système mastocytaire. Les mastocytes détruits libèrent
l’histamine.
Sous l’influence de la présence anormale d’histamine, il y a
afflux d’éosinophiles qui constituent le facteur antihistaminique
de l’organisme pour phagocyter les mastocystes.
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Les anémies : sont fréquemment observées au

cours des parsitoses mais les causes varient
selon les parasites.
On peut schématiquement distinguer 3

catégories d’anémies :
Anémies par déperdition de sang
Anémies par hémolyse
Anémie par modification de l’hématopoïèse
Certaines anémies échappent cependant à cette

classification.
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Anémie par déperdition de sang
Parasites hématophages
- Douve
- Schistosome
- Ankylostomes
La déglobulisation est liée à l’action spoliatrice

des vers et l’hypochromie apparaît par diminution
du stock martial.
Mais il existe la possibilité d’une action toxique
en plus.
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Anémies hémolytiques
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- Plasmodium
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- Histoplasmes
L’anémie est plus ou moins manifeste. Elle est à peu près

constante au cours du paludisme. Il faut distinguer l’anémie de
la phase aiguë où l’hémolyse est due à la consommation de
l’hémoglobine par l’hématozoaire qui entraîne la fragilisation de
l’hématie et son éclatement : il y a poïkilocystose, anisocytose,
mais les réticulocytes sont assez bas car l’hématozoaire ne
parasite que les jeunes hématies de l’anémie hémolytique du
paludisme chronique qui entre dans le cadre des anémies
aplastiques par hypersplénisme.
L’anémie provoquée par l’Ascaris, le Trichocéphale, l’Anguillule

qui sont des vers non hématophages : l’anémie serait liée à des
phénomènes toxiques.
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Anémies par perturbation de l’hématopoïèse
On peut distinguer :
Les anémies par carence d’apport

Anémie de la bothriocéphalose : due à une carence
en B12 que le ver consomme.
Anémie par malnutrition : le parasite ayant une
action irritative au niveau de l’intestin grêle créant
des troubles de l’absorption : Giardiase.
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Les anémies par blocage de l’hématopoïèse
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C’est le cas de la Leishamaniose viscérale qui est

une réticulo endothéliose grave. Il s’agit d’un
fernage médullaire par hypersplémisme. La rate
empêche le passage des éléments médullaires dans
le sang par une action à distance probablement par
l’intermédiaire d’une hormone.
On pense qu’il y a eu plus fragilisation des hématies
qui sont détruites plus rapidement que
normalement.
Dans la leishmaniose viscérale, plusieurs lignées
sont touchées, d’où leucopénie, hypoplaquettose.
Dans ces anémies par inhibition on peut faire
entrer :
La bilharziose au stade des complications
La trypanosomiase qui est considérée comme une
réticulo-endothéliose
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Réactions humorales
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Non spécifiques
L’équilibre des protéines plasmatiques est
détruit. Au cours des parasitoses, augmentation
des globulines, diminution des albumines.
Ces anomalies sont décelées par de nombreux
précédés physiques ou chimiques.
Spécifiques
L’hôte élabore des anticorps dirigés contre les
différents antigènes des parasites. Cette
élaboration est d’autant plus importante que le
parasite vit dans l’intimité des tissus etc…
Toutes ces réactions ont pour finalité la
destruction du parasite et son élimination de
l’organisme.
Classification
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Helminthiases Arthropodes
Cestodoses · Gale sarcoptique
Téniasis (T. saginata, · Insectes
Généralités T.solium, H. nana, D.latum)
· Phthiriase
définitions
· Hydatidose · Myiases
Cysticercose
Protozooses Sparganose Mycologie médicale
· Amibiase Cenurose · Dermatophytoses
· Giardiase · Levuroses
Trematodoses
· Coccidioses · Bilharziose ·Aspergilloses
· Leishmanioses . Distomatoses -Zygomycoses
· Trypanosomoses Nématodoses
· Ascaridiose (ovipares) - Fusarioses
· Toxoplasmose ·Trichocéphalose (ovipares) - Mycetomes
· Paludisme · Oxyurose (ovipares) - Champignons
. Balantidiose · Ankylostomose (ovipares) Dimorphiques
· Anguillulose (ovipares)
- Trichinellose (vivipares)
· Filarioses (vivipares)
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PLAN D’ETUDE D’UNE PARASITOSE
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1 – INTRODUCTION (définition, intérêt, historique si

nécessaire)
2 – ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
2 – 1 Circonstances déterminantes (Titre
facultatif)
2.1.1 Agent pathogène
2.1.1.1 – Classification
2.1.1.2 – Morphologie
2.1.1.3 - Biologie
a- Habitat
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b- Cycle évolutif
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C’est une suite de transformation se déroulant dans un

ordre précis, soit le même hôte, soit chez plusieurs
hôtes successifs en passant ou non par le milieu
extérieur et qui, partant de l’adulte du parasite
l’amène à engendrer l’adulte de la génération suivante.
Ce cycle peut être direct s’effectuant chez un seul
hôte(monoxène), le parasite est hétéroxène. S’il faut 2
hôtes, le parasite est dixène.
c- Caractère culturaux
d- Animaux réceptifs
e- Structure antigénique
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2.1.2 Hôte intermédiaire (H.I.)
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C’est un animal chez lequel le parasite doit de façon

transitoire soit pour se multiplier, soit pour subir une
maturation avant de passer chez un autre animal chez
lequel s’effectuera la reproduction sexuée : Ce second hôte
est l’hôte définitif (H.D).
L’H.I peut être actif assurant la transmission par piqûre.
L’H.I peut être passif ne pouvant assurer la transmission
que par ingestion ou selon d’autres modalités.
Hôte d’attente : Hôte facultatif chez lequel une larve de

parasite absorbée n’est pas détruite mais se ré- enkyste
dans les tissus de cet hôte sans subir évolution en
attendant de parvenir chez un hôte favorable.
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2.1.3. Le vecteur
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Il assure la pénétration du parasite dans

l’organisme humain et hématophage le parasite
chez l’homme malade, le conserve et le
transporte pour l’inoculer finalement à un hôte
sain. Le germe peut être transmis sans
modification c’est-à-dire tel qu’il a été puisé : on
dit alors qu’il s’agit de transmission mécanique ;
s’il subit une multiplication ou une maturation
ou les 2, le vecteur est en même temps un hôte
intermédiaire.
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2.1.4. Réservoir de prasite
2.1.5. Hôtes réceptif

On étudie ici le sujet sain et ses possibilités de
réaction (immunité naturelle ou acquise).
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2.1.6. Modes d’infestation de l’Homme

Les agents infestants peuvent être libres dans la nature. Dans ce cas la transmission s’effectue par
voie buccale ou transcutanée.
Si les agents sont chez un hôte intermédiaire, la transmission se fait par piqûre ou voie buccale.
Remarque :
Chacun de ces facteurs indispensables à la survie du parasite constitue un des maillons de la
chaîne épidémiologique qui s’écrit :
R.V. Vecteur H.R.
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2-2 . Circonstance favorisantes
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Elles peuvent être :

D’ordre général :
-Climatologie
-Biogéographie
-Géologie
D’ordre social :
-mode de vie
-alimentation etc…
Ces facteurs favorisant ou non le développement du
parasite, la pullulation du vecteur ou de l’H.I, la réceptivité
du sujet sain, les modes de transmission.
D’ordre individuel :
Age, sexe, profession races, maladies intercurrente,
thérapeutiques diverses qui favorisent ou non les contacts
avec l’agent pathogène, le vecteur ou l’H.I, la réceptivité du
sujet.
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3- EUDE CLINIQUE
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On distingue plusieurs phases :
Une phase d’incubation, pendant laquelle le parasite envahit

insidieusement l’organisme sans qu’aucun symptôme
pathologique ne puisse être discerné.
Une phase d’invasion au cours de laquelle le parasite envahit
les différents tissus et organes de l’hôte.
Une phase d’état, relativement courte et aigue, pendant
laquelle parasite atteint sa maturation et apparaissent les
principales manifestations cliniques.
Phase d’évolution : l’hôte parasité peut mourir ou guérir
spontanément, suivant l’efficacité de ses moyens de défense.
Phase chronique : l’hôte parasite peut continuer à héberger
parasite durant toute sa vie, lorsque l’action pathogène de ce
dernier est peu manifeste. L’infection peut
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4- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
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Le diagnostic clinique des maladies parasitaires,

souvent difficile à établir, doit être complété par la
recherche du parasite ; c’est le diagnostic direct ou
diagnostic de certitude, qui est irremplaçable.
On peut aussi faire un diagnostic indirect ou
diagnostic de présomption, en se basant sur l’étude
des réactions de l’hôte parasité, (la production
d’anticorps, ou les modifications de la formule
sanguine).
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5- TRAITEMENT
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Un bon médicament antiparasitaire doit être

très efficace sur le germe à détruire et
inoffensif sur l’organisme parasité.
Le médicament est désigné sous 3
noms :
Son nom commun, ou dénomination
commune internationale (D.C.I.)
Son nom commercial (spécialité) :
Son nom générique : médicament dont la
formule est tombée dans le domaine public et
qui est vendu à un prix inférieur à celui de la
spécialité correspondante.
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5- TRAITEMENT
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Pour chaque médicament, il faudra préciser la

présentation, la posologie chez le sujet adulte et
chez l’enfant, la durée du traitement et les effets
secondaires éventuels.
Pour la posologie, la plupart des doses sont
exprimées par kilogramme de poids corporel ou
sous dose fixe calculées pour un adulte pesant
60kg.
Sous l’influence de nombreux facteurs (utilisation
massive et prolongée), certains parasites sont
devenus résistants à certains médicaments.
Pour éviter cet inconvénient grave, on a été
conduit d’utiliser synergique de certaines
associations médicamenteuses.
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4- ETUDE DE LA PROPHYLAXIE
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La prophylaxie découle de l’épidémiologie et comprend tous les moyens de prévention de la

maladie.
A- Prophylaxie générale
Il faut rompre la chaîne épidémiologique au point où cela est possible :
R.V. V ecteur H .R.
- au niveau de l’agent pathogène : dépister et traiter tous les porteurs de parasites homme et
animaux RV
- au niveau du vecteur ou de l’H.I,
B- Prophylaxie individuelle
- Eviter le contact homme sain /parasite
- Chimioprophylaxie etc…

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La Parasitologie est l’étude

Il y a parasitisme chaque fois que s’établit

Mais cet équilibre peut être rompu:

en faveur du parasite, quand

en faveur de l’hôte si la présence du

Autre types d’associations

La cohabitation entre deux

seule espèce tire profit de l’association mais l’autre ne subit

Phorésie : faculté d’une espèce de se faire transporter,

Inquilinisme : association de 2 espèces dans laquelle l’une

! Autre types d’associations

Une espèce dite « prédatrice » s’attaque à

Il peut être parasite d’un animal (zooparasite), ou

Exemple : l’amibe dysentérique, Entamoeba

Il existe certaines formes d’association

• Organisme vivant qui héberge un agent

• Il peut être passif quand il abrite la forme

• Ou actif quand il transporte et inocule la forme

- C’est le résultat de l’ensemble des modifications

- Cette adaptation au milieu donné par l’hôte

- Qui finissent par rendre le parasite incapable de se

ACTIONS DES PARASITES

L’action des parasites sur leurs hôtes est extrêmement

D’une façon générale, un parasite est

Tous les parasites s’accroissent dans un organisme

-Pour les ectoparasites, l’action spoliatrice est

Il s’agit de substances secrétées par le parasite et qui agissent

Action traumatique et infectieuse

Elle est provoquée par tous les animaux piqueurs : Insectes

Action traumatique et infectieuse

Les Ténias par leur crochet et leurs

Chez les Schistosomes, ce sont les œufs qui,

Les larves de mouche agents de myiase.

Il s’agit soit de compression, soit d’obstruction.

Obstruction intestinale par un paquet d’ascaris, de

Obstruction des canaux biliaires par une douve.

Compression des centres nerveux du mouton par

Irritation des bronchioles par les larves d’ascaris,

*Les larva migrans

. cutané : larves d’Ankyslostome du chien

Les antigènes des parasites sont très

Elles sont plus ou moins importantes selon

Réactions du système réticulo-endothélial (SRE) en

Mais dans certains cas, la phagocytose favorise

Les phénomènes de métaplasie

Elles peuvent être tissulaires ou humorales.

Les modifications cytologiques sanguine :

Pour FERNEX, l’hyperéosinophilie se réalise en 2 phases :

Les substances vermineuses toxiques provoquent l’hyperplasie

Les anémies : sont fréquemment observées au

On peut schématiquement distinguer 3

Certaines anémies échappent cependant à cette

Anémie par déperdition de sang

La déglobulisation est liée à l’action spoliatrice

L’anémie est plus ou moins manifeste. Elle est à peu près

L’anémie provoquée par l’Ascaris, le Trichocéphale, l’Anguillule

Anémies par perturbation de l’hématopoïèse

Les anémies par carence d’apport

C’est le cas de la Leishamaniose viscérale qui est

1 – INTRODUCTION (définition, intérêt, historique si

C’est une suite de transformation se déroulant dans un

C’est un animal chez lequel le parasite doit de façon