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INTRODUCTION

I- ANALYSE CONCEPTUELLE ET BIBLIOGRAPHIE


1- CONCEPT D’ENTROPIE
2- THERMODYNAMIQUE
3- BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
II- CONTRIBUTION DE RUDOLF CLAUSIUS
1- DANS LA CONCEPTION DE NOTION D’ENTROPIE
2- DANS LE DÉVELOPPEMENT DE LA THERMODYNAMIQUE
3- DANS LE DÉVELOPPEMENT DE LA CINÉTIQUE DE GAZ
III- IMPORTANCE DE L’ENTROPIE DANS LA CYBERNÉTIQUE
1- DANS L’INFORMATION
2- DANS L’AVANCÉE DE LA THÉORIE CYBERNÉTIQUE
IV- LES LIMITES DE L'ENTROPIE EN CYBERNÉTIQUE

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
INTRODUCTION

La cybernétique est une modélisation de l'échange, par l'étude de l'information et des


principes d’interaction. Elle est issue en particulier du passage par la théorie entre l'étude du
système nerveux et sa reproduction en intelligence artificielle. Le mot cybernétique formalisé
en 1948 par Norbert Wiener est le résultat de tout un mouvement scientifique très
largement interdisciplinaire et source d'une nouvelle école de pensée. Techniquement, c'est
une méthode interdisciplinaire qui étudie l'évolution dynamique des systèmes.
La thermodynamique, souvent citée en référence par Wiener, est probablement la science
préexistante qui s'apparente le plus à la cybernétique. On citera en particulier Rudolf
Clausius qui développe le concept d’entropie de 1850 à 1865. Ainsi, l’introduction de la
cybernétique en psychologie sociale permet de mieux comprendre les interactions dans la
communication interpersonnelle et groupale, entre les systèmes de contrôle et de rétroaction.
Dès lors, quelle est l’apport du concept d’entropie de Rudolf Clausius dans la cybernétique ?
Pour répondre à cette interrogation, il importe pour nous de faire une analyse conceptuelle,
présenter les avantages du concept d’entropie en cybernétique pour enfin montrer ses limites.
I- Analyse conceptuelle et bibliographie

1- Le concept d’entropie
L’entropie est la dernière et la plus mystérieuse des cinq grandeurs physiques (température,
pression, volume, énergie interne, entropie) définissant l’état d’un système thermodynamique,
c'est-à-dire d’un ensemble matériel délimité capable d’échanger de la chaleur et du travail
avec le milieu extérieur.
Le terme entropie désigne, dans la thermodynamique classique, une fonction d'état extensive.
En d'autres termes, une fonction d'état proportionnelle à la quantité de matière en présence.

2- Thermodynamique

La thermodynamique correspond à une branche de la physique qui étudie le comportement


thermique des corps, plus exactement les mouvements de chaleur. De façon plus générale,
la thermodynamique s'intéresse à l'étude de l'énergie (en particulier l'énergie interne) et de ses
transformations.
La thermodynamique est la branche de la physique qui traite de la dépendance des propriétés
physiques des corps à la température, des phénomènes où interviennent des échanges
thermiques, et des transformations de l'énergie entre différentes formes.
3- Biographie de Rudolf Claudius
Fils de pasteur, Clausius effectua ses études secondaires au lycée de Stettin puis étudiant à
l’Université Frédéric Guillaume. Les mathématiques et la physique à partir de 1840
à Berlin avec, entre autres professeurs, G. Magnus, Lejeune-Dirichlet, Jakob Steiner ; il
suivait également les cours d'histoire de Leopold von Ranke. En 1847 il soutint sa thèse,
consacrée aux aberrations optiques créées par l'atmosphère terrestre, à Halle sous la direction
de Johann Salomo Christoph Schweigger. Il enseigne ensuite la physique et les
mathématiques au lycée de Friedrichswerder à Berlin jusqu'en 1850. Cette année-là, il est
nommé professeur de physique à l’école combinée d’artillerie et du génie de Berlin, et exerce
en tant que privat-docent à de Berlin. Il a été successivement professeur
à Zurich (1855), Wurtzbourg (1867) puis à Bonn (1869) où il termina sa carrière.
Il effectua la guerre de 1870 comme chef d'une compagnie de brancardiers formée
d'étudiants volontaires, et reçut une blessure au genou qui le laissa handicapé à vie.
Découvrant au hasard de ses recherches l'ouvrage oublié Réflexions sur la puissance
motrice du feu de Nicolas Léonard Sadi Carnot, il en comprit immédiatement la portée et en
assura la promotion auprès des physiciens de son époque.
Il complète l'énoncé de la deuxième loi de la thermodynamique (1850), et inventa le concept
d'entropie en 1865. Il est reconnu sur le plan international comme le véritable énonciateur du
second principe de la thermodynamique puis qu’ayant introduit la notion d'entropie toujours
utilisée aujourd'hui.
Clausius justifie son choix dans Sur diverses formes des équations fondamentales de la théorie
mécanique de la chaleur (1865) en ce terme :
« Je préfère emprunter aux langues anciennes les noms des quantités scientifiques
importantes, afin qu'ils puissent rester les mêmes dans toutes les langues vivantes ; je
proposerai donc d'appeler la quantité S l'entropie du corps, d'après le mot grec η τροπη une
transformation. C'est à dessein que j'ai formé ce mot entropie, de manière qu'il se rapproche
autant que possible du mot énergie ; car ces deux quantités ont une telle analogie dans leur
signification physique qu'une analogie de dénomination m'a paru utile ». (Cité
dans Dictionnaire d'histoire et de philosophie des sciences de Dominique Lecourt,
PUF,1999). Ses travaux sur la thermodynamique lui valurent la médaille Copley en 1879.

II- Contribution de Rudolf Claudius

1- Dans la conception de la notion d’entropie

Au début des années 1850, Rudolf Clausius a présenté le concept du système


thermodynamique et a avancé l'argument selon lequel, dans tout processus irréversible, une
petite quantité d'énergie thermique δQ est dissipée progressivement à travers la frontière du
système. Clausius a continué à développer ses idées d'énergie perdue et a inventé le terme
d'entropie.

Depuis le milieu du XXe siècle, le concept d'entropie a trouvé une application dans le
domaine de la théorie de l'information, décrivant une perte analogue de données dans les
systèmes de transmission de l'information.

2- Dans la thermodynamique

Considéré comme l'un des pères de la thermodynamique, Clausius fournit des bases
importantes pour le développement des propositions fondamentales. Clausius qui assurait les
fondements de la thermodynamique avec des définitions claires et des limites définies.
L'attention de Clausius s'est concentrée sur la nature des phénomènes moléculaires. De l'étude
de ces phénomènes se trouvaient les propositions qu'il formulait lui-même sur les lois de la
thermodynamique. C'est Clausius qui a introduit le terme "Entropia" en thermodynamique et a
utilisé ce concept pour étudier des processus à la fois réversibles et irréversibles dans ce
domaine de la connaissance. Clausius a permis de relier le concept d'entropie au concept de
dissipation d'énergie en tant que concepts "siamois" en raison de leur relation étroite. Cela
marquait une différence substantielle avec des concepts similaires qui essayaient de décrire
les mêmes phénomènes.

L'une des contributions de Clausius à la science était le développement d'une méthode


mathématique qui jouait un rôle unique en thermodynamique. Cette méthode était utile dans
son application à la théorie mécanique de la chaleur. Aussi, Clausius a développé ce qu'on
appelait la théorie mécanique de la chaleur. C'était l'une de ses contributions les plus
importantes à la thermodynamique.

La base de cette théorie considérait la chaleur comme une forme de mouvement. Cela a
permis de comprendre que la quantité de chaleur nécessaire pour chauffer et augmenter le
volume d'un gaz dépend de la manière dont ladite température et ledit volume changent au
cours du processus.

3-Dans le développement de la cinétique de gaz

Les dernières contributions majeures de Clausius à la science datent de 1857 et 1858 et sont
relatives à la théorie cinétique des gaz. Bien qu'il ne soit pas le premier à avoir conçu cette
dernière, déjà proposée et discutée par Joule et Krönig notamment, il prend rang avec
Maxwell parmi ses fondateurs.
Il introduisit le concept du libre parcours moyen et établit l'importante distinction entre
l'énergie de translation et l'énergie interne d'une particule de gaz. De plus, on lui reconnaît
généralement le mérite d'avoir, par ses travaux théoriques, jeté un pont entre la théorie
atomique et la thermodynamique.
Dans toutes ses recherches relatives à cette dernière discipline, Clausius s'inspira longuement
des idées de ses prédécesseurs : Carnot pour l'énoncé du deuxième principe ; Rankine et W.
Thomson pour la formulation du concept de l'entropie, ce qui n'enlève rien à l'ampleur de sa
propre contribution à la science. Il mit sous forme mathématique et sut exposer avec clarté des
concepts que d'autres n'avaient fait qu'entrevoir.

Par ailleurs, les travaux de Clausius sur les molécules individuelles des gaz ont été décisifs
pour le développement de la théorie cinétique des gaz.

Cette théorie a été développée par James Maxwell en 1859 sur la base des travaux de
Clausius. Clausius le critiqua en principe et sur la base de ces critiques, Maxwell fit une mise
à jour de la principale contribution de Clausius dans ce domaine a été la mise au point d'un
critère permettant de distinguer les atomes et les molécules, montrant que les molécules de
gaz étaient des corps complexes avec des parties constitutives qui bougent en 1867.
III- Importance de l’entropie dans la cybernétique

Dans l’information, l'entropie mesure la quantité d'information minimum nécessaire pour


vous transmettre un message. L’entropie étant la mesure du désordre, elle renseigne donc
parfaitement sur l'état d'ordre du système (phase dans laquelle il se trouve, ou alors
transformation qui tend vers un état plus ou moins ordonné). Cela constitue une information.

L'entropie indique la quantité d'information nécessaire pour que le récepteur puisse


déterminer sans ambiguïté ce que la source a transmis.

L'entropie permet aussi de quantifier le nombre minimum de bits sur lesquels on peut coder
un fichier, mesurant ainsi les limites que peuvent espérer atteindre les algorithmes de
compression sans perte comme le codage de Hoffman, puis ultérieurement l'algorithme LZH.

L'entropie est utilisée pour numériser une source en utilisant le minimum possible de bits sans
perte d'information. Si le canal de transmission de l'information a une capacité de C bits par
seconde et si les symboles qu'envoie la source ont une entropie H, alors la vitesse maximale
de transmission des symboles est de C/H symboles par seconde, cette vitesse pouvant être
approchée d'aussi près que l'on veut au moyen d'un système de codage adéquat des symboles.

L’entropie, l’information et la rétroaction, enrichissent la théorie générale des systèmes


sociaux de Lehmann en proposant une codification plus nuancée de la communication. La
théorie cybernétique illustre clairement comment certaines communications dans un système
social peut mener à l’émergence dans un système social.

IV- LES LIMITES DE L’ENTROPIE

-L’entropie est une loi statistique, probabiliste d'effacement des différences et d'évolution vers
la moyenne, ce qui suppose qu'il y avait une différenciation improbable au départ. L'entropie
résulte d'une perte de contrainte. Au contraire, par sa conservation et sa reproduction, la vie
est un phénomène fortement différencié, hautement improbable et dont l'entropie est négative
(on dit "néguentropique" que certains écrivent "négentropique")

-l'entropie pose la question de l'irréversibilité du temps mais ce n'est pas ce qui la fonde car le
temps est déjà irréversible dans toute trajectoire, toute dynamique, toute évolution continuant
le chemin parcouru. L'ordre des causes est toujours le même, le temps a donc toujours la
même l'entropie) n'est pas réductible à l'énergie ni à une force car elle exprime une
improbabilité, une différence, un caractère non linéaire (significatif) et n'a aucune
proportionnalité sinon statistique (probabilités)

Les critiques de la terminologie affirment que l'entropie n'est pas une mesure du « désordre »
ou du « chaos », mais plutôt une mesure de la diffusion ou de la dispersion de l'énergie vers
plus de micro-états. L'utilisation par Shannon du terme « entropie » en théorie de
l'information fait référence à la quantité de code la plus compressée ou moins dispersée
nécessaire pour

CONCLUSION

Parvenu au terme de notre analyse, il était question du concept d’entropie de Rudolf


Clausius. Tout au long de notre analyse, nous avons montrer la contribution de Rudolf dans la
conception de la notion d’entropie, l’importance du concept d’entropie dans la cybernétique
toute en présentant ses limites. L'une des contributions de Clausius à la science était le
développement d'une méthode mathématique qui jouait un rôle unique en thermodynamique.
Cette méthode était utile dans son application à la théorie mécanique de la chaleur. Aussi,
Clausius a développé ce qu'on appelait la théorie mécanique de la chaleur. C'était l'une de ses
contributions les plus importantes à la thermodynamique. Il a aussi à la mise au point d'un
critère permettant de distinguer les atomes et les molécules, montrant que les molécules de
gaz étaient des corps complexes avec des parties constitutives qui bougent en 1867.

- Entropie et Dissipation. Etudes historiques en sciences physiques. 1970 ; 2 (1970) :


321-354.
- Ketabgian T. (2017). L'énergie de la croyance : l'univers invisible L'esprit de la
thermodynamique. Dans Strange Science (pp. 254-278).
- Klein M. Gibbs sur Clausius. Etudes historiques en sciences physiques. 1969 ; 1
(1969) : 127-149.
- Sciences A. Rudolf Julius Emanuel Clausius. Actes de l'Académie américaine des arts
et des sciences. 1889; 24: 458-465.
- La théorie cinétique des gaz de Wolfe E. Clausius et Maxwell. Etudes historiques en
sciences physiques. 1970; 2: 299-319.
- La méthode mathématique de Yagi E. Clausius et la théorie mécanique de la chaleur.
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https://jeanzin.fr/ecorevo/sciences/entropie.htm

https://www.culturelibre.ca/2017/12/12/quelques-mots-sur-la-theorie-cybernetique/

https://stringfixer.com/fr/Entropy_(order_and_disorder)

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