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PHYSIQUE
Théorie et expérience
Les physiciens observent, mesurent et modélisent le comportement et les
interactions de la matière à travers l'espace et le temps (définis comme
« phénomènes physiques »).
Une théorie ou un modèle est un ensemble conceptuel formalisé
mathématiquement, dans lequel des paramètres physiques qu'on suppose
indépendants (charge, énergie et temps, par exemple) sont exprimés sous
forme de variables (q, E et t) et mesurés avec des unités appropriées
(coulomb, joule et seconde). La théorie relie ces variables par une ou
plusieurs équations (par exemple, E=mc²). Ces relations permettent de
prédire de façon quantitative le résultat d'expériences.
Une expérience est un protocole matériel permettant de mesurer certains
phénomènes dont la théorie donne une représentation conceptuelle. Il est
illusoire d'isoler une expérience de la théorie associée. Le physicien ne
mesure évidemment pas des choses au hasard ; il faut qu'il ait à l'esprit
l'univers conceptuel d'une théorie. Aristote n'a jamais pensé calculer le temps
que met une pierre lâchée pour atteindre le sol, simplement parce que sa
conception du monde sublunaire n'envisageait pas une telle quantification.
Cette expérience a dû attendre Galilée pour être faite. Un autre exemple
d'expérience dictée nettement par un cadre conceptuel théorique est la
découverte des quarks dans le cadre de la physique des particules. Le
physicien des particules Gell-Mann a remarqué que les particules soumises à
la force forte se répartissaient suivant une structure mathématique élégante,
mais que trois positions fondamentales (au sens mathématique de la théorie
des représentations) de cette structure n'étaient pas réalisées. Il postula donc
l'existence de particules plus fondamentales (au sens physique) que les
protons et les neutrons. Des expériences permirent par la suite, en suivant
cette théorie, de mettre en évidence leur existence.
Inversement, des expériences fines ou nouvelles ne coïncidant pas avec la
théorie peuvent, ou bien remettre en cause la théorie — comme ce fut le cas
du problème du corps noir qui provoqua l'avènement de la mécanique
quantique et la disparition du vitalisme ou de l'atomisme thermodynamique —
ou bien pousser la théorie et le modèle à intégrer de nouveaux éléments.
L'exemple de la découverte de Neptune est édifiante à ce titre. Les
astronomes pouvaient faire une première expérience, celle de mesurer la
trajectoire d'Uranus. Or la théorie de Newton donnait une trajectoire différente
de celle constatée. Pour maintenir la théorie, Urbain Le Verrier et,
indépendamment, John Adams postulèrent l'existence d'une nouvelle planète,
et d'après cette hypothèse prédirent sa position, ce qui fut avérée après une
seconde expérience qui consista à braquer un télescope à l'endroit annoncé.
Il est clair que l'interprétation de la première expérience est tributaire de la
théorie, et la seconde n'aurait jamais pu avoir lieu sans cette même théorie et
son calcul. Un autre exemple est l'existence du neutrino, supposée par Pauli
pour expliquer le spectre continu de la désintégration bêta, ainsi que
l'apparente non-conservation du moment cinétique.
Modélisation et réel
Technique et physique
L'histoire de l'humanité montre que la pensée technique s'est développée
bien avant les théories physiques, et à plus forte raison mathématisées. La
roue et le levier, le travail des matériaux, en particulier la métallurgie, ont pu
être réalisés sans ce qu'on appelle la physique. C'est par l'effort de rationalité
des penseurs grecs puis arabes et, par la suite, le perfectionnement des
mathématiques, que la physique a pu révéler sa profondeur conceptuelle. Les
théories physiques ont alors souvent permis le perfectionnement d'outils et de
machines, ainsi que de leur utilisation.
Il faut attendre le XIXe siècle pour que des théories donnent naissance à des
techniques qui n'auraient pu voir le jour sans elles. Le cas du laser est
exemplaire : son invention repose fondamentalement sur la compréhension,
par la mécanique quantique, des ondes lumineuses et de la linéarité de leurs
équations. On peut évidemment citer la bombe A et la bombe H comme
créations techniques dépendant entièrement de la physique de leur époque.
Le GPS ne fonctionne que par l'intégration des relativités restreinte et
générale dans les calculs.
Isaac Newton
La physique étant écrite en termes mathématiques, elle a depuis sa
naissance eu des relations plus que profondes avec celles-là. Jusqu'au
XXe siècle, les mathématiciens étaient d'ailleurs la plupart du temps
physiciens (et souvent philosophes). De ce fait la physique a très souvent été
la source de développements profonds en mathématiques. Par exemple, le
calcul différentiel, a été inventé indépendamment par Leibniz et Newton pour
comprendre la dynamique en général, et la gravitation universelle en ce qui
concerne le second. Le développement en série de Fourier, qui est devenu
une branche à part entière de l'analyse, a été inventé par Joseph Fourier pour
comprendre la diffusion de la chaleur.
Les sciences physiques sont en relation avec d'autres sciences, en particulier
la chimie, science des molécules et des composés chimiques. Ils partagent
de nombreux domaines, tels que la mécanique quantique, la thermochimie et
l'électromagnétisme. Ce domaine interdisciplinaire est appelé la chimie
physique. Toutefois, les phénomènes chimiques sont suffisamment vastes et
variés pour que la chimie soit généralement considérée comme une discipline
à part entière.
De nombreux autres domaines interdisciplinaires existent en physique. On
peut mentionner par exemple l'astrophysique à la frontière avec l'astronomie,
la biophysique qui est à l'interface entre la biologie et la physique statistique
entre autres, et plus récemment les nanotechnologies.
Physique et religions
La recherche [modifier]
Principales théories
Bien que la physique s'intéresse à une grande variété de systèmes, certaines
théories ne peuvent être rattachées qu'à la physique dans son ensemble et
non à l'un de ses domaines. Chacune est supposée juste, dans un certain
domaine de validité ou d'applicabilité. Par exemple, la théorie de la
mécanique classique décrit fidèlement le mouvement d'un objet, pourvu que
(1) ses dimensions soient bien plus grandes que celles d'un atome, (2) que sa
vitesse soit bien inférieure à la vitesse de la lumière, (3) qu'il ne soit pas trop
proche d'une masse importante, et (4) que celui-ci soit dépourvu de charge.
Les théories anciennes, comme par exemple la mécanique newtonienne, sont
encore des sujets de recherche notamment dans l'étude des phénomènes
complexes (exemple : la théorie du chaos). Elles constituent la base de toute
recherche en physique et tout étudiant en physique, quelle que soit sa spécialité, est censé
acquérir les bases de chacune d'entre elles.
Disciplines
La recherche en physique contemporaine est divisée en diverses disciplines qui étudient
des aspects différents du monde physique.
Interaction élémentaire
Modèle standard, (Gravité, Électromagnétisme,
Accélérateur de
Physique des Théorie de grande Interaction faible, Interaction
particules, Physique
particules unification, Théorie des forte), Particule élémentaire,
nucléaire
cordes, Théorie M Antiparticule, Spin, Brisure
spontanée de symétrie
Physique du solide,
État de la matière (Solide,
Science des matériaux,
Supraconductivité, Liquide, Gaz, Plasma,
Physique de la Physique des polymères,
Onde de Bloch, Gaz de Condensat de Bose-Einstein,
matière Matière molle, Physique
fermions, Liquide de Supercritique, Superfluide),
condensée mésoscopique, Système
Fermi Conducteur, Magnétisme,
désordonné, Réseau de
Auto-organisation
neurones
Disciplines apparentées
De nombreux domaines de recherche combinent la physique avec d'autres
disciplines.
← Acoustique
← Aérodynamique
← Astronomie
← Biophysique
← Chimie physique
← Éconophysique
← Électronique
← Géophysique
← Mécanique
← Physique informatique
← Physique mathématique
← Sciences des matériaux
Domaines voisins
← Astronomie
← Biologie
← Chimie
← Cosmologie
← Géologie
← Mathématiques
← Médecine
Histoire et philosophie
← Épistémologie
← Histoire de la physique
← Liste de physiciens
← Prix Nobel de physique
← Grandes expériences de la physique
Outils et méthodes
← Analyse dimensionnelle
← Méthodes mathématiques en physique
← Métrologie
← Méthode expérimentale
← Simulation informatique
← Expérimentation assistée par ordinateur
1. ↑ Selon Le Littré
2. ↑ En français, l'expression « sciences naturelles » a une signification plus restreinte
qu'en anglais ou en allemand, langues dans lesquelles elle a gardé son sens plus
général englobant la physique actuelle et la chimie.
3. ↑ Ainsi Georges Cuvier, dans son Rapport historique sur les progrès des sciences
naturelles depuis 1789 utilise les deux expressions sans distinction, il décrit les
sciences physiques/naturelles ainsi : « placées entre les sciences mathématiques et
les sciences morales, elles commencent où les phénomènes ne sont plus
susceptibles d'être mesurés avec précision, ni les résultats d'être calculés avec
exactitude ; elles finissent, lorsqu'il n'y a plus à considérer que les opérations de
l'esprit et leur influence sur la volonté »
4. ↑ Voir par exemple un sondage concernant les chercheurs en sciences sociales et
naturelles travaillant aux États-Unis.
1 Méthodes fondamentales
← 1.1 Mesure
← 1.2 Ordre de grandeur
← 1.3 Principe physique
2 Concepts fondamentaux
← 2.1 Temps
← 2.2 Espace
← 2.3 Énergie
3 Notes
4 Voir aussi
Méthodes fondamentales
2.1.Mesure physique
La mesure physique est l'estimation ou la détermination d'une dimension
spécifique (longueur, capacité, etc.), habituellement en relation avec un
étalon (ou standard en anglais) ou une unité de mesure. Le résultat de la
mesure physique s'exprime en terme de multiple de l'étalon (un nombre réel
multipliant l'unité). On pourra citer comme exemple la mesure de distances
(kilomètres, miles, lieues) ou la mesure du temps (secondes, heures). Le
processus de mesure physique implique l'estimation du rapport de la
grandeur d'une quantité à celle d'une unité de même type (i.e. longueur,
temps, masse, etc.). Une mesure physique est le résultat d'un tel processus,
exprimé comme le produit d'un nombre réel et d'une unité, dans lequel le réel
est le rapport estimé. À la différence d'un compte, c'est-à-dire une quantité
entière d'objets connue de manière exacte, chaque mesure physique est en
réalité une estimation et possède donc une certaine incertitude.
Sommaire
1 Généralités
2 Systèmes de mesures
2.1 Systèmes de mesures non métriques
2.2 Système impérial (GB, Commonwealth & US)
2.3 Système métrique
2.4 Système international
← 2.4.1 Généralités
← 2.4.2 Préfixes de conversion
2.5 Les dimensions de base
← 2.5.1 Longueur
← 2.5.2 Temps
← 2.5.3 Masse
← 2.5.4 Température
← 2.5.5 Quantité
← 2.5.6 Courant électrique
← 2.5.7 Intensité lumineuse
← 2.5.8 Unités et grandeurs secondaires
2.6 Moyens de mesure
← 2.6.1 Grandeurs étalons
2.6.1.1 Longueur
2.6.1.2 Temps
2.6.1.3 Masse
2.6.1.4 Température
2.6.1.5 Intensité électrique
2.6.1.6 Intensité lumineuse
← 2.6.2 Grandeurs dérivées
2.6.2.1 Force
2.6.2.2 Pression
3 Métrologie
3.1 Choix des unités
3.2 Mesure probabiliste
4 Difficultés de mesure et calcul de l'incertitude
4.1 Difficultés de mesure
4.2 Calcul d'incertitude
← 4.2.1 Un exemple : mesure sur un gaz parfait
5 Citations
6 Liens internes
7 Liens externes
Généralités
En sciences naturelles, l'acte de mesurer un objet implique de comparer la
magnitude d'une quantité démontrée par l'objet avec une unité-étalon en
utilisant un instrument dédié dans des conditions contrôlées. On pourra citer
comme exemples d'instruments de mesure le thermomètre, le voltmètre, le
tachymètre, le dynamomètre, etc.. Afin d'effectuer une mesure physique avec
précision, les instruments de mesure doivent être construits avec précaution
et correctement calibrés. Cependant, chaque mesure possède un degré
d'imprécision associé, habituellement exprimé comme erreur standard de
mesure. Ceci signifie que, lorsque une mesure est donnée de manière
usuelle par un nombre suivi d'une unité, elle possède en réalité trois
composantes : l'estimation, la marge d'erreur et la probabilité que la mesure
soit comprise dans la marge d'erreur de l'estimation. Par exemple, la mesure
d'une planche peut donner 9 mètres plus ou moins 0,01 mètre, avec une
probabilité de 0,95.
Une mesure se distingue habituellement d'un compte. Une mesure est un
nombre réel et n'est jamais exact. Un compte (ou dénombrement) est un
entier naturel et peut être exact. On peut par exemple dire qu'il y a douze (12)
œufs dans un carton en les dénombrant. Cependant, certains groupes ne
peuvent être facilement dénombrés, et estimer leur nombre peut être similaire
à effectuer une mesure physique. Ainsi par exemple, l'estimation du nombre
de malades lors d'une pandémie ou le comptage des étoiles appartenant à la
Voie lactée possèdent des marges d'erreurs associées, et peuvent être
considérées comme estimées plutôt que comme comptées de manière
exacte.
La mesure physique est fondamentale dans la plupart des champs
scientifiques (chimie, physique, biologie, etc.). La mesure physique est aussi
essentielle à un grand nombre d'applications industrielles et commerciales
allant de l'ingénierie à la production manufacturière, en passant par la
production pharmaceutique ou l'électronique.
Systèmes de mesures
Avant que les unités du système international soient adoptées dans le monde
entier, il existait (de manière simultanée ou non) de nombreux systèmes, plus
ou moins pratiques et plus ou moins généralisés en termes d'aires
d'expansions, d'utilisations professionnelles ou autres.
Temps [modifier]
Articles détaillés : Temps et Seconde (temps).
Les mesures du temps s'effectuent dans le système international en
secondes (s). Cette unité est relativement spécifique car elle est la seule à
conserver des unités dérivées usuelles d'ordre supérieur qui ne sont pas
multiples de 10 de l'unité de base, mais multiples de 60 (minute, heure), puis
de 24 (jour), etc.
Masse [modifier]
Articles détaillés : Masse et Kilogramme.
La masse est habituellement exprimée en kilogrammes (usuellement appelé
"kilo", symbole : kg), c'est-à-dire en multiple de mille du gramme, utilisé
régulièrement. Cette unité internationale est la seule exprimée en multiple du
standard initial. On pourra noter que le mégagramme (soit 1000 kilogrammes)
est connu sous le nom de tonne (symbole : T).
Température [modifier]
Articles détaillés : Température et Kelvin.
L'unité de température absolue du système international est le kelvin (K),
mesure directe de l'agitation thermique. Cette unité est utilisée de manière
usuelle dans le domaine scientifique. Dans la vie courante (hors espace
américain anglophone), l'unité utilisée est le degré dit "celsius" (°C)
(anciennement appelé centigrade) - dont l'échelle fut construite sur les
phénomènes de fusion-ébullition de l'eau, qui se déduit de l'échelle Kelvin par
la transformation suivante : température (°C) + 273,14 = température (K).
Quantité [modifier]
Articles détaillés : Quantité et Mole (unité).
Une quantité (Q) est exprimée selon l'échelle molaire dont l'unité est la mole
(mol). Cette unité correspond à 6,02.1023 objets (nombre d'Avogadro) c'est-à-
dire à des ensembles statistiques. Elle est fréquemment utilisée en chimie,
particulièrement pour les mesures de densité ("homogène" à Q/L³) qui
rapportent la quantité de matière (ou d'objets chimiques) à un volume.
Courant électrique [modifier]
Articles détaillés : Courant électrique et Ampère (unité).
L'intensité du courant électrique est mesurée en ampères (A) dans le système
international, à partir desquels sont théoriquement dérivées les autres unités
appliquées pour les mesures de courant électrique (c'est-à-dire le volt (V)
pour la différence de potentiel et l'Ohm (Ω) pour la résistance, entre autres). Il
est à remarquer cependant que le triangle métrologique "ampère-volt-ohm"
n'est pas tout à fait bouclé en raison du manque de preuve étayée de
définition d'un courant par effet quantique.
Intensité lumineuse [modifier]
Articles détaillés : Intensité lumineuse et Candela.
Dans le système international, l'intensité lumineuse (sous-entendu perçue par
l'œil humain) est mesurée par une échelle dont l'unité de base est le candela
(cd, à ne pas confondre avec "Cd", symbole chimique du cadmium).
Unités et grandeurs secondaires [modifier]
Dans le tableau ci-après sont présentées des grandeurs secondaires et leurs unités, ainsi
que quelques instruments de mesures.
Unités Instruments de
Dimension Unité secondaire Symbole Homogène à
dérivées mesures
kilomètre par
Vitesse mètre par seconde m/s L.s-1 Vélocimètre
heure
Mètre pliant
Une « règle » est un outil utilisé en géométrie, dessin technique, et autres afin
de mesurer les distances et/ou tracer des lignes droites. Strictement parlant,
un té est l'instrument utilisé pour tracer les lignes et l'instrument calibré pour
la détermination des mesures est appelé "règle". De nombreuses et
différentes formes d'instruments flexibles sont utilisées pour déterminer les
longueurs, comme le mètre de charpentier, le mètre-ruban utilisé par les
tailleurs, le mètre rétractable utilisé par les hommes de chantier, pied à
coulisse, etc.
Dans des contextes particuliers, on utilise d'autres instruments de mesure de
longueur. A l'échelle microscopique, la profilométrie laser permet de mesurer
un profil avec une précision de quelques dizaines de nanomètres. À l'échelle
"humaine", on peut employer des télémètres à ultrasons.
Temps [modifier]
Les outils de mesure les plus communs pour la mesure du temps sont les
horloges, pour des périodes inférieures au jour, et le calendrier pour des
périodes supérieures. Les horloges se déclinent en genres plus ou moins
exotiques allant des montres à l'Horloge de Long Now. Elles peuvent être
pilotées par de nombreux mécanismes, comme le pendule par exemple. Il y a
également une grande variété de calendriers, comme par exemple le
calendrier lunaire et le calendrier solaire, bien que le plus utilisé soit le
calendrier grégorien.
Le chronomètre (maritime) est un outil de mesure du temps assez précis pour
être utilisé comme standard de temps portable, habituellement utilisé pour la
détermination des longitudes par le biais de la navigation astronomique.
Le type le plus précis d'instruments de mesure du temps est l'horloge
atomique. Elle est à comparer avec des instruments plus anciens et plus
rudimentaires, comme le sablier, le cadran solaire ou la clepsydre.
Masse [modifier]
Une échelle de masse (et non de poids) est une référence pour la mesure de
masse d'un corps. En dehors des outils numériques, le meilleur moyen de
mesurer la masse est l'utilisation d'une balance. Dans sa forme
conventionnelle, cette classe d'instruments de mesure compare l'échantillon,
placé dans un plateau (de mesure) et suspendu à une extrémité d'un fléau,
l'autre soutenant un plateau (de référence) suspendu dans lequel est placé
une masse-étalon (ou une combinaison de masses-étalon). Afin de procéder
à la mesure de la masse de l'objet placé dans le plateau, des masses
(appelées couramment mais de manière inappropriée "poids") sont ajoutées
dans le plateau de référence jusqu'à ce que le fléau soit autant en équilibre
(mécanique) que possible. Une manière moins précise de procéder à une
mesure de masse basée sur la déformation d'un ressort calibré qui se
déforme linéairement en fonction de la masse supportée.
La notion de masse peut aussi se référer à l'inertie d'un objet.
Température [modifier]
Intensité électrique [modifier]
L'incertitude sur la pression est donc fonction du triplet (n,V,T) et des erreurs
de mesures de ces trois grandeurs.
Citations [modifier]
« In physical science a first essential step in the direction of learning any
subject is to find principles of numerical reckoning and practicable methods
for measuring some quality connected with it. I often say that when you can
measure what you are speaking about and express it in numbers you know
something about it; but when you cannot measure it, when you cannot
express it in numbers, your knowledge is of a meager and unsatisfactory kind:
it may be the beginning of knowledge, but you have scarcely, in you thoughts,
advanced to the stage of science, whatever the matter may be. »
— William Thomas Thomson, Lord Kelvin, Electrical Units of Measurement
(1883), Popular Lectures and Addresses (1891), Vol. I, 80-I
« En sciences physiques, une première étape essentielle dans
l'apprentissage d'un sujet est de trouver comment l'appréhender en chiffres,
et des méthodes pour mesurer une qualité qui lui est liée. Je dis souvent que
si vous pouvez mesurer ce dont vous parlez et l'exprimer en chiffres, vous en
savez quelque chose; mais si vous ne pouvez le mesurer, le quantifier, votre
connaissance est d'une bien pauvre et insatisfaisante espèce: ce peut être le
début de la connaissance, mais vous n'avez pas encore, dans vos pensées,
avancé jusqu'au stade de science, quel que soit le sujet. »